mercredi 30 novembre 2016

Une mineure kidnappée, libérée par la police de Tipasa

Les services de police spécialisés dans la protection de l'enfance relevant de la sûreté de la wilaya de Tipasa ont libéré, la semaine dernière, une mineure de 13 ans qui avait été kidnappée, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

"Conformément aux dispositions du plan national Alerte rapt/disparition d'enfants, les services de police spécialisés dans la protection de l'enfance de la sûreté de la wilaya de Tipasa ont libéré une mineure (13 ans), après avoir perquisitionné le domicile d'un suspect".

Agé de 23 ans, le suspect était, ces derniers mois, en contact avec l'adolescente via les réseaux sociaux, a indiqué le communiqué.

La maman a signalé la disparition de sa fille qui n'était pas rentrée de l'école, selon la même source.

La DGSN a tenu à préciser que la jeune fille a été libérée à la faveur du "professionnalisme et de l'intervention des équipes spécialisées de la police judiciaire".

Le chargé de communication de la DGSN, le commissaire divisionnaire Laroum Amer a appelé tous les citoyens notamment les parents à surveiller leurs enfants notamment en ce qui concerne l'utilisation des réseaux sociaux.

La DGSN met à la disposition des citoyens 24h/24 le numéro vert 104 pour signaler les disparitions et le rapt d'enfants, le numéro vert 1548 et le numéro de secours 17. APS 



Messahel reçoit les représentants de l'ACNOA et de l'UCSA

Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel a reçu mercredi à Alger les représentants des Comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA) et de l'Union des confédérations sportives africaines (UCSA), avec lesquels il a examine les préparations en cours pour l'organisation des Jeux africains de la jeunesse (JAJ), prévus du 5 au 15 juillet 2018. 

Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre des préparatifs des JAJ, s'est déroulée en présence des représentants du Mouvement olympique et sportif international et du président du Comité olympique algérien (COA), Mustapha Berraf.

M. Messahel a salué, dans une déclaration à la presse à l'issue de cette audience, les efforts des comités olympiques fournis au profit des jeunes et du sport africains, qui ont permis de "donner une image positive sur l'Afrique, loin des conflits et des tragédies", en donnant naissance à des champions sportifs et à de grandes équipes connus au niveau continental et international notamment de football".

Le président de l'Association de l'ACNOA, M. Lassana Palenfo a affirmé que la visite effectuée par la délégation africaine en Algérie visait à s'enquérir des moyens dont dispose l'Algérie pour l'organisation de la JAJ 2018 et de ses capacités techniques pour la garantie des facilitations sportives, saluant le bon accueil et l'hospitalité réservés aux délégations sportives en Algérie.

"Les comités de l'Union Africaine (UA), de l'ACNOA et de l'UCSA travaillent de façon coordonnée pour garantir le bon déroulement des prochaines compétitions africaines prévues en Algérie", a indiqué M. Palenfo.

"L'Algérie dispose de toutes les structures et capacités techniques nécessaires à la garantie du bon déroulement des prochains JAJ. C'est le pays le plus qualifié à organiser de telles manifestations continentales car il recèle les structures et les capacités d'accueil nécessaires", a-t-il dit.

Le président de l'Union des confédérations sportives africaines (UCSA), Ahmed Nacer, a estimé que la rencontre avec M. Messahel reflétait le "grand intérêt qu'accorde l'Algérie au continent africain et aux questions arabes", soulignant que l'Algérie est un "exemple à suivre et une fierté pour le sport africain".

Le général major Ahmed Nacer a indiqué que la présence des trois grandes instances en charge de la direction du sport africain, à savoir l'Union des comités olympiques, les Confédérations africaines et l'Union africaine, "dénote l'unité du sport africain à travers les jeux africains de la jeunesse qui se tiendront en 2018 en Algérie".

Le responsable a souligné que les "efforts consentis par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en faveur du sport lui ont valu la reconnaissance de tous sur le double plan régional et international. Il a évoqué également les efforts déployés par la commission olympique algérienne, ce qui renseigne du "degré de développement du continent africain dans ce domaine grâce à l'Algérie".

Le président de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA), Lassana Palenfo, a décerné la médaille du mérite olympique au ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et la Ligue arabe, Abdelkader

Messahel, en reconnaissance des efforts de l'Algérie pour la promotion du sport africain.

Une délégation du Commission de l'Union africaine présidée par l'ambassadeur Olawale I.Maiyegun, accompagnée de représentant du Mouvement olympique et sportif international effectue du 29 au 31 novembre en cours une visite en Algérie dans le cadre des préparatifs des jeux africains de la jeunesse. APS 



Une mineure kidnappée, libérée par la police de Tipasa

Les services de police spécialisés dans la protection de l'enfance relevant de la sûreté de la wilaya de Tipasa ont libéré, la semaine dernière, une mineure de 13 ans qui avait été kidnappée, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

"Conformément aux dispositions du plan national Alerte rapt/disparition d'enfants, les services de police spécialisés dans la protection de l'enfance de la sûreté de la wilaya de Tipasa ont libéré une mineure (13 ans), après avoir perquisitionné le domicile d'un suspect".

Agé de 23 ans, le suspect était, ces derniers mois, en contact avec l'adolescente via les réseaux sociaux, a indiqué le communiqué.

La maman a signalé la disparition de sa fille qui n'était pas rentrée de l'école, selon la même source.

La DGSN a tenu à préciser que la jeune fille a été libérée à la faveur du "professionnalisme et de l'intervention des équipes spécialisées de la police judiciaire".

Le chargé de communication de la DGSN, le commissaire divisionnaire Laroum Amer a appelé tous les citoyens notamment les parents à surveiller leurs enfants notamment en ce qui concerne l'utilisation des réseaux sociaux.

La DGSN met à la disposition des citoyens 24h/24 le numéro vert 104 pour signaler les disparitions et le rapt d'enfants, le numéro vert 1548 et le numéro de secours 17. APS 



Bensalah présente au nom du Président Bouteflika, les condoléances de l'Algérie, au président cubain

Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah a présenté mardi à La Havanne, de "vive voix", au nom du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, les condoléances de l'Algérie, au président cubain, Raul Castro Ruz, à la suite du décès du leader historique de la révolution cubaine, Fidel Catro Ruz.

M. Bensalah a également présenté les condoléances de l'Algérie au président de l'Assemblée nationale du pouvoir populaire de Cuba.

M. Bensalah a représenté le Président Bouteflika aux cérémonies funéraires du leader cubain Fidel Castro.

Le leader historique de la révolution cubaine est décédé vendredi soir à l'âge de 90 ans à La Havane après avoir dirigé le pays pendant près de cinquante ans, avant de prendre sa retraite en 2006 pour des raisons de santé.

Plusieurs centaines de milliers de Cubains assistaient mardi à une grande cérémonie d'hommage posthume à Fidel Castro en présence des dirigeants de la gauche latino-américaine, avant que ses cendres quittent La Havane pour traverser l'île jusqu'à Santiago de Cuba (est).

Il salue la mémoire de Fidel Castro, homme d'une "stature exceptionnelle"

Le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a salué, mardi à La Havane, la mémoire du leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro Ruz, soulignant qu'il a été parmi les hommes de "stature exceptionnelle que la terre généreuse de Cuba a engendré".

M. Bensalah intervenait lors de la présentation des condoléances de l'Algérie, au président cubain, Raul Castro Ruz, à la suite du décès du leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro Ruz.

M. Bensalah a représenté le président Bouteflika aux cérémonies funéraires du leader cubain Fidel Castro.

Durant la cérémonie, la population cubaine présente a ovationné, à plusieurs reprises, le président Bouteflika.

La délégation algérienne conduite par M. Bensalah était composée du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, du secrétaire général du Front de libération nationale, Djamel Ould Abbes et du général-major Mohamed Zenakhri, secrétaire général du ministère de la Défense nationale.

A cette cérémonie à laquelle ont participé des chefs d'Etat, des vice-présidents, des présidents de parlement, des premiers ministres de plusieurs pays, en présence de centaines de milliers de Cubains et de Cubaines, il a été unanimement mis en relief les apports "éminents" du défunt Fidel Castro Ruz, tant dans le domaine de la pensée que de l'action, au double plan national et international.

Il a été indiqué que ces apports avaient permis de "faire avancer" de manière "significative" la cause des peuples cubain, africains, et latino-américains en matière de liberté, de justice, de paix, de solidarité et de progrès économique et social.

Le leader historique de la révolution cubaine est décédé vendredi soir à l'âge de 90 ans à La Havane après avoir dirigé le pays pendant près de cinquante ans, avant de prendre sa retraite en 2006 pour des raisons de santé.

Plusieurs centaines de milliers de Cubains assistaient mardi à une grande cérémonie d'hommage posthume à Fidel Castro en présence des dirigeants de la gauche latino-américaine, avant que ses cendres quittent La Havane pour traverser l'île jusqu'à Santiago de Cuba (est). APS         



Le Mawlid Ennabaoui célébré lundi 12 décembre 2016

Le Mawlid Ennabaoui sera célébré lundi 12 rabie Al awal 1438 de l'hégire correspondant au 12 décembre 2016, a annoncé mercredi le ministère des Affaires religieuses et des wakfs dans un communiqué. "Sur la base des résultats de l'observation du croissant du mois de rabie el awel observé dans la soirée de mardi 29 safar 1438 de l'hégire correspondant au 29 novembre 2016 à travers l'ensemble du territoire national, le début du mois 1438 sera le jeudi 01 décembre 2016", ajoute la même source. Le ministère des Affaires religieuses et des wakfs informe tous les citoyens que le Mawlid Ennabaoui sera célébré le lundi 12 rabie al awal 1438 de l'hégire correspondant au 12 décembre 2016. APS


Le Mawlid Ennabaoui célébré lundi 12 décembre 2016

Le Mawlid Ennabaoui sera célébré lundi 12 rabie Al awal 1438 de l'hégire correspondant au 12 décembre 2016, a annoncé mercredi le ministère des Affaires religieuses et des wakfs dans un communiqué. "Sur la base des résultats de l'observation du croissant du mois de rabie el awel observé dans la soirée de mardi 29 safar 1438 de l'hégire correspondant au 29 novembre 2016 à travers l'ensemble du territoire national, le début du mois 1438 sera le jeudi 01 décembre 2016", ajoute la même source. Le ministère des Affaires religieuses et des wakfs informe tous les citoyens que le Mawlid Ennabaoui sera célébré le lundi 12 rabie al awal 1438 de l'hégire correspondant au 12 décembre 2016. APS


