vendredi 30 septembre 2016

Découverte d'un lot d’armements et de munitions près des frontières Sud-est du pays

Un lot d’armements et de munitions a été découvert vendredi à Debdeb, wilaya d'Illizi, près des frontières Sud-est du pays, grâce à la "permanente vigilance" des forces de l'Armée nationale populaire (ANP) et l'"exploitation efficace" de renseignements, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. "Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée et grâce à la permanente vigilance des forces de l’Armée nationale populaire et l’exploitation efficace de renseignements, un détachement relevant du secteur opérationnel d’In Amenas/4°RM a découvert, aujourd’hui 30 septembre 2016, un lot d’armements et de munitions à Debdeb, wilaya d’Illizi près des frontières Sud-est du pays", note la même source. "L'opération a permis de saisir trois (03) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil à lunette, un fusil de chasse, un pistolet automatique, dix (10) chargeurs de munitions et 482 balles de différents calibres", précise le communiqué.(APS)


Bouchouareb : d’ici 2019, une partie «non négligeable» de la demande nationale sera satisfaite par la production locale

Les efforts d’industrialisation se focalisaient, selon Abdeslam Bouchouareb, sur la reconstruction des filières de la sidérurgie et métallurgie, les liants hydrauliques, l’électrique et l’électroménager, la mécanique, l’automobile et l’aéronautique, la chimie industrielle et pharmacie, la construction et réparation navales, l’industrie agroalimentaire, les textiles et cuirs, le bois et industrie du meuble. Grâce au développement de ces filières, l’Algérie va passer, d’ici 2019, d’importateur au stade de producteur satisfaisant une partie non négligeable de la demande domestique puis à celui d’exportateur de biens transformés", a avancé le ministre lors de la 2ème édition de l’université d’été du Forum des chefs d’entreprise (FCE) tenue jeudi dernier à Constantine. Vers une nouvelle loi pour les Partenariats publics-privés   Une loi va être élaborée pour régir les Partenariats publics-privés, tandis que l’ingénierie du système de montage CKD/SKD sera prochainement revue, a indiqué le ministre de l'Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb. Intervenant, le ministre a fait savoir qu'une réflexion sur un avant-projet de loi relatif aux Partenariats publics-privés (PPP) avait été entamée. Par ailleurs, il a annoncé que l’ingénierie du système de montage CKD/SKD, figée depuis 1998, allait être revue "pour en faire un levier de remontée dans les filières industrielles". L’idée principale, a-t-il expliqué, consistera à conditionner l’accès aux avantages par l’engagement à plus d’intégration locale. A souligner que le CKD est un système à travers lequel l'ensemble des pièces détachées nécessaires pour assembler complètement un véhicule sont vendues par les constructeurs à leurs filiales à l'étranger, tandis que le SKD sont des produits partiellement assemblés et exportés par les constructeurs à leurs filiales ou leurs partenaires à l'étranger détenant une licence. Rappelant les différents textes législatifs élaborés jusque-là dans le cadre de l'investissement, le ministre a fait savoir qu'avant la fin 2016, l’ensemble des textes d’application seront parachevés pour aboutir à l’entame de 2017 à "un cadre assaini, stable et attractif". 


