samedi 30 juin 2018

JM 2018 – Sport de boules : Abdelkrim Makhloufi rate le bronze

Le bouliste, Abdelkrim Makhloufi, a terminé à la 4e place au tir de précision des Jeux Méditerranéens de Tarragone 2018 (Espagne). L'Algérien s’est s’incliné dans la petite finale face à l’Italien, Simone Mana (14-23), ce samedi au vélodrome de Campclar. Seul rescapé algérien de cette dernière journée des épreuves des sports de boules, Makhloufi a échoué dans sa tentative de monter sur le podium et ainsi offrir à l’Algérie une nouvelle médaille de bronze. Concernant la finale de cette spécialité, elle aura lieu ce soir entre le Croate Pero Cubela et le Slovène Jure Kozjek. A une journée de la clôture de cette 18e édition des JM, l’Algérie comptabilise 11 médailles (2 or, 3 argent, 6 bronze) et pointe à la 15e place au classement général. Mohamed Kermia


L'Algérie «se tiendra toujours au-dessus», peu importe les défis

Le Général de Corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP) a souligné samedi, lors d'une visite à l'Académie militaire de Cherchell (Tipaza), que l'Algérie «se tiendra toujours au-dessus», peu importe la grandeur des défis et l'ampleur des enjeux, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Le dessein abject que le colonisateur n'a pu atteindre sur la terre d'Algérie, ne peut et ne pourra être atteint par quiconque, ceci est un serment ferme et immuable, hérité par les enfants de l'Algérie libre et loyaux au message de Novembre et à sa Glorieuse Révolution, génération après génération, alors il n'est nulle crainte pour l'Algérie ou pour son futur, peu importe la grandeur des défis et l'ampleur des enjeux, l'Algérie se tiendra toujours au-dessus», a affirmé le Chef d'Etat-major de l'ANP dans une allocution d'orientation, suivie, via visioconférence, par l'ensemble des éléments de l'ANP, à travers les six Régions militaires. «De même, vous ne devez absolument pas oublier, qu'en observant, chaque recoin de votre pays est un miroir des exploits et des mémoires d'une histoire prestigieuse, faisant de la géographie de l'Algérie un musée naturel en plein air et un livre ouvert, qui racontent l'une des plus nobles stations de votre honorable histoire nationale, une histoire qui fait revivre les gloires d'un peuple et de ses épopées révolutionnaires, source de fierté et de motivation continue, non seulement pour la protection de cette terre pure, mais aussi pour s'honorer de contribuer à écrire son présent et son illustre futur». Par la même occasion, le Général de Corps d'armée «a rappelé l'efficience de l'enseignement et la formation de haut niveau dispensés par cette académie aux stagiaires et élèves, et les efforts laborieux consentis dans l'investissement fructueux, dans l'appareil de formation et d'enseignement de l'ANP, auquel il accorde une importance extrême et particulière», relève la même source. A cet égard, le chef d'Etat-major de l'ANP a précisé que «les qualités de l'élite militaire que nous œuvrons à concrétiser sur le terrain, et dont les traits commencent à se manifester et à se former pas à pas avec chaque sortie de promotion, parachevant les plans de développement, de structuration, de réforme et de modernisation que nous avons engagés ces dernières années, et à travers lesquels nous avons parcouru des pas considérables sur plus d'un échelon, grâce au soutien permanent dont jouie l'ANP de la part de son Excellence, Monsieur le Président de République, Chef Suprême des Forces armées, Ministre de la Défense nationale, je dis, les qualités de cette élite s'articulent sur la satisfaction d'un nombre d'exigences, j'en évoquerai, à cette occasion, quelques-unes à titre d'exemple et non exhaustif». «Allah le Tout-Puissant a doté ses sujets d'une force individuelle sans équivalent, laissant l'accès grand ouvert à la connaissance, à la découverte de l'inconnu et à la compréhension des secrets des sciences et des arts militaires, dans toutes leurs ramifications et spécialités, et nous avons veillé à ce que l'Académie Militaire de Cherchell en particulier, et l'appareil de formation de l'ANP en général, soient l'outil efficace pour actionner cette force individuelle chez les personnels militaires, élèves et stagiaires, à en faire une terre fertile pour cultiver le savoir, et le faire fructifier, afin que l'élève puisse assimiler les connaissances dispensées et les sciences prodiguées, pour qu'il soit prédisposé moralement et psychologiquement, avec tous ses sens, à s'imprégner et absorber systématiquement et naturellement toute cette quantité de savoir», a-t-il ajouté. «La deuxième exigence pour laquelle nous œuvrons, et veillons à en imprégner notre élite militaire, se base sur le principe que les efforts ne sauraient aboutir sans être unifiés, organisés et complémentaires», a-t-il expliqué, soulignant que «ceci est un principe général qui s'applique sur tous les domaines, dont les études, la formation et l'enseignement, ainsi les vertus de la coopération se dévoilent comme étant un impératif que le système de formation doit satisfaire, comme je viens de dire, en enracinant ces principes et en faisant ressortir leur extrême importance dans le travail collectif, dont les objectifs sont partagés et unifiés». «Parmi les impératifs de la réussite, je cite évidemment l'exigence de la pensée positive, comme étant le déclencheur qui impulse la motivation et qui mène vers le succès», a noté le vice-ministre de la Défense nationale, soulignant que «l'un des facteurs les plus importants dans l'ancrage de la pensée positive dans les esprits des personnels, est leur capacité à être absolument convaincus qu'il est inévitable de s'adonner au travail laborieux et aux efforts fidèles et fructueux, pour réaliser leurs aspirations nobles et honorables». Le Général de Corps d'armée a, en outre, «rappelé les acquis considérables réalisés par l'appareil de formation de l'ANP, valorisant les résultats remarquables que les Ecoles des Cadets de la Nation continuent d'enregistrer, aussi bien pendant leur parcours scolaire ou à travers les exploits réalisés annuellement dans les différentes épreuves de fin de cycle», relève la même source. «C'est l'un des acquis ayant su réunir toutes les exigences de réussite, et je me dois, en cette honorable occasion, de congratuler de nouveau l'exploit remarquable réalisé par les Ecoles des Cadets de la Nation, tant pour l'engouement, sans équivalent, que nos concitoyens témoignent chaque année pour offrir à leurs enfants la chance de s'honorer de rejoindre les rangs de l'ANP, digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), que pour ces cadettes et cadets qui couvrent aujourd'hui tous les niveaux d'enseignement, et qui enregistrent des résultats exceptionnels, aussi bien lors des examens du Brevet d'Enseignement Moyen, que pendant les épreuves du Baccalauréat, et même au niveau de l'Académie Militaire de Cherchell et toutes les autres Ecoles Supérieures», a indiqué le chef d'Etat-major de l'ANP. «Des résultats qui prouvent l'efficacité de ce cursus, le bon emploi des facteurs de sa réussite et la réunion de toutes conditions favorables, de vie et d'enseignement, aux normes de prise en charge adéquate de nos enfants cadets, filles et garçons», a-t-il ajouté.  Il s'agit d'«une attention particulière qui a produit, comme je l'ai dit avant, des prouesses exceptionnelles, voire impressionnantes, notamment en termes de niveau des promotions sortantes, de facilité d'adaptation, de flexibilité et de capacité de joindre la vie professionnelle militaire à la pratique scientifique, prouvant à qui le souhaite, que leur choix de ce parcours scolaire et professionnel futur, est un choix qui découle des spécificités de notre société et de notre capital historique, où les Cadets de la Révolution d'hier y ont trouvé leur voie, et y ont concrétisé leurs aspirations», a fait savoir le chef d'Etat-major de l'ANP.  «Alors les Cadets de la Nation d'aujourd'hui trouveront tous le soutien pour atteindre leurs ambitions scolaires, leur garantissant un avenir professionnel fleurissant, et leur accordant, d'une autre part, l'honneur d'être au service de leur Armée et leur Nation. Telle est la finalité ultime qu'on peut espérer dans une carrière professionnelle», a-t-il affirmé. A la veille de la célébration de l'une des journées les plus importantes de notre prestigieuse histoire, qu'est le 56ème anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale, le Général de Corps d'armée a tenu à rappeler «les grands sacrifices consentis par le peuple algérien pour le recouvrement de sa liberté et de sa dignité, exhortant les jeunes, de la génération de l'indépendance, de prendre exemple sur ces sacrifices et de perpétuer le legs des vaillants Chouhada», indique le communiqué. «Je ne peux conclure mon intervention avec vous, au moment où l'Algérie s'apprête à remémorer la joie du 56ème anniversaire de l'indépendance, sans évoquer notre référentiel historique national et spirituel, comme étant le guide de l'ANP, et sa source d'inspiration pour ériger une stratégie professionnelle et évolutive», a souligné le vice-ministre de la Défense nationale.  «Partant de ce principe, il vous revient, et à travers vous, à l'ensemble des personnels de l'ANP, de ne jamais oublier que vous êtes les enfants  d'une glorieuse Révolution, de volonté et de vocation divines, qui a tiré son message des versets coraniques clairvoyants Si Allah vous donne Son secours, nul ne pourra vous vaincre, et qui a joui des bénédictions d'Allah le Tout-Puissant, lui permettant d'atteindre son but et de triompher de ses ennemis, au prix de sacrifices colossaux et d'un long périple sous le joug d'un colonialiste barbare et cruel», a-t-il précisé.  Le Général de Corps d'armée a mis en avant que «l'indépendance nationale était ainsi le sacre d'un triomphe retentissant, dont la joie et l'allégresse continueront d'emplir la terre d'Algérie jusqu'au jour du jugement dernier, avec lesquelles elle continue d'être jalousement défendue et sécurisée, entre les mains de ceux qui connaissent la valeur de cet acquis précieux, et qui veillent à ce que l'Algérie demeure unie et unifiée, terre et peuple, jusqu'à ce qu'Allah héritera sa terre et ceux qui la peuplent». «Allah, je Vous implore constance dans mes actes et détermination sur le bon chemin», a-t-il dit. A l'occasion de cette visite «à la veille de la cérémonie annuelle de  sortie de promotions de ce prestigieux édifice de formation, qui sera  organisée au niveau de l'Académie militaire «Houari Boumediene» dimanche, le Général de Corps d'armée «a supervisé, en compagnie du général-major Ahcène Tafer, Commandant des Forces Terrestres et du Général-Major Ali Sidane, Commandant de cette Académie, la baptisation de l'annexe de l'académie, au nom du Chahid «Abane Ramdane», en présence de membres de la famille du martyr, à qui un hommage a été rendu à cette occasion», ajoute également le communiqué. Le chef d'Etat-major de l'ANP a également inauguré et inspecté quelques structures administratives et pédagogiques de cette annexe, avant de suivre un exposé global donné par le Commandant de l'académie, sur la formation scientifique, technique et militaire qui y est dispensée au profit des élèves et des stagiaires.  L'occasion a été donnée, par la suite, aux interventions des élèves de l'Académie et aux personnels des unités de l'ANP à travers les six Régions militaires, qui ont exprimé de nouveau leur grande fierté d'appartenir à l'ANP et leur immuable détermination, en toute conditions et circonstances, à donner tous les sacrifices pour la dignité et l'honneur de la Nation, pour sa sécurité, sa stabilité et sa souveraineté, conclut la même source. APS


