jeudi 31 janvier 2019

Football / Coupe arabes des clubs: le MC Alger et Al Merreikh se neutralisent (0-0)

Le MC Alger et la formation soudanaise d'Al Merreikh se sont neutralisés (0-0), en quart de finale aller de la Coupe arabe des clubs de football, disputé jeudi soir au stade 5 juillet (Alger). Le match retour se jouera le 16 février prochain à Oumdurman (Soudan).    Le vainqueur de cette double confrontation affrontera en demi-finale, le vainqueur de l'autre quart de finale entre les Tunisiens de l'ES Sahel et les Marocains de Raja Casablanca. Au match aller disputé à Rabat le week-end dernier, le représentant tunisien s'est imposé sur le score de 2 à 0.


Messahel remet un message du président de la République à son homologue indien Ram Nath Kovind

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a été reçu, jeudi à New Delhi, par le président de la République d'Inde, Ram Nath Kovind, auquel il a remis un message écrit du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le chef de la diplomatie algérienne qui effectue  une visite officielle en République d'Inde a réitéré, à l'occasion, l'engagement de l'Algérie, exprimé dans le message du chef de l’Etat, pour poursuivre les efforts visant à renforcer la coopération bilatérale dans des domaines à même d’apporter une valeur ajoutée et une dynamique nouvelle aux relations bilatérales, rappelant, dans ce cadre, la Déclaration de partenariat stratégique signée entre les deux pays en 2001 à l’occasion de la visite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika à New Delhi. Le Président Kovind a affirmé, pour sa part, que son pays "considère le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, comme un vrai ami de l'Inde et un fervent défenseur des causes de la paix et du développement et c'est pour cela qu’il jouit d’une grande estime en Inde". Tout en rappelant les relations historiques de solidarité entre l’Algérie et l’Inde, le président Kovind a exprimé, à cette occasion, sa satisfaction quant au niveau atteint par la coopération algéro-indienne en soulignant l'intérêt porté à son renforcement et à sa diversification dans divers domaines. Il a également abordé d’autres questions régionales et internationales d’intérêt commun notamment la situation dans la région, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent ainsi que le défi migratoire. Le président Kovind a chargé le ministre des Affaires étrangères de transmettre son message d’estime et de considération au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et ses vœux de progrès au peuple algérien ami. Messahel s’entretient avec son homologue indienne et signe des accords Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est entretenu jeudi à New Delhi avec son homologue indienne, Mme Sushma Swaraj, dans le cadre de la visite officielle qu’il effectue en République d’Inde. L’entretien a permis aux deux ministres de procéder à un "examen exhaustif de l’état de la coopération bilatérale et des relations entre les deux pays dans divers domaines, et ce à la lumière des objectifs fixés dans la Déclaration de Partenariat Stratégique signée entre les deux pays en 2001, à l’occasion de la visite du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, en Inde ainsi que le suivi des résultats de la visite, en octobre 2016 en Algérie, du Vice-Président de la République d’Inde". Dans ce cadre, les deux ministres ont exprimé "leur satisfaction quant aux relations entretenues entre les deux pays en renouvelant l’engagement des deux Gouvernements à aller de l’avant dans leur renforcement dans de nouveaux domaines y compris la formation, le tourisme, l’investissement et l’agriculture". Ils sont également convenus de "la nécessité de rénover le cadre de la coopération bilatérale avec une place plus importante aux relations entre les communautés et les milieux d’affaires algériens et indiens en vue de développer la coopération économique, les échanges commerciaux, et l’investissement entre les deux pays". Dans ce même cadre, la prochaine session de la Commission mixte algéro-indienne qui se tiendra prochainement à New Delhi, devra "être orientée vers des domaines à valeur ajoutée élevée et qui permettent le transfert technologique et la réalisation des objectifs de développement poursuivis par les deux parties". M. Messahel et Mme Swaraj ont également procédé à un échange de vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun notamment la situation dans leurs régions respectives, la lutte contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé, la question de la migration clandestine, ainsi que les changements climatiques. Dans ce cadre, le chef de la diplomatie algérienne a rappelé les positions de l’Algérie sur les conflits dans la région, notamment "pour ce qui est de la promotion de solutions politiques et pacifiques qui respectent la volonté des peuples et loin de toute ingérence étrangère". Il a également réitéré "l’engagement de l’Algérie pour la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent comme il a fait part de l’expérience algérienne en matière de réconciliation nationale". Au terme des entretiens, les deux ministres ont procédé à la signature d’accords bilatéraux qui viennent renforcer le cadre juridique de la coopération entre les deux pays. Les deux ministres sont convenus de poursuivre "la tradition de concertation entre les deux pays sur l’ensemble des questions bilatérales et les sujets d’intérêt commun". APS


Dix neuf APC toujours bloquées : Bedoui appelle les formations politiques concernées à raisonner leurs élus

Dix neuf (19) Assemblée populaires communales (APC) vivent toujours une situation de blocage, a affirmé, jeudi à l’Assemblée populaire nationale (APN), le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, lors d’une séance consacrée aux questions orales. M. Bedoui a saisi l’occasion de sa rencontre avec les députés pour lancer un appel aux formations politiques, concernées par ces situations de blocage qui impactent négativement le développement local, à raisonner leurs élus. « Je saisi cette occasion pour appeler les différentes formations politiques à nous aider en sensibilisant leurs élus au niveau des assemblées communales qui connaissent ders tensions et des conflits », a déclaré M. Bedoui. Tant que ces blocages persistent, les élus concernées n’auront droit ni aux détachements, ni aux salaires, a rappelé le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales.


mercredi 30 janvier 2019

Messahel s'entretient avec le sous-secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s'est entretenu mardi à Washington, avec le sous-secrétaire d'Etat américain aux Affaires politiques, David Hale. L'entretien a porté essentiellement sur la situation au Sahara occidental. A ce titre, M. Messahel a réitéré la position de l'Algérie soutenant le droit à l'autodétermination du peuple du Sahara occidental. Il a également réitéré le soutien de l'Algérie aux efforts des Nations unies et de l'Envoyé personnel du secrétaire général, Horst Kohler. Les deux parties ont également abordé d'autres questions d'intérêt commun dont la situation dans la région et les défis sécuritaires qui y sévissent. L'entretien entre MM. Messahel et Hale s'inscrit dans le cadre de la concertation politique régulière entre les deux pays. A ce titre, il est à rappeler que M. Hale avait effectué une visite de travail à Alger les 28 et 29 novembre 2018, où il s'est entretenu avec le ministre des Affaires étrangères.


Salon de l'emploi à Alger : Découvrez les secteurs qui recrutent

Plus de 2.400 postes d'emploi sont proposés par  des entreprises et établissements qui participent à la 13ème édition du  salon du recrutement et de la formation continue. Ouvert mardi au Palais des expositions (Pins Maritimes) à Alger, le Salon regroupe environ 40 entreprises publiques et privées, dans plusieurs secteurs, notamment, le BTPH, l'informatique et l'agro-alimentaire. Nadir Cherouk, qui a crée son entreprise en 2009, propose de nombreux postes d’emploi. « Notre société propose immédiatement 540 postes de techniciens de maintenances, dont des superviseurs maintenances, électriciens, automaticiens, des carleurs ,des peintres, plaquistes et serruriers», précise t-il   Le commissaire du Salon, Ali Belkhiri, précise que cette manifestation s'adresse, notamment, aux demandeurs d'emploi ou aux personnes souhaitant créer leur propre entreprise, mais également aux jeunes à la recherche de stages, ainsi qu'à tous ceux (étudiants ou diplômés) qui veulent renforcer leurs compétences et savoir-faire. Ce salon, qui s'étalera sur 3 jours et auquel prennent part, également, des écoles et instituts de formation, se veut un espace d'intermédiation entre les jeunes demandeurs d`emploi et des entreprises en quête de  compétences. S'agissant du volet entreprenariat, ce salon ambitionne d'être un "carrefour" de rencontres entre les représentants des organismes publics  d`emploi, notamment, l`Agence nationale de soutien à l`emploi des jeunes  (ANSEJ) et la Caisse nationale d'assurances-chômage (CNAC) et les jeunes  porteurs de projets, a indiqué Ali Belkhiri. Cet évènement permettra aux jeunes de pouvoir accéder aux informations et aux orientations sur les mesures et procédures liées au financement des projets d`activités et à la création de la micro-entreprise. D'autre part, un espace sera réservé aux conférences thématiques et ateliers de conseil et d`information qui seront animés par des professionnels et experts dans le domaine de l`emploi, sur les différentes procédures liées, notamment, à la rédaction des CV, la préparation à l'entretien d'embauche, et l'établissement d'un bilan de compétences, a-t-il fait savoir. Pour cette nouvelle édition du salon, les organisateurs ambitionnent de dépasser les 25.000 visiteurs. Lors de la précédente édition (2017), le nombre de visiteurs enregistrés a atteint 20.000.  


