jeudi 31 août 2017

Attentat terroriste à Tiaret : MM. Bedoui et Hamel assistent à l'enterrement des deux policiers victimes

Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du Territoire, Noureddine Bedoui a assisté, jeudi après-midi à Tiaret, à l'enterrement des deux policiers victimes de l'attentat terroriste qui a ciblé le siège de la Sûreté de cette wilaya. Le Directeur général de la Sûreté nationale, le Général major Abdelghani Hamel et le Directeur général de la Protection civile, le Colonel Mustapha El-Hebiri étaient également présents à l'inhumation des défunts policiers, au cimetière de la commune de Nadhora (55 km au sud-est de Tiaret). Une foule nombreuse a pris part aux funérailles où un ultime hommage a été rendu aux victimes dans l'oraison funèbre prononcée par un imam, qui a mis l'accent sur la valeur de leur sacrifice pour leurs collègues et leur patrie. Le ministre et les responsables l'accompagnant se sont ensuite rendus à l'hôpital "Youcef Damerdji" de Tiaret, au chevet d'un policier blessé lors de l'attentat. La délégation s'est par la suite déplacée au siège de la Sûreté de la wilaya qui avait été ciblé par l'attentat durant lequel les défunts policiers en faction s'était courageusement interposés pour empêcher le terroriste d'accéder à l'intérieur. Ils ont perdu la vie suite à la détonation de la ceinture explosive portée par le terroriste qui a, lui aussi, trouvé la mort. APS


Attentat kamikaze au siège de la Sûreté de Tiaret: Deux policiers et un terroriste morts

Le bilan de l'attentat terroriste, commis ce jeudi à Tiaret à 7H45' devant le siège de la sûreté de wilaya, est de trois morts.  Outre le Kamikaze, le dénommé Boucheta Benaissa alias Abou Djihad monté au maquis et recherché depuis 2011 dont le corps à été déchiqueté, onn déplore le décès de deux policiers en faction qui ont promptement réagi face au kamikaze.   Il s'agit de Tayeb Aissani et Alwawi Saad. L'un d'eux a succombé aux UMC de l'hôpital Youssef Damerdji. 

Attentat terroriste au siège de la Sûreté de Tiaret: trois morts dont l'assaillant

 Un policier en faction, atteint dans l'attentat terroriste ayant ciblé tôt jeudi le siège de la sûreté de la wilaya de Tiaret, a succombé à ses blessures portant à trois le nombre des victimes, a-t-on appris auprès de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).  Dans un premier bilan, la même source faisait état de deux morts, un policier en faction et le terroriste. L'acte est l'oeuvre d'un terroriste qui portait une ceinture explosive et qui, usant d'une arme, a voulu pénétrer dans l'enceinte du siège de la Sureté de wilaya. La riposte des policiers en faction a été prompte et l'un d'eux, dans un acte de bravoure, s'est jeté sur l'assaillant pour freiner son élan à l'entrée du siège de la Sûreté, perdant la vie en même temps que le terroriste suite à l'explosion qui s'en est suivie, a précisé la même source. L'interposition courageuse des policiers en faction a fait éviter un bain de sang, le siège de la sûreté de la wilaya de Tiaret étant situé dans une zone très peuplée.

mercredi 30 août 2017

Elections locales: début de l'opération de révision exceptionnelle des listes électorales

  L'opération de révision exceptionnelle des listes électorales a débuté ce mercredi et s'étalera jusqu'au 13 septembre prochain et ce, en prévision des élections locales (APC et APW), prévues le 23 novembre 2017. A cet effet, un procès-verbal d'ouverture du fichier électoral a été signé au niveau de chacune des communes à travers l'ensemble du territoire national, conformément à la législation en vigueur.  Le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et l'Aménagement du territoire avait invité tous les citoyens et citoyennes âgées de dix huit (18) ans révolus le 23 novembre 2017 et non inscrits sur les listes électorales, à demander leur inscription sur la liste électorale de leur commune de résidence. De ce fait, les électrices et électeurs ayant changé de résidence sont appelés à se rapprocher de leur nouvelle commune de résidence qui prendra en charge la procédure de radiation d'inscription.  La demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de deux documents, l'un justifiant l'identité et l'autre justifiant la résidence. Le ministère de l'Intérieur avait précisé que les bureaux chargés des élections au niveau des communes seront ouverts tous les jours de la semaine, de 09h00 à 16h30, à l'exception du vendredi ». APS


Parfum toxique : l'enquête toujours en cours

Le ministère du Commerce a indiqué mardi que les résultats préliminaires d'une enquête qu'il a diligentée pour vérifier la véracité d'informations faisant état de l'existence sur le marché national d'un parfum toxique importé "confirment l'inexistence de ce produit sur le marché algérien". "Suite aux informations colportées par certaines chaines de télévision arabes et les réseaux sociaux, faisant état du risque engendré par l'utilisation d'un parfum toxique portant la marque "Relax", commercialisé dans plusieurs pays arabes tels que l'Egypte, le Maroc, le Yémen...., le ministère du Commerce a diligenté une enquête pour vérifier la véracité de ces informations", informe le ministère dans un communiqué transmis à l'APS. Dans ce cadre, le ministère "informe les citoyens que l'importation des parfums est soumise à une autorisation préalable délivrée par ses services dont aucune n'a été délivrée à cette marque", ajoute le communiqué. Aussi, les premiers résultats de l'enquête "confirment l'inexistence de ce produit sur le marché national" et invite par la même occasion les citoyens à communiquer aux services du contrôle toute information concernant ce produit". L'enquête diligentée à cet effet demeure toujours en cours et les résultats définitifs seront communiqués en temps opportun, promet le ministère.  

Affaire des équipements de Béjaïa : Cevital va déposer plainte

Devant la persistance de l’Entreprise portuaire de Béjaïa de ne pas laisser décharger des containers destinés à ses usines dans la région, le groupe industriel Cevital a décidé de recourir à la justice. «Nous n’avons d’autre choix que d’aller en justice», affirme un cadre supérieur du groupe privé. Selon notre source, l’Entreprise portuaire de Béjaïa n’a pas bloqué des conteneurs destinés au projet de graines oléagineuses. «Les 16 conteneurs sont destinés à la raffinerie de Béjaïa et à l’usine d’El Kseur. Ce sont des équipements réservés à l’entretien des machines de ces unités», apprend-on de sources du groupe industriel. «Plus grave que cela, 13 des 16 containers ont été déchargés pour laisser place à d’autres opérateurs. Puis, ils ont été rechargés.» Notre interlocuteur ajoute que même s’il s’agissait du premier projet, «l’autorité portuaire n’a aucun droit de s’immiscer dans des affaires d’autorisation qui relèvent des autorités administratives ou des Douanes». Ce qui contredit les propos du directeur du port, Achour Djelloul, qui assure, dans une déclaration au site TSA, que son administration «n’a jamais bloqué les conteneurs qui contiennent d’autres équipements que ceux destinés à la trituration». Pourtant, répète le responsable de Cevital, «la réglementation est claire : l’autorité portuaire n’a rien à voir dans cette affaire. Malheureusement, cette autorité s’est substituée aux autres administrations de l’Etat que sont les Douanes et l’administration locale», dit-on du côté de l’industriel de l’agro-alimentaire. Violation des conventions bilatérales ? Par ailleurs, le renvoi de la marchandise du bateau appartenant à l’armateur français CMA pose un problème juridique. «C’est une violation caractérisée de l’accord maritime bilatéral conclu en 2005 entre l’Algérie et la France.» L’accord, paraphé en février 2005, précise que chacun des deux pays se doit d’accorder dans «ses ports aux navires de l’autre partie le même traitement qu’elle accorde à ses propres navires en ce qui concerne les droits et taxes portuaires ainsi que la liberté d’accès aux ports, leur utilisation et toutes les facilités offertes à la navigation et aux opérations commerciales, aussi bien pour les navires et leur équipage, que pour les passagers, les chauffeurs, les convoyeurs, les marchandises, les conteneurs et les remorques. Cette disposition englobe également l’attribution des places à quai et les facilités de traitement des marchandises et des passagers. Les parties contractantes favorisent la concertation avec les autorités portuaires». Un accord similaire lie l’Algérie à l’Union européenne. Ce nouveau blocage des équipements de la première entreprise privée du pays intervient quelques mois après le renvoi, à deux reprises, de bateaux transportant des équipements destinés au montage d’une usine de trituration de graines oléagineuses. Un comportement dénoncé, en son temps, par l’actuel Premier ministre, Ahmed Ouyahia lui-même.   

Shams interpelle les autorités

Dans un rapport adressé au wali délégué d’In Salah ainsi que les directions du commerce, de la santé et de l’environnement de Tamanrasset, l’association Shams dresse un tableau peu reluisant du commerce de produits issus de l’industrie pétrolière dans la région. «La recrudescence de l’utilisation de fûts métalliques ou en plastique ayant servi à transporter des produits chimiques hautement toxiques pour l’usage humain ou animal est alarmante», note l’association qui relève que les revendeurs touchés lors d’une enquête de proximité effectuée dernièrement par les membres de l’association ont quasiment tous prétexté que ces produits étaient surtout destinés aux entreprises de bâtiment et strictement utilisés dans les chantiers de construction. Mais le sondage effectué auprès de la population a bien démontré que la principale cause de ce recyclage non réglementé de contenants industriels contaminés n’est autre que la crise d’eau enregistrée depuis plusieurs mois dans le Tidikelt et notamment durant la période estivale, ce qui a poussé la population à recourir à ce moyen abordable et pratique de stockage de l’eau à proximité des habitations. Pour Abdelkrim, habitant d’In Salah, «ces fûts sont disponibles chez des revendeurs qui en font commerce et vantent la solidité du produit, et comme ils ne grèvent en rien le budget familial contrairement aux citernes de stockage habituel, c’est pratiquement toutes les familles qui en font usage à In Salah pour avoir de l’eau à leur disposition». La situation ne saurait être plus grave, selon l’association Shams, dont le rapport note que l’utilisation de ces fûts ne touche plus uniquement les humains, mais également les animaux domestiques puisqu’ils sont également utilisés comme abreuvoirs et mangeoires pour le bétail. L’association a particulièrement interpellé les services de répression des fraudes pour l’ouverture d’une enquête officielle sur ce phénomène mettant en danger la vie de la population ainsi que la saisie et la destruction en urgence de ces fûts conformément aux disposition de la loi n°01-19 qui les classe comme déchets spécifiques dangereux. Ceci d’autant plus qu’un arrêté du wali de Tamanrasset vient appuyer ce texte en interdisant le colportage et la vente de ces fûts industriels sur le territoire de la wilaya de Tamanrasset.  Fidèle à son engagement pour la préservation de l’environnement et l’accompagnement de la population dans la protection du milieu, l’association Shams a d’ores et déjà lancé une campagne de sensibilisation des habitants quant aux effets nocifs, voire dangereux de l’utilisation de ces fûts et demande une intervention urgente des entreprises pétrolières pour élargir leur système de contrôle d’hygiène et de sécurité en améliorant le contrôle de l’usage des fûts industriels.

