vendredi 14 août 2015

Slimani prolonge au Sporting jusqu'en 2020

L'attaquant international algérien Islam Slimani a rempilé au Sporting Portugal jusqu'en 2020, a annoncé jeudi le club lisboète, vainqueur dimanche de la Supercoupe du Portugal. Le contrat est assorti d'une clause de départ de 30 millions d'euros, a précisé le club dans un communiqué.   Ayant rejoint le club de Lisbonne en 2013 en provenance du CR Belouizdad (Ligue 1/Algérie), Slimani (27 ans) était convoité par le club anglais de West Ham qui était prêt à mettre 15 millions d'euros pour l'enrôler. Sous contrat avec le club de la capitale portugaise jusqu'en 2017, l'attaquant algérien a remporté dimanche soir son deuxième trophée depuis son arrivée au Sporting après la Coupe du Portugal, le 31 mai dernier. Depuis son arrivée au Sporting, Slimani a marqué 25 buts, toutes compétitions confondues, en 63 apparitions.  Il compte 37 sélections et 15 buts en sélection nationale, dont deux lors de la dernière Coupe du monde au Brésil.


Ligue 1 (1ere j match avancé): MC Alger-CR Belouizdad se neutralisent

Le MC Alger et le CR Belouizdad ont fait match (0-0) en match avancé de la première journée du championnat professionnel de Ligue 1 Mobilis de football, disputé jeudi au stade Omat Hamadi (Bologhine). Les autres matches de cette journée auront lieu vendredi et samedi. Résultat partiel: Jeudi MC Alger - CR Belouizdad 0-0 Programme des rencontres:  Vendredi (17h00) USM El Harrach - JS Saoura     Samedi (17h00): ASM Oran - USM Blida DRB Tadjenanet - RC Relizane NA Hussein Dey - USM Alger RC Arbaâ - MO Béjaia JS Kabylie -CS Constantine ES Sétif - MC Oran.          


jeudi 13 août 2015

Le service 4G dans plusieurs localités de Constantine

Algérie télécom de la wilaya de Constantine a lancé cette semaine le service de la 4G relatif à l’Internet haut débit dans les quartiers de Djebel El Ouahch, situé sur les hauteurs de Constantine et les communes d’Ibn Ziad et Hamma Bouziane, a-t-on indiqué jeudi auprès de l’entreprise.

Cette prestation de service, commercialisée depuis une année, a donné lieu dans une première étape à l’activation de huit (08) antennes BTS, puis dans une seconde étape de dix (10) antennes de même type, avant l’installation, courant de cette semaine, de trois (03) BTS dans les localités de Hamma Bouziane, Ibn Ziad et Djebel El Ouahch, a précisé le chargé de communication à l’APS.

Le même responsable a indiqué que cet équipement était en cours d’installation dans la commune de Ain Abid qui sera dotée "dans les plus brefs délais" en ce service moderne (4G).



Plus de 7.300 mines datant de l'ère coloniale détruites en juillet 2015

Un total de 7.376 mines datant de la période coloniale ont été découvertes et détruites durant le mois de juillet 2015 dans le cadre des opérations de déminages menées par les unités de l'Armée nationale populaire (ANP), au long des frontières Est et Ouest du pays, a-t-on appris jeudi de source officielle. Ainsi, 1.287 mines antipersonnel et 2.424 mines anti-groupes ont été découvertes et détruites au niveau de la 2ème région militaire, a précisé la même source. Au niveau de la 5ème région militaire, 3.628 mines antipersonnel, 29 mines anti-groupes et 8 mines éclairantes ont été découvertes et détruites, a ajouté la même source.   Ce qui porte le total général des mines découvertes et détruites à la date du 31 juillet 2015 à 787.492 mines, soit 663.198 mines antipersonnel, 119.561 mines anti-groupes et 4.733 mines éclairantes, a conclu la même  source.


Guelma : arrestation d’un terroriste évadé de prison, en cavale depuis 20 ans

Un terroriste évadé de prison et recherché par les instances judiciaires de Constantine depuis 20 ans vient d’être arrêté par les services de la gendarmerie nationale de Guelma, apprend-on jeudi du commandant du groupement de wilaya de ce corps de sécurité.

L’interpellé, âgé de 59 ans et originaire de la wilaya d’El Tarf, est poursuivi pour son implication dans plusieurs actes terroristes perpétrés en 1994 et relatifs à des tentatives d’homicide et de vol et de participation à des actes terroristes, ainsi que pour évasion de prison, a précisé le colonel Gana Benaouda dans un point de presse tenu au siège du groupement de wilaya de la gendarmerie.

L'officier a précisé que l’enquête est toujours en cours avec le mis en cause avant sa présentation devant les instances judiciaires compétentes.

  L'enquête porte surtout, a-t-il indiqué, sur ses activités et les lieux où il se trouvait durant la période de sa cavale.



Basket-ball/Super Division "A" : la première journée prévue les 15 et 16 octobre

La Fédération algérienne de basket-ball (FABB) a dévoilé le calendrier du championnat d'Algérie de Super-Division "A", pour la saison 2015-2016, dont la première journée se déroulera les 15 et 16 octobre, avec la participation de 14 clubs. Le GS Pétroliers défendra son titre face à l'AB Skikda, le RC Constantine, l'IRB Bordj Bou Arréridj, le NA Hussein-Dey, le NB Staouéli, O. Batna, le, l'USM Blida, l'US Sétif et le WA Boufarik, et les deux nouveaux promus le COBB Oran et le PS Eulma. La FABB a également indiqué que la Super-Division B débutera le 30 octobre, alors que la première journée du championnat national dames aura lieu le 6 novembre.


6è tournoi maghrébin de Wushu: 70 athlètes attendus au rendez-vous d'Alger

Le 6è tournoi maghrébin de Wushu, prévu à Alger du 15 au 18 août, enregistrera la participation de 70 athlètes (garçons et filles), représentant l'Algérie, la Tunisie et la Libye, alors que le Maroc et la Mauritanie n'ont pas encore confirmé leur présence, a révélé le président du comité national de Wushu Kung Fu, Yahia Beddour. " Selon les données en notre possession, l'Algérie a engagé 29 athlètes, la Tunisie (30) et la Libye (11), alors que le Maroc et la Mauritanie dont on attend la confirmation de participation d'un moment à l'autre, devraient engager, chacun, deux athlètes", a déclaré M. Beddour, jeudi lors d'un point de presse tenu à la salle de conférences de l'Ecole nationale des sports nautiques de Bordj El Bahri (Alger). Le tournoi comportera les deux styles de la discipline Wushu: Le Sanda (combats) et le Tao Lu (onze styles). Les catégories de poids programmées sont : -52kg, -56kg, 60kg, 65kg, 70kg, 75kg et 80kg pour les garçons et le -52kg, 56kg et 65kg pour les filles, alors que la catégorie des -60kg a été annulée en raison de l'absence de combattantes. Chaque pays aura le droit d'engager deux athlètes par catégorie.   "Nous sommes prêts à accueillir nos invités et les mettre dans de très bonnes conditions, qui nous permettront d'organiser le meilleur tournoi possible par rapport aux cinq déjà organisés depuis la 1re édition en Libye", a assuré le président du comité national de Wushu Kung Fu. La compétition aura lieu à la salle omnisports d'Ain Taya (Alger), "très adéquate" pour la tenue d'une telle manifestation, surtout que "l'hébergement des délégations participantes se fera dans les environs", a expliqué M. Beddour, ajoutant que "tout est réuni pour que les délégations maghrébines passent un agréable séjour". Le rendez-vous d'Alger verra également l'organisation d'un stage de formation pour les arbitres (12-15 août) qui devront officier durant le tournoi. L'Algérie sera présente avec 16 arbitres et la Libye avec 5.  Par ailleurs, le président du comité national de Wushu Kung Fu a dit ne pas être au courant de l'enveloppe allouée pour l'organisation de cette 6è édition du tournoi maghrébin. "Nous avons formulé la demande d'organiser cette compétition à la Fédération algérienne des arts martiaux qui, de son côté, a saisi le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), lequel a accepté. Donc, le volet financier n'est pas de notre ressort", a fait remarquer M. Beddour. "Ceci ne nous empêchera pas, a-t-il promis, d'organiser un tournoi aux normes internationales".  


Saisie de 26, 5 quintaux de kif traité à Tlemcen

Une quantité de 26, 5 quintaux de kif traité provenant du Maroc a été saisie jeudi à Tlemcen, a-t-on indiqué dans un communiqué émanant de la direction régionale des Douanes de cette wilaya. 

  La quantité de drogue a été saisie par les douaniers au niveau d’un barrage routier, dressé entre les localités de Zenata et Hennaya, au niveau du lieudit "Mostaqbal", a-t-on précisé dans le document transmis à l’APS.



Le nouveau wali de Batna prend ses fonctions

Le nouveau wali de Batna Mohamed Salamani a pris jeudi ses fonctions en remplacement de Hocine Mazouz désigné au poste de secrétaire général du ministère de l’Intérieur et des Collectivités Locales.

M. Hocine Mazouz a indiqué à l’occasion que ses fonctions de wali de Batna qui prennent fin, demeureront pour lui,  une étape importante dans son parcours professionnel. 

 



Explosions dans une zone industrielle en Chine: l'Algérie exprime sa "profonde solidarité" au gouvernement et peuple chinois

L'Algérie a exprimé jeudi sa "profonde solidarité" au Gouvernement et au peuple chinois après les explosions survenues mercredi dans la zone industrielle de la ville portuaire de Tianjin en Chine, faisant selon un dernier bilan, 50 morts et plus de 700 blessés, indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. "Suite aux explosions survenues, mercredi, le 12 août 2015, dans la zone industrielle de la ville portuaire de Tianjin en Chine, qui a provoqué la mort de 50 personnes et plus de 700 blessés, l'Algérie exprime sa profonde solidarité au Gouvernement et au peuple chinois et assure les familles affectées par ce drame de ces sincères sentiments de compassion et de sympathie", lit-on dans le communiqué. "Elle (l'Algérie) présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Tout comme elle renouvelle, en ces circonstances difficiles, son amitié au peuple et au Gouvernement  chinois", ajoute le communiqué du MAE.


Vers la réhabilitation de tronçons de la RN-49 entre Ouargla et Haoud El-Hamra

Une opération de réhabilitation de certains tronçons de la RN-49 reliant Ouargla et Haoud El-Hamra (Hassi-Messaoud), sera lancée en octobre prochain, a-t-on appris auprès de la direction des travaux publics (DTP) de la wilaya d’Ouargla.

Les travaux portent notamment sur la réhabilitation et le revêtement d’un tronçon de 32 km, comportant de nombreuses fissurations et crevasses, qui constituent un danger réel pour les usagers de la route, a précisé la même source.

