mercredi 31 août 2016

Intempéries : Deux corps sans vie repêchés à Tamanrasset

Les corps sans vie de deux personnes emportées par les eaux en crue des Oueds de la région de Tamanrasset ont été repêchés par les services de la Protection Civile, a-t-on appris mercredi des responsables de la direction locale de cette institution. Il s’agit du corps d’une personne (65 ans), emportée par les eaux en crue de l’Oued de la région d’Ihelfen, 30 km Ouest de Tamanrasset, ayant été retrouvée ce mercredi matin par les éléments de la PC à une distance de 900 mètre de lieu de sa disparition, a précisé à l’APS , le responsable de la cellule de communication à la direction de la Protection civile, le lieutenant Ben Anes Baghour Ahmed.  Le deuxième corps, concerne une victime (48 ans), originaire de la commune de Tazrouk, qui a été entraînée par une crue de l’Oued Timesdelssine, 40 km de la commune d’In-Mguel vers celle d’Idless, après avoir été piégée par les eaux en furie à l’intérieur d’un véhicule tout terrain, a-t-il ajouté.   Les sapeurs pompiers sont intervenus pour repêcher cette dernière victime de son véhicule, piégée par les eaux, selon la même source , précisant que cette personne été en route vers sa ville natale . Les précipitations intermittentes qui se sont abattues ces deux derniers jours sur  la ville de Tamanrasset et ses banlieues ont atteint des cumuls oscillant entre  9 et 30 mm, selon les services météorologiques. APS 


Intempéries : Deux corps sans vie repêchés à Tamanrasset

Les corps sans vie de deux personnes emportées par les eaux en crue des Oueds de la région de Tamanrasset ont été repêchés par les services de la Protection Civile, a-t-on appris mercredi des responsables de la direction locale de cette institution. Il s’agit du corps d’une personne (65 ans), emportée par les eaux en crue de l’Oued de la région d’Ihelfen, 30 km Ouest de Tamanrasset, ayant été retrouvée ce mercredi matin par les éléments de la PC à une distance de 900 mètre de lieu de sa disparition, a précisé à l’APS , le responsable de la cellule de communication à la direction de la Protection civile, le lieutenant Ben Anes Baghour Ahmed.  Le deuxième corps, concerne une victime (48 ans), originaire de la commune de Tazrouk, qui a été entraînée par une crue de l’Oued Timesdelssine, 40 km de la commune d’In-Mguel vers celle d’Idless, après avoir été piégée par les eaux en furie à l’intérieur d’un véhicule tout terrain, a-t-il ajouté.   Les sapeurs pompiers sont intervenus pour repêcher cette dernière victime de son véhicule, piégée par les eaux, selon la même source , précisant que cette personne été en route vers sa ville natale . Les précipitations intermittentes qui se sont abattues ces deux derniers jours sur  la ville de Tamanrasset et ses banlieues ont atteint des cumuls oscillant entre  9 et 30 mm, selon les services météorologiques. APS 


Handball – 1ere division : coup d'envoi le 7 octobre de la nouvelle saison 2016/2017

Le coup d'envoi du championnat national de la Division "Excellence" de handball (messieurs) pour la saison sportive (2016-2017) débutera le 7 octobre prochain, a indiqué mercredi, la Fédération algérienne de handball (FAHB). Le système de compétition de la saison précédente (2015-2016) a été reconduit pour la nouvelle saison, après son adoption par les clubs lors de la réunion tenue mardi au siège de la FAHB, précise la même source. La compétition de la saison "2016-2017" à laquelle prendront part 14 clubs répartis en deux groupes  A et B de 7 clubs chacun, se déroulera en deux phases (12 journées). A l'issue de la 1ère étape, les quatre premiers de chaque groupe (8 au total) disputeront une 2e phase (aller-retour/14 journées) à l'issue de laquelle le 1er classé sera sacré champion d'Algérie. Les  3 derniers de chaque groupe de la 1re phase (6 au total), en découdront pour le maintien (10 journées). Les deux derniers (5e et 6e) seront relégués en division nationale.  Les deux groupes A et B ont été constitués en fonction du classement final de la saison écoulée, précise l'instance fédérale. Le groupe A est composé du champion d'Algérie en titre, le GS Pétroliers, ainsi que les clubs classés 3e, 5e, 7e, 9e et 11e auxquels s'ajoute le nouveau promu le HCB El-Biar. Le groupe B comprend les clubs ayant occupé la dernière saison, les rangs "pairs" (2e, 4e, 6e, 8e, 10e, 12e ainsi que le nouveau promu le CR El-Arrouch).   Composition des groupes: Groupe A: GS Pétroliers (champion d'Algérie), JSE Skikda, IC Ouargla, MC Saida, ES Ain-Touta, O.El-Oued, HBC El-Biar (nouveau promu).   Groupe B: CRB Arreridj, CRB Baraki, C.Chelghoum-Laid, CRB Mila, MB Tadjenanet, MC Oran, CR El-Arrouch (nouveau promu). APS  


Trois caches pour terroristes et des bombes artisanales détruites à Chlef et Tizi Ouzou

Trois (3) caches pour terroristes, des bombes artisanales, un canon et un obus pour mortier, ont été détruits mardi à Chlef et Tizi Ouzou, par des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l'Armée nationale populaire ont détruit le 30 août 2016, trois (3) caches pour terroristes, un (1) canon, quatre (4) bombes de confection artisanale, et un (1) obus pour mortier, à Chlef et Tizi Ouzou (1e RM)", précise le MDN. D'autre part, et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'ANP, a appréhendé à El Oued (4e RM), un (1) contrebandier et saisi deux (2) camions chargés de 3.396 unités de boissons de différents types", alors que des éléments de la Gendarmerie nationale "ont arrêté deux (2) narcotrafiquants à Maghnia (2e RM) et saisi 298 comprimés psychotropes". En outre, à Laghouat des éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi deux (2) fusils de chasse et une quantité de munitions. De même à Djelfa (1e RM), un détachement a arrêté deux (2)  personnes à bord d'un véhicule touristique, en leur possession un (1) fusil de confection artisanale". A Illizi, un détachement de l'ANP, "a appréhendé quatre (4) immigrants clandestins de différents nationalités africaines".   Par ailleurs, des éléments des Gardes-côtes d'Annaba (5e RM) ont déjoué une tentative d'émigration clandestine de quatorze (14) personnes, à bord d'une (1) embarcation de construction artisanale", rapporte également la même source. APS 


Trois caches pour terroristes et des bombes artisanales détruites à Chlef et Tizi Ouzou

Trois (3) caches pour terroristes, des bombes artisanales, un canon et un obus pour mortier, ont été détruits mardi à Chlef et Tizi Ouzou, par des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l'Armée nationale populaire ont détruit le 30 août 2016, trois (3) caches pour terroristes, un (1) canon, quatre (4) bombes de confection artisanale, et un (1) obus pour mortier, à Chlef et Tizi Ouzou (1e RM)", précise le MDN. D'autre part, et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'ANP, a appréhendé à El Oued (4e RM), un (1) contrebandier et saisi deux (2) camions chargés de 3.396 unités de boissons de différents types", alors que des éléments de la Gendarmerie nationale "ont arrêté deux (2) narcotrafiquants à Maghnia (2e RM) et saisi 298 comprimés psychotropes". En outre, à Laghouat des éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi deux (2) fusils de chasse et une quantité de munitions. De même à Djelfa (1e RM), un détachement a arrêté deux (2)  personnes à bord d'un véhicule touristique, en leur possession un (1) fusil de confection artisanale". A Illizi, un détachement de l'ANP, "a appréhendé quatre (4) immigrants clandestins de différents nationalités africaines".   Par ailleurs, des éléments des Gardes-côtes d'Annaba (5e RM) ont déjoué une tentative d'émigration clandestine de quatorze (14) personnes, à bord d'une (1) embarcation de construction artisanale", rapporte également la même source. APS 


L’italien Vincenzo Tagliaferri nouveau chef de sa mission civile en Libye

L’Union européenne (UE) a nommé l’Italien Vincenzo Tagliaferri, nouveau chef de sa mission civile en Libye (EUBAM), a annoncé le conseil de l’UE dans un communiqué. Officier de police de carrière et plusieurs fois en poste en Libye, Vincenzo Tagliaferri remplacera le 1er septembre Antti Juhani Hartikainen. L’EUBAM, dont le mandat a été prolongée le 4 août jusqu’en 2017, est déployée dans le cadre de l'approche globale de l'UE en faveur de la transition démocratique en Libye. Elle est chargée de planifier une éventuelle future mission de conseil et de renforcement des capacités de l'UE dans les domaines de la justice pénale, de la migration, de la sécurité des frontières et de la lutte contre le terrorisme. Selon le Conseil de l’UE, une éventuelle future mission civile en Libye devrait s'employer en particulier à régler les aspects répressifs de la lutte contre la migration clandestine, le trafic de migrants et la traite des êtres humains, tout en encourageant une action à plus long terme sur la réforme du secteur de la sécurité, y compris la gouvernance. En février 2016, l'UE a modifié le mandat de sa mission d'assistance pour une gestion intégrée des frontières en Libye (EUBAM Libya) afin qu'elle se concentre sur les activités de planification civile. La mission est actuellement établie à Tunis. Elle dotée d’un budget de 17 millions d’euros pour l'exercice 2017.  APS


Accidents de la route : 10 morts et 11 blessés en 24 heures

Dix (10) personnes sont décédées et 10 autres ont été blessées dans 9 accidents de la circulation enregistrés durant la période du 30 au 31 août au niveau national, selon un bilan établi mercredi par la Protection civile.

L'accident le plus grave a eu lieu dans la wilaya d'Adrar avec 2 morts et 2 blessés, suite à une collision entre deux véhicules légers survenu sur la route reliant Tinerkouk et El-Bayadh, commune et daïra de Tinerkouk, précise la même source.

Par ailleurs, trois (3) personnes sont mortes noyées en mer dans les wilayas de Tipaza, de Tizi-Ouzou et de Boumerdès alors qu'un adolescent âgé de 15 ans est décédé des suites d'un noyade dans une mare d'eau, dans la wilaya de Béchar.

Les secours de la Protection civile ont, en outre, procédé à l'extinction de 11 incendies de forêts et 4 autres de maquis, conclut le communiqué. APS 



Air Algérie : perturbation dans les systèmes de réservation et d'enregistrement

Air Algérie a indiqué mercredi que de "fortes" perturbations ont été enregistrées dans la matinée lors des opérations d'enregistrement suite à une panne des routeurs de liaison informatique.

Une panne des routeurs de la liaison informatique devant assurer la liaison de communication aux systèmes de réservation et d'enregistrement, était à l'origine de ces perturbations qui ont eu lieu dans la matinée du 31 août au niveau de ses escales nationales et internationales, selon un communiqué de la compagnie.