SNTF : Mise en œuvre d'un nouveau système de paiement électronique à partir de janvier 2017

La société nationale du transport ferroviaire (SNTF) mettra en oeuvre à partir de janvier 2017, un nouveau système de paiement électronique pour l'acquisition des titres de transport voyageurs, a indiqué mercredi un communiqué de la SNTF. La SNTF offrira au choix du client détenteur de cartes interbancaires "CIB", deux possibilités pour s'acquitter de son titre de transport au niveau des guichets des gares et via Internet "E-paiement", a ajouté le communiqué. Le paiement à l'aide de terminaux de paiement électronique "TPE" installés au niveau des principales gares ferroviaires s'étendra progressivement sur l'ensemble du réseau national, a souligné le même communiqué. Le système offre également la possibilité aux voyageurs de procéder à la réservation des places et à l'achat à distance de leurs titres de transport valables à bord des trains de grandes lignes et inter-villes, a indiqué le même communiqué. APS      


Le monde de la chanson algérienne en deuil : Amar Ezzahi n'est plus

Le maître de la chanson chaâbi Amar Ezzahi, 75 ans, est décédé mercredi après midi à son domicile à Alger, a-t-on appris auprès de son entourage. Le célèbre interprète du chaâbi avait été hospitalisé en septembre dernier à Alger pour un malaise.  Amar Ezzahi était en attente d'être transféré dans un établissement hospitalier spécialisé à l'étranger, selon le ministre de la Culture Azzedine Mihoubi. APS 


Un village de loisirs et d’attractions projeté à Illizi

Un projet de village de loisirs et d’attractions pour enfants, retenu par le secteur de la jeunesse et des sports, sera bientôt mis en chantier à Illizi, a-t-on appris mercredi auprès des services de la wilaya. Premier du genre dans la région, ce nouveau parc projeté au chef-lieu de wilaya, permettra d’offrir un espace de loisirs et de détente aux enfants dans cette région de l’extrême Sud du pays ou ce type d’installations fait ‘‘cruellement’’ défaut, a-t-on précisé. Une enveloppe de 1,5 milliard DA a été allouée à la concrétisation de ce projet, qui sera doté de diverses installations, notamment des aires de jeux, deux piscines, une salle de cinéma ‘‘3D’’ et des manèges, selon la même source. Les travaux de terrassement et d’aménagement du terrain destiné à accueillir le futur village de loisirs de la ville d’Illizi, qui disposera aussi de kiosques multiservices, de petites échoppes commerciales et des  parkings, seront entamés la semaine prochaine, a-t-on signalé. APS  


Arrestation de 7 individus impliqués dans des affaires de trafic de drogue et vente de psychotropes

Les services de sûreté de la wilaya d'Alger ont procédé à l'arrestation de sept individus impliqués dans des affaires de trafic de drogue au sein d'un groupe criminel et de vente de psychotropes pour le compte d'un autre groupe criminel transfrontalier, a indiqué mercredi un communiqué de ces services.

Les présumés ont été présentés devant le procureur de la république territorialement compétent et placés en mandat de dépôt, précise le communiqué.

La première affaire est liée au trafic de stupéfiants à travers un groupe criminel organisé dont 4 membres ont été interpellés à Douéra (Alger) outre la saisie de 4kg de kif traité, 47 millions de centimes, 19 armes blanches de différents volumes, 3 balances électroniques, deux véhicules, 16 téléphones cellulaires, un pistolet et deux talkies-walkies.

La seconde affaire concerne, elle, un délit d'association de malfaiteurs spécialisés dans la vente de psychotropes au sein d'un groupe criminel organisé.

Les services de sûreté de la wilaya ont arrête 3 individus ayant des antécédents judiciaires à Cheraga et saisi 40 000 comprimés psychotropes, deux voitures touristiques et des armes blanches prohibées. APS 



Chlef : des projets de logements bientôt réceptionnés à Sebha, Oued Sly et Boukadir

Des projets de logements publics locatifs (LPL) , réalisés  au titre du  quinquennal  2010-2014 et du programme  complémentaire 2013, seront "bientôt" réceptionnés, dans les communes de Sebha, Oued Sly et Boukadir de la wilaya de Chlef, a-t-on appris auprès des services  de la wilaya.

Lors d’une visite de travail effectuée, mardi, dans les communes de Boukadir  et Ouled Abdelkader, le wali Faouzi Ben Hocine a instruit les services concernés sur "l’impératif de la levée de toutes les contraintes bureaucratiques, en vue de la livraison de ces logements  à leurs bénéficiaires, dans les plus brefs délais".

Il a notamment recommandé  la révision des listes des bénéficiaires en vue de s’assurer de leur "totale  impartialité".

Selon les services de la wilaya, il s’agit du projet  de 150 LPL, en réalisation, à Sebha, dont une centaine attendus à  la réception  dans "environ 45 jours",  au moment ou 200 autres unités de même type  sont prévues à la livraison en mars 2017à Oued Sly .

Le projet de 250 LPL en réalisation à Boukadir a atteint un taux d’avancement de 75 %, a-t-on ajouté de même source.

L’opportunité de cette visite a donné lieu à la mise en service, par le wali, de 56 raccordements au réseau d’électricité, dans la cité Benzergua Chaib Eddour de la commune de Sebha, au même titre que 54 autres de la commune de Hadjadj.

Quelque 66 autres foyers de la cité Medjadji de Boukadir  ont été raccordés au réseau de gaz naturel.

En visitant le stade communal de Oued Sly, le chef de l’exécutif a annoncé sa dotation avec une enveloppe de 18 millions de dinars, dans l'objectif de réaménager son terrain, et la réalisation  de gradins en son sein.

Des habitants du village Brahmia de la commune El Hadjadj , ont interpelé le wali, pour bénéficier de projets d’alimentation en eau potable, d’une salle de soins, et d’aires de détente et de jeux.

Des projets agricoles, une retenue collinaire, des établissements éducatifs et des zones d’activités  ont été, également, visité par le wali, dans la même région. APS 



Un village de loisirs et d’attractions projeté à Illizi

Un projet de village de loisirs et d’attractions pour enfants, retenu par le secteur de la jeunesse et des sports, sera bientôt mis en chantier à Illizi, a-t-on appris mercredi auprès des services de la wilaya. Premier du genre dans la région, ce nouveau parc projeté au chef-lieu de wilaya, permettra d’offrir un espace de loisirs et de détente aux enfants dans cette région de l’extrême Sud du pays ou ce type d’installations fait ‘‘cruellement’’ défaut, a-t-on précisé. Une enveloppe de 1,5 milliard DA a été allouée à la concrétisation de ce projet, qui sera doté de diverses installations, notamment des aires de jeux, deux piscines, une salle de cinéma ‘‘3D’’ et des manèges, selon la même source. Les travaux de terrassement et d’aménagement du terrain destiné à accueillir le futur village de loisirs de la ville d’Illizi, qui disposera aussi de kiosques multiservices, de petites échoppes commerciales et des  parkings, seront entamés la semaine prochaine, a-t-on signalé. APS  


Arrestation de 7 individus impliqués dans des affaires de trafic de drogue et vente de psychotropes

Les services de sûreté de la wilaya d'Alger ont procédé à l'arrestation de sept individus impliqués dans des affaires de trafic de drogue au sein d'un groupe criminel et de vente de psychotropes pour le compte d'un autre groupe criminel transfrontalier, a indiqué mercredi un communiqué de ces services.

Les présumés ont été présentés devant le procureur de la république territorialement compétent et placés en mandat de dépôt, précise le communiqué.

La première affaire est liée au trafic de stupéfiants à travers un groupe criminel organisé dont 4 membres ont été interpellés à Douéra (Alger) outre la saisie de 4kg de kif traité, 47 millions de centimes, 19 armes blanches de différents volumes, 3 balances électroniques, deux véhicules, 16 téléphones cellulaires, un pistolet et deux talkies-walkies.

La seconde affaire concerne, elle, un délit d'association de malfaiteurs spécialisés dans la vente de psychotropes au sein d'un groupe criminel organisé.

Les services de sûreté de la wilaya ont arrête 3 individus ayant des antécédents judiciaires à Cheraga et saisi 40 000 comprimés psychotropes, deux voitures touristiques et des armes blanches prohibées. APS 



Forum africain d'investissement d'Alger : 800 hommes d'affaires africains attendus