Selon la DTP, d’autres opérations de modernisation du réseau routier sont projetées en 2016 et 20017 et concernent la  réhabilitation d’autres tronçons du même axe routier, très fréquenté par les véhicules, notamment les poids lourds, à destination des champs pétroliers et gaziers de la région de Hassi-Messaoud.



Criminalité à Alger: plus de 3.100 personnes arrêtées en juillet

Plus de 3.100 personnes ont été arrêtées durant le mois de juillet dernier à Alger et déférées devant la justice pour leur implication présumée dans 2.615 affaires, indique jeudi la sûreté de wilaya dans un communiqué.

Dans le cadre des activités de lutte contre la criminalité urbaine, les services de la Police judiciaire de la sûreté de wilaya d'Alger ont traité, en juillet dernier, 2.615 affaires ayant entraîné l'arrestation de 3.118 personnes, qui ont été déférées par devant la justice, souligne le communiqué.

Selon les détails de la police, 951 personnes ont été arrêtées pour détention et usage de stupéfiants ou substances psychotropes, 250 pour port d'armes prohibées et 1.917 pour divers délits.



Pensions de retraite: les dates de paiement par banque similaires à celles du réseau CCP

Les dates de paiement des pensions et allocations de retraite par canal bancaire sont similaires à celles en vigueur dans les réseaux postaux (CCP), a indiqué jeudi la Caisse nationale des retraites (CNR) dans un communiqué.  "La banque (publique ou privée) versera les pensions ou allocations de retraite selon le calendrier de paiement habituel", a souligné la CNR, précisant que les dates de retrait sont les 20, 22, 24 et 26 de chaque mois.  La CNR rappelle à ses usagers que le paiement des pensions et allocations de retraite par le biais du canal bancaire est effectif depuis le mois de juillet 2015.  A cet effet, la CNR invite l'ensemble de ses usagers désireux percevoir leur pension ou allocation de retraite par canal bancaire de se rapprocher de leur agence locale CNR de la wilaya afin de communiquer leur numéro de compte bancaire.


18 contrebandiers de différentes nationalités appréhendés à In Guezzam

Dix huit (18) contrebandiers de différentes nationalités ont été appréhendés lors d'une embuscade tendue mercredi près des frontières, à In Guezzam, par les éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), a indiqué jeudi le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. "Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'ANP relevant du secteur opérationnel d'In Guezzam (6ème région militaire), a appréhendé 18 contrebandiers de différentes nationalités africaines, lors d'une embuscade tendue près des frontières, le 12 août 2015, et ont saisi 13 détecteurs de métaux, 3 marteaux piqueurs, 2 groupes électrogènes, 2 motos, ainsi qu'un véhicule tout-terrain chargé d'une tonne de denrées alimentaires", a précisé la même source. "Par ailleurs, et au niveau de la 2ème région militaire, les éléments des gardes-frontières de Bab El-Assa relevant du secteur opérationnel de Tlemcen ont saisi une quantité de carburant s'élevant à 1440 litres destinée à la contrebande. De même, 360 litres de carburant ont été saisis près des frontières par un détachement relevant du secteur opérationnel d'El Oued (4ème région militaire)", a ajouté la même source.


De l’effet bénéfique de la musique en chirurgie

La musique possède un effet bénéfique sur les personnes opérées, révèle une étude menée par des chercheurs Britanniques et publiée jeudi dans une revue spécialisée. En compulsant 72 observations portant sur 7.000 personnes, l'étude a démontré que les patients des services chirurgicaux étaient moins anxieux, avaient moins de douleurs postopératoires et prenaient moins de médicaments analgésiques que ceux qui n'y avaient pas eu droit. L'effet sur l'anxiété et la douleur était perceptible que la musique ait été entendue avant, pendant ou après la chirurgie, avec toutefois un avantage pour la musique entendue avant l'intervention. Toutes les musiques testées (plus de 4.000 titres au total) se sont avérées efficaces, même si les auteurs relèvent un bénéfice accru mais non significatif pour les morceaux choisis par le patient. L'effet de la musique a également été relevé sous anesthésie générale, mais était un peu plus important lorsque les patients étaient conscients pendant l'intervention. Si La musique a également permis de réduire le recours aux médicaments anti-douleur, elle n'a en revanche pas eu d’effet sur la diminution de la durée d'hospitalisation des patients, selon les chercheurs. 


mercredi 12 août 2015

ONU : l'Algérie a fait "énormément" d'efforts en faveur de la jeunesse

L'Algérie a "dans l'ensemble" fait "énormément" d'efforts pour permettre l'insertion des jeunes, a relevé mercredi à Alger, la coordinatrice résidente du système des Nations unies en Algérie, Mme Cristina Amaral, soulignant que la jeunesse "a besoin d'être accompagnée pour la conception de leurs propres activités". "Dans l'ensemble, l'Algérie a fait énormément d'efforts pour l'insertion des jeunes ", a souligné Mme Amaral à l'ouverture du forum des Nations unies pour la jeunesse algérienne, ajoutant qu'ils doivent être soutenus "activement" pour qu'ils puissent construire un avenir "radieux" à la mesure de leurs  aspirations. Elle a relevé que le plus grand capital de l'Algérie était le "capital humain", notamment celui de la jeunesse, soutenant qu'il faut assurer son  émancipation et son essor "pour qu'elle soit une force de développement de l'Algérie". "Aujourd'hui, c'est la participation de la  jeunesse (aux affaires courantes de la vie de la cité) qui va faire changer le monde", a-t-elle estimé. Pour sa part, le directeur de la réglementation au ministère de la Jeunesse et des Sports, Hanafi Si Larbi, a indiqué que les jeunes avaient "toujours donné naissance à un mouvement social, mus en cela par des idéaux de paix, d'amitié et d'ouverture vers l'autre". "La jeunesse a besoin du soutien et de l'expérience des adultes pour lui montrer le chemin et lui servir de guide pour assurer le développement de l'Algérie", a-t-il indiqué. De son côté, la coordinatrice de projets à l'association SIDRA, Meriem Chikirou, a indiqué que les Algériens avaient un "très fort" potentiel pour assurer le développement de leur pays, soutenant qu'ils avaient "soif" d'entreprendre et de participation, à condition de les valoriser et de les mettre en confiance. "Le développement n'est pas réservé uniquement à l'Etat, mais à tous les acteurs de la société, notamment à la jeunesse, c'est le message que nous voulons lancer pour changer les choses", a-t-elle indiqué. Cet événement est organisé par le Centre d'information des Nations unies (CINU) en association avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), le Programme Net Med Youth de l'Unesco et l'association SIDRA, à l'occasion de la célébration de la Journée internationale de la jeunesse. Les travaux de ce forum se sont poursuivis en ateliers thématiques  sur la "participation et citoyenneté", "l'éducation et l'emploi", "la santé", "l'environnement et le développement durable".  L'Assemblée générale des Nations unies a désigné le 12 août comme Journée internationale de la jeunesse pour la première fois en 1999. Cette année, l'ONU fête ses 70 ans et s'apprête à adopter les nouveaux Objectifs de développement durable en septembre. APS      


Transferts : Mehdi Zeffane vers Rennes

L'international algérien de l'Olympique Lyonnais Mehdi Zeffane était ce mercredi à Rennes où il a passé la visite médicale en vue de son recrutement par le club breton, rapporte le Journal Le Progrès. Le défenseur lyonnais de 23 ans, semble tout proche d’être transféré au Stade Rennais, selon la même source. Barré au poste d’arrière droit par Christophe Jallet et Jérémy Morel, le joueur algérien a été rarement utilisé par l'entraîneur de l'OL Hubert Fournier la saison dernière. Il n'a fait que six apparitions sous le maillot des Gones en 2014-2015. Sous contrat avec l'OL jusqu'en 2017, il a joué au total 28 matchs avec l’Olympique Lyonnais (16 en Ligue 1, 7 en Ligue Europa, 2 en coupe de France et 3 en coupe de la Ligue). En sélection algérienne, il avait été convoqué à la dernière Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 en Guinée équatoriale. Il a signé en juin dernier sa deuxième titularisation avec les Verts lors du match face aux Seychelles (4-0) dans le cadre de la première journée (Gr J) des qualifications de la CAN-2017.


Souk Ahras : Arrestation d'un individu qui écoulait de faux billets de banque

Un individu, la vingtaine, qui écoulait de faux billets de banque a été arrêté à Souk Ahras par les éléments de la brigade de recherche et d’investigation du service de la Police judiciaire relevant de la Sûreté de la wilaya, apprend-on mercredi auprès de cette institution.

Le mis en cause qui était en possession de 20.000 DA en faux billets a été interpellé mercredi et appréhendé par les policiers qui agissaient sur informations faisant état d’activités de l’individu dans plusieurs quartiers de la ville de Souk Ahras, indique-t-on de même source.

Selon la même source, l’inculpé profitait des moments de la prière du vendredi pour mettre en circulation les faux billets.

Présenté mercredi devant le procureur de la République près le tribunal de Souk Ahras, le faussaire a été placé sous mandat de dépôt pour "trafic de faux billets", note-t-on.



Magistrature : 2 ans de formation pour les titulaires de master en droit, à partir de 2016