"Cette panne a été localisée et la compagnie travaille avec ses partenaires pour normaliser la situation dans les meilleurs délais", indique la même source. APS 



Hadj 2016 : deux septuagénaires Algériens décédés

La commission médicale relevant de la mission Hadj et Omra déplore deux cas de décès d’Algériens depuis l’arrivée, le 24 août, des hadjis à La Mecque, a affirmé mercredi le chef du centre de la mission Messoud Bouledjouidja.          Les personnes décédées, des septuagénaires, sont décédées de mort naturelle, a précisé le responsable du centre de la mission Hadj et Omra s’appuyant sur un rapport de la mission médicale. Il s’agit, a précisé à l’APS M. Bouledjouidja, de Hamid Kateb, âgé de 73 ans et issu de la wilaya d’Alger, ''décédé de mort naturelle au niveau du centre médical de la Biâtha (mission)". Le deuxième cas de décès, a-t-il ajouté, concerne Ahmed Didi, âgé de 72 ans et provenant de la wilaya de Tlemcen, qui est mort naturellement dans son sommeil à l’hôtel Orjane al-Badié, dans la région Al-Houjoun à La Mecque. La commission médicale de La Mecque procède quotidiennement et en moyenne à 350 auscultations, a précisé la même source, soulignant que "deux cas nécessitant des soins approfondis (maladies cardiaques et urinaires) ont été admis à l’hôpital d’Arabie Saoudite". APS


La Mecque: Deux cas de décès d’Algériens

La commission médicale relevant de la mission  Hadj et Omra déplore deux cas de décès d’Algériens depuis l’arrivée, le 24 août,  des hadjis à La Mecque, a affirmé mercredi le chef du centre de la mission Messoud  Bouledjouidja. Les personnes décédées, des septuagénaires, sont décédées de mort naturelle,  a précisé le responsable du centre de la mission Hadj et Omra sÆappuyant sur  un rapport de la mission médicale.          Il s’agit, a précisé à l’APS M. Bouledjouidja, de Hamid Kateb, âgé de  73 ans et issu de la wilaya d’Alger, ''décédé de mort naturelle au niveau du  centre médical de la Biâtha (mission)".           Le deuxième cas de décès, a-t-il ajouté, concerne Ahmed Didi, âgé de  72 ans et provenant de la wilaya de Tlemcen, qui est mort naturellement dans  son sommeil à l’hôtel Orjane al-Badié, dans la région Al-Houjoun à La Mecque.          La commission médicale de La Mecque procède quotidiennement et en moyenne  à 350 auscultations, a précisé la même source, soulignant que "deux cas nécessitant  des soins approfondis (maladies cardiaques et urinaires) ont été admis à l’hôpital  d’Arabie Saoudite".

Air Algérie : perturbation dans les systèmes de réservation et d'enregistrement

Air Algérie a indiqué mercredi que de "fortes" perturbations ont été enregistrées dans la matinée lors des opérations d'enregistrement suite à une panne des routeurs de liaison informatique.

Une panne des routeurs de la liaison informatique devant assurer la liaison de communication aux systèmes de réservation et d'enregistrement, était à l'origine de ces perturbations qui ont eu lieu dans la matinée du 31 août au niveau de ses escales nationales et internationales, selon un communiqué de la compagnie.

"Cette panne a été localisée et la compagnie travaille avec ses partenaires pour normaliser la situation dans les meilleurs délais", indique la même source. APS 



Abdelmalek Sellal : « Certaines revendications nécessitent un ajournement »

L’Algérie va bien, a assuré le premier ministre Abdelmalek Sellal ce mercredi à partir de Saida. Toutefois, précise-t-il, certaines revendications doivent être remises à plut tard. Le premier ministre Abdelmalek Sellal a indiqué ce mercredi lors de sa visite dans la wilaya de Saida que compte tenu de la situation que traverse le pays actuellement « certaines  revendications nécessitent un ajournement ».  Pourtant, tout n’est pas noir à croire le premier ministre qui se montre plutôt optimiste. « Certains croient que l'économie algérienne connaîtra des difficultés  durant les prochaines années, mais nous avons étudié la situation et jusqu'à  2019, les réserves de change algériennes ne baisseront pas sous le seuil des  100 milliards de dollars", a-t-il assuré dans un déclaration rapportée  par l’APS. Il a ajouté dans ce sens que les réserves de changes « sont bonnes » et l'inflation  « stable » puisqu’elle se situe entre 4 et 5%. Le plus important selon lui est que le taux  de croissance demeure positif, précisant que celui-ci est de 3,5% en 2016  et atteindra 3,9% en 2017.  M.Sellal a assuré également que le Produit intérieur brut (PIB) algérien qui était de 16.700  milliards DA en 2015 poursuivra sa croissance pour atteindre 17.677 milliards  DA à fin 2016 alors que les réserves de change ne baisseront pas sous les 100  milliards de dollars en 2019.      « L'Algérie va bien, les choses sont stables et il faudra faire des efforts  supplémentaires notamment dans le domaine agricole afin d'exporter davantage »,  a-t-il souligné.

Trois caches pour terroristes et des bombes artisanales détruites à Chlef et Tizi Ouzou

Trois caches pour terroristes, des bombes artisanales,  un canon et un obus pour mortier, ont été détruits mardi à Chlef et Tizi Ouzou,  par des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi  un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).        "Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l'Armée  nationale populaire ont détruit le 30 août 2016, trois (3) caches pour terroristes,  un (1) canon, quatre (4) bombes de confection artisanale, et un (1) obus pour  mortier, à Chlef et Tizi Ouzou (1e RM)", précise le MDN.          D'autre part, et dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée,  un détachement de l'ANP, a appréhendé à El Oued (4e RM), un (1) contrebandier  et saisi deux (2) camions chargés de 3.396 unités de boissons de différents  types", alors que des éléments de la Gendarmerie nationale "ont arrêté deux  (2) narcotrafiquants à Maghnia (2e RM) et saisi 298 comprimés psychotropes".          En outre, à Laghouat des éléments de la Gendarmerie nationale ont  saisi deux (2) fusils de chasse et une quantité de munitions. De même à Djelfa  (1e RM), un détachement a arrêté deux (2)  personnes à bord d'un véhicule touristique,  en leur possession un (1) fusil de confection artisanale".          A Illizi, un détachement de l'ANP, "a appréhendé quatre (4) immigrants  clandestins de différents nationalités africaines".            Par ailleurs, des éléments des Gardes-côtes d'Annaba (5e RM) ont déjoué  une tentative d'émigration clandestine de quatorze (14) personnes, à bord d'une  (1) embarcation de construction artisanale", rapporte également la même source.

Sellal : le PIB algérien atteindra 17.677 milliards DA à fin 2016

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a affirmé mercredi à Saida que le Produit intérieur brut (PIB) algérien qui était de 16.700 milliards DA en 2015 poursuivra sa croissance pour atteindre 17.677 milliards DA à fin 2016 alors que les réserves de change ne baisseront pas sous les 100 milliards de dollars en 2019. "Le PIB algérien se situait à environ 16.700 milliards DA en 2015 et poursuivra sa croissance pour atteindre 17.677 milliards DA à fin 2016 puis 22.000 milliards DA en 2019 car il y a un renforcement de la production nationale, notamment dans le secteur industriel", a déclaré à la presse le Premier ministre en marge de la visite de travail qu'il effectue dans cette wilaya. "Certains croient que l'économie algérienne connaîtra des difficultés durant les prochaines années, mais nous avons étudié la situation et jusqu'à 2019, les réserves de change algériennes ne baisseront pas sous le seuil des 100 milliards de dollars", a-t-il assuré. M. Sellal a ajouté que les réserves de changes "sont bonnes" et l'inflation "stable", se situant entre 4 et 5%, mais que "le plus important est que le taux de croissance demeure positif", précisant que celui-ci est de 3,5% en 2016 et atteindra 3,9% en 2017.   "L'Algérie va bien, les choses sont stables et il faudra faire des efforts supplémentaires notamment dans le domaine agricole afin d'exporter davantage", a-t-il poursuivi, notant "la constante augmentation des crédits à l'économie et la création d'entreprises".   Tout en plaidant pour une "solidarité", M. Sellal a estimé que "certaines revendications nécessitent un ajournement". Dans une déclaration à l'APS, il a ajouté que "de nos jours, la concurrence économique est parfois plus rude et féroce que les guerres", relevant que "capter les investissements et réaliser des partenariats "n'est pas du tout chose aisée".   Pour M. Sellal, réussir "notre mue économique est vital" car, a-t-il soutenu, "même si les cours des matières premières augmentent, ils ne couvriront pas nos besoins futurs de développement". Il a observé que malgré "l'effondrement" du marché pétrolier et la réduction de moitié le volume de la fiscalité pétrolière, l'Algérie "résiste et continue d'améliorer ses performances économiques".   Le Premier ministre a souligné, dans ce cadre, que ces résultats ont été obtenus grâce "aux mesures de rationalisation de la dépense, de maîtrise du commerce extérieur, de réduction des importations, avec la poursuite des efforts de l'Etat dans le domaine social et les secteurs névralgiques". "En application des directives du Président de la République, nous avons également veillé à répartir les efforts sur toutes les couches sociales, en épargnant les catégories fragiles et les nécessiteux", a-t-il dit. M. Sellal a indiqué qu'à travers le nouveau modèle de croissance, l'objectif du gouvernement est de "préserver les acquis sociaux en menant des réformes visant l'efficience de notre dispositif économique et social dans l'administration publique et dans l'entreprise. C'est pourquoi il nous faut obligatoirement rester solidaires et accepter la rigueur pour passer à la croissance".  


Bureaux de poste d'Alger: Retrait quotidien de 1,8 milliard DA par les clients

Les retraits journaliers effectués au niveau  des bureaux de poste d'Alger avoisinent 1,8 milliard DA, a fait savoir mercredi  le directeur de wilaya de la Poste et des télécommunications, Bouchikhi Abdelkader.             La moyenne journalière des retraits de fonds effectués au niveau  des 210 bureaux de poste de la capitale avoisine 1,8 milliard de DA et peut  atteindre le pic des 2 milliards lors des périodes liées à différentes circonstances  telles les fêtes de Aïd el Fitr et Aïd el Adha, a indiqué le responsable.               Le problème de manque de liquidité au niveau des bureaux de poste  d'Alger ou des 140 distributeurs automatiques de billets ne se pose plus, a  soutenu M. Chikhi. Même lorsqu'il arrive qu'il se produise incidemment pour  quel que motif que ce soit, il y est remédia en une journée tout au plus, a-t-il  affirmé.         Une cellule de suivi a été mise en place depuis 2009 au niveau de la  direction à l'effet de parer à ce problème qui préoccupait les clients d'Algérie  Poste, a rappelé M. Bouchikhi. Pour ce qui est de la généralisation des distributeurs automatiques  de billets, le même responsable a indiqué que la nouvelle approche de la tutelle  se proposait d'améliorer cet aspect en procédant à la rénovation et à la généralisation  des équipements notamment à travers la maintenance en amont.         S'agissant de la charge enregistrée au niveau des bureaux de poste,  le même responsable a assuré que le problème a été relativement atténué par  l'ouverture de 210 nouveaux bureaux affirmant que la couverture actuelle des  services postaux dans la capitale est estimée à un bureau de poste pour 13.000  habitants contre 30.000 habitants en 2006.         La décennie s'étalant entre 2006 et 2016 a été marquée par la réception  de nombre de projets dans ce cadre avec une moyenne de 7 nouveaux bureaux par  an contre deux par an. Pour ce qui est des projets visant l'amélioration du service public,  14 nouveaux bureaux de poste sont en cours de réalisation à travers les circonscriptions  de Dar El-Beïda, Baraki, Draria, Birtouta, Bir Mourad Raïs, Bab el-Oued et Rouiba.         Le secteur de la Poste bénéficiera de l'aménagement des locaux appartenant  à la wilaya en vue de leur aménagement en bureaux de poste dans le cadre de  la stratégie d'amélioration du service public.           Ces nouveaux locaux devraient s'ajouter à ceux réceptionnés dans le  même cadre depuis 2013 à travers les circonscriptions de Dar El-Beïda, Bir Mourad  Raïs, El-Harrach, Draria et Chéraga en plus du réaménagement de 44 anciens bureaux  de poste à Alger.