Pas moins de 1.000 participants représentant plus de 40 pays africains dont près de 800 hommes d'affaires sont attendus au Forum africain d'investissement et d'affaires prévu du 3 au 5 décembre à Alger, a indiqué mercredi l'ambassadeur conseiller au ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Smail Benamara. "Plus de 40 pays africains ont, à ce jour, confirmé leur participation, mais pas tous au niveau ministériel. Il y aura plus de 30 présidents de chambres de commerce. Nous aurons en tout environ 1.000 participants dont 80% d'hommes d'affaires avec une participation institutionnelle donc marginale (20%)", a souligné M. Benamara lors du forum d'Algérie Eco. De hauts responsables d'institutions financières internationales, comme la Banque Mondiale, la BAD (Banque africaine de développement), la BADEA (Banque arabe pour le développement de l'Afrique), la BID (Banque Islamique de Développement) et de plusieurs institutions africaines sont également attendus, a-t-il ajouté en faisant savoir qu'une centaine de journalistes étrangers sont accrédités pour couvrir l'évènement. L'objectif de ce forum est de remédier au "déphasage entre l'action politique soutenue de l'Algérie en matière de règlement des conflits (en Afrique) et les faibles relations commerciales et économiques avec les pays du continent", a-t-il souligné. Les échanges inter-africains n'excèdent pas aujourd'hui le taux de 10% des échanges commerciaux globaux du continent contre plus de 80% pour les échanges inter-européens et 60% en Asie, a-t-il observé. Outre l'intensification des échanges commerciaux avec les pays africains, l'Algérie veut développer un partenariat industriel avec ces pays dont beaucoup ont réalisé d'énormes progrès dans le domaine des nouvelles technologies, de l'énergie et d'industrie minière notamment, selon lui.  A travers l'organisation, en marge du forum, d'une grande exposition de la production nationale sur plus de 7.000 m2, l'opportunité sera donnée aux opérateurs algériens de faire connaître leurs produits à leurs homologues africains en vue de conclure d'éventuels marchés ou même des partenariats,  a-t-il souhaité. "C'est un point de départ important et je suis persuadé que ça va aider à conclure des contrats entre opérateurs algériens et africains même si l'objectif principal du forum n'est pas forcément de quantifier (rapidement) les réalisations mais de mettre en place les bases d'un partenariat", a-t-il avancé. Six panels qui traiteront de six thématiques sont au menu de la rencontre dont le premier, qui aura lieu samedi à l'ouverture du forum, s'articulera sur les visions économiques stratégiques des pays africains.  La journée de dimanche verra l'organisation de quatre panels respectivement sur l'énergie, le financement des investissements, les infrastructure et les TIC et l'agriculture et l'agroalimentaire. En plus, des rencontre B to B et une trentaine de workshops et d'ateliers sont programmés dimanche et lundi et se pencheront sur l'étude de plusieurs thématiques dont le projet de la zone continentale africaine de libre échange.  Sur le plan financier, le forum sera financé uniquement par les sponsorings des entreprises publiques et privées algériennes ainsi que par les contributions d'institutions financières régionales comme la BAD, la BID et la BADEA. Pour rappel, ce forum est organisé par un comité composé de représentants du Premier ministère et des ministères respectivement des Affaires étrangères, de l'Industrie et du Commerce ainsi que du Forum des chefs d'entreprise (FCE). Ce comité a défini cinq secteurs prioritaires pour une nouvelle dynamique économique entre l'Algérie et l'Afrique que sont l'agriculture, l'énergie, le numérique, les infrastructures, et le capital humain. APS 


Chlef : des projets de logements bientôt réceptionnés à Sebha, Oued Sly et Boukadir

Des projets de logements publics locatifs (LPL) , réalisés  au titre du  quinquennal  2010-2014 et du programme  complémentaire 2013, seront "bientôt" réceptionnés, dans les communes de Sebha, Oued Sly et Boukadir de la wilaya de Chlef, a-t-on appris auprès des services  de la wilaya.

Lors d’une visite de travail effectuée, mardi, dans les communes de Boukadir  et Ouled Abdelkader, le wali Faouzi Ben Hocine a instruit les services concernés sur "l’impératif de la levée de toutes les contraintes bureaucratiques, en vue de la livraison de ces logements  à leurs bénéficiaires, dans les plus brefs délais".

Il a notamment recommandé  la révision des listes des bénéficiaires en vue de s’assurer de leur "totale  impartialité".

Selon les services de la wilaya, il s’agit du projet  de 150 LPL, en réalisation, à Sebha, dont une centaine attendus à  la réception  dans "environ 45 jours",  au moment ou 200 autres unités de même type  sont prévues à la livraison en mars 2017à Oued Sly .

Le projet de 250 LPL en réalisation à Boukadir a atteint un taux d’avancement de 75 %, a-t-on ajouté de même source.

L’opportunité de cette visite a donné lieu à la mise en service, par le wali, de 56 raccordements au réseau d’électricité, dans la cité Benzergua Chaib Eddour de la commune de Sebha, au même titre que 54 autres de la commune de Hadjadj.

Quelque 66 autres foyers de la cité Medjadji de Boukadir  ont été raccordés au réseau de gaz naturel.

En visitant le stade communal de Oued Sly, le chef de l’exécutif a annoncé sa dotation avec une enveloppe de 18 millions de dinars, dans l'objectif de réaménager son terrain, et la réalisation  de gradins en son sein.

Des habitants du village Brahmia de la commune El Hadjadj , ont interpelé le wali, pour bénéficier de projets d’alimentation en eau potable, d’une salle de soins, et d’aires de détente et de jeux.

Des projets agricoles, une retenue collinaire, des établissements éducatifs et des zones d’activités  ont été, également, visité par le wali, dans la même région. APS 



La retraite proportionnelle maintenue jusqu’à 2019

M. El Ghazi a présenté un amendement verbal qui prévoit une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier d'une pension de retraite au travailleur totalisant 32 années de service effectif au moins et ayant donné lieu au versement des cotisations au titre de la sécurité  sociale.           Les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, mercredi à la majorité,  un amendement verbal présenté par le ministre  du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale Mohamed El Ghazi, au projet  de loi relatif à la retraite "sur instruction du président de la République Abdelaziz Bouteflika".          L'amendement en question porte sur une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier de la pension de retraite au profit du travailleur qui a totalisé 32 années de service effectif au moins. Lors d'une audience plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, M. El Ghazi a présenté un amendement verbal qui prévoit  une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier d'une  pension de retraite au travailleur totalisant 32 années de service effectif au moins et ayant donné lieu au versement des cotisations au titre de la sécurité sociale.           Cette mesure intervient dans le cadre du suivi et de l'intérêt permanent  accordé par le président de la République à la classe ouvrière de notre pays, toutes catégories confondues, à l'effet de la prise en charge de ses préoccupations notamment ce qui a trait au droit de bénéficier de la pension de retraite sans préjudice des équilibres financiers de la caisse de retraite", a soutenu le ministre.   

La retraite anticipée maintenue jusqu’à 2019

M. El Ghazi a présenté un amendement verbal qui prévoit une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier d'une pension de retraite au travailleur totalisant 32 années de service effectif au moins et ayant donné lieu au versement des cotisations au titre de la sécurité  sociale.           L'amendement en question porte sur une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier de la pension de retraite au profit du travailleur qui a totalisé 32 années de service effectif au moins. Lors d'une audience plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, M. El Ghazi a présenté un amendement verbal qui prévoit  une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier d'une  pension de retraite au travailleur totalisant 32 années de service effectif au moins et ayant donné lieu au versement des cotisations au titre de la sécurité sociale.           Cette mesure intervient dans le cadre du suivi et de l'intérêt permanent  accordé par le président de la République à la classe ouvrière de notre pays, toutes catégories confondues, à l'effet de la prise en charge de ses préoccupations notamment ce qui a trait au droit de bénéficier de la pension de retraite sans préjudice des équilibres financiers de la caisse de retraite", a soutenu le ministre.   

Projet de loi sur la retraite : un amendement portant sur une période transitoire de deux années adopté

Les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, mercredi à la majorité,  un amendement verbal présenté par le ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale Mohamed El Ghazi, au projet de loi relatif à la retraite "sur instruction du président de la République Abdelaziz Bouteflika". L'amendement en question porte sur une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier de la pension de retraite au profit du travailleur qui a totalisé 32 années de service effectif au moins. Lors d'une audience plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, M. El Ghazi a présenté un amendement verbal qui prévoit une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier d'une pension de retraite au travailleur totalisant 32 années de service effectif au moins et ayant donné lieu au versement des cotisations au titre de la sécurité sociale. Cette mesure intervient dans le cadre du suivi et de l'intérêt permanent accordé par le président de la République à la classe ouvrière de notre pays, toutes catégories confondues, à l'effet de la prise en charge de ses préoccupations notamment ce qui a trait au droit de bénéficier de la pension de retraite sans préjudice des équilibres financiers de la caisse de retraite", a soutenu le ministre. APS


Projet de loi sur la retraite : un amendement portant sur une période transitoire de deux années adopté

Les membres de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont adopté, mercredi à la majorité,  un amendement verbal présenté par le ministre du travail, de l'emploi et de la sécurité sociale Mohamed El Ghazi, au projet de loi relatif à la retraite "sur instruction du président de la République Abdelaziz Bouteflika". L'amendement en question porte sur une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier de la pension de retraite au profit du travailleur qui a totalisé 32 années de service effectif au moins. Lors d'une audience plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN, M. El Ghazi a présenté un amendement verbal qui prévoit une période transitoire de deux années accordant le droit de bénéficier d'une pension de retraite au travailleur totalisant 32 années de service effectif au moins et ayant donné lieu au versement des cotisations au titre de la sécurité sociale. Cette mesure intervient dans le cadre du suivi et de l'intérêt permanent accordé par le président de la République à la classe ouvrière de notre pays, toutes catégories confondues, à l'effet de la prise en charge de ses préoccupations notamment ce qui a trait au droit de bénéficier de la pension de retraite sans préjudice des équilibres financiers de la caisse de retraite", a soutenu le ministre. APS


Deux terroristes arrêtés par un détachement de l'ANP au sud de Timiaouine

Deux terroristes ont été arrêtés et un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov ainsi qu'une quantité de munitions ont été saisis par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP), mardi soir lors d'une embuscade suivie d'un accrochage au sud de Timiaouine, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à une embuscade suivie d'un accrochage avec des terroristes au sud de Timiaouine relevant du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar (6ème Région militaire), hier soir 29 novembre 2016, un détachement de l'ANP a blessé et arrêté deux terroristes et récupéré un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, quatre chargeurs, une quantité de munitions et une moto", précise le communiqué. D'autre part, et dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des éléments des Gardes-frontières "ont saisi à Tlemcen (2ème Région militaire) une quantité de sept kilogrammes et 950 grammes de kif traité", ajoute la même source. A Tindouf (3ème Région militaire), "un véhicule tout-terrain chargé de 1.034 téléphones portables, un téléphone satellitaire, 10 cameras et une paire de jumelles ont été saisis par un détachement de l'ANP", alors que des éléments de la Gendarmerie nationale de Sétif et Mila (5ème Région militaire), "ont saisi une quantité de 63.800 unités de produits pyrotechniques". Par ailleurs, des détachements combinés de l'ANP "ont arrêté 8 immigrants clandestins de différentes nationalités à Béchar (3ème Région militaire) et Tébessa (5ème Région militaire)", conclut le communiqué. APS           


