lundi 30 septembre 2019

Présidentielle: Instruction de Bedoui pour mettre à la disposition de l'ANIE les moyens pour s'acquitter de sa mission

Le Premier ministre, Noureddine Bedoui, a instruit les membres du gouvernement et les institutions publiques de mettre à la disposition de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), "tous les moyens", lui permettant l'organisation "dans les meilleures conditions", l'élection présidentielle du 12 décembre prochain. Dans une instruction adressée aux membres du gouvernement, au commandant de la Gendarmerie nationale, au Directeur général de la Sûreté nationale, aux walis et walis délégués et aux présidents d'APC, M. Bedoui a mis l'accent sur la nécessité de "veiller, chacun en ce qui le concerne, à répondre d'une manière diligente à toutes les sollicitations émanant de l'ANIE". Il a appelé, à ce propos, à veiller à la mise à la disposition de l'ANIE de "l'ensemble des moyens humains et matériels, que commande une organisation parfaite de cette échéance électorale, sous tous ses aspects, dans le souci d'en garantir un parfait déroulement, dans le respect de la loi et des principes de neutralité, de régularité, de transparence et de crédibilité". "Vous êtes aussi chargés, conformément à la loi, de veiller à fournir à cette Autorité Indépendante toute information ou documentation qu'elle juge nécessaire pour la concrétisation de ses missions", a souligné le Premier ministre. "Vous êtes également interpellés pour placer en tête de vos priorités, votre responsabilité qui demeure pleinement engagée, pour mettre en échec tout acte susceptible d'entacher la neutralité ou compromettre la crédibilité de ce scrutin, notamment l'utilisation prohibée par la loi, des biens et des moyens publics au profit d'un parti ou d'un candidat donné ou tout autre comportement de nature à entacher la régularité de ce scrutin, qui devra répondre à toutes les exigences d'impartialité, de régularité et de transparence", a-t-il ajouté. A cet effet, le ministre des Affaires étrangères est chargé de prendre, en concertation avec l'ANIE, "toutes les mesures requises, en matière de préparation et de déroulement des opérations de vote de notre communauté établie à l'étranger". Pour sa part, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire est chargé notamment de veiller, en relation avec les walis, à ce que "les services des élections au niveau des communes et des wilayas soient mis à la disposition de l'autorité indépendante pour la préparation, l'organisation et le déroulement des élections, qui auront à travailler dans ce cadre sous son entière responsabilité". Il s'agit, également, de mettre à la disposition de l'Autorité "les moyens de transmission et de télécommunication, relevant de la Direction générale des transmissions nationale, nécessaires au bon déroulement des opérations électorales". Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, est, quant à lui, "invité à prendre les mesures permettant la mise en œuvres des dispositions prévues par la loi organique n19-07 du 14 septembre 2019 relative à l'ANIE, notamment son article 17, ainsi que celles de la loi organique n 16-10 du 25 août relative au régime électoral, modifiée et complétée". Le ministre des Finances "doit veiller à la mobilisation des crédits nécessaires et suffisants pour assurer le bon fonctionnement de l'Autorité Indépendante, tout en procédant, dans les plus brefs délais, au transfert à son indicatif du budget dédié aux élections". La ministre de la Poste, des Télécommunications, des technologies et du Numérique est chargée d'"instruire les organismes sous tutelle de son secteur, à l'effet de satisfaire toutes les demandes émanant de l'Autorité Indépendante, en relation avec les opérations électorales". Le ministre de la Communication est chargé d'"assurer et de faciliter à l'Autorité Indépendante l'accès aux différents médias publics et de mettre à contribution au profit de cette Autorité, les moyens des entreprises et établissements publics relevant de son secteur". En outre, les membres du Gouvernement "sont instruits à l'effet d'exécuter toute réquisition émanant de cette Autorité et à répondre promptement à toute notification et observation sur d'éventuels dysfonctionnements ou manquements enregistrés, relevant de vos compétences, en vue d'y remédier avec célérité", a précisé le Premier ministre dans son instruction. Par ailleurs, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités Locales et de l'Aménagement du Territoire  "est chargé en relation avec les responsables des services de sécurité concerné à l'effet d'assurer un dispositif statique de sécurisation des sièges de l'Autorité indépendante et de ses démembrements locaux d'une part, et de répondre à toute demande émanant de cette autorité, notamment dans le cadre de la sécurisation de l'acheminement des différents documents et matériels électoraux, tel que prévu par l'article 09 de la loi organique n  19-07" . Dans le même cadre, "un dispositif spécial de sécurisation et de prévention, devra être mis en place en concertation et en coordination avec l'ANIE, à l'occasion de ce scrutin, notamment au niveau des centres et bureaux de vote". Aussi, les services de sécurité concernés sont également "invités à répondre avec diligence, et conformément à la loi, aux réquisitions de la force publique prises par le président de l'ANIE". Le gouvernement et les institutions publiques "doivent rester mobilisés et à l'écoute de toute sollicitation exprimée par cette Autorité Indépendante, pour la prise en charge de toute mesure additionnelle requise, qui sera nécessaire à la réussite de la prochaine échéance électorale". APS  


Gaid Salah : le peuple algérien refuse toute ingérence dans les affaires internes du pays

Le Général de Corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d'Etat-Major de l'Armée nationale populaire (ANP) a souligné, lundi à Oran, que le peuple algérien "refuse catégoriquement" toute ingérence dans les affaires internes du pays, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. "S’agissant des tentatives désespérées visant la sécurité et la stabilité de l’Algérie, ces tentatives sournoises menées par certaines parties étrangères avec la complicité de la bande depuis l’intérieur, qui guettent l’Algérie et tentent de s’immiscer dans ses affaires internes", le Général de Corps d’Armée a souligné que le peuple algérien "refuse catégoriquement toute ingérence dans les affaires internes de son pays et il n’accepte de recevoir aucune leçon, de quelque partie que ce soit, invitant ces outranciers à s’occuper des affaires et des problèmes de leurs pays", a précisé la même source. Gaïd Salah a indiqué lors d'une allocution prononcée, au 3e jour de sa visite à la 2ème Région militaire, devant les cadres et les personnels de cette région avoir "souligné à maintes reprises qu’il y a des parties étrangères hostiles qui complotent contre l’Algérie et qui tentent de s'immiscer dans ses affaires internes avec une complicité flagrante de la bande, à l'intérieur, que nous mettons en garde de jouer avec le feu". "Ce sont des tentatives désespérées qui ont essentiellement pour but de porter atteinte à la stabilité et à la sécurité de l’Algérie et de son peuple qui a mené une Révolution de Libération inégalée grâce à laquelle et grâce aussi aux sacrifices d’un nombre important de Chouhada, il a recouvré sa liberté et son indépendance et jouit aujourd’hui de toute sa souveraineté dans sa patrie", a-t-il ajouté. Pour le Général de Corps d'Armée, "ce peuple authentique et brave a su, depuis le début de la crise, mettre à nu ces manœuvres sournoises et s’est exprimé, à travers ses marches pacifiques dont le civisme a été salué par le monde entier, son refus catégorique de toute ingérence étrangère dans les affaires internes de son pays, et il n’accepte de recevoir aucune leçon, de quelque partie que ce soit, car il est souverain dans ses décisions". "J’ai également affirmé à maintes fois que ce qui se passe en Algérie est une affaire interne qui concerne seuls les Algériens, et que le peuple, aligné aux côtés de son armée, saura comment faire face à ces manœuvres, qui seront vouées à l’échec, surtout qu’il a entamé son chemin vers la sortie de la crise le plutôt possible à travers l’organisation d’élections présidentielles libres et transparentes, qui se tiendront, avec l’aide d’Allah, à leur rendez-vous prévu pour le 12 décembre prochain", a-t-il dit. Il a, à cette occasion, réitéré que "l’Algérie, avec sa prestigieuse histoire et son peuple libre, demeure souveraine dans ses décisions et que le peuple algérien authentique, avec toutes ses franges, refuse catégoriquement toute ingérence flagrante dans les affaires du pays par une quelconque partie. Comme je tiens à dire à ces outranciers de se soucier de leurs affaires et des problèmes de leurs pays, l’Algérie saura comment triompher et sortir de sa crise, forte par son peuple, et sûre par son armée". APS


Le PDG de la société Manadjim El-Djazaïr : la réception prochaine de nouvelles usines va permettra d'accroître sensiblement la production