Le Premier ministre entame une visite de travail dans la wilaya de Saïda

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, entame, mercredi, une visite de travail dans la wilaya de Saïda,  dans le cadre de la mise en oeuvre et du suivi du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.  Le Premier ministre a entamé cette visite de travail, en se rendant à l’exploitation pilote "Ezaraa", située dans la commune de Sidi Ahmed.  Il a été procédé, au niveau de cette exploitation agricole, située dans la zone dite "El Hamra", à la mise en valeur de plus de 1.200 hectares,  accordée dans le cadre de la concession.  Après une opération de dépierrage sur une profondeur de 70 cm pour rendre la terre plus arable, il a été procédé à la mise en terre de plants d’oliviers sur une superficie de 980 hectares avec une moyenne de 1.850 plants d’oliviers par hectare tandis que 200 hectares ont été  dédiés à la production des fraises, selon les explications fournies sur place . L’exploitation est équipée d’un système d’irrigation de goutte-à-goutte qui englobe toute la superficie mise en valeur.   Dans la même région, M. Sellal a procédé à l’inauguration deux lignes de production d’une huilerie d’une capacité de 80 millions de litres par an appartenant au propriétaire de cette exploitation.  Il est prévu la réception prochaine de ce projet, lancé en 2015 et dont le taux d’avancement des travaux est de 90 pour cent.  Ce projet permet de donner une impulsion à l’industrie de transformation au niveau de la wilaya ainsi que l’utilisation des résidus d’olives comme aliment de bétail.  Par ailleurs, dans la même commune, M. Sellal a présidé une cérémonie de remise d’actes de concession de terres agricoles au profit des fellahs.  


Le Premier ministre entame une visite de travail dans la wilaya de Saïda

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, entame, mercredi, une visite de travail dans la wilaya de Saïda,  dans le cadre de la mise en oeuvre et du suivi du programme du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika.  Le Premier ministre a entamé cette visite de travail, en se rendant à l’exploitation pilote "Ezaraa", située dans la commune de Sidi Ahmed.  Il a été procédé, au niveau de cette exploitation agricole, située dans la zone dite "El Hamra", à la mise en valeur de plus de 1.200 hectares,  accordée dans le cadre de la concession.  Après une opération de dépierrage sur une profondeur de 70 cm pour rendre la terre plus arable, il a été procédé à la mise en terre de plants d’oliviers sur une superficie de 980 hectares avec une moyenne de 1.850 plants d’oliviers par hectare tandis que 200 hectares ont été  dédiés à la production des fraises, selon les explications fournies sur place . L’exploitation est équipée d’un système d’irrigation de goutte-à-goutte qui englobe toute la superficie mise en valeur.   Dans la même région, M. Sellal a procédé à l’inauguration deux lignes de production d’une huilerie d’une capacité de 80 millions de litres par an appartenant au propriétaire de cette exploitation.  Il est prévu la réception prochaine de ce projet, lancé en 2015 et dont le taux d’avancement des travaux est de 90 pour cent.  Ce projet permet de donner une impulsion à l’industrie de transformation au niveau de la wilaya ainsi que l’utilisation des résidus d’olives comme aliment de bétail.  Par ailleurs, dans la même commune, M. Sellal a présidé une cérémonie de remise d’actes de concession de terres agricoles au profit des fellahs.  


Aucun dégât enregistré suite à la rupture d'un câble électrique a jolie vue, Kouba

La rupture d'un câble électrique dans le quartier de jolie vue, dans la commune de Kouba à Alger a provoque un incendie au niveau du transformateur de haute tension mais sans faire de dégats a-t-on appris auprès de la protection civile. Le lieutenant Benkhalfallah Khaled de la cellule de communication de la protection civile a indiqué que la rupture d'un câble électrique de 100 mètres survenue au environs d'une heure du matin n'a fait aucun dégât hormis un léger incendie sur une surface de 50 mètres carrés d'herbes sèches. Les éléments de la protection civile sont intervenus pour circonscrire l'incendie alors que les services de Sonelgaz ont procédé ultérieurement au remplacement du câble rompu, ajoute la même source.         Par ailleurs, les services de la protection civile ont enregistré mercredi 8:30h un accident de la circulation sur la RN 1 près du viaduc de Oued El-Kerma reliant Baba Ali à Bir Khadem (sud de la capitale). Il s'agit d'un sexagénaire renversé par un véhicule alors qu'il tentait de traverser. Selon le même responsable, la victime a subi des blessures au niveau de la tête ajoutant qu'elle a été transférée vers l'hôpital de Douera pour y recevoir les soins nécessaires.


Vaccination au Pentavalent : entre l’hésitation des parents et les assurances des praticiens

Destiné à prévenir la survenue du tétanos, de la diphtérie, de la poliomyélite et de la coqueluche, un vaccin, le Pentavalent, dont l’inoculation est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a, après le décès de deux nourrissons dans la daïra de Rouiba, provoqué l’inquiétude de certains parents. Consacrant, mercredi, une partie de son journal à ce sujet, la chaine 3 de la Radio Algérienne rappelle que des « centaines de milliers de bébés » ont déjà  reçu ce vaccin sans en subir des effets secondaires. Questionnées, une praticienne, Zoulikha Smaï, responsable à l’Institut Pasteur d’Alger, assure que plus de 600.000 enfants ont été vaccinés à l’aide du même lot de ce de vaccin à travers l’ensemble du pays « sans qu’aucun incident n’ait été signalé » après coup. Elle indique qu’un travail de sensibilisation est actuellement effectué au niveau de tous les centres de soins à l’effet de rassurer les parents et les inciter, ainsi, à faire vacciner leurs petits. Une sage-femme de la clinique de Ben-Omar, dans la périphérie de la capitale,  Kadri Halima, explique que des mamans ont, d’abord, souhaité que leur  progéniture soit vaccinée suivant l’ancien calendrier vaccinal, craignant les effets supposés du Pentavalent. Mais après les explications qui leurs ont été fournies, « tout est rentré dans l’ordre », dit-elle. L’auteur du reportage relève, de son coté, que l’Algérie fait partie des pays en pointe en matière de couverture vaccinale, ajoutant qu’aucun vaccin préalablement pré-qualifié par l’OMS n’est utilisé, « ce qui, ajoute-t-il, devrait inciter les parents à faire vacciner leurs enfants en toute sécurité ». 


Vaccination au Pentavalent : entre l’hésitation des parents et les assurances des praticiens

Destiné à prévenir la survenue du tétanos, de la diphtérie, de la poliomyélite et de la coqueluche, un vaccin, le Pentavalent, dont l’inoculation est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a, après le décès de deux nourrissons dans la daïra de Rouiba, provoqué l’inquiétude de certains parents. Consacrant, mercredi, une partie de son journal à ce sujet, la chaine 3 de la Radio Algérienne rappelle que des « centaines de milliers de bébés » ont déjà  reçu ce vaccin sans en subir des effets secondaires. Questionnées, une praticienne, Zoulikha Smaï, responsable à l’Institut Pasteur d’Alger, assure que plus de 600.000 enfants ont été vaccinés à l’aide du même lot de ce de vaccin à travers l’ensemble du pays « sans qu’aucun incident n’ait été signalé » après coup. Elle indique qu’un travail de sensibilisation est actuellement effectué au niveau de tous les centres de soins à l’effet de rassurer les parents et les inciter, ainsi, à faire vacciner leurs petits. Une sage-femme de la clinique de Ben-Omar, dans la périphérie de la capitale,  Kadri Halima, explique que des mamans ont, d’abord, souhaité que leur  progéniture soit vaccinée suivant l’ancien calendrier vaccinal, craignant les effets supposés du Pentavalent. Mais après les explications qui leurs ont été fournies, « tout est rentré dans l’ordre », dit-elle. L’auteur du reportage relève, de son coté, que l’Algérie fait partie des pays en pointe en matière de couverture vaccinale, ajoutant qu’aucun vaccin préalablement pré-qualifié par l’OMS n’est utilisé, « ce qui, ajoute-t-il, devrait inciter les parents à faire vacciner leurs enfants en toute sécurité ». 


L’acharnement des conservateurs

Après d’une semaine de la rentrée scolaire, les milieux conservateurs et islamistes rouvrent les hostilités contre la ministre de l’Education nationale et les réformes engagées à l’école, qu’ils considèrent attentatoires aux «constantes nationales». Malgré les assurances données par Mme Benghebrit et ses appels répétés au dialogue, des milieux islamistes menacent carrément de mobiliser la rue pour faire barrage à la modernisation du système scolaire. Menaces de sortir dans la rue, communiqués au vitriol et coups tordus : à quelques jours de la rentrée scolaire, les opposants à la réforme de l’école redoublent de férocité. Ils ne se limitent pas à la critique du contenu réel des réformes, mais ils s’attaquent, de manière virulente, à la personne de la ministre de l’Education nationale qui représente, aux yeux de beaucoup d’entre eux, l’opposé de ce qu’ils espèrent pour l’avenir de l’école algérienne. Après les attaques des partis islamistes traditionnels et diverses associations – dont le Syndicat des imams – le prédicateur salafiste Abdelfattah Hamadache Zeraoui a posté une vidéo sur les réseaux sociaux pour s’en prendre à la ministre «qui ne fait pas partie de nos valeurs» et menacer le gouvernement de «faire sortir les Algériens dans la rue» si le nouveau programme scolaire, qui entre en vigueur dès la semaine prochaine, n’est pas retiré. «Ou vous retirez cette réforme ou nous allons mobiliser la population et les associations pour le soutien à la langue arabe», a-t-il dit. Pour le cheikh autoproclamé, le contenu du programme dit de nouvelle génération, est «un programme français». Il pense que le contenu de la réforme – tout comme la ministre elle-même – est «opposé aux valeurs de la société algérienne». Plus grave, alors que le contenu des programmes n’est pas rendu public, l’Association des oulémas a adressé une lettre au chef de l’Etat pour s’inquiéter des «valeurs» de la société algérienne. Une inquiétude qui a poussé la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, à adresser un message aux «oulémas» à l’occasion de la tenue de leur université d’été. Elle a notamment rappelé que contrairement aux rumeurs entretenues par «les tenants de l’immobilisme», ni l’éducation islamique ni la langue arabe ne seront retirées des programmes scolaires ou de l’examen du baccalauréat. Une assurance qui a déjà été donnée par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, lors d’une réponse écrite à un député islamiste qui se plaignait des nouvelles réformes. Malgré la réponse pourtant explicite de Sellal, le parlementaire, très polémique, ne décolère pas. Hacen Aribi, député proche de Abdallah Djaballah, multiplie, en effet, les sorties médiatiques pour s’en prendre à Nouria Benghebrit. A l’unisson, tout ce que compte le pays comme conservateurs s’est ligué contre Nouria Benghebrit. Y compris dans la presse arabophone. En revanche, pour les partis laïques qui portent pourtant des projets proches de celui de la ministre de l’Education nationale, c’est le silence gêné. Le RCD et le MDS ont tenté d’évoquer le sujet dans quelques-unes de leurs communications. Sans plus. Dans la corporation, la majeure partie des syndicats semble soutenir la réforme de la ministre de l’Education nationale. Il en est de même pour les associations de parents d’élèves. Il reste maintenant à savoir si les autorités politiques, à commencer par le chef de l’Etat et le Premier ministre, résisteront aux assauts de ces empêcheurs de tourner en rond !