Deux terroristes arrêtés par un détachement de l'ANP au sud de Timiaouine

Deux terroristes ont été arrêtés et un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov ainsi qu'une quantité de munitions ont été saisis par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP), mardi soir lors d'une embuscade suivie d'un accrochage au sud de Timiaouine, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et suite à une embuscade suivie d'un accrochage avec des terroristes au sud de Timiaouine relevant du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar (6ème Région militaire), hier soir 29 novembre 2016, un détachement de l'ANP a blessé et arrêté deux terroristes et récupéré un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, quatre chargeurs, une quantité de munitions et une moto", précise le communiqué. D'autre part, et dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des éléments des Gardes-frontières "ont saisi à Tlemcen (2ème Région militaire) une quantité de sept kilogrammes et 950 grammes de kif traité", ajoute la même source. A Tindouf (3ème Région militaire), "un véhicule tout-terrain chargé de 1.034 téléphones portables, un téléphone satellitaire, 10 cameras et une paire de jumelles ont été saisis par un détachement de l'ANP", alors que des éléments de la Gendarmerie nationale de Sétif et Mila (5ème Région militaire), "ont saisi une quantité de 63.800 unités de produits pyrotechniques". Par ailleurs, des détachements combinés de l'ANP "ont arrêté 8 immigrants clandestins de différentes nationalités à Béchar (3ème Région militaire) et Tébessa (5ème Région militaire)", conclut le communiqué. APS           


Plusieurs syndicalistes brutalisés et embarqués par la police à Bouira

Les forces de l'ordre ont brutalement empêché le rassemblement des syndicats autonomes, prévu aujourd’hui mercredi à Bouira. Mobilisés contre la suppression de la retraite anticipée et la loi des finances 2017, des syndicalistes ont été arrêtées par les services de police déployés en force aux alentours du siège de la wilaya et au niveau des entrées de la ville. Les policiers ont embarqué plusieurs syndicalistes qui se sont déplacés depuis Bejeaia, Tizi Ouzou, Alger et Boumerdès.  Iken Hanafi, chargé de communication au niveau du Snapap,  a déclaré à El watan que pas moins de sept personnes ont été embarqués par la police. Nabil Ferguinis, chargé de communication à la fédération d'éducation affiliée au syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (snapap) et Mme Meghraoui, membre du bureau national du snapap figurent parmi les personnes arrêtées. Les forces de l'ordre ont immobilisé plusieurs bus en provenance de Bejaia, a indiqué de son côté Hani Hocine, membre de la fédération nationale des communaux, en dénonçant cette répression policière. " Nous avons déposé un préavis de grève de huit jours dont le rassemblement de protestation auprès des autorités", ajoute M Iken qui a dénoncé d'une manière énergique la répression policière contre les syndicalistes.  

L’armée arrête deux terroristes à Timiaouine

Deux terroristes ont été blessés avant d’être arrêtés, hier soir, lors d’une embuscade tendue par les éléments de l’armée à Timiaouine (Adrar). « Suite à une embuscade suivie d’un accrochage avec des terroristes au sud de Timiaouine relevant du secteur opérationnel de Bordj Badji Mokhtar/ 6° RM, hier soir 29 novembre 2016, un détachement de l’ANP a blessé et arrêté deux (02) terroristes », a annoncé le ministre de la Défense nationale (MDN). Les éléments de l’armée ont récupéré, suite à cette opération, un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, des chargeurs et une quantité de munition, précise la même source.  

Enseignement supérieur : les conditions de création d'un établissement privé définies par un arrêté ministériel

Les conditions et règles générales de création et de fonctionnement d'un établissement privé assurant exclusivement des formations supérieures dans tous les domaines à l'exclusion des sciences médicales, ont été définies par un arrêté ministériel publié dans le Journal officiel du 13 novembre 2016. La délivrance de l'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure, se fait en deux étapes. Ainsi, il est délivré une autorisation de création temporaire d'un établissement privé, après satisfaction des conditions visées dans le cahier des charges, et à l'issue d'un cycle complet de formation. Il est aussi relevé que la délivrance de l'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure ne concerne que l'établissement privé de formation supérieure d'origine, alors que "ses annexes et/ou filiales sont également tenues d'obtenir une autorisation de création dans les mêmes formes et les mêmes conditions". L'arrêté précise que "l'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure étranger est subordonnée à la ratification un accord bilatéral entre le gouvernement algérien et le gouvernement du pays concerné". Dans les articles 11 et 12, il est prévu la création d'une commission ministérielle chargée d'examiner les demandes d'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure et de se prononcer sur ces demandes dans un délai n'excédant pas trois (3) mois qui suivent la date de délivrance du récépissé de dépôt. Selon le texte, l'établissement privé "assure, exclusivement, des formations supérieures de premier cycle (licence) et/ou de second cycle (master) dans tous les domaines de formation à l'exclusion des sciences médicales". Les programmes pédagogiques des offres de formation élaborés selon le canevas du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique "doivent être en conformité avec l'objet et les missions de l'établissement privé", précise-t-on. Le document insiste, à cet égard, que "leurs contenus doivent veiller à l'application et au respect, notamment, des valeurs nationales et des symboles de l'Etat tels que définis par la Constitution" et "ne doivent, en aucun cas, porter atteinte à l'unité, à la sécurité et à la défense nationales". Sur le contrôle des établissements privés de formation supérieure, l'article 44 énonce que l'établissement privé "est soumis au contrôle administratif et pédagogique du ministre chargé de l'enseignement supérieur", précisant que ce contrôle "peut être effectué avant, pendant ou après un cycle de formation donnée par une instance qui sera désignée par le ministre chargé de l'enseignement supérieur".


Enseignement supérieur : les conditions de création d'un établissement privé définies par un arrêté ministériel

Les conditions et règles générales de création et de fonctionnement d'un établissement privé assurant exclusivement des formations supérieures dans tous les domaines à l'exclusion des sciences médicales, ont été définies par un arrêté ministériel publié dans le Journal officiel du 13 novembre 2016. La délivrance de l'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure, se fait en deux étapes. Ainsi, il est délivré une autorisation de création temporaire d'un établissement privé, après satisfaction des conditions visées dans le cahier des charges, et à l'issue d'un cycle complet de formation. Il est aussi relevé que la délivrance de l'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure ne concerne que l'établissement privé de formation supérieure d'origine, alors que "ses annexes et/ou filiales sont également tenues d'obtenir une autorisation de création dans les mêmes formes et les mêmes conditions". L'arrêté précise que "l'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure étranger est subordonnée à la ratification un accord bilatéral entre le gouvernement algérien et le gouvernement du pays concerné". Dans les articles 11 et 12, il est prévu la création d'une commission ministérielle chargée d'examiner les demandes d'autorisation de création d'un établissement privé de formation supérieure et de se prononcer sur ces demandes dans un délai n'excédant pas trois (3) mois qui suivent la date de délivrance du récépissé de dépôt. Selon le texte, l'établissement privé "assure, exclusivement, des formations supérieures de premier cycle (licence) et/ou de second cycle (master) dans tous les domaines de formation à l'exclusion des sciences médicales". Les programmes pédagogiques des offres de formation élaborés selon le canevas du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique "doivent être en conformité avec l'objet et les missions de l'établissement privé", précise-t-on. Le document insiste, à cet égard, que "leurs contenus doivent veiller à l'application et au respect, notamment, des valeurs nationales et des symboles de l'Etat tels que définis par la Constitution" et "ne doivent, en aucun cas, porter atteinte à l'unité, à la sécurité et à la défense nationales". Sur le contrôle des établissements privés de formation supérieure, l'article 44 énonce que l'établissement privé "est soumis au contrôle administratif et pédagogique du ministre chargé de l'enseignement supérieur", précisant que ce contrôle "peut être effectué avant, pendant ou après un cycle de formation donnée par une instance qui sera désignée par le ministre chargé de l'enseignement supérieur".


Le professeur Chems Eddine Chitour : l’Algérie gagnerai davantage à économiser son énergie qu’à «marchander» au sein de l’OPEP

Les attendues de la rencontre ministérielle de l’Opep, prévue ce mercredi à Vienne, a été l’un des aspects commenté à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne.        L’invité, le professeur Chem Eddine Chitour, professeur  de thermodynamique  à l’école polytechnique d’Alger, estime que selon « toute vraisemblance », cette dernière parviendra à diminuer la production pétrolière mise sur le marché énergétique, autour d’un million de barils/jour. Certes, dit-il, cette diminution permettrait à l’Algérie de « gagner quelques dollars mais, jusqu’à quand ?». «Les accords sont fragiles et dans quelques mois, prévient-il, il se peut qu’on revienne à la case de départ».   Faut-il, dit-il, passer son temps « à se tenir le ventre », quand à savoir si le baril de pétrole va, ou non, remontrer, ou bien se décider à « attaquer de front les problèmes du pays» et construire une véritable économie de développement. Considérant de ceux qui croient que l’Algérie peut se tirer de la «malédiction de la rente», il propose de faire un état des lieux sur le potentiel des ressources énergétiques fossiles et des énergies alternatives du pays. La question fondamentale, avance-t-il, est de savoir comment agir pour réaliser, d’ici 2030, une transition énergétique « impliquant tout le monde ».   « L’Etat, appuie-t-il, ne peut plus et ne doit plus décider tout seul ». Si on veut que les décisions soient appliquées sur le terrain, il est important que les citoyens « en soient partie prenante ». Il faut, estime-t-il se poser la question de savoir comment aller vers cette transition, sachant que le plus grand gisement de l’Algérie repose en premier lieu sur les économies d’énergie. L’économie de 10% des 50 millions de tonnes consommés annuellement en Algérie, sous forme de carburant et d’électricité, permettrait, assure-t-il, de gagner cinq fois plus « que ce que nous essayons d’obtenir en marchandant à l’OPEP ». Pour le professeur Chitour, le déficit financier de l’Algérie, qu’il chiffre à 20 milliards de dollars,  est le résultat de la politique de subventions, dont il affirme que 80% profitent aux « classes aisées ». Le pays, prévient-il, se trouve dans une « année charnière ». « Il nous faut, avance-t-il, prendre des décisions courageuses, savoir ce que nous devons faire et par quels moyens nous pouvons y arriver, en protégeant les couches sociales à faible pouvoir d’achat ». 