Ne contribuant qu’à hauteur d'1% du Produit intérieur Brut (PIB), le secteur minier, compte tenue de ses énormes potentialités, pourrait connaitre un boom dans les années à venir, grâce aux investissements engagés. Si l'on en croit Tahar Chérif Zerarka, le PDG de la société Manadjim El-Djazaïr (Manal), la réception à moyen termes de nouvelles usines permettra d’accroitre fortement la production.     Il explique que la société qu'il dirige est en train de développer des partenariats qui devraient contribuer à augmente enormément l'apport du secteur minier au PIB; Lors de son passage, ce lundi, dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, le responsable de Manadjim El-Djazaïr assure qu'avec le seul bassin minier de Tébessa, l’Algérie « peut extraire entre 10 à 15 millions de tonnes de phosphate marchand pendant plus d’un siècle». Il rappelle, d'autre part, que les entreprises d’explorations canadienne, européenne et américaines avaient estimé, durant les années 90, les réserves d’or de l'Algérie à plus de 40 tonnes, situées à une profondeur de seulement 400 mètres. Par le passé, rappelle-t-il,  « on n’avait pas accordé assez d'importance au secteur des mines qui suscite, désormais, l’intérêt des responsables. Après des vaines tentatives d’associer le privé dans l’exploitation minière, l’Etat a repris cette dernière en main commente-t-il.  L'invité annonce qu'entre autres démarches engagées pour le développement des entreprises minières, un premier plan de recrutement de 260 agents va être lancé le 25 octobre pour renforcer les effectifs des mines de fer de l’Est et accroitre ainsi la production d’acier destinée à alimenter le complexe d’El Hadjar.   Arcelor Mittal, un «mauvais» partenariat ? Il explique que ces recrutements vont permettre de rectifier la politique menée par l’ancien partenaire Arcelor mittal, lequel avait réduit ses effectifs de 1.200 à seulement 680 agents. «On s’est retrouvé à fonctionner à un rythme de 1x8 alors que dans la sidérurgie le rythme est de 3x8, déplore le PDG de MANAL. Aveu d’échec du partenariat avec Arcelor Mittal ? L'intervenant estimant que les chiffres communiqués donnent à comprendre que ce partenariat aura été un cuisant échec.   En plus d’avoir dépourvu le secteur de ces meilleurs éléments, «les objectifs affiché avec ce partenaire n’ont pas été atteint», commente-t-il.


Organisation de la présidentielle : prévenir l’intrusion de l’argent sale et faire respecter la parité du temps de parole entre candidats

De la prévention de l'usage d'argent sale par des candidats durant la campagne électorale, à l’octroi du temps de parole de chaque prétendant à la magistrature suprême, l'Autorité indépendante d'organisation et de suivi du prochain scrutin présidentiel, prévu le 12 décembre prochain, va avoir fort à faire pour assurer son déroulement sans faille. A travers les dispositions contenues dans les deux lois relatives à ses missions, cette instance présidée par M. Mohamed Chorfi dispose d'un ensemble de prérogatives lui permettant de veiller au respect des droits des candidats et au déroulement des diverses phases propres à assurer le bon déroulement de l’élection présidentielle.   Chakib Benzaoui, membre du service politique de la chaine 3 de la Radio Algérienne signale, ce lundi, que les aspects relatifs à l’équité et l’égalité entre les candidats à la présidentielle « ont toujours posé problème » lors des précédents rendez-vous électoraux. Il s’agit, commente-t-il, de situations que l’Autorité indépendante des élections « est en charge de faire respecter ». Du volet relatif au financement de la campagne, le professeur Khalfane Racim, un membre de cette autorité, signale qu’il va notamment s’agir de veiller au respect de dispositions appliquées dans tous les systèmes électoraux, en prévenant particulièrement l’usage de sources de financement douteuses de la part des candidats. L’auteur du reportage qui rappelle au passage que les membres de l’autorité ont prêté serment, rapporte, d’autre part, que le temps de parole octroyé à chaque candidat dans les médias est, lui aussi, soumis au contrôle de cette dernière.   La doctoresse Leila Soufi, qui en est membre, indique à ce propos que la durée de ce ton de parole, médias publics et privés confondus, doit être discutée avec l’ensemble des candidats, afin qu’elle soit scrupuleusement respectée.


Organisation de la présidentielle : prévenir l’intrusion de l’argent sale et faire respecter la parité du temps de parole entre candidats

De la prévention de l'usage d'argent sale par des candidats durant la campagne électorale, à l’octroi du temps de parole de chaque prétendant à la magistrature suprême, l'Autorité indépendante d'organisation et de suivi du prochain scrutin présidentiel, prévu le 12 décembre prochain, va avoir fort à faire pour assurer son déroulement sans faille. A travers les dispositions contenues dans les deux lois relatives à ses missions, cette instance présidée par M. Mohamed Chorfi dispose d'un ensemble de prérogatives lui permettant de veiller au respect des droits des candidats et au déroulement des diverses phases propres à assurer le bon déroulement de l’élection présidentielle.   Chakib Benzaoui, membre du service politique de la chaine 3 de la Radio Algérienne signale, ce lundi, que les aspects relatifs à l’équité et l’égalité entre les candidats à la présidentielle « ont toujours posé problème » lors des précédents rendez-vous électoraux. Il s’agit, commente-t-il, de situations que l’Autorité indépendante des élections « est en charge de faire respecter ». Du volet relatif au financement de la campagne, le professeur Khalfane Racim, un membre de cette autorité, signale qu’il va notamment s’agir de veiller au respect de dispositions appliquées dans tous les systèmes électoraux, en prévenant particulièrement l’usage de sources de financement douteuses de la part des candidats. L’auteur du reportage qui rappelle au passage que les membres de l’autorité ont prêté serment, rapporte, d’autre part, que le temps de parole octroyé à chaque candidat dans les médias est, lui aussi, soumis au contrôle de cette dernière.   La doctoresse Leila Soufi, qui en est membre, indique à ce propos que la durée de ce ton de parole, médias publics et privés confondus, doit être discutée avec l’ensemble des candidats, afin qu’elle soit scrupuleusement respectée.


Prolifération du moustique tigre : le ministère de la Santé assure qu’aucun cas de maladie transmissible n’a été constaté

Par suite de l’apparition et de la prolifération dans certaines régions du territoire du moustique tigre, le ministère de la Santé a assuré, dimanche, qu’aucun cas de maladie transmissible par cet insecte n’y avait été constaté à ce jour. Il explique qu’en modifiant son comportement, chaque citoyen pourrait, « en adoptant des gestes simples » contribuer à lutter contre la prolifération de celui-ci et empêcher ainsi « l’introduction de virus ». Ces gestes, poursuit-il, consistent à supprimer les eaux stagnantes  favorisant la reproduction des moustiques, à changer régulièrement l’eau des vases, à vérifier le bon écoulement des gouttières et à supprimer les pneus usagers et autres objets pouvant s’emplir d’eau ou pourraient se développer les larves de moustiques.   Le ministère de la Santé annoncé, par ailleurs, qu'un dispositif de surveillance et de lutte contre les arboviroses (maladies infectieuses transmises par le moustique tigre) va être mis en œuvre à travers les 48 directions sanitaires du pays. Il indique que, dès 2013, un comité d'experts chargé de la prévention et de la lutte contre les arboviroses, a été installé pour assurer une veille sanitaire destinée à évaluer les risques, la prévention et la lutte contre les arboviroses.    En cas de réaction importante aux piqures de moustiques, le ministère invité les personnes qui ont en été victimes de se rapprocher du centre de santé le plus proche.   « Dans des conditions particulières », le ministère de la Santé signale que ce  moustique tigre peut transmettre la dengue, le chikungunya ou le zika. Détecté pour la première fois, en 2020, le moustique tigre s’est progressivement implanté dans des wilayas du Nord où il s’est adapté à l'environnement humain.


Prolifération du moustique tigre : le ministère de la Santé assure qu’aucun cas de maladie transmissible n’a été constaté

Par suite de l’apparition et de la prolifération dans certaines régions du territoire du moustique tigre, le ministère de la Santé a assuré, dimanche, qu’aucun cas de maladie transmissible par cet insecte n’y avait été constaté à ce jour. Il explique qu’en modifiant son comportement, chaque citoyen pourrait, « en adoptant des gestes simples » contribuer à lutter contre la prolifération de celui-ci et empêcher ainsi « l’introduction de virus ». Ces gestes, poursuit-il, consistent à supprimer les eaux stagnantes  favorisant la reproduction des moustiques, à changer régulièrement l’eau des vases, à vérifier le bon écoulement des gouttières et à supprimer les pneus usagers et autres objets pouvant s’emplir d’eau ou pourraient se développer les larves de moustiques.   Le ministère de la Santé annoncé, par ailleurs, qu'un dispositif de surveillance et de lutte contre les arboviroses (maladies infectieuses transmises par le moustique tigre) va être mis en œuvre à travers les 48 directions sanitaires du pays. Il indique que, dès 2013, un comité d'experts chargé de la prévention et de la lutte contre les arboviroses, a été installé pour assurer une veille sanitaire destinée à évaluer les risques, la prévention et la lutte contre les arboviroses.    En cas de réaction importante aux piqures de moustiques, le ministère invité les personnes qui ont en été victimes de se rapprocher du centre de santé le plus proche.   « Dans des conditions particulières », le ministère de la Santé signale que ce  moustique tigre peut transmettre la dengue, le chikungunya ou le zika. Détecté pour la première fois, en 2020, le moustique tigre s’est progressivement implanté dans des wilayas du Nord où il s’est adapté à l'environnement humain.


dimanche 29 septembre 2019

L’analyste politique, Saïd Medioni Mokhtar : le mouvement populaire de contestation gagnerait à s’impliquer dans la prochaine présidentielle