Thème du 31e Sommet de l'UA demain à Nouakchott : la corruption coûte 50 milliards de dollars à l'Afrique annuellement

Ph.DR Le centre de conférence al-Mourabitoune à Nouakchott, où se déroule le 31e sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine, les 1er et 2 juillet 2018.
© Ahmed OULD MOHAMED OULD ELHADJ / AF

L’Afrique gagnera-t-elle la bataille contre la corruption ? « Vaincre la corruption, une voie durable pour la transformation de l’Afrique », est le thème choisi pour la tenue du 31ème sommet des chefs d’Etats et gouvernement de l’Union africaine, les 1er et 2 juillet, dans la capitale mauritanienne Nouakchott. L’Algérie y prend naturellement part et c’est le premier ministre, Ahmed Ouyahia qui y représente le président de la République, Abdelaziz Bouteflika depuis ce samedi matin. La délégation algérienne pour la préparation du sommet est conduite à la réunion du Conseil exécutif par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Nordine Ayadi qui interviendra sur plusieurs points, notamment le rapport de la 36ème session de la commission des représentants permanents de l’Union et le projet de budget de l’UA. « L’Algérie a toujours réaffirmé son adhésion à s’engager collectivement dans une démarche synergique pour prendre en charge les causes profondes à l’origine des flux migratoires que connait le continent », a souligné Nordine Ayadi, relevant que le phénomène est exacerbé par les nombreux conflits et crises qui éclatent en Afrique.     Le choix du thème de ce sommet, à savoir la corruption, n’est pas fortuit. En effet, le coût et les implication de ce fléau pèsent lourdement sur le développement du continent. Il faut souligner que l’Afrique perd au moins 50 milliards de dollars par an du fait des flux financiers illégaux. C’st le constat dévoilé par le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat à l’ouverture de la 33ème session du conseil exécutif préparatoire à ce sommet. Plus de détails dans la correspondance de l’envoyé spécial de la radio à Nouakchott Kamel Mameri.      


En application de l’accord entre les deux pays, le Croissant rouge algérien accompagne 360 migrants nigériens vers leur pays dans les meilleures conditions

Ph.DR

Quelque 360 migrants clandestins nigériens ont été accueillis hier au centre de transit de Ghardaïa à partir d’Alger en passant par Laghouat. Ils atteindront la ville frontalière de Tamanrasset avant de rejoindre leur pays d’origine, le Niger, et ceux en application de l’accord conclu entre les autorités des deux pays, l’Algérie et le Niger. Yasmina Ferchouch Ces migrants ont bénéficié de toute l’assistance requise pour leur prise en charge qu’il s’agisse des contrôles sanitaires et la procuration des repas et autres nécessités. Plusieurs secteurs d’intervention qu’ils soient sécuritaires ou sanitaires ainsi que les autorités locales respectives ont été mobilisées pour la réussite de cette opération. Le représentant de l’Organisation internationale de migration en Algérie (OIM), Pascal Reyntjens, présent sur place a pu constater de visu le déroulement de l’opération. Il livre ses impressions au micro de la chaine de la Radio Algérienne.


vendredi 29 juin 2018

Algérie-Etats Unis : un dialogue permanent Messahel se félicite de la qualité des relations «exceptionnelles» qui unissent les deux pays

Ph.Twitter Abdelkader Messahel

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s'est félicité jeudi à Alger de la qualité des relations «exceptionnelles» qui lient l'Algérie aux Etats-Unis d'Amérique, dont le dialogue sur les questions sécuritaires et la lutte antiterroriste est une «illustration» de la qualité de ces relations. «Je tiens tout d'abord à me féliciter de la qualité des relations exceptionnelles qui unissent nos deux pays, dont ce dialogue est une illustration en ce qu'il nous permet de développer et d'approfondir la concertation et la coopération sur une liste de thèmes en constante progression», a déclaré M. Messahel lors la 5ème session de ce dialogue qu'il a coprésidée avec le Secrétaire d'Etat américain adjoint, John Sullivan.  Il a, à cette occasion, réitéré toute l'importance qu'attache l'Algérie à la «poursuite et au renforcement» de ce dialogue qui a  «permis de mieux apprécier nos préoccupations respectives sur les questions d'intérêt commun abordées dans ce cadre et de générer des dynamiques de coopération mutuellement bénéfiques entre certaines de nos institutions». «Autre maillon important de notre coopération, le dialogue militaire dont la huitième session s'est tenue à Alger au mois de février dernier, et qui a permis aux responsables de ce secteur de mesurer les progrès enregistrés dans la voie de la coopération bilatérale et de tracer les perspectives pour leur renforcement», a noté M. Messahel, relevant que «cette évolution positive des échanges dans des domaines aussi importants est rendue possible par la qualité satisfaisante des relations bilatérales que nos deux pays tiennent à entretenir». Le chef de la diplomatie algérienne a, à cet égard, réaffirmé la volonté de l'Algérie «de développer ces relations et de les élargir à de nouveaux domaines d'intérêt commun dans un esprit de partenariat, de respect mutuel et d'amitié», citant en particulier, le secteur économique.  Dans ce contexte, M. Messahel a fait observer que l'Algérie «poursuit ses efforts en vue de créer des conditions plus propices aux investissements offrant ainsi aux entreprises américaines de nouvelles opportunités d'investissements productifs, aussi bien dans le domaine des hydrocarbures que dans d'autres secteurs», appelant ces entreprises à saisir ces opportunités. Revenant sur cette nouvelle session du dialogue sécuritaire entre les deux pays, le ministre a relevé qu'elle «se tient dans un contexte régional marqué par d'importants défis porteurs de menaces pour la paix et la sécurité régionales et internationales et sur lesquels nous aurons à partager nos vues et nos analyses». Parmi ces défis, M. Messahel a cité les phénomènes de radicalisation et d'extrémisme violent ainsi que la menace terroriste «qui s'étendent en dépit de la mobilisation internationale pour les combattre et les contenir», notant que le terrorisme «continue de causer des pertes de vies dans de nombreux pays, notamment dans la bande sahélo-saharienne, mais également dans d'autres régions épargnées jusque-là».   «Le retour des combattants terroristes étrangers représente aussi une grave menace pour les pays d'origine mais aussi pour beaucoup d'autres pays, en particulier ceux souffrant de la faiblesse et de la rareté des moyens pour les combattre», a-t-il dit, précisant que la densification de la relation entre les groupes terroristes et le crime organisé transnational, «met à la disposition des uns et des autres des moyens financiers considérables». Evoquant la migration illégale, le ministre a indiqué qu'elle «s'impose de plus en plus comme une menace sérieuse dans de nombreuses régions du monde» ajoutant que «c'est une menace qui préoccupe fortement l'Algérie, devenue un pays d'accueil recevant «régulièrement d'importants flux de migrants acheminés par des groupes criminels» vers les frontières sud du pays. M. Messahel a affirmé que cette nouvelle session du dialogue algéro-américain sera l'occasion de passer en revue «l'évolution récente» des situations conflictuelles notamment en Libye, au Mali, au Sahel et dans la région, avec l'objectif de conjuguer les efforts de l'Algérie et des Etats-Unis «en faveur de la promotion de solutions pacifiques conformes au Droit international et dans le respect de la souveraineté, de l'indépendance, de l'intégrité territoriale et de l'unité de ces pays en insistant sur la non-ingérence dans leurs affaires intérieures». Abordant la lutte contre le financement du terrorisme, le ministre a noté qu'il s'agit d'une autre question «urgente» qui interpelle l'ensemble de la communauté internationale, rappelant la tenue, à Alger en avril dernier, d'une conférence africaine sur la lutte contre le financement de ce fléau.      Par ailleurs, M. Messahel a indiqué que l'Algérie, «qui a mené une politique réussie de réconciliation nationale et de dé-radicalisation croit fermement aux valeurs du vivre-ensemble en paix au sein des sociétés et entre les Nations», ajoutant que cette politique a été initiée, conduite et menée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.  «A l'initiative de l'Algérie et entérinée par l'Assemblée générale des Nations unies, le monde a célébré le 16 mai dernier, et pour la première fois, la Journée mondiale du vivre-ensemble en paix», a-t-il rappelé. APS