Salon de l'emploi à Alger : Découvrez les secteurs qui recrutent

Plus de 2.400 postes d'emploi sont proposés par  des entreprises et établissements qui participent à la 13ème édition du  salon du recrutement et de la formation continue. Ouvert mardi au Palais des expositions (Pins Maritimes) à Alger, le Salon regroupe environ 40 entreprises publiques et privées, dans plusieurs secteurs, notamment, le BTPH, l'informatique et l'agro-alimentaire. Nadir Cherouk, qui a crée son entreprise en 2009, propose de nombreux postes d’emploi. « Notre société propose immédiatement 540 postes de techniciens de maintenances, dont des superviseurs maintenances, électriciens, automaticiens, des carleurs ,des peintres, plaquistes et serruriers», précise t-il   Le commissaire du Salon, Ali Belkhiri, précise que cette manifestation s'adresse, notamment, aux demandeurs d'emploi ou aux personnes souhaitant créer leur propre entreprise, mais également aux jeunes à la recherche de stages, ainsi qu'à tous ceux (étudiants ou diplômés) qui veulent renforcer leurs compétences et savoir-faire. Ce salon, qui s'étalera sur 3 jours et auquel prennent part, également, des écoles et instituts de formation, se veut un espace d'intermédiation entre les jeunes demandeurs d`emploi et des entreprises en quête de  compétences. S'agissant du volet entreprenariat, ce salon ambitionne d'être un "carrefour" de rencontres entre les représentants des organismes publics  d`emploi, notamment, l`Agence nationale de soutien à l`emploi des jeunes  (ANSEJ) et la Caisse nationale d'assurances-chômage (CNAC) et les jeunes  porteurs de projets, a indiqué Ali Belkhiri. Cet évènement permettra aux jeunes de pouvoir accéder aux informations et aux orientations sur les mesures et procédures liées au financement des projets d`activités et à la création de la micro-entreprise. D'autre part, un espace sera réservé aux conférences thématiques et ateliers de conseil et d`information qui seront animés par des professionnels et experts dans le domaine de l`emploi, sur les différentes procédures liées, notamment, à la rédaction des CV, la préparation à l'entretien d'embauche, et l'établissement d'un bilan de compétences, a-t-il fait savoir. Pour cette nouvelle édition du salon, les organisateurs ambitionnent de dépasser les 25.000 visiteurs. Lors de la précédente édition (2017), le nombre de visiteurs enregistrés a atteint 20.000.  


Risque d’inondation en Algérie : recensement de 689 sites inondables, dont 233 présentent un risque très élevé

«689 sites inondables, dont 233 présentent un risque très élevé» ont été recensés sur le territoire national. C'est ce qu'a révélé ce mercredi Nora Frioui, directrice de l'assainissement et de la protection de l'environnement au ministère des ressources en eaux. Invitée à s’exprimer dans l’émission L’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la radio nationale, Mme Frioui a indiqué que son département a engagé un plan d’action pour prendre en charge, en urgence, ces zones à haut risque. Ce plan est élaboré pour 30 sites pilotes avant qu’il soit généralisé aux autres sites. «Nous sommes entrain d’élaborer, assure-t-elle, des Plans de prévention des risques d’inondations (PPRI), qui comportent un ensemble de mesures notamment sur l’urbanisation». Des plans qui peuvent exiger, note l’invitée de la Chaine 3, la destruction de certaines habitations en danger et l’aménagement d’autres pour leur adaptation à ces zones.     Interrogée sur les dernières inondations, la représentante du département de M. Necib explique que «les inondations ne sont pas particulières à l’Algérie, l’ensemble des pays méditerranéens en souffrent». Citant, à titre d’exemple celles qui ont affectées récemment  la ville d’Annaba, la responsable du ministère des ressources en eaux rappelle que «le BMS annonçait 40ml de pluie alors que on en a reçu 140ml ce qui correspond à 51 jours de pluie». Selon elle, il ne faut pas chercher le coupable mais mettre en place de nouveau mécanismes pour éviter que ces phénomènes naturels et aléatoires, que nous ne pouvons pas stopper, n’occasionnent plus de dégâts.  Plusieurs mesures ont été adoptées par le passé, rappelle-t-elle, à l’instar des 200 projets réalisés pour la protection d’une centaine de villes, Mme Frioui reconnait que d’autres mesures s’imposent. «Ces ouvrages sont là et ils participent à l’atténuation de l’ampleur des dégâts, mais il faudrait améliorer la prévision par le renforcement de la coordination, veiller à l’entretien des ouvrages et surtout arrêter l’urbanisation anarchique», recommande-t-elle.


mardi 29 janvier 2019

Conseil de la nation : les nouveaux sénateurs installés, Abdelkader Bensalah plébiscité

M. Abdelkader Bensalah a été plébiscité, mardi à Alger, président du Conseil de la nation lors d'une séance plénière présidée par le membre le plus âgé Salah Goudjil et en présence du ministre des relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda. M. Bensalah, désigné par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au titre du tiers présidentiel, a été plébiscité pour un nouveau mandat de trois (03) ans (2019-2021). Auparavant, les nouveaux membres du Conseil de la nation ont été installés. Cette installation fait suite aux élections du renouvellement partiel du Conseil de la nation, organisées le 29 décembre dernier et à la nomination des membres de la Chambre haute du Parlement par le président de la République au titre du tiers présidentiel. Le Conseil constitutionnel avait proclamé le 14 janvier dernier les résultats définitifs de ces élections, remportées par le parti du Front de libération nationale (FLN) qui a obtenu 32 sièges, suivi du RND (10 sièges), les indépendants (3 sièges), le FFS (2 sièges) et le Front El-Moustakbal (1 siège). La Constitution de 2016 a renforcé les prérogatives de la chambre haute du Parlement, notamment en matière de législation relative à l'aménagement du territoire, à travers l'article 137 qui stipule que "les projets de lois relatifs à l'organisation locale, à l'aménagement du territoire et au découpage territorial sont déposés sur le bureau du Conseil de la Nation". Créé lors de la révision de la Constitution en 1996, le Conseil de la nation est composé de 144 membres, dont 96 élus au scrutin indirect et secret (2 tiers) et 48 désignés par le président de le République dans le cadre du tiers présidentiel. Ce Conseil qui constitue la chambre haute du Parlement algérien, est renouvelable par moitié tous les trois ans. La durée du mandat des membres du Conseil de nation, qui détient le pouvoir législatif avec l'Assemblée populaire nationale (APN), est de six ans.  


Le professeur en économie, Fouad Chahat : la stratégie agricole de l’Algérie est défaillante depuis longtemps

Est-il possible d’asseoir la sécurité alimentaire du pays ? Pour le professeur en économie Fouad Chahat, c’est un pari tout à fait réalisable, à la condition toutefois, que l’on s’assure les moyens pour y parvenir. S’exprimant, mardi, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, cet ancien DG de l’Institut national de recherche agronomique signale que l’Algérie ne produit présentement que 55%  de ses besoins de nourriture, un quota « bien inférieur, dit-il, que ce qui a été annoncé, ici et là ». Plus précis, il rappelle que 80% du blé tendre consommé par les ménages vient de l’étranger, tout comme, ajoute-t-il, le sucre, l’huile ou bien les poulets, produits grâce à des aliments importés. M. Chahat note cependant, que les choses ont progressé façon positive, grâce aux niveaux de rendement agricole « que l’on n’envisageait pas 30 années auparavant ». Mais pour autant, il n’en relève pas moins la présence d’une « point faible » que représente, souligne-t-il, la question des semences et des plants, notamment ceux destinés à la production de légumes, « qui sont en totalité importés ». Il en va de même observe l’intervenant, pour ce qui a trait aux semences de blé, dont 70% seulement présentent de bonnes qualités de rendement. Pour cet expert, cette situation démontre « que notre stratégie, s’il y en a une, est défaillante depuis longtemps ». A ce propos, il estime que la recherche agronomique, « le parent pauvre de la recherche en général », pourrait s’avérer d’un grand apport pour améliorer la qualité des semences, des plants  et des géniteurs pour contribuer à l’augmentation des rendements. L’invité rappelle, d’autre part, qu’en 1982,  avait été mis sur pieds un projet de création d’une banque de semences et de gènes, dont la construction avait débuté au milieu des années 90 mais qui, regrette-t-il, est « resté inachevé » à ce jour. Il explique que les seules « petites banques » qui existent encore, sont disséminées au niveau de « quelques laboratoires ». Si en matière de constitution de stocks de semences de céréales, « notre aliment déterminant », il a été fait « très peu de choses », M. Chahat relève qu’il a été encore moins fait « sinon pas du tout » pour ce qui concerne le fourrage vert, alors que, relève-t-il, est affichée la prétention de développer la production de lait. Pour l’heure, alerte-t-il, avec une production agricole ne couvrant  que 55% des  besoins, l’Algérie ne peut assurer l’alimentation de sa population qu’en pompant sur ses ressources financières provenant majoritairement du pétrole et du gaz.     