Vers la consécration du permis à points

Les automobilistes ne risquent plus de voir leur permis de conduire retiré, mais plutôt les points. Ils auront un capital de 24 points à préserver. Les membres du Parlement, en présence du ministre des Travaux publics et des Transports, Boudjema Talai, ont débattu, hier, le projet de loi relative à l’organisation, la sécurité et la police de la circulation routière. La raison, telle que témoignée par le ministre du secteur, est surtout de réprimer et mieux organiser la circulation routière afin de réduire l’ampleur des accidents de la route. Après approbation, ce projet de loi comporte plusieurs changements, en premier lieu l’instauration du permis à points et la suppression du permis provisoire et le remplacer par une période probatoire. Il s’agit également de la révision du montant des amendes, des conditions de retrait de permis en cas de délit, et le reclassement des délits et contraventions selon leur degré de gravité. Plus de retrait automatique de permis mais de points Concrètement, les automobilistes ne risquent plus de voir leur permis de conduire retiré mais plutôt les points. Ils auront un capital de 24 points à préserver qui arrivés à épuisement mèneront à l’invalidité du document en question. Le concerné devra reprendre la procédure de demande de permis de conduire à nouveau après une durée de six mois de la remise de son permis de conduire invalide aux instances concernées dépendant du ministère de l’Intérieur. Le retrait des points s’effectuera en cas de contravention au code de la route ainsi qu’en cas de non-paiement des amendes. La récupération des points ne pourra se faire qu’avec le suivi de formation aux frais de l’automobiliste. Après deux invalidations de suite, le délai de demande d’un nouveau permis est prolongé d’une année sur une période de 5 ans. Le législateur prévoit dans cette loi de supprimer le permis de conduire provisoire et d’introduire la notion de période probatoire avec un capital initial de 12 points seulement. Le nouvel automobiliste ne pourra bénéficier de ses 24 points qu’à la fin de cette période probatoire à condition de n’avoir commis aucune infraction conduisant à des retraits de points. Faute de quoi, il devra poursuivre des formations à ses frais pour récupérer ces points perdus ou continuer avec ceux qui lui restent. Il est également exigé des attestations d’aptitude professionnelle pour le transport des personnes, des marchandises et des produits dangereux. En plus de l’introduction de l’examen psychologique comme condition pour l’obtention du permis de conduire, il est désormais obligatoire, selon l’article 11, d’utiliser la ceinture de sécurité pour les passagers arrière à l’exception des véhicules de transport urbain. Le conducteur est tenu pour responsable du respect de cette obligation. Les amendes forfaitaires révisées En plus de la grande nouveauté du permis à points, ce projet de loi révise à la baisse le montant des amendes forfaitaires à payer en cas de contravention au code de la route. Les contraventions du 1er degré, qui incluent désormais les défauts mécaniques du système d’éclairage et signalisation des véhicules, passent de 2000-2500 DA à 2000 DA. Les contraventions du 2e degré dont celles relatives aux plaques d’immatriculation et aux équipements passent de 2000-3000 DA à 2500 DA. Celles du 3e  degré passent de 2000-4000 DA à 3000 DA. Celles du 4e degré, qui incluent le non-respect de la limitation de vitesse, passent à 5000 DA au lieu de 4000 à 6000 DA. Pour les excès de poids, les transporteurs de marchandises feront l’objet d’une détention d’une année à 3 ans assortis d’une amende de 50 000 à 200 000 DA. La surcharge autorisée est limitée à 3500 kg.  Sont concernés par cette mesure les transporteurs de personnes qui dépassent le nombre légalement, notamment celles de 9 places, le chauffeur inclus. Une amende de 50 000 à 150 000 DA est imposée aux personnes participant aux courses de véhicules sans autorisations sur la voie publique. Ces deux types de véhicules doivent absolument, selon le même texte, disposer d’un chronotachygraphe, communément appelé «mouchard». Parmi les nouveautés de ce texte, figure également la dissolution du centre national de la prévention et la sécurité routière ainsi que le centre national des permis de conduire. Ils seront fusionnés, voire remplacés, par le centre national chargé de l’application de ce nouveau code de la circulation routière par points et disposera du fichier national. Il sera rattaché au ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Lors du débat, les membres du Parlement ont tous approuvé implicitement ce nouveau code avec quelques réserves et la nécessité d’appliquer cette loi à toute la population, y compris les hauts fonctionnaires de l’Etat. Ce nouveau projet de loi sera soumis à l’approbation dans les semaines qui viennent. Pour rappel, l’année 2017 connaîtra en plus du permis à points, l’introduction de la carte grise biométrique et d’un nouveau modèle d’immatriculation pour les véhicules.    

Les enfants handicapés livrés à eux-mêmes

Le manque de coordination entre le ministère de l’Education nationale et celui de la Solidarité entrave la scolarité d’un nombre important d’enfants handicapés. Les associations s’intéressant au quotidien des personnes handicapées ont dénoncé, hier, l’absence de coordination entre les ministères de l’Education nationale et de la Solidarité nationale. Cette situation entrave la scolarité d’un nombre important d’enfant handicapés malgré le discours officiel appelant à leur intégration dans des classes normales ou adaptées. Mohamed Tahar Dilmi, vice-président de l’APW d’Alger, a dénoncé hier les conditions dans lesquelles se débattent les parents d’enfants  handicapés pour arracher leur inscription dans des écoles publiques. Lors d’une conférence organisée hier par l’Assemblée populaire de la wilaya d’Alger et l’Association nationale des handicapés algériens, M. Dilmi a mis au jour les dysfonctionnements résultant du manque de coordination entre les deux ministères. «Où en est l’intégration des enfants handicapés dans le milieu scolaire», s’est-il interrogé, en décrivant la détresse des parents sollicitant les services concernés pour dénicher une place pour la scolarisation des enfants dont le handicap n’entrave pas la scolarité dans des classes dites normales. L’intégration des handicapés dans le milieu scolaire constitue un axe important des objectifs fixés par le ministère de la Solidarité et les associations activant pour l’amélioration du quotidien de ces enfants. Les membres de l’APW d’Alger constatent le manque de moyens déployés pour la réalisation de cet objectif. Le vice-président de l’APW pointe un doigt accusateur sur la direction générale de la Fonction publique qui n’a attribué aucun poste budgétaire pour l’intégration ou le recrutement d’un personnel qualifié pour la prise en charge de la scolarisation de ces élèves. Car, selon des témoignages apportés lors de cette conférence, des petits trisomiques, autistes, malentendant ou handicapés moteurs qui sont censés être intégrés dans des classes adaptées sont livrés à eux-mêmes. «Nous sommes confrontés au manque de personnel qualifié. Les autorités ont mis à notre disposition une enseignante recrutée dans le cadre du filet social, sans qualification pour le poste, et au bout de quelques mois, elle a démissionné, et ces élèves se retrouvent sans enseignant. Une auxiliaire de vie les surveille la journée, en attendant que les services concernés daignent envoyer un professeur», explique une directrice d’une école disposant d’une classe adaptée. La responsable d’un autre établissement dépendant de la direction de l’éducation Alger-Est pose la problématique de l’évolution du parcours scolaire des élèves intégrés en milieu scolaire «ordinaire». «Ces enfants ayant besoin de plus de temps et d’attention ne bénéficient d’aucune mesure d’accompagnement adéquate et leur développement scolaire risque ainsi d’être compromis», explique-t-elle.  Dans plusieurs établissements scolaires, des enfants portant des handicaps différents sont intégrés dans les mêmes classes faute de moyens. Un appel est lancé pour une véritable prise en charge de ce dossier «afin que les enfants suivent un parcours scolaire leur permettant une autonomie totale à l’âge adulte», explique le président de l’Association nationale des handicapés algériens.  Une série de recommandations pour une intégration «effective et réelle» est adressée aux deux ministères concernés. Il s’agit notamment de l’aménagement d’espaces adéquats dans le milieu scolaire, ainsi que de l’encouragement des crèches et autres écoles maternelles à l’accueil de ces enfants «sans distinction». Aussi, un appel a été lancé par les participants pour l’application du principe d’équité et d’égalité des chances dont doivent bénéficier ces enfants, «que ce soit dans des classes ordinaires ou spéciales». Selon le ministère de la Solidarité nationale, 25 000 enfants handicapés sont intégrés dans des établissements scolaires dans des classes ordinaires ou spéciales.  