Les parents temporisent à Alger

Contrairement à l’année dernière, les prix ont tendance à atteindre des sommets donnant, par la même, à réfléchir aux parents qui sont tiraillés entre un portefeuille de plus en plus dégarni et des enfants toujours plus exigeants. En ce mardi de fin août, les artères de la capitale grouillent. Alger vit au rythme de la rentrée sociale. De la Grande-Poste à la place des Martyrs, un grand nombre de parents accompagnés de leurs enfants circulent difficilement sur les trottoirs des allées commerçantes. Les magasins de vêtements et de chaussures sont pris d’assaut. Devant la rareté des papeteries et autres commerces consacrés aux articles scolaires, la foule se dirige vers la Mecque de l’informel. L’ «inéradicable» marché de Sahet Echouhada. Véritable baromètre de l’économie nationale, dans un pays où l’économie informelle représente plus de 40% du PIB,  l’espace reste la destination phare des petites et moyennes bourses pour répondre aux besoins du moment. Contrairement à l’année dernière, les étals consacrés aux articles scolaires se comptent sur les doigts d’une main. «Beaucoup de commerçants ont refusé de miser sur l’article scolaire»,  indique un trentenaire oisif devant son étal consacré aux couvertures de cahiers multicolores égayées par des personnages de dessins animés. A 20 DA l’unité pour les cahiers de petit format et 40 pour les grands, les clients ne se bousculent pas. «A la même époque, l’année dernière, j’avais déjà vendu 10 cartons de ce produit. Cette année, j’ai à peine entamé le troisième. Mes ventes ont donc chuté de plus de 70%», constate le commerçant informel dont l’activité varie au gré des saisons. Plus loin, à une autre «table» mieux garnie, le vendeur confirme cette tendance à la baisse des achats. «Vous voyez, là je peux vous parler à l’aise. L’année dernière, à la même époque, je n’aurai même pas pu m’entretenir avec vous tellement les clients étaient nombreux», image-t-il sans pouvoir expliquer ce phénomène. «Pourtant les produits sont disponibles en termes de quantité et de variété», poursuit-il, en annonçant toutefois une augmentation d’environ 40% des prix par rapport à l’année passée. Cahier de 96 pages à 30 DA, celui de 120 à 35 DA, une trousse varie de 200 à 250 DA, les boîtes de crayons de couleur à 300, les stylos vont de 25 à 80 DA pour ceux dits «fantaisies» et 1200 DA le cartable, les minima des prix donnent le vertige aux parents qui ont plusieurs enfants en âge de scolarité. «Il faut compter plus de 5000 DA pour remplir le cartable d’un écolier de première année», estime le commerçant. A l’autre bout de son étal, une jeune maman a du mal à se faire obéir par sa petite fille de six ans captivée par des taille-crayons en couleur à l’effigie de Hello Ketty. Devant les 60 DA pour un petit sac de jetons et de bûchettes et 250 DA pour la petite boîte de pâte à modeler, la mère use d’autorité et tire son enfant par le bras. «C’est trop cher», lance-t-elle en s’éloignant. Paradoxalement, une autre maman sort les gros billets verts, sourire aux lèvres. «Je pense avoir acheté l’essentiel pour mes deux enfants avec 6000 DA. J’étais dans une des grandes surfaces de la capitale, j’ai acheté un cartable et des broutilles, ça m’a coûté près de 10 000 DA. Là, c’est quand même abordable», assure-t-elle. «Pour pouvoir donner une échelle d’appréciation sur le marché de l’article scolaire, il faudra attendre la première semaine de la rentrée», explique le docteur Mustapha Zebdi, président de l’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce). Il affirme toutefois avoir enregistré une hausse moyenne des prix estimée à 20%. Pour ce qui est du coût du cartable pour un enfant scolarisé, le Dr Zebdi donne une fourchette de 6000 à 12 000 DA «selon la qualité du produit». C’est une véritable saignée qui attend les parents qui ont plusieurs enfants scolarisés, sachant que le salaire moyen des Algériens (selon l’évaluation de l’ONS 2014) est de moins de 38 000 DA. Pour ce qui est du peu d’engouement des clients enregistré par les vendeurs de la place des Martyrs, le président de l’association évoque l’abstention. «Par le fait de l’avancement de 10 jours du calendrier hégirien, les ménages ont connu plusieurs secousses sociales. Après les dépenses consacrées au Ramadhan, l’Aïd El Fitr, la saison estivale et l’Aïd El Kebir à venir, les familles sont dans l’expectative. Beaucoup de dépenses ont été concédées. Elles attendront donc d’y être obligées – par la rentrée des classes – pour sortir encore leur portefeuille», explique-t-il. Notons qu’à salaire égal, le pouvoir d’achat des citoyens a chuté d’au moins 30% équivalent à la dévaluation du dinar  ces derniers mois. «On ne produit presque rien localement, en articles scolaires ou autres. Et ce qui est fabriqué est fait à base de matières premières importées. Donc, oui la dévaluation de notre monnaie touche de plein fouet le consommateur», confirme Mustapha Zebdi. Loin d’être suffisante, l’aide de l’Etat accordée aux familles nécessiteuses – 800 DA la prime de scolarité et 3000 pour l’allocation spéciale de scolarité (3 millions de bénéficiaires) – gagnerait à être révisée, selon notre interlocuteur. «Il faut réévaluer ces aides et, surtout, je demande aux responsables locaux de distribuer ces primes dès la première semaine de la rentrée des classes», préconise le Dr Zebdi.

Rapts d'enfants : L’ARAV recadre les chaînes TV

L'Autorité de régulation à l'audiovisuel exige des chaînes de télévision de ne se fier qu'aux communiqués du procureur de la République. L'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) a appelé de nouveau les médias audiovisuels à traiter les informations et les images relatives aux rapts d'enfants «en se fiant exclusivement, comme l’exige la loi, au communiqué du procureur de la République compétent», avant toute diffusion. «L'ARAV appelle à une observance des valeurs et des règles professionnelles en plaçant les événements dans leur juste contexte et en se fiant exclusivement, comme l’exige la loi, au communiqué du procureur de la République compétent, qui lui-même travaille en coordination avec les services de sécurité, avant toute diffusion d’image ou d’information de façon à éviter tout ce qui est de nature à perturber le cours de l’enquête et des recherches», a rappelé hier un communiqué de l’institution, signé par son président, Zouaoui Benhamadi. Considérant qu’elle est fortement interpellée par les actes «ignobles et inadmissibles» dont sont victimes des enfants, l'ARAV invite à observer «une rigueur toujours plus grande dans le traitement de ces informations de très haute sensibilité humaine». Dans le même document, L'ARAV évoque l’importance du plan national «Alerte rapt/disparition d’enfants» pour mieux veiller au respect des lois de la République en vigueur, notamment la loi 14-04 relative à l’activité audiovisuelle qui reprend dans son article 48 les dispositions se rapportant à l’objectivité et à la transparence dans le traitement de l’information et la couverture des événements ainsi que les dispositions de la loi organique relatives à l’information et de celle 15-12 relative à la protection de l’enfant ainsi que les conventions et traités internationaux. Tout en soulignant le caractère «spécifique» du traitement médiatique de ce genre d’événements, l’Autorité invite les professionnels à s’éloigner du sensationnel. A rappeler que récemment, des familles d’enfants enlevés ou disparus ont eu à se plaindre ouvertement des couvertures de certains médias et des traumatismes que cela pouvait coûter à l’heure où elles étaient confrontés à ces douloureuses épreuves.

«La CNR porte un lourd fardeau»

Pour le ministre, le maintien du départ à la retraite sans limite d'âge est devenu un risque pour l'avenir de la CNR. L’actuel système de retraite algérien est-il menacé ? Les experts et les économistes pensent que oui, si des mesures concrètes et radicales ne sont pas prises. Le sujet est sensible et si délicat que Mohamed El Ghazi, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, avait du mal à cacher son inquiétude lors de son passage, lundi dernier, au JT de 20h de la Télévision algérienne. Pour faire passer ses messages à cette heure où l’audience est la plus forte, il a donné plusieurs indicateurs. «La Caisse nationale des retraites (CNR) porte un lourd fardeau, il faut savoir qu’il y a 3 millions de bénéficiaires de pensions et allocations de retraite, ce qui représente un montant versé de 870 milliards de dinars. La Caisse ne peut supporter à elle seule cette situation, d’où la décision du Premier ministre de faire appel à la solidarité intercaisses, CNAS, Casnos.» En Algérie, il y a 2,1 actifs pour un retraité, alors que la norme internationale est de 5 actifs pour un retraité. La retraite proportionnelle complique la situation. En effet, sur les 1,7 million de retraités, 890 000 sont partis en retraite anticipée, soit 52% des retraités de moins de 60 ans, auxquels la CNR verse annuellement 405 milliards de dinars. Les économistes rappellent que le départ à la retraite sans condition d’âge est une exception qui a fini par devenir une règle. Il s’agit d’une disposition décidée dans le cadre des réformes structurelles imposées par le Fonds monétaire international (FMI) à l’Algérie en 1997 pour atténuer les effets de la crise économique. Ainsi, au lieu de licencier des travailleurs, le recours au départ en retraite sans limitation d’âge avait été adopté, d’où la promulgation de l’ordonnance 97-13. Les économistes  estiment que cette disposition aurait dû être rectifiée après que la crise économique ait été dépassée, puis suivie d’une embellie financière, relevant que cette situation a amené les travailleurs à considérer le maintien du départ à la retraite anticipée comme un acquis. Ils qualifient de «perte pour l’économie nationale» le départ en retraite de nombreux cadres à 50 ans ou moins, alors que c’est à cet âge-là qu'ils sont en mesure de donner le meilleur d’eux-mêmes du fait de leur maturité et de leur expérience. M. El Ghazi souligne qu’il s’agit de «revenir à l’ancien référentiel de 1983 qui stipulait que l’âge de la retraite est de 60 ans». Il fait un petit comparatif avec la France, pays où l’âge légal pour partir à la retraite est de 62 ans avec 50% du salaire et une cotisation de 43 ans, alors qu’en Algérie, il s’agit de 80% du salaire et une cotisation de 32 ans, ce qui «représente le taux le plus haut par rapport à la majorité des pays de la Méditerranée et des pays développés». Il faut signaler néanmoins que la valorisation de la retraite qui était de 10 à 15% les années précédentes a été réduite à 2,5% pour l’année 2016.   Outre les cotisations des salariés, la CNR bénéficie depuis une décennie d’un système de refinancement via la fiscalité pétrolière. En effet, 2% de cette fiscalité est affectée à cette Caisse afin d’assurer sa pérennité et garder ses équilibres financiers. Mais la chute vertigineuse des prix du pétrole a fait baisser de manière considérable la fiscalité pétrolière et, de ce fait, affecté directement les finances de la CNR. Ainsi, le ministre, à travers ces statistiques, veut accréditer la thèse qui consiste à dire que le maintien du départ à la retraite sans limite d’âge est devenu un risque pour l’avenir de la CNR. Pour rappel, la dernière rencontre tripartite (gouvernement-UGTA-patronat) du 5 juin 2016 a considéré que dans le souci de préserver et consolider le système national de retraite, «les conditions actuelles ne permettent plus le maintien du dispositif de départ à la retraite sans condition d’âge». L’hypothèse d’un impact durable de la crise est un argument utilisé par le gouvernement pour affirmer l’urgence d’une réforme de la retraite. Faisant l’objet de débats, voire de conflits, le gouvernement est face à un challenge : arriver à un compromis entre les différents acteurs politiques et sociaux.  