Eclairage public énergivore : un plan de 12 millions de dinars pour l’installation de lampes LED au niveau des communes

Il arrive souvent de voir sur nos routes et dans nos cités des lampes allumées le long de la journée... (Ph.DR)

La facture de l’éclairage public plombe fortement les budgets des communes avec près de 15 milliards de dinars annuellement au niveau national. Un chiffre dévoilé hier par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Nourredine Bédoui. A ce tire, un plan d’investissement pour la transition énergétique avec l’aide de l’APRUE (Agence pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie), sera lancé prochainement pour l’installation à grande échelle des lampes Led pouvant réduire la facture de consommation jusqu’à 60%. Une convention a été signée hier entre les communes ciblées et l’APRUE de manière à assurer la parité du financement (50% par chacune des deux parties) pour un budget global de 12 millions de dinars. Dans une première phase, 300 lampes seront attribuées dans 31 communes. Une transition énergétique qui touchera graduellement les écoles. Dès la rentrée scolaire prochaine, 55 écoles primaires sont déjà concernées par l’utilisation des énergies renouvelables, selon les déclarations du ministre de l’Intérieur.     Plus de détails dans le compte rendu de Nordine Himed pour la radio chaine 3


jeudi 28 juin 2018

La SNTF lance le « train bleu », son programme d’été spécial vacances 2018

Comme chaque année, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a mis en route son « programme spéciale été 2018 », appelé également « train bleu », pour faire face à la hausse habituelle de la demande de transport en cette période de départs en vacances. A ce titre, la SNTF a décidé de renforcer ses dessertes, notamment sur la ligne Alger-Oran qui bénéficie d’un doublement des capacités de transports, pour faire face à la trop forte demande des voyageurs, a annoncé le directeur général de la SNTF, M. Bendjaballah Yacine qui était, jeudi matin, l’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne. « Nous avons doublé notre capacité de transport de 4 train à 8 trains en aller actuellement, pour faire face la demande qui dépasse l’offre sur cette ligne », a déclaré le DG de la SNTF.


Installation de M. Lahbiri à la tête de la DGSN

Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a présidé mercredi à Alger la cérémonie d'installation de M. Mustapha Lahbiri à la tête de la Direction générale de la sûreté nationale en remplacement de M. Abdelghani Hamel. Lors de la cérémonie d'installation, M. Bedoui a appelé les cadres de la DGSN à "ne ménager aucun effort" dans le travail sous la direction du nouveau Directeur général, connu pour être un "révolutionnaire de la première heure de notre Glorieuse Révolution et qui jouit d'une grande expérience dans les domaines sécuritaire et humanitaire".  "Investi de la confiance du président de la République à la tête de la Protection civile qui a connu sous son mandat des acquis et réussites honorables pour l'Algérie, M. Lahbiri se voit aujourd'hui honoré à nouveau de la confiance du chef de l'Etat pour occuper le poste de Directeur général de la Sûreté nationale, un corps qui ne lui est point étranger, car nous sommes convaincus que sa grande expérience et ses réussites donneront un nouvel élan à ce corps vital", a soutenu le ministre qui a adressé ses remerciements à M. Abdelghani Hamel pour ses efforts au service du corps de la sûreté nationale. M. Bedoui a souligné que l'institution de la Sûreté nationale "qui a de tout temps bénéficié de l'intérêt du président de la République, occupe aujourd'hui une place importante au double plan national et international grâce au professionnalisme de ses cadres et agents qui consentent de grands sacrifices pour la sécurité et la protection du citoyen et de ses biens". Après sa création, cette institution a connu "tant de défis qui l'avaient renforcée, des défis dont le plus important a été relevé durant la décennie noire où nombre de ses vaillants enfants ont payé de leur vie, aux côtés des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), de la Gendarmerie nationale et de la Garde communale, le prix de la stabilité du pays, en proie alors à un terrorisme barbare qui fut éradiqué grâce à ces grands sacrifices et à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. C'est ainsi que les feux de la Fitna furent éteints pour que l'Algérie sorte de cette épreuve digne et forte de ses institutions compétentes et hautement professionnelles érigées en rempart à même de la prémunir de toute l'anarchie et le chao semés de par le monde sous différentes appellations", a-t-il soutenu. "Nous avons payé fort cher le prix de la sécurité et la stabilité dont jouit aujourd'hui l'Algérie. C'est là un acquis indispensable, voire vital pour la poursuite du processus d'édification et de développement dans les quatre coins de notre pays, d'autant que le président de la République a réuni toutes les conditions favorables au progrès et au bien-être que nous vivons aujourd'hui, c'est pourquoi nous misons sur l'institution de la Sûreté nationale pour continuer à relever les défis aux mieux des intérêts du citoyen, pour assurer sa sécurité et protéger ses biens", a rappelé M. Bedoui. Dans une brève déclaration, M. Lahbiri a appelé les cadres de la DGSN à fournir davantage d'efforts et à £œuvrer avec dévouement à l'assister dans sa nouvelle mission à la tête de cette institution. APS  


Installation de M. Lahbiri à la tête de la DGSN

Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a présidé mercredi à Alger la cérémonie d'installation de M. Mustapha Lahbiri à la tête de la Direction générale de la sûreté nationale en remplacement de M. Abdelghani Hamel. Lors de la cérémonie d'installation, M. Bedoui a appelé les cadres de la DGSN à "ne ménager aucun effort" dans le travail sous la direction du nouveau Directeur général, connu pour être un "révolutionnaire de la première heure de notre Glorieuse Révolution et qui jouit d'une grande expérience dans les domaines sécuritaire et humanitaire".  "Investi de la confiance du président de la République à la tête de la Protection civile qui a connu sous son mandat des acquis et réussites honorables pour l'Algérie, M. Lahbiri se voit aujourd'hui honoré à nouveau de la confiance du chef de l'Etat pour occuper le poste de Directeur général de la Sûreté nationale, un corps qui ne lui est point étranger, car nous sommes convaincus que sa grande expérience et ses réussites donneront un nouvel élan à ce corps vital", a soutenu le ministre qui a adressé ses remerciements à M. Abdelghani Hamel pour ses efforts au service du corps de la sûreté nationale. M. Bedoui a souligné que l'institution de la Sûreté nationale "qui a de tout temps bénéficié de l'intérêt du président de la République, occupe aujourd'hui une place importante au double plan national et international grâce au professionnalisme de ses cadres et agents qui consentent de grands sacrifices pour la sécurité et la protection du citoyen et de ses biens". Après sa création, cette institution a connu "tant de défis qui l'avaient renforcée, des défis dont le plus important a été relevé durant la décennie noire où nombre de ses vaillants enfants ont payé de leur vie, aux côtés des éléments de l'Armée nationale populaire (ANP), de la Gendarmerie nationale et de la Garde communale, le prix de la stabilité du pays, en proie alors à un terrorisme barbare qui fut éradiqué grâce à ces grands sacrifices et à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. C'est ainsi que les feux de la Fitna furent éteints pour que l'Algérie sorte de cette épreuve digne et forte de ses institutions compétentes et hautement professionnelles érigées en rempart à même de la prémunir de toute l'anarchie et le chao semés de par le monde sous différentes appellations", a-t-il soutenu. "Nous avons payé fort cher le prix de la sécurité et la stabilité dont jouit aujourd'hui l'Algérie. C'est là un acquis indispensable, voire vital pour la poursuite du processus d'édification et de développement dans les quatre coins de notre pays, d'autant que le président de la République a réuni toutes les conditions favorables au progrès et au bien-être que nous vivons aujourd'hui, c'est pourquoi nous misons sur l'institution de la Sûreté nationale pour continuer à relever les défis aux mieux des intérêts du citoyen, pour assurer sa sécurité et protéger ses biens", a rappelé M. Bedoui. Dans une brève déclaration, M. Lahbiri a appelé les cadres de la DGSN à fournir davantage d'efforts et à £œuvrer avec dévouement à l'assister dans sa nouvelle mission à la tête de cette institution. APS  