Les travailleurs de la SNVI renouent avec la protesta

Depuis sa nomination à la tête du groupe SNVI en février 2015, Salah Malek s’est adressé une seule fois aux travailleurs. En sus de l’arrêt de la production, les travailleurs s’élèvent contre «le manque de visibilité» dans la concrétisation des projets de partenariat et l’opacité qui entoure l’élaboration des organigrammes de réorganisation du réseau commercial. Après quelques semaines d’accalmie, les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) sont revenus à la charge, hier, pour exiger le départ des dirigeants du groupe et la relance de la production, qui stagne depuis plus de trois ans. Des dizaines de travailleurs et de syndicalistes venus des différentes filiales du groupe à travers le pays ont assiégé les locaux de la direction générale. Ils revendiquent la nomination de nouveaux managers à la tête de leur entreprise, qui «subit les contrecoups de la faillite des politiques de relance industrielle engagée par les pouvoirs publics». Cette action qui s’inscrira, selon eux, dans la durée, se poursuivra demain par une grève et la paralysie de tous les ateliers. «Nous n’allons pas nous taire. Il y a des camarades qui sont venus de Sidi Moussa, Tiaret, Tizi Ouzou, Oran et Constantine pour nous soutenir et sauver le groupe. Car nous traversons une situation catastrophique en raison de la mauvaise gestion», dénonce un syndicaliste, précisant que la moitié des travailleurs n’ont pas encore perçu le salaire du mois en cours. Les protestataires affirment qu’une réunion aura lieu aujourd’hui avec le secrétaire général de l’UGTA pour concrétiser les engagements pris il y a un mois pour relancer la production. «On a rencontré Sidi Saïd hier et il nous a promis d’intervenir auprès du Premier ministre pour satisfaire nos doléances, mais nous avons décidé d’organiser des rassemblements quotidiens devant la direction générale jusqu’au départ des dirigeants du groupe. Ce sont eux qui sont à l’origine de tous les problèmes que traverse l’entreprise», explique un autre syndicaliste sous le sceau de l’anonymat. «Il n’y a que nous qui faisons la grève pour exiger du travail. Même au Japon ou en Allemagne, on ne fait pas cela», souligne-t-il, rappelant que 25% des prévisions du plan de charge de l’année en cours ne sont pas réalisées. «Tous les ateliers fonctionnent au ralenti. Nous devions réaliser 2036 véhicules en 2016, mais nous en avons fabriqué moins de 600. Certains bus et camions ne sont pas livrés aux clients à cause du manque de joints et de rétroviseurs. Tout cela est dû à la négligence. Il n’y a aucune stratégie de planification dans la gestion de l’entreprise. Nous devons fabriquer 2000 véhicules en 2017, mais avec les dirigeants actuels nous allons droit vers la faillite», estime-t-il. Selon lui, la SNVI a besoin de «vrais managers». Le PDG sur la sellette Depuis sa nomination à la tête du groupe en février 2015, le PDG, Salah Malek, s’est adressé une seule fois aux travailleurs. C’était en novembre 2015, suite à la grève enclenchée à cause de l’arrêt de l’activité et les retards pris dans le versement des salaires. Cet ancien PDG de l’entreprise Ferrovial, rattachée depuis à la SNVI, s’était alors engagé à remettre la machine sur les rails. Depuis, la situation n’a fait qu’empirer. Pourtant, ne c’est plus l’argent qui manque dans les caisses. Juste après l’installation du PDG dans son nouveau poste, la SNVI a bénéficié d’un crédit de 92 milliards de dinars pour sa modernisation et la concrétisation de son plan d’investissement. En vain. Aujourd’hui, en sus de l’arrêt de la production, les travailleurs s’élèvent contre «le manque de visibilité dans la concrétisation des projets de partenariat et l’opacité qui entoure l’élaboration des organigrammes de réorganisation du réseau commercial». Ils exigent également la confirmation des employés contractuels dans leurs postes et l’entame des travaux de construction des ateliers de la nouvelle carrosserie. Selon eux, la situation que traverse le groupe ne prête pas à l’optimisme, arguant que tous les avis d’appel d’offres nationaux et internationaux lancés ces derniers mois pour rénover les équipements et redémarrer l’activité ont été infructueux. «Aucun soumissionnaire pourrait répondre à nos cahiers des charges. On a même lancé des avis d’appel d’offres pour l’achat d’un matériel obsolète. Ce qui prouve que nos dirigeants ne sont pas à jour avec ce que connaît le monde en matière d’inventions dans le secteur», ont-ils déploré.

Accidents de la route : Derrière les chiffres, des vies gâchées…

Le projet de loi relative à la réglementation et à la sécurité routière vise essentiellement à lutter contre l’insécurité routière. Derrière des chiffres froids, combien de drames humains, de vies gâchées ? On déplore annuellement 4000 décès, 60 000 blessés, dont 38 000 deviennent handicapés à vie et des pertes estimées à plus de 100 milliards de dinars, sans oublier la grande douleur des familles des victimes. Chaque jour, 12 personnes en moyenne décèdent sur les routes. Les efforts des autorités publiques pour faire face à ce phénomène se résument au durcissement des sanctions, la révision des programmes de formation, l’amélioration de l’état des routes, la généralisation du contrôle technique des véhicules et la modernisation des appareils de contrôle des services de sûreté. Noureddine Bedoui, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, a relevé que 35% du total des conducteurs responsables d’accidents de la route durant les neuf derniers mois de l’année en cours étaient «détenteurs d’un permis de conduire provisoire», ce qui pose avec acuité «la question de la formation et son efficacité». Rachid Ghezli, commissaire principal et sous-directeur de la prévention routière à la Direction de la sûreté publique, a affirmé que les statistiques des  10 derniers mois de 2016 font état de l’implication de conducteurs «âgés entre 30 et 49 ans dans ces accidents, contrairement aux années précédentes». Selon la Gendarmerie nationale, le phénomène demeure préoccupant au regard des dégâts qu’il engendre et dont les causes peuvent s’expliquer par l’inconscience des usagers de la route quant au respect du code de la route. Le bilan de la Gendarmerie nationale de 2015 explique les accidents de la route principalement par «le facteur humain qui demeure prépondérant avec un taux estimé à 91,76%». Les autres causes énumérées sont l’environnement (8,24%), l’état des routes (3,43%) et l’état des véhicules (4,81%). Dans ce contexte, il faut savoir, selon les dernières statistiques, que le parc national de véhicules compte 8,3 millions d’unités, dont 62% de véhicules touristiques. Le taux de motorisation est passé d’un véhicule pour 10 habitants en 1996 à un véhicule pour 7 citoyens en 2016. 53% de ce parc ont une moyenne d’âge de moins de 10 ans, alors que 37% ont plus de 20 ans. Les deux-roues sont aussi à l’origine de 9% des accidents. Les causes de ces implications seraient liées à plusieurs facteurs, dont l’excès de vitesse, le dépassements dangereux de droite comme de gauche, le non-respect du code de la route et enfin le non-port du casque, ce qui augmente la vulnérabilité des usagers de motocycles. Il y a aussi une autre réalité : de nombreux véhicules continuent à rouler avec des pièces détachées contrefaites (plaquettes de frein, alternateurs, démarreurs, filtres à huile) qui inondent le marché et provoquent de graves préjudices à l’économie et au consommateur. Pour nombre de conducteurs, l’essentiel est de rouler et pouvoir se déplacer. Mais entre-temps, ils peuvent tuer des gens, augmenter le nombre d’accidents endeuiller des familles.Les accidents de la route n’épargnent aucune catégorie de la société : adultes, enfants et personnes âgées, tous y passent, victimes de conducteurs irresponsables et négligents, dont le comportement est aux antipodes des règles élémentaires de la circulation routière. Outre la vitesse, les accidents peuvent s’expliquer par une distance de sécurité insuffisante entre les véhicules. Les radars sont le symbole de la nouvelle politique de sécurité routière impulsée par les pouvoirs publics, mais ils n’ont pas permis une modification du comportement des conducteurs. Plus que la peur du gendarme, toujours dissuasive, il est important d’aller vers la diffusion d’une culture de la sécurité routière.

L’ARAV brandit un dernier avertissement aux chaînes TV

L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) interpelle et menace les chaînes de télévision publiques et privées. Dans un communiqué rendu public hier, l’instance que préside Zouaoui Benhamadi met en garde, une nouvelle fois, ces chaînes contre la diffusion de programmes — de contenus religieux notamment — de nature à semer et alimenter toute forme de radicalisme. L’ARAV recommande à ces médias de «faire preuve de vigilance» et de bannir «l’intolérance et la haine», devenue un sport national pour certaines chaînes de télévision privées. «Il est fortement conseillé aux institutions audiovisuelles, publiques et privées, sous peine de sanctions, d’observer une vigilance à toute épreuve pour bannir l’intolérance et la haine dans la diffusion des programmes locaux ou d’importation, susceptibles de semer et d’alimenter toute forme de radicalisme», demande l’ARAV dans son communiqué, qui sonne comme un dernier avertissement adressé à ces chaînes, déjà rappelées à l’ordre par le passé pour les mêmes motifs. La réaction de l’Autorité est intervenue, selon le communiqué, suite à un constat établi après un suivi des programmes diffusés. «Après avoir observé que le paysage audiovisuel dans le domaine religieux donne à voir des dérives obscurantistes, à entendre des discours dont la violence incite à l’instabilité, à la discorde et à la fracture sociales, ce qui représente un réel danger pour notre pays, l’ARAV note qu’il arrive trop souvent que ce discours s'accompagne de fatwas décrétées par des prédicateurs autoproclamés, sans formation adaptée à leur action et à leur responsabilité, souvent mal intentionnés, parfois instrumentalisés», lit-on dans le même communiqué. Depuis sa création, l’ARAV a dû réagir plusieurs fois contre les dérives enregistrées sur certaines chaînes où de pseudo-imams appellent même au meurtre. Pour prévenir ce genre de dépassement, l’ARAV révèle qu’elle a «conformément à ses missions, jugé utile d’initier, ces dernières semaines, des rencontres avec les responsables des plus hautes institutions du pays, ayant une autorité incontestable dans le domaine de la spiritualité et de la religion, en l'occurrence le président du Haut Conseil islamique et le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, ainsi que d'autres personnalités religieuses». «Au terme de ces rencontres riches en enseignement, l’ARAV a mis en place à son niveau une plateforme de réflexion qui lui a permis de dégager un ensemble de principes directeurs, à même de faire valoir cette volonté commune de défense d’un islam en harmonie avec notre histoire et notre culture, au nom de la cohésion sociale et de l'unité nationale», explique l’ARAV. Et d’ajouter : «Ce sont ces principes qui animeront les actions de l’ARAV dans le cadre de la loi, en accord avec ses missions légitimes en matière de régulation du secteur de l’audiovisuel et dans le respect du droit imprescriptible à la liberté d’expression.»  

Législatives 2017 : Le RCD exige la neutralité de l’administration

Dans un communiqué rendu public, hier, par son bureau régional de Tizi Ouzou, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) exige la neutralité de l’administration dans la préparation et l’organisation des élections législatives de 2017. «Dans ces élections, le wali et l’administration, en commis de l’Etat, sont tenus d’être neutres et transparents, de n’appliquer que la loi et de résister à toutes injonctions d’où elles viennent», lit-on dans le document de la formation de Mohcine Bellabas, qui ajoute que «des présidents d’APC de la région ont informé le bureau régional du RCD d’inscriptions massives de militaires sur les listes électorales de leurs communes. Certains responsables de la justice avaient initialement refusé ces inscriptions, mais les injonctions d’Alger ont vite ‘convaincu’ les plus récalcitrants». Le même texte souligne, en outre, que «de simples listes, visées par la justice, suffisent aux militaires pour être inscrits sur les fichiers électoraux des communes alors que la loi exige à tout demandeur, même résident, qui sollicite son inscription, sa présence physique». Le RCD met l’administration, à sa tête le wali, «devant ses responsabilités quant à ces manœuvres préélectorales». «Le RCD, partie prenante de ces échéances, prendra ses responsabilités et s’engage à informer la population, dont il est l’émanation, de toutes les manœuvres qui seront tentées pour fausser, comme de coutume, l’expression citoyenne», conclut le même communiqué.