La ministre de l’éducation rencontre Les syndicats

Plus de 8 600 000 élèves rejoindront, dimanche prochain, les bancs des établissements scolaires du territoire national pour la rentrée scolaire 2016-2017. Dans le cadre de la préparation de cette rentrée, qui s’annonce déjà conflictuelle, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a convié les syndicats du secteur à une réunion, demain. S’exprimant pourtant chacun à part, ces syndicats considèrent que cette réunion est un non-événement d’ordre protocolaire. Pour Meziane Meriane, coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), il est crucial de connaître ce qui est prévu en matière de pédagogie pour les élèves en 1re et 2e années moyennes. «Nous voudrions également savoir si le projet de réforme du baccalauréat validé par la commission mixte composé des représentants du ministère et des partenaires sociaux a été présenté devant le gouvernement ou pas», déclare-t-il. Même s’il nie, contrairement aux rumeurs, l’existence d’un quelconque projet de grève dès la rentrée, il ne cache pas la présence d’un fort malaise social, notamment à cause de la suppression de la possibilité de départ à la retraite sans condition d’âge. «Pour le moment, aucune décision n’est prise. Nous attendrons la tenue de notre conseil national et les éventuels changements conjoncturels qui pourraient nous pousser à une pareille décision de protestation. Nous agirons en temps opportun», explique-t-il. Concernant les modifications apportées aux manuels scolaires, Meriane Meziane estime qu’en dehors des erreurs qu’ils contiennent, les livres scolaires sont bien loin du vécu des Algériens. «L’élève algérien ne se retrouve pas dans les livres qu’il utilise durant tout son cursus scolaire. Les modèles canadiens, français ou saoudiens sont complètement différents de notre rythme de vie et ne feront que renforcer le décalage sociologique chez l’enfant», conclut-il. Pour le secrétaire général du Conseil des lycées d’Algérie (CLA), Idir Achour, une série de réunions est déjà entamée pour résister aux différents changements validés par le gouvernement, notamment la question de l’abrogation de la retraite anticipée, la réforme du code de travail et la réduction du pouvoir d’achat. «Nous nous préparons pour mener à bien nos actions dès la fin septembre. La nature de l’action de protestation n’est pas encore définie, mais une chose est sûre : ces actions, qui peuvent aller de la simple protestation jusqu’à la grève illimitée, seront officiellement menées.» Pour les modifications des manuels scolaires, dit de deuxième génération, le CLA, par le biais de son secrétaire général dit ne pas vouloir entrer dans la polémique politique et idéologique, mais a installé une commission pour étudier ces changements, les comparer avec les programmes de la première génération et établir par la suite une opinion fondée. Pour Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), d’autres détails seront soulevés lors de la réunion de demain avec la ministre. Il s’agira notamment de l’acheminement des manuels scolaires à temps vers les écoles primaires, qui dépendent toutes des APC. Selon lui, plusieurs retards ont été déplorés ces dernières années notamment dans les zones éloignées. Au cours cette réunion, le Satef discutera également de la charte d’éthique signée en novembre dernier mais qui est restée, selon notre interlocuteur, lettre morte au niveau local. D’autres thèmes seront également à l’ordre du jour, à savoir la réforme du secondaire, le problème des logements de fonction habités par des indus occupants. Pour le Snapap la décision de participation à cette réunion protocolaire n’est pas encore prise. L’Association nationale des parents d’élèves relèvera, lors de cette rencontre avec la tutelle, le problème du retard de versement de l’aide aux enfants de familles démunies et défendra les élèves exclus, notamment ceux de classe de terminale. Selon Khaled Ahmed, président de l’Association nationale des parents d’élèves, le problème du manque d’encadrement et la surcharge des classes, notamment après les grandes opérations de relogement, seront aussi évoqués lors de cette réunion.  

Les manuels scolaires de deuxième génération mis en vente

Les manuels scolaires de deuxième génération sont désormais disponibles, en vente au niveau des établissements du primaire et du moyen, ainsi que dans les librairies conventionnées avec l’Office national des publications scolaires (ONPS). Le volume des manuels a été réduit et uniformisé. Dévoilant un contenu cohérent et abondamment illustré, le livre unique (1re année primaire) de langue arabe, éducation islamique et éducation civique, offre, à titre d’exemple, « la possibilité à l’élève de développer ses compétences pédagogiques», observe un chef d’établissement du moyen. Selon Bousmaha Mohamed, responsable du centre local de l’ONPS à Sidi Bel Abbès, les parents d’élèves peuvent, à compter d’aujourd’hui, acquérir ces nouveaux manuels. Les premiers lots ont été livrés, à la mi-août, aux établissements de l’enseignement moyen de la wilaya de Sidi Bel Abbès. Plusieurs établissements scolaires ont débuté hier l’opération de vente aux élèves inscrits dans les cycles primaire et moyen, a-t-on constaté. Selon M. Bousmaha, l’opération de distribution de manuels de deuxième génération «tire pratiquement à sa fin au niveau des collèges de Sidi Bel Abbès». Dix manuels sur les onze ayant fait l’objet d’une «relecture» ont été ainsi mis à la disposition des chefs d’établissement. Il s’agit des livres de langue arabe, de mathématiques, d’un cahier d’activités pour la langue arabe, d’éducation civique, de français, de sciences, de technologie, d’histoire et géographie, d’un cahier d’activités pour les mathématiques, d’un complément pour la géographie. 99 collèges, répartis à travers le territoire de la wilaya de Sidi Bel Abbès, ont reçu les nouveaux manuels dont les prix varient entre 235 DA et 255 DA, a-t-il indiqué. S’agissant des manuels de 1re et 2e années primaires, l’«opération de distribution a débuté récemment et se poursuit encore», a-t-il dit. 280 écoles de la wilaya disposeront, en prévision de la rentrée scolaire, fixée au 4 septembre, de huit nouveaux manuels scolaires de deuxième génération (2 manuels pour les cours et 2 manuels pour les activités). M. Bousmaha a précisé, à ce propos, que la campagne de diffusion des manuels scolaires débute, habituellement, à partir du deuxième trimestre de l’année scolaire, c’est-à-dire durant les mois d’avril-mai. « Les besoins sont établis en janvier- février. Ils sont arrêtés en fonction des prévisions préliminaires, puis finales des offices des examens afin de déterminer les besoins réels par circonscription et par palier», explique-t-il. Et d’ajouter : «Un retard dans l’impression des nouveaux manuels a quelque peu pertubé l’opération de diffusion, mais cela a été rattrapé avec la mise en place de nouvelles mesures organisationnelles par le ministère de l’Education nationale.» Cette année, la circulaire du ministère de l’Education nationale n°880 du 9 mai 2016 a clairement explicité les objectifs de l’opération d’acheminement et de distribution des manuels de deuxième génération. Elle a été complétée par la circulaire n°1091 du 15 juin fixant les aspects techniques de l’opération. Ainsi, en matière d’organisation, les chefs d’établissement ont été instruits d’installer des permanences, du 10 au 31 août, pour maîtriser au mieux le processus d’approvisionnement en livres scolaires. «Notre principal souci a été d’acheminer en quantité suffisante les livres scolaires pour parer à toute situation de pénurie à même de favoriser le marché parallèle», souligne M. Bousmaha. L’arrivée sur le marché de nouveaux manuels constitue, souvent, une aubaine pour les tenants de réseaux informels. C’est pour cette raison qu’un appel est lancé aux libraires des localités lointaines de se rapprocher de l’ONPS dans le but de bénéficier de quotas dans le cadre d’une convention-cadre. Aussi, des Salons du manuel scolaire seront organisés à travers toutes les wilayas du pays du 31 août au 3 septembre. Le représentant de l’ONPS a rappelé que l’opération de distribution des manuels destinés aux trois paliers de l’enseignement, excepté ceux de deuxième génération, a été entièrement achevée à Sidi Bel Abbès. Le centre local de l’ONPS doit, selon lui, répondre aux besoins estimés à plus de 640 000 manuels de différentes matières destinés aux trois paliers. Au plan national, 60,8 millions de livres sont mis à disposition pour cette nouvelle année scolaire, dont 4,728 millions de nouveaux pour la première année primaire, 4,046 millions pour la deuxième année primaire et 8 774 000 pour la première année moyenne. Plus de 8,6 millions d’élèves, encadrés par 495 000 enseignants dont 28 000 nouveaux, sont attendus à travers le territoire national pour la rentrée scolaire 2016-2017, le 4 septembre : 493 626 élèves dans le préscolaire, 4 209 022 dans le primaire, 2 727 160 dans le moyen et 1 261 198 dans le secondaire.  