Messahel donne une conférence au CSIS à Washington et rencontre les représentants de la communauté nationale établie aux USA

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a donné une conférence au Centre international d’études  stratégiques et de sécurité (CSIS) de Washington sur l’expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme et la réconciliation nationale ainsi que son rôle pour la stabilisation de la région. M. Messahel a, par ailleurs, mis en exergue "les efforts du gouvernement algérien pour préserver la stabilité du pays dans un contexte régional difficile". Dans ce cadre, il a fait référence aux politiques de la concorde civile et de la réconciliation nationale, conduites par le président de la République, qui ont redonné à la société algérienne "sa cohésion et son unité". "Toutes ces réformes ont grandement contribué à la préservation de la stabilité de notre pays et au développement socio-économique qu'il a connu durant les dernières années", a indiqué le ministre des Affaires étrangères. M. Messahel effectue une visite à Washington dans le cadre de la tenue de la 4ème session du dialogue stratégique algéro-américain qu'il coprésidera mardi avec son homologue Micheal Pompeo. Le MAE participe à la conférence de l'UA sur le Soudan Sud Abdelkader Messahel a participé au Sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l'Union africaine sur le Soudan du Sud, tenu à New York, en marge de la 71ème session de l'Assemblée Générale de l'ONU. Il a rappelé la position de l'Algérie en faveur d'une solution politique de la crise au Soudan du Sud, fondée sur le dyptique dialogue et réconciliation nationale. Monsieur Abdelkader Messahel a également exprimé l'engagement de l'Algérie à soutenir toute convergence visant le règlement définitif de cette crise. Messahel rencontre les représentants de la communauté nationale aux Etats-Unis M. Messahel a saisi l’occasion de son séjour à la capitale américaine pour rencontrer les représentants de la communauté nationale établie aux Etats-Unis. Cette rencontre, qui s'inscrit dans le cadre des contacts réguliers entretenus avec la communauté nationale à l'étranger, a été l'occasion pour le ministre des Affaires étrangères d'écouter les attentes et les préoccupations de la communauté algérienne aux Etats-Unis d'Amérique. Tout en soulignant "la place importante qu'accorde le gouvernement algérien à la communauté nationale à l'étranger sous la conduite et les instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika", M. Messahel a fait part "des mesures prises, dans ce cadre, pour l'amélioration du service consulaire, notamment la modernisation et la numérisation de l'administration". Il a également rappelé les décisions du président de la République en faveur de la communauté nationale à l'étranger pour ce qui est de l'accès au logement en Algérie et l'accompagnement des investisseurs et des jeunes de cette communauté. Le ministre des Affaires étrangères a également mis un accent particulier sur "les réformes globales mises en œuvre en Algérie pour la diversification de l'économie nationale, un domaine auquel la communauté nationale peut contribuer à travers l'investissement". Il a aussi évoqué "l'ensemble des réformes qui ont suivi pour la réappropriation de l'identité nationale, notamment la dimension amazighe avec la langue amazighe en tant que langue nationale et officielle et la proclamation de la fête de Yennayer comme fête nationale chômée et payée". Les membres de la communauté nationale présents ont marqué leur "appréciation" pour cette initiative qui reflète l'intérêt accordé à la communauté algérienne à l'étranger, en exprimant leur volonté et leur engagement à "contribuer au développement national et au rayonnement culturel" de leur pays d'origine.  


Le Président Bouteflika : en la personne de Medelci l’Algérie perd l'un de ses grands hommes

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé, lundi, un message de condoléances à la famille de Mourad Medelci, décédé lundi, dans lequel il affirmé qu’avec la disparition de celui-ci, l'Algérie perd « un de ses  grands hommes ». « Louanges à Dieu, à la volonté duquel nous ne pouvons que nous résigner, car nul n`est éternel. Mais, il nous peine de perdre notre frère, Mourad Medelci, un des grands hommes de l'Algérie qui a accompli avec abnégation et dévouement ses missions dans le processus d'édification de l'Etat Algérien moderne, à travers les différents postes de responsabilité qu'il a eu à assumer, notamment aux ministères des Finances et des Affaires étrangères, mais aussi à la tête du Conseil constitutionnel », a écrit le Chef de l'Etat dans son message. « D'un caractère affable, conciliant et amène, le défunt, connu également pour sa modestie et son dévouement, savait écouter et convaincre, ce qui lui a valu respect et considération de ses collaborateurs dans toutes les institutions qu'il dirigea », a ajouté le président Bouteflika. « L`Algérie, a-t-il noté, perd en la personne de Mourad Medelci, un de ses grands hommes qui a accompli avec abnégation et dévouement ses missions, une sommité dont les valeurs humaines, la finesse et l`intelligence politique ont grandement contribué au processus d'édification du pays ». « Je ne saurais me consoler de la disparition d'un frère aimant et d'un ami dévoué pour son pays. Le souvenir des hommes de la trempe de Mourad Medelci demeure vivace dans les coeurs et ses actions gravées dans les mémoires », a-t-il ajouté. « Je prie Dieu d`entourer le défunt de Sa Sainte miséricorde, de l`accueillir en Son vaste paradis aux côtés de ceux qu`Il a gratifiés de Ses bienfaits et entourés de Sa grâce éternelle. Je prie Dieu également d`assister ses proches et compagnons dans leur douleur, et de leur accorder sérénité et quiétude ».  


lundi 28 janvier 2019

Bedoui : 25.000 permis de conduire biométrique à points délivrés

Vingt cinq mille (25.000) permis de conduire biométrique à points ont été délivrés à ce jour, a annoncé, lundi à Alger, le ministre de l’Intérieur et de Collectivités locales, Noureddine Bedoui, en marge de l’inauguration du Salon international de la sécurité et de la prévention routière, au Palais des expositions Pins-maritimes.  « Nous sommes à 25.000 permis de conduire électroniques à points qui ont été délivrés. Tous les primo-demandeurs de permis de conduire ont un permis de conduire à points électroniques. Nous avons un programme, un tableau de bord, un échéancier et nous avançons sereinement et calmement (…) comme nous l’avons fait pour la carte d’identité biométrique avec presque 15 millions de cartes distribuées », a déclaré M. Bedoui au micro de Nouhad Belkhadem, de la Chaine 3 de la Radio Algérienne. Lancée, en novembre 2018, dans 2 wilayas pilotes : Alger et Laghouat, l’opération de délivrance du permis de conduire biométrique à points est en cours de généralisation à l’ensemble du territoire national.


Le Conseil constitutionnel devrait se réunir pour prendre acte du décès de son président

Le Conseil constitutionnel devrait se réunir sous la présidence de son vice-président, Mohamed Habchi, pour prendre acte du décès de son président, Mourad Medelci et informer le président de la République, conformément au règlement intérieur de cette institution. L'article 81 du règlement intérieur du Conseil stipule, qu’« en cas de décès ou de démission du président du Conseil constitutionnel, le Conseil se réunit sous la présidence du vice-président et en prend acte ». Cet article énonce que « le président de la République en est immédiatement informé ». Mourad Medelci est décédé, lundi tôt le matin à Alger, des suites d'une maladie. Né le 30 avril 1943 à Tlemcen, le défunt a occupé plusieurs hautes fonctions au sein de l'Etat, dont celle de président du Conseil constitutionnel depuis 2013. Licencié en Sciences économiques de l'Université d'Alger (1966), le défunt avait dirigé plusieurs Groupes publics, avant d'être désigné directeur général de la Société nationale des tabacs et des allumettes (SNTA) en 1980, puis secrétaire général du ministère du Commerce, jusqu'en 1988.  Durant la même année, il a été promu ministre du Commerce, un poste qu'il avait quitté en 1989. Il a effectué son retour au sein de l'Etat en tant que ministre délégué au Budget (1991-1992) avant de reprendre son poste de ministre du Commerce (1999-2001), puis ministre des Finances (2001-2002). Par la suite, il avait rejoint la présidence de la République pour y occuper le poste de conseiller (2002-2005). Le défunt a été nommé une nouvelle fois ministre des Finances (2005-2007) et, par la suite, ministre des Affaires étrangères (2007-2013) avant de terminer sa carrière comme président du Conseil constitutionnel (2013-2019). Il a également été vice-président de la Fondation Emir Abdelkader (1996), membre fondateur de l’Association pour les relations internationales (1997), président fondateur de l’Association pour la promotion de l'éco-efficacité et de la qualité en entreprise (1998) et membre du Panel des Eminentes personnalités Africaines chargées de superviser le Mécanisme d'évaluation par les Pairs (MAEP) entre 2003 et 2005. Son enterrement aura lieu, lundi, après la prière du Dohr au cimetière de Ben Aknoun à Alger.


