samedi 31 octobre 2015

Révolution du 1er novembre 1954 : enregistrement de 13.000 heures de témoignages en une année

Les participants au 8ème séminaire national des clubs de recherche historique

Le ministère des moudjahidine a procédé à l'enregistrement de près de 13.000 heures de témoignages vivants de moudjahidine, artisans de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, et ce depuis le lancement des manifestations commémorant l'anniversaire du déclenchement de la Révolution nationale. A cet effet, "tous les musées nationaux, les directions de wilaya et les centres de repos réservés aux moudjahidine ont été équipés d'appareils audiovisuels modernes pour enregistrer et conserver ces témoignages", a précisé le directeur du patrimoine historique et culturel au ministère, Khaled Dehane dans une interview accordée à l'APS, la veille de la commémoration du 61eme anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954. Cette matière historique "sera gravée sur des disques compacts (CD), après sa révision au niveau du Musée national du moudjahid, par des enseignants et des historiens en vue de procéder à des corrections et la repartir en chapitres", a-t-il souligné. Le ministère a lancé un appel aux militants et aux moudjahidine en vue d'enregistrer leurs témoignages ainsi qu'aux citoyens détenteurs de documents et d'objets ayant un lien avec l'histoire de notre révolution nationale, afin d'enrichir le patrimoine historique de notre glorieuse révolution, de le transmettre aux générations futures", a soutenu M. Dehane. 


Le ministre des Moudjahidine inaugure la semaine nationale de la mémoire

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a inauguré samedi à Riadh El Feth (Alger) la semaine nationale de la mémoire dans le cadre des festivités commémorant le 61e anniversaire du déclenchement de la Révolution. Les stands de la manifestation proposent des photos retraçant les différentes étapes de la lutte du peuple algérien depuis le début de la colonisation passant par les mouvements de résistance populaires contre les forces coloniales, les batailles menées par l'ALN pour le recouvrement de la souveraineté nationale et les sévices endurés par le peuple durant la période coloniale. S'étalant sur plusieurs jours, ce rendez-vous mémoriel auquel prennent part divers musées à travers le pays est ouvert au public. Accompagné du ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, M. Zitouni a donné le coup d'envoi de la caravane de la bibliothèque itinérante d'Alger en direction de Batna, capitale des Aurès avant de faire une halte à Tébessa puis Tlemcen chargée de 2.500 ouvrages d'histoire, des documentaires et des films.   Le ministre a également donné le coup d'envoi des journées Ciné-ville du film révolutionnaire à l'espace Riadh El-Feth et inauguré une exposition regroupant les toiles artistiques primées par le concours national du dessin organisé par le ministère de la Jeunesse et des Sports au niveau des centres et maisons de jeunes. Soulignant l'importance de cette manifestation qui constitue une occasion pour le public algérien notamment les jeunes de "revenir sur la grandeur de la révolution du 1 novembre et les sacrifices consentis par le peuple algérien pour le recouvrement de la souveraineté nationale", M. Zitouni a rappelé que la récupération des archives sur la révolution auprès de la France avançait". APS


Près de 24 % des accouchements en Algérie sont réalisés par césarienne

Près de 24 % des accouchements dans les structures sanitaires en Algérie sont effectués par césarienne, a indiqué samedi à Blida le secrétaire général de la société nationale de gynécologie obstétrique, le professeur Mohand Said Oukid. Le nombre d’accouchement par césarienne a connu une évolution notable, au cours des vingt dernières années, où le taux national n’excédait pas auparavant les 5%, a indiqué le professeur Oukid, lors de la deuxième et dernière journée du Congrès maghrébin de gynécologie obstétrique, tenu à l’hôpital Frantz Fanon de Blida. Le recours, de plus en plus, à cette pratique est motivé, selon ce responsable, par des considérations purement médicales, car, permettant, de réduire les risques de complications ou de décès chez les femmes enceintes ou leurs nouveaux nés, a-t-il expliqué. Le professeur Oukid a évoqué, à ce propos, les nombreux cas d’accouchements difficiles qui ont pu être réalisés, sans risque pour la maman et son bébé, grâce au recours à cette technique, "plus fiable, tant au plan médical qu’au plan de la sécurité", citant, à titre illustratif, l’exemple des Etats-Unis d’Amérique où environ 80% des accouchements se font par césarienne. D’autres pays, tels que la Chine, la Turquie ou la France ont également recours à cette pratique, avec des taux variant respectivement entre 70, 50 et 30% de l’ensemble des accouchements réalisés à travers les structures spécialisées de ces pays qui ont atteint, d’après le professeur Oukid, un niveau de maîtrise médical assez avancé. A contrario, les taux les plus faibles sont encore enregistré, a-t-il ajouté, dans beaucoup de pays en voie de développement, à l’exemple de la Maurétanie ou ce taux ne dépasse pas les 10%, induisant des risques de complication très élevé qui mettent en danger la vie des parturientes ou de leurs bébés, ou les deux à la fois, a-t-il souligné. Diverses causes de mortalité ou complications graves chez la femme enceinte ont été abordées lors de ce congrès médical, qui a regroupé 800 spécialistes venus du Maghreb, d’Afrique et d’Europe, qui ont débattus notamment les risques d’hémorragie aigue, à l’origine de 40 cas de décès sur 100.000 patientes, en Tunisie, et 57 cas de décès, en Algérie, d’après le professeur Chiraz Lefkir, spécialiste tunisienne de gynécologie-obstétrique. La prise en charge des femmes enceintes, durant les différentes étapes de la grossesse, ainsi que l’accompagnement psychologique des cas difficiles et le don de sang, ont été parmi les principaux points évoqués lors de ce Congrès. APS


Le ministre des Moudjahidine inaugure la semaine nationale de la mémoire

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni a inauguré samedi à Riadh El Feth (Alger) la semaine nationale de la mémoire dans le cadre des festivités commémorant le 61e anniversaire du déclenchement de la Révolution. Les stands de la manifestation proposent des photos retraçant les différentes étapes de la lutte du peuple algérien depuis le début de la colonisation passant par les mouvements de résistance populaires contre les forces coloniales, les batailles menées par l'ALN pour le recouvrement de la souveraineté nationale et les sévices endurés par le peuple durant la période coloniale. S'étalant sur plusieurs jours, ce rendez-vous mémoriel auquel prennent part divers musées à travers le pays est ouvert au public. Accompagné du ministre de la Jeunesse et des Sports, El-Hadi Ould Ali, M. Zitouni a donné le coup d'envoi de la caravane de la bibliothèque itinérante d'Alger en direction de Batna, capitale des Aurès avant de faire une halte à Tébessa puis Tlemcen chargée de 2.500 ouvrages d'histoire, des documentaires et des films.   Le ministre a également donné le coup d'envoi des journées Ciné-ville du film révolutionnaire à l'espace Riadh El-Feth et inauguré une exposition regroupant les toiles artistiques primées par le concours national du dessin organisé par le ministère de la Jeunesse et des Sports au niveau des centres et maisons de jeunes. Soulignant l'importance de cette manifestation qui constitue une occasion pour le public algérien notamment les jeunes de "revenir sur la grandeur de la révolution du 1 novembre et les sacrifices consentis par le peuple algérien pour le recouvrement de la souveraineté nationale", M. Zitouni a rappelé que la récupération des archives sur la révolution auprès de la France avançait". APS


Près de 24 % des accouchements en Algérie sont réalisés par césarienne

Près de 24 % des accouchements dans les structures sanitaires en Algérie sont effectués par césarienne, a indiqué samedi à Blida le secrétaire général de la société nationale de gynécologie obstétrique, le professeur Mohand Said Oukid. Le nombre d’accouchement par césarienne a connu une évolution notable, au cours des vingt dernières années, où le taux national n’excédait pas auparavant les 5%, a indiqué le professeur Oukid, lors de la deuxième et dernière journée du Congrès maghrébin de gynécologie obstétrique, tenu à l’hôpital Frantz Fanon de Blida. Le recours, de plus en plus, à cette pratique est motivé, selon ce responsable, par des considérations purement médicales, car, permettant, de réduire les risques de complications ou de décès chez les femmes enceintes ou leurs nouveaux nés, a-t-il expliqué. Le professeur Oukid a évoqué, à ce propos, les nombreux cas d’accouchements difficiles qui ont pu être réalisés, sans risque pour la maman et son bébé, grâce au recours à cette technique, "plus fiable, tant au plan médical qu’au plan de la sécurité", citant, à titre illustratif, l’exemple des Etats-Unis d’Amérique où environ 80% des accouchements se font par césarienne. D’autres pays, tels que la Chine, la Turquie ou la France ont également recours à cette pratique, avec des taux variant respectivement entre 70, 50 et 30% de l’ensemble des accouchements réalisés à travers les structures spécialisées de ces pays qui ont atteint, d’après le professeur Oukid, un niveau de maîtrise médical assez avancé. A contrario, les taux les plus faibles sont encore enregistré, a-t-il ajouté, dans beaucoup de pays en voie de développement, à l’exemple de la Maurétanie ou ce taux ne dépasse pas les 10%, induisant des risques de complication très élevé qui mettent en danger la vie des parturientes ou de leurs bébés, ou les deux à la fois, a-t-il souligné. Diverses causes de mortalité ou complications graves chez la femme enceinte ont été abordées lors de ce congrès médical, qui a regroupé 800 spécialistes venus du Maghreb, d’Afrique et d’Europe, qui ont débattus notamment les risques d’hémorragie aigue, à l’origine de 40 cas de décès sur 100.000 patientes, en Tunisie, et 57 cas de décès, en Algérie, d’après le professeur Chiraz Lefkir, spécialiste tunisienne de gynécologie-obstétrique. La prise en charge des femmes enceintes, durant les différentes étapes de la grossesse, ainsi que l’accompagnement psychologique des cas difficiles et le don de sang, ont été parmi les principaux points évoqués lors de ce Congrès. APS