Factures d’électricité : Le sud en colère

Des manifestations ont déjà été organisées et d’autres sont programmées. Plusieurs wilayas du Sud sont en ébullition depuis quelques jours. En cause : les factures d’électricité élevées. Guemmar, Reguiba, Magrane, Ourmes et Ouled Djellal. Les factures d’électricité du 3e trimestre ont fait des étincelles au sein des populations sahariennes qui vivent depuis le mois de mai le plus torride des étés depuis des décennies. Des températures record ont été enregistrées ces cinq derniers mois à travers ces villes invivables, où le seul refuge des habitants est le climatiseur qui continue à tourner à plein régime en cette fin de septembre. «Une maison fraîche quand il fait plus de 50°C est un luxe que nous refuse Sonelgaz et que nous ne pourrons plus payer avec des factures dépassant les 20 000 DA», se lamente Malek, qui reconnaît toutefois «utiliser trois climatiseurs non-stop durant l’été». Fini la période ou chaque foyer disposait d’un unique climatiseur pour toute la famille, «les gens demandent du confort et une continuité de service qui leur ont été refusés pendant longtemps». Tant et si bien que les ménages revendiquent non seulement «une bonne qualité du courant durant la période de canicule» mais aussi et surtout «la généralisation du tarif de 1,779 DA appliqué à la première tranche de consommation de 0 à 125 kilowatt/heure par trimestre aux trois autres tranches de consommation en vigueur». Pour les clients des zones sahariennes où il est impossible de vivre sans climatiseur pendant la moitié de l’année, ce sont les augmentations des tranches relatives aux consommations comprises entre 250 à 1000 KWh/trimestre et plus de 1000 KWh/trimestre qui posent problème, vu qu’elles sont désormais comptées à 4,81 et 5,48 DA. D’où la contestation qui gagnera In Salah demain. Les femmes aussi s’insurgent Au lendemain des émeutes de Biskra et El Oued où les RN16 et 46 ont été débloquées par les forces antiémeute à coups de gaz lacrymogènes et à la manière des femmes d’In Salah lors de la contestation antigaz de schiste fin 2014, une trentaine de femmes, rejointes par une dizaine d’hommes, ont manifesté contre cette hausse des factures d’électricité à Aougrout, 60 km au sud de Timimoun. Huit d’entre elles ont été malmenées par la police qui les a interpellées et conduite par la force avec sept autres manifestants pour les auditionner, explique Mohad Gasmi, militant des droits de l’homme à Adrar. Selon lui, «les policiers voulaient à tout prix lever le sit-in», bien qu’il s’agisse d’une première dans les annales locales. Les organisateurs se sont ensuite retirés, laissant la place à des membres de «la société civile organisée» qui ont entamé un dialogue avec le secrétaire général de la wilaya. A Zaouiet Kenta et Reggane, la population s’apprête à riposter. Des appels à une manifestation commune au chef-lieu de la wilaya d’Adrar ont été lancés. La police a, pour sa part, affirmé dans un communiqué rendu public mercredi, «être intervenue, durant la journée de mardi à Aougrout et avoir mis fin, à l’aide de moyens appropriés, à une manifestation non pacifique». Certes, les manifestants se seraient emparés de deux camions de livraison de gaz butane appartenant à la société Naftal, avec lesquels ils ont obstrué l’artère principale de la ville menant au siège de l’APC. Cependant, selon la police, les véhicules en questions contenaient une importante cargaison de bouteilles de gaz butane chargées. Une situation inédite pour cette paisible localité peuplée en majorité d’Oasiens. Une confrontation à haut risque qui n’a pas laissé d’autre choix aux forces de l’ordre que d’entreprendre une action rapide et efficace afin de dissuader toute mauvaise intention. La police aurait donc usé de gaz lacrymogènes essentiellement pour reprendre les chargements de bouteilles de gaz, un produit explosif, aux contestataires. A noter que les contestataires, estimés au nombre de 300, réclamaient également l’emploi et la dénonçaient la dégradation du secteur de la santé en raison du manque de personnels médical et paramédical, de médicaments, d’ambulances… Toutefois, si le communiqué indique le retour au calme dans la cité sans aucun incident majeur, ni perte humaine ou dégâts matériels, il ne fait pas état d’éventuelles arrestations. Les contestataires d’Adrar appellent les autorités à «revoir à la baisse» les tarifs de l’énergie électrique et à définir une tarification «symbolique» de l’électricité, voire à «ne pas comptabiliser la consommation durant les fortes chaleurs de l’été». Le directeur de la société de distribution de l’électricité et du gaz d’Adrar, Abdelhak