Le projet de loi sur la retraite soumis au vote aujourd’hui

C’est aujourd’hui que le Parlement votera le projet de loi relatif à la retraite. Une loi qui a été examinée et débattue par les députés dimanche dernier, dans un environnement électrique. Pour faire passer les 175 interventions des députés inscrits pour se prononcer sur ce texte, le bureau de l’APN a organisé une séance nocturne. Ce n’est que vers 22h que le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a répondu aux préoccupations des élus ! Pourquoi autant de célérité dans le traitement de ce texte ? Pourquoi cette précipitation, alors qu’il ne revêt nullement un caractère «urgent» ? Pourquoi expédier en une journée une loi qui ne fait pas l’unanimité chez les travailleurs et qui a poussé les organisations syndicales à sortir dans la rue en signe de protestation ? Telles sont,  les interrogations qui alimentent aujourd’hui les débats, que ce soit au Parlement ou dans le milieu professionnel. Les entités syndicales qui contestent aujourd’hui cette loi demandent l’organisation d’un débat général pour qu’ils puissent exposer leurs arguments et justifier leur rejet de ses dispositions. Les parlementaires de l’opposition les rejoignent sur cet aspect et plaident pour le retrait immédiat de cette loi et l’ouverture d’un véritable dialogue avec tous les syndicats sur la question de la sécurité sociale. «Le gouvernement doit trouver d’autres moyens moins pénibles pour le citoyen pour combler le déficit de la Caisse de retraite au lieu d’annuler la retraite anticipée. Les impôts non recouvrés, qui dépassent 11 000 milliards de dinars, sont à même de couvrir le déficit de la CNR», recommandent les députés de l’opposition. Certains élus, qui ont applaudi ce texte, ont appelé à la formation d’une commission d’experts pour établir la liste des professions pénibles. Plus de 20 amendements ont été présentés par les députés, dont une  dizaine émanant du PT. Mais ils ont tous été rejetés par la commission santé, affaires sociales, travail et formation professionnelle. Aux interpellations des députés, le ministre du Travail a répondu que les dispositions de ce projet de loi visent à «préserver le principe de solidarité intergénérationnelle» et à «mettre fin au système en vigueur depuis 1997». Pour M. El Ghazi, le maintien du système actuel entraînera la faillite de la CNR. Et l’annulation de la retraite proportionnelle et anticipée n’aura pas d’effet sur l’emploi. Le ministre a rappelé que les dispositions introduites dans le nouveau texte ne sont qu’un «retour au système en vigueur depuis 1983» soit la limitation de l’âge minimum de la retraite à 60 ans, un système appliqué dans de nombreux pays. «Contrairement à ce que prétendent certains qui affirment que l’Etat tend à ‘paupériser le peuple’, le gouvernement œuvre à préserver les droits des citoyens ainsi que le caractère social de l’Etat algérien», a-t-il indiqué. Un argument décrié par les représentants des travailleurs.  

La Mecque des révolutionnaires se met en mode nostalgie

Les conférenciers ont passé en revue les actes et impacts de la Révolution algérienne sur les mouvements de libération de pays d’Afrique. Alger, anciennement Mecque des révolutionnaires, prise d’accès de nostalgie. La contribution de l’Algérie à la décolonisation en Afrique a fait l’objet, hier à l’hôtel El Aurassi, d’un décryptage minutieux lors d’un colloque international organisé par le ministère des Affaires étrangères. Devant un parterre d’invités de marque, d’éminentes personnalités nationales et africaines, les représentants du gouvernement et du corps diplomatique accrédité, des universitaires, les nombreux conférenciers venus notamment des profondeurs du continent noir, ont passé en revue les actes et impacts de la Révolution algérienne sur les mouvements de libération d’Afrique. Non sans charrier des flots d’émotions à l’évocation des grands noms de révolutionnaires passés par Alger — Mandela, Cabral, Mobuto, Desmond Tutu…. Dans son allocution d’ouverture, Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, a pris soin de rappeler l’engagement entier de l’Algérie au côté des mouvements d’indépendance en Afrique dont «l’Algérie a été, selon ses propres mots, le cœur battant pour ces incessantes caravanes de militants de la liberté qui y ont trouvé asile, soutien et source d’inspiration». Ameur Rekhila, enseignant à l’université d’Alger, a épilogué sur la dimension africaine de la Révolution algérienne et son importance dans les discours et textes fondateurs. De la conférence de Bandung (1955) à la Charte d’Alger (1964) et autres, Rekhila survolera bien des haltes et événements historiques  pour en tirer cette «dimension africaine» consubstantielle au combat libérateur des Algériens. De haute facture, l’intervention du professeur sud-africain Haroon Erasheed Aziz, chercheur à l’université de Pretoria, a fait étalage de ce qu’il nomme «transfert de conscience révolutionnaire» de la Révolution algérienne aux mouvements anti-apartheid. «C’est le docteur Chawki Mostefai qui a inoculé cette conscience révolutionnaire à Nelson Mandela», témoigne-t-il. Le héros intemporel des luttes anti-apartheid a développé, explique-t-il, sa conscience au contact des militants indépendantistes algériens qu’il avait rencontrés lors de son séjour dans les bases de l’ALN au Maroc. Madiba et, par delà, les groupes de militants de l’ANC, formés et entraînés par l’ALN, ont acquis des enseignements capitaux, dont le bon usage du concept de la lutte politique en parallèle à la guérilla et la planification de l’effort militaire. Dans ses mémoires, souligne le chercheur, Mandela cite quatre fois le Dr Mostefai et notamment ses recommandations en rapport au bon usage de l’opinion publique internationale qui «vaut son pesant de flotte de combat», ou l’impératif de libération des forces politiques et économiques préalables au succès de toute lutte de libération. HaroonErasheed a par ailleurs réservé un long chapitre à Frantz Fanon, dont les Damnés de la Terre, l’œuvre, a forgé la conscience noire. «Les Damnés de la Terre a été la bible, le Coran des combattants de l’ANC.» L’influence de Fanon sur Steve Biko, autre grande figure de la lutte anti-apartheid, est mise en évidence par le chercheur universitaire. «Dans la foulée de la Révolution algérienne, en plus du Maroc et de la Tunisie, 17 pays africains ont pu accéder à l’indépendance. Aujourd’hui, il s’agit de décoloniser l’esprit des Africains.» Paolo Lara, fils de Lucio Lara,  un des leaders du Mouvement populaire de libération  de l’Angola (MPLA), Irene Neto, la fille d’Agostino Neto, l’épouse de ce dernier sont également intervenus chacun pour évoquer «l’aide décisive  et la solidarité militante»  de l’Algérie pour l’indépendance de l’Angola, (1975) rappelant entre autres le séjour d’Algériens dans les maquis angolais, les livraisons d’armes, les soutiens financiers et diplomatiques… «La Kabylie, dixit Paola Lara, à elle seule a fait un don de plus de 5 millions de francs à l’Angola.» Abdelhakim Abdenasser, fils du président et charismatique leader des nationalistes égyptiens Djamel Abdenasser, a fait une brève rétrospective des apports mutuels entre les deux Révolutions algérienne et égyptienne. «La Révolution algérienne est une page glorieuse de la révolution égyptienne ; de même, la révolution égyptienne est une page glorieuse de la Révolution algérienne», rappelant l’agression de Port Saïd, l’engagement militaire dans les  guerres arabes, etc. «L’Afrique, telle qu’on la voit aujourd’hui ressemble-t-elle à cette Afrique rêvée par les pères fondateurs ? Il est évident que la réponse est non», déplore le conférencier. «Le colonialisme d’aujourd’hui est plus pernicieux, dit-il, plus dangereux. Il a changé de visage. Le colonialisme s’exerce désormais par procuration via notamment des minorités qui captent les ressources du pays et jouent le rôle de nouveaux colons.» «Je suis ici en tant que combattant de la liberté», déclare d’emblée Hon Al-Hajj Kiranda, ancien ministre ougandais, qui a évoqué, avec passion, l’épopée des libérations africaines. «Ce n’est pas de l’histoire, c’est de la contemporanéité», dit-il. Kiranda a égréné son chapelet de souvenirs depuis l’époque où il était étudiant en Inde, à la fin des années 1950, et l’écho bruyant qui lui parvenait des luttes des peuples d’Afrique du Nord pour leur émancipation et la renaissance de leur Etat-nation. «L’Algérie, termine-t-il, a lutté pour faire partie de l’histoire, comme elle a lutté pour faire partie  du présent.»  