Autorote Est-ouest : réouverture fin décembre de tous les tronçons autoroutiers

Le ministre des travaux publics, Abdelkader Ouali, a annoncé, samedi à Bouira, que tous les tronçons en chantier de l’autoroute Est-ouest seront rouverts à la circulation "d’ici fin décembre prochain", excepté la zone de glissement de Djebahia (Bouira) où les travaux de confortement et de stabilisation du sol sont toujours en cours. "L’autoroute sera rouverte fin décembre à la circulation puisque les travaux en cours au niveau des différents tronçons autoroutiers à l’Est, au Centre et à l’Ouest seront achevés dans quelques semaines, excepté le chantier de Djebahia", a expliqué le ministre, en marge d’une visite de travail dans la wilaya. Le tronçon de Djebahia, long de 5 km, est une zone de glissements où un groupement d'entreprises est à pied d’£uvre pour réaliser des "ponts enterrés et implanter quelques 1200 pieux afin de conforter et stabiliser le sol", a ajouté le ministre qui inspectait les travaux de mise à niveau du tronçon autoroutier reliant Bouira à Lakhdaria sur une distance de 33 km. Pour la réalisation de ces pieux et la stabilisation de la zone glissante, il a mis l’accent sur la nécessité de "redoubler d'efforts et mettre tous les moyens nécessaires afin de pouvoir livrer le projet d’ici au mois de juin 2016". Au niveau de ce chantier (mise à niveau des 33 km), lancé depuis mai 2013, M.Ouali a appelé les entreprises réalisatrices, les bureaux d’étude et les autorités locales à "conjuguer leurs efforts et à travailler dans une parfaite coordination". "La coordination est plus que nécessaire pour assurer le même rythme de réalisation à tous les niveaux (approvisionnement en matériaux, livraison, acheminement, exécution des travaux et accélération de la cadence)", a insisté le ministre. Il a donné de fermes instructions aux réalisateurs du projet pour qu’ils achèvent "dans deux mois" les sections en cours de réhabilitation au niveau de la partie reliant Lakhdaria à Djebahia. Pour les chantiers de l’Ouest et ceux du Djbel El-Ouahch à Constantine, ils seront livrés "d’ici à la de l’année", a assuré M. Ouali à Lakhdaria où il a également inspecté les travaux de réalisation d’un contournement de la ville. APS


Près de 24 % des accouchements en Algérie sont réalisés par césarienne

Près de 24 % des accouchements dans les structures sanitaires en Algérie sont effectués par césarienne, a indiqué samedi à Blida  le secrétaire général de la société nationale de gynécologie obstétrique, le professeur Mohand Said Oukid.           Le nombre d’accouchement par césarienne a connu une évolution notable,  au cours des vingt dernières années, où le taux national n’excédait pas auparavant  les 5%, a indiqué le professeur Oukid, lors de la deuxième et dernière journée du Congrès maghrébin de gynécologie obstétrique, tenu à l’hôpital Frantz Fanon de Blida.          Le recours, de plus en plus, à cette pratique est motivé, selon ce responsable,  par des considérations purement médicales, car, permettant, de réduire les risques de complications ou de décès chez les femmes enceintes ou leurs nouveaux nés,  a-t-il expliqué.          Le professeur Oukid a évoqué, à ce propos, les nombreux cas d’accouchements difficiles qui ont pu être réalisés, sans risque pour la maman et son bébé,  grâce au recours à cette technique, "plus fiable, tant au plan médical qu’au  plan de la sécurité", citant, à titre illustratif, l’exemple des Etats-Unis d’Amérique où environ 80% des accouchements se font par césarienne.          D’autres pays, tels que la Chine, la Turquie ou la France ont également  recours à cette pratique, avec des taux variant respectivement entre 70, 50  et 30% de l’ensemble des accouchements réalisés à travers les structures spécialisées  de ces pays qui ont atteint, d’après le professeur Oukid, un niveau de maîtrise  médical assez avancé.          A contrario, les taux les plus faibles sont encore enregistré, a-t-il  ajouté, dans beaucoup de pays en voie de développement, à l’exemple de la Maurétanie  ou ce taux ne dépasse pas les 10%, induisant des risques de complication très  élevé qui mettent en danger la vie des parturientes ou de leurs bébés, ou les  deux à la fois, a-t-il souligné.          Diverses causes de mortalité ou complications graves chez la femme  enceinte ont été abordées lors de ce congrès médical, qui a regroupé 800 spécialistes  venus du Maghreb, d’Afrique et d’Europe, qui ont débattus notamment les risques  d’hémorragie aigue, à l’origine de 40 cas de décès sur 100.000 patientes, en  Tunisie, et 57 cas de décès, en Algérie, d’après le professeur Chiraz Lefkir,  spécialiste tunisienne de gynécologie-obstétrique.          La prise en charge des femmes enceintes, durant les différentes étapes  de la grossesse, ainsi que l’accompagnement psychologique des cas difficiles  et le don de sang, ont été parmi les principaux points évoqués lors de  ce Congrès.  

La Moudjahida Claudine Chaulet inhumée au cimetière chrétien de Diar Essaâda

La Moudjahida Claudine Chaulet, décédée dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 84 ans, a été inhumée samedi au cimetière chrétien de Diar Essâada (Alger) en présence d'une foule nombreuse composée de sa famille, d'anciens moudjahidine, de personnalités nationales et de membres du gouvernement.

Le cercueil de la défunte, recouvert de l'emblème national et porté par un détachement de la Protection civile, a été déposé à l'entrée du cimetière pour permettre à la foule présente de rendre un dernier hommage à la militante de la cause algérienne.

Dans une oraison funèbre lue par le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, les valeurs de la défunte, son militantisme et son engagement pour la cause algérienne ont été mises en évidence.

APS



La Moudjahida Claudine Chaulet inhumée au cimetière chrétien de Diar Essaâda

La Moudjahida Claudine Chaulet, décédée dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 84 ans, a été inhumée samedi au cimetière chrétien de Diar Essâada (Alger) en présence d'une foule nombreuse composée de sa famille, d'anciens moudjahidine, de personnalités nationales et de membres du gouvernement.

Le cercueil de la défunte, recouvert de l'emblème national et porté par un détachement de la Protection civile, a été déposé à l'entrée du cimetière pour permettre à la foule présente de rendre un dernier hommage à la militante de la cause algérienne.

Dans une oraison funèbre lue par le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, les valeurs de la défunte, son militantisme et son engagement pour la cause algérienne ont été mises en évidence.

APS



Abdelaziz Bouteflika : Novembre 1954, une référence identitaire pour l'Algérie et son peuple

La révolution du 1er novembre 1954 a confirmé l'attachement "farouche de nos ancêtres, à travers les millénaires, à leur terre, à la liberté et à la dignité", et fonde aujourd'hui "le refus (de) l'Algérie de toute forme d'ingérence dans ses affaires et de présence étrangère sur son sol", a indiqué samedi le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Cet attachement à la liberté, la dignité et à la souveraineté, soutient le Président de la République dans son message à l'occasion de la célébration du 61ème anniversaire du déclenchement de la Révolution, est devenu "une référence identitaire de notre pays et de notre peuple".  C'est novembre, a-t-il ajouté, "qui est la source où notre peuple puise le surcroît d'énergie nécessaire pour son sursaut national, chaque fois qu'il est confronté à des défis extrêmes, dont la tragédie nationale aura été un douloureux exemple". "En effet, c'est dans la solitude que le peuple algérien a eu à lutter pour la survie de sa Patrie face à la folie du terrorisme, une lutte durant laquelle les valeureux moudjahidine ont donné l'exemple pour une mobilisation citoyenne salvatrice", a-t-il souligné. Le président de la République a affirmé que la révolution de novembre "n'a pas seulement libéré notre peuple de la domination coloniale. Elle a ressuscité l'Algérie, victime de 132 années de négation de son histoire, de sa culture, et même de son peuple, à travers une vaine tentative de la réduire au rang de simples départements de l'occupant". La révolution de Novembre, poursuit-il, a rayonné au-delà de nos frontières et est l'objet de "respect sur tous les continents, en hommage à la vaillance du peuple algérien en lutte, en reconnaissance de la fierté qu'elle a procurée à la Nation arabe, et au regard de ce qu'elle a pesé dans l'accélération de l'indépendance d'autres pays africains". Le chef de l'Etat a relevé que d'"ailleurs, l'historique résolution 1514 de l'Assemblée générale des Nations Unies, proclamant le droit à l'indépendance pour les peuples et les pays coloniaux, adoptée en décembre 1960, aura été un écho au soulèvement pacifique par lequel notre peuple affirmait, au même moment, que l'Armée de Libération Nationale combattait en son nom, et pour proclamer qu'il n'accepterait d'issue à son combat que l'indépendance de l'Algérie". Le président appelle les jeunes à concourir à l'édification d'une Algérie développée et prospère Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a aussi appelé les jeunes à concourir "activement" à l'édification d'une Algérie développée et prospère. "A la faveur du rajeunissement des cadres gestionnaires des entreprises étatiques, j'ai grand espoir que la jeune génération puisse concourir activement à l'édification d'une Algérie développée et prospère, mue par le même esprit qui a animé leurs aînés qui ont libéré l'homme et la terre", a indiqué le chef de l'Etat dans un message à l'occasion du 61ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954. La nouvelle Constitution projetée inclut également la promotion de "la place et du rôle de la jeunesse face aux défis du millénaire", au même niveau que la "consolidation de l'unité nationale autour de notre histoire, de note identité et de nos valeurs spirituelles et civilisationnelles", a-t-il précisé. A Cette occasion, le président Bouteflika a exhorté toutes les Algériennes et tous les Algériens "à bien considérer les enjeux de l'étape, de garder leur sang-froid devant les défis qui sont, souvent, exagérés dans le but d'effrayer le peuple, de le faire douter de ses capacités et d'ébranler sa confiance en ses dirigeants et ses cadres". "Je suis persuadé que notre peuple, exercé à affronter les difficultés et à relever les défis, saura dépasser cette étape porteuse de crises, en puisant dans ses vertus innées que sont la patience et la détermination, l'amour de la patrie, la défense de ce qu'il a de sacré et ses richesses, la sauvegarde de sa liberté et de la souveraineté de sa décision, quels que soient la difficulté de la situation et le danger encouru", a-t-il affirmé.            L'Algérie déterminée à poursuivre l'effort de développement malgré la crise pétrolière L'Algérie est "déterminée à poursuivre" ses efforts de développement malgré la baisse des revenus pétroliers, car elle "dispose d'atouts" pour surmonter cette "étape difficile", a affirmé samedi le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. "Nous sommes déterminés à poursuivre cet effort de développement national malgré la crise mondiale des hydrocarbures, qui nous coûte la moitié de nos recettes extérieures, une crise qui pourrait persister quelques temps du fait de facteurs économiques et géopolitiques", a affirmé le président de la République dans son message adressé à l'occasion de la commémoration du 61ème anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954. L'Algérie "dispose d'atouts pour surmonter cette étape difficile et pour poursuivre ses conquêtes économiques et sociales, qu'il s'agisse de la jeunesse formée et des infrastructures de base, ou qu'il s'agisse d'un réseau industriel respectable déjà, ou qu'il s'agisse encore de nos potentialités agricoles, minières, et touristiques". Citant quelques exemples des principales réalisations socio-économiques concrétisées par l'Algérie depuis 1999, le chef de l'Etat a mentionné le recul de la crise du logement avec la réalisation de millions d'habitations, tandis que le système éducatif a réceptionné plus de 3.000 collèges et lycées alors que l'université accueille désormais plus d'un million et demi d'étudiants. Il s'agit aussi du chômage qui a fortement reculé et de l'investissement économique "qui a progressé même si ce n'est pas au niveau de nos attentes encore", a-t-il poursuivi. Pour le président de la République, "nos atouts résident également dans la tradition du dialogue entre partenaires économiques et sociaux, qui permet de forger les consensus à même d'accompagner les réformes économiques nécessaires et de pérenniser la justice sociale et la solidarité nationale". Dans ce cadre, il a appelé les Algériens à gagner la bataille de la productivité et de la compétitivité afin de consacrer l'indépendance et la souveraineté économiques du pays. L’enjeu pour le Chef de l’Etat est de "consacrer l'indépendance et la souveraineté économiques du pays et d'accompagner, de ces atouts, l'intégration de l'Algérie dans la mondialisation qui ne fait guère de place aux faibles", a soutenu M. Bouteflika. APS