Chaâbane, a quant à lui indiqué à l’APS que «les tarifications de l’électricité sont fixées selon le volume de consommation des clients» et que ses services étudieront «les moyens d’aider les clients à régler cette question, en consultation avec les services centraux de l’entreprise, à la condition que les clients s’engagent à s’acquitter de leurs factures». Consommation illicite De retour après un congé d’été bien mérité, Mohamed, originaire de la ville de Tamanrasset, a été surpris par une mise en demeure accompagnée d’une facture d’électricité particulièrement salée à payer. «Pourtant, je n’étais pas là et même durant la période d’occupation de mon logement, je n’ai jamais changé mes habitudes de consommation dont le montant a presque doublé», nous dit-il perplexe. Pour Mohamed, il n’est pas exclu qu’une erreur ait été commise. Mais pas avant d’avoir la version du centre de paiement qui lui fait part d’un réajustement tarifaire en application des nouvelles dispositions entreprises par la direction de distribution du gaz et d’électricité de la wilaya. «J’étais au courant de la nouvelle majoration, mais je trouve que son application a été faite exagérément eu égard aux exorbitantes factures reçues depuis avril dernier, mois coïncidant avec les grandes chaleurs qui s’abattent dans cette région saharienne. Je conteste cette augmentation décrétée sans prendre en considération la rudesse du climat et les souffrances des familles vivant à la merci des climatiseurs», se lamente notre interlocuteur, en s’en remettant aux plus hautes autorités du pays pour prendre des dispositions spéciales pour le sud afin de soulager ces familles prises entre deux feux. Il n’est pas le seul à contester cette majoration qui brûle bien des langues, puisque nombreux sont ceux qui ont décidé de ne plus s’acquitter de leur factures d’électricité, à l’exemple des commerçants de Tafsit, contraignant ainsi l’APC de Tamanrasset, destinataire d’une facture qui donne le vertige car étant le propriétaire du marché, à saisir la direction locale de distribution d’électricité pour opérer une coupure. Une solution qui n’a pas pu régler le problème des locataires encore moins celui des ménages qui préfèrent recourir à des branchements illicites pour éviter les surprises des surfacturation. Rappelons qu’en 2014, la direction de la distribution de l’électricité et du gaz de la wilaya de Tamanrasset (DDT) a essuyé une perte de 470,52 millions de dinars. Sur les 320,6 gigawatts/heure achetés, seulement 232,6 GWh ont été distribués, soit une différence de 38,1 GWh représentant un taux de 11% d’énergie perdue. Un abonné sur 16 consommait de l’électricité frauduleusement. Le préjudice des raccordements illicites était évalué à 51 millions de dinars, soit l’équivalent de 12,3 GWh de perte représentant une masse couvrant jusqu’à 2,5 mois de salaire du personnel de la DDT. 23% des abonnés sont raccordés illicitement au réseau électrique. Affrontement Une bataille sans merci a été engagée l’année dernière par la DDT pour venir à bout de ce phénomène qui a pris des proportions alarmantes, notamment avec l’ampleur qu’ont prise les constructions illicites dans cette wilaya livrées à mille et un maux. Le président-directeur général du groupe de distribution de Sonelgaz, Mustapha Guitouni, a quant à lui assuré les clients, à partir d’Alger, qu’aucune augmentation des tarifs de consommation de l’électricité et du gaz n’était programmée pour l’année en cours. Il a précisé que l’entreprise a adopté des mesures rigoureuses pour le recouvrement de ses créances auprès des administrations et des entreprises atteignant plus de 60 milliards de dinars à l’échelle nationale et plus de 10 milliards de dinars dans la seule wilaya d’Alger. Le non-paiement par les clients de leurs dettes envers Sonelgaz entrave la réalisation des projets et des investissements du groupe, a-t-il soutenu, affirmant avoir donné des instructions aux directeurs centraux et aux gérants d’agences commerciales à l’effet de s’employer au recouvrement des créances selon un calendrier déterminé. Le déni face à une hausse dénoncée par le consommateur du Sud, culpabilisé et accusé de gaspiller l’énergie électrique durant les périodes de pointe et de profiter à tort du soutien de l’Etat qui ne s’applique qu’aux tranches inferieures de consommation, telle est la réaction de la SDC, dont le service de communication gagnerait à lancer des campagnes de vulgarisation de la lecture des factures au profit du consommateur, tout en l’incitant positivement à changer ses habitudes de consommation sans renoncer à son droit au confort climatique durant la période de canicule.  