Le mouvement populaire gagnerait-il à se structurer en prévision de l'élection présidentielle de décembre prochain ? C’est la question sur laquelle a été amené à s'exprimer, dimanche, M. Saïd Medioni Mokhtar, lors de l’émission L’Invité de la chaine 3 de la Radio Algérienne. Cet expert et analyste politique estime que ce mouvement devrait s’impliquer directement dans l’élection présidentielle, en restant mobilisé et en appelant les nationaux à donner leur voix à un candidat qu'il aura choisi, qui aime son pays et qui « incarnera la rupture avec l’ancien système ». Il considère que pour celui qui a contribué à écarter « ceux qui ont pillé le pays pendant 20 ans », ce serait un « gâchis » s’il ne se structurait pas en prévision de la présidentielle et qu'il s’y impliquerait après, aux fins d’assurer « la continuité de cette révolution ».   Mais comment se structurer quand au sein du mouvement populaire existent « ceux qui s’opposent totalement à la tenue de la présidentielle » et ceux qui conditionnent celle-ci à des mesures d’apaisement ? Pour l’intervenant, ceux qui « s’opposent à ces élections » doivent savoir que tout conflit doit se terminer par un dialogue et être matérialisée par un scrutin.  Pour lui, « ceux qui refusent tout » doivent avoir « d’autres agendas », de plus, ajoute-t-il, aimer son pays ce n’est pas « chercher la confrontation ». A propos du mouvement populaire, auquel il signale avoir pris part depuis ses débuts, M. Medioni Mokhtar y relève des « dérapages » résultant, d'après lui de « manipulations ». Il y note également une « radicalisation » qu’il impute à « certains groupes » en son sein, lesquels viseraient, « l’institution qui a sécurisé ce pays ». L’invité n’en considère pas moins que les élections « ne sont pas une fin en soit ». Les grands chantiers, signale-t-il, c’est après, parce que observe-t-il, le pays possèdent des lois « qui ne sont pas correctes », parce qu’« anti-peuple, votées à l’unanimité » et une Constitution « dangereuse » pour celui-ci, autant de tares dont il considère que seul un président élu démocratiquement pourra notamment faire modifier par référendum.  


samedi 28 septembre 2019

Présidentielle du 12 décembre : 80 postulants retirent les formulaires de souscription dont 3 candidates

Quatre-vingts (80) postulants à la candidature pour l'élection présidentielle du 12 décembre prochain ont procédé, jusqu'à jeudi, au retrait des formulaires de souscription des signatures individuelles, a-t-on appris auprès de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Le chargé de communication auprès de l'ANIE, Ali Draâ, a fait savoir que parmi les postulants au prochain scrutin présidentiel figuraient des responsables de partis politiques, à l'instar de Ali Benflis, président du parti Talaïe El Houriet (avant-gardes des libertés), Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbal, Aissa Belhadi, président du Front de la bonne gouvernance, Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, Ali Zeghdoud, président du parti du Rassemblement algérien (RA), Mourad Arroudj, président du parti "Errafah", ou Belkacem Sahli, président de l'Alliance nationale républicaine (ANR). Il s'agit également de candidats indépendants, à l'instar de l'ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune et de l'ancien chef du PNSD, Rabah Bencherif, ainsi que de trois femmes candidates indépendantes. La nouvelle loi organique relative au régime électoral fait obligation aux candidats à la présidentielle de présenter cinquante mille (50.000) signatures individuelles au moins, d'électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers au moins 25 wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à 1.200. La déclaration de candidature à la Présidence de la République résulte du dépôt, par le candidat lui-même, d'une demande d'enregistrement auprès du président de l'ANIE, stipule cette nouvelle loi, exigeant la nationalité algérienne d'origine pour le candidat qui doit être également titulaire d'un diplôme universitaire ou d'un diplôme équivalent. L'ANIE a la charge de préparer les élections, de les organiser, de les gérer et de les superviser et ce, dès le début de l'opération d'inscription sur les listes électorales et leurs révisions ainsi que les opérations de de préparation de l'opération électorale, des opérations de vote, de dépouillement et se prononcent sur le contentieux électoral jusqu'à l'annonce des résultats provisoires. Composée de 50 membres, l'ANIE présidée par l'ancien ministre de la Justice, Mohamed Charfi, est chargée de réceptionner les dossiers de candidatures pour l'élection du président de la République et d'y statuer.  


Sabri Boukadoum : « L'Algérie attachée à l'édification de l'UMA »

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a réaffirmé, vendredi aux travaux de la 74e session de l'Assemblée générale (AG) de l'ONU, l'attachement de l'Algérie à son choix stratégique visant la poursuite de l'édification de l'Union du Maghreb arabe (UMA), déplorant l'absence de solution définitive garantissant au peuple sahraoui son droit légitime à l'autodétermination. "L'Algérie demeure attachée à son choix stratégique visant à poursuivre l'édification de l'UMA dont le coup d'envoi avait été donné à Alger il y a trois (03) décennies", a souligné M. Boukadoum dans son intervention, ajoutant que "mon pays est pleinement disponible à traduire cet objectif auquel aspirent nos peuples". Déplorant, par ailleurs, l'absence de la dynamique qu'avait envisagé le SG concernant la question du Sahara Occidental, le chef de la diplomatie a indiqué avoir "reçu, non sans regret, la nouvelle de la démission de l'émissaire personnel du SG de l'ONU, Horst Köhler, et nous souhaitons vivement que l'esprit de dialogue règne entre les frères dans le Royaume uni et le Front Polisario dans le but de parvenir à une solution définitive garantissant au peuple sahraoui son droit légitime à l'autodétermination, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies et aux résolutions de l'AG et du Conseil de sécurité y afférentes".  


Gaïd Salah en visite de travail et d'inspection en 2ème Région militaire à Oran

Le général de Corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire, effectuera, à partir de ce samedi, une visite de travail et d'inspection à la 2ème Région militaire à Oran, indique le ministère de la Défense nationale dans un communiqué. Lors de cette visite, le Général de Corps d’Armée "supervisera un exercice naval au niveau de la Façade maritime ouest, procèdera à l'inspection de certaines unités et tiendra des réunions d'orientation avec les cadres et les personnels de la 2ème Région militaire", précise la même source.    


Labatcha élu président du Conseil central de l'Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe

Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha, a été élu vendredi à Tunis, président du Conseil central de l'Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe (USTMA). Dans le même cadre, le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Nourredine Taboubi, a été élu secrétaire général de l'USTMA. M. Taboubi a annoncé, à cette occasion, qu'une réunion du Conseil central de l'USTMA sera convoquée prochainement, assurant que le Secrétariat général de cette union sera appelé à "impulser" l'action de l'union à tous les niveaux. Il a également, précisé, que la visite de délégation de l'UGTA en Tunisie s'inscrit dans le cadre du "renforcement" des relations syndicales entre les deux organisations, et "l'examen des moyens de renforcer davantage les relations bilatérales". M. Labatcha a assuré, à l'issue de sa rencontre avec son homologue tunisien, que les deux organisations syndicales œuvrent "à préserver et à raffermir les relations séculaires et historiques entre la Tunisie et l'Algérie de manière à répondre aux aspirations des peuples des deux pays frères". Cette visite "vise à discuter de la conjoncture actuelle ainsi que des moyens à mette en œuvre pour renforcer les relations bilatérales et l'action syndicale avec l'union des travailleurs arabes et l'Union africaine des travailleurs", a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l'UGTT a souligné, pour sa part, que cette rencontre a été une occasion pour mettre l'accent sur "la nécessité de renforcer les relations entre les différents secteurs et d'échanger les expériences et les expertises entre les deux organisations syndicales pour une économie maghrébine intégrée". Il a affirmé, par la même occasion, que les deux syndicats signeront d'ici la fin de l'année une série de conventions en vue de "servir les intérêts des travailleurs tunisiens et algériens ainsi que l'économie des deux pays".


Boukadoum prend part à New York à la réunion ministérielle du Mouvement des Pays Non Alignés

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a pris part, jeudi à New York, à la réunion ministérielle du Mouvement des Pays Non Alignés, dans le cadre de sa participation aux travaux de la 74ème session de l'Assemblée générale des Nations unies, indique vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Intervenant à la réunion ministérielle du Mouvement des Pays Non Alignés, M. Boukadoum a réaffirmé "l'attachement de l’Algérie au multilatéralisme, aux fondements et à l'esprit qui ont prévalu à la création du mouvement, en particulier le respect des principes de la charte des Nations unies, notamment le respect de l'intégrité territoriale, la souveraineté des Etats, le règlement pacifique des différends et du droit à l'auto-détermination des peuples dans leurs luttes contre l'occupation étrangère". Organisée sous le thème "Défendre les principes de la souveraineté en tant que moyens de préserver la paix et la sécurité internationales et de favoriser les relations amicales et la coopération", cette réunion intervient en fin de mandat de la présidence vénézuélienne du mouvement des pays non alignés et à quelques semaines du Sommet du Mouvement prévu à Bakou, les 25 et 26 octobre 2019. Le ministre des Affaires étrangères a insisté lors de cette réunion sur "la pertinence des principes fondateurs du mouvement face aux défis posés par la mondialisation et l'unilatéralisme", en rappelant "l'apport historique du mouvement à l’émancipation de la colonisation de la majorité de ses pays membres". Il a appelé, à ce titre, le mouvement à "soutenir la cause palestinienne, à œuvrer au parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental et à poursuivre le soutien constant du mouvement à la cause sahraouie et au droit de son peuple à l'auto-détermination". Abordant les crises et les conflits secouant la région, le chef de la diplomatie algérienne a souligné que "l’Algérie est en faveur du dialogue inclusif, des solutions politiques et de leur appropriation par les parties aux conflits". M. Boukadoum a, par ailleurs, appelé à davantage de mobilisation contre le terrorisme et le crime transnational et a souligné "l'urgence d’adopter des réformes en matière économiques et du développement durable".