Remise de plus de 172.000 actes de concession agricole au niveau national

L’Office national des terres agricoles (ONTA) a remis plus de 173.000 actes de concession aux agriculteurs au niveau national, dans le cadre de la loi de reconversion du droit de jouissance en droit de concession, a-t-on appris jeudi à Relizane du directeur général par intérim de cet organisme. En marge d’une réunion régionale des directeurs de l’ONTA des wilayas de l’ouest du pays consacrée à la régularisation des actes de concession, M. Abdelhafid Henni a souligné que le nombre d’actes remis jusqu’à mercredi constitue un taux de 93 %, soit un total de 185.000 dossiers complets déposés au niveau de l’ONTA. Plus de 82.000 actes de concession ont été remis aux agriculteurs au niveau de 13 wilayas dans l’ouest du pays, soit un taux de 48 % du total des actes au niveau national. Cette opération, inscrite dans le cadre de la loi 10/03 portant reconversion du droit de jouissance en droit concession, permet d’ouvrir des opportunités d’investissement dans le domaine agricole, sa relance et l’entrée en partenariat économique outre l’exploitation optimale des terres agricoles, a affirmé à l’APS, l’inspecteur général au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Ali Maâtallah, qui a assisté à la rencontre. La superficie globale des terres agricoles concernée par cette loi a atteint 2,5 millions d’hectares dont plus de 2,3 millions répartis en exploitations (EAI) individuelle et collective (EAC) ont été régularisés par l’ONTA. Cette rencontre régionale a vu la participation de cadres, directeurs de wilayas de l’ONTA d’Oran, Chlef, Béchar, Tlemcen, Saida, Sidi Bel-Abbès, Mostaganem, Mascara, El Bayadh, Ain Defla, Nâama, Ain Témouchehnt et Relizane.  


Bouteflika appelle les Algériens à garder leur sang-froid

Le projet de la révision constitutionnelle sera « bientôt rendu public », a annoncé le chef de l’Etat dans un message adressé, aujourd’hui samedi, aux Algériens, à l’occasion du 1er novembre, anniversaire du déclenchement de la guerre de libération. La future Loi fondamentale, annoncée depuis 2011, va instaurer « une démocratie plus apaisée dans tous les domaines », a promis Bouteflika qui dirige le pays depuis 1999.  Bouteflika a invité les Algériens « à bien considérer les enjeux de l'étape, de garder leur sang-froid devant les défis qui sont, souvent, exagérés dans le but d'effrayer le peuple, de le faire douter de ses capacités et d'ébranler sa confiance en ses dirigeants et ses cadres ». 

Le projet de révision constitutionnelle bientôt rendu public

Le projet de la révision constitutionnelle sera "bientôt rendu public", et vise à garantir les libertés et instaurer "une démocratie plus apaisée dans tous les domaines", a annoncé samedi le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Des réalisations restent à "consolider ou parachever, y compris dans les domaines politique et de la gouvernance, et le projet de révision constitutionnelle qui sera bientôt rendu public, se projette dans cette direction", a indiqué le président Bouteflika, dans un message à l'occasion de la commémoration du 61ème anniversaire de la Révolution du 1er novembre 1954. La révision de la constitution aspire à  "consolider l'unité nationale autour de notre histoire, de note identité et de nos valeurs spirituelles et civilisationnelles" et  "de promouvoir la place et le rôle de la jeunesse face aux défis du millénaire". Elle ambitionne également, à travers "les garanties nouvelles" proposées de "conforter le respect des droits et libertés des citoyens ainsi que l'indépendance de la justice". Le président de la République a souligné que la "même approche" guide aussi "l'approfondissement de la séparation et de la complémentarité des pouvoirs, en même temps que l'opposition parlementaires sera dotée des moyens d'assumer un rôle plus actif, y compris par la saisine du Conseil constitutionnel". Le président Bouteflika a relevé, dans ce sillage, que la dynamisation des institutions constitutionnelles de contrôle, tout comme la mise en place d'un mécanisme indépendant de surveillance des élections, "participent d'une même volonté d'affirmer et de garantir la transparence dans tout ce qui est relatif aux grands enjeux économiques, juridiques, et politiques dans la vie nationale". "J'espère que cette révision constitutionnelle contribuera à l'affirmation d'une démocratie plus apaisée dans tous les domaines, ainsi qu'à davantage l'épanouissement des énergies des acteurs politiques, économiques et sociaux du pays, au service des intérêts de notre peuple, le peuple qui est la source exclusive de la démocratie et de la légitimité, le peuple qui est le seul arbitre souverain de l'alternance au pouvoir", a-t-il souligné. APS


Neuf contrebandiers de différentes nationalités arrêtés à In Guezam

Neuf (9) contrebandiers de différentes nationalités ont été arrêtés vendredi à In Guezam par un détachement de l'Armée nationale populaire (APN), indique samedi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

"Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, un détachements relevant du secteur opérationnel d'In Guezam (6ème région militaire) a arrêté, le 30 octobre 2015, neuf (9)contrebandiers de différentes nationalités et saisi six (6)détecteurs de métaux ,un marteau piqueur et 2,165 kilogrammes de drogue", précise la même source.

Un autre détachement relevant du même secteur et en coordination avec les éléments de la Sûreté nationale, a saisi cinq (5) détecteurs de métaux, ajoute le MDN.

Par ailleurs, un détachement relevant des secteurs opérationnels d'El Oued (4ème région militaire) et en coordination avec les éléments de la Gendarmerie nationale, a arrêté, au niveau de la localité d'El Foulia, "un contrebandier et saisi un camion chargé de 13.609 unités d'articles d'électroménagers et d'ustensiles".

Il a également "saisi 6.054 unités de matériel informatique, 1.293 unités de pièces détachées et accessoires de voitures, ainsi qu'une importante quantité de produits cométiques, de vêtements et de produits de textile de l'ordre de 41.953 articles, indique le communiqué, précisant que la valeur financière des saisis "est estimée à 10.992.250 DA".

APS



Neuf contrebandiers de différentes nationalités arrêtés à In Guezam

Neuf (9) contrebandiers de différentes nationalités ont été arrêtés vendredi à In Guezam par un détachement de l'Armée nationale populaire (APN), indique samedi le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

"Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, un détachements relevant du secteur opérationnel d'In Guezam (6ème région militaire) a arrêté, le 30 octobre 2015, neuf (9)contrebandiers de différentes nationalités et saisi six (6)détecteurs de métaux ,un marteau piqueur et 2,165 kilogrammes de drogue", précise la même source.

Un autre détachement relevant du même secteur et en coordination avec les éléments de la Sûreté nationale, a saisi cinq (5) détecteurs de métaux, ajoute le MDN.

Par ailleurs, un détachement relevant des secteurs opérationnels d'El Oued (4ème région militaire) et en coordination avec les éléments de la Gendarmerie nationale, a arrêté, au niveau de la localité d'El Foulia, "un contrebandier et saisi un camion chargé de 13.609 unités d'articles d'électroménagers et d'ustensiles".

Il a également "saisi 6.054 unités de matériel informatique, 1.293 unités de pièces détachées et accessoires de voitures, ainsi qu'une importante quantité de produits cométiques, de vêtements et de produits de textile de l'ordre de 41.953 articles, indique le communiqué, précisant que la valeur financière des saisis "est estimée à 10.992.250 DA".

APS



Autoroute Est-Ouest : une entreprise chinoise pour accélérer les travaux au tronçon Lakhdaria Bouira

La livraison totale de l’autoroute est-ouest est prévue pour la fin de l’année courant. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui samedi, le ministre des Travaux publics Abdelkader Ouali, à Lakhdaria où il a inspecté les travaux de mise à niveau du tronçon Lakhdaria –Bouira, long de 33km et le projet de la pénétrante reliant la ville de Tizi Ouzou à l’autoroute est-ouest au niveau de l’échangeur de Djebahia. Le ministre qui n’a soufflé aucun mot sur les retards accusés dans les travaux de ce chantier,  a souligné que tout le projet concernant l’autoroute est-ouest,  sera livré hormis, la portion traversant la commune de Djebahia, longue de 5km. Il a annoncé qu’une entreprise chinoise a été retenue pour la réalisation des pieux de stabilisation du sol à Djebahia et à Oued Rekham dans la commune de Ain Turk. L’entreprise ETRHB-Haddad, en charge des chantiers de mise à niveau avait, rappelons-le, bénéficié de ce projet pour un montant dépassant les 10 milliards de dinars. Lors de sa dernière visite effectuée en mois de juillet dernier, Abdelkader Ouali, avait annoncé que ce projet sera livré dans sa totalité le mois de juin de l’année 2016. A Ain Chriki, un important glissement de terrain avait été survenu, emportant une bonne partie de la route. Confiée à l’entreprise Altro, les travaux n’ont pas avancé d’un Iota.   Le ministre avait reconnu, que ce tronçon connaît un très grave problème de glissement de terrain, nécessitant des solutions parfois complexe. L’entreprise chinoise en charge de ces travaux destinés à la stabilisation du sol réalisera quelques 1200 pieux, a-t-on précisé.       