La formation du magistrat à l’Ecole supérieure de la magistrature (ESM) sera réduite à deux années et sera réservée "exclusivement" aux titulaires de master en droit, selon un projet à l’étude, a indiqué mercredi à l’APS le directeur général de l’Ecole, Hocine Mabrouk. A partir de septembre 2016, la formation en magistrature "exclusive aux titulaires d’un master  de l’enseignement supérieur en "qui sera assuré par l’ESM même ou d’un master de la faculté de droit, a souligné M. Mabrouk. Dans le projet relatif à la révision de la formation du magistrat, il est prévu que l’ESM prenne en charge la formation générale en droit des bacheliers pour une durée de cinq années, une formation qui était assurée jusqu’en 2014 par la faculté de droit, a-t-il souligné. M. Mabrouk a expliqué que depuis son passage au système LMD, la faculté de droit a cessé d’assurer la formation générale en droit aux étudiants et sa dernière promotion en licence classique est sortie en septembre 2014. Les licenciés du système LMD reçoivent une formation "spécialisée et approfondie dans une seule matière, et actuellement l’ESM assure une formation professionnelle portant sur la méthodologie judiciaire aux élèves Magistrats, les rendant aptes professionnellement à exercer effectivement la fonction", a-t-il dit. "La formation à l’ESM permet d'approfondir les connaissances juridiques acquises à l'université, d'apprendre et de maîtriser les techniques et les procédures judiciaires et d'acquérir les réflexes, les habilités et les mécanismes juridictionnels", a-t-il dit.  Elle permet aussi d'"inculquer les valeurs de l'éthique et la déontologie de la fonction de Magistrat, mais la formation générale du droit n’est pas assurée par l’école", a relevé le responsable. Selon lui, un étudiant licencié en droit avec le système LMD ne peut pas, de ce fait, suivre la formation dans la magistrature telle qu’elle est dispensée actuellement, et c’est justement pour cette raison, qu’un projet consistant à prendre en charge directement des bacheliers dès la fin du cycle de l’enseignement secondaire, par l’ESM, est en cours.   La formule enseignement "Grande Ecole hors université" sera appliquée à l’école qui assurera une formation de cinq années à ces bacheliers et l’aspect pédagogique sera pris en charge par le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère de la Justice durant les cinq premières années", a indiqué M.Mabrouk. Il a expliqué toutefois, que l’école fixera le nombre total et la moyenne (au baccalauréat) requise pour l’admission à l’école, ajoutant, que toutes les filières du baccalauréat seront concernées par cette formation générale. Après les cinq années de formation générale en droit à l’ESM, les élèves seront titulaires d’un master de l’enseignement supérieur en droit et ouvriront droit à un concours pour l’accès à la formation de magistrature pour une durée de deux années. "Les titulaires d’un master de la faculté de droit ouvriront également droit à ce concours au même titre que les élèves ayant suivi l’enseignement supérieur en droit à l’ESM", a-t-il ajouté. Les reçus du concours suivront une année de formation théorique à l’école et une autre dans les juridictions pour une formation pratique. Pour l’exercice 2015-2016, deux promotions seulement poursuivront leur formation de magistrature à l’école, puisque aucun concours d’accès ne sera organisé pour une nouvelle promotion. Il est prévu également que l’école, sise actuellement à El Biar (Alger) déménage à son nouveau siège à Koléa en septembre 2016, avec le début de la nouvelle formule de formation des magistrats, qui est encore au stade de projet qui sera soumis au gouvernement, a souligné M.Mabrouk. Actuellement l’école assure la formation des magistrats pour une durée de trois ans aux licenciés en droit de l’université. Un concours national sur épreuves pour le recrutement des élèves magistrats, était, jusqu’alors, organisé chaque année. Il était exigé aux candidats d’être de nationalité algérienne, âgé de trente-cinq (35) ans au plus à la date du concours et titulaire du baccalauréat de l'enseignement secondaire et d'une licence en droit au moins, ou d'un diplôme reconnu équivalent. Lors de la cérémonie de sortie de la 23eme promotion des élèves magistrats, jeudi dernier, le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Tayeb Louh, avait évoqué "une révision radicale" de la politique de formation pour permettre aux magistrats de faire face à tous les défis, et ce à travers "la révision de tous les textes de lois régissant l'organisation et la gestion de l'ESM afin d'atteindre la qualification juridique et judiciaire envisagée". "Il y a lieu d'améliorer le contenu des programmes pédagogiques, le cursus de formation, les conditions d'encadrement, la révision des conditions de recrutement des élèves magistrats en ouvrant l'accès à l'école aux bacheliers de différentes filières pour faire face aux nouveaux modes de contentieux", avait-il souligné.


Plus de 950 incendies enregistrés depuis le début de l’été

Chaque année, les feux brûlent des centaines d'hectares à travers le territoire national.  Les services de la protection civile ont relevé depuis le lancement de la saison estivale, plus de 950 incendies, à travers le territoire qui ont ravagé des forêts et des maquis. «953 feux de forêt, générant des dégâts importants évalués à 2598 hectares pour les forêts, 2685 hectares pour les maquis et 2336 hectares pour les broussailles », a indiqué mercredi matin, le lieutenant Bernaoui Nassim, chargé de la communication à la protection civile, au micro de la radio Chaine 3. La wilaya de Sidi Bela Abbés vient en tête avec 931 hectares brulés, suivie des wilayas de Tlemcen et de Mascara avec respectivement 616 et 327 hectares ravagés par les flammes


El-Bayadh : Plus de 1.560 tonnes de déchets à enlever de Oued-Deffa

 Quelque 1.560 tonnes de déchets de différentes natures doivent être enlevées du lit de Oued-Deffa traversant la ville d’El-Bayadh, à la faveur d’une opération de nettoiement qui en est à son deuxième et dernier jour, a-t-on appris mercredi des services des ressources en eau (DRE).

L’opération de curage de l’Oued, pour laquelle ont été mobilisés 15 camions de gros tonnage et 13 engins, se déroule avec la contribution des services des ressources en eaux, des travaux publics, de la construction, de l’office national de l’assainissement, de la protection civile et d’autres entreprises, travers la mobilisation d leur moyens logistiques te humains, a-t-on fait savoir.

Cette action de volontariat porte sur le nettoyage et le curage du lit de l’Oued sur une distance de 3 kilomètres, de la cité Belle-Vue à la cité Ellouz, via le pont El-Mahboula, a été scindée en quatre lots, supervisées chacun par un responsable des secteurs concernés, a indiqué le directeur des ressources en eau, Abderrahmane Arrabi.

L’opération devra permettre, selon la même source, de déblayer l’Oued des déchets ménagers et solides, décombres et résidus, entassés sur son lit et ses berges, en prévision de la période d’hiver, afin d’éviter les inondations, à l’instar de celles enregistrées début octobre 2011 et ayant engendré 11 décès, des dizaines de familles sinistrées et d’importants dégâts matériels.



De nouveaux équipements paratonnerres au poste frontalier d’Oum Théboul

De nouveaux équipements paratonnerres ont été installés, mardi au poste frontalier d'Oum Théboul (El Kala) en remplacement de ceux détériorés par la foudre de lundi dernier, a-t-on appris, mercredi, auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya d’El Tarf. 

Selon la même source, des équipements spécifiques à distance ont été, aussitôt la panne survenue, exploités pour la prise en charge des nombreux passagers ayant transité le même jour par ce poste frontalier. 

La panne a été rétablie en moins de cinq heures, a-t-on ajouté de même source en indiquant que des actions de sensibilisation des voyageurs pour les orienter vers le poste frontalier d’El Ayoun , ont été également initiées afin de faciliter leur transit. 

Il est à noter que pas moins de 10.000 passagers et 4.000 véhicules transitent quotidiennement par le poste frontalier d’Oum Théboul, depuis le 1er août courant.



Djabou : "les négociations se poursuivent pour la prolongation de mon contrat"

L'international algérien Abdelmoumen Djabou, dont le contrat avec le Club Africain a expiré le 30 juin 2015, a indiqué mercredi, que les négociations avec les champions de Tunisie se poursuivent pour la prolongation de son bail. Le milieu offensif algérien a précisé à la radio tunisienne Mosaïque FM, qu’il a un petit problème personnel en Algérie à régler avant de reprendre les discussions avec le président du club, Slim Riahi.    Pourtant, Djabou a fait part le 22 juillet à l'APS de sa décision de retourner dès cette saison à son club formateur, l'Entente de Sétif, mais n'a encore signé aucun contrat, d'où beaucoup de rumeurs qui courent au sujet de son avenir sportif. D'autre part, l'ancien joueur de l'ES Sétif a démenti les informations selon lesquelles il a porté plainte contre le club de "Bab Jedid" pour réclamer son argent.   "J'aime beaucoup le club Africain et ses supporters. Tout ce qui a été dit à ce sujet est infondé. Jamais je ne porterais plainte contre mon équipe" a t-il souligné.   Djabou a ajouté qu’il a été surpris par cette information et qu’il veut dire au public clubiste qu’il n’est pas "ingrat" envers le Club Africain.    Par ailleurs, l’international algérien a affirmé que sa blessure fait partie du passé et qu’il poursuit son programme de rééducation en attendant le feu vert du professeur Mohsen Trabelsi. Opéré des ligaments croisés, le joueur algérien sera de retour sur les terrains fin 2015. Agé de 28 ans, Djabou a disputé la saison dernière, 18 matchs en championnat de Ligue 1 tunisienne et marqué 8 buts, contribuant au titre de champion remporté par les clubistes.  


Les wilayas déléguées du Sud dotées de services de transport urbain

Les dix nouvelles wilayas déléguées du sud du pays, créées en mai dernier, seront dotées de services de transport urbain et suburbain, a indiqué, mercredi, à l'APS le ministre des Transports, Boudjemaa Talai.   "Vu la grande distances entre ces circonscriptions et les chefs lieux de leurs wilayas respectives, ainsi que la situation des routes et les conditions climatiques particulières, il a été décidé de créer des antennes locales de sociétés de transport urbain", fait savoir le ministre. En outre, les services de transport urbain et suburbain au niveau de ces nouvelles circonscriptions administratives seront assurés par des bus équipés et adaptés à la situation des routes et aux conditions climatiques particulières du sud. Dans ce sens, la Société nationale de véhicules industrielles (SNVI) prendra en charge la fourniture de ces bus, selon le ministre. C'est la circonscription administrative de Bordj Badji Mokhtar, située à 800 kms du chef lieu de la wilaya d'Adrar, qui sera la première à réceptionner ces nouveaux moyens de transport climatisés et disposant d'une plus grande puissance motrice. A rappeler que la création de ces dix circonscriptions administratives du sud a fait l'objet d'un décret adopté, en mai dernier, par un Conseil des ministres, présidé par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Il s'agit des circonscriptions de Timimoun et Bordj Badji Mokhtar (wilaya d'Adrar), Ouled Djellal (Biskra), Béni Abbas (Bechar), In Salah et In Guezzam (Tamanrasset), Touggourt (Ouargla), Djanet (Illizi), El Meghaier (El Oued), et El Menia (Ghardaïa). Le métro aérien d'Alger n'est qu'une idée de projet Par ailleurs, le ministre a indiqué que le projet d'un métro aérien dans la ville d'Alger "n'est qu'une idée de projet" pour l'instant. "Le métro aérien d'Alger n'est qu'une idée de projet. Il y a d'autres priorités pour le moment", relève M. Talai. Toutefois, tous les projets d'extension du métro d'Alger déjà lancés sont maintenus et renforcés pour être livrés dans les délais fixés, poursuit le ministre.   La proposition de réalisation d'un métro aérien a été faite il y a une année à l'ancien ministre des Transports Amar Ghoul par les cadres de Cosider, rappelle-t-on. D'autre part, la première extension du métro d'Alger reliant Hai El Badr à El Harrach, d'une longueur de 4 km a été mise en service en juillet dernier cumulant ainsi un linaire de 13,5 km. De même, d'autres habitants de la capitale devraient bénéficier des avantages de mobilité rapide et moderne offerts par le métro.   Ce sera le cas, dès l’entrée en exploitation, de l’extension Haï El Badr-Aïn Naadja longue de 3,6 km qui desservira les communes de Bachdjarrah et Gué de Constantine et qui a une connexion avec la gare ferroviaire d’Aïn Naadja. La troisième extension de cette première ligne est celle reliant la  Grande-Poste à la Basse Casbah sur 1,7 km qui devrait être opérationnelle l'année prochaine


Constantine : mise en échec de l’enlèvement d’un enfant

Un enfant de 12 ans a été retrouvé sain et sauf par les éléments de la Sûreté de wilaya de Constantine, le jour même de son enlèvement d’une plage de la wilaya de Skikda et les auteurs arrêtés, ont indiqué mercredi des responsables policiers.