Bedoui : 25.000 permis de conduire biométrique à points délivrés

Vingt cinq mille (25.000) permis de conduire biométrique à points ont été délivrés à ce jour, a annoncé, lundi à Alger, le ministre de l’Intérieur et de Collectivités locales, Noureddine Bedoui, en marge de l’inauguration du Salon international de la sécurité et de la prévention routière, au Palais des expositions Pins-maritimes.  « Nous sommes à 25.000 permis de conduire électroniques à points qui ont été délivrés. Tous les primo-demandeurs de permis de conduire ont un permis de conduire à points électroniques. Nous avons un programme, un tableau de bord, un échéancier et nous avançons sereinement et calmement (…) comme nous l’avons fait pour la carte d’identité biométrique avec presque 15 millions de cartes distribuées », a déclaré M. Bedoui au micro de Nouhad Belkhadem, de la Chaine 3 de la Radio Algérienne. Lancée, en novembre 2018, dans 2 wilayas pilotes : Alger et Laghouat, l’opération de délivrance du permis de conduire biométrique à points est en cours de généralisation à l’ensemble du territoire national.


Le Conseil constitutionnel devrait se réunir pour prendre acte du décès de son président

Le Conseil constitutionnel devrait se réunir sous la présidence de son vice-président, Mohamed Habchi, pour prendre acte du décès de son président, Mourad Medelci et informer le président de la République, conformément au règlement intérieur de cette institution. L'article 81 du règlement intérieur du Conseil stipule, qu’« en cas de décès ou de démission du président du Conseil constitutionnel, le Conseil se réunit sous la présidence du vice-président et en prend acte ». Cet article énonce que « le président de la République en est immédiatement informé ». Mourad Medelci est décédé, lundi tôt le matin à Alger, des suites d'une maladie. Né le 30 avril 1943 à Tlemcen, le défunt a occupé plusieurs hautes fonctions au sein de l'Etat, dont celle de président du Conseil constitutionnel depuis 2013. Licencié en Sciences économiques de l'Université d'Alger (1966), le défunt avait dirigé plusieurs Groupes publics, avant d'être désigné directeur général de la Société nationale des tabacs et des allumettes (SNTA) en 1980, puis secrétaire général du ministère du Commerce, jusqu'en 1988.  Durant la même année, il a été promu ministre du Commerce, un poste qu'il avait quitté en 1989. Il a effectué son retour au sein de l'Etat en tant que ministre délégué au Budget (1991-1992) avant de reprendre son poste de ministre du Commerce (1999-2001), puis ministre des Finances (2001-2002). Par la suite, il avait rejoint la présidence de la République pour y occuper le poste de conseiller (2002-2005). Le défunt a été nommé une nouvelle fois ministre des Finances (2005-2007) et, par la suite, ministre des Affaires étrangères (2007-2013) avant de terminer sa carrière comme président du Conseil constitutionnel (2013-2019). Il a également été vice-président de la Fondation Emir Abdelkader (1996), membre fondateur de l’Association pour les relations internationales (1997), président fondateur de l’Association pour la promotion de l'éco-efficacité et de la qualité en entreprise (1998) et membre du Panel des Eminentes personnalités Africaines chargées de superviser le Mécanisme d'évaluation par les Pairs (MAEP) entre 2003 et 2005. Son enterrement aura lieu, lundi, après la prière du Dohr au cimetière de Ben Aknoun à Alger.


BMS : pluie et grêle sur plusieurs wilayas de l'Est du pays à partir de lundi soir

De fortes averses de pluie, accompagnées parfois d'orages et de grêles, affecteront plusieurs wilayas de l'Est du pays à partir de lundi soir, indique un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par les services de l'Office national de la météorologie.  Le BMS concerne les wilayas de Tizi-ouzou, Bejaia, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Sétif, nord de Bouira, nord de Bordj Bou Arreridj, Mila,  Constantine, Guelam et Souk Ahras, avec des cumuls qui atteindront ou dépasseront localement 40 mm jusqu'à mardi à 06h00, précise la même source.


Ruptures récurrentes des produits de soins : le président du Syndicat des pharmaciens met en cause l’Agence et la cellule de veille du médicament

En dépit de la présence d’organisme chargés de gérer ce problème, la persistance du manque de certains traitements de soins n’est pas sans inquiéter des malades et leurs proches. Amené, lundi, à s’exprimer sur le sujet, à l’émission l’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le président du Syndicat national des pharmaciens d’officines constate qu’en dépit de la présence de l’Agence nationale du médicament et d’une cellule de veille, doublée d’un Comité de concertation, le problème posé par les pénuries de traitements est resté en l’état.   A propos plus précisément de la cellule de veille, « censée, déclare-t-il, être un organe d’urgence », M. Messaoud Belambri considère qu’elle « n’a pas travaillé de la manière qu’il fallait ». De l’Agence nationale du médicament, il se demande, en outre, si elle dispose de suffisamment de moyens « pour fonctionner de manière efficace » pour pouvoir régler « la crise du médicament ».    Rappelant que ces ruptures « ne datent pas d’aujourd’hui », il note que les raisons à l’origine de cet état de fait ont été maintes fois identifiées, dont celle, dit-il, relative à la signature des programmes d’importation des produits de soins, effectuée, cette année encore, de « manière tardive » et repoussant d’autant les délais de réception de ces derniers. « La crise », signale-t-il, encore, touche également plusieurs autres  médicaments produits localement, soit explique-t-il, en raison de l’abandon de leur fabrication « par des entreprises publiques et privées », ou bien par suite d'une insuffisante production. C’est le cas, précise-t-il, d’antibiotiques, d’anti-inflammatoires, et de vitamines injectables, « indispensables ». De l’enveloppe, de quelque 2 milliards d’euros, servant au financement des  importations de soins, l’invité se demande si elle est suffisante. D’un autre coté, il s’interroge de savoir si les importateurs « ont honoré les programmes d’importation en quantité et en qualité pour lesquels ils se sont engagés ». Selon lui, c’est tout cet ensemble de situations qui est à l’origine des tensions et autres ruptures affectant pas moins de 70 produits élaborés localement et 80 autres importés. Pour mettre un terme à la pénurie de médicaments, le Dr Belhambri estime indispensable de revoir tous les outils de suivi de cette filière, tout comme ceux relatifs à l’organisation d'une meilleure distribution. Il relève, par ailleurs, qu’il existe quelque 600 grossistes-distributeurs du médicament en Algérie, contre seulement quatre à dix dans des pays développés, avec lesquels, souligne-t-il, les pharmaciens éprouvent des difficultés à travailler, en raison du problème d'indisponibilité de traitements.                     


BMS : pluie et grêle sur plusieurs wilayas de l'Est du pays à partir de lundi soir

De fortes averses de pluie, accompagnées parfois d'orages et de grêles, affecteront plusieurs wilayas de l'Est du pays à partir de lundi soir, indique un bulletin météorologique spécial (BMS) émis par les services de l'Office national de la météorologie.  Le BMS concerne les wilayas de Tizi-ouzou, Bejaia, Jijel, Skikda, Annaba, El Tarf, Sétif, nord de Bouira, nord de Bordj Bou Arreridj, Mila,  Constantine, Guelam et Souk Ahras, avec des cumuls qui atteindront ou dépasseront localement 40 mm jusqu'à mardi à 06h00, précise la même source.