Crise migratoire: «Il est exclu que l’Algérie ouvre une quelconque zone de rétention»

Il est exclu que l’Algérie ouvre une quelconque zone de rétention, a affirmé mercredi le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, au sujet de la crise migratoire, soulignant à ce propos que l’Algérie est confrontée aux mêmes problèmes de l’Europe. «Il est exclu que l’Algérie ouvre une quelconque zone de rétention. Nous sommes déjà confrontés aux mêmes problèmes. Nous procédons à des reconductions, mais nous le faisons selon des arrangements que nous avons avec les pays voisins», a indiqué le chef de la diplomatie algérienne dans une interview à RFI, soutenant que lorsqu’il s’agit de la migration clandestine «il faut que les choses soient bien comprises». «Nous sommes confrontés aux mêmes problèmes. Quand il s’agit de la migration clandestine, il faut que les choses soient bien comprises. Nous connaissons les mêmes phénomènes, nous devons lutter contre la migration clandestine, dans le cadre des conventions des Nations unies, dans le cadre de l’arrangement avec les pays d’origine et les pays de transit», a-t-il souligné, ajoutant que «c’est ce que nous faisons en tous les cas en tant qu’Algérie». Il s’est dit ne pas être intéressé «directement» de ce que peuvent faire les Européens face à cette crise. «Je ne m’intéresse pas directement à ce que les Européens peuvent faire. C’est leur affaire. Je crois que les Européens ont suffisamment de capacités, de moyens et d’imagination pour gérer ce genre de situation», a-t-il déclaré. Au sujet des critiques des ONG sur la gestion de l’Algérie de la crise migratoire, notamment au sud du pays, le ministre des Affaires étrangères a indiqué que cela «n’engage» que ces ONG et que ces critiques «ne sont pas innocentes». «Maintenant, que l’Algérie soit critiquée, nous savons dans quel contexte on fait face aux critiques. Mais ce n’est pas innocent c’est une campagne que certains essaient de mener contre l’Algérie», a-t-il affirmé, ajoutant: «Nous sommes très sereins parce que, ce que nous faisons, nous le faisons dans le cadre du respect de nos lois. Nous le faisons dans le cadre du respect de la dignité humaine et nous le faisons dans le cadre de la concertation avec les pays de transit». APS


mercredi 27 juin 2018

Hadj 2018: octroi de 1.000 livrets supplémentaires sur décision du président de la République

Près de 1.000 livrets Hadj-2018 supplémentaires ont été octroyés aux citoyens concernés par le Hadj 2018 au niveau de toutes les wilayas du pays, sur décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a indiqué mercredi un communiqué du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire. "Le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, informe les citoyens que mille (1.000) livrets hadj supplémentaires ont été octroyés, sur décision du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika au profit des citoyens concernés par le Hadj 2018, lesquels seront distribués sur l'ensemble des wilayas du pays", note la même source. APS


La population algérienne à 42,2 millions d'habitants au 1er janvier 2018

La population résidente totale en Algérie a atteint 42,2 millions d’habitants au 1er janvier 2018 (contre 41,3 millions d’habitants au 1er janvier 2017 et 40,4 millions au 1er janvier 2016), a appris l’APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS). L'année 2017 a connu un volume de naissances vivantes dépassant pour la  quatrième année consécutive le seuil d’un (1) million de naissances. Il a ainsi été enregistré 1,06 million de naissances vivantes auprès des services de l’état civil en 2017, en recul de 0,7% par rapport à 2016, composées de 541.189 garçons et de 518.325 filles. Ce qui donne une répartition des naissances par sexe de 104 garçons pour 100 filles. Les 5 premières wilayas qui ont enregistré le plus grand nombre de naissances vivantes sont Alger (102.025 naissances), Sétif (53.328), Oran (41.285), Constantine (38.112) et Batna (36.808). Par ailleurs, on assiste à une stagnation de la fécondité par rapport au niveau observé en 2016, avec un niveau de 3,1 enfants par femme. Selon l'ONS, l’accroissement naturel enregistré durant l’année 2017 a atteint 870.000 personnes, soit un taux d’accroissement de 2,09%. Depuis 1990, la population algérienne est passée de 25 millions d'habitants à 34,1 millions en 2007 et à 42,2 millions au 1er janvier 2018.  Entre 2000 et 2009, le taux d'accroissement naturel était inférieur à 2% avant de franchir ce taux depuis 2010, observe l'ONS.   Quant à la répartition de la population algérienne par sexe, le nombre d'hommes dépasse légèrement celui des femmes: Sur une population de 41,72 millions enregistrée au 1er juillet 2017, 21,1 millions sont de sexe mâle et 20,59 millions sont de sexe féminin. Pour ce qui concerne les tranches d’âge de la population, il est constaté que les moins de 25 ans ont été de 18,76 millions d’individus, soit 45% de la population globale. La population des moins de 30 ans a été de 22,48 millions, soit 54% de la population globale. Augmentation des décès, stagnation de l’espérance de vie Concernant la mortalité générale, l'année 2017 a enregistré 190.000 décès, soit 10.000 décès de plus par rapport à 2016. Quant à l’espérance de vie, elle a été de 77,6 ans avec 76,9 ans pour les hommes et 78,2 ans pour les femmes. Pour ce qui est la mortalité infantile, le volume des décès des enfants de moins d’un (1) an a atteint 22.240 en 2017, correspondant à une diminution pratiquement négligeable (31 décès en moins). Quant au nombre de mort-nés, il a connu une diminution de 7% par rapport à 2016, avec un nombre de 13.412 cas en 2017. Par ailleurs, l’ONS indique que le volume des mariages enregistrés continue son recul enclenché depuis 2014, alors qu'il y a eu une hausse significative de l’effectif des divorces. Dans ce sens, l'Office relève que l’année 2017 a connu une baisse substantielle dans le volume des mariages, soit 340.000 unions, en baisse de 5% par rapport à 2016. L’effectif des divorces enregistrés par les services du ministère de la Justice fait ressortir un volume de 65.637 ruptures d’unions prononcées au cours de l’année 2017, soit une augmentation relative de 5,3% par rapport à l’année 2016. Plus de 57 millions d'habitants en 2040 Sous l’hypothèse que le rythme de croissance de l’année 2017 se maintiendrait pour l’année 2018, l’ONS prévoit une population résidente totale de 43,4 millions au 1er janvier 2019. Dans ses perspectives de l’évolution de la population algérienne jusqu'à 2040, l’ONS avance que sous l’hypothèse d’atteindre un indice conjoncturel de fécondité de 2,4 enfants/femme et d’une espérance de vie de 82 ans pour les hommes et de 83 ans pour les femmes, la population résidente en Algérie atteindra un nombre de 44,253 millions en 2020, de 51,352 millions en 2030 et de 57,65 millions en 2040. Ces mêmes projections montrent que la population des plus de 70 ans passera de 1,6 million de personnes en 2018 à 5 millions en 2040.  Quant à la population des moins de 30 ans, elle passera de 22,73 millions en 2018 à 27,1 millions en 2040. APS


Mouloud Bakli : L’énergie solaire coûte 4 fois moins cher que les énergies traditionnelles

L’Algérie à tout intérêt à rattraper son retard et à investir dans l’énergie solaire, estime Mouloud Bakli, Responsable monde du développement solaire au sein du groupe Air Liquide. Invité à s’exprimer dans l’émission Invité de la rédaction de la radio Chaine, M. Bakli a indiqué que ce retard à un coût exorbitant et occasionne d’énormes pertes à l’économie nationale. A titre d’exemple, le spécialiste en énergie solaire, évoque les subventions  de l’électricité. «Nous subventionnons l’électricité à un montant exorbitant, puisque, explique-t-il, le coût de production est 10,4 DA le KW et on le paye seulement à 4 DA le Kw…, c’est une perte sèche parce qu’on a une alternative». Cette alternative, pour l’invité de la Chaine 3, réside dans l’investissement dans les énergies solaires qui permettent non seulement de réaliser des économies importantes, mais également d’exporter le gaz utilisé dans la production de l’électricité et de créer plus de 500 000 postes d’emploi. Selon lui, le coût de production de l’énergie solaire, contrairement aux idées répandues, est insignifiant, soit 4 fois moins cher comparativement aux énergies traditionnelles. Plus précis, M. Bakli indique que le prix des équipements a baissé de près de 80% durant ces 10 dernières années. «Les installations pourraient, aujourd’hui, s’autofinancer. On parlait d’un coût installé au watt de 3 à 4 dollars en 2008 aujourd’hui on l’estime à 0,6 dollars le watt», avance le spécialiste. Se voulant optimiste quant à la réalisation du programme nationale de développement des énergies renouvelable, M. Benakli invite, toutefois, les autorités à appuyer cette démarche par une batterie de mesures. Il recommande, entre autres, la subvention de l’installation des panneaux solaires à la place de la subvention de l’électricité et une imposition aux entreprises énergivores de combler au moins 20% de leur consommation par la production de l’énergie solaire, en suivant l’initiative prise, récemment, par le ministère de l’intérieur.            