Les libertés religieuses malmenées

Arrestations, répressions et des campagnes de dénigrement dans certains médias… la question du respect des libertés religieuses revient au-devant de la scène. Plusieurs années après les attaques subies par la communauté chrétienne en Algérie, les persécutions des citoyens ayant opté pour un rite autre que celui choisi par l’Etat se multiplient ces derniers mois. Cette fois-ci, ce ne sont pas les personnes ayant choisi «un culte autre que musulman» qui sont ciblées. Mais des communautés qui n’épousent pas le courant considéré comme étant la référence dans le pays. Le cas des Ahmadis est le plus édifiant. En l’espace de quelques mois — et suite à des articles souvent tendancieux de certains journaux — des gens se réclamant de cette «tariqa» sont devenus la cible des services de sécurité et de la justice qui prononce contre eux de lourdes condamnations. Leur chef en Algérie, Mohamed Fali, a été arrêté une nouvelle fois avant-hier à Aïn Sefra, alors qu’il se trouvait dans la maison de sa mère. Cette arrestation est, selon l’avocat et président d’une aile de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, Salah Dabouz, une grave atteinte aux lois du pays qui garantissent «la liberté de culte et la liberté de conscience». «Les Ahmadis sont poursuivis parce qu’ils pratiquent leur religion (l’islam) d’une manière qui déplaît au ministre des Affaires religieuses qui considère qu’il existe un islam révérenciel pour les Algériens qui ne doivent chercher d’autre pratique que ce que lui considère comme le seul islam vrai, juste et authentique», explique l’avocat. Selon lui, le modus operandi de cette chasse à cette communauté est toujours le même. «Leur dossier (les Ahmadis, ndlr) commence toujours par les services du renseignement qui s’assurent que la personne concernée appartient bien au groupe ahmadi, après ils le transmettent aux services de sécurité (police et gendarmerie) qui l’envoient ensuite au juge d’instruction qui, dans tous les cas que j’ai défendus, ne fait que valider tous les rapports précédents. Enfin, les juges de siège valident le dossier et essaient de trouver un cadre légal pour justifier les condamnations», soutient-il. Les chefs d’inculpation retenus contre les membres de cette communauté sont souvent les mêmes, en l’occurrence «la collecte de fonds sans autorisation» et «activité dans une association non agréée». Le premier responsable des Ahmadis algériens, Mohamed Fali, ajoute l’avocat, «a été jugé et condamné, comme il est poursuivi encore pour les mêmes faits dans plusieurs tribunaux». «Parfois, il est jugé par le même tribunal, à l’exemple de celui de Boufarik, plusieurs fois, ce qui est complètement illégal», enchaîne-t-il. «Karkaria : tentatives de créer une autre affaire» Il y a quelques jours, une affaire liée, toujours, à la pratique de la religion. Des médias ont crié au scandale en découvrant l’existence — plus ancienne pourtant — d’une «tariqa» qui a de profondes origines algériennes, selon les spécialistes du soufisme. Il s’agit de la Karkaria, dont les adeptes ont subi des attaques, y compris de l’Association des oulémas. «Nous déplorons que l’Association des oulémas appelle les pouvoirs publics à intervenir pour réprimer les Karkaris. C’est dommage pour une association devant représenter tous les musulmans et non pas seulement les malékites», regrette Salah Dabouz, rappelant la multiplication des atteintes à la Constitution. «Il y a plusieurs violations non seulement de la Constitution concernant l’article 42 qui stipule que la liberté de conscience et la liberté d’opinion sont inviolables et que la liberté d’exercice du culte est garantie dans le respect de la loi», dénonce-t-il. De plus, l’avocat rappelle aussi le contenu des conventions internationales signées par l’Algérie, notamment la Déclaration universelle des droits de l’homme qui, dans son article 18, stipule : «Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction seule ou en commun, tant en public qu’en privé, par l’enseignement, les pratiques, le culte et l’accomplissement des rites.»  

«L’arrestation de Mohamed Fali est surprenante»

Asif Arif, se dit «surpris par cette nouvelle arrestation du chef des Ahmadis en Algérie, Mohamed Fali». Selon lui, cette arrestation contredit les déclarations du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, «qui avait affirmé que la question des Ahmadis faisait partie du passé et que le dossier est clos». Le premier responsable des Ahmadis en Algérie, Mohamed Fali, a été arrêté hier (avant-hier, ndlr) à Aïn Sefra (ouest du pays). Quelle est votre réaction ? Evidemment que nous sommes particulièrement surpris et attristés. Mais nous nous en remettons à Dieu et nous acceptons patiemment cette épreuve. Nous invitons tous les Ahmadis à prier pour Mohamed Fali. Concernant la décision en elle-même, elle nous apparaît comme particulièrement surprenante dans la mesure où Mohamed Aïssa, ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, affirmait lui-même que la question des Ahmadis faisait désormais partie du passé et que le dossier était clos. Or, on remarque que les répressions ne s’arrêtent pas. La question de fond demeure toujours inchangée : quand est-ce que le décret sur l’organisation des religions va paraître afin que les Ahmadis puissent enfin réclamer leur liberté d’association ? Nous sommes tristes de voir que l’Algérie emprunte en réalité le fossé creusé par l’Arabie Saoudite en 1973 et par le Pakistan en 1974. Cela est foncièrement dommage, car nous pensons que l’Algérie est capable de faire œuvre de liberté de religion. Nous n’aurons de cesse de répéter que l’Ahmadiya est un mouvement qui se réclame de l’islam et qui est pacifique. Il suffit simplement que le gouvernement fasse l’effort de nous comprendre. Cela passe par un dialogue entre personnes sensées et non pas par des arrestations arbitraires et des traductions devant les tribunaux. Vous avez adressé, récemment, une lettre aux autorités algériennes dans laquelle vous évoquez la situation de cette communauté religieuse. Avez-vous reçu une réponse officielle ? J’ai effectivement écrit à Monsieur le ministre en le sollicitant de m’accorder une audience et de s’assurer que mon visa sera valable si je viens à sa rencontre. Ce qui est particulièrement dommage, c’est que le ministre n’a même pas pris la peine de me répondre. Je ne suis pas simplement un Ahmadi, je suis quelqu’un d’engagé dans beaucoup de combats en rapport avec l’islam. Je pensais que le ministre allait me répondre. Il ne sera jamais trop tard pour qu’il nous réponde, surtout qu’il existe désormais des contradictions dans ses déclarations. Les autorités algériennes reprochent notamment à cette communauté ses liens avec des parties étrangères. Qu’en pensez-vous ? Il est intéressant de noter l’évolution du ministre des Affaires religieuses sur le sujet. Alors qu’il affirmait qu’il existait une connivence entre les Ahmadis et certains pays, il a subitement changé de position en estimant que ces considérations ont peu d’importance. Concernant cette supposée appartenance ou connivence avec des «parties étrangères», le reproche est constant, mais souffre de plusieurs imprécisions notoires : d’abord, pour accuser une association d’entretenir des liens avec une tierce partie, cela suppose que l’on dispose d’une preuve tangible et implacable soutenant clairement que l’on peut démontrer un tel lien d’amitié ou de parenté. En d’autres termes et pour ne prendre qu’un exemple, on ne confirmera que vous êtes le père d’un enfant que si vous faites une reconnaissance de paternité et que vous démontrez que vous l’êtes. En réalité, il n’y a aucune preuve d’un tel lien car il n’existe pas ! Ensuite, le fait que la communauté ahmadiya invite souvent des leaders politiques pour certains événements (colloque pour la paix, par exemple) ne veut pas pour autant dire que l’on entretient des liens avec eux. Le gouvernement algérien reçoit bon nombre d’invités sans pour autant entretenir des liens particuliers avec eux. Il s’agit d’une question de logique et de bon sens. Enfin, cette controverse permet simplement de nourrir une confusion dans le débat sur la liberté religieuse. La question est pourtant simple : en application du principe de liberté de religion, les Ahmadis devraient être libres de prêcher, de s’installer et de percevoir des dons à condition qu’ils ne portent pas atteinte à l’ordre public. Jusqu’où l’Etat algérien est-il prêt à nous la concéder ?