Conseil constitutionnel : Mourad Medelci n'est plus

Le président du Conseil constitutionnel, Mourad  Medelci est décédé lundi à 1h30 du matin à Alger, à l'âge de 76 ans, suite à une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches. Né le 30 avril 1943 à Tlemcen, M. Medelci a occupé plusieurs portefeuilles  ministériels avant d'être désigné, en septembre 2013, par le président de  la République, Abdelaziz Bouteflika, à la tête du Conseil constitutionnel.  Le défunt a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères (4 juin 2007-11 septembre 20013), ministre des Finances (2005-2007) et celui de ministre du Commerce (9 novembre 1988-9 septembre 1989) ainsi que conseiller auprès de la présidence de la République (2002-2005). Licencié en sciences économiques de l'université d'Alger en 1966, M.  Medelci a également occupé des postes de direction dans plusieurs groupes  publics avant de devenir directeur général de la SNTA. L'enterrement aura lieu lundi après la prière du dohr au cimetière de Ben  Aknoun.   


Conseil constitutionnel : Mourad Medelci n'est plus

Le président du Conseil constitutionnel, Mourad  Medelci est décédé lundi à 1h30 du matin à Alger, à l'âge de 76 ans, suite à une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches. Né le 30 avril 1943 à Tlemcen, M. Medelci a occupé plusieurs portefeuilles  ministériels avant d'être désigné, en septembre 2013, par le président de  la République, Abdelaziz Bouteflika, à la tête du Conseil constitutionnel.  Le défunt a occupé le poste de ministre des Affaires étrangères (4 juin 2007-11 septembre 20013), ministre des Finances (2005-2007) et celui de ministre du Commerce (9 novembre 1988-9 septembre 1989) ainsi que conseiller auprès de la présidence de la République (2002-2005). Licencié en sciences économiques de l'université d'Alger en 1966, M.  Medelci a également occupé des postes de direction dans plusieurs groupes  publics avant de devenir directeur général de la SNTA. L'enterrement aura lieu lundi après la prière du dohr au cimetière de Ben  Aknoun.   


dimanche 27 janvier 2019

Installation mardi des nouveaux membres du Conseil de la nation

Le Conseil de la nation tiendra mardi une séance plénière consacrée à l'installation des nouveaux membres du Conseil suite aux élections, organisées le 29 décembre dernier, pour le renouvellement partiel des membres de cette chambre haute du Parlement algérien. L'installation des nouveaux membres du Conseil de la nation intervient conformément aux dispositions de l'article 130, alinéa 1 de la nouvelle Constitution qui stipule que "la législature débute de plein droit le quinzième (15ème) jour suivant la date de proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel". Dans l'attente de la désignation des membres du tiers présidentiel, par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le Conseil constitutionnel avait proclamé le 14 janvier dernier les résultats définitifs de ces élections, remportées par le parti du Front de libération nationale (FLN) qui a obtenu 32 sièges, suivi du RND (10 sièges), les indépendants (3 sièges), le FFS (2 sièges) et le Front El-Moustakbal (1 siège).


Algérie-France: signature d'une convention relative à l'extradition de criminels

Une nouvelle convention relative à l'extradition de criminels entre l'Algérie et la France a été signée dimanche à Alger, par le ministre de la Justice et Garde des sceaux Tayeb Louh et son homologue française, Nicole Belloubet. La signature de cette convention intervient dans le cadre de la coopération entre l'Algérie et la France notamment suite à l'entrée en vigueur en mai dernier de la nouvelle convention de la coopération judiciaire en matière pénale.  Cette convention permettra une "fluidité dans les échanges et une facilité dans la mise en œuvre de certaines demandes d'extradition de criminels, dans le respect des principes fondamentaux des deux pays", d'autant que "la France considère l'Algérie comme étant un partenaire stratégique en ce qui concerne les échanges en matière de lutte contre le terrorisme et le volet civil". Nicole Belloubet a entamé dimanche une visite de deux jours en Algérie à l'invitation de son homologue, Tayeb Louh, avec lequel elle aura des entretiens sur différents aspects de la coopération judiciaire entre les deux pays. La ministre française de la Justice rencontrera également différents acteurs dans le système judiciaire algérien. APS


Téléphonie mobile : Suppression des frais du Roaming entre l'Algérie et la Tunisie

Les frais d’itinérance ou Roaming de l'utilisation du téléphone mobile seront supprimés entre l'Algérie et la Tunisie, ont annoncé, dimanche à Alger, les ministres du secteur de la Poste et télécommunications des deux pays.  « Nous avons décidé d'encourager les autorités de régulation des deux pays à inciter les opérateurs de téléphonie mobile à mettre les dispositifs techniques et les négociations commerciales nécessaires pour que leurs échanges soient transparents par rapport aux clients qui voyagent des deux côtés des frontières sans devoir payer plus pour le roaming et d'être obligé d'effectuer un quelconque changement sur leurs appareils téléphoniques », a indiqué la ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda-Imane Faraoun, lors d'un point de presse avec son homologue tunisien Anouar Maarouf, à l'issue des travaux de la 3ème session du Comité technique mixte algéro-tunisien pour la coopération dans le domaine de la Poste et des TIC. De son côté, le ministre tunisien a exprimé « la volonté commune des deux pays de supprimer le Roaming, c’est-à-dire de créer ce qu'on appelle le One Network Area qui permettra aux citoyens des deux côtés de la frontière de se sentir chez eux ». Les Algériens et Tunisiens détenteurs d’un forfait voix et data « pourront donc utiliser, à l'avenir, leurs téléphones en Algérie et/ou en Tunisie sans payer de frais supplémentaires », a-t-on expliqué auprès de responsables du ministère. Selon eux, tous les appels émis depuis les deux pays « devaient être traités comme des appels nationaux ». Le Roaming permet à l'abonné d'un réseau téléphonique d'utiliser son téléphone dans un autre pays, grâce à des accords entre les opérateurs. Lorsqu'on passe une frontière, le téléphone se connecte automatiquement au réseau partenaire de l'opérateur téléphonique dont on dépend. Il s'agit d'un service payant, dont les tarifs, jugés souvent excessifs, sont variables d'un opérateur à l'autre. APS


Complexe Sider El Hadjar : le pompage des eaux infiltrées se poursuit au haut fourneau et aux aciéries

Les eaux infiltrées aux structures du complexe Sider El Hadjar (Annaba) suite aux récentes intempéries ont été pompées de plusieurs unités, indique le président directeur général (PDG) du complexe. Lors de son intervention, ce dimanche matin sur les ondes de la radio Chaine 3, Chamseddine Maâtallah ajoute que «l’opération se poursuit encore au niveau du haut fourneau et des aciéries pour le second jour consécutif ». Outre la mobilisation des équipements et matériels de l’Office national d’assainissement (ONA) et d’équipes de la Protection civile, dira t-il, «le groupe public mécanique a mobilisé d’importants équipements pour accélérer le pompage des eaux du haut fourneau et des aciéries », a t-il ajouté. Le PDG du complexe Sider a prévu la reprise partielle des activités productives à partir de ce dimanche parallèlement à la poursuite des actions de pompage et entretien des installations affectées par les infiltrations. D’énormes quantités d’eau s’étaient infiltrées au cours des deux derniers jours au complexe situé dans la commune de Sidi Amar à la  suite du débordement du cours Oued Sibous noyant plusieurs unités et paralysant la production. Selon la direction des ressources en eau, le complexe Sider a besoin d’ouvrages pour le mettre à l’abri des crues du cours d'eau passant à sa  proximité. Des infiltrations similaires s’étaient produites en 2001 et 2011 paralysant son activité pour plusieurs semaines. Pour rappel, Annaba a connu des pluies exceptionnelles ce week-end, causant la mort de quatre personne et quelque 300 familles sinistrées se trouvent hebergées dans des mosquées. 