Ouverture à Alger des travaux du Séminaire international sur les "Smart cities"

Les travaux du Séminaire international sur les "Smart cities" (villes intelligentes) ont débuté, mercredi matin à Alger, avec la participation de plus de 4.000 experts nationaux et étrangers des TIC, représentants près de 40 pays et 15 institutions de renommée mondiale, en présence du Premier ministre Ahmed Ouyahia et de plusieurs membres du gouvernement. Cette rencontre international, qui se tient au Centre international des conférences (CIC) du Club des Pins, Abordera plusieurs thèmes en rapport avec l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) pour une meilleure gestion et exploitation des infrastructures en milieu urbains, en vue d’offrir des services de qualités aux populations (transports, santé, loisirs, documents d’état civil, etc.). Les participants se pencheront aussi sur « le rôle du gouvernement dans la stimulation des investissements dans les nouvelles technologies », les conditions à réunir pour « le développement d'écosystèmes favorisant la création de startups » et « l’implication et la valorisation de la diaspora ». la mise en place de partenariats internationaux et l'échange de connaissance en matière de  développement de ville durable et d'investissement dans le cadre des hautes  technologies", avait indiqué à l'APS, Mme La présence à cette rencontre des représentants de métropoles, réputées pour leur utilisation des TIC, comme Séoul, Paris, Londres, San Francisco ou encore Vancouver, offre des opportunités de discussions et de conclusion de partenariats, selon Fatiha Slimania, responsable des investissements des projets Alger smart-ville et startups à la wilaya d’Alger. Le Centre international des conférences (CIC) du Club des Pins abrite, par ailleurs,  deux salons professionnels, l'un sur la diaspora algérienne de par le monde et l'autre sur les startups, qui se tiennent en marge des travaux du Séminaire international sur les "Smart cities", organisé sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.


mardi 26 juin 2018

Le président Bouteflika met fin aux fonctions de M. Hamel et nomme M. El-Habiri à la tête de la DGSN

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a signé mardi deux décrets, l'un mettant fin aux fonctions de M. Abdelghani Hamel en tant que Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), et l'autre portant nomination de M. Mustapha El-Habiri à la tête de ce corps de sécurité, indique un communiqué de la présidence de la République. "Son excellence, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a signé ce jour deux décrets, le premier mettant fin aux fonctions de M. Abdelghani Hamel, en tant que Directeur général de la Sûreté nationale, et le second portant nomination de M. Mustapha El-Habiri à la tête de la DGSN", précise la même source. APS  


Près de 8 milles hectares ont été ravagés par 8 incendies enregistrés depuis le début de l’été

 « Près de 8 milles hectares ont été ravagés par 8 incendies enregistrés depuis le début de l’été », a annoncé, mardi, à la Chaine1 de la Radio Algérienne, Abdelghani Boumassaoud, sous-directeur à la Direction générale des forêts (DGF). Ces incendies ont touché particulièrement les régions du centre et de l’ouest du pays, a souligné le représentant de la DGF, qui fait état d’un recul du nombre d’incendies et de pertes, comparativement à la même période des deux années précédentes. « A la même période en 2017, on a enregistré 38 incendies et la perte de 88 hectares. En 2016, le bilan était plus lourd encore avec 42 incendies recensés qui ont provoqué la perte de 366 hectares », a rappelé M. Boumassaoud.


Près de 8 milles hectares ont été ravagés par 8 incendies enregistrés depuis le début de l’été

 « Près de 8 milles hectares ont été ravagés par 8 incendies enregistrés depuis le début de l’été », a annoncé, mardi, à la Chaine1 de la Radio Algérienne, Abdelghani Boumassaoud, sous-directeur à la Direction générale des forêts (DGF). Ces incendies ont touché particulièrement les régions du centre et de l’ouest du pays, a souligné le représentant de la DGF, qui fait état d’un recul du nombre d’incendies et de pertes, comparativement à la même période des deux années précédentes. « A la même période en 2017, on a enregistré 38 incendies et la perte de 88 hectares. En 2016, le bilan était plus lourd encore avec 42 incendies recensés qui ont provoqué la perte de 366 hectares », a rappelé M. Boumassaoud.


Gaïd Salah salue les résultats réalisés en matière de lutte antiterroriste et de sécurisation des frontières

Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire a salué mardi, lors de sa visite de travail et d'inspection dans  la 2ème Région militaire à Oran, les opérations de «qualité» que mènent les unités de l’ANP et les résultats atteints dans la lutte contre le terrorisme et en matière de protection des frontières du pays, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Je me dois en cette honorable occasion de saluer les opérations de qualité, qui viennent s’ajouter à la série des résultats positifs réalisés par nos unités sur le terrain, le long des frontières terrestres de notre pays et ses eaux territoriales, qui ont mis en échec un grand nombre de tentatives d’intrusion, de contrebande et de crime organisé, comme il m’appartient de souligner que la mission de sécurisation des frontières est une responsabilité qui requiert le plus grand intérêt, la permanente  vigilance et la disponibilité extrême, à même de garantir la protection intégrale de notre territoire national», a indiqué M. Gaïd Salah lors de la 2e journée de sa visite.  «En effet, nous avons veillé au sein de l'ANP, ces dernières années, à accorder une importance absolue à la sécurisation de l’ensemble de nos frontières nationales, conformément à une stratégie complète et une approche intégrale, tracées par le Haut Commandement, en adéquation avec la vision clairvoyante de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale», a-t-il ajouté. Il s'agit d'une approche «parfaitement concrétisée sur le terrain grâce aux orientations et instructions que j’ai veillé constamment à donner aux responsables concernés par ce domaine sensible, lors des nombreuses visites que j’effectue aux différentes Régions militaires, compte-tenu  particulièrement de la situation instable de notre sous-région, resserrant ainsi l’étau en permanence sur les bandes criminelles et leur coupant tout approvisionnement, afin de prémunir notre pays de toute hostilité, qu’elle soit sécuritaire, sociale ou économique, et de défendre sa terre et son Peuple contre toutes les menaces multiformes et multidimensionnelles», a-t-il déclaré. Pour lui, «cette même voie que nos Forces navales ont empruntée, marquant de grands pas de développement, dans tous les domaines, et ce depuis l’année 2005, veillant à fournir plus d’efforts et en permanence, à travers les unités des Garde-côtes, avec persévérance et détermination, notamment dans le sauvetage d’un grand nombre de jeunes, leur épargnant les conséquences et les dangers de l’émigration clandestine, outre les efforts fructueux consentis dans la protection de nos eaux territoriales sur les plans sécuritaire, social et économique contre tout dessein hostile. La  grande quantité de cocaïne interceptée récemment est la meilleure preuve de l’efficience de ces efforts». Le Général de Corps d’Armée a tenu à adresser un message de «remerciement et de gratitude aux hommes qui veillent en permanence à défendre chaque parcelle de la terre d’Algérie, qui se tiennent debout en tout instant et à tout moment face aux menaces», réitérant l’appel de l’ANP «à ceux qui ont perdu la voie de la raison, à mettre fin à leur actes criminels et à rejoindre leur peuple et leur pays». Il a salué «tous ces efforts consentis par les unités de l’ANP, aussi bien celles engagées dans la lutte antiterroriste, afin de garantir un climat de sécurité et de quiétude à nos concitoyens tout au long du mois de Ramadan et de l’Aïd El-Fitr, ou celles qui accomplissent de grands exploits, mobilisées le long des frontières terrestres de notre Pays et de ses eaux territoriales, afin de faire face aux multiples fléaux, entre terrorisme, criminalité organisée et autres».  «Tout cela m’interpelle aujourd’hui pour adresser mes profondes expressions de remerciement et de gratitude aux différents commandements et personnels des unités qui veillent, jour et nuit, à déjouer ce genre de tentatives criminelles, avec sérieux et haut professionnalisme, et avec la rapidité requise, se conformant strictement et rigoureusement aux instructions et orientations du Haut Commandement», a-t-il poursuivi. Il a fait remarquer que «tous ces efforts fournis sur plus d’un niveau, ont été couronnés par un bilan positif sur tous les échelons et ont prouvé, à tous, l’efficience et l’efficacité de l’approche adoptée, afin de réunir toutes les conditions de sécurité, de sérénité et de quiétude dans notre Pays», précisant qu'il s'agit d'«une approche qui a donné ses fruits, durant la dernière période, à travers des résultats considérables, notamment dans le domaine de la lutte antiterroriste, qui a enregistré une  hausse du nombre de terroristes rendus aux autorités militaires, mettant fin ainsi à leur actes criminels».  Il a, à ce propos, réitéré l'appel du Haut Commandement de l’ANP «à ceux ayant perdu leur voie pour entendre raison et rejoindre leurs familles, leur Peuple et leur Nation».   M. Gaïd Salah a supervisé un exercice démonstratif avec  munitions réelles «Sakhr-2018», intitulé «La Brigade de l’infanterie motorisée en défensive», et ce, au niveau du champ de tirs et de man£uvres  de la Région, dont l’exécution vient couronner l’année de préparation au combat 2017-2018. Il a également inspecté les unités de la Brigade et les autres unités participantes, avant de tenir, ensuite, une rencontre avec les éléments de ces unités, les félicitant «pour les grands efforts consentis tout au long de l’année de préparation au combat 2017-2018, particulièrement lors de la préparation et l’exécution de cet exercice couronné par un total succès».  Il a souligné, lors de son allocution suivi par l’ensemble des personnels de la Région via visioconférence, que «le développement et l’amélioration réelle du niveau, nécessitent d’accorder davantage d’intérêt à la préparation et à l’exécution d’exercices tactiques à tous les niveaux et tous les plans». «Le développement et l’amélioration palpables du niveau, nécessitent de conférer une importance majeure, année après année, à la préparation des exercices d’évaluation de différents niveaux et à tous les plans», a-t-il dit, ajoutant que «cette préparation que nous veillons à son lancement à l’entame de chaque année d’instruction pour récolter, à son terme, une grande capacité dans l’élaboration des plans tactiques et opérationnels conformes au thème d’évaluation choisi et une performance efficace en matière d’exécution individuelle et collective de ces plans, à même d’aboutir à la réussite escomptée des objectifs tracés pour chaque exercice».