Le succès sur les décombres du handicap

Nombreuses sont les personnes qui ont répondu à l’appel aux dons lancé via les réseaux sociaux au profit de l’école des jeunes aveugles. Un appel qui s’est avéré faux, pour ne pas dire une pure arnaque, et démenti catégoriquement par la direction de l’école. Mais, l’école manque-t-elle réellement de moyens, comme le prétendent les initiateurs de cet appel ? Les enfants sont-ils mal pris en charge ? Une visite à cet établissement était suffisante pour répondre à ces questions et bien plus.  Il est 11h. Le soleil de ces derniers jours d’août est accablant. A l’intérieur de l’école des jeunes aveugles d’El Achour, qui s’étend sur presque 4 hectares, le silence est apaisant dans la grande cour jonchée d’herbes et de feuillage. Un silence qui sera rompu dans moins de 15 jours avec la rentrée scolaire. Les arbres d’eucalyptus et les palmiers lui procurent une ambiance de forêt enchantée. Une sensation qui s’accentue à la vue du château qui sert aujourd’hui de lieu d’hébergement aux 200 locataires de cette école. Reçus par Rachid Kechad, le directeur de cette école, notre visite commence. Il faut le dire, l’ambiance à l’intérieur du château est tout le contraire de celle de l’extérieur. Le personnel de l’école, entre cadres et simples agents, travaillent d’arrache-pied pour être prêts à accueillir les élèves. «Nous avons acquis de nouveaux lits et matelas. Nous sommes en train de les monter pour les mettre à leur place dans les chambres», déclare M. Kechad fièrement. En effet, des cartons sont entassés dans une salle juste à l’entrée du château et les travailleurs, y compris l’économe, travaillent d’une seule main pour tout finir. A l’étage, une dizaine de matelas sont là en vue de les mettre dans le magasin, en attendant de trouver une solution plus adéquate au lieu de les jeter. Même s’ils ne sont pas vraiment dans un piteux état, le directeur déclare qu’ils ne sont plus confortables pour les enfants. A l’intérieur des dortoirs, des femmes de chambre sont là pour arranger les lits. Selon l’une d’elles, ces petits ne sont pas de simples élèves mais plutôt ses enfants. «Nous ne sentons pas leur handicap, bien au contraire. Cela fait 17 ans que je travaille dans cet établissement et j’y ai côtoyé plusieurs générations. Je peux vous dire qu’ils sont juste merveilleux, polis et très débrouillards», confie-t-elle avant de reprendre son travail. Des cours de braille pour les parents d’élèves D’après le directeur, l’école a dépassé ses capacités d’hébergement mais «nous n’avons pas le choix. Nous ne pouvons pas refuser un enfant qui habite loin et ne peut suivre ses cours en externat. Nous réaménageons nos chambres pour qu’elles puissent accueillir le maximum de pensionnaires dans le confort absolu», ajoute-t-il avant d’espérer que l’école de Blida soit opérationnelle cette année pour faire baisser la pression sur celle d’El Achour et permettre à tous les enfants, avec évidemment l’approbation de leurs parents, de les accueillir comme internes. «Cela aussi nous permettra de mettre fin au problème du transport qui se pose depuis un certain temps. La wilaya a mis à notre disposition un bus scolaire qui malheureusement est obligé de passer dans plusieurs communes, voire wilayas, pour le ramassage des élèves. Nous avons des élèves qui habitent à Hammadi dans la wilaya de Boumerdès et d’autres dans la périphérie de la wilaya de Blida. Des déplacements qui prennent du temps et qui sont fatigants et pour le chauffeur et pour les enfants», déplore notre interlocuteur qui ajoute également qu’une opération d’achat d’un nouveau transformateur de courant est en cours afin de pallier les différentes coupures de courant.  Concernant les dons, M. Kechad nous explique qu’il est strictement interdit à l’école de recevoir des aides financières de la part de donateurs. Encore moins de lancer des appels aux dons. Par contre, il est tout à fait possible à l’école de recevoir des objets en cadeaux, tels que des tablettes de braille, des livres sonores ou autres. L’école des jeunes aveugles d’El Achour justifie à chaque fin d’année scolaire ses efforts par un taux de réussite de 100% dans les deux paliers qu’elle assure, à savoir le primaire et le moyen. Une nouveauté cette année est d’accorder aux parents d’élèves, notamment ceux en externat, des cours de braille afin qu’ils puissent aider et accompagner leurs enfants dans leur révision. Le problème d’encadrement, qui se posait il y a quelques années, a été solutionné, selon M. Kechad, l’année dernière. «Nous avons aujourd’hui assez d’enseignants qualifiés et spécialisés dans leur domaine. Une majorité de ces enseignants sont des anciens élèves de cette école. Ils ont réussi et mettent à profit leur réussite au service de ces nouvelles générations, tels que le professeur de sport. Athlète, ce dernier assure les entraînements des petits qui sont aussi de véritables sportifs. D’ailleurs, nous avons 3 filles dans la sélection nationale de goal-ball. Elles sont en train de préparer le tournoi qui aura lieu à Charm El Cheikh, en Egypte. Nous avons également un jeune garçon de 14 ans, qui pourrait être le futur Morsli.» Des activités extrascolaires au menu Afin d’aider ces jeunes élèves à affronter la vie, des activités extrascolaires sont aussi dispensées. Depuis quelques années déjà, en 2012 plus exactement, des cours culinaires leur ont été accordés, notamment aux filles. Dans des groupes à nombre réduit, ils apprennent à être indépendants et surtout se sentir utiles. On leur inculque les bases de l’art culinaire et les techniques de rangement et surtout les différents dangers qu’il y a dans une cuisine, notamment le feu. Ils préparent aujourd’hui le café, le lait, le thé et comment débarrasser une table, ranger la vaisselle et nettoyer une cuisinière. Des gestes simples qui entrent dans la liste des indispensables de la vie quotidienne. Cette année aussi, de nouveaux cours seront dispensés à ces pensionnaires de l’école : le jardinage. Durant le mois de Ramadhan dernier, les cuisiniers de l’école n’ont pas acheté tous les légumes dont ils avaient besoin, mais ils les ont cultivés eux-mêmes dans le petit jardin potager qu’ils ont aménagé dans la courette mitoyenne à la cuisine. Une initiative qui sera cette année exploitée et transformée en cours pour les enfants. M. Kechad trouve en cette activité une nouvelle option qui permettra à ces enfants de décompresser, d’exploiter leur sens développé du toucher et surtout voir autrement la beauté de la nature et de la vie. 

Mercuriale : Les prix inabordables à Bouira

Une saignée de plus pour les ménages. Comme à l’accoutumée à l’approche de la fête de l’Aïd El Adha, la mercuriale prend des ailes dans les marchés de la wilaya de Bouira. Déjà laminés par la cherté de la vie et la dégradation de leur pouvoir d’achat, les citoyens sont depuis quelques jours confrontés à une envolée des prix, qui visiblement sont extrêmement exagérés. Hier, au marché hebdomadaire de la ville de Bouira, les prix étaient toujours en hausse, au grand dam de nombreuses familles, surtout celles aux entrées financières limitées. «C’est la tradition. A chaque approche de la fête de l’Aïd, les commerçants augmentent les prix», a-t-on déploré. A titre d’exemple, le kilo de courgettes, qui était proposé la semaine passée à un prix abordable, est cédé à 200 DA. Les prix de la quasi totalité des fruits et légumes qui, de l’avis des consommateurs, ont connu auparavant une baisse sensible et étaient à la portée des petites bourses, ont augmenté. Les prix d’un kilo de haricots verts, navets, salades et tomates sont tous affichés à 120 Da. En plus de l’augmentation effrénée des prix et l’absence des services de contrôle, c’est la qualité «médiocre», pour ne pas dire impropre à la consommation, de certains produits agricoles qui a été dénoncée. «La pomme de terre proposée ces derniers jours au niveau de certains marchés de la ville est presque impropre», a-t-on indiqué. Ce produit de large consommation est cédé à 60 Da le kilo. Les prix des autres produits sont aussi inabordables, à l’image du citron qui a atteint les 650 DA le kilo. Si la direction des services agricoles s’en lave les mains quant à ces augmentions répétitives des produits agricoles, celles du commerce et autres services de contrôle sont ainsi pointés du doigt pour avoir failli à leur mission principale.    

On vous le dit

Des jeunes squatteurs à Azur Plage Suite à la décision du wali délégué de Zéralda de mettre fin à la concession de la plage du complexe touristique Azur Plage, des jeunes ont immédiatement squatté les lieux et font payer les estivants en toute illégalité. C’est ce qu’ont constaté plusieurs d’entre eux. L’un a eu cette réflexion : «La nature a horreur du vide». Seuls les locataires peuvent en bénéficier, avec des chaises et des parasols. Cette nouvelle situation déplorable nuit énormément à l’image de l’établissement. La Gendarmerie nationale va-t-elle intervenir pour rétablir l’ordre, ou bien ces jeunes vont-ils continuer à défier l’autorité de l’Etat ? Noureddine Bedoui, ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement de territoire, a appelé à plusieurs reprises à plus de célérité et de rigueur dans l’application de ses directives, insistant sur l’usage des moyens nécessaires pour faire appliquer la loi et punir les auteurs des dépassements. «L’Algérie n’est pas en mesure d’organiser la CAN 2018», selon El Hadi Ould Ali En marge de sa visite d’avant-hier dans la wilaya de Boumerdès, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Ould Ali, a déclaré que «l’Algérie ne dispose pas des infrastructures sportives nécessaires, et donc n’est pas en mesure d’organiser la Coupe d’Afrique des nations en remplacement du Cameroun en cas de défection de ce pays». Il a expliqué que «beaucoup de projets sont toujours en chantier et ne seront donc pas prêts pour janvier prochain». Cette déclaration contredit les propos rapportés ça et là pour présenter notre pays comme le candidat potentiel pouvant suppléer le pays initialement désigné pour être l’hôte de la CAN, le Cameroun. Cela, surtout après les critiques d’Ahmad Ahmad, patron de la Confédération africaine de football (CAF) concernant le retard de ce pays dans la livraison des stades appelés à abriter cette manifestation continentale tant prisée. Lors de sa visite, le ministre de la Jeunesse et des Sports s’est rendu au centre de jeunesse, l’Analej du Figuier, où il a procédé à la clôture symbolique de la saison estivale des camps et colonies de la jeunesse, qui dépendent de son secteur. Déraillement d’un wagon à Béjaïa Le wagon d’un train de transport de marchandises en partance de Béjaïa a déraillé, hier, vers 11h, au niveau de Bir Slam, à la sortie de la ville de Béjaïa. Le trafic ferroviaire a été suspendu durant trois heures pour permettre aux employés de la SNTF de dégager le wagon qui a perdu ses boogies (les chariots situés sous le véhicule ferroviaire, sur lesquels sont fixés les essieux). Selon le sous-chef de service de la gare de Béjaïa, Karim Akilal, «le trafic ferroviaire a repris normalement 3 heures après l’incident et la voie ferrée a été libérée vers 15h». Une enquête a été ouverte pour déterminer les raisons de ce déraillement, qui pourrait être dû soit à une défaillance purement technique, soit à une négligence des cheminots au niveau des ateliers d’entretien.

Essais nucléaires Français en Algérie : leurs effets dévastateurs persisteront durant des décennies

l'Algérie va continuer à pâtir des effets dévastateurs des essais nucléaires Français au Sahara Algériens, pendant plusieurs décennies a prévenu, mardi, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM). Les effets dévastateurs des essais nucléaires effectués par la France en Algérie persisteront encore pendant plusieurs décennies, a fait savoir le professeur Mustapha Khiati lors d'une conférence au Musée national du Moudjahid, à l'occasion de la commémoration, le 29 août, de la Journée internationale contre les essais nucléaires (29 août). L'utilisation par la France de matières fissiles, telles que le plutonium, dans ses essais nucléaires a provoqué plusieurs pathologies, notamment des cancers de la peau, parmi les populations des régions touchées par ces explosions nucléaires « barbares », a-t-il souligné, les qualifiant de «crimes contre l'humanité ».  Le physicien Amar Mansouri a, pour sa part, évoqué les effets destructeurs de ces essais nucléaires sur l'environnement.  Le 13 février 1960, la France coloniale avait procédé à son premier essai nucléaire de grande ampleur dans la région de Reggane (sud Algérien). ils sont 42.000 Algériens à avoir à avoir été irradiés lors des 17 essais nucléaires qui suivront, entre 1960 et 1966, sans que les proches de ceux qui en sont décédés ou ceux restés vivants, à ce jour, n'aient été indemnisés pour les souffrances endurées.  


Essais nucléaires Français en Algérie : leurs effets dévastateurs persisteront durant des décennies

l'Algérie va continuer à pâtir des effets dévastateurs des essais nucléaires Français au Sahara Algériens, pendant plusieurs décennies a prévenu, mardi, le président de la Fondation nationale pour la promotion de la santé et le développement de la recherche (FOREM). Les effets dévastateurs des essais nucléaires effectués par la France en Algérie persisteront encore pendant plusieurs décennies, a fait savoir le professeur Mustapha Khiati lors d'une conférence au Musée national du Moudjahid, à l'occasion de la commémoration, le 29 août, de la Journée internationale contre les essais nucléaires (29 août). L'utilisation par la France de matières fissiles, telles que le plutonium, dans ses essais nucléaires a provoqué plusieurs pathologies, notamment des cancers de la peau, parmi les populations des régions touchées par ces explosions nucléaires « barbares », a-t-il souligné, les qualifiant de «crimes contre l'humanité ».  Le physicien Amar Mansouri a, pour sa part, évoqué les effets destructeurs de ces essais nucléaires sur l'environnement.  Le 13 février 1960, la France coloniale avait procédé à son premier essai nucléaire de grande ampleur dans la région de Reggane (sud Algérien). ils sont 42.000 Algériens à avoir à avoir été irradiés lors des 17 essais nucléaires qui suivront, entre 1960 et 1966, sans que les proches de ceux qui en sont décédés ou ceux restés vivants, à ce jour, n'aient été indemnisés pour les souffrances endurées.  