Energies renouvelables : M. Chaar Boulekhras signale que l’Algérie dispose présentement de capacités installées de 350 mégawatts

Pour pouvoir répondre aux besoins domestiques et industriels, sans cesse croissants, en énergie électrique, le gouvernement a, en 2015, déclaré la promotion des énergies renouvelables une priorité nationale. S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le PDG de la société en charge de ce secteur d’activité au sein de la Sonelgaz signale que, depuis lors, les grands projets inaugurés dans cette perspective ont permis déjà d’installer des capacités de production électrique de l'ordre de 350 mégawatts. Pour ce qui concerne, en particulier, les filières photovoltaïque et éolienne, M. Chaar Boulakhras précise qu’elles n’ont commencé à être développées, qu’à partir de 2010 dans le monde, ce qui lui permet d’affirmer que l’Algérie, contrairement à une idée reçue, n’est aucunement en retard pour ce qui concerne l’exploitation de ces types d’énergie. Celui-ci explique, par ailleurs, que le pays a, en même temps que l’installation de centrales de production photovoltaïque, suivi une voie lui permettant dans le même temps, de maitriser le transfert de technologie et l’intégration en matière de production des équipements utilisés dans ce domaine. L’intervenant annonce, d'autre part, qu’à l’horizon de 2030, le pays envisage d’atteindre un « mix énergétique » de 27% en énergie renouvelable, passant successivement par une phase expérimentale, suivie d’une seconde se traduisant par une intégration industrielle et une troisième phase se traduisant, à partir de 2021, par un un déploiement à vaste échelle des supports de production de ces types d’énergie. Parmi les projets en phase de maturation avancée, M. Boulakhras cite celui de 200 mégawatts, dont l’appel d’offre, dit-il, a déjà été lancé. A coté des chantiers du renouvelable réalisés par Sonelgaz, ce dernier rappelle qu’il en existe d’autres qui ont été lancés par divers intervenant parmi lesquels il cite la Sonatrach et le ministère de l’intérieur, « autant de petits ruisseaux » qui, estime-t-il, devront permettre de produire quelque de 13,5 gigawatts en 2030. Concernant l’exportation de ce type d’énergie vers des pays tiers, le PDG de la société des énergies renouvelables indique qu’elle figure dans l’agenda  « si les conditions sont réunies », mais également que la demande soit au diapason et que les équipements de transfert d’énergie soient installés.   


Algerian Olympic and Sports Awards: Ryad Mahrez et Lamya Matoub sacrés

Le footballeur Ryad Mahrez et la karatéka Lamya Matoub sont les lauréats de la 4e édition des Algerian Olympic and Sports Awards, une cérémonie organisée par le Comité olympique et sportif algérien (COA) pour récompenser les meilleurs athlètes algériens de l'année et dont la dernière édition s'est déroulée samedi soir à l'hôtel Sheraton d'Alger. Les deux lauréats étaient absents à cette cérémonie, car retenus actuellement par leurs obligations professionnelles : Mahrez étant avec sont club anglais de Manchester City alors que Matoub dispute actuellement une compétition internationale à Paris (France). C'est donc le président de la Fédération algérienne de Karaté Do, Slimane Mesdoui, qui a reçu le trophée au nom de Lamya Matoub, alors que celui de Mahrez a été récupéré par son frère, Wassim, venu le remplacer pendant cette cérémonie, marquée par la présence de plusieurs personnalités sportives et politiques. Outre Mahrez et Matoub, plusieurs autres sportifs algériens, qui ont brillé de milles feux pendant l'année 2018 ont été primés lors de cette cérémonie, à commencer par les "Espoirs" qui étaient au nombre de cinq, dont deux boxeurs et deux spécialistes en athlétisme. Chez les boxeurs, il s'agit de Mohamed Amine Hacid et Farid Douibi, alors qu'en athlétisme, ce sont Loubna Benhadja et Mohamed Gouamed qui ont été primés, tout comme le lutteur Farid Benferdjallah. Les athlètes de handisport n'ont pas été oubliés, puisque deux d'entre eux  ont été primés lors de cette même cérémonie, à savoir : les judokas Sid Ali Lamri et Ishak Ould Kouider. Le COA a récompensé d'autres figures importantes du sport national, dont deux à titre posthume, en l'occurrence Mustapha Mabed (Judo) et Tahar Benferhat (Football), au moment où le handballeur Lounès Amara a été primé pour l'ensemble de sa carrière. En parallèle de cette cérémonie, plusieurs titres "Spéciaux", ont été décernés, à commencer par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour son soutien indéfectible au sport et à la jeunesse. Le président du COA Mustapha Berraf a été également primé par le mouvement sportif algérien, car tout aussi engagé dans la promotion du sport national et de la jeunesse. Parmi les importantes personnalités qui ont honoré de leur présence cette cérémonie, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, son homologue de la Communication, Djamel Kaouane, le Wali d'Alger Abdelkader Zoukh et le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi.                    


samedi 26 janvier 2019

Présidentielle : 101 prétendants dont 13 présidents de partis ont retiré les formulaires de souscription

Cent un (101) postulants à la candidature à l'élection présidentielle du 18 avril prochain, dont 13 chefs de partis politiques, ont procédé au retrait des formulaires de souscription de signatures individuelles, indique le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du Territoire dans un communiqué rendu public samedi. Selon un bilan provisoire, arrêté samedi à 16 heures, 101 lettres d'intention de candidature ont été déposées au ministère, soit 13 émanant de présidents de partis politiques et 88 de prétendants indépendants, précise le ministère, ajoutant que "les concernés ont pu bénéficier des quotas de formulaires de souscription, en application des dispositions légales en vigueur". "Les opérations se poursuivent au fur et à mesure que les demandes sont formulées et se déroulent dans de bonnes conditions", note la même source. Les présidents de partis politiques qui ont postulé à la candidature à l'élection de la présidence de la République sont Belaid Abdelaziz, du Front El-Moustakbel, Adoul Mahfoudh, du Parti de la victoire nationale (PVN), Ali Benflis, du parti Talaie El Hourriyet, Ahmed Gouraya, du Front des jeunes démocrates pour la citoyenneté (FJDC), Ali Zeghdoud, du Rassemblement algérien (RA), Guerras Fethi, du Mouvement démocratique et social (MDS), Ali Faouzi Rebaine, du parti Ahd 54, Omar Bouacha du Mouvement El Infitah, Mohamed Hadef, du Mouvement national de l'espérance (MNE), Abdelkader Bengrina, du Mouvement El Binaâ, Salim Khalfa, du Parti de la jeunesse démocratique (PJD), Aissa Belhadi, du Front de la bonne gouvernance (FBG), et Abderazzak Makri, du Mouvement de la société de la paix (MSP). Le dernier délai de dépôt des dossiers de candidature pour l'élection du président de la République est fixé au 3 mars 2019 à minuit, avait annoncé le Conseil constitutionnel. APS


Skikda : découverte d'une quantité de plus de 3 quintaux de cocaïne

Une énorme quantité de cocaïne estimée à trois (03) quintaux et sept cents douze (712) grammes enfouie dans des sacs à dos a été découverte vendredi dans la soirée par des éléments du Groupement Territorial des Gardes-côtes de Skikda suite à une patrouille près de la zone industrielle de la ville, a-t-on appris auprès d'une source du ministère de la Défense nationale (MDN). "Suite à une patrouille près de la zone industrielle de Skikda, des éléments du Groupement Territorial des Gardes-côtes de Skikda, relevant de la Façade Maritime Est/5 RM, ont découvert dans la soirée de vendredi 25 janvier 2019 une énorme quantité de cocaïne estimée à trois (03) quintaux et sept cents douze (712) grammes enfouie dans des sacs à dos", a précisé la même source.  


MC Alger : Chérif El-Ouezzani suspendu provisoirement pour dopage

Le milieu de terrain défensif du MC Alger, Hichem Chérif-El Ouezzani, contrôlé positif lors du match contre le CR Belouizdad (1-1), disputé le 17 janvier 2019, dans le cadre de la 18e journée du championnat, est suspendu provisoirement avant son audition, a annoncé ce samedi la Ligue de football professionnel (LFP). "La commission de discipline de la LFP a prononcé une suspension provisoire du joueur du MC Alger Hichem Cherif El-Ouazzani à compter du 26 janvier jusqu'à son audition lors la séance du Mercredi 30 Janvier 2019 à 13h00", indique la LFP dans un communiqué. Il s'agit du deuxième cas avéré de dopage depuis le début de la saison, après celui du gardien de but de l'US Biskra (Ligue 2) suspendu le 10 décembre dernier pour six mois dont trois mois avec sursis.


vendredi 25 janvier 2019

Intempéries : l'Armée prête assistance aux citoyens dans plusieurs régions du pays

Des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP) sont intervenus, ces dernières 24 heures, pour ouvrir les axes routiers bloqués et prêter aide et assistance aux citoyens dans les wilayas de Skikda, Batna et Jijel en mobilisant tous les moyens humains et matériels nécessaires, suite aux intempéries qui touchent les régions du Nord du pays, indique vendredi un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Suite aux intempéries ayant marqué les régions du Nord du pays, accompagnées de fortes chutes de neige et en continuité des interventions de l’Armée nationale populaire pour rouvrir et désenclaver les routes et  les zones touchées, et en exécution les instructions de Monsieur le Général de corps d'Armée, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, des détachements de l'ANP relevant de la 5ème Région militaire, ont procédé les 24 et 25 janvier 2019, au déneigement des routes et des pistes bloquées à Skikda ,Batna et Jijel et prêter aide et assistance aux citoyens, en mobilisant tous les moyens humains et matériels nécessaires», précise la même source. Khenchela : des éléments de l’APN secourent 180 usagers de la route, bloqués par la neige entre N’sigha et Ain Djarbouaâ   Des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP) sont intervenus dans la nuit de jeudi à vendredi pour secourir 180 usagers de la route bloqués, par un tempête de neige, sur l’axe routier reliant la commune de N’sigha à Ain Djarbouaa, à hauteur de village Laghrour dans la wilaya de Khenchela, a-t-on appris vendredi  auprès de ce corps constitué. Des membres de l'APN, en coordination avec des éléments de la protection civile et la Gendarmerie nationale ainsi que les services des travaux publics ont récupéré plus de 100 voitures bloqués dans la neige à bord duquel se trouvaient 180 citoyens, avant de les conduire vers les stations multiservices de la région en les dotant de nourriture et couvertures, a précisé la même source. Aussi, 150 personnes ont été transférées par les éléments de l’ANP vers le centre psychologique à Aizar, où elles ont été prises en charge. La région de Khenchela a connu dans la nuit de jeudi à vendredi une tempête de neige, «la première du genre» dans la région, indiquent les services météorologiques de Khenchela, soulignant que la vitesse du vent avait atteint  125 km / h et le brouillard avait réduit la visibilité et provoqué le dérapage de plusieurs véhicules.