Labatcha élu président du Conseil central de l'Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe

Le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha, a été élu vendredi à Tunis, président du Conseil central de l'Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe (USTMA). Dans le même cadre, le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Nourredine Taboubi, a été élu secrétaire général de l'USTMA. M. Taboubi a annoncé, à cette occasion, qu'une réunion du Conseil central de l'USTMA sera convoquée prochainement, assurant que le Secrétariat général de cette union sera appelé à "impulser" l'action de l'union à tous les niveaux. Il a également, précisé, que la visite de délégation de l'UGTA en Tunisie s'inscrit dans le cadre du "renforcement" des relations syndicales entre les deux organisations, et "l'examen des moyens de renforcer davantage les relations bilatérales". M. Labatcha a assuré, à l'issue de sa rencontre avec son homologue tunisien, que les deux organisations syndicales œuvrent "à préserver et à raffermir les relations séculaires et historiques entre la Tunisie et l'Algérie de manière à répondre aux aspirations des peuples des deux pays frères". Cette visite "vise à discuter de la conjoncture actuelle ainsi que des moyens à mette en œuvre pour renforcer les relations bilatérales et l'action syndicale avec l'union des travailleurs arabes et l'Union africaine des travailleurs", a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l'UGTT a souligné, pour sa part, que cette rencontre a été une occasion pour mettre l'accent sur "la nécessité de renforcer les relations entre les différents secteurs et d'échanger les expériences et les expertises entre les deux organisations syndicales pour une économie maghrébine intégrée". Il a affirmé, par la même occasion, que les deux syndicats signeront d'ici la fin de l'année une série de conventions en vue de "servir les intérêts des travailleurs tunisiens et algériens ainsi que l'économie des deux pays".


vendredi 27 septembre 2019

Mobilisation citoyenne pacifique – vendredi 32 : le hirak persiste pour un changement radical du système

Les villes d'Algérie n’ont pas désempli en ce 32ème vendredi consécutif de la mobilisation citoyenne pacifique. Encore une fois, les hirakiens ont battu le pavé à travers les rues et ruelles de la capitale et des autres wilayas qui ont vibré au rythme des slogans scandés en chœur revendiquant le changement radical du système et le départ de ses figures de proue. Les manifestants désirent, entre autres revendications, le refus du come-back des anciennes figures du système et la libération des détenus du hirak.


Violence contre le personnel médical : les agressions se multiplient sans impunité à travers le pays

Il semble qu'aucune structure hospitalière n’échappe désormais à la violence et à l’insécurité. Les hôpitaux où les personnes se rendent pour être soulagées, sont devenus un lieu à risques, où la colère des proches des patients finit souvent en rixes, voire en affrontements armés. Le dernier en date est l’agression perpétrée dans la nuit de jeudi contre un médecin à Ain Defla a constaté sur place Ryma Rahmani, journaliste de la radio chaine 3, qui rapporte des témoignages des témoins occulaires. Les spécialistes parlent d’un phénomène pas nouveau qui a pris de l’ampleur ces trois dernières années. Le syndicat national des praticiens spécialistes de la Santé Publique (SNSSP) a recensé 2.700 cas d'agressions depuis 2012. Septembre 2019 a eu son lot d’agressions contre le personnel médical – de garde surtout - au niveau des services des urgences. Le 21 du mois en cours, l’hôpital de Boudouaou, dans la wilaya de Boumerdès, a été le théâtre d’un affrontement à coups de sabres entre antagonistes. Une personne blessée, évacuée vers ce service, a été agressée à l’arme blanche en présence de l’infirmier. Le personnel médical affirme faire face quotidiennement à ce genre de situations. , le responsable de la pharmacie du pavillon des urgences chirurgicales du Centre hospitalo-universitaire Ibn-Rochd (Annaba) a été agressé sur son lieu de travail, jeudi 5 septembre, par le parent d’un blessé évacué depuis l’hôpital de Dréan. Dans la wilaya d’El-Tarf, le responsable du pavillon des urgences chirurgicales du CHU de Annaba a été agressé et atteint par balle au niveau de la tête par le parent d’un blessé évacué depuis l’hôpital de Dréan (El-Tarf). Le cycle des agressions se poursuit dans les hôpitaux algériens. Pour le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), il ne s’agit pas d’un phénomène nouveau. De pareils  cas sont signalés à travers le territoire national depuis 2012. Sauf que la situation a pris de l’ampleur ces deux dernières années. Le ministre ordonne le recours à la Justice Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Mohamed Miraoui a, pour rappel, instruit, samedi 7 septembre à Alger, les directeurs de la santé publique (DSP) de wilayas de saisir la Justice contre les auteurs de violences sur le personnel des établissements de la santé. S'exprimant lors d'une réunion avec les DSP des wilayas du pays à l'occasion de la rentrée sociale, le ministre a insisté sur "l'impératif de déposer plainte et de se constituer partie civile contre tout auteur de violences sur le personnel de la santé en  laissant la justice suivre son cours", affirmant qu'"aucun individu, quels que soient ses motifs, n'a le droit de se livrer à ces actes nuisibles et qui entravent le secteur, en général".      


Haltérophilie - Mondial 2019 : médaille de bronze et record africain pour Walid Bidani

L’haltérophile algérien Walid Bidani (+109 kg) a remporté la médaille de bronze dans l’épreuve de l’arraché au championnat du monde qui a pris fin ce vendredi à Pattaya (Thaïlande). Champion d’Afrique en titre, l’Algérien a réussi à soulever 200 kilogrammes à l’arrachée. Une très bonne  performance qui lui permet de signer un nouveau record continental. Dans l’épreuve de l’épaulé-jeté, Bidani a soulevé 231 kg. Avec un total de 431 kg, l’Algérien a terminé à la 5e position du classement général, alors que le titre mondial est revenu au Géorgien Lasha Talakhadze (484 kg).


jeudi 26 septembre 2019

Football : Nasreddine Medjoudj nouveau directeur sportif du CSC

L'ancien international algérien et capitaine de l’équipe du CS Constantine, Nasreddine Medjoudj, a été désigné directeur sportif du club et sera samedi dans la ville des ponts pour la signature de son contrat, a indiqué ce jeudi la direction de l’équipe des Sanafirs.

Le choix de Nasreddine Medjoudj a été arrêté à l’issue d’une rencontre organisée mardi dernier au siège de la wilaya en présence du chef de l’exécutif local et des propriétaires du club et la suggestion des membres du comité des supporteurs du CSC.



Lutte antiterroriste: 2 éléments de soutien arrêtés à Chlef

Deux éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés mercredi par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) à Chlef, indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l'exploitation de renseignements, un détachement de l'Armée nationale populaire a arrêté, le 25 septembre 2019 à Chlef (1ère Région militaire), deux (02) éléments de soutien aux groupes terroristes", précise la même source. Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'ANP en coordination avec des éléments de la Gendarmerie nationale "a intercepté, à Biskra (4ème RM) et Sétif (5ème RM), 2 individus et saisi 2 camions chargés de 68 quintaux de tabac", tandis que "2 narcotrafiquants en possession de 4,260 kilogrammes de kif traité ont été appréhendés à Oran (2ème RM)". A Bordj Badji Mokhtar (6ème RM), un détachement de l'ANP "a saisi 6 groupes électrogènes et 4 marteaux piqueurs", alors que des éléments de la Gendarmerie nationale "ont arrêté, à Tindouf (3ème RM), 2 contrebandiers et saisi un camion chargé de 1.000 unités de produits pharmaceutiques". Par ailleurs, des Garde-côtes "ont réussi à secourir 14 personnes qui ont failli se noyer à 15 miles marins au nord-ouest de Cap Carbon à Oran (2ème RM)", tandis que d'autres unités des Garde-côtes "ont déjoué, à Chlef (1ère RM) et Aïn Témouchent (2ème RM), des tentatives d'émigration clandestine de 33 personnes qui étaient à bord d'embarcations de construction artisanale. Aussi, 35 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Ghardaïa et Naâma".  


Lutte antiterroriste: 2 éléments de soutien arrêtés à Chlef

Deux éléments de soutien aux groupes terroristes ont été arrêtés mercredi par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) à Chlef, indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l'exploitation de renseignements, un détachement de l'Armée nationale populaire a arrêté, le 25 septembre 2019 à Chlef (1ère Région militaire), deux (02) éléments de soutien aux groupes terroristes", précise la même source. Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'ANP en coordination avec des éléments de la Gendarmerie nationale "a intercepté, à Biskra (4ème RM) et Sétif (5ème RM), 2 individus et saisi 2 camions chargés de 68 quintaux de tabac", tandis que "2 narcotrafiquants en possession de 4,260 kilogrammes de kif traité ont été appréhendés à Oran (2ème RM)". A Bordj Badji Mokhtar (6ème RM), un détachement de l'ANP "a saisi 6 groupes électrogènes et 4 marteaux piqueurs", alors que des éléments de la Gendarmerie nationale "ont arrêté, à Tindouf (3ème RM), 2 contrebandiers et saisi un camion chargé de 1.000 unités de produits pharmaceutiques". Par ailleurs, des Garde-côtes "ont réussi à secourir 14 personnes qui ont failli se noyer à 15 miles marins au nord-ouest de Cap Carbon à Oran (2ème RM)", tandis que d'autres unités des Garde-côtes "ont déjoué, à Chlef (1ère RM) et Aïn Témouchent (2ème RM), des tentatives d'émigration clandestine de 33 personnes qui étaient à bord d'embarcations de construction artisanale. Aussi, 35 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Ghardaïa et Naâma".  