Aïd El Adha : pour aller à la rencontre de leurs proches, les Algériens sont nombreux a accorder leur préférence au voyage par train

Pour de nombreux Algériens désirant se rapprocher de familles éloignées pour célébrer en commun l’Aïd El Adha, prendre le train est l’un des moyens de transport qui est le plus sollicité quand, bien sûr, celui-ci dessert la région vers lesquelles ils désirent se déplacer. Comme chaque fois, à la veille de la célébration des grandes évènements religieux, elles sont particulièrement nombreuses les familles ne possédant pas de moyen de locomotion propre, à emprunter divers moyens de transport pour aller à la rencontre de leurs proches. Le journaliste de la chaine 3 de la Radio Algérienne, dans un reportage consacré, mercredi, à ce sujet, observe que de plus en plus d’Algériens ont tendance à préférer le train comme moyen de déplacement pour rejoindre leurs familiers, à l’occasion des fêtes les plus importantes ou bien lors de leur départ en vacances.   Un dame explique, qu’auparavant, elle faisait ses déplacements par voiture, « mais comme il y de plus en plus de risques sur les route, je préfère, dit-elle, prendre le train ». Pour elle, ce moyen de transport est, de plus, « plus sécurisant ». Un père de famille attendant de gagner son compartiment pour rejoindre  Oran déclare, lui aussi, préférer le transport par rail qui, dit-il, contrairement au bus, évite de rester confiné dans un espace exigu, sans possibilité de bouger. « Et puis, ajoute-t-il, on y rencontre moins de monde ». L’auteur du reportage rappelle qu’en prévision de l’important afflux de voyageurs, à la veille et durant l’Aïd, la Société nationale des transports ferroviaire a, comme chaque fois à pareil anniversaire, pris les devants en faisant en sorte de multiplier le nombre de ses dessertes vers différentes destinations. Khadidja Bouacha, cadre de la direction des transports à la SNTF annonce que le renforcement des convois ferroviaires a commencé à être entrepris, à partir du 28 août, particulièrement au niveau des grandes lignes telles celles reliant Alger à Oran, Alger à Constantine, Annaba à Constantine et Alger et Oran vers Béchar. « Que ce soit par train, par bus ou par avion », le journaliste de la radio observe que nombre d’Algériens ont déjà commencé à se déplacer pour rejoindre leurs connaissances, « afin d’éviter de rush » de voyageurs constaté, chaque fois, lors des grandes réjouissances. 


Aïd El Adha : pour aller à la rencontre de leurs proches, les Algériens sont nombreux a accorder leur préférence au voyage par train

Pour de nombreux Algériens désirant se rapprocher de familles éloignées pour célébrer en commun l’Aïd El Adha, prendre le train est l’un des moyens de transport qui est le plus sollicité quand, bien sûr, celui-ci dessert la région vers lesquelles ils désirent se déplacer. Comme chaque fois, à la veille de la célébration des grandes évènements religieux, elles sont particulièrement nombreuses les familles ne possédant pas de moyen de locomotion propre, à emprunter divers moyens de transport pour aller à la rencontre de leurs proches. Le journaliste de la chaine 3 de la Radio Algérienne, dans un reportage consacré, mercredi, à ce sujet, observe que de plus en plus d’Algériens ont tendance à préférer le train comme moyen de déplacement pour rejoindre leurs familiers, à l’occasion des fêtes les plus importantes ou bien lors de leur départ en vacances.   Un dame explique, qu’auparavant, elle faisait ses déplacements par voiture, « mais comme il y de plus en plus de risques sur les route, je préfère, dit-elle, prendre le train ». Pour elle, ce moyen de transport est, de plus, « plus sécurisant ». Un père de famille attendant de gagner son compartiment pour rejoindre  Oran déclare, lui aussi, préférer le transport par rail qui, dit-il, contrairement au bus, évite de rester confiné dans un espace exigu, sans possibilité de bouger. « Et puis, ajoute-t-il, on y rencontre moins de monde ». L’auteur du reportage rappelle qu’en prévision de l’important afflux de voyageurs, à la veille et durant l’Aïd, la Société nationale des transports ferroviaire a, comme chaque fois à pareil anniversaire, pris les devants en faisant en sorte de multiplier le nombre de ses dessertes vers différentes destinations. Khadidja Bouacha, cadre de la direction des transports à la SNTF annonce que le renforcement des convois ferroviaires a commencé à être entrepris, à partir du 28 août, particulièrement au niveau des grandes lignes telles celles reliant Alger à Oran, Alger à Constantine, Annaba à Constantine et Alger et Oran vers Béchar. « Que ce soit par train, par bus ou par avion », le journaliste de la radio observe que nombre d’Algériens ont déjà commencé à se déplacer pour rejoindre leurs connaissances, « afin d’éviter de rush » de voyageurs constaté, chaque fois, lors des grandes réjouissances. 


mardi 29 août 2017

Education nationale : 80% des manuels scolaires disponibles au niveau des centres de distribution relevant de l'ONPS

La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a affirmé mardi à Alger, que 80% des manuels scolaires étaient disponibles au niveau des centres de distribution relevant de l'Office national des publications scolaires (ONPS). "80% des manuels scolaires sont disponibles au niveau des centres de distribution de l'ONPS", a précisé la ministre au forum du journal Echaab, indiquant que tous les livres du deuxième palier de l'enseignement primaire "seront nouveaux à la rentrée scolaire". Mme Benghabrit a rappelé qu'en prévision de la rentrée scolaire 2017-2018, l'ONPS avait mis à la disposition des élèves 30  nouveaux manuels scolaires et 6 cahiers d'activités concernant le deuxième palier des cycles primaire et moyen (3e et 4e année primaire et 2e et 3e année moyenne), et ce dans le cadre des réformes des programmes scolaires engagées l'année dernière. La ministre a révélé que "la commission de mise conformité et de suivi des manuels scolaires a refusé  la validation de (7) nouveaux manuels destinés aux élèves du deuxième palier de l'enseignement moyen (2e et 3e année), précisant que l'un des motifs avancés par la commission est que "le contenu de certains d'entre eux ne cadre pas avec le niveau des élèves". "Les anciens livres ont donc été actualisés", a-t-elle dit, précisant que les nouveaux manuels seront prêts pour ce cycle à la rentrée 2018-2019". L'évaluation et la révision des nouveaux livres "nécessite cinq à huit mois et mobilise 15 intervenants pour chaque matière", a fait savoir la ministre, soulignant que "les cadres chargés de la révision sont choisis sur la base de leur compétence d'enseignant dans les secteurs de l'Education et de l'Enseignement supérieur". Pour l'élaboration des nouveaux programmes et livres scolaires, il a été tenu compte de la "dimension nationale" à travers les textes littéraires algériens sélectionnés par la commission interministérielle (Education-Culture) installée à cet effet début 2017. Mme Benghebrit a indiqué que la liste des textes littéraires de référence en langue arabe, amazighe et française en cours d'élaboration "sera prête en octobre prochain". Onze (11) maisons d'édition ont remporté l'appel d'offres national lancé pour l'impression des livres scolaires de 2e génération au titre de la mise en œuvre de la loi d'orientation sur l'éducation qui interdit le monopole de l'impression du livre scolaire par une seule maison d'édition, a rappelé la ministre. APS


Aid Al Adha: 6.000 policiers mobilisés à Alger

La Sûreté de la wilaya d'Alger a mobilisé plus   de 6.000 policiers à l'occasion de la célébration de l'Aid El Adha, en vue   de garantir la sécurité routière et préserver les biens des citoyens à   travers tout le territoire de la wilaya, ont indiqué mardi les mêmes   services dans un communiqué.   La sûreté de la wilaya d'Alger a pris toutes les mesures nécessaires en   prévision de l'Aid El Adha afin d'assurer une bonne couverture sécuritaire   à travers la mobilisation d'un plus grand nombre de forces de police   opérationnelle de manière à garantir la sécurité et préserver les biens des   citoyens, précise le communiqué.  Ces mesures ont été intensifiées à travers les opérations de contrôle   notamment dans les marchés, les locaux et les centres commerciaux vu la   plus grande affluence des familles en prévision de Aid El Adha, souligne le   communiqué.  Des patrouilles mobiles et pédestres ont été également renforcées au   niveau des gares routières, du métro et du tramway en vue de garantir les   déplacements des voyageurs en toute tranquillité, ajoute le communiqué.  D'autre part, un plan sécuritaire a été mis en place en vue d'endiguer les   accidents de la route en renforçant la présence des forces de police au   niveau des points noirs, intersections, points de contrôle et barrages tout   en mobilisant des patrouilles de prévention routière (unités mobiles).  Les services de Sûreté de la wilaya ont également mobilisé des patrouilles   pédestres au niveau des rues et principaux carrefours pour déjouer toute   tentative d'atteintes à la sécurité des citoyens et des biens publics et   privés en milieu urbain.

Aid Al Adha : 6.000 policiers mobilisés à Alger

La Sûreté de la wilaya d'Alger a mobilisé plus de 6.000 policiers à l'occasion de la célébration de l'Aid El Adha, en vue de garantir la sécurité routière et préserver les biens des citoyens à travers tout le territoire de la wilaya, ont indiqué mardi les mêmes services dans un communiqué. La sûreté de la wilaya d'Alger a pris toutes les mesures nécessaires en prévision de l'Aid El Adha afin d'assurer une bonne couverture sécuritaire à travers la mobilisation d'un plus grand nombre de forces de police opérationnelle de manière à garantir la sécurité et préserver les biens des citoyens, précise le communiqué. Ces mesures ont été intensifiées à travers les opérations de contrôle notamment dans les marchés, les locaux et les centres commerciaux vu la plus grande affluence des familles en prévision de Aid El Adha, souligne le communiqué. Des patrouilles mobiles et pédestres ont été également renforcées au niveau des gares routières, du métro et du tramway en vue de garantir les déplacements des voyageurs en toute tranquillité, ajoute le communiqué. D'autre part, un plan sécuritaire a été mis en place en vue d'endiguer les accidents de la route en renforçant la présence des forces de police au niveau des points noirs, intersections, points de contrôle et barrages tout en mobilisant des patrouilles de prévention routière (unités mobiles). Les services de Sûreté de la wilaya ont également mobilisé des patrouilles pédestres au niveau des rues et principaux carrefours pour déjouer toute tentative d'atteintes à la sécurité des citoyens et des biens publics et privés en milieu urbain. APS


Les combats de béliers : des joutes pour gladiateurs sur pattes, avec leurs adeptes et leurs champions

Dans certaines contrées du monde il est courant d'assister à des combats de bufffles, de coqs, voire, de tortues. En Algérie, on a récemment découvert ceux opposant des béliers, une sorte de sport par ovins interposés qui s’est progressivement répandue après l’indépendance, donnant lieu à des paris où sont parfois investies de fortes sommes d'argent. S’intéressant, mardi, à ce phénomène, la chaine 3 de la Radio Algérienne relève qu’il s’agit là d’une activité possédant ses adeptes et ses champions (les béliers), utilisés dans les compétitions organisées spécialement pour ces joutes particulières « d’une grande violence », auxquelles participe un très nombreux public. Il y a chaque fois une grande affluence pour assister aux combats opposant « Errouda », « Antar » ou bien « Saroukh », des noms donnés à des bêtes que l’ont élève spécialement aux fins de les opposer à des congénères, lors de « championnats nationaux » régulièrement organisés à travers différentes régions du pays. Un jeune propriétaire de l'un de ces animaux aux cornes particulièrement imposantes explique qu’il a fait de l’élevage des moutons de combat une activité à part entière, « parce que c’est de famille et que je ne peux pas faire autre chose ». Il affirme que durant cette année, le sien a déjà remporté dix combats et qu'il espère que son animal continuera à figurer sur le podium. Le reporter de la chaine 3 signale que les animaux, des sortes de gladiateurs sur pattes, participant aux compétions, sont dopés pour être transformés « en une machine de combat ». On leur taille, dit-il, régulièrement les sabots et leur tondons la toison, afin qu’ils aient un meilleur appétit et prennent du volume. On leur injecte, aussi, certains traitements et leur donnons des vitamines, pour qu’ils acquièrent puissance et robustesse ». Le prix d’un ovin ayant fait ses preuves dans ces duels sanglants, pouvant  parfois déboucher sur la mort de l’un des prétendants au titre de champion, peut varier de 0,6 à 1 millions de dinars, indique encore l’auteur du reportage.  