Les recherches se poursuivent pour retrouver le pompier Mohamed Achour, emporté les eaux pluviales à Bouira

Archives.

Le pompier Achour Mohamed, 27 ans, a été emporté hier alors qu’il procédait au curage d’un avaloir à Bouira. Il n’a toujours pas été retrouvé, alors que les recherches se poursuivent dans des conditions difficiles à causes des conditions climatiques prévalent. Par ailleurs, trois personnes sont décédées à Djelfa, dont deux enfants, par intoxication au monoxyde de carbone. Le bilan de la Protection civile à ce sujet st particulièrement lourd, il fait état de la mort de 44 personnes depuis le début du mois de janvier (en 24 jours). Sur le terrain les équipes de l’Armée national populaire, de la gendarmerie nationale et de la Protection civile sont à pied d’œuvre pour rouvrir les routes coupées à la circulation : 22 routes nationales, 42 chemins de wilayas sont impraticable depuis hier soir. Entre temps, une accalmie est observée ce week-end sur le Centre et l’Ouest du pays, en attendant une autre perturbation climatique à partir de lundi, toujours sur les régions Est, mis qui sera de moindre intensité.   


jeudi 24 janvier 2019

Bouteflika : la diversification économique est un objectif "central et incontournable"

La diversification de l'économie nationale est un objectif "central et incontournable", dont les résultats réalisés jusque-là ne "sont pas négligeables" mais demeurent "insuffisants", a affirmé le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans une interview publiée dans le rapport 2018 de l'Algérie élaboré par le cabinet de conseil économique Oxford Business Group (OGB), rendu public mercredi. "La diversification de l'économie est un objectif central et incontournable de notre démarche économique. Sa concrétisation n'est pas simple, elle exige des politiques économiques, industrielles et agricoles appropriées, du temps et de la constance dans leur mise en œuvre", a souligné le Chef de l'Etat. Selon le Président Bouteflika, la diversification "nécessite aussi la mobilisation de toutes les énergies et de tous les acteurs du développement, qu'il s'agisse des pouvoirs publics, des collectivités locales, des entreprises nationales, privées et publiques, mais également des firmes étrangères qui peuvent beaucoup apporter à notre économie". Il s'agit pour lui d'un engagement pris il y a déjà plusieurs années et qui est mis en oeuvre sur le terrain. Dans ce sens, le Président a rappelé les différents programmes d'investissements publics qui ont contribué à renforcer le réseau d'infrastructures de base, à créer des emplois, à faire valoir des opportunités d'investissement, à soutenir le pouvoir d'achat et à améliorer les conditions de vie des citoyens. Il a mis un accent particulier sur les politiques de redéploiement industriel et de soutien à l'investissement qui ont permis la relance et l'émergence d'activités industrielles (sidérurgie, industrie pharmaceutique, automobile, électronique, agroalimentaire, ciment...). "Le niveau atteint par la diversification de l'économie nationale n'est pas donc négligeable mais il reste, aujourd'hui encore, insuffisant pour rééquilibrer durablement les valeurs ajoutées sectorielles et constituer, par la promotion des exportations de biens et services, une alternative sérieuse aux hydrocarbures", note le président de la République. Lutte implacable contre les pratiques bureaucratiques Le Chef de l'Etat a ainsi insisté sur trois éléments qui conditionnent la réussite du processus de diversification. Il s'agit, en premier lieu, du rôle du secteur privé, "indispensable à la réussite de ce processus", explique-t-il en soulignant que "la diversification ne peut se faire sans une présence forte et active de l'entreprise privée dans tous les secteurs d'activité économique". Deuxièmement, la diversification ne peut réussir, selon le président de la République, que si elle repose sur une amélioration de la qualité de la gouvernance économique, aussi bien dans les institutions et administrations économiques de l'Etat que dans les entreprises publiques et privées. Troisièmement, la diversification exige une "lutte implacable contre toutes les formes de gestion et les pratiques bureaucratiques", ajoute M. Bouteflika soulignant la nécessité d'oeuvrer davantage pour améliorer le climat des affaires. "Il est intolérable que les initiatives et les bonnes volontés, l'engagement citoyen et financier des entrepreneurs soient contraints par des comportements bureaucratiques ou intéressés. Dans le domaine de l'allègement administratif et réglementaire, nous avons certes accompli des progrès certains, dans le cadre du processus d'amélioration du climat d'affaires, enclenché depuis déjà quelques années. Les résultats sont visibles dans plusieurs domaines de la vie du citoyen et de l'opérateur économique (état-civil, justice, registre de commerce, douanes...), mais nous devons encore davantage progresser sur cette voie", a-t-il indiqué. La réussite du processus de diversification exige également la poursuite "résolue" du programme de réformes, tant sous l'angle institutionnel et administratif que sous celui de l'économie, des finances et des banques. A une question relative au modèle économique choisi par l'Algérie pour orienter son développement à l'horizon 2030, le Président Bouteflika a expliqué que la nouvelle démarche  adoptée visait à faire face aux contraintes de l'économie mondiale, à réduire ses vulnérabilités et à asseoir sa croissance sur une base "saine et durable". "Cette démarche, fondée sur un nouveau modèle de croissance adopté en 2016, est devenue d'autant plus urgente que les évolutions erratiques des marchés pétroliers affectent défavorablement nos équilibres financiers, internes et externes", a-t-il noté. Pour le président Bouteflika, cette démarche consiste en particulier à contenir les investissements infrastructurels n'ayant pas un effet d'entraînement sur les capacités productives, à éliminer progressivement les déficits du budget et de la balance des paiements, à rendre plus visibles nos politiques et stratégies sectorielles, à poursuivre l'assainissement du climat des affaires et à promouvoir les exportations, en particulier hors hydrocarbures, par des actions mieux organisées et plus ciblées. Augmentation attendue de la croissance hors hydrocarbures sur la période 2020-2030 Par ailleurs, l'Algérie continuera à encourager l'investissement, national et étranger, surtout dans les secteurs et filières à forte valeur ajoutée, les énergies renouvelables, l'agro-industrie, les services et l'économie numérique, l'aval des hydrocarbures et le secteur minier, le tourisme et les zones logistiques, a-t-il détaillé. "Nous attendons de cette nouvelle démarche de croissance non seulement le retour progressif à l'équilibre des comptes publics mais surtout, sur la période 2020-2030, une augmentation de la croissance du PIB notamment hors hydrocarbures, une élévation sensible du PlB par habitant, une hausse substantielle de la part de l'industrie manufacturière dans la valeur ajoutée globale, une transformation de notre modèle énergétique permettant d'économiser nos ressources non renouvelables et une diversification des exportations pour soutenir le financement de la croissance", a-t-il poursuivi. Toutefois, ce modèle de croissance, qui se met en place progressivement, "peut connaître des ajustements conjoncturels liés aux incertitudes et contraintes de l'économie mondiale, mais il maintiendra, tout de même, le cap en direction d'une économie productive, socialement efficace et progressivement libérée de la dépendance aux seuls revenus des exportations d'hydrocarbures", a ajouté le Chef de l'Etat. Concernant la révision en cours de la loi sur les hydrocarbures, il a avancé que cela "contribuera certainement au développement d'un partenariat gagnant-gagnant avec des entreprises étrangères dans ce secteur", tout en affirmant que la volonté de l'Algérie est de rendre son cadre législatif et réglementaire régissant les secteurs d'activités "plus attractif".. Sur le rôle de l'Algérie dans le renforcement de la coopération intra-africaine, le président Bouteflika a considéré que l'investissement dans le développement de l'Afrique représente "une réelle opportunité qu'il faut savoir saisir", dans un monde qui peine à faire de la croissance économique. "Nous sommes persuadés que les actions et le potentiel qui reste à exploiter sont propices à la conclusion de nouveaux partenariats entre entreprises algériennes et africaines", a-t-il fait valoir. Le Chef de l'Etat a réaffirmé également la participation "active" de l'Algérie aux négociations sur la mise en place d'une zone de libre-échange continentale africaine, pour libérer les potentialités, favoriser les échanges et contribuer ainsi à la transformation structurelle des pays du continent.  