Une enquête épidémiologique et entomologique sur l’origine de l’apparition de cas de paludisme à Ghardaïa

Une enquête épidémiologique et entomologique pour déterminer les réservoirs et les vecteurs de cas de paludisme décelés récemment dans la wilaya de Ghardaïa vient d’être lancée, a-t-on appris samedi auprès d’une source médicale. Une équipe locale composée de médecins et techniciens de la santé, formés au préalable dans les maladies dites tropicales, entame cette enquête pour déterminer l’origine et la chaîne de transmission de cette maladie, suite à l’apparition de cinq cas confirmés de paludisme, dont une femme, dans les localités de Hassi-Lefhal, El-Menea et El-Atteuf, a-t-on fait savoir. Un dépistage actif et une prospection sur le terrain viennent d’être également lancés pour rechercher éventuellement d’autres cas de malades, des porteurs de parasites et les gîtes d’anophèles dans ces localités ou une main d’oeuvre originaire de pays subsahariens, pouvant être porteuse de parasite, y est employée, a souligné un membre de l’équipe . L’ensemble des médecins de la wilaya de Ghardaïa a été instruit d’être vigilant et de pratiquer le dépistage par la goutte épaisse, une technique de concentration d’hématies en vue de rechercher le paludisme dans le sang, pour chaque cas présentant une forte fièvre inexpliquée, a-t-il précisé, ajoutant que des opérations de désinsectisation dans la région sont envisagées. De nombreux praticiens de Ghardaïa, outrés par la dégradation environnementale et la prolifération de foyers générateurs de vecteurs de transmission, ont appelé au renforcement de la vigilance contre cette endémie surtout avec le flux migratoire de pays subsahariens et le manque de civisme de la population ou des décharges sauvages d’ordures ménagères jonchent sur la voie publique dans les quartiers de Ghardaïa. Il faut sensibiliser les responsables des collectivités locales ainsi que les citoyens sur l’impératif du maintien d’un niveau d’alerte permanent pour l’élimination "des viviers d’insectes vecteurs de maladies", en particulier les moustiques, les chiens errants et les décharges sauvages, estiment-t-ils. APS


Une enquête épidémiologique et entomologique sur l’origine de l’apparition de cas de paludisme à Ghardaïa

Une enquête épidémiologique et entomologique pour déterminer les réservoirs et les vecteurs de cas de paludisme décelés récemment dans la wilaya de Ghardaïa vient d’être lancée, a-t-on appris samedi auprès d’une source médicale. Une équipe locale composée de médecins et techniciens de la santé, formés au préalable dans les maladies dites tropicales, entame cette enquête pour déterminer l’origine et la chaîne de transmission de cette maladie, suite à l’apparition de cinq cas confirmés de paludisme, dont une femme, dans les localités de Hassi-Lefhal, El-Menea et El-Atteuf, a-t-on fait savoir. Un dépistage actif et une prospection sur le terrain viennent d’être également lancés pour rechercher éventuellement d’autres cas de malades, des porteurs de parasites et les gîtes d’anophèles dans ces localités ou une main d’oeuvre originaire de pays subsahariens, pouvant être porteuse de parasite, y est employée, a souligné un membre de l’équipe . L’ensemble des médecins de la wilaya de Ghardaïa a été instruit d’être vigilant et de pratiquer le dépistage par la goutte épaisse, une technique de concentration d’hématies en vue de rechercher le paludisme dans le sang, pour chaque cas présentant une forte fièvre inexpliquée, a-t-il précisé, ajoutant que des opérations de désinsectisation dans la région sont envisagées. De nombreux praticiens de Ghardaïa, outrés par la dégradation environnementale et la prolifération de foyers générateurs de vecteurs de transmission, ont appelé au renforcement de la vigilance contre cette endémie surtout avec le flux migratoire de pays subsahariens et le manque de civisme de la population ou des décharges sauvages d’ordures ménagères jonchent sur la voie publique dans les quartiers de Ghardaïa. Il faut sensibiliser les responsables des collectivités locales ainsi que les citoyens sur l’impératif du maintien d’un niveau d’alerte permanent pour l’élimination "des viviers d’insectes vecteurs de maladies", en particulier les moustiques, les chiens errants et les décharges sauvages, estiment-t-ils. APS


Médecine du travail : vers l’inscription du cancer comme maladie professionnelle

Tous les spécialistes insistent sur la généralisation du dépisatge en milieu du travail. Parmi les actions pour amener les femmes  à se faire dépister  est le séminaire, organisé à Alger, autour du dépistage en milieu professionnel qui a réuni experts , ministère du Travail et le partenaire social représenté par des membres de la Centrale syndicale. Le représentant de l’UGTA parle de la possibilité de l’institution du dépistage et les soins liés à la maladie en milieux du travail pour être considérée comme une maladie professionnelle


Médecine du travail : vers l’inscription du cancer comme maladie professionnelle

Tous les spécialistes insistent sur la généralisation du dépisatge en milieu du travail. Parmi les actions pour amener les femmes  à se faire dépister  est le séminaire, organisé à Alger, autour du dépistage en milieu professionnel qui a réuni experts , ministère du Travail et le partenaire social représenté par des membres de la Centrale syndicale. Le représentant de l’UGTA parle de la possibilité de l’institution du dépistage et les soins liés à la maladie en milieux du travail pour être considérée comme une maladie professionnelle


Moins d’examens à l’école

La ministre de l’Education nationale estime que les élèves, du cycle primaire notamment, sont soumis à une forte pression induite par le calendrier des examens scolaires et initie une démarche qui vise à la diminuer. Les parents d’élèves, qui réclamaient cet allègement depuis des années, affichent leur satisfaction et trouvent aberrant que les élèves du primaire subissent quelque 3000 devoirs notés et examens durant leur cursus. Fini les contrôles mensuels auxquels étaient soumis les élèves du primaire. Le ministère de l’Education nationale vient d’expliciter, à travers une circulaire adressée récemment aux directeurs de l’éducation, le passage à l’évaluation continue. C’est en marge de la conférence nationale des directeurs de l’éducation, tenue jeudi à Alger, que Nouria Benghebrit a annoncé cette mesure visant lever tout amalgame sur le passage du contrôle à l’évaluation continue. La ministre a annoncé également la tenue prochaine de séminaires au profit des enseignants à l’échelle locale portant sur le même thème. Selon Mme Benghebrit, cette mesure vise à «diminuer, notamment, le nombre des épreuves», sachant que depuis 2005, date de la mise en application de la circulaire portant sur l’évaluation des élèves, «il a été constaté que l’évaluation continue a donné lieu et place au contrôle continu, c’est-à-dire à une série d’épreuves et d’examens chaque semaine». Cette mesure est saluée par l’Association nationale des parents d’élèves, qui estime qu’«elle ne fait que remédier à une aberration longtemps subie par les élèves». Khaled Ahmed, président de l’Association nationale des parents d’élèves, rappelle que cette circulaire a été revendiquée sous l’ère Benbouzid, en 2008, par les différentes associations de parents d’élèves. Il faut savoir, selon la même association, que ces dernières années, les élèves algériens subissent près de 3000 contrôles, devoirs notés et examens durant leur scolarité au primaire, au CEM et au lycée, dans toutes les matières, ce qui les soumet à un stress supplémentaire et inutile qui n’est relevé nulle part ailleurs. Selon la même association, «les normes préconisées par les spécialistes de l’éducation parlent de 100 contrôles et examens notés durant la même période de scolarité». Les parents d’élèves appellent, cependant, à un meilleur suivi pour une application stricte de la réglementation, car «des élèves et leurs parents se soucient beaucoup plus d’avoir des bonnes notes au détriment de l’acquisition des connaissances. Il faut que l’école algérienne aboutisse à un système d’évaluation reflétant le niveau réel des élèves». Les directeurs de l’éducation devant leurs responsabilités La conférence nationale des directeurs de l’éducation a annoncé une autre mesure au profit des candidats à l’examen de la fin du cycle primaire. «Les élèves ne se déplaceront plus, mais ce sont plutôt les enseignants de la circonscription concernée qui feront le déplacement. Notre objectif est de diminuer le stress des élèves et celui des parents», a soutenu Mme Benghebrit en marge de la rencontre. Et d’estimer par ailleurs qu’«il est important de réorganiser l’examen de la 5e année pour qu’il s’apparente davantage à une évaluation des compétences acquises durant tout le cycle primaire». Cette mesure figure également parmi les doléances des parents d’élèves qui ont longtemps pointé du doigt le déplacement des jeunes candidats vers des centres d’examen loin de leur domicile. Un déplacement «éprouvant pour les enfants soumis ainsi au stress du changement et très coûteux au contribuable», avait relevé l’Association nationale des parents d’élèves à l’occasion du dernier examen de fin de cycle primaire. L’occasion était aussi d’interpeller les responsables locaux du secteur, à savoir les directeurs de l’éducation sur la mise en œuvre des mesures prises dans le cadre de la circulaire interministérielle relatives à la prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs, afin de préserver le climat de stabilité instauré. «Ce qui est important aujourd’hui, c’est le planning de mise en œuvre des mesures prises dans le cadre de la circulaire interministérielle, laquelle exige non seulement de l’engagement, mais aussi un calendrier clairement établi», a souligné la ministre. Il est à noter que cette conférence, organisée au ministère, a porté particulièrement sur la définition des moyens d’application des engagements relatifs à la prise en charge des préoccupations des syndicats du secteur. Mme Benghebrit a précisé dans ce sens que l’action de son département consiste à «mettre l’accent sur la responsabilité des directeurs» car, selon elle, il ne suffit pas de «prendre des décisions mais aussi de les suivre, les accompagner et faire des évaluations régulières pour éviter au secteur de nouvelles perturbations». La ministre a rappelé la responsabilité des directeurs de l’éducation : «Vous êtes redevables envers le secteur de son avenir et de sa stabilité au niveau de vos wilayas respectives.» Et d’ajouter que cela demeure «tributaire de leurs capacités, leur ingéniosité dans la gestion et de leur responsabilité».  