Dialogue 5+5: l'Algérie plaide l'intensification de la coopération et de la concertation

L'Algérie a plaidé lundi pour l'intensification de la coopération et de la concertation entre les deux rives de la Méditerranée occidentale dans le cadre du dialogue 5+5, en vue de faire face aux défis communs. "L'Algérie demeure attachée à la nécessité du renforcement du dialogue 5+5 en vue d'aboutir à un consensus sur les approches envisageables aux questions problématiques d'intérêt commun", telles que le développement, la sécurité, la migration, la radicalisation, et la jeunesse, a souligné le directeur général pour l'Europe au ministère des Affaires étrangères, Mohamed Hannache, lors du 3ème Forum annuel des membres du réseau des Thinks-Tanks du Dialogue 5+5. Il a rappelé, à cet effet, l'importance qu'attache l'Algérie au dialogue 5+5 qui constitue un espace qui "permet des échanges extrêmement constructifs qui témoigne de la richesse et de la spécificité de la région méditerranéenne occidentale". Evoquant ce forum, dont le thème est "Le développement humain, comme moteur de coopération dans le Dialogue 5+5 : Défis communs, Gestion partagée", il a mis en avant l'importance qu'accorde l'Algérie à ce genre d'activités, le considérant comme "un cadre idoine d'échanges et de réflexion qui complète les autres initiatives de coopératives en Méditerranée occidentale". Pour sa part, le secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UPM), Nasser Kamel, a salué, à cette occasion, le "leadership et le dynamisme" de l'Algérie pour le renforcement du partenariat entre les deux rives de la Méditerranée occidentale, ainsi que son initiative sur la promotion d'une économie sociale inclusive et durable qui met en avant le "rôle clé" de la jeunesse. Alger abrite du 25 au 27 juin le troisième Forum annuel des membres du réseau des Thinks-Tanks du Dialogue 5+5 organisé par l'Institut européen de la Méditerranée (IEMed) et l'Union pour la Méditerranée (UPM), avec la collaboration de l'INESG. Ce forum regroupe des décideurs politiques de haut niveau et des experts, pour débattre des problématiques communes  des pays du Dialogue 5+5, et vise à renforcer la coopération entre les deux rives de la Méditerranée occidentale. Après avoir eu lieu respectivement à Barcelone en 2016 et à Lisbonne en 2017, la tenue de la troisième édition à Alger, est la première à avoir lieu sur la rive sud de la Méditerranée.


L’ONU apprécie le travail de l'Algérie pour les pays du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest face aux défis sécuritaires

Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel,  Mohamed Ibn Chambas, a affirmé  lundi à Alger que les Nations unies apprécient le travail que fait l'Algérie pour aider les pays du Sahel et de l'Afrique de l'Ouest à faire face aux défis sécuritaires. Lors de son entretien  avec le ministre des Affaires étrangères Abdelakder Messahel, Ibn Chambas a manifesté  l'appréciation des Nations Unies pour le travail que  l'Algérie est en train de faire pour les pays du Sahel et de l'Afrique de l'ouest. «L'Algérie est un pays ami et frère et est toujours solidaire avec l'Afrique de l'Ouest et le Sahel depuis des années. Aujourd'hui dans l'espace ouest africain sahélien, nous sommes confrontés à des défis particuliers et des défis sécuritaires et ça nous mène aussi à lutter contre l'extrémisme violent et le terrorisme», a-t-il annoncé. M. Ibn Chambas a réitéré  dans ce contexte que l'Algérie «a une expérience particulière» en la matière et qu'il est donc «nécessaire d'échanger avec l'Algérie ses expériences pour faire face aux défis sécuritaires».Le représentant onusien a en outre souligné qu'il était «particulièrement intéressé par l'initiative de l'Algérie, soutenue par l'Afrique basé sur le concept de vivre en paix». Il est à rappeler que la Journée internationale du Vivre ensemble en paix qui a été célébrée pour la première fois le 16 mai dernier, a été adoptée par les Nations unies à l'initiative de l'Algérie. M. Ibn Chambas a affirmé que «le bureau des Nations Unies pour le Sahel va travailler avec M. le ministre (M. Messahel), avec le partenaire  de l'Unesco, la Suisse et la Communauté économique des Etats de l’Afrique  de l’Ouest (CEDEAO)», avant d'ajouter: «et nous allons parrainer ce concept  et vivre ensemble en paix».


Formation professionnelle : Mebarki appelle les entreprises à s’impliquer davantage dans le développement des établissements de formation professionnelle

Le ministre de la formation et de l’enseignement professionnel, Mohamed Mebarki, a réitéré son appel aux entreprises, particulièrement celles spécialisées dans les nouvelles technologies, à investir dans le domaine de la formation par la création de nouveau centre centres. Lors de son passage, ce matin, dans l’émission L’Invité de la rédaction de la radio chaine 3, le ministre a affirmé que l’installation du Conseil de partenariat de la formation et de l’enseignement professionnels (CPFEP) permettra de renforcer la coopération et la coordination entre le secteur économique et la formation professionnelle. Un nouvel espace de concertation, explique-t-il, qui permettra, également, d’«impliquer l’entreprise, surtout l’entreprise qui est leader dans les domaines nouveaux à développer avec nous des établissements de formation». Cette perspective fait déjà son chemin, puisque quelques entreprises protagonistes ont commencé par donner l’exemple en investissant dans le domaine de la formation professionnelle. «Le secteur des télécommunications travaille avec nous pour la création d’un centre dans le numérique et la téléphonie à Tipasa, Schneider Electric développe avec nous à Rouiba un Centre d’excellence dans les  énergies et les automatismes industriels et tout récemment nous avons lancé un établissement d’excellence de plasturgie, à Blida, avec les patrons de la Mitidja», indique M. Mebarki.


lundi 25 juin 2018

Messahel réitéré la disponibilité de l’Algérie à partager son expérience dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme

Deuxième jour, à Alger, des travaux des « Troisièmes conversations régionales pour la prévention de l’extrémisme violent », placées sous le thème "investir dans la paix et la prévention de la violence dans la région sahélo-saharienne". Dans son discours, hier, à l’ouverture des travaux, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a réitéré la « disponibilité de l’Algérie à partager son expérience » dans la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme. Relevant que cette manifestation, par sa thématique et par la région à laquelle elle s'adresse, « s'inscrit pleinement dans l'action de sensibilisation, d'échange de bonnes pratiques et de partage d'expérience dans laquelle l'Algérie est engagée à différents niveaux et dans différents foras », M. Messahel a souligné que l'objectif final de ce genre d'initiatives vise à « mobiliser l'effort collectif des pays et à renforcer nos capacités respectives de lutte contre cette menace qui ignore les frontières, en particulier dans cette région du Sahel avec laquelle l'Algérie partage de fortes relations historiques, humaines, culturelles, économiques et sécuritaires ». Il a estimé, dans ce sens, que « le phénomène de radicalisation et d'extrémisme violent est aujourd'hui un fléau auquel est confronté un nombre croissant de pays », ajoutant que « sa progression dans certaines régions de l'Afrique est facilitée par la combinaison de deux facteurs, venus s'ajouter à ceux que nous connaissons déjà, à savoir, d'une part, Internet, les réseaux sociaux, les plates-formes cryptées et même le "Darknet", et, d'autre part, l'intéressement financier de jeunes rendus vulnérables par la pauvreté et l'absence de perspectives socio-économiques ». La rencontre est organisée, avec le soutien de l’Algérie, par le Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), l’Institut international pour la paix (IPI), le Département fédéral des Affaires étrangères de la Suisse (DFAE) et du Centre africain d’Etudes et de Recherches sur le Terrorisme de l’Union africaine (CAERT). Une soixantaine de participants, issus de la région Sahel-Sahara (Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest et Afrique centrale), prennent part à ces Conversations, notamment des dirigeants politiques et parlementaires, des représentants de la société civile (notamment des associations de femmes et de jeunes), des autorités religieuses et traditionnelles, des chercheurs, des représentants des forces de défense et de sécurité, des médias (dans leurs capacités d'experts), ainsi que des gouvernements et des organisations régionales et internationales. L’initiative des « Conversations régionales pour la prévention de l’extrémisme violent » vise à créer un « espace d’appropriation de l’approche de prévention de la violence dans l’espace sahélo-saharien ». Les 1ères et 2èmes éditions des « Conversations régionales » ont eu lieu, respectivement à Dakar en 2016 et à N’Djamena en 2017.