Akila Chergou, directrice au ministère de la formation et de l’enseignement professionnel : le bac professionnel sera lancé en 2020

Les stagiaires de la formation professionnelle sont attendus, dimanche prochain, au niveau des différents Centres répartis sur le territoire national. A  la veille de cette rentrée Mme Akila Chergou, directrice de la formation continue et des relations intersectorielle au ministère de la formation et de l’enseignement professionnelle est revenue sur les nouvelles formations proposée par son département. Intervenant dans l’émission l’invité de la rédaction, Mme Chergou est revenue sur les nouvelles filières proposées aux candidats et réitéré, par la même occasion, la volonté de son département à faire de la formation professionnelle «un outil d’accompagnement du secteur économique». Intérrogée au sujet du bac professionnel annoncé pour septembre 2020, la représentante du ministère de la formation professionnelle a rappelé qu’une commission interministérielle a été installée pour réorganiser le cursus de l'enseignement professionnel en vue de le rendre plus attractif pour les jeunes.


Adoption de la nouvelle mouture du PLF 2020 et examen d'une proposition de réforme de la gouvernance des banques publiques

Le conseil du Gouvernement, réuni mercredi sous la présidence du Premier ministre, Noureddine Bedoui, a adopté la nouvelle mouture du projet de loi de finances (PLF 2020) et d'un projet de décret exécutif portant création du commissariat aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique et examiné une proposition de réforme de la gouvernance des banques publiques nationales, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre.  S'agissant de la deuxième lecture du PLF 2020, le Gouvernement a examiné et adopté la nouvelle mouture du projet, présentée par le ministre des Finances, Mohamed Loukal, laquelle a prévu de "nouvelles dispositions visant à booster l'investissement et encourager la création d'entreprises, notamment des jeunes outre le recouvrement des droits de l'Etat", a ajouté la même source. Dans ce cadre, l'accent a été mis sur "l'impératif retour à un processus budgétaire marqué par la rigueur dans le cadre d'une approche globale consacrant la rationalisation et l'assainissement des ressources financières", tout en veillant à maintenir un taux de croissance préservant l'activité économique et les postes d'emploi. Le taux de croissance  économique devra s'établir à près de 1,8 % du Produit intérieur brut (PIB) au titre de l'exercice 2020.  La nouvelle mouture du PLF 2020, poursuit la même source, consacre et consolide le caractère social de l'Etat. En outre, toutes les formes de subvention publique de l'Etat destinée aux différentes catégories sociales ont été maintenues en vue de protéger le pouvoir d'achat des citoyens et améliorer leur cadre de vie.  S'agissant du volet budgétaire, le Gouvernement prévoit des budgets fonctionnement et équipement (dépenses), au titre de l'exercice 2020, de l'ordre de 7.773 milliards DA avec un budget de fonctionnement s'élevant à 4.893 milliard DA.  Selon la même source, ce niveau de dépenses courantes devra préserver les dépenses incompressibles, à l'instar des salaires, des charges de la sécurité sociale et celles relatives au bon fonctionnement des structures publiques et à la prise en charge des besoins sociaux des catégories vulnérables.  Concernant le budget d'équipement, les prévisions pour cette année interviennent dans un contexte de réformes structurelles de maitrise et de rationalisation des dépenses publiques. Les dépense d'équipement avoisinent 2.880 milliards DA.  Les recettes prévues de l'Etat au titre de l'exercice 2020, s'élèveront à 6239,7 milliards Da, soit en baisse de 7,72% par rapport à la clôture de l'exercice 2019.  Les recettes fiscales ordinaires s'élèveront à 8,6 %, pour atteindre l'équivalent de 3.030 milliards Da, tandis que la fiscalité pétrolière devra s'élever à 2200,3 milliards Da, contre 2714,5 milliards Da au titre de l'exercice 2019.   Au vu de ces niveaux de recettes et de dépenses budgétaires, le déficit budgétaire se situera à hauteur de 1 533,4 milliard Da, soit 7,2% du (PIB) global.  Le solde global du trésor devra également se situer autour de 2435,6 milliards Da, soit 11,4% du PIB. Les besoins en financement estimés à 2010,6 milliards Da seront couverts à travers le recours aux ressources internes ordinaires.  Principales dispositions juridiques et fiscales proposées dans le cadre du PLF 2020  Parmi les principales dispositions juridiques et fiscales proposées dans le cadre du PLF 2020 figurent l'adoption de mesures incitatives et des facilités d'ordre fiscal au profit des starts-up qui activent dans le domaine de l'innovation et des nouvelles technologies et leur exonération de l'impôt sur les profits et de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée), en vue de les accompagner pendant la phase de lancement et de garantir, par la suite, leur développement.  Aussi, il a été proposé la création de quatre (4) types de zones industrielles sur le territoire national qui seront des incubateurs pour les starts-up, ainsi que pour les autres investissements, avec des avantages financiers et fiscaux incitatifs, ces zones se répartissent comme suit: des zones économiques pour le développement des zones frontalières au Sud, des zones économiques pour le développement des hautes technologies, des zones économiques pour le développement du commerce logistique et des services, et des zones industrielles intégrées, Par ailleurs, et dans l'objectif de rationnaliser les dépenses publiques, la gestion et l'exploitation des structures publiques de proximité ont été confiées aux entreprises et aux jeunes porteurs de projets et d'idées, dans le cadre des délégations du service public et conformément un cahier des charges.  Aussi, lit-on dans le communiqué du Premier ministère, et afin d'améliorer le climat des affaires et l'attractivité de l'économie nationale, il a été procédé à la levée des contraintes énoncées dans le cadre de la règle 49/51 %, appliquée sur les investissements étrangers en Algérie, concernant les secteurs non-stratégiques.  Il a été également décidé de diversifier les ressources de financement de l'économie à travers un éventuel recours, de manière sélective, au financement extérieur auprès d'institutions financières internationales de développement en vue de financier les projets économiques structurels et rentables, outre l'élargissement de la règle fiscale, notamment à travers le renforcement des impôts et taxes sur la fortune et les biens.  Le PLF 2020 prévoit également des mesures autorisant les citoyens à importer des véhicules touristiques d'occasion équipés d'un moteur à essence, de moins de trois (3) ans, à leurs propres frais, moyennant paiement des droits et taxes légales et  dans le respect des normes de protection de l'environnement. Après présentation et débat, le Premier ministre a affirmé que le Gouvernement avait adopté l'avant-projet de loi de Finances 2020 à présenter ultérieurement en Conseil de ministres, se félicitant de ses dispositions, notamment le retour au processus budgétaire conventionnel, rationnel en matière de gestion des finances et des dépenses publiques,  sans pour autant attenter au caractère social de l'Etat et aux secteurs prioritaires, en tête desquels l'Education nationale et la Santé.  Le Premier ministre a appelé tous les secteurs à se mobiliser pour la concrétisation de cette approche rationnelle dans leur gestion quotidienne, mettant l'accent sur la nécessité d'accorder un intérêt particulier au recouvrement de tous les droits et recettes de l'Etat (impôts, taxes et baux) et à la valorisation de l'exploitation des débouchés des investissements économiques publics, afin de réduire au maximum, le déficit budgétaire.  A ce titre, il a été décidé de mettre en place des mécanismes permettant de recouvrer tous les impôts, taxes et droits au profit du Trésor et des Collectivités locales, selon une nouvelle vision pragmatique réunissant toutes les conditions nécessaires pour que tout responsable des opérations de recouvrement s'engage à atteindre le résultat fixé au préalable avant le  début de chaque exercice.  Ainsi, un groupe de travail a été installé sous la supervision du ministre des Finances, regroupant les secteurs de la Justice, de l'Intérieur et de l'Habitat à l'effet de proposer toutes les mesures permettant de concrétiser cette proposition à partir de 2020. Afin de sauvegarder la production nationale, il a été décidé d'astreindre les agriculteurs ayant bénéficié de subventions de l'Etat dans le cadre de leurs activités, à acquérir le produit national local en matériel agricole. Les ministres des Finances, de l'Industrie et de l'Agriculture ont été, ainsi, chargés de prendre les mesures nécessaires pour la mise en œuvre de cette décision. Proposition de réforme de la gouvernance des banques publiques nationales Par ailleurs, le ministre des Finances a présenté un deuxième exposé portant proposition de réforme de la gouvernance des banques publiques nationales. Cette proposition de réforme s'inscrit dans le cadre de la consolidation des efforts de modernisation du système bancaire et financier initiés par notre pays en soutien au développement économique, d'où l'importance de transformer les banques publiques en institutions financières £uvrant au service du développement économique dans le but de développer et collecter l'épargne des opérateurs économiques, des ménages et des privés, financer l'économie et soutenir le développement économique, diversifier les différents types de médiation bancaire et diversifier l'offre basée sur les nouvelles technologies financières.  Cette proposition, poursuit la même source, fait suite à un "diagnostic approfondi", mené sous la supervision du ministre des Finances, lequel a révélé la nécessité de réformer la ouvernance des banques publiques, selon les standards internationaux en vigueur, compte tenu des défis auxquels font face ces banques en termes de rendement, d'efficacité, de estion et d'approches prospectives. La réforme de la gouvernance concerne, la professionnalisation des Conseils d'administrations des banques publiques, par l'intégration de membres indépendants choisis sur la base de leur professionnalisme, de leur maîtrise des services bancaires, financiers et économiques et de la technologie numérique, tout en séparant le rôle du Conseil d'administration de celui de Directeur général exécutif, chargé de la gestion opérationnelle  de la banque. Il s'agit également de développer des systèmes efficaces de contrôle des performances financières de l'Etat et de renforcer la transparence et la production de données sur les politiques de développement. Intervenant au terme de cet exposé, le Premier ministre a rappelé que la réforme de la gouvernance constituait une étape importante vers la réforme globale du système bancaire, appelé à être orienté vers le contexte de la révolution du numérique, aux fins d'accomplir les tâches qui lui sont dévolues avec davantage d'efficacité, notamment en matière d'élargissement des prestations bancaires, d'intégration financière et de financement de l'économie pour une croissance plus inclusive  En outre, le Premier ministre a instruit le ministre des Finances à l'effet d'élargir les consultations à la Banque d'Algérie (BA) et à l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) et de présenter un plan de travail détaillé sur les opérations de réforme  proposées et un calendrier de leur mise en œuvre.  Enfin, le Gouvernement a approuvé un projet exécutif portant création, organisation et fonctionnement d'un Commissariat aux énergies renouvelables et à l'efficacité énergétique, dans sa nouvelle mouture après son enrichissement à la lumière des observations faites lors de sa première présentation devant le Gouvernement, réuni le 14 août dernier, à même de permettre à ce nouveau mécanisme gouvernemental d'impulser l'utilisation des énergies renouvelables et d'atteindre l'efficacité énergétique dans notre pays.  Ce mécanisme sera chargé de mettre en place la stratégie nationale dans ce domaine et de garantir sa mise en œuvre, son suivi et son évaluation, à travers une coordination plus efficace entre les différents intervenants.  Pour ce faire, il a été doté d'un conseil consultatif composé de compétences scientifiques nationales spécialisées, d'opérateurs économiques, et de représentants de la société civile activant dans ce domaine.