«L’Etat n’a pas oublié vos sacrifices»

Le ministre a annoncé, au sujet du dossier des fusils de chasse, que le gouvernement a décidé de remplacer les armes endommagées par de nouvelles. Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Nouredine Bedoui, a déclaré, jeudi dernier, que toutes les revendications à caractère social, exprimées par les gardes communaux sont désormais satisfaites. S’exprimant, à l’occasion d’une rencontre qu’il a présidée avec les élus locaux et les membres de la société civile, tenue en marge de sa visite effectuée dans la wilaya de Bouira, que les doléances soulevées par les gardes communaux sont prises en charge, citant entre autres, les avantages et les facilités accordées par l’Etat pour bénéficier de crédits et autres prestations octroyés dans le cadre du dispositif Angem. Le ministre a précisé que les gardes communaux bénéficient, à titre d’exemple, d’une couverture sociale à 100% au titre de la carte Chifa. Cette mesure avait été décidée en mai et un accord avait été signé entre le ministère de tutelle et la Mutuelle nationale des travailleurs des collectivités locales et de l’administration. Pour le ministre, les gardes communaux encore en poste ainsi que les retraités et leurs ayants droits, bénéficieront d’une couverture sociale à 100%. Cette mesure prévoit également toutes les prestations sociales dispensées par la mutuelle. Bien que les revendications exprimées par le mouvement national pour la cause des gardes communaux et les victimes du terrorisme soient purement «politiques», à savoir la reconnaissance officielle de leur sacrifice dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, le ministre a clairement dit, en guise d’hommage, que l’Etat n’a pas oublié tous ceux qui ont pris les armes et combattu les hordes terroristes durant la décennie noire. «C’est grâce aux sacrifices des gardes communaux, des Patriotes et des services de sécurité que le pays a retrouvé aujourd’hui sa stabilité», a-t-il déclaré en rassurant, au passage, les gardes communaux et les Patriotes que les portes du dialogue sont toujours ouvertes et le gouvernement mettra en œuvre toutes les mesures décidées dans le cadre des négociations entre le ministère de l’Intérieur et les représentants des gardes communaux. Ces derniers ont, rappelons-le, décidé de la tenue d’une conférence nationale sur le terrorisme prévue pour demain. S’agissant des doléances des propriétaires de fusils de chasse, qui ne cessent de réclamer l’accélération des procédures de restitution de leurs armes, confisquées au début des années 1990 par l’Etat à la suite de la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays, Nouredine Bedoui les a rassurés en soulignant que l’Etat a décidé de la restitution de tous les fusils confisqués ; il a clairement signifié, au sujet des armes endommagées, que le gouvernement a décidé de les remplacer par de nouvelles. Il a annoncé qu’une enveloppe financière a été dégagée pour l’acquisition de nouveaux fusils. «Les fusils confisqués par le passé ont presque tous été récupérés et seront remis à leurs propriétaires», a-t-il dit. Par ailleurs, des membres de la société civile ont interpellé le ministre de l’Intérieur sur les blocages et la bureaucratie auxquelles ils font face au niveau des administrations de la wilaya de Bouira.

Claudine Chaulet s’en est allée

Claudine Chaulet s’en est allée. La moudjahida et sociologue, qui s’était engagée pour l’indépendance de l’Algérie, s’est éteinte, jeudi, à l’âge de 84 ans, trois ans après le départ de son mari Pierre. Elle sera inhumée aujourd’hui, à 14h, au cimetière d'El Madania à Alger, où elle reposera à côté de son compagnon de vie et de lutte. Claudine Guillot est née en 1931, à Longeau, en France. C’est en 1942 qu’elle arrive, avec ses parents, en Algérie, ce pays qu’elle contribue activement à libérer du joug colonial, et auquel elle consacre sa vie et sa carrière. Etudiante à Alger, elle suit les cours d’André Mandouze, homme «exceptionnel» venu en Algérie en 1946 pour préparer une thèse sur Saint-Augustin, qui s'est engagé du côté des militants de l’indépendance de l'Algérie, rappelle l’APS. André Mandouze militait alors activement pour l’indépendance de l’Algérie, dénonçait régulièrement les tortures et les crimes perpétrés par les forces coloniales dans diverses publications et a rejoint le FLN. Et c’est d’ailleurs chez lui, sur les hauteurs d’Alger, à Hydra, que Claudine Guillot rencontre le médecin Pierre Chaulet, le 21 décembre 1954. Elle devait discuter du contenu du dernier numéro de la revue Consciences maghrébines. Elle raconte d’ailleurs ce destin dans le livre Le choix de l’Algérie, deux voix et une mémoire, ouvrage autobiographique et historique rédigé à quatre mains avec l’autre moitié de ce couple Chaulet qui a tant donné à son pays l’Algérie. «Quand vers la fin de mon séjour, le 6 janvier 1955, Pierre Chaulet m’a demandé si j’étais d’accord pour continuer avec lui, j’ai dit oui», racontait-elle. Le couple Chaulet venait de se constituer. C’est ensemble qu’ils feront la Révolution. Une action guidée par un engagement pour la justice sociale qui se prolongera par la lutte pour l’indépendance, relate l’APS. «J’étais syndicaliste en essayant de défendre les intérêts des étudiants. J’avais compris que le 1er Novembre était un événement extraordinaire qui allait enfin donner un sens aux luttes. C’est donc tout naturellement que je me suis engagée aux côtés de Pierre...», dit-elle dans son livre. Le couple s'engage pour la Révolution à travers l'exécution de plusieurs actions pour le FLN : transport de tracts, évacuation de militants recherchés, à l'instar de Abane Ramdane qu'elle a transporté dans sa voiture à Blida au moment où Alger était quadrillée par les paras français, hébergement de moudjahidine et de chefs historiques de la Révolution, visites aux malades et blessés et rédaction d'articles de presse. Dans son livre qui raconte ces jours extraordinaires, elle revient sur la Plateforme de la Soummam, qu'elle avait transportée dans les langes de son bébé vers Blida, et ce, le jour même où Pierre était arrêté par des policiers des Services de renseignement français. Ce fut ensuite l’exil, la poursuite du combat à partir de Tunis. Et cet engagement de sociologue militante s'est poursuivi après l’indépendance avec le même élan de justice pour cette paysannerie qui a été la force de la Révolution. Ainsi, au lendemain de l'indépendance, Claudine Chaulet rejoint l'Institut national de la recherche agronomique puis travaille comme enseignante à l'Institut de sociologie et comme chercheure au Centre de recherche en économie appliquée.

«L’Algérie est devenue la Mecque des prédateurs»

«On ne peut pas parler de souveraineté nationale ni d’indépendance d’un pays s’il y a ingérence de l’étranger dans nos affaires.» Où va l’Algérie ? L’auteur de cette question n’est autre que la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune. A la veille de la célébration du 1er Novembre, date du déclenchement de la Révolution, la première dame du PT a rappelé, à l’ouverture des travaux de la conférence des jeunes du parti, que la lutte pour la Libération nationale qui a conduit à l’indépendance de l’Algérie n’est pas un simple slogan ; bien au contraire, elle a une profonde signification et une dimension historique, culturelle et politique. L’indépendance de l’Algérie et le recouvrement de la souveraineté nationale, pour Mme Hanoune, signifient la rupture avec le colonisateur : «On ne peut pas parler de souveraineté nationale ni d’indépendance d’un pays s’il y a ingérence de l’étranger dans nos affaires. La situation est très critique, nous n’avons pas de visibilité.» L’oratrice a exprimé ouvertement ses inquiétudes quant au danger qui guette notre pays. Le danger n’émane pas seulement de l’extérieur, mais aussi de l’intérieur. Elle cible, dans ce sens, les nouveaux riches, les oligarques et certains hauts responsables de l’Etat et ministres du gouvernement qui donnent des facilités et des privilégies aux étrangers au détriment des nationaux. Certains, allusion faite au ministre de l’Industrie et des Mines,  Abdessalem Bouchouareb, et celui des Finances, Abderrahmane Benkhalfa,  font même de excès de zèle. «Nous sommes devenus comme les pays sous protectorat. Nous sommes dans une situation de recolonisation sans frais», regrette Mme Hanoune qui s’interroge sur les milliers d’emplois que devait engendrer la venue de Renault et Peugeot en Algérie : «Il y a eu un tapage pour pas grand-chose. L’installation de  Renault et Peugeot n’a pas créé de l’emploi, car ce sont des entreprises de montage.» La leader du PT est triste de voir l’Algérie qui était «la Mecque des révolutionnaires» devenir «la Mecque des prédateurs» et «la poule aux œufs d’or». Poursuivant ses critiques à l’égard de certains de nos responsables et ministres, Mme Hanoune est revenue sur le tollé qu’a soulevé la fouille des ministres algériens à l’aéroport français. La LF 2016 sert l’oligarchie Certes, le PT, dit-elle, ne s’est pas positionné sur cette question, mais   la logique aurait voulu que l’Algérie applique la réciprocité. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. La première dame du PT, qui ne mâche pas ses mots, ne comprend pas comment  nous sommes arrivés à cette situation : «On déroule le tapis rouge aux étrangers et les ministres algériens ayant l’immunité se font humilier. C’est honteux ! Il est scandaleux de constater que chez nous, certains responsables ont le complexe du colonisé.» Mme Hanoune qualifie, en outre, d’intrigant le silence de l’Etat algérien au sujet du décret signé par le gouvernement français  qui classe l’Algérie parmi les pays dont les militaires participent à des frappes en dehors de son sol. Elle déplore également le réveil des vieux démons, allusion faite aux échanges de tirs entre les anciens fonctionnaires de l’institution militaire.  S’agissant du projet de loi de finances pour 2016, Mme Hanoune  a mis en garde contre les conséquences des mesures d’austérité contenues dans cette loi. Une loi, dit-elle, qui a été élaborée exclusivement au profit de l’oligarchie et d’un groupe de personnes, et ce, au détriment des couches défavorisées. En fustigeant cette loi injuste, elle  estime qu’un Etat fragile qui de surcroît perd sa base sociale se trouve contraint à renoncer à ses principes fondamentaux, y compris son indépendance économique, militaire… «L’économie est le concentré de l’Etat  et de ce fait, nous tirons la sonnette d’alarme. La LF 2016 prévoit des taxes qui risquent de pénaliser la majorité des citoyens et de saigner les bourses des ménages, et de précariser même la classe moyenne», avertit-elle. Mme Hanoune juge également «catastrophiques et provocatrices» plusieurs dispositions de la LF 2016, notamment l’article 71. «L’adoption de cette loi provoquera des conséquences très graves sur le pouvoir d’achat des Algériens et sur le fonctionnement des différents ministères», note-t-elle.