Alerte sur des articles dangereux

A quelques jours de la rentrée scolaire, de nombreux vendeurs informels  s’installent dans les différents quartiers de la capitale proposant une gamme diversifiée de fournitures scolaires. Cartables, protège-cahier, trousses, stylos, feutres, gommes, crayons de couleur, etc. La marchandise attire des clients et c’est surtout les prix affichés qui expliquent l’afflux, mais ces produits risquent d’être nocifs pour la santé des enfants à qui ils sont destinés. Ne pas céder à la tentation des prix choc, vérifier les articles étiquetés avant d’acheter, se rendre dans des points de vente et magasins contrôlés, favoriser des choses simples aux formes simples et pratiques et opter pour l’achat de produits de qualité, telles sont les recommandations de l’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement de la wilaya d’Alger (Apoce), qui tire la sonnette d’alarme sur ces produits importés et commercialisés en Algérie en l’absence d’une réglementation spécifique, comme cela est le cas pour les jouets et autres produits. Le président de l’Apoce, M. Zebdi, affirme qu’effectivement certains articles sont dangereux pour la santé des enfants au vu de leur composition et leurs formes, comme les pâtes à modeler, les gommes qu’on trouve dans certains commerces en forme de banane, les étuis de colle en forme de biberon, etc. «Nous conseillons aux parents de se rendre dans des magasins spécialisés où les produits sont importés par des professionnels et un minimum de sécurité est assuré. Il faut bannir les marchés informels qui n’assurent aucune garantie», a-t-il indiqué. Et de préciser : «La non-accessibilité au laboratoire d’analyse public, notamment celui du ministère du Commerce, réduit notre action pour justement amener ces produits à être retirés et interdits de commercialisation. Mais rien n’empêche de sensibiliser les parents sur les dangers de ces produits qui sont normalement soumis à des normes internationales.» M. Zebdi s’interroge sur l’absence d’une réglementation spécifique de ces normes qui «permettra justement d’interdire d’importer ces produits, de les commercialiser, voire même les saisir du marché», a-t-il ajouté. Sans donner plus de précisions sur les composants de ces produits en l’absence d’une analyse de laboratoire, M. Zebdi parle tout de même de métaux lourds et de substances toxiques dangereuses pour la santé qui risquent d’être ingérés lorsque que les enfants mordillent leurs stylos ou crayons. Par ailleurs, l’analyse de certains articles scolaires effectuée en France par l’association de consommateurs UFC Que choisir, a rapporté l’APF, affirme que des substances telles que des phtalates (perturbateurs endocriniens) ont été retrouvées dans des crayons de couleur et les crayons de papier, du formaldéhyde, un irritant dans un stick de colle et des conservateurs et des parfums allergisants dans des feutres. La marchandise proposée sur les marchés est surtout importée de Chine au même titre que les pétards. Le ministère du Commerce, les directions de contrôle et de santé sont plus qu’interpellés afin de mettre fin à la commercialisation de ces produits et lancer des campagnes de sensibilisation sur les dangers que présentent ces articles sur la santé des enfants. Les parents sont, quant à eux, tenus d’être vigilants et de n’acheter que dans des magasins spécialisés qui assurent un minimum de sécurité.

Rush sur le marché de M’dina J’dida à Oran

A M’dina J’dida, plusieurs étals, d’habitude réservés à des effets vestimentaires féminins, se sont transformés, cette dernière semaine, en large comptoir bric-à-brac réservé exclusivement à la vente de fournitures scolaires. On y trouve de tout : cahiers de différentes épaisseurs, avec des pages de garde «alléchantes» allant des super-héros et jusqu’à l’improbable drapeau anglais. Les incontournables règles sont toujours là et n’ont pas changé d’apparence depuis des lustres, mais le nouveau marketing a quand même pu proposer de nouveaux modèles et en faire des objets de convoitise, à l’image de règles à l’effigie de Bob l’éponge, Hello Kitty, Ben 10 et Superman. Les stylos à bille sont indétrônables et affichent toujours leurs couleurs scolaires : bleu, rouge et vert. Deux choix pour les cartables : entrée de gamme ou moyenne gamme. Opter pour l’une ou l’autre est une question de bourse. Les trousses sont au choix, mono ou multi couleurs et sont presque toutes à ouverture zip, celles en bouton-poussoir ou aimantées ne sont plus à la mode. Les crayons à tête de gomme sont toujours très prisés et les gommes, que beaucoup d’enfants aiment mordiller, sont proposées à la vente en pièce ou compris gratuitement dans un lot en trousse. Personne ici ne pose la question de savoir si les produits sont dangereux ou pas ou s’ils sont toxiques. Ici on est appâtés par les prix, la principale clientèle étant à faible ou moyen revenu et le produit sain est le dernier de ses soucis. Les mères principalement, flanquées de leurs enfants, adorent négocier les prix, mais rien n’y fait, les vendeurs se sont comme passé le mot et répètent inlassablement la même rengaine «mafihèch», en d’autres termes le bénéfice est réduit au minimum. Des stylos et des crayons à 10 DA pièce, des trousses sont proposées entre 100, 200 et 500 DA. Les cartables, sac-à-dos principalement, sont vendus de 600 à 2500 DA, et sont de provenance chinoise, turque ou locale. Quant aux blouses, qui sont obligatoires, bien évidemment rose ou bleu selon le sexe, presque toutes les familles en achètent de nouvelles. Les prix sont compris entre 400 DA et jusqu’à 3000 DA, selon le textile et la couture, celles en nylon sont évidemment les moins chères. Avec la forte inflation et la chute libre du dinar, les familles oranaises sont mises à rude épreuve. Le budget à réserver pour la rentrée scolaire, pour un seul enfant, est compris entre 3000 et 8000 DA. Un père de famille ayant un salaire de 40 000 DA, un seul enfant, les charges multiples à payer (nourriture, électricité, ménage, habillement, transport…), sans compter les «aléas» du Ramadhan, l’Aïd El Fitr, les vacances d’été et l’Aïd El Kebir, se retrouve rapidement dans la zone si inconfortable de la pauvreté. Des familles préfèrent cependant se rendre dans des magasins spécialisés, dont une enseigne en particulier exclusivement destinée à la vente des articles scolaires et tous les produits en rapport avec la pédagogie et l’enseignement. Des supérettes aux supermarchés, l’ambiance est en mode rentrée scolaire avec des PLV (publicité sur lieux de vente) savamment dosées et destinées à attirer une clientèle qui fait ses emplettes pour elle et pour ses enfants. De l’avis de tous, cette rentrée semble très préoccupante : malaise social, inflation et dépenses de plus en plus lourdes. Des lendemains qui déchantent. «Nous, de notre temps, les articles scolaires étaient vendus chez des buralistes spécialisés et non pas sur le trottoir. Ce n’est pas possible, comment en est-on arrivé là !» Ces mots, d’un citoyen d’un certain âge, en colère contre le spectacle de la vente à la criée de stylos, cahiers et trousses, résument à eux seuls la situation de «démocratisation» du business des articles scolaires, monopole de l’Etat jusqu’à la fin des années 1980.

Verdict dans une semaine

Privé de liberté provisoire, Slimane Bouhafs restera en prison jusqu'au verdict de l'affaire. Le procès en appel de Slimane Bouhafs, un ex-policier condamné en première instance à 5 ans de prison ferme et 100 000 DA d’amende pour «atteinte à l’islam et au Prophète Mohamed», sur la foi de publications postées sur facebook, s’est tenu hier matin à la cour de Sétif en présence de ses avocats, dont maîtres Sofiane Ikken et Salah Dabbouz, dépêchés par la Ligue algérienne des droits de l’homme (LADDH), de militants de cette Ligue à l’image de Saïd Salhi et Hocine Boumedjane, ainsi que des membres de sa famille et des citoyens venus apporter leur soutien. Le début du procès s'est tenu dans une ambiance plutôt tendue car des membres des services de sécurité refusaient l'entrée à tous ceux qui n'étaient pas munis d'une convocation même si, comme l'ont eu à le déplorer des membres de la LADDH, l'audience était publique. Interrogé par le juge, Slimane Bouhafs a nié, de prime abord, toute intention de sa part de porter atteinte à l'islam ou à son Prophète. «J'ai juste partagé certaines publications, parfois sans même les lire. D'autres publications ont été postées par des personnes qui cherchaient à me nuire. D’habitude, je lis et je supprime», a-t-il dit. «Tu es libre de pratiquer ta religion mais pas de porter atteinte à la religion musulmane», rétorque le juge en référence au fait que le prévenu a embrassé le christianisme depuis l'année 1997. En début d'audience, Slimane Bouhafs paraissait fatigué, stressé et tendu. «Tu as accusé l'islam d'être violent et intolérant. Qu’as-tu à répondre à cela», demande le juge. «Je n'ai jamais dit que l'islam est intolérant. J'ai partagé des choses venant d'amis virtuels sans même les lire. Il en va de même pour ces versets qu'on m'accuse d'avoir falsifiés. Ce sont les gens que je combattais hier dans les maquis qui me créent aujourd'hui des problèmes», dit-il. La parole est ensuite donnée aux avocats de la défense et c'est Me Dabbouz qui monte en premier au créneau. «C'est du jamais vu ! Mon client a été arrêté, auditionné et condamné sans défense, en l'espace de 6 heures, le 31 juillet. C'est impensable !» s'exclame l'avocat en référence aux nombreuses irrégularités qui ont émaillé le procès tenu en première instance au tribunal de Beni Ouartilane. «Et puis, dites-nous comment savaient-ils qu'il y avait ces ''atteintes'' sur son mur de profil ? En réalité, il y a des gens animés par des raisons politiques derrière cette cabale contre mon client», dit-il encore. Me Dabbouz soutient que son client a été victime de ses positions contre l'islam politique. Après avoir rappelé que Slimane Bouhafs n'est pas contre la religion musulmane mais contre l'islam politique, l'avocat demande l'annulation pure et simple des poursuites aux motifs que les droits du prévenu n'ont pas été respectés et qu'il n'a pas été prouvé que les publications qu'on lui reproche sont de lui. Dans sa plaidoirie, Me Ikken, lui, dira que la dignité de son client n'a pas été respectée lors de son arrestation et de son audience, avant de s'attaquer à l'article qui stipule que l'islam est religion d'Etat : «Un Etat est une personne morale et ne peut de ce fait avoir de religion. J'ai prié et jeûné avec beaucoup de personnes, mais jamais encore avec un Etat...» Me Ikken précise alors que son client est contre l’islam radical : «Il y a une branche de l'islam radical qu'il dénonce mais pas la religion musulmane en tant que telle. Il est possible qu'il se soit exprimé de manière un peu brutale mais il est en train de dire devant vous qu'il respecte cette religion qui n'est peut-être pas la sienne, mais qui est tout de même celle de ses parents et de sa femme», dit-il. Pour finir Me Ikken demandera l’abandon pur et simple des poursuites engagées contre son client. Le dernier avocat à intervenir reviendra sur l'état de santé de Slimane Bouhafs. «Mon client souffre de troubles psychologiques graves. Ce sont les séquelles de ce qu'il a vu et vécu quand il combattait le terrorisme en tant que policier. Il a vu l'innommable, l'indescriptible et cela l'affecte encore aujourd'hui», dit-il, en tendant au juge des certificats médicaux attestant de ce qu'il avance. Autre argument mis en avant : le fait que le profil d'une personne sur facebook ne peut être consulté que par les amis de cette personne. «Personne ne peut consulter son profil s'il n'est pas ami avec lui. Au sein d'un groupe d'amis virtuels, on échange des idées et on débat. Ce débat et ces échanges restent limités à ce groupe», précise-t-il. Au terme de l'audience, le juge demande à Slimane Bouhafs de dire son dernier mot. «Pardon», dit-il au juge, qui lève la séance en précisant que le verdict final sera rendu mardi prochain. En attendant, Slimane Bouhafs restera en prison après que le juge ait rejeté la demande de liberté provisoire pour raison de santé introduite par ses avocats.