Présidentielle: L'ANP déterminée à accompagner le peuple et assurer la sécurisation du scrutin

Le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée a réitéré, mercredi à Béchar, la détermination de l'Armée nationale populaire (ANP) à accompagner le peuple, en réunissant "toutes les conditions propices" et en mettant en œuvre "les mesures relatives à la sécurisation de l’opération électorale". "Nous sommes, au sein de l’ANP, digne héritière de l’Armée de libération nationale, déterminés à accompagner le peuple algérien sans relâche, en réunissant toutes les conditions idoines et propices et en mettant en œuvre les mesures relatives à la sécurisation de l’opération électorale, de manière à réunir aux citoyens toutes les garanties pour une participation massive et efficace aux prochaines présidentielles", a déclaré le chef d'état-major de l'Armée, au 2e jour de sa visite dans la 3e Région Militaire à Béchar, précise un communiqué du ministère de la Défense nationale. Lors d'une allocution d’orientation prononcée à l'occasion d'une rencontre avec les personnels des unités du Secteur opérationnel centre Bordj Akid Lotfi, organisée après la cérémonie d'accueil en compagnie du général-major Mustapha Smaali, commandant de la 3e Région militaire, M. Gaïd Salah a souligné que "nous percevons aujourd’hui l’horizon de l’avenir prometteur qui attend le peuple algérien, grâce à Allah, après l’élection d’un président de la République légitime qui prendra en charge la lourde responsabilité qui lui incombera, avec dévouement envers sa patrie et son peuple". Il a également réaffirmé que les élections présidentielles constituent "une opportunité sans précédent" afin d’instaurer la confiance dans le pays et ouvrir la voie à un "horizon prometteur" en termes de consolidation de l’exercice démocratique "éclipsé pendant des années par la bande, qui a tenté de s’accaparer du pouvoir en pillant les richesses du pays". "Cette importante échéance constitue une opportunité sans précédent afin d’instaurer la confiance dans le pays et ouvrir la voie vers un horizon prometteur en termes de consolidation de l’exercice démocratique éclipsé pendant des années par la bande, qui a tenté de s’accaparer du pouvoir en pillant les richesses du pays, en détournant l’argent du peuple et en portant atteinte aux potentiels de la nation, pour servir des agendas hostiles à la patrie", a déclaré le chef d'état-major de l'Armée. "Cependant, tout comme nous avons réussi à faire plier le colonialisme tyrannique, nous les avons vaincus aujourd’hui grâce à Allah et aux efforts des fidèles enfants du pays", a-t-il rassuré. "Nous avons œuvré, depuis le début de la crise, à faire face à tous les défis et à mettre en échec les desseins de la bande. grâce à Allah, nous commençons à percevoir les prémices de la victoire à l’horizon", a-t-il dit. "Nous ne nous lasserons jamais d’appeler à se diriger aux urnes, pour une compétition basée sur des règles démocratiques justes, où la voix du peuple sera souveraine pour décider qui présidera à la destinée du pays. Une opportunité particulière pour passer à une nouvelle étape dans le processus d’édification de l’avenir du pays", a expliqué Gaïd Salah. Pour lui, "ce peuple a longtemps fait face à toutes les adversités, aussi grandes soient-elles, grâce à son dévouement envers ses principes nationaux et ses valeurs ancestrales, ainsi qu’à l’accompagnement de l’institution militaire, qui a opté pour une stratégie clairvoyante et avisée mise en œuvre par étape, accompagnant avec harmonie et clairvoyance les revendications et les attentes de ce vaillant peuple". A l’issue de cette rencontre, le Général de corps d’Armée a écouté les interventions des personnels de la Région qui ont réitéré leur loyauté envers leur Armée, leur peuple et leur pays l’Algérie. Auparavant, au niveau du Secteur opérationnel sud Tindouf, le vice-ministre de la Défense nationale a visité quelques unités de la 9e Brigade Blindée, à l’instar du 13e Bataillon de Chars de Combat, où il s’est enquis de près des conditions de travail des unités de cette Brigade et a inspecté notamment les abris des chars et des engins. Le Général de Corps d’Armée a rencontré, ensuite, quelques éléments à qui, il a exprimé sa grande gratitude quant aux "efforts consentis pour l’accomplissement des missions" qui leurs sont assignées, tout en les exhortant à fournir davantage d’efforts sur la même cadence. De leur part, les éléments ont exprimé leur entière disponibilité à accomplir leurs nobles et sacrées missions pour préserver l’Algérie terre et peuple. Ensuite, il a déposé la pierre angulaire d'un projet de construction relevant de l’une des unités de défense aérienne du territoire, avant de suivre un exposé détaillé sur cette unité et ses missions principales.  


mercredi 25 septembre 2019

Le président de la 74ème session de l'AG de l'ONU salue le rôle de l'Algérie aux niveaux régional et international

Tijjani Muhammad-Bande, Président de la 74ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l'ONU

Le président de la 74ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations Unies, le nigérian Tijjani Muhammad-Bande, a salué le rôle "crucial" que joue l'Algérie au double plan régional et international. "C'est toujours un plaisir de rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum et je le remercie pour son soutien à ma présidence de l'Assemblée générale", a tweeté M. Tijjani Muhammad-Bande à l'issue de sa rencontre avec M. Boukadoum, saluant le rôle "crucial" que joue l'Algérie au double plan régional et international. M. Boukadoum dirige la délégation algérienne qui participe aux travaux de la 74ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l'ONU. Placée sous le thème "Dynamiser les efforts multilatéraux pour l'éradication de la pauvreté, l'éducation de qualité, l'action contre les changements climatiques et l'inclusion", cette session annuelle aborde les nombreuses questions internationales portant sur la paix et la sécurité, le droit international et le développement.  


Omar Bouredjouane, inspecteur général au ministère de la santé : l’enquête va déterminer les causes du drame d’El Oued

Si les premiers éléments montrent que l’incendie est provoqué par «un appareil anti-moustiques défectueux», l’enquête en cours va permettre de situer les causes et les responsabilités du drame survenu dans l’établissement «mère et enfant» d’El Oued. C’est ce qu’a déclaré, ce mercredi, l’inspecteur général au ministère de la santé, Omar Bouredjouane. Le représentant du ministère, qui s’exprimait dans l’émission l’ «Invité de la rédaction» de la radio Chaine 3, a reconnu, toutefois, qu’il «y’a négligence». Selon lui le ministre de la santé a rappelé à chaque fois aux gestionnaires l’obligation de prendre toutes les mesures préventives… «Est ce que c’est une négligence ? Certainement, parce que nous considérons qu’à ce niveau l’erreur n’est pas permise», a-t-il indiqué. En plus des mesures d’urgence qui ont été prises pour sanctionner les personnes mise en cause dans ce drame, M. Bourdjouane rappelle le gel des projets de constructions d’établissements hospitaliers par le premier ministre. 