Les membres d’un barrage de sécurité dressé dans la localité d’El Menia, non loin de la ville de Constantine, ont repérés jeudi dernier, un véhicule suspect au bord duquel se trouvait deux personnes et un enfant.

Après son contrôle, il s’est avéré que les deux personnes qui ne possédaient aucun document du véhicule, avaient enlevés l’enfant dans une  plage de Skikda et tentaient de le conduire vers une direction inconnue, a-t-on précisé de même source.

Les deux personnes, âgées respectivement de 20 ans et 28 ans, sont originaires d’une wilaya limitrophe, a-t-on affirmé à la sûreté de wilaya.

Présentés devant le procureur de la République, un des deux auteurs a été placé sous mandat de dépôt et le second placé sous contrôle judiciaire. 



Alger : un Forum de l’ONU sur « L'engagement civique des jeunes en Algérie »

A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la jeunesse, le 12 août de chaque année, un Forum intitulé « L'engagement civique des jeunes en Algérie » sera organisé mercredi à Alger. Cet évènement, préparé pour marquer la célébration de la Journée internationale de la Jeunesse, a été initié par le Centre d'information des Nations unies (CINU) en association avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), le Programme Net Med Youth de l'Unesco et l'association SIDRA. Les organisateurs de cette manifestation soulignent qu’elle « témoigne de l'importance des jeunes comme acteur et moteur de la société et devrait réunir des jeunes Algériens avec des professionnels du développement issus du milieu associatif, entrepreneurial et environnemental ». Les participants y présenteront leurs expériences en matière d'engagement civique et organiseront des ateliers interactifs autour de divers thèmes, dont l'éducation, l'emploi, la santé, l'environnement et le développement.  Le forum est aussi destiné à « promouvoir la participation et l'engagement civique des jeunes afin qu'ils puissent apporter leur pleine contribution au bien-être de la société et bâtir un modèle de développement durable », tout comme il mettra en exergue le succès de ceux d'entre eux qui ont réussi dans leurs projets, précisent les organisateurs. 


Plus de 43 tonnes de drogues saisies durant le premier semestre 2015

Un total de 43,6 tonnes de drogues, dont la majorité provient des frontières Ouest et Sud-Ouest du pays, ont été saisies durant le premier semestre 2015, selon le bilan de la Gendarmerie national en matière de répression du crime organisé rendu public mercredi. Dans son bilan, la Gendarmerie nationale a fait état de la saisie de "20.619 kg de kif traité au niveau des frontières, particulièrement celles de l'Ouest et du Sud-Ouest du pays, en plus de 22.031 kg saisis à l'intérieur du pays en provenance de l'Ouest et autres 993 kg rejetés par la mer, soit un total égal à 43.643 kg". Dans le même cadre, "une quantité estimée à 82.476 comprimés psychotropes a été saisie au cours de la même période, ainsi que 82.828 grammes de cocaïne à l'Ouest et au Centre du pays". La même source relève que les affaires de la contrebande et le trafic de stupéfiants "occupent la première place avec un taux de plus de 31% pour chacune, suivie des affaires de trafic d'armes et de munitions avec 892 affaires traitées, soit un taux de 13,54%, et 2,23% pour le trafic de véhicules avec 147 affaires traitées". Dans son bilan, la Gendarmerie nationale signale que "le plus grand nombre d'affaires liées au trafic de stupéfiants a été enregistré au niveau du Centre du pays avec 770 affaires, l'Est (573) et l'Ouest (543)". Concernant la contrebande, le plus grand nombre d'affaires a été, quant à lui, "enregistré à la frontière Ouest du pays, avec plus de 800 affaires traitées, suivie de la frontière Est avec plus de 500 affaires et de l'extrême Sud avec plus de 100 affaires". Ainsi, "l'ensemble des affaires de contrebande traitées a conduit à l'arrestation de 579 individus impliqués et la saisie de 1.298.875 litres de carburant et de 136.328 paquets de cigarettes et plus de 289 tonnes de différents produits alimentaires ainsi que la récupération de 3.445 têtes de cheptel".   La contrebande de carburant, relève la même source, "représente plus 70% des affaires traitées". Par ailleurs, "892 affaires liées au trafic d'armes et de munitions ont été traitées durant les six premiers mois de l'année 2015, lesquelles ont conduit à l'arrestation de 889 individus et la saisie de 109 armes à feu". Le plus grand nombre d'affaires traitées a été enregistré à l'Est du pays avec 322 affaires, suivi du Centre avec 310 affaires et l'Ouest avec 204 affaires". S'agissant du trafic de véhicules, "147 affaires ont été traitées ayant conduit à l'arrestation de 130 individus impliqués et la saisie de 116 véhicules de tout types", précise-t-on. "Le plus grand nombre d'affaires a été traité à l'Ouest du pays avec 71 affaires, suivi de l'Est du pays avec 38 affaires et le Centre avec 23 affaires".  Durant le premier semestre 2015, les unités de la Gendarmerie nationale ont traité "pas moins de 6.588 affaires ayant conduit à l'arrestation de 7.884 personnes impliquées, dont 4.283 ont été écrouées", selon le même bilan.


Constantine : mise en échec de l’enlèvement d’un enfant

Un enfant de 12 ans a été retrouvé sain et sauf par les éléments de la Sûreté de wilaya de Constantine, le jour même de son enlèvement d’une plage de la wilaya de Skikda et les auteurs arrêtés, ont indiqué mercredi des responsables policiers.

Les membres d’un barrage de sécurité dressé dans la localité d’El Menia, non loin de la ville de Constantine, ont repérés jeudi dernier, un véhicule suspect au bord duquel se trouvait deux personnes et un enfant.

Après son contrôle, il s’est avéré que les deux personnes qui ne possédaient aucun document du véhicule, avaient enlevés l’enfant dans une  plage de Skikda et tentaient de le conduire vers une direction inconnue, a-t-on précisé de même source.

Les deux personnes, âgées respectivement de 20 ans et 28 ans, sont originaires d’une wilaya limitrophe, a-t-on affirmé à la sûreté de wilaya.

Présentés devant le procureur de la République, un des deux auteurs a été placé sous mandat de dépôt et le second placé sous contrôle judiciaire. 



Alger : un Forum de l’ONU sur « L'engagement civique des jeunes en Algérie »

A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la jeunesse, le 12 août de chaque année, un Forum intitulé « L'engagement civique des jeunes en Algérie » sera organisé mercredi à Alger. Cet évènement, préparé pour marquer la célébration de la Journée internationale de la Jeunesse, a été initié par le Centre d'information des Nations unies (CINU) en association avec le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), le Programme Net Med Youth de l'Unesco et l'association SIDRA. Les organisateurs de cette manifestation soulignent qu’elle « témoigne de l'importance des jeunes comme acteur et moteur de la société et devrait réunir des jeunes Algériens avec des professionnels du développement issus du milieu associatif, entrepreneurial et environnemental ». Les participants y présenteront leurs expériences en matière d'engagement civique et organiseront des ateliers interactifs autour de divers thèmes, dont l'éducation, l'emploi, la santé, l'environnement et le développement.  Le forum est aussi destiné à « promouvoir la participation et l'engagement civique des jeunes afin qu'ils puissent apporter leur pleine contribution au bien-être de la société et bâtir un modèle de développement durable », tout comme il mettra en exergue le succès de ceux d'entre eux qui ont réussi dans leurs projets, précisent les organisateurs. 


Accidents de la circulation : 11 morts et 52 blessés en 24H

Onze (11) personnes ont trouvé la mort et 52 autres ont été blessées dans 10 accidents de la circulation enregistrés lors des dernières 24 heures au niveau national, selon un bilan établi lundi par la Protection civile.

Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Bordj Bou-Arreridj avec quatre morts dans une collision entre un camion et un véhicule léger, survenue lundi aux environs de 6H du matin au niveau de la commune et daïra de Bordj Ghdir, relève la même source.

Par ailleurs, quatre personnes sont mortes par noyade: deux en mer à Oran et deux autres dans des réserves d'eau à M'Sila et Aïn Témouchent.

Selon le même bilan, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour l'extinction de sept incendies de forêts qui ont ravagé 23 hectares, ainsi qu'un incendie de palmeraies ayant détruit 25 palmiers.



mardi 11 août 2015

Pèlerinage aux lieux saints de l’Islam : l’information, élément déterminant pour hadji et ses proches

Les nouvelles facilitations, dont bénéficieront les pèlerins Algériens durant  leur présence et leurs déplacements sur les lieux saints en Arabie Saoudite lors de la campagne de Hadj de 2015, ont retenu l’attention, ce mardi, de la chaine 3 de la Radio Algérienne qui leur a consacré un sujet. Celle-ci signale que les préparatifs de cette campagne « vont bon train » précisant qu’avant même leur départ les futurs hadjis vont entrer en contact avec leurs guides et des éléments de la protection civile, dans chaque vol à destination et au retour de la Mecque. Elle indique, en outre, que les familles auront la possibilité de garder un contact permanent et régulier avec leurs proches partis accomplir le rituel du pèlerinage, « grâce au site internet de l’Office du Hadj ». Toutes ces informations, précise-t-elle, ont été communiquées aux concernés lors d’une journée d’information organisée à Alger. Questionnée, une responsable affirme que la procédure de constitution des dossiers destinés au Hadj s’est déroulée dans de bonnes conditions. Elle précise que les personnes appelées à accomplir son pèlerinage vont être destinataires d’un SMS leur indiquant précisément les lieux où elles doivent se regrouper avant leur départ. Un habitué des lieux de pèlerinage invite, pour sa part, les prétendants au hadj à être organisés et à respecter les consignes des guides chargés de les accompagner et d’assurer leur sécurité, mais également de respecter scrupuleusement les moments de rendez-vous fixés dans des lieux précis en terre sainte. Il est, par ailleurs, souligné que la condition première pour accomplir ce cinquième pilier de l’Islam dans des conditions optimums « c’est de rester en bonne santé ». Pour éviter au pèlerin de tomber malade lorsqu’il se trouve sur les lieux, Abdelhamid Hachadi, directeur de la formation au ministère des Affaires religieuse lui conseille ainsi d’avoir une bonne hygiène de vie, de bien manger, de prendre ses médicaments, d’éviter de se déplacer sous le soleil et, tout de suite après, de boire de l’eau glacée. « Cela éviterait-dit-il d’attraper une grippe ou une angine qui pourrait gâcher votre pèlerinage ». Il est, d’autre part, rappelé que le premier départ des futurs hadjis aura lieu le 26 août et que « d’ici là », ceux-ci pourront avoir de plus amples information sur leur déplacement par le biais du site internet de l’Office du hadj mis à leur disposition. 