Les combats de béliers : des joutes pour gladiateurs sur pattes, avec leurs adeptes et leurs champions

Dans certaines contrées du monde il est courant d'assister à des combats de bufffles, de coqs, voire, de tortues. En Algérie, on a récemment découvert ceux opposant des béliers, une sorte de sport par ovins interposés qui s’est progressivement répandue après l’indépendance, donnant lieu à des paris où sont parfois investies de fortes sommes d'argent. S’intéressant, mardi, à ce phénomène, la chaine 3 de la Radio Algérienne relève qu’il s’agit là d’une activité possédant ses adeptes et ses champions (les béliers), utilisés dans les compétitions organisées spécialement pour ces joutes particulières « d’une grande violence », auxquelles participe un très nombreux public. Il y a chaque fois une grande affluence pour assister aux combats opposant « Errouda », « Antar » ou bien « Saroukh », des noms donnés à des bêtes que l’ont élève spécialement aux fins de les opposer à des congénères, lors de « championnats nationaux » régulièrement organisés à travers différentes régions du pays. Un jeune propriétaire de l'un de ces animaux aux cornes particulièrement imposantes explique qu’il a fait de l’élevage des moutons de combat une activité à part entière, « parce que c’est de famille et que je ne peux pas faire autre chose ». Il affirme que durant cette année, le sien a déjà remporté dix combats et qu'il espère que son animal continuera à figurer sur le podium. Le reporter de la chaine 3 signale que les animaux, des sortes de gladiateurs sur pattes, participant aux compétions, sont dopés pour être transformés « en une machine de combat ». On leur taille, dit-il, régulièrement les sabots et leur tondons la toison, afin qu’ils aient un meilleur appétit et prennent du volume. On leur injecte, aussi, certains traitements et leur donnons des vitamines, pour qu’ils acquièrent puissance et robustesse ». Le prix d’un ovin ayant fait ses preuves dans ces duels sanglants, pouvant  parfois déboucher sur la mort de l’un des prétendants au titre de champion, peut varier de 0,6 à 1 millions de dinars, indique encore l’auteur du reportage.  


Accidents de la route : Baisse de 28% durant les sept mois écoulés

Les accidents de la route ont enregistré une baisse sensible durant les 7 derniers mois comparé à la même période de l’année 2016. Selon un bilan de la Gendarmerie nationale, elle est estimée à 28%. Durant cette période de l’année, les services de la Gendarmerie nationale ont comptabilisé 6292 accidents, soit une régression de 2468 sinistres. Durant la même période en 2016, il a été relevé 8760 accidents qui ont provoqué la mort de 1977 personnes et des blessures à 15 551 autres. Même ces deux derniers chiffres ont baissé en 2017. Les mêmes services ont enregistré 1673 décès et 10 954 blessés, soit une baisse respective de 15 et 29%. La Gendarmerie nationale se réjouit également de la baisse de ces hécatombes même durant la saison estivale connue pour l’afflux important des usagers de la route vers les zones côtières et les manœuvres dangereuses sur les différents axes routiers. Le bilan des 2 premiers mois de cette période de grandes vacances fait état de 2163 accidents avec 620 morts et 3992 blessés. La différence s’inscrit dans le négatif avec des baisses qui vont entre 17 et 30%. Une baisse qui continue jusqu’à ce mois d’août, où les accidents de la route ont enregistré un taux de 31,72%. Dans un bilan arrêté au 19 du mois en cours, les services de la Gendarmerie nationale ont recensé 678 accidents ayant occasionné la mort de 161 personnes et blessant 1265 autres. Les chiffres de la même période de l’année passée sont de 993 accidents, 213 morts et 1864 blessés. Toutefois, malgré le bilan des 7 premiers mois, l’hécatombe routière a certes été réduite, mais reste quand même importante. La vigilance, le respect du code de la route, la patience et surtout l’abstinence de recourir aux manœuvres dangereuses et à l’excès de vitesse sont autant de recommandations que les usagers de la route ont pratiquement appris par cœur mais ont du mal à respecter. Le dernier accident mortel a eu lieu avant-hier au niveau de l’échangeur Aïn Allah-Zéralda. Selon la Protection civile, ce sinitre est survenu suite à la perte de contrôle des commandes d’un camion semi-remorque par son chauffeur, qui a fauché les citoyens qui se trouvaient à l’arrêt de bus. Il est utile de signaler que cet arrêt de bus est dans une zone très dangereuse, il est situé au bord de la route. Même si cela n’excuse en rien ce qui s’est passé, les risques d’accident y sont très élevés. Bilan : un mort sur le coup, un enfant blessé grièvement aux membres inférieurs et le chauffeur en état de choc. En effet, dans le milieu urbain, la catastrophe routière n’est pas des moindres. Cet accident en est une preuve très récente. Dans le bilan de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), 70 personnes ont trouvé la mort et 1711 autres ont été blessées dans 1427 accidents de la route enregistrés durant le mois de juillet écoulé. Le facteur humain reste la principale cause de ces accidents. Dans le cadre des actions menées pour réduire le nombre des accidents, ces mêmes services ont enregistré plus de 6000 infractions routières qui ont donné lieu à la mise en fourrière de 2239 véhicules, outre l’établissement de plus de 67 000 amendes forfaitaires et le retrait de 17 787 permis de conduire.   

Pèlerinage : Sept hadjis algériens sont morts à La Mecque

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a relevé, lors d’une rencontre tenue à Alger, les décès enregistrés chez les hadjis algériens (7 cas, dont une femme) en raison de maladies chroniques, affirmant que le nombre des décès était en baisse par rapport aux années précédentes grâce à la bonne prise en charge des hadjis sur tous les plans. Les services consulaires ont pris toutes les mesures nécessaires pour accélérer l’enterrement des hadjis décédés et informer leurs familles, a-t-il dit. Plus globalement, Mohamed Aïssa a exprimé sa satisfaction quant aux efforts consentis par la mission algérienne à La Mecque et pour ses tâches accomplies avec succès durant cette saison du hadj, l’appelant ainsi à poursuivre son devoir dans les Lieux Saints, et ce, à deux jours du début des rites du hadj. A l’issue d’une séance de travail consacrée à la lecture des rapports des chefs de section de la mission à La Mecque, le ministre a déclaré que «ces rapports attestent parfaitement de la réussite de la saison du hadj, d’autant que chaque hadji est parfaitement pris en charge». «Nous devons assurer une mobilisation de tous les membres de la mission pour que les hadjis aient un séjour serein et paisible dans les camps de Arafat et Mina», a souligné Mohamed Aïssa qui a évoqué l’utilisation d’un portail électronique par la mission du hadj en vue de s’enquérir de la situation des hadjis dans l’attente de l’utilisation d’autres moyens de communication.  

Port de Béjaïa : Nouveau blocage d’équipements de Cevital par l’EPB

Le groupe Cevital vient de faire l’objet d’un autre blocage de ses équipements par l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB). Selon M. Amir, directeur de transit à Cevital, ces équipements ne sont pourtant pas destinés à l’unité de trituration de graines oléagineuse que le groupe d’Issad Rebrab compte installer à Béjaïa. «Nous avons importé 16 conteneurs. 15 conteneurs contiennent des bandes transporteuses destinées à la raffinerie de sucre et le conteneur restant, des portes isothermes destinées à l’unité Cojec basée à El Kseur. Ils (les responsables de l’EPB, ndlr) ont refusé le débarquement de ces conteneurs sous prétexte que cela a été fait sans autorisation», a affirmé à El Watan M. Amir. Ce refus de débarquement, selon notre interlocuteur, a été notifié par l’EPB à l’armateur CMA-CGM, qui a fait parvenir les conteneurs au port de Béjaïa. Un refus suivi d’une nouvelle note qui ne manquera pas de compliquer davantage la vie pour le groupe d’Issad Rebrab. En effet, selon M. Amir, il a été signifié au même armateur par l’EPB que cette dernière doit désormais être informée «de toute marchandise destinée à Cevital ayant pour destination finale le port de Béjaïa, en même temps que doivent être fournies des informations détaillées sur tous les types de conteneurs, de marchandises  et leur tonnage appartenant au groupe». M. Amir dénonce «un acharnement» dont le but est «l’asphyxie» du groupe Cevital : «Ils veulent l’asphyxie de Cevital et ils s’y emploient en tentant de le priver des pièces de rechange afin de créer une rupture de stock et la panique.»   «Acharnement» «Nous importons des équipements industriels, ce n’est pas soumis à autorisation ni par le ministère des Transports ni par le ministère de l’Industrie. C’est du n’importe quoi ce qu’ils sont en train de faire», dénonce encore le responsable. Le directeur de l’EPB, Djelloul Achour, contacté par nos soins, a déclaré que l’équipement bloqué est destiné à une unité de trituration de graines oléagineuse et Cevital ne dispose pas d’autorisation pour le décharger.  «Contrairement à ce qu’il prétend, M. Rebrab a essayé d’introduire au port un équipement d’une unité de trituration de graines oléagineuses qui ne dispose pas d’autorisation», a indiqué le responsable. Et d’ajouter : «Nous savons depuis juin dernier, lorsque ses équipements ont été interdits d’entrer au port, que M. Rebrab allait tenter un autre canal, les conteneurs, pour introduire ses équipements.» Répondant à ceux qui l’accusent d’entraver les projets d’Issad Rebrab, Djelloul Achour se défend : «Le port ne fait pas dans les entraves et le blocage des investissements, mais nous devons faire valoir la réglementation.» A rappeler que c’est la troisième fois depuis le début de l’année que le port de Béjaïa empêche le débarquement d’équipements appartenant au groupe Cevital. Les deux premières fois, en janvier et en juin, les équipements importés par le groupe étaient destinés à une unité de trituration de graines oléagineuses. Refoulés du port de Béjaïa, ces équipements sont en stand-by dans des ports européens.

