«Nous avons déjà lancé la filiale catering qui est opérationnelle depuis le mois de janvier 2015, c’est une bonne chose et nous voulons continuer sur la même lancée afin que notre société puisse générer plus de profits ; alors pourquoi pas une compagnie low cost ?» nous a confié un cadre d’Air Algérie. La compagnie nationale prépare «doucement, mais sûrement» la création de plusieurs filiales, et parmi celles-ci «une filiale de maintenance, éventuellement avec un partenaire étranger expérimenté dans le domaine, une autre de services aéroportuaires, et la compagnie de fret dont le processus est déjà lancé», nous confie la même source. Le PDG de la compagnie, Mohamed Abdou Bouderbala a proposé «la création de cette compagnie» lors de sa dernière rencontre avec la communauté algérienne à l’étranger. Yougourthen Ayad, président de l’Association des Algériens des deux rives et leurs amis (ADRA) pense que «bien qu’il soit très intéressant en raison de la baisse des prix des billets, cela signifie quand même que nous allons perdre certains services qui nous semblent très importants pour le voyageur», et d’ajouter : «On souhaite plutôt que la gestion de la compagnie traditionnelle soit renforcée afin d’assurer un service de qualité, car dans un vol low cost, le voyageur va peut-être décoller à des heures tardives à partir d’aéroports se trouvant loin des villes». Mais pour les responsables d’Air Algérie, la vision est différente, car lancer une compagnie low cost «permettra à Air Algérie de faire face à la concurrence, vu que de nos jours la majorité des compagnies au monde ont des filiales à bas coût», ajoute notre source. En attendant la concrétisation de ce projet, «la compagnie travaille pour améliorer la gestion et recouvrer ses recettes en litige à l’étranger, car, à damas, un agent général de vente doit restituer encore 500 000 dollars à la compagnie nationale», conclura-t-il.
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