Extradition des algériens détenus en Irak : «Une question à ne pas poser à l’heure actuelle»

Il n’est pas dans l’intérêt de l’Irak, aujourd’hui, de poser la question relative aux détenus algériens», a déclaré, hier, le secrétaire général du ministère irakien des Affaires étrangères, Nazar Kheir Allah, en visite à Alger. Au sortir d’une séance de travail avec son homologue algérien, Abdelhamid Senouci Bereksi. Nazar Kheir Allah a affirmé que pour des raisons sécuritaires et de considération pour les victimes du terrorisme, la libération ou l’extradition des sept prisonniers algériens détenus en Irak n’est pas à l’ordre du jour. «Nous avons abordé en toute franchise, avec nos amis de la diplomatie algérienne, ce sujet et nous comprenons les pressions et les attentes de la société algérienne, mais il faut savoir qu’en Irak nous menons une véritable guerre ouverte contre le terrorisme. Il s’agit là d’une question très sensible», a indiqué le responsable irakien, en notant qu’il serait toutefois possible de permettre à une délégation algérienne de rendre visite à ces prisonniers et vérifier les conditions de leur détention. «Nous continuerons à discuter avec nos collègues algériens afin de trouver les voies et moyens juridiques pour régler ce dossier. Il est clair que l’Irak n’a aucun intérêt à garder ces prisonniers, mais la situation sécuritaire demeure difficile. Des organisations terroristes comme Daech et autres sont composées d’éléments provenant de pas moins de 80 pays. Ils viennent en Irak détruire des villes entières et une grande civilisation. Il nous est donc difficile de poser ce genre de problème, à l’heure où des familles souffrent encore des actes inhumains de ces groupes terroristes» précise Nezar Kheir Allah, tout en laissant ouverte la possibilité de trouver des pistes pour solutionner ce problème avec l’aide des diplomates algériens. «Je crois que notre visite en Algérie ouvre déjà des perspectives en ce sens et nous restons convaincus que tous les problèmes auront des solutions.» Les sept détenus algériens sont poursuivis pour différents délits liés au terrorisme. «Le climat politique en Irak ne permet pas actuellement d’étudier ces questions. Des procédures juridiques spéciales sont mises en œuvre, de même que des barrières psychologiques sont difficiles à surmonter à l’heure actuelle. Mais nous tenons à nos relations avec l’Algérie et nous arriverons, avec nos amis algériens des Affaires étrangères, à trouver des issues juridiques adéquates», explique encore le responsable irakien. Nezar Kheir Allah a souligné par ailleurs avoir évoqué, avec son homologue algérien, les questions stratégiques de l’heure et le défi que pose le terrorisme à tous les pays du monde. «Daech est une nouvelle génération de terrorisme qui menace la région et le monde, nous devons non seulement le combattre mais aussi détruire ses racines idéologiques. Tous les pays du monde ont compris l’ampleur du danger que représente le terrorisme, et l’Algérie est un exemple dans la lutte contre ce phénomène. C’est à travers la coopération et les échanges d’informations notamment que nous arriverons à bout du terrorisme et de ses idées», conclut Nezar Kheir Allah.

Brucellose : Une dizaine de cas à Bouira

Cafouillage dans la wilaya de Bouira depuis l’apparition d cas de brucellose ou fièvre de Malte, il y a une quinzaine de jours. Les services concernés ne communiquent pas assez, et quand ils le font, c’est pour ne pas tout dire sur cette maladie infectieuse qui touche à la fois l’animal et l’homme. Des sources médicales ont révélé que 14 personnes issues de familles d’éleveurs, hospitalisées à l’EPH Mohamed Boudiaf, ont été déclarées positives après avoir effectué des analyses de sang. Des sources sûres ont révélé qu’une femme de 39 ans, éleveuse de caprins, a été hospitalisée à l’EPH de Lakhdaria, à 42 km au nord-ouest de Bouira. Ces mêmes sources ont ajouté que la malade a quitté l’hôpital avant-hier après avoir reçu un traitement pendant quelques jours. Pour le service de la prévention au niveau de la direction de la santé et de la population (DSP), il n’y a pas de raison de s’inquiéter ni de s’alarmer. D’après le chargé de communication de ce service,  9 cas de brucellose humaine — 8 dans la commune de Taghzout, un à El Hachimia — ont été enregistrés jusqu’à hier à travers le territoire de la wilaya. Le cas de Lakhdaria n’a été confirmé ni par les services de prévention de la DSP ni par la direction des services agricoles (DSA). Certains malades ont quitté l’ hôpital après quelques jours de traitement. Un membre d’une association d’agriculteurs de la commune de Taghzout, région connue pour l’élevage bovin et d’où sont originaires les malades, a déclaré que des personnes n’ont pas voulu se rendre à l’hôpital pour suivre le traitement, même déclarés positives. Il faut souligner que le premier foyer de brucellose bovine a été localisé à Haizer, commune limitrophe avec  Taghzout. Les services de la DSA ont fait part l’abattage sanitaire de  8 vaches atteintes de brucellose le 27 juillet dernier. Un autre cas d’abattage a eu lieu avant-hier à Taghzout. Il s’agit d’un éleveur qui a fait des prélèvements sanguins pour les besoins de l’assurance de son cheptel, il y a une vingtaine de jours. Cependant, il s’est passé une semaine entre l’apparition des premiers cas de brucellose humaine à Taghzout et l’envoi des équipes de vétérinaires sur le terrain pour les prélèvements sanguins sur le cheptel concerné. Au total, 22 prélèvements ont été effectués et envoyés dans un laboratoire spécialisé à Tizi Ouzou. « S’il y avait des cas de brucellose confirmés, le laboratoire aurait déjà envoyé les résultats», a déclaré, optimiste, un vétérinaire de la DSA. Les services de la DSA et de la DSP sont en alerte. Des cellules de crise ont été installées à Haizer et Taghzout. Par ailleurs, d’aucuns pointent du doigt l’élevage clandestin qui échappe à toute campagne de vaccinations et la transhumance du cheptel à travers plusieurs wilayas du nord du pays.

Annaba : Visites inopinées du ministre de la Santé

Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population  et de la Réforme hospitalière, a visité inopinément, hier et avant-hier, les structures sanitaires de la wilaya de Annaba, avons-nous appris de sources hospitalières locales. il était plus de 19h, lorsque Abdelmalek Boudiaf s’est rendu avant-hier à l’hôpital d’El Hadjar, où il a visité tous les services de cette structure. En le voyant, c’était le branle-bas de combat. Des infirmiers et autres médecins de garde, absents, ont été alertés par leurs collègues afin de rejoindre leur poste. «La prise en charge du malade doit être le souci primordial des agents et médecins de santé publique», a-t-il lancé à l’adresse du personnel de l’hôpital d’El Hadjar qui, faut-il le souligner, est sujet aux critiques des populations locales. Hier, c’est au nouveau service des urgences médicales et des maladies cardiaques Frantz Fanon de Annabaque le ministre s’est enquis des conditions de prise en charge des malades cardiaques, sous les yeux stupéfaits de l’effectif médical et des malades. Echaudé par le dernier scandale de la maternité de Constantine, Abdelmalek Boudiaf s’est rendu aux services de gynécologie et néonatal de l’hôpital Ibn Rochd. A sa surprise, il a constaté une amélioration certaine dans les comportements des personnels de santé vis-à-vis des parturientes dans ce service d’envergure régionale. Le ministre de la Santé n’a semble-t-il pu résister à la tentation de se rendre au centre anticancer (CAC) érigé dans l’enceinte du même hôpital, où le professeur Lankar Abdelaziz,  directeur général du CHU de Annaba, ne lésine sur aucun effort pour satisfaire le personnel de cette nouvelle structure sensible. Satisfait, il s’est félicité de «la qualité de certains services et de structures qui commencent à fonctionner de manière satisfaisante en matière de prise en charge des patients, notamment les cancéreux et ceux souffrant d’une pathologie cardiaque». La seule remarque faite par M. Boudiaf a été de demander à éloigner l’incinérateur du CAC. Rappelons que des visites inopinées ont également concerné les  structures sanitaires des wilayas de Dréan (El Tarf) et Guelma ces dernières 48 heures. 

«Des mains aventureuses se seraient emparées du pouvoir»

A li Benflis est inquiet. L’ancien chef de gouvernement exprime sa crainte de voir que «des mains aventureuses ne se soient emparées du pouvoir politique laissé à l’abandon par son titulaire constitutionnel et en disposent à leur guise». Le président du nouveau parti, Talaîe El Houriyet, qui s’est exprimé, hier dans une interview accordée au site électronique impact24, estime qu’il y «un vide institutionnel» créé par la maladie du chef de l’Etat, et que «des acteurs extraconstitutionnels s’emploient à combler ce vide sans qu’ils n’en aient ni le pouvoir ni les capacités». M. Benflis ne cite personne. Mais il pointe du doigt la «vacance du pouvoir» qu’il impute à l’absence prolongée du chef de l’Etat.     «Il n’y a plus personne aux commandes de la maison Algérie depuis longtemps. Il n’y a plus de timonier, il n’y a plus de boussole, il n’y a plus de cap et il n’y a plus de carte de navigation», a-t-il insisté. Et c’est ceci justement, indique M. Benflis, le «plus grand» problème du pays. L’homme, à l’expérience politique au long cours, explique que «la vacance du pouvoir est en elle-même d’une exceptionnelle gravité. Mais il y a plus grave dans cette phase critique que le pays traverse : je crains que des mains aventureuses ne se soient emparées du pouvoir politique laissé à l’abandon par son titulaire constitutionnel et en disposent à leur guise. La grande menace pour l’Etat national est désormais là et nulle part ailleurs». Même lorsque le journaliste pose la question sur les derniers changements opérés dans le corps des walis et dans les rangs de l’armée, Ali Benflis renvoie à la réalité de la prise de la décision politique. Il donnera l’exemple du gouvernement dont le remaniement ne sert pas à grand-chose. «Mais à quoi cela peut-il servir de remanier un gouvernement qui ne gouverne plus ; je veux dire par-là un gouvernement qui ne se réunit que deux à trois fois par an et, seulement, dans les cas où il ne peut pas faire autrement ?» s’interroge-t-il. Le jugement de Ali Benflis est encore plus sévère sur les changements opérés au sein de l’ANP. De ces changements, l’homme politique ne retient que «l’inélégance, l’ingratitude et l’indélicatesse du geste». «Un pouvoir politique qui se respecte ne traite pas des dirigeants de ses forces armées et de ses services de sécurité de cette manière-là», dit-il. En somme, indique l’ancien ministre dede la Justice, «l’Algérie dérive et avec elle tout un peuple qui ne mérite pas ce sort injuste». Sur le plan économique, Ali Benflis prévoit une situation délicate pour le pays. La raison ? «Nous ne sortons de cette décennie de profusion financière que pour rentrer, de nouveau, dans l’austérité et la rigueur tout simplement, parce que nos gouvernants ont été incapables d’organiser la relève d’une économie rentière par une économie créatrice de richesses.» Pour tenter d’apporter une solution à la situation actuelle, l’ex-chef de gouvernement  estime que cela passe par «une solution politique». «La prise en charge nationale de cette crise n’est pas purement économique et comptable. Elle est essentiellement politique. La faillite économique du pays, que ne cacheront pas longtemps les Fonds de régularisation des recettes et des réserves de change, est d’abord une faillite politique», insiste M. Benflis.