Bac : 202 candidats exclus pour cause de retard et 353 cas de triche enregistrés

Quelque 202 candidats aux épreuves du baccalauréat, session juin 2018, ont été exclus au niveau national pour cause de retard non justifié durant les trois premiers jours de l'examen et 353 cas de triche ont été enregistrés, a-t-on appris, dimanche, auprès du ministère de l'Education nationale. "202 candidats ont été exclus durant les trois premiers jours de l'examen à cause de leur arrivée aux centres d'examens au-delà de 08:30 dont 80% sont des candidats libres", a déclaré à l'APS le chargé de communication du ministère, Abdelkrim Kadourli précisant, par ailleurs, "la non exclusion de 40.427 candidats retardataires ayant des justificatifs, soit 5,69% des candidats au baccalauréat". "Ce nombre représente les retardataires arrivés aux centres de déroulement d'examen entre 08:00 et 08:30, soit avant la distribution des sujets du baccalauréat où le candidat a le droit de poursuivre ses examens", a ajouté la même source. Par ailleurs, M. Kadourli a fait savoir que "353 cas de triche ont été enregistrés", indiquant que "83% des candidats concernés par la triche sont des candidats libres". La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit avait annoncé l'attribution d'une demi-heure aux candidats pour rejoindre leurs centres d'examens à condition que leurs retards soient accompagnés d'un justificatif présenté par le candidat au centre de déroulement d'examen, ce qui lui permet d'éviter l'exclusion tandis que le retard au-delà de 08: 30 (le temps consacré à la distribution des sujets) constitue une cause suffisante pour priver le candidat de passer son examen. Cette mesure s'inscrit dans le cadre de la série des mesures adoptées pour sécuriser le baccalauréat et assurer sa crédibilité. Aussi, le gouvernement a adopté un plan approuvé par le ministère de l'Intérieur et des collectivités locales visant la sécurisation des lieux d'examen, la réhabilitation du siège régional de l'Office national des examens et concours (ONEC) à Alger et la réduction des centres de conservation des sujets d'examens mais aussi l'installation d'appareils de brouillage et de caméras de surveillance et d'enregistrement au niveau des centres d'impression des sujets du baccalauréat et ceux de conservation, outre l'interdiction d'entrée des véhicules aux centres d'examen. Concernant les absences et retards, le ministère avait appelé tous les candidats à rejoindre les salles d'examen une demi heure au moins avant le début des épreuves, soulignant que tout retard au-delà de l'heure fixée (9h00) "privera le candidat d'y participer". Et pour sensibiliser les candidats à la gravité de la triche, des affiches sur l'interdiction de l'utilisation de certains appareils dont les portables, les écouteurs et le Bluetooth ont été collées au niveau des centres d'examen. Aussi, des orientations ont été présentées par les surveillants et les enseignants aux candidats. Pour rappel, 709.448 candidats passent depuis mercredi dernier les examens du bac dont 40% sont candidats libres. Sur 600.000 encadreurs mobilisés pour les examens des 3 cycles, 260.000 ont été mobilisés pour cette session au niveau des centres d'examen, de collecte, de codage de copies en anonymat et de correction (18.500 centres).


dimanche 24 juin 2018

Equipe nationale de football : la FAF se sépare de Rabah Madjer

La Fédération algérienne de football (FAF) a  décidé de se séparer du sélectionneur de l'équipe nationale, Rabah Madjer,  a-t-elle annoncé dimanche sur son site officiel. "Le bureau fédéral dans sa réunion statutaire tenue au Centre technique  national le 24 juin 2018 a décidé à lÆunanimité de se séparer du  sélectionneur national, M. Rabah Madjer, et de ses assistants Ighil  Meziane, Djamel Menad et Lounes Gaouaoui", a indiqué lÆinstance fédérale  dans un communiqué publié sur son site officiel. Madjer avait succédé en octobre 2017 à l'Espagnol Lucas Alcaraz. Sous sa  conduite, l'Algérie a enregistré quatre victoires, dont une sur tapis vert  face au Nigeria (1-1, puis 3-0) en clôture des qualifications de la Coupe  du monde 2018, et quatre défaites de rang, dont la dernière en date le 7  juin à Lisbonne face au Portugal en amical (3-0). La prochaine sortie officielle des Verts est prévue au mois de septembre  contre la Gambie à Banjul, dans le cadre de la 2e journée (Gr. D) des  qualifications de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2019. Lors de la 1re  journée, les Verts l'avaient emporté en juin 2017 face au Togo (1-0) au  stade de Blida.


Bac 2018 : Quatrième des épreuves

Après un répit d’une journée, les candidats à l’examen du baccalauréat avaient repris, samedi, le chemin des Centres d’examen. Pour ce dimanche, quatrième jours des épreuves, les postulants ont tout intérêt à persévérer pour décrocher le précieux sésame d’entrée à  l’université.   Contrairement à la session de l’année précédente, entachée par les fuites de sujets et par la question des retardataires, les épreuves se sont déroulées, cette année, dans de «bonnes conditions» si on en croit la ministre de l’Education. Toutefois, des cas de fraude ont été signalés dans quelques Centres d’examen. A Tébessa, 35 candidats ont été disqualifiés, durant les  deux premiers jours de ces épreuves pour tricherie. Dans les Centres d’examen de la wilaya d Ghardaïa, 4 tentatives de tricherie ont été déjouées à Ghardaïa. Pour ce quatrième jour, la Chaine 3 s’est intéressée au moral des candidats durant cette phase ultime. Une phase où le soutient moral s’avère décisif pour affronter la pression et supporter la fatigue. Aux cotés des parents qui accompagnent leurs enfants, la Chaine 3 a tendue le micro à ces anciens bacheliers qui se rendent dans les Centres d’examen pour réconforter leurs amis.


Le PDG de la Compagnie Algérienne d’assurance et de garantie des exportations : l’acte d’exporter ne s'improvise pas

L’Algérie manque encore de compétences pour maitriser ses activités d’exportations, si ce n’est dans le secteur des hydrocarbures et dans celui des produits miniers, constate le PDG de la Compagnie Algérienne d’assurance et de garantie des exportations (CAGEX). rappellant les récents refoulements de marchandises Algériennes par des importateurs étrangers, M. Djillali Tariket souligne qu’il existe nombre de conditions à respecter, tant du point de vue documentaire que de conformité pour prétendre exporter.  S'exprimant, dimanche, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il rappelle que les raisons amenant des importateurs à rejeter des cargaisons de produits sont souvent liées à leur non-conformité avec les spécifications d’un contrat, ou bien à des raisons d'ordre sanitaires. Pour s’éviter de pareils désagréments, il estime utile que l’opérateur Algérien veille au plus près pour que les marchandises qu'il cherche à placer sur les marchés à l'étanger soient, « en tous points de vues », conformes aux exigences de l’acheteur. Il précise, par ailleurs, qu’en cas de refoulement de sa cargaison, c'est à l’exportateur qu'impute  l’entière responsabilité des dommages causés et non pas à l’assurance, laquelle, dit-il, ne peut se manifester qu’en cas d’accident provoquant la destruction du produit exporté. M. Tariket note qu’il existe deux cas où l’assurance intervient : celle consistant à dédommager les pertes causées à une marchandise durant son acheminement et celle visant à indemniser l’exportateur lorsque l’acheteur refuse de s’acquitter du paiement de celle-ci. Il signale, d'autre part, d’autre part, que la CAGEX joue un rôle de conseiller de l’exportateur, dés lors que celui-ci est en négociation avec un client étranger, afin de lui éviter, dit-il, d’avoir à subir les conséquences d’un impayé. Sur les quelque 500 exportateurs potentiels, l’intervenant relève que seule une centaine parmi eux a  recours à l’assurance. Notant que le recours à la CAGEX « est utile mais pas nécessaire », il  rappelle toutefois que l’assurance crédit est un outil de prévention des risques contre des importateurs insolvables.