Tribunal militaire de Blida prononce une peine de 15 ans de prison contre Bouteflika Said, Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Louisa Hanoune

Le Tribunal militaire de Blida a prononcé une peine de 15 ans de prison à l'encontre de Bouteflika Said, Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Hanoune Louisa. Le Tribunal a également prononcé une peine de 20 ans à l'encontre de Khaled Nezar, Lotfi Nezar et de Benhamdine Farid (les trois en fuite) pour "atteinte à l'autorité de l'Armée" et "complot contre l'autorité de l'Etat". Ces actes sont punis par les articles 284 du code de justice militaire et 77 et 78 du code pénal


mardi 24 septembre 2019

Bensalah examine avec Bedoui la situation du pays et adresse ses condoléances aux familles des victimes de l'incendie de l'hôpital d'El Oued

Le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a reçu, mardi, dans le cadre du suivi de l'activité du Gouvernement, le Premier ministre, Noureddine Bedoui, avec lequel il a examiné la situation politique et socio-économique du pays, indique un communiqué de la Présidence de la République. "Le chef de l'Etat a tenu, au début, a adressé ses condoléances aux familles des victimes de l'incendie qui s'est déclaré, lundi à l'aube à l'hôpital mère-enfant dans la wilaya d'El Oued, faisant 8 morts (nouveau-nés) et plusieurs blessés. M. Bensalah a instruit, à ce propos, le Premier ministre de suivre l'enquête diligentée afin de définir les responsabilités, tout en veillant à l'accompagnement des familles des victimes et à la prise en charge les blessés", précise la même source. Lors de cet entretien, le Premier ministre a présenté au chef de l'Etat un exposé sur l'état d'avancement de la préparation de l'avant projet de la loi de Finances 2020, et sur le processus du dialogue avec les partenaires sociaux et professionnels dans le cadre du travail en cours en vue de réunir les conditions d'un accompagnement adéquat de la rentrée sociale, scolaire et universitaire. "L'exposé présenté par M. Bedoui a porté, en particulier, sur le système d'intéressement mis en place par le Gouvernement au profit des professionnels de la santé dans le Sud et sur la décision relative au dégel de 25 projets relevant du secteur de la Santé dans les wilaya du Sud et des Hauts Plateaux, en plus de l'inscription d'autres projets pour la réalisation de nouvelles structures sanitaires", précise le communiqué. Par ailleurs, le Premier ministre a présenté au chef de l'Etat "un exposé sur le premier Plan national climat (PNC) pour la période 2020-2030, et qui se veut un instrument pratique pour la mise en œuvre de la politique nationale de lutte contre les effets négatifs des changements climatiques sur plusieurs domaines vitaux". Il constitue en outre "une contribution responsable et efficace de l'Algérie aux efforts internationaux visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, ce qui favorisera l'accès de notre pays aux sources de financement, garanties par les différents mécanismes onusiens". Après avoir écouté cet exposé, le chef de l'Etat "s'est félicité des récentes mesures décidées par le Gouvernement dans le secteur de la Santé, et qui s'inscrivent dans le cadre de la politique de l'Etat visant à améliorer l'attractivité des wilayas du Sud et des Hauts plateaux pour les professionnels de la Santé, et à assurer une couverture sanitaire globale, en vue de combler le déficit dans les différentes spécialités et d'alléger la souffrance des citoyens dans ces régions". Dans le même contexte, le chef de l'Etat a exhorté le Gouvernement à "la poursuite des efforts pour promouvoir les régions du Sud et des Hauts plateaux, à travers le rapprochement, la diversification et la modernisation des structures et services des citoyens, dans le cadre d'une stratégie basée sur le rééquilibrage du territoire, soulignant la nécessité de mettre en place des programmes adaptés aux spécificités et aux besoins de ces régions. Au volet social, le chef de l'Etat a mis l'accent sur "l'importance de poursuivre le dialogue avec les partenaires sociaux et les représentants des syndicats, notamment dans les secteurs de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle, et d'être à l'écoute de leurs préoccupations pour assurer la sérénité à la rentrée sociale, scolaire et universitaire. Concernant la lutte contre les effets négatifs des changements climatiques, le chef de l'Etat a salué le premier Plan national climat (PNC), adopté le samedi 21 septembre 2019, qui représente, a-t-il dit, une feuille de route sérieuse et responsable véhiculant une vision claire de l'effort national visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2030. A cet effet, le chef de l'Etat instruit le Gouvernement de mettre en place un mécanisme permanent de suivi de la concrétisation du PNC et son évaluation périodique aux niveaux national et local. APS


Depuis la 3e Région Militaire à Béchar, Gaid Salah déclare : l'institution militaire est aux côtés du peuple et soutient ses revendications légitimes

En visite, à partir de ce mardi 24 septembre 2019, à la 3e Région Militaire à Béchar, le Général de Corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, Vice-Ministre de la Défense Nationale, Chef d'Etat-Major de l'Armée Nationale Populaire, a prononcé une allocution d'orientation dans laquelle il a évoqué les différentes questions qui intéressent l'opinion publique, en rappelant que le peuple algérien qui a exprimé ses revendications légitimes de manière pacifique, n'a trouvé à ses côtés que l'institution militaire et son Commandement nationaliste, qui a su le soutenir et le protéger, et qui a réussi avec perspicacité et sagesse, à préserver la cohésion des institutions de l'Etat et garantir leur bon fonctionnement : « La paix et la sécurité dont jouit notre pays aujourd'hui, n'ont pas été atteintes sans peine ; elles sont le fruit d'une vision globale du concept de sécurité, adoptée par le Haut Commandement de l'Armée Nationale Populaire et de la stratégie profonde et perspicace, dont la mise en application, avec succès et persévérance, a permis au peuple algérien de vivre dans la paix et la sécurité, et démontré à tout le monde l'attachement de l'Armée Nationale Populaire, digne héritière de l'Armée de Libération Nationale, à s'acquitter de ses immenses et nobles responsabilités, conformément aux missions qui lui sont constitutionnellement assignées. A cette occasion, je tiens à dire en toute franchise que les sept derniers mois, durant lesquels le peuple est sorti pour exprimer ses revendications légitimes de manière pacifique, n'a trouvé à ses côtés que l'institution militaire et son Commandement nationaliste, qui a su le soutenir et le protéger, et qui a réussi avec perspicacité et sagesse, à préserver la cohésion des institutions de l'Etat et garantir leur bon fonctionnement. Toutefois, nous avons constaté ces derniers jours l'acharnement de certaines parties, qui persistent à scander des slogans tendancieux, auxquels l'Armée Nationale Populaire n'a accordé aucune importance, en restant sur ses positions constantes et assurant qu'aucune ambition politique n'anime son Commandement, exceptée celle de servir l'Algérie et son peuple. La crédibilité de cette position s'est confirmée avec l'installation de l'Autorité Nationale Indépendante des Elections, qui a entamé dores et déjà la préparation effective de cette échéance. L'Algérie a veillé, depuis l'indépendance, à assurer l'éducation et l'enseignement à des générations, dans l'espoir de cueillir les fruits de son labeur en disposant de cadres supérieurs qui prendront le flambeau pour l'édifier et l'élever au diapason des pays développés. Malheureusement, l'histoire se répète. En effet, tel qu'il y a eu un petit groupe qui a trahit le serment des vaillants hommes de la glorieuse Révolution, il y a des individus, parmi la génération d'aujourd'hui, ayant occupé des hautes responsabilités et des fonctions de gestion dans les différentes institutions de l'Etat, qui, sans considération ni gratitude envers la patrie, ont intentionnellement conspiré contre elle avec les ennemis. Tentant de détruire ce qui a été bâti grâce aux efforts des hommes loyaux, leurs actes abjects ont atteint la trahison au moment où leur patrie avait tant besoin d'eux ». Monsieur le Général de Corps d'Armée a souligné que les tentatives de la bande seront vouées à l'échec car elles portent en elles des contradictions manifestes que le peuple conscient a démasquées. Il a également saisi cette occasion pour appeler les citoyens à se mobiliser massivement, afin de faire de ce rendez-vous un point de départ pour le processus de renouvellement des institutions du pays, rappelant que ce scrutin se déroulera dans des circonstances complètement différentes des précédents : « Les tentatives de la bande et ses relais visant à entraver le processus électoral en répandant des mensonges et en usant de propagande tendancieuse concernant notre souci d'accélérer la cadence des démarches pour se diriger aux urnes, ce qui n'est pas à confondre avec la précipitation, seront vouées à l'échec car elles portent en elles des contradictions manifestes que le peuple a démasquées, en prenant conscience de l'impératif d'élire dans les meilleurs délais un Président de la République, considéré comme l'unique moyen pour mener le pays à bon port.     - Le Haut Commandement de l'Armée Nationale Populaire, en accompagnant les marches populaires pacifiques et en traçant les jalons de la tenue de présidentielles libres et transparentes, a contraint ce clan à faire tomber les masques et a permis à l'opinion publique de les démasquer et de connaitre les intérêts qu'il défend et au profit de quel agenda il agit.     - Nous appelons les citoyens à se mobiliser massivement, afin de faire de ce rendez-vous un point de départ au processus de renouvellement des institutions de l'Etat et à faire de cette échéance électorale une réussite, ce qui permettra d'élire un nouveau président, jouissant de toute la légitimité afin de diriger le pays et concrétiser les aspirations du peuple.     - Nous ne nous lasserons jamais de rappeler que ce scrutin se déroulera dans des circonstances complètement différentes des précédentes élections, du fait que ce processus électoral n'est plus du ressort de l'Administration, mais d'une autorité indépendante qui se chargera d'organiser toutes les étapes du processus électoral, conformément à ce que lui confère la loi, et garantira la transparence et la crédibilité du scrutin.     - Nous soulignons, une fois encore, que nous sommes déterminés à faire sortir notre pays de cette crise, quels que soient les efforts et les sacrifices à consentir. Nous sommes convaincus que notre démarche sera couronnée de succès, grâce à la foi et au dévouement dont font preuve des hommes qui ont honoré leur engagement envers Dieu, et se sont inspirés des vaillants chouhada et des braves moudjahidine, qui ont confronté dans un passé récent une des forces coloniales les plus puissantes avec des moyens modestes, je disais, que notre démarche sera couronnée de succès et les desseins de la bande seront voués à l'échec car la main d'Allah et au-dessus de leurs mains ». A la fin de la rencontre, Monsieur le Général de Corps d'Armée a écouté les interventions des personnels de la Région qui ont réitéré leur loyauté envers leur Armée, leur peuple et leur pays l'Algérie.