Chirurgie de la cataracte : Des implants de mauvaise qualité marqués CE

Les autorités médicales doivent réagir pour interdire l’entrée de ces produits sur le marché algérien et imposer des vérifications strictes. L’Association des ophtalmologistes privés algériens (AOPA) met en garde contre certains produits utilisés dans la chirurgie moderne de la cataracte. Une technique qui nécessite la pose d’un implant et visqueux chez des patients opérés. Ce qui provoque d’énormes complications chez les patients. Cette question, qui fera l’objet d’une table ronde aujourd’hui, a pour thème «Les critères de choix d’implants pour une cataracte sans risque». La rencontre est organisée en marge des travaux du 9e congrès d’ophtalmologie pratique de l’Association algérienne des ophtalmologistes privés qui se tient depuis hier à Alger et à laquelle sont conviés les représentants du ministère de la Santé, à savoir les directeurs de la prévention, de la pharmacie et du Laboratoire national du contrôle des produits pharmaceutiques (LNCPP). Le président de l’AOPA, le docteur Chahoua, estime qu’il est aujourd’hui urgent de mettre en place des mesures rigoureuses de contrôle et de s’assurer de la qualité de ces matériaux qui, normalement, doivent répondre à des normes bien précises et à des critères bien définis. Les autorités de santé doivent réagir et interdire ces produits sur le marché algérien et imposer des vérifications strictes. «Ces implants de mauvaise qualité sont achetés à 4 dollars et sont conditionnés dans les pays limitrophes pour ensuite les commercialiser en Algérie sous la marque CE. C’est inconcevable et cela doit cesser», a martelé le Dr Chahoua. Et de s’interroger : «Y a-t-il réellement un contrôle sur ces produits ? D’ailleurs, il n’y a qu’à voir les prix pratiqués dans certains centres ou cabinets pour une opération de cataracte qui est à moitié prix (entre 30 000 et 40 000 DA) par rapport à une opération avec un implant de bonne qualité. Un implant aux normes requises coûte entre 6000 et 10 000 DA et l’opération revient à pas moins de 80 000 DA.» Et de signaler que près de 30 000 patients sont opérés de la cataracte dans le secteur privé, dont certains souffrent justement de complications fort heureusement réversibles dues à cet implant de mauvaise qualité. Il est donc important aujourd’hui de revoir les importations de ces produits afin d’assurer une traçabilité. Le Dr Chahoua a appelé également au remboursement par la Sécurité sociale de cette opération chirurgicale. Un des thèmes de ce congrès inscrit dans le cadre de la formation continue qui doit être, selon le Dr Chachoua, obligatoire aux praticiens vu le développement des techniques et leur évolution. Le Pr Nouri, chef de service d’ophtalmologie au CHU de Beni Messous, explique : «La pratique de ces techniques doit être accompagnée de dispositifs de qualité pour assurer une meilleure sécurité des patients. L’exemple des implants et visqueux illustre bien les choses. Il s’agit d’un produit hautement spécifique qui doit être de qualité, car il y a justement des effets indésirables constatés chez des patient, d’où une inflammation due à l’intolérance de ce matériau et des opacifications de la capsule postérieure nécessitant un traitement chirurgical au laser Yag et qui expose le patient à d’autres risques.» Le Pr Nouri déplore que ces produits inscrits dans la nomenclature des matériaux médicaux du ministère de la Santé soient vendus chez des opticiens ou autres fournisseurs qui les importent dans leurs valises. «L’implant et visqueux doit porter une vignette. La Sécurité sociale doit jouer son rôle et le rembourser aux patients assurés sociaux», a-t-il encore recommandé.

«Une nouvelle forme d’action commune», selon Ramtane Lamamra

La Ligue des conseils arabes économiques et sociaux  et instances similaires, créée hier à Alger, aspire à faire face à la conjoncture et aux défis qui se posent aux pays arabes à travers le renforcement de l’action arabe commune. Les fondateurs de la Ligue visent à assurer un équilibre entre le développement économique et la satisfaction des besoins socioéconomiques des peuples arabes, en coordonnant les actions des conseils économiques et sociaux des pays membres, d’une part, et celles des instances internationales similaires, d’autre part. Intervenant à cette occasion, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération  internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé, lors des travaux de la première conférence de la Ligue, que la création de cette instance «constitue une nouvelle forme de l’action arabe commune et d’une coordination efficace visant la préservation de la paix sociale et de la stabilité». «Ce nouvel espace arabe tend également à jeter les bases d’un dialogue  social au niveau arabe et national en tant qu’outil de bonne gouvernance  permettant de faire face aux défis actuels et futures et aux crises qui  menacent l’existence de certains pays arabes», indique Ramtane Lamamra. Selon lui, cette situation exige une réflexion en vue de renforcer la coopération entre les pays arabes et approfondir le dialogue à même de faire face aux crises socioéconomique, sécuritaire et politique. Il souligne, à cette occasion, la détermination de l’Algérie à appuyer de tels efforts et initiatives, ainsi que le dialogue social au niveau national, arabe et international afin de parvenir à la cohésion requise pour  la création de la richesse et de l’emploi pour les jeunes. Pour sa part, le président du Conseil national économique et social (CNES), Mohamed Seghir Babès, estime que la création de cette instance est un «acquis important pour les pays arabes à la lumière du contexte international caractérisé par une situation économique et sociale difficile». Cette Ligue, dit-il, œuvrera à l’accompagnement des gouvernements arabes en impliquant les organisations patronales, les syndicats et la société civile en vue de réaliser le développement dans tous les pays  arabes.  

Priorité aux partenariats dans les projets urbains

Le fort Santa Cruz, sur les hauteurs du Murdjadjo, ainsi que la Basilique et la statue de la Vierge situées en contrebas seront illuminés de manière pérenne grâce à un projet de partenariat entre les villes d’Oran et de Lyon. L’annonce a été faite par Gérard Collomb, sénateur-maire et président de la Métropole lyonnaise, qui a clôturé jeudi sa visite de quelques jours en Algérie, passant par Sétif et Alger. «La ville de Lyon a une grande expérience dans le domaine de la lumière, c’est-à-dire la mise en lumière pérenne d’un certain nombre de bâtiments», a-t-il affirmé lors d’une conférence de presse juste avant son départ. «Ce matin (jeudi) nous avons visité Santa Cruz avec votre entreprise chargée de l’éclairage et l’idée que nous avons eu, c’est que si nous venons avec nos services municipaux, en compagnie d’un certains nombre de scénographes de la lumière qui travaillent à Lyon, il y a par exemple la possibilité de créer une école qui formerait celles et ceux qui, demain, éclaireront les bâtiments des villes algériennes», explique-t-il pour mettre en avant l’idée d’une coopération qui se soucie du transfert du savoir-faire et de la possibilité de donner du travail à la jeunesse algérienne. Précisément à ce sujet, un exemple concret a été donné : la mise en lumière d’une mosquée à Sétif dont le résultat est jugé satisfaisant. La coopération avec cette ville de l’est du pays date de 2006, mais il est très probable que les entreprises lyonnaises s’impliquent davantage dans de grands projets urbains qui sont en train d’être développés à Alger. «L’actuel wali d’Alger n’est autre que l’ancien wali de Sétif, donc nous nous connaissons et il souhaite que nous réalisions un certain nombre de coopérations», indique également Gérard Collomb, qui a eu aussi une série d’entretiens avec le wali et le maire d’Oran pour étudier les possibilités de partenariat avec les opérateurs de l’ouest du pays. Un partenariat évidemment diversifié, ne se limitant pas à la lumière, car une forte délégation représentant divers domaines d’activité a accompagné l’élu lyonnais qui a qualifié de «particulièrement productifs» les jours passés en Algérie depuis le 24 octobre. Une cinquantaine de représentants d’entreprises ont en effet fait le voyage avec, pour quelques-uns, des relations déjà établies avec l’Algérie pour ne citer que Sanofi (pharmacie) dont le siège est à Lyon. Pour le suivi de ce qui pourrait déboucher sur des partenariats effectifs, Gérard Collomb compte notamment sur Max Vincent, conseiller de la Métropole, délégué à la coopération décentralisée qui, dit-il, «aura un rôle actif pour vérifier que tout ce que nous avons noué ici puisse se finaliser». Un rôle similaire est dévolu à Fouzia Bouzerda pour ce qui est de l’insertion professionnelle de la jeunesse, autant en France qu’en Algérie, en s’inspirant des expériences réciproques. Dans la matinée de jeudi, une rencontre avec les opérateurs économiques d’Oran a été organisée à la Chambre de commerce. Oran est également concernée par des aménagements urbains importants en prévision des Jeux méditerranéens de 2021. Le détail n’a pas échappé à Georges Regnier, directeur du bureau Business France Algérie, qui a mis en avant la forte présence des entreprises françaises dans les salons professionnels, notamment celui des énergies renouvelables. Ce secteur offre la possibilité de concrétiser des partenariats dans le domaine du solaire qui caractérise la région Rhône-Alpes. Dans son intervention, Max Vincent a évoqué les opportunités d’investissement dans la pétrochimie, la pharmacie et l’agroalimentaire et sont susceptibles de profiter aux deux pays. Des présentations des atouts de la ville d’Oran ont été communiquées, parfois de manière exagérée, mais c’est l’usage dans ce genre de rencontres pour susciter l’intérêt.

Vers le durcissement des peines

L’Algérie compte durcir sa législation pour contrecarrer les projets terroristes et les recrutements d’Algériens par des groupes terroristes étrangers. Un projet de loi amendant le code pénal a été élaboré pour punir toute personne se rendant à l’étranger pour rejoindre ces mouvements. C’est ce qu’a annoncé le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, à l’issue de sa visite, jeudi dernier, à l’Institut national de la criminalistique et de la criminologie de la Gendarmerie nationale (INCC-GN). «Ce projet est prêt et sera soumis au secrétariat général du gouvernement», indique-t-il, sans donner plus de précision. Ces derniers mois, les services de sécurité, rappelons-le, ont démantelé plusieurs cellules de recrutement de jeunes pour le compte de groupes terroristes. Plusieurs dizaines d’Algériens ont rejoint, selon des statistiques fournies par des organismes internationaux, les rangs de l’organisation terroriste Daech en Irak et en Syrie. Outre ce texte, Tayeb Louh annonce également la finalisation d’un autre projet de loi régissant l’utilisation de l’analyse ADN. Ce dernier, déclare-t-il, a été soumis au secrétariat général du gouvernement. Saluant le rôle important de l’INCC-GN qui utilise les moyens modernes de recherche et d’investigation dans le domaine de la criminologie, le ministre estime que les réalisations accomplies par l’Institut répondent aux objectifs des réformes profondes engagées au niveau de la justice. A cette occasion, le ministère de la Justice et la Gendarmerie nationale ont convenu de la mise en place d’un groupe de travail pour relier (via intranet) l’Institut à certains juges d’instruction de plusieurs tribunaux d’Alger et ses environs, par l’introduction de la signature et de la certification électroniques, afin de permettre aux magistrats d’obtenir les rapports d’expertise réalisés par l’Institut en temps réel. Un autre groupe de travail, annonce-t-il, sera aussi mis en place pour relier (via intranet) des parquets de certains tribunaux au niveau de la cour de justice d’Alger et les cours de justice avoisinantes et des brigades de la Gendarmerie nationale à travers l’introduction de la signature et de la certification électroniques. Kidnapping de l’enfant Amine Yarichene : Une enquête est ouverte Par ailleurs, le ministre de la Justice annonce l’ouverture d’une enquête préliminaire concernant l’enlèvement de l’enfant Amine Yarichene, âgé de 8 ans. Selon lui, cette enquête connaît une «avancée» et «les investigations menées par la police judiciaire se poursuivent toujours». «L’enquête préliminaire concernant l’affaire de l’enfant Amine se poursuit et tous les moyens scientifiques sont déployés pour parvenir à la vérité», explique-t-il. L’enquête en question, ajoute-t-il, a été ouverte par les services compétents de la Gendarmerie nationale dès l’annonce de la disparition de l’enfant, précisant qu’aucune autre déclaration ne peut être faite avant le retour de l’enfant sain et sauf. A une question sur l’affaire du viol d’une Camerounaise à Oran, Tayeb Louh affirme que la police judiciaire a été instruite d’ouvrir une enquête, qui s’est soldée par l’arrestation de deux personnes. «L’enquête judiciaire est toujours en cours», déclare-t-il.