des publications à l’université de Ouargla

Le Sud est en train de changer à une vitesse qui dépasse celle du développement initié par les décideurs L’université Kasdi Merbah de Ouargla vient de mettre en place une formation doctorale en anthropologie qui compte, entre autres axes de recherche, les mouvements sociaux dans les villes du Sahara algérien. Abdelkader Khelifa donne son point de vue sur la colère qui gronde au Sud. - Comment expliquez-vous la mobilisation citoyenne contre la hausse des factures d’électricité et des prix en général dans certaines villes du sud du pays ? Pourquoi le Sud justement ? Premièrement, je tiens à souligner que nous manquons d’éléments pour analyser ce mouvement. Est-ce le début d’un nouveau cycle de contestation sociale sous la pression des nouvelles conditions imposées par la crise financière, ou bien une continuité du mouvement que connaît le Sud depuis quelques années ? On peut toutefois en faire une lecture préliminaire à la lumière de la continuité du mouvement des chômeurs par exemple. Et pour revenir à votre question, pourquoi le Sud ? C’est justement dans cette région que le paradoxe est visible. Entre les innombrables ressources, les richesses du pays et le manque ou le retard du développement. L’écart est frappant, les habitants du Sud en ont de plus en plus conscience, les jeunes du Sud en particulier. - Qualifieriez-vous cela de prise de conscience citoyenne ? Qu’en est-il des soupçons de manipulation ? Cela dépend de ce qu’on veut dire par conscience. Cette «conscience» prend plutôt la forme d’un sentiment de marginalisation qui devient insoutenable dans le monde où nous vivons aujourd’hui, dans le contexte technologique actuel où manquer de tout sans comprendre pourquoi est lourd à supporter. Cette contestation est positive dans la mesure où la revendication est le langage social d’une société vivante, qui veut un nouveau consensus entre l’Etat et le peuple, entre le national et le local. Ce n’est pas une coïncidence, il y a un processus sous-jacent qu’il faut comprendre et je ne crois pas à la thèse de la manipulation. Ce sont des réactions spontanées qui subissent des tentatives de manipulation après coup et je pense qu’il y aura de plus en de protestations dans les semaines à venir. - Comment expliquez-vous donc la persistance de ces mouvements qui prennent des tournures différentes et touchent de nouvelles régions à chaque fois ? Je crois que les mouvements sociaux du Sud s’inscrivent dans un contexte national, quoique la région ait sa spécificité géostratégique, historique et sociologique... Le Sud est en train de changer rapidement à une vitesse qui dépasse largement celle du développement initié par les décideurs. En fait que demandent ces citoyens en colère ? Tout simplement une gestion à la hauteur de la position stratégique de leur région. Cette revendication est clairement exprimée par les jeunes notamment. Ce qui leur manque, c’est un encadrement, une élite capable d’orienter leurs aspirations afin de capitaliser ces années de lutte et concrétiser leurs objectifs. - Pensez-vous que ces mouvements sociaux ont de l’avenir ? Partout dans le monde, les mouvements sociaux ont toujours eu de l’avenir. Ils matérialisent le dialogue entre la société et l’Etat, même quand ils prennent les tournures les plus violentes. A chaque société ses méthodes et ses consensus. Les revendications du Sud sont de vrais messages à l’Etat central pour revoir ses politiques de développement et de gouvernance locale car les vrais enjeux, c’est le pouvoir local, l’accès au développement, le foncier, l’emploi, la position sociale individuelle et celle des groupes sociaux. Les anciens ksour sahariens et les petites villes historiques locales sont maintenant des métropoles à perspectives mondiales, l’image de l’homme du Sud devant sa kheima préparant du thé tellement consacrée par nos médias n’est plus d’actualité, c’est pour que cette image change que les jeunes revendiquent leur droit à la citoyenneté.