Des défaillances à répétition

Dans ce chaudron constantinois, voir quelques gouttes de pluie tomber n’est pas pour déplaire à la population en cet après-midi de samedi. Or, cette averse qui aura duré moins d’une heure, si elle n’a pas causé de dégâts matériels importants, a failli tourner à la catastrophe. Et pour cause, les inondations qui ont en découlé en raison des avaloirs obstrués. Le citoyen a comme une impression de déjà vu. Une scène qui revient à la fin de chaque été. Et il n’a pas tort. Le constat est le même depuis plusieurs années. Il est flagrant que les dispositions d’usage en pareille circonstance n’ont pas été prises. Les autorités, en dépit de précédents, n’ont, encore une fois, pas anticipé sur les orages d’été qui sont parfois à l’origine de terribles dégâts et surtout de pertes humaines. C’est pratiquement jour pour jour, soit le 25 août 2015, que des inondations sont survenues à la nouvelle ville Ali Mendjeli, à 22 km au sud de Constantine, les plus importantes depuis sa création en 2000. Les conséquences sont fâcheuses : quatre morts et des dégâts matériels, chiffrés à des millions de dinars. La leçon a-t-elle été retenue ? Que non. Et pourtant, cette amère expérience a accéléré la procédure de mise en place d’un plan d’urgence pour toute la wilaya. Concrètement, rien n’est palpable. Pour preuve, samedi dernier, les pluies qui se sont abattues sur le chef- lieu de wilaya et ses banlieues sont venues rappeler l’absence de stratégie que l’on a voulue effective depuis l’épisode de Ali Mendjeli. Certes, les précipitations n’étaient pas de grosse ampleur, mais ont toutefois engendré de multiples désagréments aux piétons, automobilistes et surtout aux usagers du tramway. La ville était paralysée. Les rames, qui desservent dix stations allant du centre-ville jusqu’à Zouaghi, se sont arrêtées vers 16h45. La voix à travers le haut-parleur informait les usagers que «suite à un problème technique, le tramway est obligé d’observer un arrêt pour quelque temps». Mais l’attente sera longue, car au niveau de la station de la zone industrielle Le Palma, aucune rame ne pouvait avancer, l’endroit était complètement submergé par les eaux. D’ailleurs, une vidéo a circulé sur les réseaux sociaux, montrant les équipes de la Société de distribution d’eau et d’assainissement (Seaco) qui tentaient de débloquer la situation. Une preuve incontestable qu’aucune disposition n’a été prévue quand bien même la période des orages d’été est bel et bien annoncée. Le constat de l’inertie de la municipalité se confirme au fur et à mesure que les automobilistes s’engagent sur les axes routiers menant à la périphérie. Sur la RN5 qui relie Constantine à plusieurs wilayas, dont Sétif et Alger, le tunnel menant à la cité Boussouf a lui aussi été inondé. Un axe névralgique utilisé par des dizaines de milliers d’automobilistes, qui se sont retrouvés bloqués, créant un énorme embouteillage. Le salut pour eux viendra après l’intervention de la Protection civile qui déploiera d’importants moyens afin de dégager ce passage. Un point noir notoire pour lequel aucune solution n’a été jusqu’alors envisagée. Le lendemain matin, les traces de ce déferlement naturel étaient encore visibles. Les gravats et la boue charriés par les eaux étaient là comme pour attester des responsabilités défaillantes. Le curage des avaloirs et des retenues n’a tout simplement pas été fait. Chaque année, le manquement est relevé. Et ce ne sont pas les directives qui font défaut. Les responsables locaux sont sommés par le ministère de tutelle de procéder à «des actions d’entretien et de curage des réseaux d’assainissement et ouvrages annexes tels que les avaloirs, les déversoirs d’eaux pluviales et d’orages». L’auguste APC du Vieux Rocher a failli à sa mission à plusieurs reprises sans s’inquiéter outre mesure. Durant son mandat, elle n’a pas brillé par l’amélioration du cadre de vie de la population. Elle s’est empêtrée dans des querelles intestines qui ont défrayé la chronique. En cinq ans, elle a vu passer deux présidents, le premier ayant eu des démêlés avec la justice. A deux mois des élections locales, les locataires de l’Hôtel de ville semblent absorbés par les problèmes intrinsèques concernant la confection des listes électorales. S’ils mettent du cœur à l’ouvrage pour cette rentrée sociale, c’est certainement dans la course au renouvellement de l’assemblée communale et non dans la quête du bien-être des citoyens.     

L’ombre de la chkara plane sur ces élections

Une participation record. Les élections locales du 23 novembre captent l’intérêt de l’ensemble de la classe politique nationale. Tous les partis, à l’exception de Jil Jadid qui n’a pas encore tranché la question, se sont engagés à participer à cette joute électorale. La dernière formation ayant annoncé sa participation à ce rendez-vous est Talaie El Hourriyet de Ali Benflis. Ayant boycotté les législatives du 4 mai dernier, ce parti a décidé, à l’issue de la réunion de son comité central, de prendre part à sa première compétition électorale, même si sa direction doute de la transparence du prochain scrutin. Ainsi, une soixantaine de partis  s’engageront dans cette course aux Assemblées communales et de wilaya, dont le processus est lancé officiellement, après la convocation officielle du corps électoral. En effet, le ministère de l’Intérieur invite, dans un communiqué, tous les partis et les indépendants qui souhaitent participer à ces élections à récupérer les documents nécessaires auprès de l’administration. «Le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire porte à la connaissance des postulants à la candidature à ces élections, que le retrait des documents nécessaires à la constitution des dossiers de candidature ainsi que le dépôt s’effectuent à partir du samedi 26 août 2017, auprès des services compétents de la wilaya», indique le ministère dans son communiqué. Le département de Noureddine Bedoui explique, dans son communiqué, toutes les procédures et tous les détails inhérents à la déclaration de candidature et les pièces administratives nécessaires. Mais la majorité des formations voulant prendre part à ce scrutin a entamé la préparation des listes bien avant l’annonce officielle de la date de la tenue des élections. Cette tâche a été confiée aux militants au niveau local et certains partis sont, sans doute, sur le point de finaliser la confection de leurs listes de candidatures pour les APC et les APW.     L’écueil des parrainages se posera à nouveau Cependant, comme pour les dernières législatives, de nombreux partis seront à nouveau confrontés à l’écueil des parrainages des électeurs. La loi électorale, amendée en 2016, oblige tous les partis n’ayant pas obtenu plus de 4% des suffrages ou qui n’ont pas au moins 10 élus au niveau des Assemblées locales de recueillir les signatures des électeurs. «Outre les autres conditions requises par la loi, la liste visée à l’article 72 de la présente loi organique, pour les élections locales, doit être expressément parrainée par un ou plusieurs partis politiques ou par une liste indépendante selon l’une des formules suivantes : par les partis politiques ayant obtenu plus de 4% des suffrages exprimés lors des élections locales précédentes dans la circonscription électorale dans laquelle la candidature est présentée ; par les partis politiques ayant, au moins, dix élus au niveau des assemblées populaires locales de la wilaya concernée», stipule l’article 73 de la loi électorale. Selon la même disposition, «dans le cas où une liste de candidats est présentée au titre d’un parti politique ne remplissant pas l’une des deux conditions ci-dessus citées, ou au titre d’un parti politique qui participe pour la première fois aux élections, ou lorsqu’une liste est présentée au titre de liste indépendante, cette liste doit être appuyée par au moins 50 signatures d’électeurs de la circonscription électorale concernée pour chaque siège à pourvoir». Ainsi, elles sont rares les formations politiques qui pourront faire l’impasse sur la collecte des signatures des électeurs. Et cette exigence ouvrira, à nouveau, la voie à l’argent sale dont se servent des candidats et des partis pour se placer sur les listes de candidatures et les valider auprès de l’administration. La chkara fera, sans nul doute, parler d’elle dans les jours à venir, notamment chez les partis au pouvoir qui connaissent, généralement, des bousculades et des bagarres à couteaux tirés pour des places sur les listes de candidatures.

«Les élections ne sont pas un moyen d’enrichissement»

Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal, réitère son appel à la révision de la législation régissant l’opération de surveillance des élections. «L’instance avait déjà souligné la nécessité de revoir plusieurs questions concernant l’organisation des élections, comme les textes réglementaires, l’encadrement des centres de vote, le choix des superviseurs des bureaux de vote et l’amélioration de leur rendement», a-t-il lancé à l’occasion de la deuxième réunion du conseil de la HIISE, tenue hier à Alger. Selon lui, la commission permanente chargée d’améliorer l’opération électorale poursuit son travail. «Elle pourrait introduire des améliorations sur certains règlements. Une des améliorations concernera les formulaires de souscription qui ne seront plus unifiés pour les partis et les candidats indépendants», annonce-t-il. Abdelwahab Derbal revient par la même occasion sur l’opération de surveillance des bureaux du vote pour souligner la faible mobilisation des représentants des partis durant les dernières législatives. «La surveillance des bureaux durant le dernier scrutin n’a pas dépassé 29%. Les partis politiques et leurs candidats doivent se mobiliser davantage, car la transparence du scrutin dépend aussi de leur engagement», affirme-t-il, en appelant la classe politique nationale à prendre part massivement à cette joute. «Les élections ne sont pas une opportunité pour le mercenariat et l’enrichissement. Elles ne sont pas aussi une occasion pour l’emploi des chômeurs et des opportunistes, mais un devoir national pour préserver le libre choix et les voix des électeurs», explique-t-il. S’exprimant sur le contenu des rapports des organisations internationales ayant participé à l’observation des législatives du 4 mai dernier, Abdelwahab Derbal le qualifie de «positif», contrairement à «ce que pensent certains». 

L’Union Ennahda-Adala-Bina appelle à des élections «libres et intègres»

L’Union Ennahda-Adala-Bina a appelé hier à la tenue d’élections «libres et intègres à même de garantir l’égalité des chances à la lumière des changements sensibles que connaît le pays». Dans un communiqué ayant sanctionné la réunion de l’instance dirigeante de l’Union, consacrée à l’examen des développements en cours sur la scène politique et les défis de la prochaine rentrée sociale, cette formation politique a appelé à organiser «des élections libres et intègres, à même de garantir l’égalité des chances et d’apaiser les tensions sociales». L’Union a en outre incité les compétences et les élites nationales à «assumer leurs responsabilités en contribuant au changement démocratique et en luttant contre la corruption». L’Union Ennahda-Adala-Bina est composée d’anciens partis créés par Abdallah Djaballah et un autre parti, Bina, constitué par des transfuges du MSP.