Le FFS relance son initiative pour «le consensus national»

Le premier secrétaire national du parti, Mohamed Nebbou, annonce la décision du FFS d’entamer un nouveau round de concertation pour un consensus national. Le Front des forces socialistes (FFS) relance son initiative «pour la reconstruction d’un consensus national». N’ayant pas pu convaincre la classe politique de le rejoindre lors d’une première expérience, le parti annonce sa volonté de frapper à nouveau à la porte de chacun des acteurs, dans l’espoir de trouver auprès d’eux un accueil favorable qui sauverait cette résolution «capitale» de son dernier congrès. En effet, le premier secrétaire national du parti, Mohamed Nebbou, annonce, dans un communiqué rendu public hier, la décision du FFS d’entamer un nouveau round de concertation avec «les acteurs politiques, économiques et sociaux pour la reconstruction du consensus national». Pour M. Nebbou, qui a présidé hier à Tizi Ouzou une cérémonie commémorative du 61e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, «il est nécessaire de réunir toutes les forces du pays pour sortir de la crise actuelle». «Les aspirations du peuple algérien à un avenir meilleur s’éloignent, jour après jour, en raison de l’entêtement du régime en place et son refus d’aller vers des réformes profondes qui concerneront tous les domaines : politique, économique, social et même culturel», déclare-t-il dans un discours prononcé lors de cette rencontre, à laquelle a assisté l’ambassadeur de Palestine en Algérie. M. Nebbou regrette, dans ce sens, l’insistance du régime à appliquer sa propre politique sans se soucier des aspirations du peuple et sans prendre en considération le contexte régional et international qui devient de plus en plus menaçant. «L’Algérie entame un virage dangereux et décisif. Aujourd’hui, seulement deux possibilités s’imposent à nous : il s’agit soit de poursuivre la même politique avec le risque de mener le pays vers l’irréparable ou d’aller vers un véritable changement avec la participation du peuple et l’ensemble des acteurs politiques, économiques et sociaux pour réaliser un avenir meilleurs. Nous, au FFS, sommes de ceux qui militent et appellent tous les nationalistes à sensibiliser toutes les forces vives de la société pour œuvrer pour l’avènement d’un changement pacifique avant qu’il ne soit trop tard», déclare-t-il, déplorant, au passage, l’absence d’une volonté politique afin d’éviter au pays «la pire des situations qui mettrait en péril même son unité». Dans ce sens, Mohamed Nebbou estime que l’Algérie «n’est pas loin de ce qui se passe au Yémen, en Irak, en Syrie, en Libye et au Mali». «Ses richesses suscitent toujours l’intérêt des colonisateurs d’hier, qui sont les fauteurs des troubles d’aujourd’hui. Les richesses, l’intégrité, l’unité et même l’existence de l’Algérie sont menacées», estime-t-il, en faisant le lien, sans le citer, avec le projet du MAK qui appelle «à l’autodétermination de la Kabylie». «L’édification d’un Etat démocratique et d’un Etat de droit est la seule solution en mesure de faire face aux projets sécessionnistes qui visent à diviser le pays. Il faut combattre toutes les formes de division, car l’identité nationale tire sa force de sa diversité», dit-il. Mohamed Nebbou répond également de manière implicite au secrétaire général du FLN, Amar Saadani, qui appelle à la constitution d’un «nouveau front pour soutenir le président Bouteflika». «Notre but aujourd’hui est le changement du système, non un changement à l’intérieur du système ; un changement démocratique, non celui qui consacrera l’alternance des clans au pouvoir», affirme-t-il, précisant que «les anciennes recettes sont vaines».

Femmes élues (Rafel) : Les élues locales se constituent en réseau

Une quarantaine d’élues locales de différentes formations politiques viennent de créer le Réseau algérien des femmes élues locales (Rafel). Ouvert à toutes les autres élues, ce Réseau s’est assigné plusieurs objectifs, dont la promotion de l’égalité et la parité, mais aussi la prise de décision dans les instances élues. Réunies au siège du Centre d’information et de documentation sur les droits des enfants et des femmes (Ciddef), une quarantaine d’élues de diverses appartenances politiques ont créé le Rafel. Venues d’Alger, de Chlef, de Boumerdès, de Tizi Ouzou, de Bouira, de Médéa, de Djelfa et de Tissemsilt, après un long débat, elles ont décidé de faire de ce Réseau «un lien» entre les élues et un instrument de lobbying pour faire la promotion de l’égalité et de la parité dans tous les domaines. Parmi les objectifs assignés au Rafel, le renforcement des capacités des élues en matière d’écoute et de prise en charge des préoccupations des citoyens et des électeurs, mais aussi œuvrer à trouver les mécanismes pour reconstruire le lien entre l’électeur et l’élue. De même qu’il est question de faire la promotion de la participation des femmes dans la prise de décision dans les instances élues, de la maîtrise des textes de loi qui régissent les collectivités locales et des droits des personnes, afin de permettre une gestion harmonieuse et durable de la collectivité. Pour concrétiser ces objectifs, le Réseau s’est engagé à travers des plaidoyers politiques et un programme d’action thématique sur la promotion de la participation des femmes à la prise de décision et l’initiation au budget, à la citoyenneté et aux prérogatives des élues. Dans la déclaration finale adoptée à l’issue de cette rencontre tenue le 21 octobre, il est clairement indiqué que «l’ensemble des participantes ont, d’un commun accord, adhéré à l’idée de création du Réseau dont elles sont membres fondatrices et ont mis en place un bureau provisoire composé de cinq femmes élues, représentant différentes appartenances politiques. Les élues ont également tenu à souligner l’ouverture du Réseau pour adhésion à toute femme élue locale ou l’ayant été, quel que soit le parti auquel elle appartient». Première du genre, cette initiative pourrait permettre aux élues une meilleure visibilité aussi bien parlementaire que politique.

El Amel CPMC et l’ UGTA se lancent dans la bataille

L’industrie des textiles et des cuirs qui emploie 5000 femmes est le premier secteur économique concerné par l’opération. Les wilayas de Tizi Ouzou, Batna, Tlemcen et Béjaïa, où il  y a une prédominance féminine dans le secteur, ont été sélectionnées pour entamer ce dépistage. Après le succès de l’opération-pilote engagée avec Algérie Télécom pour le dépistage du cancer du sein en milieu professionnel, l’association El Amel d’aide aux personnes atteintes de cancer du Centre Pierre et Marie Curie (CPMC) entend élargir ce plan à toutes les femmes travailleuses algériennes. A la veille de la clôture du mois Octobre rose de lutte contre le cancer du sein qui touche 11 000 femmes par an en Algérie, une convention sous forme de charte a été signée, jeudi dernier, en marge des travaux de la journée scientifique organisée par l’association avec l’Union nationale des travailleurs algériens (UGTA) et les sociétés savantes afin de mettre en place un programme national de dépistage du cancer du sein au profit des travailleuses représentant des proportions importantes des personnels dans le secteur économique ou dans la Fonction publique. Généraliser cette action à toutes les femmes est le vœu de Hamida Kettab, secrétaire générale d’El Amel, qui appelle à l’introduction du dépistage dans la médecine du travail et à la création d’un réseau national dans lequel seront intégrés les médecins du travail afin de mettre en place un dépistage systématique en milieu professionnel. Une action qui engage les employeurs, les syndicats et les travailleurs, estime Soumia Salhi, présidente de la commission des femmes travailleuses de l’UGTA. Une campagne de sensibilisation sera menée au sein des entreprises pour justement toucher plus de personnes et amener les femmes à y adhérer, car il s’agit d’un problème de santé publique. Soumia Salhi a relevé que «de nombreuses femmes atteintes de cancer du sein souffrent doublement, surtout lorsqu’elles sont démunies, divorcées ou encore répudiées. Il faut également penser à ces femmes». Pour le représentant de la Fédération des textiles et des cuirs, M. Takdjout, cette opération concernera 35% des femmes dans le secteur économique sur un total de 500 000 travailleurs et environ 50% dans la Fonction publique, qui compte 1,8 million de travailleurs. Une fois le comité constitué de représentants d’El Amel, des fédérations UGTA et des médecins, un programme sera élaboré pour entamer l’opération. Le premier secteur sera l’industrie des textiles où de nombreuses femmes sont employées. Quatre wilayas seront ciblées, à savoir Tizi Ouzou, Tlemcen, Béjaïa et Batna, où «il y a une forte concentration féminine dans les usines de ces régions», nous a confié M. Takdjout. Le dépistage sera assuré par des spécialistes au niveau des centres médico-sociaux, mutuelles et centres de santé à travers ces wilayas. Les polycliniques seront mises à contribution, puisque le ministre de la Santé a déclaré, à l’ouverture des travaux de cette journée scientifique, que ces structures seront progressivement dotées de mammographes, «ce qui permettra aux femmes de se faire dépister. Il faut que la mammographie devienne un geste systématique, c’est un nouveau pas dans la réalisation des objectifs du plan cancer 2015-2019». Un budget de 50 milliards de centimes a été dégagé pour pérenniser le dépistage. Le ministre de la Santé a également annoncé que le dépistage du cancer du col de l’utérus et du colon sera également organisé conformément aux orientations du plan cancer. Comme est aussi prévu un plan de prévention contre le cancer du poumon. «Des groupes de travail sont mis en place et cela avance», a ajouté M. Boudiaf.