«L’affaire Bouhafs est politique»

- Quelles sont vos impressions à l'issue de ce procès en appel ? On vient d'assister à une audience dans laquelle a été jugé un citoyen pour ses opinions politiques. Dans cette affaire, c'est l'aspect politique lui-même qui était jugé. Cet ancien fonctionnaire de police a donné toute son énergie dans le combat contre le terrorisme que c'est devenu chez lui presque une déformation professionnelle. Il déteste tellement les causes du terrorisme qu'il s'est choisi une autre religion comme signe de contestation et cela, c'est une position politique. Ensuite, il est en train de militer pour la séparation du politique et du religieux, comme il l'a déclaré lors de l'audience en première instance. - Vous avez dénoncé de nombreuses irrégularités lors du premier procès tenu à Beni Ouartilane... Je trouve scandaleux qu'il soit arrêté, jugé et condamné en quelques heures. Je n'ai jamais vu, dans toute l'histoire de la justice, un cas pareil. On ne peut pas arrêter à 15h une personne, la présenter devant le juge d'instruction et décider que c'est un cas de flagrant délit, ce qui ne nécessite pas d'instruction, alors que les faits remontent à 2014 et 2015. Où sont les garanties pour la liberté de culte et la liberté d'expression ? Ces «atteintes à l'islam» ne sont rien d'autres que des choses qu'on lui a envoyées, qu'il a lues sans même les commenter. Rien dans le procès ne montre qu'il a diffusé ou commenté ces publications ou qu'il a été d'accord avec leur contenu. - Etes-vous optimiste quant à l'issue de ce procès ? Je suis réaliste. Je souhaite que la cour s'exprime avec courage et dise qu'il y a eu de grosses erreurs et de nombreux vices de forme dans ce procès et annule le jugement, tout simplement.

Les messages de Gaïd Salah

Le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) a saisi la supervision, hier, de l’exécution d’un exercice tactique aérien de tirs réels, au niveau du polygone central de l’air à Hassi Bahbah, pour mettre en avant le renforcement des capacités de défense de l’Algérie. Relevant les «grands efforts» consentis ces dernières années pour la modernisation des équipements de l’ANP avec l’introduction de matériels de haute technologie, le vice-ministre de la Défense a beaucoup insisté sur le niveau de professionnalisme et la maîtrise des systèmes d’armement de dernière génération. Dans un contexte régional explosif, marqué par de lourdes menaces qui pèsent sur la sécurité du pays, le chef d’état-major exhibe ainsi les forces de l’ANP à travers un exercice tactique très proche du réel. Lors de son intervention à la fin de cet exercice, le général Gaïd Salah, très présent sur le terrain, a mis en avant «l’importance qu’accorde l’Armée nationale populaire à la sauvegarde des intérêts de la patrie, de son indépendance, de sa souveraineté, de son unité territoriale et populaire». «Cet exercice s’inscrit dans le cadre de la préparation au combat pour la période estivale 2016 afin d’examiner le niveau de maîtrise des systèmes d’armement par les équipages et d’évaluer leurs réactions lors des différentes situations tactiques proches du réel, ainsi que de renforcer les capacités des cadres et des états-majors en matière de planification, de préparation et de conduite des exercices aériens», assure le chef d’état-major, qui souligne le fait que «l’Armée nationale populaire a franchi des étapes bien étudiées, à travers l’acquisition d’équipements modernes et sophistiqués dont notre ressource humaine démontre aujourd’hui leur parfaite maîtrise». Il précise que «la préparation au combat constitue un facteur intrinsèque dans l’optimisation des compétences polyvalentes à différents niveaux et le perfectionnement des savoir-faire et des talents, de manière à ce qu’on puisse s’adapter aux exigences actuelles»  dictées par les missions assignées à l’armée. «Nous accordons un intérêt particulier à la sauvegarde des intérêts suprêmes de notre cher pays, à la préservation de son indépendance, à sa souveraineté nationale et la protection de sa cohésion sociale et son intégrité territoriale, nous œuvrons toujours à la réalisation de davantage d’exploits (…) pour une armée qui saura accompagner les défis accélérés que nous devrons relever», a-t-il soutenu, tout en considérant que «le principe du renforcement de nos potentiels de défense est l’un des principes primordiaux auxquels nous conférons, ces dernières années, un intérêt particulier et considérons comme une exigence opérationnelle majeure». Par cet exercice tactique de grande envergure très médiatisé, le vice-ministre de la Défense nationale semble ainsi lancer des messages aux «ennemis» de l’Algérie en réaffirmant la mobilisation des forces de l’ANP pour la protection de son intégrité territoriale.  

Sellal renoue avec le terrain

Après une pause estivale de près de deux mois, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, reprend son bâton de pèlerin et va aujourd’hui dans la wilaya de Saïda pour s’enquérir de l’état d’avancement des projets multisectoriels et écouter les préoccupations de la population. Une rencontre avec les représentants de la société civile aura lieu lors de cette visite.  Le Premier ministre s’exprimera sur les questions d’actualité nationale, notamment le dossier de la suppression de la retraite anticipée. Il aura aussi à parler de la conjoncture économique et de la prochaine réunion des membres de l’Opep à Alger. M. Sellal évoquera assurément la rentrée scolaire et la question de la réforme de l’école qui suscite polémique. Le Premier ministre va inaugurer et inspecter, au cours de cette visite, plusieurs projets socioéconomiques. Il donnera également le coup d’envoi à des chantiers qui sont de nature à impulser de nouveau  le processus de développement local et améliorer les conditions de vie de la population locale. La première halte de Abdelmalek Sellal dans cette wilaya, au grand potentiel économique, est la commune de Sidi Ahmed, connue pour ses grandes exploitations agricoles. Ainsi, le Premier ministre, qui sera accompagné de plusieurs ministres dont ceux de l’Agriculture, des Ressources en eau et de l’Industrie, va visiter l’exploitation agricole Erraa, qui s’étend sur 2000 ha. Il inaugurera dans la même commune une huilerie industrielle d’une capacité de 80 millions de litres/an et présidera une cérémonie de remise d’actes de concession de terres agricoles au profit d’agriculteurs. La deuxième étape du Premier ministre sera la commune de Aïn Lahdjar, où il posera la première pierre du projet de réalisation d’une conduite d’eau douce au profit de la ville de Saïda. Il procédera à l’inauguration et la mise en service de l’extension de la minoterie Eriad, d’une unité de production de boissons gazeuses. Comme il remettra des actes de concession de terrains au profit d'investisseurs et évaluera l’état d’avancement du projet de réalisation de la ligne ferroviaire Saïda-Moulay Slissen, à Sidi Bel Abbès. Autre projet que le Premier ministre va lancer,  celui de la réalisation, à la commune de Sidi Boubakeur, d’une station d’épuration des eaux usées. M. Sellal terminera sa visite au chef-lieu de wilaya, par la pose de la première pierre d’un projet de  4900 logements et d’une autre, relative à la réalisation d’une trémie et d’un parking à étages. Le Premier ministre assistera à la présentation du plan de réhabilitation des pôles urbains de la ville. Sa précédente visite dans la wilaya de Saïda remonte à décembre 2012.

Pas de remise des archives dans l’immédiat

Pas de nouveauté sur les essais nucléaires menés par la France au sud du pays. Une conférence organisée lundi par le Musée du moudjahid a permis de faire des rappels sur la dangerosité des essais sur les populations, mais rien n’a été annoncé sur de probables indemnisations des victimes des zones affectées par les tirs menés par la France de 1960 à 1968. Les conséquences sanitaires des essais au sud du pays ne sont pas connues à ce jour, la France refusant toujours de transmettre à la partie algérienne les constats recueillis par ses médecins. «A l’indépendance, l’Algérie avait à peine 150 médecins pour 2000 Français. Des médecins français étaient restés dans les régions du Sud jusqu’en 1968 ou même 1975. Tous les dossiers ont été rapatriés. La partie algérienne n’a pas de détails sur les conséquences et se base sur des témoignages. Pourtant ces archives sont la propriété de l’Etat qui doit engager des poursuites sur la base de documents», signale le professeur Mustapha Khiati, président de la Forem, lors de sa conférence à l’intitulé générique : «Les essais nucléaires et leurs conséquences catastrophiques sur l’humain et l’environnement». Les médecins français ont continué d’assurer la couverture sanitaire dans les régions du Sud jusqu’en 1975, dans le cadre des accords de coopération avec l’ancienne puissance coloniale. Il est impossible pour l’Algérie de localiser les engins utilisés sur les sites de Reggane (Adrar) et In Ekker (Tamanrasset). «Les Français n’ont pas opté pour des sarcophages comme dans tous les pays. Ils n’ont pas transmis les archives sur les lieux où ont été enfouis les carcasses. Et la population utilise le métal comme déchets à vendre ou pour l’artisanat», indique le professeur  Khiati, qui regrette que la France ait fermé, à partir de 2008, ses archives sur ces essais en Algérie, y compris aux chercheurs. Mohamed Mahieddine, juriste, est revenu succinctement sur les difficultés d’appliquer le droit humanitaire sur les puissances détentrices du droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU. Il a rappelé, sans trop de détails, la «responsabilité internationale» de la France pour avoir causé un fait préjudiciable. L’enseignant à la faculté de droit d’Alger a expliqué qu’il faut s’en tenir à la «volonté» de l’ancienne puissance coloniale pour une reconnaissance du crime, des indemnisations ou une quelconque réparation du préjudice causé. Entre 1960 et 1966, la France a réalisé des essais nucléaires à Hammoudia et In Ekker. Une exposition est installée aux cimaises du hall d’entrée du cimetière. Des images des sites des essais sont exposées, avec en prime un poème que l’auteur de l’hymne national, Mufdi Zakaria, a rédigé sur un enfant touché par les essais.      