Ali Bey Nasri, président de l’ANEXAL : nous sommes dans un état d’urgence économique

«Actuellement nous avons une économie en panne, ce qui veut dire que nous sommes dans un état d’urgence économique», a pesté, ce mercredi, Ali Bey Nasri, président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL). Lors de son passage dans l’émission l’invité de la rédaction de la radio chaine 3, explique que cette «panne» est due à plusieurs facteurs dont «l’inflation, la récession, la perte du pouvoir d’achat…». Selon le patron des exportateurs algérien, le pays va droit au mur avec les politiques économiques en vigueur. «Au lieu de penser au comment dynamiser cette économie on est entrain de faire l’inverse. Nous sommes entrain de créer le chômage au lieu de créer de l’emploi», dénonce-t-il. L’année 2019 n’a pas été «l’année de l’exportation»  L’invité de la Chaine 3 n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer la fuite en avant des dirigeants. «Le ministre du commerce nous a déçu», a-t-il lâché en expliquant que la stratégie de développement des exportations, annoncée en grande pompe n’a pas été concrétisée sur le terrain. Contrairement aux annonces des responsables qui promettaient que l’année 2019 sera «l’année de l’exportation», les chiffres montrent un recul sensible des exportations. «Nous avons clôturé l’année 2018 avec un chiffre de 2,830 milliards de dollars d’exportations et cette année nous n’allons pas dépasser peut être les 2,5 milliards de dollars»


Drame à El Oued : 8 nouveau-nés périssent dans l'incendie d’un maternité

Huit nouveau-nés ont perdu la vie dans l’incendie, survenu durant la nuit, dans le service de maternité de l'hôpital de la ville d'El Oued, a rapporté, ce mardi, la Protection civile sur sa page facebook. Cette source précise, par ailleurs, que 76 personnes, dont 11 nouveau-nés, 37 patientes et 28 travailleurs de cet établissement hospitaliers ont été secourus par les éléments de ce corps d'intervention.  Selon la télévision publique, les premiers éléments de l’enquête auraient révélés que cet incendie meurtrier avait été provoqué par un appareil de protection anti-moustique. Le Premier ministre a exigé l'ouverture d'une enquête urgente et instruit le ministre de la Santé à se rendre rapidement sur les lieux du drame.    


lundi 23 septembre 2019

Conseil interministériel :présentation du plan de développement de Sonatrach et de l'avant-projet de loi sur les hydrocarbures

Le Premier ministre, Noureddine Bedoui a présidé, lundi, une réunion du Conseil interministériel consacrée à l'examen du plan de développement du Groupe Sonatrach et de l'avant-projet de loi sur les hydrocarbures, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre.     Lors de la présentation du plan de développement du Groupe Sonatrach pour la période 2020-2030, la réunion, à laquelle ont pris part les ministres des Finances, Mohamed Loukal, de l'Energie, Mohamed Arkab, de l'Industrie, Djamila Tamazirt, du ministre Secrétaire général du Gouvernement, ainsi que du Président directeur général (P-dg) de Sonatrach, Rachid Hachichi, a procédé à l'examen de la nouvelle stratégie de développement des hydrocarbures en Algérie, à long, moyen et court termes, et dont Sonatrach constitue le cœur battant, lit-on dans le communiqué.  Dans son intervention, M. Bedoui a salué les efforts de la compagnie, ses cadres et ses travailleurs, pour leur précieuse contribution au développement de l'économie nationale et l'accroissement de son efficacité, mettant en avant l'accompagnement total par l'Etat, à travers l'adaptation du système juridique et institutionnel, à même de lui permettre de relever les défis liés à la satisfaction des besoins énergétiques du pays à long terme et la poursuite de la promotion de sa place au rang des compagnies mondiales activant dans le domaine des hydrocarbures. Pour ce faire et en vue d'aplanir les difficultés et lever les obstacles qui entravent l'activité de la compagnie Sonatrach sur le terrain et la mise en œuvre de ses projets, il a été décidé de la création d'une commission multisectorielle qui sera placée sous la supervision du ministre de l'Intérieur et aura ses représentants au niveau local et qui se réunira périodiquement. Il a été également décidé de la mise en place d'un couloir vert au profit de Sonatrach au niveau des services de l'administration des Douanes en vue de faciliter le dédouanement de son matériel et de ses équipements.  Dans le même contexte, il a été décidé, lors de cette réunion, d'assurer les facilitations nécessaires dans les domaines bancaire et financier au profit de Sonatrach, notamment en ce qui concerne la concrétisation de son programme d'investissement. A cet égard, le ministre des Finances a été chargé de mettre en place une commission de veille à son niveau avec la participation des ministres de l'Energie et de l'Industrie afin de permettre à Sonatrach de bénéficier des différentes incitations financières et exonérations fiscales dans le cadre de la réalisation de ses projets structurants. En outre, et en vue d'inssufler une dynamique de développement au niveau des régions du Sud et assurer et qualifier, à l'avenir, la main d'œuvre locale, le ministre de l'Energie, de concert avec tous les secteurs, a été chargé d'élaborer une stratégie intégrée à soumettre, pour adoption, lors d'une réunion des ministre avant la fin de l'année en cours. Cette stratégie a pour objectif d'exploiter tous les structures sectorielles au niveau de ces wilayas, à l'instar des universités, des instituts et des centres de formation en vue d'assurer une formation spécialisée et qualifiante des jeunes de la région en adéquation avec la nature des postes de travail devant être crées dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de développement adopté. La priorité sera donné, dans le cadre de cette stratégie, à l'intégration des énergies renouvelables notamment l'énergie solaire. Avant projet de loi sur les hydrocarbures: maintien de la règle 49/51et un régime fiscal incitatif       L'avant projet de loi sur les hydrocarbures intervient, ajoute le communiqué,  en réponse aux développements que connait le domaine des hydrocarbures aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur, d'autant que la loi en vigueur, promulguée en 2005 et amendée en 2013 a prouvé, dans certaines dispositions, ses limites et des effets négatifs sur les opérations de production et d'attrait des investissements étrangers". De surcroît, la consommation nationale se multiplie toutes les quinze (15) années, constituant ainsi un déficit structurel entre l'offre et la demande au niveau du marché national notamment en matière de gaz à horizon2025-2030. A ce propos, l'avant projet de loi vise à "mettre en place un système juridique, institutionnel et fiscal stable de nature à booster l'investissement à long terme dans le domaine des hydrocarbures, sans porter atteinte aux intérêts nationaux, d'où la décision de garder la règle 49/51 relative aux investissements étrangers dans ce domaine". Ce texte permettra également de renforcer l'exploitation des capacités nationales en matière d'hydrocarbures offshore. Intervenant au terme de cette présentation, le Premier ministre a indiqué que la révision de cette loi "est un impératif pour cadrer avec les développements importants que connait le domaine des hydrocarbures aux plans national et international, ainsi que pour la réunion des conditions nécessaires à la concrétisation du plan de développement de Sonatrach voire de tout le secteur, au vu de la place particulière qu'occupe ce dernier dans l'économie nationale". L'ouverture de ce dossier s'inscrit aussi dans le cadre de la stratégie adoptée par le Gouvernement pour réhabiliter l'économie nationale et les différents domaines d'activité aux mieux des intérêts du pays et des citoyens, avec "une meilleure attractivité des investissements étrangers en Algérie et la préservation des droits des générations futures dans le cadre d'une approche de développement durable", a-t-il encore souligné.   Ainsi, l'avant-projet de loi a été adopté en attendant sa présentation devant le Conseil du Gouvernement pour validation. APS