Le réalisateur Saïd Oulmi a affirmé jeudi à Alger que son film documentaire sur les Algériens déportés en Nouvelle Calédonie par la France coloniale mettait à nu la cruauté de la loi de 1854 instituant les bagnes coloniaux qui fait partie intégrante de l'arsenal de répression promulgué contre les Algériens. « La déportation des Algériens en Nouvelle Calédonie entre 1864 et 1897, en vertu de la loi de 1854 instituant les bagnes coloniaux, est l'une des lois françaises ayant codifié la répression, tout comme le code de l'indigénat, communément appelé décret Crémieux et la loi sur la conscription », a indiqué Said Oulmi, à l'occasion de la projection d'une partie de son documentaire « Témoins de la Mémoire ... les déportés en Nouvelle Calédonie », lors d'une conférence historique organisée par l'Organisation nationale pour la préservation de la Mémoire et la transmission du message des martyrs. Et d'ajouter que la France avait choisi des bagnes isolés et lointains pour éteindre tout espoir chez ces Algériens de retourner un jour à la mère patrie, les privant ainsi de leur droit d'appartenance à la terre et à l'Islam. A l'issue de la projection de son documentaire, le réalisateur a expliqué que selon les recherches et études consacrées à ce sujet, « le pénible voyage de l'exil s'est déroulé dans des conditions inhumaines, précisant que ces déportés avaient été mis dans des cages en fer très étroites, ayant causé la mort d'un grand nombre d'entre eux et pis encore certains avaient été jetés dans la mer ». Par ailleurs, Said Oulmi a dit avoir terminé le montage d'un nouveau documentaire intitulé « L'exil vers l'enfer de Guyane (1850-1939) », qui sera projeté prochainement. Ce documentaire se veut une suite de la série « Témoins de la Mémoire » qui s'intéresse aux Algériens déportés vers des bagnes et des lieux lointains et inconnus, au nombre de 20.000 Algériens.
vendredi 19 février 2021
vendredi 5 février 2021
Les clubs de lecture proposent de rendre accessible le livre dans les espaces publics
Des universitaires et représentants de clubs de lecture ont proposé jeudi à Alger d'appliquer plusieurs mesures pour promouvoir la lecture et rendre accessible le livre dans les espaces publics. Intervenant à la clôture de la « Rencontre nationale des clubs de lecture », ouverte samedi, les participants à cet évènement ont préconisé notamment la mise en place d'une stratégie générale gouvernementale dans le cadre du livre et la lecture publique. La formation des employés des bibliothèques publiques aux métiers liés au livre figure parmi les recommandations des participants qui ont appelé, d'autre part, à réviser et à renouveler le fonds documentaire des bibliothèques publiques avec de nouveaux titres. Les représentants de clubs de lecture présents proposent également d'accompagner et de soutenir les projets visant à encourager la lecture. Les encadreurs des estrades ont, quant à eux, ont proposé de généraliser à tout le pays l'idée des estrades pour faire connaître les auteurs algériens ainsi que leurs ouvrages auprès des lecteurs. S'exprimant à cette occasion, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, s'est engagée à concrétiser sur le terrain les recommandations émises par les participants à cette rencontre dédiée à la lecture, qualifiée de « réussie ». Un canevas des projets retenus devra être élaboré, a-t-elle fait savoir, en notant que les clubs et associations de lecture sont un « partenaire pour faire parvenir le livre dans les régions les plus reculées du pays », a insisté la ministre, qui dit compter beaucoup sur ces partenaires pour promouvoir la culture du livre. Evoquant la bande dessinée et le livre pour enfants et jeunesse, peu présents, Malika Bendouda a affirmé que son département accompagnera les éditeurs spécialisés dans la littérature destinée à catégorie. Organisée par le ministère de la Culture et des Arts, la rencontre nationale des clubs de lecture a réuni durant six jours des auteurs, universitaires et animateurs de clubs de lecture issus de plusieurs villes du pays.
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Record du nombre de visiteurs au 1er jour de réouverture du Jardin du Hamma
Le Jardin d’Essai du Hamma à Alger a accueilli près de 10.000 visiteurs mercredi, premier jour du réaménagement des horaires de confinement partiel à domicile et de la réouverture des espaces de détente et de loisirs au public, a indiqué directeur général du Jardin botanique, Abdelkrim Boulahia. Au premier jour de la réouverture des lieux de détente et de loisirs au public, 9.738 personnes ont jeté leur dévolu sur le Jardin d’Essai du Hamma où elles ont pu se promener à travers ses différentes allées et visité son jardin zoologique dans le strict respect du protocole sanitaire mis en place dans le cadre de la lutte contre la propagation de l’épidémie de Covid-19, a déclaré à le responsable. Ils étaient près de 2.700 visiteurs la matinée et plus de 7.000 l’après-midi, a-t-il ajouté, estimant que cette forte affluence, dès le premier jour de la réouverture des lieux de détente, « montre que le Jardin d’Essai du Hamma est l’un des lieux de détente préférés des familles algériennes qui n’hésitent pas à venir de toutes les wilayas du pays, d'autant que c'est la période des vacances scolaires ». En application des instructions du wali d’Alger, données à l’occasion de réouverture du jardin d’essai d’El Hamma, après plus de deux mois de fermeture, un protocole sanitaire y a été mis en place, assure Abdelkrim Boulahia. Ainsi, les opérations de désinfections sont intensifiées, l’obligation de port du masque est contrôlée et la distanciation sociale est appliquée, et ce dans la cadre des mesures préventives de lutte contre le Coronavirus. Le même responsable a indiqué que la direction du jardin devra procéder à la prise de température des visiteurs au niveau des deux entrées principales, rue Hassiba Ben Bouali et rue Mohamed Belouizdad. Les agents qui sont déployés dans les moindres recoins du jardin, devront veiller également au respect des instructions sanitaires, notamment le port de bavette et la distanciation physique. L’administration évitera le rassemblement de plusieurs personnes devant les points de vente des tickets d’entrée ou à l’intérieur du jardin, notamment au niveau de la partie réservée aux animaux au regard de sa petite superficie. Ainsi, les agents vont faire entrer les visiteurs par de petits groupes, de manière permettant de laisser la distance nécessaire entre les personnes. Créé en 1832, le jardin d’essai d’El Hamma s’étend sur une superficie de plus de 32 hectares.
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