Lavrov se félicite du "niveau de la coopération" entre l'Algérie et la Russie

Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, s'est félicité jeudi à Alger du "niveau de la coopération" entre l'Algérie et la Fédération de Russie, estimant que la prochaine session de la Commission mixte économique algéro-russe sera l'occasion d'examiner les "possibilités" offertes aux deux pays pour renforcer davantage les relations bilatérales, notamment sur le plan économique. "Nous nous félicitons du niveau de cette coopération entre la Russie et l'Algérie dans le domaine politique, économique et militaire", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse conjointe avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Le chef de la diplomatie russe qui s'exprimait à l'issue de ses entretiens avec son homologue algérien, a affirmé avoir eu "une discussion très détaillée et très approfondie sur l'état des relations bilatérales". Il a souligné, à cet égard, "l'importance" pour l'Algérie et la Russie de "coordonner leurs efforts et leurs actions dans le domaine de l'énergie, y compris au sein du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG)". "Nous avons tracé les voies concrètes ou comment mettre en œuvre les objectifs qui ont été fixés dans la déclaration commune sur le partenariat stratégique" entre l’Algérie et la Fédération de Russie, signée le 2 avril 2001, à l’issue de la visite d’Etat du Président Abdelaziz Bouteflika, en Russie, a-t-il expliqué. Il a précisé, dans ce contexte, que les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Russie "ont déjà dépassé 4,5 mds de dollars", soulignant que sa rencontre avec M. Messahel a été l'occasion d'examiner de "nouvelles décisions" qui  pourraient "contribuer à porter ce chiffre à la hausse". "Ces possibilités seront examinées lors de la prochaine session de la Commission mixte économique algéro-russe", prévue à Moscou du 28 au 30 janvier 2019, a-t-il ajouté. Selon le ministre russe des Affaires étrangères, "beaucoup d'entreprises russes travaillent déjà en Algérie et d'autres souhaitent les rejoindre." "Aujourd'hui, nous nous sommes mis d'accord pour appuyer les contacts directs entre les milieux d'affaires", a-t-il soutenu.                Le chef de la diplomatie russe est arrivé mercredi soir à Alger pour une visite de deux jours, à l'invitation de son homologue algérien, Abdelkader Messahel. Cette visite s'inscrit dans le cadre du dialogue politique régulier et de la concertation permanente entre les deux pays instaurés depuis la signature de la déclaration commune sur le Partenariat stratégique entre l'Algérie et la Russie en 2001. La visite du ministre russe des Affaires étrangères se situe dans un contexte de développement continu du dialogue politique et de la coopération en les deux pays, et intervient également à la veille de la 9ème session de la Commission mixte économique algéro-russe.  


Serguei Lavrov se recueille à la mémoire des martyrs de la Guerre de libération

Le ministre russe des Affaires étrangères,  Serguei Lavrov, sÆest recueilli jeudi au sanctuaire du martyr à Alger, à la mémoire des chouhada de la glorieuse Guerre de libération nationale. M. Lavrov a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et observé une minute de silence à la mémoire des martyrs de la Guerre de libération. Le chef de la diplomatie russe est arrivé mercredi soir en Algérie, à l'invitation de son homologue, Abdelkader Messahel.  Cette visite s'inscrit dans le cadre du dialogue politique régulier et de la concertation permanente entre les deux pays instaurés depuis la signature de la Déclaration commune sur le Partenariat stratégique entre l'Algérie et la Fédération de Russie, le 2 avril 2001, à l'issue de la visite d'Etat du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en Russie.


Exportation des fruits et légumes : Le CAFLEX attend toujours l’ouverture du couloir vert

La machine de l’exportation des produits agricoles semble être mise en branle, mais elle est toujours loin d’atteindre une vitesse de croisière. Jusque là, l’Algérie n’a exporté que pour 54 millions de dollars. Pourtant, souligne Toufik Hadkeheil, président du Cluster Algérien des fruits et légumes à l'export, le pays dispose d’un potentiel important qu’elle peut faire valoir sur le marché mondial.    S’exprimant, ce jeudi, dans l’émission l’invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Hadkeheil a plaidé en faveur d’une stratégie globale pour l’encouragement des exportations des produits agricoles. Selon lui, une stratégie efficiente exige, au préalable, la régularité et la continuité dans l’alimentation du marché mondial en fruits et légumes. Donc, insiste-t-il, le pays ne doit plus se contenter d’exporter les excédents du marché local pour s'asseoir à la table des grands exportateurs, mais plutôt réserver des concessions et des terres dont la production sera destinée spécialement pour l’exportation. «L’exportation est parallèle avec le marché local mais les deux n’ont strictement rien à voir l’un avec l’autre. Les normes du marché local sont ce qu’elles sont et les normes du marché international sont ce qu’elles sont», affirme-t-il. Industrialiser l’agriculture et adapter le commerce extérieur L’invité de la Chaine 3 qui s’est montré optimiste n’a pas cessé, toutefois, de répéter que «Rome ne s’est pas faite en un jour». Selon lui, une stratégie d’exportation nécessite un travail en amont et un effort global sur plusieurs années. Entre autres impératifs pour l'essor de l'exportation des fruits et légum, l'invité de la Chaine 3 insiste particulièrement sur la modernisation et l’industrialisation de l’agriculture nationale. Il faut en finir avec les pratiques artisanales et opter pour l’exploitation des terres d’une «manière plus industrielle», recommande-t-il. Pour étayer ses propos, le président du Cluster Algérien des fruits et légumes à l'export compare le rendement en Espagne qui (pour l’exemple de la tomate) de 400 tonnes à l’hectare alors que chez nous il ne dépasse pas les 40 tonnes à l’hectare. L'adpatation du comemrce extérieur est une autre condition pour réussir le pari de l’exportation. Dans ce sillage,  M. Hadkeheil réitère l'appel de son Cluster à l’ouverture d’un couloir vert pour les fruits et légumes. «Sur le plan théorique, le couloir vert existe, mais pratiquement, il n’y a que la datte qui en bénéficie», regrette-t-il.   


Présidentielle :12 chefs de partis et 67 prétendants libres retirent les formulaires de candidature

Douze (12) présidents de partis politiques et 67 prétendants libres ont procédé au retrait des formulaires de candidature à  l'élection présidentielle,  indique le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du  Territoire dans un communiqué rendu public mercredi. Selon ce bilan provisoire arrêté mercredi en fin de journée, 79 lettres d'intention de candidature ont été déposées au ministère, dont 12 émanant de présidents de partis politiques et 67 de prétendants indépendants, précise le ministère de l'Intérieur, ajoutant que "les concernés ont pu bénéficier des quotas de formulaires de souscription, en application des dispositions légales en vigueur". "Les opérations se poursuivent au fur et à mesure que les demandes sont formulées et se déroulent dans de bonnes conditions", note la même source.  


Serguei Lavrov entame une visite de deux jours en Algérie

Le ministre russe des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a entamé mercredi soir une visite de deux jours en Algérie, à l'invitation de son homologue, Abdelkader Messahel.  M. Lavrov a été accueilli à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, par M. Messahel.  Cette visite s'inscrit dans le cadre du dialogue politique régulier et de la concertation permanente entre les deux pays instaurés depuis la signature de la Déclaration commune sur le Partenariat stratégique entre l'Algérie et la Fédération de Russie, le 2 avril 2001, à l'issue de la visite d'Etat du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en Russie.  La visite du chef de la diplomatie russe se situe dans un contexte de développement continu du dialogue politique et de la coopération en les deux pays, et intervient également à la veille de la 9ème session de la Commission mixte économique algéro-russe prévue à Moscou du 28 au 30  janvier 2019.  Elle permettra, notamment, d'examiner l'état et les perspectives des relations bilatérales algéro-russes et d'évoquer les grandes questions régionales et internationales.