Messahel reçoit l'émissaire onusien pour le Sahara occidental, Horst Kohler

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a reçu samedi à Alger l'émissaire onusien pour le Sahara occidental, Horst Kohler, au début de sa tournée diplomatique dans la région visant à relancer le processus de négociations entre le front Polisario et le Maroc à l’arrêt depuis 2012. Cette deuxième visite de Kohler en Algérie et dans la région qui comprend plusieurs étapes (les camps des réfugiés sahraouis, les territoires du Sahara Occidental occupés, le Royaume du Maroc et la Mauritanie), intervient dans le cadre de l'application de la résolution onusienne adoptée le 17 avril dernier par le Conseil de sécurité de l'ONU, demandant aux parties au conflit (le Maroc et le front Polisario), la reprise des négociations directes "sans conditions préalables et de bonne foi". La visite de Kohler en Algérie intervient également en application des recommandations de la même résolution onusienne (14-24) qui invite les pays voisins notamment l'Algérie et la Mauritanie à contribuer à la relance du processus politique, en qualité d'observateurs. M. Kohler avait effectué en octobre 2017 sa première tournée dans la région dans l’espoir de relancer les négociations entre les deux parties au conflit. Au cours de son premier briefing au Conseil de sécurité, tenu en mars dernier, l’ancien président allemand a défini avec clarté son mandat en tant qu’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU qui consiste à "trouver une voie pour l’avenir" sur la base d'une solution garantissant l’autodétermination du peuple sahraoui. L’émissaire onusien avait expliqué, lors de cette réunion d’information, sa vision du processus de paix et a précisé que son objectif était de relancer les négociations directes entre les deux parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, dans le courant de l’année 2018. L’ancien président allemand qui a fait part de "sa volonté" d’élargir la thématique des discussions en incluant les questions relatives à la situation des Sahraouis dans les territoires occupés, a indiqué qu’il envisageait de se rendre dans la ville de Laâyoune occupée pour les rencontrer sur place. La dernière fois où le Front Polisario et le Maroc se sont installés à la même table de négociations remonte à mars 2012 à Manhasset aux Etats-Unis. Depuis le processus de paix lancé par l’ONU se trouve dans l’impasse en raison des entraves dressées par le Maroc pour empêcher le règlement du conflit sur la base des principes de la légitimité internationale qui garantissent le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination. En avril dernier, le Conseil de sécurité s’est fixé rendez-vous en octobre prochain pour évaluer l’avancée du processus, mettant le cap sur une nouvelle démarche visant à ramener les partis au conflit à la table des négociations dans un délai de six mois.


samedi 23 juin 2018

Bouira : 3 morts et 11 blessés dans deux accidents de la circulation à Djebahia

Trois personnes ont trouvé la mort, et 11 autres ont été blessées, dans deux accidents de la route distincts survenus sur la pente autoroutière de Djebahia (ouest de Bouira), indique un bilan fourni par la Protection civile de la wilaya. Le premier accident s'est produit lorsqu'un camion a percuté deux véhicules légers, tuant trois personnes (deux hommes âgés respectivement de 44 et 40 ans ainsi qu'une femme âgée de 65 ans). Quatre autres personnes ont été blessées dans cet accident, ont précisé les services de la Protection civile. Un carambolage impliquant un bus de transport de voyageurs, un camion et dix voitures touristiques a eu lieu une heure plus tard pas loin de la pente autoroutière de Djebahia, causant des blessures à sept autres personnes, selon un bilan provisoire de la Protection civile. Les personnes blessées ont été évacuées vers l'établissement public hospitalier de la ville de Lakhdaria pour subir les soins nécessaires, tandis que les trois autres personnes décédées ont été transportées à la morgue du même hôpital, a-t-on ajouté de même source. Deux enquêtes ont été ouvertes par les services de la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de ces accidents.


Troisième journée des épreuves du bac : les matières essentielles au menu

Ph.DR

Troisième journée, ce samedi, des épreuves de l’examen du baccalauréat avec les matières essentielles pour chacune des filières après un break hier, vendredi. Des épreuves décisives donc, mais entre les élèves et leurs parents, difficile de savoir qui est le plus stressé face à la peur de l’échec. Certains parents en arrivent à perturber sérieusement leurs enfants.    Reportage de Djaouida azzoug pour la Radio chaine 3.      


Horst Kohler attendu ce samedi à Alger : une autre tentative de relancer de processus de paix au Sahara occidental

L'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara occidental, Horst Kohler,  est à partir de ce samedi en tournée officielle dans la région en vue de relancer le processus de paix dans le Sahara occidental en souffrance. L’ancien président allemand est attendu ce samedi à Alger dont la mission est de tenter de débloquer le processus de paix politique dirigé par les Nations unies. Réussira-t-il là où son prédécesseur, Christopher Ross, aura échoué ? Eléments de réponse dans l’analyse de Souhila Benali du service international de la Radio chaine 3


Les médecins résidents gèlent leur mouvement de grève à partir de ce dimanche

Après plus de huit mois de grève, l’information est tombée dans la nuit d’hier. Les médecins résidents ont décidé de geler leur mouvement de grève et de reprendre leurs fonctions à partir de ce dimanche, selon un communiqué de presse CAMRA (Collectif autonome des médecins résidents algériens) publié tard dans la nuit sur son site officiel. Une décision à l’issue d’une Assemblée générale tenue tout au long de la journée de ce vendredi en présence des délégués nationaux. Sur les 13 facultés de médecine, dix ont voté pour et trois contre, à savoir celle de Batna, Blida et Tizi Ouzou, selon le délégué du CAMRA pour la wilaya de Sétif, Nazim Soualili. Ce dernier a tenu toutefois à préciser qu’il s’agit bien d’un gel et non d’un arrêt du mouvement de contestation.       « Conscients de notre responsabilité à nous montrer proactifs dans le règlement satisfaisant de cette situation qui voit l’avenir de milliers de résidents engagé, et afin de permettre le rétablissement du dialogue avec nos deux ministères de tutelle, après concertation et vote majoritaire, nous venons une fois de plus témoigner de notre bonne foi en appelant l’ensemble des médecins résidents au gel de la grève à partir du dimanche 24 juin 2018 », lit-on dans ledit communiqué.


vendredi 22 juin 2018

Réunion de l'OPEP ce vendredi à Vienne : à la recherche d'un consensus pour éviter un éventuel effondrement des prix du pétrole

Ph.DR

Les pays membres de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) se réunissent aujourd’hui à Vienne. L’enjeu est crucial, celui de fixer le seuil de production pour éviter que les prix du baril ne s’effondrent.      Le ministre algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni, qui s’y trouve depuis mercredi, prend part aux différentes rencontres et plaide pour le renforcement des investissements pétroliers pour assurer, à long terme, la stabilité du marché. Opep : la Russie et l'Arabie saoudite s'accordent sans l'Iran avant la réunion La Russie et l'Arabie saoudite proposeront une augmentation de la production de l'Opep et de ses partenaires d'un million de barils par jour, ont annoncé leurs ministres, jeudi soir, mais devront convaincre l'Iran de ne pas opposer son veto à la décision. «Cela devrait empêcher le marché de se resserrer», a affirmé le ministre saoudien Khaled al-Faleh devant des journalistes. L'option retenue se base sur les chiffres de l'Opep, qui estime que l'accord initial, qui visait une réduction de 1,8 million de barils par jour, a mené à une baisse réelle de 2,8 millions de barils par jour. «Cette option sera débattue par l'Opep vendredi, puis par l'Opep et ses partenaires samedi», a affirmé son homologue russe, Alexandre Novak. Présent à la même réunion que l'Arabie saoudite et la Russie, le ministre iranien du Pétrole a claqué la porte signifiant qu'il n'y aurait «pas d'accord» vendredi. L'Iran, comme l'Irak et le Venezuela, trois pays dont les capacités de production et d'exportation sont limitées, sont opposés à une augmentation de la production, souhaitée par l'Arabie saoudite, la Russie et les Etats-Unis face à la hausse des cours et à l'augmentation de la demande mondiale.  Ces pays craignent une chute de leurs revenus et une baisse de leurs parts de marché. Néanmoins, en fin d'après-midi, le représentant iranien avait indiqué que Téhéran était «prêt à un accord», sans toutefois donner plus de précisions. L'Arabie saoudite avait abondé en ce sens, en annonçant à la mi-journée, vouloir parvenir à une solution «acceptable politiquement» par tous les pays, via une réallocation au sein du cartel de quotas de production non utilisés par certains pays, comme le Venezuela, sans nécessairement remonter les plafonds fixés fin 2016 et valables jusqu'à fin 2018. Plus de détails danqs l'analyse de Amina Hadjiet du service économique de la Radio chaine 3.  Radio Algérienne/APS


Le RND appelle le président Bouteflika à se présenter pour un cinquième mandat

La deuxième force politique du pays, à savoir le parti RND (Rassemblement national démocratique), a identifié son candidat pour les présidentielles de 2019. Par la voix de son secrétaire général, hier lors de la tenue de la cinquième session de son Conseil national, le RND a solennellement appelé le président Bouteflika à se présenter pour un cinquième mandat.   Coupant ainsi cours aux spéculations jusque-là galvaudées sur une éventuelle candidature aux prochaines présidentielles du leader du RND, Ahmed Ouyahia, le voici qui lance lui-même son  appel au président de la République. De même qu'il a exprimé son soutien indefectible aux programmes et réformes initiés par le chef de l'Etat.  Instance suprême entre deux congrès, le Conseil national dont les travaux se poursuivent ce vendredi, s’est réuni en vue de fixer ses objectifs pour les prochains mois et dresser le bilan de ses programmes. Plus de détails dans le compte rendu de Chakib Benzaoui pour la Radio chaine 3.