Les protestataires du FLN saisissent le Conseil d’Etat

Les contestataires du FLN ne baissent pas les bras. Déboutés une première fois par la justice et découragés par le soutien du président Bouteflika à Amar Saadani, ils tentent une ultime action pour reprendre les commandes de l’ex-parti unique. En effet, la direction unifiée du FLN, conduite par Abderrahmane Belayat, a introduit, dimanche dernier, une plainte auprès du Conseil d’Etat pour invalider le 10e congrès. Près de deux mois après ces assises, les protestataires affirment avoir réuni un nombre important de manquements aux textes du parti. Dans un communiqué rendu public, la direction unifiée annonce que le dépôt de plainte a été effectué, dimanche 9 août, par l’avocat Mohamedi Khodja et l’ancien député Mohamed Yerfaâ. «Le dossier est considéré par les juristes comme étant acceptable dans le fond et dans la forme. Un huissier de justice va informer, dans les heures qui viennent, les parties adverses, en l’occurrence la direction actuelle du FLN et le ministère de l’Intérieur», lit-on dans ce communiqué, estimant «que le dossier est solide». Pour sa constitution, explique Kassa Aïssi, membre de cette direction unifiée, «il a été procédé à une compilation des manquements aux textes du parti avant, durant et après le congrès». «Nous avons remarqué que deux mois après ce qui est appelé un congrès, aucune liste du bureau politique n’est rendue publique. De même pour les procès-verbaux d’installation des différentes instances», explique-t-il. Un travail de recherche, ajoute-t-il, a été également accompli, confirmant «que la participation à ce pseudo-congrès est entachée d’irrégularités». «Nous avons remarqué la présence de nombreux militants encore actifs dans d’autres formations politiques à ce congrès. En fait, toute l’opération de préparation et d’organisation du congrès est entachée d’irrégularités. Les nouvelles mouhafadhas ont été aussi représentées par des individus qui n’ont pas été élus par leurs pairs au niveau de la base. Il y a aussi cette anecdotique acceptation de ministres, sans aucun passé militant, au sein du comité central. La nouvelle ministre des TIC, par exemple, est venue au congrès en tant qu’invitée et elle s’est retrouvée membre du comité central. Elle vient juste de se faire délivrer sa carte de militante au niveau de la mouhafadha de Sidi Bel Abbès», ajoute-t-il. «Le 8e congrès invalidé pour moins que cela» Les membres de la direction unifiée du FLN comptent, selon notre interlocuteur, sur la neutralité de la justice et son sens de la responsabilité pour traiter cette affaire. «C’est à la justice de prendre ses responsabilités devant ces irrégularités. Pour des manquements moins graves que ceux d’aujourd’hui, le 8e congrès organisé par Ali Benflis avait été invalidé en 2005. Il n’y a aucune raison pour que le 10e ne connaisse pas le même sort», lance-t-il. Dans le cas contraire, indique-t-il, l’affaire deviendra politique. «S’il n’y a pas invalidation de ces assises, c’est que Saadani est mandaté et soutenu par ses sponsors pour discréditer et ensuite enterrer le FLN», a-il-dit. 

59e commémoration du 20 août 1956 : Le FFS s’y prépare activement

Le Front des forces socialistes (FFS) se prépare pour la commémoration du 59e  anniversaire du Congrès de la Soummam, organisé à Ifri Ouzellaguen (Béjaïa), le 20 Août 1956. Ce congrès, pour rappel, a jeté les bases de ce que devrait être l’Etat moderne algérien avant qu’il ne soit «avorté» par le pouvoir politique post-indépendance. Dans un communiqué rendu public, la direction du FFS a noté que cette année, c’est sous les mots d’ordre «Le consensus national est la solution» et «Primauté du politique sur le militaire» que le parti célébrera ce rendez-vous historique. Un rassemblement suivi d’un meeting d’une conférence de Lakhdar Bouregaâ, ancien officier de l’ALN dans la Wilaya IV historique et membre fondateur du FFS, seront au menu, au mémorial de ce haut lieu de la résistance contre le colonialisme français pour rendre un «hommage particulier à nos valeureux martyrs et à toutes celles et ceux qui ont tout donné et tout sacrifié pour l’indépendance nationale et l’édification d’une République démocratique et sociale». Contacté par nos soins, le fédéral de Béjaïa, le député Yahia Boukelal, a déclaré : «Comme de tradition, notre parti célébrera cet événement d’une manière significative. C’est une opportunité pour nous de réaffirmer notre attachement à l’histoire. Le slogan-phare de cette année est le consensus national, car il est la solution et nous le réitérons, car il est l’émanation des militants et il est étroitement lié au Congrès de la Soummam qui est une étape où l’on a renforcé le consensus national autour d’un seul objectif : la libération de l’Algérie.» A cet effet, un meeting populaire sera animé sur le site en présence des membres de l’instance nationale de cette formation politique, de son premier secrétaire national, Mohamed Nebbou, et les représentants des fédérations à l’échelle nationale. Yahia Boukelal a précisé que «le discours programmé à 10h va annoncer la rentrée sociale et certainement revenir sur ce qu’est le projet de consensus et analysera la situation politique, économique et sociale du pays». Au sommet, c’est l’impasse A la question de savoir si le second slogan, «La primauté du politique sur le militaire», a été choisi cette année en référence à la conjoncture politique délicate dans laquelle s’est empêtré le pays, le fédéral répond : «Ce n’est pas la première fois que nous avons brandi ce slogan. Nous l’avons réitéré lors du congrès du FFS à la salle Atlas en avril 2015. Nous avions réaffirmé la position du parti pour éviter des lectures erronées et des amalgames.» Et de préciser : «Le parti s’inscrit dans ce slogan. Car à travers l’histoire, nous avons connu des situations dramatiques liées à un choix politique, où les libertés ont été confisquées et le processus du changement vers un Etat de droit freiné. Il est temps de revenir à ce principe, car il est le socle d’un Etat de droit, ce n’est qu’un rappel.» Invité à commenter l’opération dite de «restructuration de l’armée», dont l’action la plus récente portait sur la dissolution du groupe d’intervention (GIS) du Département du renseignement et de  sécurité (DRS), le FFS estime qu’«il y a pas mal d’événements dont certains s’accélèrent. Le parti n’a pas le droit à l’erreur en s’exprimant sur une situation donnée. On ne s’exprime pas lorsqu’on ne sait pas réellement ce qui se trame en haut (le pouvoir). Mais une chose est sûre : au sommet, c’est l’impasse». Le député pense que l’essentiel pour sa formation est de faire en sorte que le pouvoir s’implique dans le processus de consensus national ; ces petits remaniements ne sont que de l’agitation, conclut-il.

«Dégraisser le mammouth»

Démagogie idéologique contre pédagogie rationnelle. Cela résume le conflit qu’a éveillé la proposition d’introduire l’enseignement de la langue maternelle à partir du préscolaire et les deux premières années primaires. Une des 200 propositions formulées par des spécialistes et assumées par la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, destinées à réformer une école sinistrée. Aussitôt cette proposition, bien que déjà pratiquée par les enseignants, a suscité une levée de boucliers chez les tenants d’une idéologie linguistique dogmatique. Un rappel des troupes est sonné pour «défendre» une langue arabe érigée en dogme. Un étendard sacré qui serait menacé par l’arabe vivant et dans lequel la création artistique et littéraire est évidente. Dans leur stratégie d’attaque, les gardiens du temple d’un arabe classique s’appuient sur la religion, qui serait intimement liée à cette langue, pour faire valoir un argumentaire qui s’avère intenable. Pis, des islamistes — de Abdallah Djaballah jusqu’aux chef de l’Association des oulémas, en tirant des oubliettes le fossile Mohamed-Cherif Kharoubi — se mobilisent pour faire barrage contre une innovation pédagogique qui, sans doute, donnera la fraîcheur dont l’école algérienne a grandement besoin. «L’intervention de la langue maternelle est là pour faciliter l’apprentissage et pour permettre à l’enfant de se familiariser, au début, avec ce nouveau code linguistique qu’on lui enseigne. A travers la langue maternelle, on transmet des valeurs et un imaginaire», soutient l’universitaire Khaoula Taleb-Ibrahimi. Mais les adversaires idéologiques d’une école moderne et ouverte refusent d’aller sur le terrain du débat scientifique et serein. A l’unisson, ils crient au complot élaboré ailleurs pour porter atteinte à l’arabe, à la religion et, au final, à la personnalité algérienne authentiquement «arabo-musulmane pure». Paradoxalement, ils n’apportent aucun argument scientifique pour soutenir leur «thèse». A la démonstration scientifique des pédagogues et autres experts, les partisans d’un statu quo linguistique répondent par une démagogie à la limite de l’hypocrisie. Car nombre de ces défenseurs acharnés de la langue arabe classique scolarisent leurs enfants dans des écoles privées, où les cours sont dispensés dans la langue de Molière. A l’image du chef de file des députés FLN, Mohamed Djemai, qui somme la ministre d’«apprendre d’abord à parler arabe» alors que lui-même a scolarisé sa progéniture au lycée international Alexandre Dumas (lycée français) de Ben Aknoun et non pas à l’école publique. Comble de l’hypocrisie ! Le cas Djemai est loin d’être isolé et surtout n’est pas nouveau. Lorsque Boumediène avait décidé une arabisation à la hussarde, les partisans de l’arabisation de l’éducation et de l’enseignement envoyaient leurs enfants au lycée Descartes. Pour s’élever contre cet état de fait, le romancier Amine Zaoui a utilisé une expression forte, mais d’une réalité implacable : «Nous sommes dans une société intellectuellement hypocrite, perfide, sournoise et fausse !» L’audace de Mme Benghebrit et la fébrilité du Gouvernement Mais la réaction épidermique et violente de ces dépositaires de l’enseignement de l’arabe classique — qui, faut-il le rappeler, n’est pas remis en cause — ne révèle-t-elle pas une farouche résistance à toute tentative de réforme de l’école algérienne ? Tout porte à croire que l’objectif recherché est de ne pas «dégraisser le mammouth» qu’est l’éducation nationale. Conçue comme un appareil servant à reproduire le discours dominant, l’école a de tout temps été otage des luttes idéologiques sectaires et fortement brutalisée par les vicissitudes de l’histoire. Par manque de courage politique, Bouteflika n’a pas pu tenir sa promesse de refondation de l’école — ni d’ailleurs d’autres secteurs aussi stratégiques que déterminants pour l’avenir du pays. Le rapport de la commission Benzaghou, qui avait suscité un espoir, a vite été enterré sous les coups de boutoir des tenants du conservatisme. Par souci de préserver une alliance islamo-conservatrice, Bouteflika a sacrifié l’école. Nouria Benghebrit, une des animatrices actives de la commission Benzaghou, n’entend pas reculer dans son projet de sauver l’école. Elle fait face avec audace à ceux qui l’attaquent et les défie de lui apporter une démonstration scientifique et rationnelle défendable. Cependant, l’accueil réservé à sa démarche rappelle étrangement l’épisode malheureux réservé à Mustapha Lacheraf du temps où il était ministre de l’Education nationale. Emblématique figure de l’intelligentsia algérienne, Lacheraf avait subi les foudres des secteurs les plus rétrogrades de la société. Par calcul de pouvoir, Boumediène avait fini par se séparer de lui pour s’assurer le soutien des conservateurs. Nouria Benghebrit va-t-elle connaître le même sort que Lacheraf, dont elle assume ouvertement l’influence ? Force est de constater que cette femme, dont l’audace se confond avec la rigueur scientifique, agit dans un gouvernement fébrile, prompt à «sacrifier» un membre plutôt que de se mettre à dos une partie de l’opinion somme toute infime. A la solidarité gouvernementale s’est substituée la distance, voire de la critique. Pour l’instant, les voix qui soutiennent la ministre de l’Education nationale ne sont pas nombreuses. Hormis le Parti des travailleurs, le RCD et les principales organisations syndicales et quelques intellectuels, les autres courants font profil bas. Le gouvernement Sellal commettrait une erreur stratégique s’il venait à se séparer d’une femme qui porte en elle l’espoir de reconstruire une école performante, moderne et ouverte.  