On vous le dit

- Des pirates russes soupçonnés d’avoir attaqué des fichiers électoraux américains Des pirates informatiques russes basés en Russie pourraient être à l’origine de récentes attaques de bases de données d’électeurs dans deux Etats américains, ont rapporté lundi plusieurs médias, confortant les craintes de voir le Kremlin perturber la présidentielle. Le FBI a délivré en août des mises en garde à des responsables électoraux après des tentatives d’intrusion dans des fichiers électoraux, révélées par Yahoo News. La police fédérale n’y mentionnait pas spécifiquement la Russie. Mais selon la chaîne NBC, qui cite des responsables du renseignement américain, les autorités ont accusé des agences d’espionnage russes. «Nous en sommes venus à la conclusion la plus probable que ce piratage est lié au gouvernement russe», a affirmé un responsable anonyme, ajoutant qu’il existait de «sérieuses inquiétudes» sur la volonté de Moscou de semer le trouble dans le processus électoral américain. - Près de 900 migrants mineurs isolés dans les camps de Calais Le nombre de migrants mineurs arrivés seuls dans la région de Calais (nord de la France), dans l’espoir de passer en Angleterre, a plus que doublé en trois mois, frôlant fin août les 900 «dont le plus jeune n’a que dix ans», a annoncé hier l’association France terre d’asile. Un recensement effectué fin août par l’ONG a permis d’identifier «861 mineurs isolés étrangers à Calais», contre 343 repérés début mai, affirme-t-elle dans un communiqué. Parmi eux, «627 vivent dans les camps de la Jungle (immense bidonville situé près de Calais), 202 sont présents au Centre d’accueil provisoire et 32 sont hébergés au Centre pour femmes», détaille l’association. La forte hausse du nombre de mineurs est «proportionnelle à l’augmentation de migrants présents dans les camps de Calais (près de 9000 aujourd’hui)», fait valoir France terre d’asile. - Un «puissant signal» radio dans l’espace relance la quête extraterrestre La détection d’un «puissant signal» par un radio télescope russe en 2015 qui scrutait la voûte céleste en quête de signes d’intelligence extraterrestre suscite un grand intérêt dans la communauté scientifique. Ce signal, dont les caractéristiques pourraient laisser penser à une transmission d’une intelligence extraterrestre, pourrait être une interférence radio ou le résultat d’un phénomène naturel, a rapporté récemment le site spécialisé Centauri Dreams. «Personne ne prétend qu’il s’agit d’une transmission d’une civilisation extraterrestre mais cela vaut certainement la peine de l’étudier davantage», écrit Paul Gilster, auteur de ce site qui couvre les recherches scientifiques portant sur l’exploration de l’espace lointain. Ce dernier a révélé cette découverte après avoir vu une présentation sur le sujet par l’astronome italien Claudio Maccone. - Comme les humains, les chiens distinguent mots et intonations Les chiens ont la capacité de distinguer les mots et les intonations grâce aux mêmes régions du cerveau que les humains, révèle une étude sur la manière dont le chien interprète notre langage. Publiée lundi dans la revue américaine Science, elle montre que le cerveau canin prête attention à ce que nous disons et à la manière dont nous le disons, expliquent des chercheurs de l’université Eötvös Lorßnd de Budapest. Les chiens comme les humains utilisent l’hémisphère gauche du cerveau pour interpréter les mots et des régions de l’hémisphère droit pour analyser l’intonation. Le centre du plaisir dans leur cerveau est activé seulement quand des paroles de gentillesse et de louanges sont accompagnées de l’intonation juste, ont déterminé ces chercheurs. - Limogeage du chef de la police fédérale mexicaine Le chef de la police fédérale mexicaine, Enrique Galindo, a été limogé suite à l’enquête sur de récentes violences commises par des policiers, a informé lundi le ministre de l’Intérieur, Miguel Angel Osorio Chong. «Dans le contexte des faits récents et sur instruction du président de la République, le commissaire général de la Police fédérale, Enrique Galindo, a quitté ses fonctions», a indiqué Osorio Chong. Le ministre n’a pas précisé les raisons qui ont abouti à cette décision, il a indiqué que l’objectif était «d’aider les autorités à mener à bien une enquête rapide et transparente». Le 18 août, la Commission nationale des droits de l’homme mexicaine avait présenté un rapport dans lequel elle accusait la police fédérale d’avoir exécuté de manière extrajudiciaire 22 civils lors d’une opération contre des narcotrafiquants en mai 2015 dans l’Etat de Michoacan (ouest)

mardi 30 août 2016

La Radio nationale annonce l’augmentation du volume horaire de ces chaines thématiques radios Culture et Coran

Le siège national de la Radio Algérienne à Alger

La Radio nationale a annoncé, aujourd’hui dans un communiqué, l’augmentation du volume horaire de ces chaines thématiques radio Culture et radio Coran, et ce à compter du dimanche 04 septembre 2016. Les nouveaux horaires de diffusion de ces deux radios sont fixés comme suit : - Radio Culture : de 15h00 à minuit (00h00), soit un volume horaire de 9 heures de programmes/jour, - Radio Coran : de minuit (00h00) à 15h00, soit 15 heures de programmes/jour. Cet élargissement, précise le communiqué de la Radio nationale, « vient s’ajouter à l’extension de la couverture en modulation de fréquences (FM), par la mise en service de nouveaux émetteurs, ce qui leur permettra d’élargir leur auditoire et d’assurer dans le cadre de leur mission de service public une meilleure offre en programme culturels et religieux ». Cet élargissement, ajoute encore le communiqué de la Radio nationale, « s’inscrit dans le cadre de la stratégie du Ministère de la Communication visant à développer le secteur audiovisuel public ».


La Radio nationale annonce l’augmentation du volume horaire de ces chaines thématiques radios Culture et Coran

Le siège national de la Radio Algérienne à Alger

La Radio nationale a annoncé, aujourd’hui dans un communiqué, l’augmentation du volume horaire de ces chaines thématiques radio Culture et radio Coran, et ce à compter du dimanche 04 septembre 2016. Les nouveaux horaires de diffusion de ces deux radios est fixé comme suit : - Radio Culture : de 15h00 à minuit (00h00), soit un volume horaire de 9 heures de programmes/jour, - Radio Coran : de minuit (00h00) à 15h00, soit 15 heures de programmes/jour. Cet élargissement, précise le communiqué de la Radio nationale, « vient s’ajouter à l’extension de la couverture en modulation de fréquences (FM), par la mise en service de nouveaux émetteurs, ce qui leur permettra d’élargir leur auditoire et d’assurer dans le cadre de leur mission de service public une meilleure offre en programme culturels et religieux ». Cet élargissement, ajoute encore le communiqué de la Radio nationale, « s’inscrit dans le cadre de la stratégie du Ministère de la Communication visant à développer le secteur audiovisuel public ».


Gaïd Salah supervise l'exécution d'un exercice tactique aérien de tirs réels à Hassi Bahbah

Le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah

Le général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah,  vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) a supervisé, mardi, l'exécution d'un exercice tactique aérien de tirs réels, au niveau du polygone central de l'Air à Hassi Bahbah (1ère Région militaire), indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. Cet exercice s'inscrit "dans le cadre de la préparation au combat pour la période estivale 2016 afin d'examiner le niveau de maîtrise des systèmes d'armements par les équipages et d'évaluer leurs réactions lors des différentes situations tactiques proches du réel, ainsi que de renforcer les capacités des cadres et des états-majors en matière de planification, de préparation et de conduite des exercices aériens", précise la même source. Au niveau de la Base aérienne d'Aïn Ouessara (Chahid Salem Gassem), et en présence d'officiers généraux, le général de corps d'Armée a assisté à des présentations relatives au processus et aux étapes de l'exercice et inspecté les unités aériennes devant y participer, notamment les hélicoptères de tous types. Le chef d'état-major de l'ANP a suivi les différentes phases de cet exercice tactique aérien d'évaluation qui a été exécuté en employant des hélicoptères d'assaut et de man£uvres de différents types et en procédant au largage de fusiliers de l'air dans l'objectif de détruire et occuper un point d'appui ennemi.  L'exercice a été exécuté avec "un haut niveau de professionnalisme, concrétisé à travers une parfaite coordination entre les formations engagées, un strict respect du plan d'action et du timing, ainsi qu'une grande précision de tirs, ce qui reflète la rigueur dans la préparation, la planification et l'exécution des différentes actions de combat, tout au long de la période de préparation", relève-t-on. Après une "évaluation objective" du déroulement de l'exercice, le général de corps d'Armée s'est réuni avec les équipages des unités aériennes et les éléments du détachement de commandos ayant mené cet exercice, où il a réitéré l'"importance qu'accorde l'Armée nationale populaire à la sauvegarde des intérêts de la patrie, de son indépendance, de sa souveraineté, de son unité territoriale et populaire et ce, dans le cadre de l'immuable appui de Son excellence le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale". "L'exécution de cet exercice aux tirs réels qui s'inscrit dans le cadre de l'instruction de préparation au combat pour la période estivale 2016, constitue une opportunité à travers laquelle je tiens aujourd'hui à vous rappeler le noble objectif que nous aspirons à atteindre sur le terrain", a indiqué le vice-ministre de la Défense nationale.  "Il s'agit, en l'occurrence, de rendre la formation, l'instruction et la préparation au combat au sein de l'Armée nationale populaire un facteur intrinsèque dans l'optimisation des compétences polyvalentes à différents niveaux et le perfectionnement des savoir-faire et des talents, de manière à ce qu'on puisse s'adapter avec les exigences actuelles, pour accomplir les diverses missions assignées avec un esprit motivé et imprégné du sens de la responsabilité et du devoir envers le pays et le peuple", a-t-il soutenu. "Autant que nous accordons un intérêt particulier à la sauvegarde des intérêts suprêmes de notre cher pays, à la préservation de son indépendance, à sa souveraineté nationale et la protection de sa cohésion sociale et son intégrité territoriale, nous £uvrons toujours, grâce à l'aide d'Allah le Tout-Puissant, puis à l'immuable appui de Son excellence Monsieur le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, à la réalisation davantage d'exploits, conformément aux missions constitutionnelles assignées à l'Armée nationale populaire, qui consistent, entre autres, en l'édification d'une armée forte, moderne et développée, basée sur une ressource humaine compétente et spécialisée, capable de maîtriser les nouvelles techniques et les technologies de pointe et qui saura accompagner ces défis accélérés que nous devrons relever", a souligné Gaïd Salah. "Telles sont les nobles missions que l'Armée nationale populaire est toujours fière d'accomplir amplement", a-t-il affirmé.  Le général de corps d'Armée a tenu à rappeler "les grands efforts fournis ces dernières années pour le renforcement des capacités de défense du pays, qui constituent une exigence opérationnelle majeure", ajoutant que "le principe de renforcement de nos potentiels de défense est l'un des principes primordiaux, auxquels nous conférons ces dernières années un intérêt particulier et le considérons comme une exigence opérationnelle majeure". "De ce fait, l'Armée nationale populaire a franchi des étapes bien étudiées, à travers l'acquisition d'équipements modernes et sophistiqués que notre ressource humaine démontre aujourd'hui leur parfaite maîtrise", a-t-il fait observer. Par la même occasion, le général de corps d'Armée a salué l'ensemble des participants pour l'"esprit combatif démontré lors de l'accomplissement des différentes missions assignées, ce qui reflète la capacité des cadres et des éléments à exécuter amplement le plan tracé, avec un grand sens de responsabilité", comme il les a exhortés à "ne pas s'arrêter à ces résultats obtenus, mais d'ambitionner à davantage exploits et de persister sur cette démarche distinguée". Par la même occasion, le général de corps d'Armée a écouté les interventions des éléments ayant pris part à cet exercice, avant de procéder à l'inauguration de nouvelles infrastructures administratives. APS