Le ministre du Travail interpellé

Le bras de fer qui oppose l’antenne locale de la Caisse nationale d’assurance chômage d’Illizi au chômeur promoteur Ahmed Boudine pour la création de son projet d’élevage de poules pondeuses n’est toujours pas tranché. En effet, l’intéressé nous dira en substance : «En 2012, j’ai sollicité la Cnac d’Illizi pour lancer un projet d’élevage de poules pondeuses afin de satisfaire les besoins du marché local en œufs, et ce, dans le cadre du dispositif de soutien à la création et à l’extension d’activités pour les chômeurs promoteurs âgés de 30 à 50 ans. Mais les déboires avec cette institution commencent au moment où j’ai réclamé l’octroi d’un prêt de 500 000 DA pour louer un hangar». Le bras de fer s’est intensifié car, poursuit-il, «la directrice a refusé ma demande, plus encore, elle m’a poursuivi en justice pour insulte et je me suis retrouvé avec une peine de six mois de prison ferme en 2014, deux mois de prison avec sursis et la justice m’a déclaré innocent dans deux autres procès». Selon les nombreux documents que la rédaction d’El Watan a en sa possession, le 20 avril 2015, la Cnac d’Illizi avait annulé le dossier de l’intéressé sous prétexte de l’absence de ce dernier. Ahmed Boudine affirme : «Je n’ai jamais reçu une convocation de renouvellement de mon dossier, et la directrice n’a, jusqu’à ce jour, pas pu me fournir une copie de cette convocation qui prouve mon absence.» «Aujourd’hui, après cinq ans de conflit ouvert, je demande une indemnisation de 1 500 000 00 DA pour le  préjudice que j’ai subi ainsi qu’une copie de la fameuse convocation qui est à l’origine de l’annulation de mon rêve. J’interpelle, aussi, via cet appel de détresse,  le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, lui demandant d’intervenir et se pencher sur ma situation», a-t-il ajouté. De son côté, la directrice de la Cnac d’Illizi affirme respecter stricto sensu les textes d’application fixant les conditions et le niveau des aides accordées aux chômeurs promoteurs. «Au titre de la création de son activité, l’intéressé a été accompagné par nos services spécialisés et son dossier a été traité avec célérité. Dès le dépôt de son dossier, je lui ai moi-même demandé de renseigner et remettre le document du prêt non rémunéré location (PNR-LO), une aide financière supplémentaire accordée aux chômeurs d’un montant de 500 000 DA, pour la prise en charge du loyer d’un local destiné à la création d’activités pour une durée de deux années de location minimum. Puis il a disparu pendant presque un an», a-t-elle expliqué. Et d’ajouter : «L’annulation de son dossier, enregistré sous le numéro 3301000594, est une décision conforme à la réglementation en vigueur, et s’il veut concrétiser son projet il n’a qu’à introduire un nouveau dossier. Il est le bienvenu sous réserve de répondre aux conditions d’admissibilité», conclut-elle. Nous souhaitons que ce bras de fer, devenu épineux au fil du temps, prenne fin et trouve une porte de sortie. 

Pêche : Nette baisse des prix du poisson sur le marché

Les prix du poisson ont connu des baisses sensibles durant les mois de juillet et août, au détriment, cependant, des ressources halieutiques des eaux côtières algériennes, a indiqué le président du Comité national des marins pêcheurs et des poissonniers (CNMPP), Hocine Bellout, dans un entretien accordé à l’APS. Pour exemple, le responsable a indiqué que le prix de la sardine a chuté par rapport à ceux enregistrés au printemps dernier qui étaient de 700 à 800 DA le kilogramme, pour atteindre des prix avoisinant les 200 DA actuellement, et ce, à travers différentes poissonneries côtières. Cette tendance baissière des prix depuis plus de deux mois, est observée pour différentes espèces poissonnières vendues sur le marché. M. Bellout explique que cette baisse des prix des poissons au profit du consommateur découle, cependant, d’un non-respect des normes et lois en vigueur de la part des pêcheurs, à la faveur d’un déficit de contrôle de la part des services concernés. Selon lui, les prix des poissons vendus ont baissé en raison de leurs petites tailles, atteignant parfois 5 cm la pièce seulement, les pêcheurs se rabattant sur des spécimens jeunes vu la diminution générale des poissons dans les eaux côtières. Les poissons s’amenuisent en Méditerranée à cause d’une pêche intensive et inconsciente, de la pollution des eaux, en plus des flux migratoires vers d’autres mers, a-t-il expliqué. Les pêcheurs, pour leur part, bravent plusieurs interdits dans leur activité, a signalé M. Bellout, citant le non-respect des périodes de repos biologique, la recrudescence de la pêche à la dynamite, la pêche utilisant des filets interdits et le non-respect des tailles marchandes. Pour ce qui est du non-respect des périodes de repos biologique, il représente un grand danger pour la pérennité des espèces, puisqu’il engrange progressivement leur extinction, les chalutiers pêchant les poissons durant la période de reproduction et de ponte. Durant cette période s’étalant du 1er mai au 31 août, les pêcheurs n’épargnent pas les fonds marins en y chalutant même dans la zone dite «zone une», située dans les profondeurs des mers à 0,3 mile marin, que les poissons rejoignent afin d’y déposer leurs œufs. A ce propos, le directeur de la pêche et de l’aquaculture au ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Taha Hammouche, a rappelé que la loi a durci les sanctions jusqu’à une peine d’emprisonnement de 5 ans pour ceux pêchant durant cette période, ce qui a «fait reculé le nombre des délits».

On vous le dit

4 personnes périssent dans un accident de la route à Tizi Ouzou Dans la nuit de dimanche à hier, vers 22h, un dérapage suivi d’une chute d’un véhicule léger au dessus du pont de Oued Aïssi, sur la RN12, à 6 km à l’est du chef-lieu, Tizi Ouzou, a entraîné la mort des quatre jeunes hommes qui étaient à bord, âgés entre 25 et 26 ans, a annoncé hier un communiqué de la Protection civile. Les corps des victimes, extraits du véhicule par les éléments de l’unité de Tizi Ouzou de la Protection civile, qui sont intervenus aussitôt informés du drame, ont été acheminés immédiatement au CHU Nedir Mohamed du chef-lieu de wilaya, d’après le document de la Protection civile, précisant que le véhicule est complètement endommagé. Un Subsaharien de 17 ans tué à Oran Un jeune Subsaharien a été victime, dans la nuit de dimanche à lundi, d’une agression qui lui a été fatale, à Oran. Selon la Protection civile, la victime, âgée de près de 17 ans et dont l’identité n’as pas été établie, a été découverte, vers 23h, gisant dans une mare de sang, portant des traces de plusieurs coups de couteau. Un autre jeune Subsaharien, âgé de près de 20 ans, a, quant à lui, été grièvement blessé dans cette affaire et a été évacué vers les urgences du Centre hospitalo-universitaire d’Oran. La dépouille de la première victime a été déposée à la morgue afin de subir une autopsie, qui devra déterminer les causes de son décès. La Gendarmerie nationale a ouvert une enquête pour identifier le ou les auteurs de ce crime et les présenter devant la justice.   Un mort et cinq blessés à Ghardaïa suite au dérapage d’un véhicule Il était 7h50, hier matin, lorsqu’un véhicule touristique de marque Toyota, dans lequel avait pris place une famille de 6 personnes, a dérapé à 45 km au sud de Hassi Lefhel, en direction d’El Menéa. Arrivés rapidement sur les lieux, les éléments du poste avancé de la Protection civile de Hassi Lefhel ont retiré de la carcasse du véhicule le corps inerte d’une fillette de 7 mois, qui a rendu l’âme sur place, et cinq blessés, âgés entre 5 et 43 ans. La dépouille de la victime a été déposée à la morgue de la polyclinique de Hassi Lefhel, à 150 km au sud du chef-lieu de wilaya, Ghardaïa, où ont été admis les cinq blessés qui ont été pris en charge au niveau des urgences médico-chirurgicales. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Hassi Lefhel pour déterminer les causes exactes de ce drame qui vient encore une fois endeuiller une famille algérienne à la veille de l’Aïd El Adha .   Les comptes de l’OPGI de Sétif bloqués Les comptes bancaires de l’Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) de Sétif sont bloqués depuis hier. La décision a été prise par le président du tribunal de Sétif, et ce, suite au refus de la direction de l’OPGI d’appliquer la décision de justice (la grosse s’entend) la sommant de régler les honoraires d’un bureau d’études qui a obtenu finalement gain de cause. En plus des 3 premières créances s’élevant à 1 080 301,17 DA, les caisses de l’OPGI devront prendre en charge les frais de l’huissier de justice et du blocage des comptes. Intervenant à quelques jours de l’Aïd El Adha et de la rentrée scolaire, la procédure n’arrange donc pas les affaires de l’institution, qui se trouve désormais mains et pieds liés. Cette gravissime affaire doit donner à réfléchir aux responsables de la structure précitée, qui s’est permis le luxe de tourner le dos à une décision d’exécution.  

Pêche : les ressources halieutiques fortement menacées par les pratiques illicites et la pollution

Si les prix du poisson ont accusé une baisse, particulièrement durant les mois de juillet et d’août, c’est en raison de la surexploitation permanente et à outrance des ressources halieutiques nationale, explique le président du Comité national des marins pêcheurs et des poissonniers, Hocine Bellout. Dans un entretien à l’APS, ce responsable relève que si le prix de la sardine a chuté par rapport à ceux appliqués au printemps dernier (entre 700 à 800 dinars le kg), contre les 200 dinars en moyenne actuellement, c’est en raison du non-respect des normes et lois, « et d’un déficit de contrôle de la part des services concernés ». Selon lui, si les prix des poissons ont baissé, c’est aussi en raison de leur petite taille, les pêcheurs se rabattant sur des spécimens juvéniles, par suite de l’amoindrissement des bancs, résultat d’une pêche intensive et de la pollution. Il signale que le non-respect des tailles marchandes du poisson pêché représente une menace directe sur différentes espèces empêchées d'atteindre leur maturité et entravant ainsi leur cycle de reproduction.  Alors, ajoute-t-il, que la taille minimale fixée pour la sardine est de 11 cm, il est devenu habituel d’en trouver sur les marchés des quantités dont la longueur ne dépasse pas les 4 cm, une situation qui en a fait une espèce « en voie d’extinction ». L’exemple de la sardine n’est pas le seul à être cité. M. Bellout fait état d’autres catégories de poissons, atteignant 5 ou 6 cm proposés en quantités sur les étals des mareyeurs.   Les pêcheurs, dit-il, ne font pas cas des périodes de repos biologique, certains parmi eux s’adonnant couramment à la pêche à la dynamite, utilisant des filets interdits ou ne respectant pas les taches marchandes de leurs prises. S'agissant de la pêche à la dynamite, M. Bellout indique qu’elle est pratiquée tout le long de la côte allant de Bou Haroun (Tipaza) à Ghazaouet (Tlemcen). Il affirme, d’autre part, que les filets interdits à la pêche, tel les dérivants, ceux à quatre bras, invisibles ou dont la grosse taille des mailles sont largement utilisés, en dépit de leur interdiction par la loi A propos du non respect des périodes de repos biologique, M. Bellout prévient que celui-ci présente un grand danger pour la pérennité des espèces, pouvant à terme provoquer leur extinction, les patrons de chalutiers n’hésitant pas à pêcher durant les périodes de ponte. Durant cette période, s'étalant du 1 mai au 31 août, les pêcheurs, affirme-t-il, n'épargnent pas les fonds marins, y chalutant même dans la zone où les poissons viennent déposer leurs œufs. Le directeur de la Pêche et de l'aquaculture au ministère de l'Agriculture, Taha Hemmouche, tente de tempérer les propos de M. Bellout en assurant que les sanctions contre les pêcheurs contrevenants ont été durcies, « ce qui, déclare-t-il, a fait reculer le nombre de délits ». Parmi les autres phénomènes mettant en grand danger la pérennité de la faune marine le long de la façade maritime Algérienne, le président du Comité national des marins-pêcheurs et poissonniers fait part de l’action « destructrice » de la pollution. « La pollution, alerte-t-il, est en train de faire un ravage au sein de l'écosystème marin », citant en exemple les nombreux de cours d’eaux charriant détritus et polluants se déversant en mer. « La toxicité qui en découle extermine les espèces, ou les poussent à fuir, telle la sardine, très sensible à la pollution et qui a migré en grand nombre vers d'autres eaux ». M. Bellout met également en cause les déversements d’hydrocarbures provoqués par certains des 12.500 navires transitant au large du littoral national. Il prévient qu’en raison des atteintes de toute nature dont elles continuent à être l’objet, les quelques 194 espèces de poissons et 600  d’algues risqueraient, à terme, de complètement disparaître, si des mesures de prévention ne sont pas diligentées pour les protéger.  