Concours de recrutement dans l’Éducation : Protestation contre les résultats à El Tarf

Un mouvement inopiné en réaction au black-out affiché par cette direction sur la question des résultats du concours, «entachés d’irrégularités». Les protestataires réclament l’affichage de la liste de classement au concours jusqu’au dernier candidat, avec toute la transparence voulue, c’est-à-dire avec les notations selon le barème, comme l’année précédente. C’est le seul moyen de détecter les candidats qui ont bénéficié de faveurs sans avoir les compétences requises. Selon des citoyens qui nous ont contactés, outrés par cette nouvelle affaire de passe-droit dans le secteur de l’éducation, «le concours tel qu’il a été mené, avec la complicité des directions de l’éducation et de la Fonction publique, est une opération de distributions de privilèges aux mêmes fils, filles, frères ou sœurs des responsables et des élus locaux». Qu’en est-il ? A la direction de l’éducation d’El Tarf, on n’a pas daigné répondre aux candidats pour cause de «personnel en congé». Mais sur les lieux, le chef du service formation et des examens est aux prises avec les protestataires ; il promet d’aller chercher la liste exigée à la Fonction publique si on lui en laisse le temps. Du temps, il en a eu suffisamment, lui fait-on remarquer, depuis le 22 juillet, date de la remise des listes par la Fonction publique. «Vous pouvez formuler vos recours à mon retour», dit-il encore aux candidats. «Mais le délai expire jeudi, lui rétorque-t-on, comment allez-vous faire ?» Manifestement, le fonctionnaire est prêt à tout pour se dégager, car nous avons appris que la réglementation ne permet pas les recours après l’affichage définitif. Il aurait dû y avoir un affichage préalable dès la fin des épreuves, ce qui n’a pas eu lieu car, disent encore les candidats, «le coup était préparé». A notre question de savoir pourquoi on n’a pas procédé comme l’année dernière, le responsable nous a répondu que ce sont les instructions d’une circulaire du ministère. Les candidats nous citent des cas de lauréats proches de personnalités locales, dont «une, par erreur, aurait même obtenu deux postes, l’un au lycée et l’autre dans un CEM»... Ils ont relevé encore que certains de leurs camarades, pas très portés sur les études, ont réussi, Dieu seul sait comment. Des erreurs dans le calcul des notations sont également suspectées. Pour les protestataires, la direction de l’éducation refuse de publier la liste car les irrégularités supposées vont se confirmer. Le directeur de la Fonction publique d’El Tarf, contacté au téléphone, dont l’administration est suspectée d’avoir étroitement collaboré avec celle de l’éducation pour «faire passer son quota», comme l’affirment les protestataires, s’est limité à déclarer que la liste affichée est réglementaire, ajoutant un commentaire déplacé et arrogant : «Celui qui ne me fait pas confiance ne vient pas passer les examens chez moi.» C’est tout simplement ne pas reconnaître un droit élémentaire à des citoyens, c’est l’image que donne la Fonction publique à El Tarf.

Grève à l’Inataa de Constantine : Avenir incertain pour les étudiants

La situation des étudiants de l’Institut de nutrition, de l’alimentation et des technologies agroalimentaires (Inataa) de Constantine, situé sur la route de Aïn S’mara, reste inquiétante, particulièrement après les déclarations alarmistes de Tahar Hadjar, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, lors de sa récente visite à Constantine. Sans donner plus de précisions sur les décisions prises concernant le problème de la reconnaissance du diplôme obtenu par la Fonction publique, Tahar Hadjar a déclaré : «Etant donné que l’affaire est en justice, je n’ai aucun droit de parler de ce sujet ni de donner mon avis. Mais je peux vous assurer que je veillerais à ce que l’étudiant soit respecté et bien servi tout en conservant sa dignité.» Le ministre a ajouté que ce genre de problème doit être réglé au sein de l’université, sans l’intervention de personnes étrangères à ce secteur. Malheureusement, ce n’était pas le cas à l’Inataa. Le ministre n’a pas voulu s’exprimer sur l’avenir des centaines d’étudiants qui ont boycotté les cours durant toute l’année dernière, pour réclamer la reconnaissance de leur diplôme par la Fonction publique et l’ouverture d’autres débouchés pour le recrutement. Ces étudiants sont encore dans le flou et ne savent même pas s’ils seront exclus ou autorisés à reprendre les cours, alors qu’on est à quelques semaines de la rentrée universitaire. Pour rappel, l’Inataa a été secoué, au mois de mai dernier, par de graves incidents entre étudiants et agents de sécurité. Les versions de l’une et l’autre parties ont alimenté la polémique, les étudiants ayant accusé les agents de sécurité de les avoir malmenés en usant de la force pour «casser» la grève. Ce qui a été démenti par le rectorat de l’université Frères Mentouri. Pour les protestataires, il est aberrant qu’un diplôme d’ingénieur d’Etat ne soit pas reconnu dans la Fonction publique. La question qui se pose est la suivante : après cette année blanche, les étudiants vont-ils poursuivre leur grève ? «Nous exigeons de pouvoir exercer dans les domaines de l’agriculture, les laboratoires de la santé et dans l’enseignement. Même le spectre de l’année blanche brandi par le rectorat ne nous fait pas peur. Nous préférons perdre une année d’études que de nous retrouver avec des diplômes qui ne servent à rien, si ce n’est à grossir les rangs des chômeurs», a déclaré un délégué des étudiants de l’Inataa. Pour ces derniers, seule une intervention du ministre de tutelle permettra de régler définitivement ce problème.

ArcelorMittal Pipes and tubes Algeria (AMPTA) : Le SG du syndicat et le président du CP licenciés

Les arrêts de travail concertés collectifs pris en violation de la loi sont des actes condamnables légalement, aggravés en cela par des actes d’entrave à la liberté de travail causant un important préjudice à la société, dont l’atteinte aux biens et aux personnes, y compris les biens des tiers. Cette situation est intolérable», ont estimé, hier, les actionnaires, le conseil d’administration et la direction générale dans un communiqué rendu public. Ces derniers sont revenus sur les actes de violence et les dégradations de juillet dernier et sur le récent blocage du site d’El Hadjar les 2 et 3 août. Pour eux, «ces actes ont exposé gravement des installations aussi névralgiques que le haut fourneau ou la station d’ammoniac. Si le droit de grève est reconnu par la loi, il est néanmoins interdit et intolérable qu’il soit accompagné d’actes répréhensibles. La loi condamne la violence, l’intimidation et l’entrave. Les meneurs, les suiveurs et les auteurs de tels actes seront sanctionnés, conformément aux dispositions du règlement intérieur de la société, et seront poursuivis devant la justice conformément à la loi». Dans ce contexte, les protestataires font l’objet de sept plaintes déposées au niveau du tribunal d’El Hadjar. «C’est pour ces raisons que le secrétaire général du syndicat et le président du comité de participation ont été licenciés, et de ce fait ne sont plus habilités à représenter les travailleurs car aucune relation de travail ne les lie à l’entreprise. Vu la gravité des faits, cette décision est irrévocable.» En tout état de cause, le staff de la société reste ouvert à toute discussion allant dans le sens d’une reprise du travail pour reprendre le chemin de la croissance en passant par la mise en place d’un plan de stabilité nécessaire au développement de la société. Parallèlement, un dispositif sécuritaire assuré par la société de gardiennage SGS a été déployé au niveau de tous les accès de l’usine. Ordre a été donné qu’aucun perturbateur ne puisse accéder au complexe sous peine d’être arrêté et présenté à la justice en cas de résistance. Ainsi, les actionnaires, le conseil d’administration et la direction générale d’ArcelorMittal Pipes & Tubes Algeria (Ampta) de Annaba a frappé fort pour remettre de l’ordre au sein de l’entreprise. «Les pertes générées par cette grève et les violences constatées ne peuvent plus être tolérées. Dorénavant, aucune souplesse ne sera envisagée dans le traitement de cette crise», affirme une source proche de la direction générale. Du côté du syndicat d’entreprise ArcelorMittal Algeria, qui abrite l’unité Ampta au sein de son complexe, un soutien inconditionnel est affiché à la démarche des actionnaires, du conseil d’administration et de la direction générale. «Nous refusons catégoriquement la mise en banqueroute de notre complexe, qui est un bien public et non privé. Qu’ils nous laissent travailler tranquillement pour rénover notre outil de travail pour lequel l’Etat et ses actionnaires ont déboursé un milliard de dollars», a déclaré dans une motion de soutien Amouri Noureddine, secrétaire général du syndicat d’ArcelorMittal Algeria.