62 contrebandiers arrêtés par l’ANP

Soixante-deux contrebandiers de différentes nationalités ont été arrêtés dans le sud du pays ces dernières 48 heures par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) lors d’opérations menées dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, a indiqué hier un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements relevant des secteurs opérationnels de Bordj Badji Mokhtar et d’In Guezam (6e Région militaire) ont arrêté, les 28 et 29 octobre, au cours d’opérations de recherche et de fouille, 52 contrebandiers de différentes nationalités et ont saisi sept véhicules tout-terrain, un véhicule de tourisme, 16 détecteurs de métaux, des téléphones portables, des médicaments, une quantité de carburant et d’autres objets», précise le communiqué. Par ailleurs, «au niveau de la 2e Région militaire, des éléments des garde-frontières relevant du secteur opérationnel de Tlemcen ont saisi, les 28 et 29 octobre, une quantité de 750 kilos de kif traité et 600 litres de carburant», relève la même source. «Au niveau de la 4e Région militaire, des détachements relevant des secteurs opérationnels d’El Oued et de Djanet ont arrêté, les 28 et 29 octobre, 10 contrebandiers de différentes nationalités et ont saisi deux camions, deux véhicules tout-terrain, 35 700 bouteilles de différentes boissons et une somme d’argent de 38 700 DA», ajoute-t-on. Toujours, au niveau du secteur opérationnel d’El Oued, «une tentative de contrebande de 1400 litres de carburant a été déjouée, le 29 octobre, par les éléments de la Gendarmerie nationale», précise le communiqué.  

On vous le dit

- Un chercheur appelle à la normalisation des noms des lieux publics Le directeur  du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc), Bachir Atoui, a appelé, jeudi à Alger, à la «normalisation» des noms donnés aux lieux publics en «préalable» à la dénomination et à l’identification de ces espaces. Intervenant lors d’une rencontre intitulée «Onomastique et identité culturelle», organisée dans le cadre du 20e SILA, ce chercheur a plaidé pour une toponymie normative pour uniformiser la transcription des noms des lieux publics. Evoquant l’existence d’une base de données comportant quelque 200 000  toponymes, il a demandé son application après approbation de la Commission nationale de topographie, une instance sous tutelle du ministère de la Défense nationale. Cette base de données a été élaborée en 1996 par un groupe de chercheurs de l’Institut national de cartographie et de télédétection (INCT). L’intérêt de normaliser les toponymes, a indiqué le chercheur, est dicté par le souci de préserver la mémoire, les noms des figures nationales donnés aux lieux publics. M. Atoui, également membre du Groupe d’experts des Nations unies pour les noms géographiques (Genung) pour l’Afrique, a relevé un «dérèglement toponymique» touchant les villes algériennes, dont certaines, a-t-il rappelé, portent des noms datant de l’époque coloniale, ottomane et française. - Deux enfants par couple : accueil plutôt froid des Chinois Les Chinois ont accueilli plutôt froidement, hier, l’annonce de la nouvelle politique des «deux enfants» autorisés par couple, arguant souvent le coût de la vie et les impératifs de carrière dans une société urbanisée, éloignant toute perspective d’un «baby-boom» spectaculaire. Geste historique du Parti communiste chinois (PCC), l’abandon de la politique de l’enfant unique, en vigueur depuis quelque 35 ans, annoncé jeudi, a été décrit dans les médias officiels chinois comme une victoire pour l’économie et la population, pour qui cette contrainte familiale a été, au mieux, acceptée de mauvaise grâce, tout en suscitant d’innombrables tragédies et drames individuels. «Le nouveau plan quinquennal doit être vu comme le triomphe de la volonté populaire, car beaucoup des politiques retenues répondent à des appels de longue date» de la société civile, a écrit le quotidien Global Times dans un éditorial. La nouvelle politique démographique a été décidée par un plénum du PCC qui a défini le 13e plan quinquennal pour 2016-2020, sur lequel fort peu de détails ont été encore publiés. - L’acteur et ex-présentateur Sam Sarpong se suicide en sautant d’un pont L’acteur Sam Sarpong, ex-mannequin et présentateur de la chaîne MTV, s’est suicidé en sautant d’un pont en banlieue de Los Angeles, après que la police eut essayé pendant des heures de l’en dissuader. Lundi, «un homme de 40 ans résidant à Pasadena», une banlieue de Los Angeles (ouest), s’est tué en sautant «du pont de la rue Colorado», d’après William Boyer, porte-parole de la ville de Pasadena. Il a précisé que la police et les services d’urgence «avaient négocié pendant sept heures», avec l’aide de membres de sa famille arrivés sur les lieux, pour tenter de le convaincre de ne pas sauter. En vain. Un porte-parole du service médico-légal de la ville a confirmé qu’il s’agissait de Sam Sarpong. Un témoin avait donné l’alerte lundi en apercevant l’ex-mannequin de Tommy Hilfiger et Dolce et Gabbana debout sur la structure du pont, qui avait été fermé. Il avait joué dans les séries Bones et 24 heures chrono. - Le fils de Laurent Fabius recherché aux Etats-Unis Thomas Fabius, fils du ministre français des Affaires étrangères, fait l’objet d’un mandat d’arrêt aux Etats-Unis pour une folle nuit à Las Vegas en mai 2012, durant laquelle il a distribué aux casinos des chèques en bois totalisant 3,5 millions de dollars. Le mandat d’arrêt visant l’homme de 33 ans n’est pas international, mais s’applique à tout le territoire américain, a précisé un porte-parole du bureau du procureur du comté de Clark, dans l’Etat occidental du Nevada où se trouve la «capitale du péché». En d’autres mots, l’aîné des fils Fabius risque de se faire arrêter s’il pose les pieds aux Etats-Unis, a précisé ce porte-parole. Il a contracté ces énormes dettes de jeu dans la nuit du 15 au 16 mai 2012, selon l’hebdomadaire Le Point. Ce même 16 mai 2012, Laurent Fabius était officiellement nommé chef de la diplomatie française. Joueur invétéré et personnalité sulfureuse, Thomas Fabius a déjà, par le passé, été accusé de jongler avec des millions dans des casinos où il a parfois laissé des «ardoises» chargées.

vendredi 30 octobre 2015

Mohamed Aissa : rester fidèle aux martyrs en préservant leur legs

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a appelé vendredi à Sidi Bel-Abbes à rester fidèle aux martyrs en préservant leurs legs. Lors du prêche de la prière du vendredi, accomplie à la mosquée "Chouhada" qu'il venait d'inaugurer à la cité El-maqam à Sidi Bel-Abbes, M. Aissa a souligné "la nécessité de préserver cette Algérie pour laquelle les martyrs de la guerre de libération ont payé un lourd tribut pour que ses enfants vivent en liberté". Il a appelé les jeunes d'aujourdÆhui à suivre l'exemple "des martyrs qui ont répondu à l'appel de la révolution pour la liberté, l'indépendance et la dignité et pour défendre leurs identités religieuse et linguistique que le colonisateur voulait effacer durant plus d'un siècle d'occupation". Le ministre a également assisté à une cérémonie organisée à la mosquée "Ibn Taymya", en l'honneur des moudjahidate et des filles et des veuves de chouhada de l'école coranique de cette mosquée. Le ministre devait assister par ailleurs après la prière d'El-maghreb à une conférence à la mosquée "Zeid Ibn Thabet", sur la guerre de libération, animée par un enseignant d'histoire à l'université de Sidi Bel Abbés. M. Aissa présidera samedi à l'université Djilali Lyabes les travaux de la conférence de wilaya de la 14e campagne du fonds de la zakat. Il inspectera également le site destiné à la réalisation du centre commercial des services des wakfs. Le ministre assistera par ailleurs dans la soirée de samedi à des activités organisées à l'occasion du 1er novembre, avec la participation de l'orchestre national, du ballet national et d'autres troupes musicales. APS


Mohamed Aissa : rester fidèle aux martyrs en préservant leur legs

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa a appelé vendredi à Sidi Bel-Abbes à rester fidèle aux martyrs en préservant leurs legs. Lors du prêche de la prière du vendredi, accomplie à la mosquée "Chouhada" qu'il venait d'inaugurer à la cité El-maqam à Sidi Bel-Abbes, M. Aissa a souligné "la nécessité de préserver cette Algérie pour laquelle les martyrs de la guerre de libération ont payé un lourd tribut pour que ses enfants vivent en liberté". Il a appelé les jeunes d'aujourdÆhui à suivre l'exemple "des martyrs qui ont répondu à l'appel de la révolution pour la liberté, l'indépendance et la dignité et pour défendre leurs identités religieuse et linguistique que le colonisateur voulait effacer durant plus d'un siècle d'occupation". Le ministre a également assisté à une cérémonie organisée à la mosquée "Ibn Taymya", en l'honneur des moudjahidate et des filles et des veuves de chouhada de l'école coranique de cette mosquée. Le ministre devait assister par ailleurs après la prière d'El-maghreb à une conférence à la mosquée "Zeid Ibn Thabet", sur la guerre de libération, animée par un enseignant d'histoire à l'université de Sidi Bel Abbés. M. Aissa présidera samedi à l'université Djilali Lyabes les travaux de la conférence de wilaya de la 14e campagne du fonds de la zakat. Il inspectera également le site destiné à la réalisation du centre commercial des services des wakfs. Le ministre assistera par ailleurs dans la soirée de samedi à des activités organisées à l'occasion du 1er novembre, avec la participation de l'orchestre national, du ballet national et d'autres troupes musicales. APS


Président Bouteflika : la défunte Claudine Chaulet vouait un amour exemplaire à l'Algérie et à son peuple

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a adressé vendredi un message de condoléances à la famille de la militante de la cause nationale Claudine Chaulet décédée dans la nuit de jeudi à vendredi à Alger, qualifiant "d'exemplaire son amour pour l'Algérie et son peuple ". "J'ai appris avec une profonde affliction la nouvelle de la disparition de notre soeur dans la lutte, la Moudjahida Claudine Chaulet au moment où nous nous apprêtons à célébrer le 61e anniversaire de notre glorieuse Révolution dont la légitimité a amené la défunte et son époux le médecin Pierre Chaulet à embrasser la cause du peuple algérien avec tous les sacrifices que cela impliquait", a écrit le chef de l'Etat dans son message. "Le peuple algérien témoigne toute sa gratitude au couple Chaulet et à tous ceux qui ont épousé sa cause juste et milité pour sa libération du joug colonial".  "La défunte qui vouait à l'Algérie et à son peuple un amour désintéressé, est digne de notre reconnaissance. Le couple Chaulet mérite d'être inscrit parmi les vaillants de notre pays et qu'il soit un exemple d'attachement aux valeurs humaines et de défense des principes et des idéaux de justice et de liberté pour les générations futures". "Je présente mes sincères condoléances à la famille de la défunte, à ses amis, à ses compagnons ainsi qu'à toute la famille révolutionnaire, priant Dieu le Tout Puissant de vous assister en cette douloureuse épreuve", conclut le Chef de l'Etat. APS