lundi 28 août 2017

Locales 2017 : la HIISE compte acquitter de son devoir constitutionnel pour consacrer la liberté de choix

Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelouahab Derbal, a affirmé lundi à Alger, que l'instance comptait acquitter de son devoir constitutionnel pour consacrer la liberté de choix qui reste la meilleure voie vers des élections transparentes et intègres à même de garantir la stabilité politique du pays". "L'HIISE compte acquitter de son devoir constitutionnel en matière de protection de la voix du citoyen en vue de consacrer la liberté de choix lors des élections locales du 23 novembre prochain", a souligné M. Derbal à l'ouverture des travaux de la 2ème session ordinaire du conseil de l'Instance, estimant que "c'est la meilleure voie vers des élections transparentes permettant d'asseoir une démocratie fondée sur le respect de la voix du citoyen, une garantie de la stabilité politique dans notre pays". M. Derbal a appelé les membres de l'HIISE à "continuer sur la même détermination dont ils ont fait montre au cours des législatives de mai 2017", d'autant que les élections locales exigent davantage d'efforts, un suivi permanent sur le terrain et de plus grands moyens". Saluant les efforts des membres de l'HIISE sur la scène politique en vue d'assurer une transition sûre du pays vers une nouvelle étape plus stable et plus développée, M. Derbal a souligné que les élections locales "sont un défi à relever face à l'opinion publique à intérieur et à extérieur du pays". "Ce que la HIISE peut apporter à l'Algérie en cette conjoncture marquée par un contexte régional et international difficile est de contribuer avec ses partenaires politiques, les médias et l'administration, à garantir la liberté de choix qui constitue le principe même d'un processus électoral propre", a encore souligné M. Derbal, précisant que tous les acteurs politiques doivent se "solidariser pour la réalisation de l'objectif constitutionnel, la tenue d'élections transparentes et intègres". "Les politiques qui animent les élections en tant que premiers responsables de la transparence du processus électoral, sont tous appelés à mobiliser leurs énergies pour garantir la régularité de ce dernier étant la seule voie de la légitimité", a-t-il dit. Après avoir salué les efforts des membres de la HIISE lors des législatives de mai dernier, M. Derbal a indiqué que l'expérience acquise par l'instance "lui a permis de mieux appréhender les faits tout au long du processus électoral", soulignant que "570 saisines parvenues à l'instance le jour du scrutin ont été traitées, dont 38 saisines soumises au procureur général". Dans une déclaration à la presse en marge des travaux, M. Derbal a indiqué que la commission permanente installée avec le ministère de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire a décidé de procéder à "la révision de plusieurs points relatifs au processus électoral", relevant que le formulaire de collecte des signatures "sera différent pour les partis politiques et les listes indépendantes lors des prochaines élections locales". Concernant les rapports établis par les observateurs étrangers sur les Législatives de mai, M. Derbal a précisé que l'Instance a été "destinataire de trois rapports dont deux par voie diplomatique, de la mission des Nations unies et de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), et a pris connaissance des rapports des experts de l'Union européenne par voie de presse, tandis qu'elle n'a pas reçu le rapport établi par les experts de l'Union africaine (UA). Les critères de l'ONU dans ce type de rapport sont une "référence", les décisions et les souveraineté des états étant scrupuleusement respectées", a encore précisé M. Derbal avant de conclure que le rapport des Nations unies comportait 5 recommandations notamment "la nécessité de soutenir son instance et de préparer des programmes incitant les jeunes et les femmes à participer davantage au processus électoral". APS


Habitat et urbanisme : réflexion sur le mode de financement, la législation et le contrôle

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, M. Abdelwahid Temmar, a affirmé lundi à Alger que son département a entamé la préparation d'une feuille de route en ouvrant huit (8) ateliers de réflexion portant sur plusieurs aspects, législatif notamment, avec la possibilité de réviser la loi sur l'urbanisme, le financement, le contrôle, la formation et autres afin d'accélérer la réalisation de programme d'habitat tracé. Pour M. Temmar, la feuille de route que prépare son ministère englobe plusieurs volets, dont le volet urbanisme, avec la participation de tous les acteurs de secteur de l'habitat. Ainsi, huit (8) ateliers sont lancés par le département de l'Habitat dont le premier a porté sur l'urbanisme.  Cette réunion a regroupé les représentants du Conseil national de l'ordre des architectes qui compte près de 8.000 adhérents, le syndicat national des ingénieurs en génie-civil et bâtiment (5000 adhérents) et le conseil d'ordre des géomètres (650 adhérents). Deux autres rencontres se tiendront prochainement avec les producteurs locaux de matériaux de construction et les promoteurs immobiliers, lesquels auront un rôle important à jouer en matière d'urbanisme et de construction. A cette occasion, le ministre a souligné dans une allocution qu'il y a une crise économique, d'où la nécessité de trouver des solutions, notamment en matière de financement."Malgré la situation économique difficile, il faut trouver des solutions pour le financement direct du logement par l'Etat à 100%".  Appelé à donner plus d'explications sur le sujet lors d'un point de presse, il a indiqué qu'il "faut aller vers le partenariat public-privé en matière de financement pour la réalisation des projets". Le ministre a également parlé de l'aspect relatif à la gestion des projets car, selon lui, "il faut penser à gérer l'habitat après l'avoir produit", soulignant l'importance de l'environnement urbanistique dans lequel est construit le logement en plus de "l'implication" de citoyen.    Activation prochaine du permis de construction électronique Le département de l'Habitat a ouvert aussi un atelier sur le traitement électronique en consacrant la culture de traitement des dossiers à distance. Ce qui permettra, selon le ministre, au citoyen de suivre l'état d'avancement de son dossier de logement et connaître les droits et les obligations à distance, l'assainissement des dossiers et les agréments des promoteurs par voie électronique.  " En 2017, il faut changer notre vision et traiter avec l'administration d'une manière civique", a t-il préconisé. Il a expliqué que l'opération de réflexion autour du permis de construction électronique doit être maitrisée dans son aspect juridique en coordination avec le ministre de l’Intérieur et des collectivités locales.  Cependant, le ministre a précisé que la réflexion et la concertation avec les différents partenaires de son département ne doit pas se faire au détriment du temps. Les concepteurs auront d'ailleurs dix jours pour soumettre leurs propositions et réflexions tout en adoptant un classement des priorités. Concernant l'urbanisme, l'atelier sera dédié portant sur cinq sujets, a détaillé le ministre. Il s'agit d'étudier toutes les lois actuelles et s'il y a une nécessité de révision ou d'adaptation "personne ne peut nous empêcher de réviser la loi sur l'urbanisme, promulgué depuis 27 ans", dit-il.  Il est prévu que le secteur organise aussi un  atelier sur l'opération de réhabilitation des villes et des quartiers par le biais de l'Agence nationale de réhabilitation. Cet atelier sera présidé par le directeur de l'Urbanisme, a expliqué le ministre qui a affirmé "qu'il est temps que l'Agence nationale de réhabilitation revient à ses missions et que le diagnostic soit fait par les experts, et ce, même en dehors du ministère de l'Habitat". En outre, le ministre a évoqué le dossier du vieux bâtis signalant le manque de suivi de l'application du décret relatif à ce genre de construction ajoutant que deux ans après la promulgation du décret 15-19, il est temps de s'interroger si ce "dernier est toujours adéquat notamment avec l'intégration du permis de construction électronique". "Rien n'empêche sa révision face aux actuelles exigences ", a-t-il enchainé.  Parmi les ateliers, le ministre a cité aussi celui relatif au contrôle, déplorant "l'absence d'un plan pratique" alors que "14 wilayas enregistraient un manque dans les inspections d'urbanisme" et "même pour les grandes villes  qui comptent plusieurs inspecteurs, à l'instar d'Oran (3 inspecteurs) et d'Alger (5 inspecteurs), il est impossible d'assurer un contrôle total". "Il y a une anarchie dans l'urbanisme, il faut établir un diagnostic vu l'importance du contrôle et l'usage de la technologie dans celle-ci", a-t-il ajouté.  Un autre atelier portera sur la formation fournissant les ressources humaines nationales capables de réaliser les projets selon la demande, a précisé le ministre qui a souligné que cette formation doit toucher le simple citoyen. A ce propos, un travail de coordination sera mené avec le ministère de la formation professionnelle.  Le marché de la location sera aussi à l'étude à travers un atelier de réflexion. Les infrastructures publiques feront aussi l'objet d'un travail de réflexion. M. Temmar a insisté sur l'importance de l'aspect esthétique estimant qu'il "n'est pas possible de voir les mêmes conceptions dans les écoles d'Oran, d'Annaba ou ailleurs".  D'autres ateliers autour de l'architecture sont aussi programmés. "Avec 7000 architectes, on n'a pas besoin d'en ramener d'ailleurs", a déclaré le ministre en insistant sur l'importance d'organiser plusieurs concours afin d'encourager la créativité.    Pour ce qui est de dossier relatif à l'achèvement des constructions dans le cadre de la loi 15-08, le ministre n'a pas donné des statistiques mais a insisté sur le fait que "l'Etat soit présent en matière de contrôle". En réponse à une question relative au planning tracé par son département pour l'aboutissement des différents ateliers, le ministre a souligné que tout atelier doit faire sortir le coût de la proposition, ajoutant que son département établira un planning en prenant en considération les priorités, mais aussi la procéduralité d'une révision de la loi et de la situation financière du pays. APS