La logique économique pour effacer les divergences politiques

Un vent d’apaisement venant d’Orient souffle sur Alger. Après la «remise sur  les rails» des relations avec l’Arabie Saoudite, voila que l’allié n°1 du royaume se remet à fréquenter la capitale algérienne. L’émir du Qatar, cheikh Tamim Bin Hamad Al Thani, a entamé hier une «visite de fraternité» à Alger à l’invitation du président Abdelaziz Bouteflika. Le dossier «Printemps arabe» qui avait clairement attiré sur Alger l’inimitié des pays du Golfe semble bien fermé, surtout après l’intervention russe en Syrie, pour laisser place aujourd’hui au rapprochement économique. Tamim Bin Hamad Al Thani, dont la discrétion tranche avec l’arrogante attitude de son père déchu, est arrivé à Alger hier en début de soirée après avoir participé, dans la matinée à Tunis, à l’ouverture de la Conférence économique destinée à remettre notre voisin de l’est «sur la carte de l’investissement». La visite du cheikh Tamim intervient aussi à la veille de l’importante réunion de l’Opep à Vienne, devant aboutir si toutes les parties y consentent, à réduire l’offre de pétrole sur le marché. Le Qatar s’est même montré favorable à l’Accord d’Alger conclu en septembre dernier en vue d’une réduction de la production. Le petit émirat aux grandes ambitions a même réédité son soutien au ministre algérien de l’Energie, qui a joué au médiateur entre les producteurs énergétiques du Golfe et leurs concurrents russes et iraniens. Avant même de prendre le chemin d’Alger, Cheikh Tamim s’était entretenu avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans la capitale tunisienne, en marge de la conférence sur l’investissement en Tunisie. Une rencontre qui a vu la présence du ministre de l’Industrie, Abdesselam Bouchouareb, donnant déjà le ton à une orientation économique de la visite de l’émir du Qatar. Alger n’a d’ailleurs pas fait dans la discrétion, ces derniers temps, dans ses appels à l’investissement étranger. Les membres du Forum des chefs d’entreprise ne ratent d’ailleurs aucune sortie diplomatique du Premier pinistre pour participer à «l’entreprise de séduction» auprès des investisseurs étrangers. Le Qatar, dont les capitaux inondent même l’Europe, ne cache pas non plus son ambitieuse volonté d’entrer de pied ferme dans le marché maghrébin. Hier, Tamim Ben Hamad a d’ailleurs annoncé, à Tunis, une généreuse donation de 1,25 milliard de dollars pour soutenir l’économie tunisienne. Une Tunisie qui a présenté 140 projets d’une valeur de 30 milliards de dollars sur la table de l’investissement étranger. La visite en Algérie de l’émir du Qatar, qui n’éludera pas la discussion autour de l’évolution des dossiers politiques brûlants, notamment les guerres provoquées par le Printemps arabe en Libye et en Syrie, où le rôle joué par le Qatar n’est pas un secret, sera toutefois habillée du manteau de la «real-économie» et mettra sur la table de l’hôte qatari les besoins en investissement proposés par l’Algérie. Le Qatar est déjà présent dans un certain nombre de projets mixtes, notamment dans les secteurs de l’industrie, des mines et de l’énergie. Alger et Doha, qui laissent de côté la passion, aidés par la discrète attitude de l’émir du petit et riche Etat du Golfe, retrouvent des points de convergence de positions dans la féroce concurrence qui s’est emparée du marché gazier international. La crise financière, qui a surtout impacté l’Algérie du fait de la baisse des prix du pétrole, pousse les deux Etats à chercher des issues mutuellement profitables. Une question s’impose toutefois sur la fiabilité du rapprochement avec un Etat dont la raison d’être est aussi de servir l’expansion de l’empire...  

Suite aux mouvements de grève : Des syndicalistes «intimidés»

Après la grève enclenchée par les syndicats autonomes contre l’annulation de la retraite proportionnelle et anticipée et l’érosion attendue du pouvoir d’achat à l’effet de l’application de la nouvelle loi de finances en 2017, les pouvoirs publics ont répondu par la répression policière et les intimidations contre les leaders syndicaux. A Béjaïa comme à travers toutes les wilayas du pays, des syndicalistes font l’objet de pression de la part de leurs tutelles, notamment dans le secteur de l’enseignement supérieur et des services communaux, attestent des membres du Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (Snapap). La coordination du Snapap de la wilaya de Béjaïa a organisé une conférence de presse, hier, au siège de la CDDH afin de rendre publiques certaines pratiques de l’administration qui visent «à faire taire les syndicalistes et qui remettent en cause la liberté syndicale». Dépôt de plaintes à l’encontre des syndicalistes à l’issue des mouvements de grève, défalcation sur salaire pour les fonctionnaires communaux grévistes, transferts, révocations et mutations abusives sont quelques mesures jugées «arbitraires, utilisées par l’administration pour dissuader et décourager les militants actifs». Bien que la ponction sur salaire ne concerne pas les travailleurs des communes, certains présidents d’APC qui se comportent en «shérif» dans leur localité appliquent la note du wali qui a ordonné cette mesure à l’égard des travailleurs de certains secteurs. C’est le cas à l’APC d’El Kseur où des décisions de révocation ont été signées, à l’APC de Tazmalt où «des menaces de mort et harcèlement à l’égard de la responsable de la section du Snapap ont été de mise», selon les conférenciers. Ils ajoutent qu’à Barbacha, c’est le chef de daïra qui refuse de signer les demandes de départ en retraite anticipée avant l’entrée en vigueur de la nouvelle législation. Par ailleurs, les travailleurs de la direction des œuvres universitaires de Béjaïa affiliés au même syndicat subissent, selon les syndicalistes, des pressions de la part des responsables de la direction des ressources humaines qui multiplient les sanctions à l’encontre du personnel gréviste. Les conditions de travail sont intenables pour les syndicalistes. Ces derniers ont demandé à maintes reprises audience à leurs responsables hiérarchiques ainsi qu’au wali de Béjaïa afin d’éviter le pourrissement de la situation, mais en vain, regrettent-ils.

On vous le dit

Les malades atteints de sclérose en plaques en détresse à Sidi Bel Abbès L’association humanitaire El Michtek, qui active à Sidi Bel Abbès, est revenue à la charge pour exprimer son ras-le-bol quant à la précarité sanitaire dans laquelle se débattent, depuis longtemps, les malades atteints de sclérose en plaques. Lors d’un sit-in organisée dans l’enceinte du Centre hospitalo-universitaire Abdelkader Hassani, ladite association, qui regroupe plus de 200 patients issus majoritairement de couches sociales vulnérables, n’a pas hésité à dénoncer les multiples défaillances qui affectent inconsidérément les conditions d’accueil et de prise en charge médicale de ses adhérents. Visiblement dépités par cette situation qu’ils n’hésitent pas à qualifier de «fort préjudiciable aux malades», les membres de l’association ont expressément revendiqué l’application des principales mesures annoncées antérieurement par les responsables de l’établissement hospitalier, qui s’étaient  formellement engagés à réactiver le service de neurologie qui demeure inexplicablement fermé, et à mettre à la disposition des malades la piscine et la salle de rééducation, qui leur permettraient d’endiguer, autant que faire se peut, les déficiences inhérentes à leur lourde pathologie. Frais-Vallon : à quand le branchement ? Un groupe d’habitants du Frais-Vallon, côté Bouzaréah, nous a rendu visite à la rédaction pour nous exposer leur problème, concernant un branchement que Sonelgaz tarde à effectuer. Ayant soumis cette question au wali d’Alger, M. Zoukh, disent-ils, qui a promis de le régler, alors qu’il était en visite sur les lieux il y a quelques semaines. Les habitants ont procédé aux formalités d’usage en s’acquittant du prix du compteur et des frais y afférents. Les travaux de raccordement ayant été achevés, Sonelgaz de Bologhine temporise pour on ne sait pour quel motif, alors qu’il suffit d’une instruction pour que tout rentre dans l’ordre. Les travaux de la pénétrante Chlef-Ténès avancent au ralenti Au rythme où vont les travaux, la première  tranche (22 km) du projet de la pénétrante Chlef-Ténès (53 km) ne sera pas livrée dans les délais fixés par l’ex-ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali. En effet, ce dernier a, lors de la visite qu’il a effectuée sur le site au début de cette année, demandé aux intervenants concernés (une société portugaise, l’ETRHB Haddad et une entreprise de Chlef) la livraison de ce lot en mars prochain. Ce qui est quasiment impossible vu les lenteurs constatées dans l’exécution des travaux . Si la première partie de la pénétrante,  allant de l’autoroute à Ouled Farès est toujours au stade des terrassements, celle qui va de cette dernière localité jusqu’à Bouzeghia connaît un démarrage plutôt  timide des travaux.Les causes  exactes  à l’origine de  ce retard demeurent inconnues pour l’heure, même si des informations ont circulé concernant un problème de financement du projet.  Pour rappel, la liaison autoroutière en question devrait relier, dans un premier temps, l’autoroute Est-Ouest au port commercial de Ténès, avant de s’étendre par la suite jusqu’à la wilaya de Tissemsilt. La compagnie Emirates lance une promotion exceptionnelle vers 11 destinations du Moyen-Orient au départ d’Alger L’offre est destinée aux voyageurs des classes affaires et économique. Les billets pourront être achetés dans la limite des places disponibles jusqu’au 10 décembre 2016, pour des voyages allant jusqu’au 30 septembre 2017. Envolez-vous vers Doha et son quartier d’affaires pour 45 800 DA en classe économique et 136 900 DA en classe affaires. Partez à la découverte du royaume de Bahreïn ou du Sultanat d’Oman pour 55 000 DA en classe économique. Les villes de Dammam, Riyad, Machhad et Djeddah sont accessibles à des tarifs allant de 61 000 à 65 000 DA en classe économique et de 122 000 DA à 153 000 DA en classe affaires. Vous pourrez également vous rendre vers Medina et Téhéran pour 66 000 DA en  classe éco. Enfin, les villes irakiennes de Baghdad et Basra sont à 77 207 DA en classe  économique et 164 083 DA en classe affaires. Maya Zouggar, directrice générale d’Emirates en Algérie, a déclaré : «Emirates souhaite cette année mettre en avant 11 des plus grandes villes du Moyen-Orient avec cette promotion. Ces offres sont à la fois une occasion pour nos voyageurs algériens de découvrir ces destinations qui renferment une immense richesse culturelle, mais également de rendre visite à leurs proches».Les voyageurs d’affaires pourront bénéficier de tarifs avantageux pour leurs déplacements.

30 contrebandiers et 1.125 immigrants clandestins arrêtés

Trente (30) contrebandiers et 1.125 immigrants clandestins de différentes nationalités africaines ont été arrêtés et 07 véhicules tout-terrain et 19  détecteurs de métaux ont été saisis lundi dans le sud du pays, a indiqué mardi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l'Armée nationale populaire, de la Gendarmerie nationale et en coordination avec les éléments des Douanes algériennes ont arrêté, le 28 novembre 2016 à Tamanrasset et In Guezzam/6°RM trente (30) contrebandiers, 1.125 immigrants clandestins de différentes nationalités africaines et saisi 7 véhicules tout-terrain, 19 détecteurs de métaux, 11 groupes électrogènes et 5 marteaux piqueurs", a précisé la même source. A Oran, dans la 2°RM, un détachement de l’ANP a intercepté un narcotrafiquant à bord d’un véhicule touristique, en possession de 430 grammes de cocaïne, a ajouté la même source. De même, des éléments de la Gendarmerie nationale et des Gardes-frontières ont saisi, à Tlemcen, 31 kilogrammes de kif traité et arrêté 12 immigrants clandestins de différentes nationalités africaines. A  Annaba, dans la 5°RM, une unité des Gardes-côtes a déjoué une tentative d'émigration clandestine de 26 personnes à bord d’une embarcation de construction artisanale.