Blanchiment d’argent : Onze personnes arrêtées à Sétif

Les services de la section de recherches  relevant du groupement de Gendarmerie nationale de la wilaya de Sétif ont présenté, hier, devant le procureur de la République près le tribunal de Aïn Oulmène, onze personnes dont sept commerçants, avons-nous appris de sources judiciaires. Une d’entre elles a été écrouée, trois ont été placées sous contrôle judiciaire et les autres laissées en liberté provisoire. Les mis en cause sont poursuivis pour «association de malfaiteurs», «infraction à la législation des changes» et «blanchiment d’argent». Selon les premières informations, cette affaire remonte au début du mois en cours quand les gendarmes enquêteurs de la section de recherches, agissant sur renseignements, ont interpellé à la sortie est de la commune de Kasr El Abtal trois malfaiteurs à bord d’un véhicule de tourisme de marque Volkswagen. La fouille de la voiture a permis la découverte de 5,149 milliards de centimes soigneusement enfouis dans la malle. Poursuivant les investigations, les mêmes enquêteurs ont saisi au domicile de l’un des mis en cause, à Kasr El Abtal, la somme de 280 millions de centimes et un appareil de comptage de billets. L’enquête diligentée par les mêmes services a fait ressortir que les mis en cause, de connivence avec d’autres commerçants (également interpellés) ont usé des pratiques illégales afin de détourner des sommes d’argent transférées à l’étranger.  

Tripartite : Le patronat prépare sa copie

Tous les partenaires économiques et sociaux invités à prendre part à la prochaine réunion tripartite (gouvernement-centrale syndicale-patronat), en octobre à Biskra, s’accordent à dire que cette rencontre se tiendra dans un contexte économique interne et externe très particulier. Pour le Forum des chefs d’entreprise (FCE), la chute des cours de pétrole et le ralentissement du rythme de croissance des grandes économies avancées ont un impact direct sur notre économie extravertie, fortement dépendante des recettes pétrolières. C’est la raison pour laquelle «des propositions concrètes vont être soumises à la tripartite pour faire face à cette situation», nous a confié Brahim Benabdeslam, vice-président du FCE. Pour ce faire, l’organisation patronale a mis en place une équipe d’experts chargée de rédiger des propositions concrètes «sur la base du plaidoyer remis le mois dernier au Premier ministre, Abdelmalek Sellal», précise M. Benabdeslam. Ce dernier souligne que les propositions du FCE vont s’articuler autour de trois principaux axes sur lesquels le FCE espère réunir le consensus des partenaires et convaincre les pouvoirs publics de leur pertinence. Le premier axe concerne la libéralisation totale de l’acte d’investir en Algérie et le renforcement du rôle facilitateur et régulateur que l’Etat doit jouer. Le deuxième axe a trait à la relance de l’industrie et à la promotion de la production nationale, à travers des mesures devant régler, une fois pour toutes, le problème du foncier industriel, la création des parcs industriels, le financement des entreprises et la promotion de la production locale. A ce propos, M. Benabdeslam affirme que le FCE présentera, dès la rentrée prochaine, son projet de labellisation du produit algérien «origine Algérie garantie (OAG)» qui vise la promotion de la production nationale et la défense des intérêts de l’entreprise algérienne. Le troisième et dernier axe porte sur la gouvernance et le renforcement de la concertation, à travers des mesures instaurant des «consultations permanentes et organisées à même de répondre aux défis», conclut-il. De son côté, le président de la Confédération générale des entrepreneurs algériens (CGEA), Habib Yousfi, insiste sur la nécessité de dégager, lors de cette tripartite, un consensus autour d’une série de mesures devant notamment servir à encourager les PME/PMI. Pour lui, «le gouvernement doit désormais compter sur l’exploitation des potentialités internes du pays, notamment dans les secteurs de l’agriculture, l’agroalimentaire, ou encore le tourisme». Et d’ajouter : «Il ne faut plus attendre que les prix du pétrole remontent. Cette conjoncture est l’occasion ou jamais de sortir définitivement de notre dépendance à la rente pétrolière.» Pour sa part, Mohand Saïd Naït Abdelaziz, président de la Confédération algérienne du patronat algérien (CNPA) affirme qu’il s’agira d’abord de procéder à une «évaluation sans complaisance» de ce qui a été réalisé du Pacte économique et social pour la croissance signé l’année dernière. Il y a lieu également de «définir irrémédiablement les choix déterminants de l’économie nationale». Notre interlocuteur appelle, par ailleurs, au «bon sens» en matière de prise de décision. Car, selon lui, «il y a une inflation de propositions de part et d’autre, mais le plus important est de prendre en compte l’environnement interne et externe et de dégager une vision consensuelle de ce qui doit se faire». Il convient de noter que la tenue de la tripartite en octobre prochain sera précédée, comme l’a indiqué le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, par une réunion préparatoire entre son ministère et les partenaires sociaux pour arrêter son ordre du jour. A rappeler aussi que le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem  Bouchouareb, a annoncé que la tripartite sera axée sur la problématique de la promotion de la production nationale, en plus des questions habituellement traitées dans ce cadre, à savoir le climat des affaires, le foncier industriel, le financement des entreprises, l’amélioration du climat social et des conditions du travail.

L’interminable calvaire d’une enseignante de Djelfa

Dans l’Algérie de 2015, des Algériens continuent à sentir l’injustice. C’est le cas de ces enseignants de Djelfa qui attendent d’être payés à leur juste valeur depuis plusieurs années. A cause d’une erreur de l’académie de la wilaya de Djelfa, des pères et mères de famille perçoivent des salaires inférieurs à leurs compétences. Parmi ces enseignants, l’une d’entre eux s’est déplacée à notre rédaction pour crier son ras-le-bol. Mme Malika Frendi est enseignante à l’école primaire Taubaoui-Messaoud de Aïn Ouessara. Comme tous les enseignants qui se trouvent dans son cas, qui enseignent avec les diplômes des défunts ITE (Instituts des techniques de l’éducation), elle a passé un stage de formation qui lui a permis d’obtenir une équivalence d’une licence. Chose faite en 2012. Ce passage à un autre niveau devait lui permettre de monter de l’échelon 10 de la Fonction publique au niveau 12. Mais une surprise attend la dame. Son dossier a été égaré, au même titre que ceux d’autres collègues à elle. Elle a refait son dossier. Mais depuis 3 ans, sa situation n’a pas changé. «A la direction de l’éducation, on me dit que le dossier est au niveau de la Direction des ressources humaines du ministère de l’Education. Au niveau de cette administration, on me dirige vers le ministère des Finances. Les services de ce dernier me renvoient au ministère de l’Education qui, de son côté, me renvoit à Djelfa. Je ne comprends plus rien», raconte la dame, désemparée et résignée. A cause de cet imbroglio administratif, Malika Frendi ne peut même pas bénéficier d’une permutation dans une autre ville. Si elle le fait, elle va toujours être considérée comme faisant partie de l’échelle 10 de la Fonction publique, alors que tous ses autres collègues sont passés à un autre niveau. A quand le bout du tunnel ?

On vous le dit

Condor étend son réseau de distribution Dans le cadre de sa dynamique de croissance, Condor renforce sa présence avec un nouveau showroom à Réghaïa d’une superficie de plus de 200m². Ce nouvel espace vient renforcer les autres showrooms déjà existants pour répondre à la forte demande enregistré sur les produits Condor. Cette extension s’inscrit dans une nouvelle démarche adoptée depuis l’année 2014 pour mieux concrétiser sa stratégie de proximité auprès du client algérien. L’opérateur met ainsi à la disposition de la famille algérienne une gamme de produits à usage domestique et électronique et une équipe jeune sera présente pour conseiller, informer et accompagner la clientèle.   Nomination du nouveau DG de la Turkish Airlines Algérie Turkish Airlines Algérie a annoncé dans un communiqué, daté du 5 août 2015, la nomination d’un nouveau représentant de la compagnie dans notre pays. Il s’agit de Isler Burçin qui a été l’ancien directeur des ventes en Algérie entre 2010 et 2012 et l’ex-représentant de la station de Kigali (Rwenda) entre 2012 et 2015. Dans l’une de ses premières déclarations, il s’est engagé à ne ménager aucun effort pour contribuer au développement de la compagnie dans un esprit «d’intérêt commun». La compagnie fait la promotion des produits tels que le Ramadhan à Istanbul, le Festival du shopping en juin et le tourisme thermal et de santé. Istanbul reste aux yeux des Algériens un produit touristique authentique qui puise ses origines dans une dimension civilisationnelle très importante où s’entremêlent traditions, us, croyances et légendes.      Quatre morts sur le CW42 à Bordj Bou Arréridj Quatre personnes sont décédées, lundi matin, dans un accident de la route sur le CW42 reliant El Anasser à Belimour au lieudit Chaâlaniya, à 6 km de Bordj Bou Arréridj, a-t-on appris d’une source locale. Vers 6h15, deux véhicules, une Golf et un camion semi-remorque se sont percutés dans des circonstances qui n’ont pas pu être précisées, selon la même source. Le bilan de l’accident fait état de quatre morts : une femme de 35 ans, un homme de 32 ans et deux jeunes âgés de 16 et 17 ans. Les quatre victimes étaient tous membres d’une même famille. Les corps ont été transportés à la morgue de l’hôpital de Bordj Bou Arréridj et une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les causes et les circonstances exactes du drame. Un agriculteur plantant du cannabis arrêté à Béjaïa Agissant sur renseignements et en vertu d’un mandat de perquisition, les gendarmes de la brigade d’Akfadou (Béjaïa) ont interpellé un agriculteur âgé de 49 ans et saisi 25 plants de cannabis dans son champ agricole au village Takroudja, commune d’Akfadou, ainsi que 3,5 kilogrammes de cannabis, 2 kg de feuilles séchées et 14 grammes de grain de ladite plante à l’intérieur de son domicile. Une enquête est ouverte. Une mineure kidnappée et violée libérée à Annaba Lors d’un barrage sur la route reliant Berrahal à El Marsa (Skikda), les gendarmes de la brigade locale ont interpellé 2 personnes à bord d’un véhicule de marque Dacia Logan et libéré une mineure âgée de 16 ans, qui était en leur compagnie et qui a lancé des cris de détresse à la vue des éléments du dispositif. Selon la déclaration de la victime, le 3 du mois en cours, elle a été conduite par une fille âgée de 22 ans de sa demeure à la commune d’El Bouni (Annaba) vers une habitation inoccupée à la cité Hadjar Ediss, commune de Sidi Amar, où elle a été laissée avec 4 individus qui ont abusé d’elle à tour de rôle, après l’avoir obligée à consommer de la cocaïne et des psychotropes. Quatre jours plus tard, elle a été confiée aux 2 mis en cause (arrêtés) en vue de la conduire à Skikda. Une enquête est ouverte.