La plupart de ces cas, soit 39, ont été enregistrés au niveau de la commune frontalière de Bordj Badji Mokhtar. La situation épidémiologique concernant l’apparition de cas de paludisme au Sud, s’est stabilisée dans la wilaya d’Ouargla, où aucun nouveau cas autre que les 11 signalés en début du mois, n’a été enregistré, a affirmé jeudi le chef de service prévention de la direction de la Santé et de la Population (DSP) de la wilaya. Les cas de malades atteints de paludisme, "tous importés" s’est maintenu à 11 personnes, tous pris en charge et dont l’état de santé de la plupart d'entre eux s’est amélioré, puisque sept de ces cas se sont remis de la maladie et ont quitté l’hôpital, a précisé M. Djamel Maameri. Quatre cas sont encore maintenus à l’hôpital Mohamed Boudiaf, dont un seul en soins intensifs, a-t-il fait encore savoir. La commission dépêchée à Ouargla par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière pour enquêter sur ces cas de paludisme a achevé son travail et a quitté aujourd’hui (jeudi) la wilaya, a ajouté le même responsable en signalant qu’elle transmettra dans quelques jours les conclusions de son enquête de terrain. Ces cas de paludisme, dont le premier avait été décelé à la fin du mois d’octobre dernier, ont été relevés dans la commune d’Ain El-Beida, ainsi que les localités de Bamendil (commune d’Ouargla), Sokra (Rouissat) et Frane (N’goussa). Les pays à risques épidémiologiques La même maladie "importée" a touché 67 personnes à travers la wilaya d’Adrar depuis le début de l’année en cours, ont indiqué jeudi à l’APS des responsables de la direction locale de la santé et de la Population. Il s’agit de deux cas de ressortissants étrangers (congolais et Malien) et de 65 cas de citoyens algériens atteint par la maladie, de par leurs liens sociaux et commerciaux et de proximité avec des pays du voisinage de l’Afrique subsaharienne, selon l’étude épidémiologique effectuée par une équipe de la direction de la Santé, a fait savoir le chef de service des maladies transmissibles et non transmissibles à la DSP, Mohamed Seddiki. La plupart de ces cas, soit 39, ont été enregistrés au niveau de la commune frontalière de Bordj Badji Mokhtar, suivie des communes de Reggane et Adrar, a-t-il précisé en signalant que tous ont bénéficié d’une prise en charge au niveau des établissements de santé et se sont rétablis totalement. Le responsable a appelé, dans ce cadre, à une mobilisation de l’ensemble des partenaires et à une intensification des campagnes de lutte contre les foyers de moustique, vecteur de la maladie, et d’hygiène du milieu. Il a, par ailleurs, lancé un appel en direction des personnes voyageant vers les pays d’Afrique subsaharienne pour se rapprocher des services de santé afin de bénéficier de traitements médicaux pour les utiliser, à titre préventif, lors de leurs séjours dans les pays à risques épidémiologiques.
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