Code du travail Les craintes

L’avant projet du code du travail constituait une remise en cause des droits et acquis sociaux et syndicaux. D’ailleurs, l’une des revendications de l’intersyndicale qui entrera en grève nationale les 17 et 18 octobre : être associée aux discussions sur ce nouveau code. El Watan Week-end a tenté, avec l’expert Noureddine Bouderba, de décortiquer certains chapitres. Recrutement Un CDD ne peut pas faire l’objet de plus de trois renouvellements successifs (article 26). Cette disposition permet la conclusion de quatre contrats successifs sans que la durée maximale cumulée soit limitée. Cette dernière est de 24 mois au Maroc, de 18 mois en France, de 12 à 36 mois en Espagne, d’une année en Corée du Sud… Par ailleurs, la notion de renouvellements successifs n’est pas précisée ; or la pratique a montré que deux CDD qui se suivent, séparés de quelques jours, ne sont pas considérés comme successifs. Il faut souligner que le recours aux CDD a été élargi à de nouvelles activités de nature permanente, au moment où les voies judiciaires pour une demande de requalification d’un CDD en CDI sont jalonnées d’obstacles infranchissables. A côté du CDD seront institués le travail intérimaire et le travail de sous-traitance qui sont les formes les plus précaires sans que des dispositions de protection particulières soient prévues. Licenciement La législation actuelle n’autorise que deux types de licenciement : le licenciement pour raison disciplinaire ou la compression d’effectif pour raison économique. L’actuel avant-projet introduit plusieurs autres motifs, tels que la rupture anticipée du CDD, le licenciement d’un CDI pour incapacité totale de travail, la fermeture de l’entreprise, la rupture conventionnelle. Par ailleurs, le pouvoir de l’employeur en matière de licenciement disciplinaire a été considérablement renforcé au moment où la sanction des employeurs pour licenciements irréguliers a été assouplie. Enfin, les indemnités de licenciement et les réparations en cas de licenciement abusif prévues dans l’avant-projet sont inférieures à celles en vigueur dans les pays de la région. Un travailleur ayant fait l’objet d’une condamnation définitive privative de liberté pour un délit non commis à l’occasion du travail est licencié : à titre d’exemple une condamnation pour non-paiement de pension alimentaire ou pour omission d’effectuer le contrôle technique de sa voiture… (art 91 alinéa 3). Même dans le cas où le juge décide qu’un licenciement est abusif, le travailleur ne pourra prétendre à la réintégration si l’employeur s’y oppose, en contrepartie d’une compensation financière fixée à un niveau qui est loin d’égaler ce qui se pratique dans les pays de la région (plafonnée en fonction de l’ancienneté à 24 mois de salaire en Algérie pour 36 mois de salaire au Maroc et en Tunisie). En cas de licenciement abusif (irrégulier) d’un travailleur qui a commis une faute grave, le plancher de 6 mois de salaire mensuel a été supprimé et l’indemnité sera fixée par le juge (article 102). L’indemnité de licenciement pour compression d’effectif est maintenue à 3 mois de salaire quelle que soit l’ancienneté du travailleur, soit à un niveau très bas par rapport à ce qui se pratique dans les pays de la région. Horaires de travail En matière de diminution ou d’augmentation de la durée hebdomadaire du travail pour certains postes présentant une pénibilité ou des périodes d’inactivité, l’avant-projet réserve à l’employeur le pouvoir de fixer unilatéralement la liste des postes concernés et de préciser pour chacun d’entre eux, le niveau de réduction ou d’augmentation de la durée du travail effectif et la négociation collective ne déterminera que la liste des travaux concernés (article 39). Alors que selon la législation en vigueur toutes ces mesures sont tributaires d’accords collectifs. L’aménagement et de la répartition des horaires de travail à l’intérieur de la semaine sont déterminés dans le cadre de l’organisation du travail de l’organisme employeur (art. 38), autrement dit unilatéralement par l’employeur alors que selon la législation actuelle, ils relèvent de la négociation collective (loi 90-11 art. 22). Justice du travail Les jugements de réintégration, même ayant acquis la force de la chose jugée (après appel) ne pourront plus donner lieu à un jugement sous astreinte journalière pour obliger l’employeur à les appliquer (art. 306). Autrement dit, l’employeur peut s’opposer à la réintégration du travailleur moyennant le paiement d’une indemnisation. Par ailleurs, tous les jugements des sections sociales rendus en premier ressort, sur toutes les matières, sont susceptibles d’appel alors que selon la législation actuelle, les jugements en matière de réintégration, d’annulation des sanctions, de délivrance de certificats de travail ou de bulletins de paie ou ordonnant l’application d’un accord de conciliation sont rendus en premier et dernier ressorts par le tribunal de première instance. Restrictions aux libertés syndicales Un syndicat des travailleurs à vocation nationale, pour être constitué, doit regrouper au moins 25 membres fondateurs résidant dans un tiers du nombre de wilayas du pays (art. 509). Cet obstacle vient s’ajouter aux limites aux droits des travailleurs, de constituer, sans distinction de nationalité et sans autorisation préalable, des organisations syndicales de leur choix et de s’y affilier. Ainsi, l’exigence du récépissé d’enregistrement, sans lequel aucun syndicat ne peut activer, est maintenue (art. 510) avec en sus un allongement du délai accordé à l’autorité publique pour le délivrer, qui est porté de 30 à 60 jours. Droit de grève Pour qu’elle soit jugée légale, la grève doit être approuvée par un vote à bulletins secrets à la majorité des travailleurs réunis en assemblée générale, constituée d’au moins de la moitié des travailleurs composant le collectif concerné. Le calcul du quorum sur la base de la totalité du collectif concerné et non pas sur le nombre des membres de l’organisation syndicale est un autre obstacle majeur devant les travailleurs. Comment expliquer qu’un syndicat est jugé représentatif au sein de l’organisme employeur dès lors qu’il regroupe 20% de l’effectif total des travailleurs salariés couverts par ses statuts (art. 536) mais doit, pour exercer son droit de grève, réunir plus de 50% non pas de ses adhérents, mais de la totalité des travailleurs du collectif ?

Handisports : Des héros en quête de plus d’égards

Quatre médailles d’or, cinq d’argent et sept de bronze sont la moisson algérienne lors des derniers Jeux paralympiques, qui viennent de s’achever à Rio au Brésil. Depuis la toute première médaille d’or décrochée à Atlanta, en 1996, par le défunt Mohamed Allek, les sportifs algériens ont toujours une place sur le podium des Jeux paralympiques et forcent le respect de leurs adversaires, grâce à leur grand sens du sacrifice. Depuis maintenant 20 ans, l’Algérie parvient toujours à décrocher des médailles aux Jeux paralympiques. «C’est vrai qu’on n’a pas les mêmes moyens que d’autres nations beaucoup mieux nanties sur ce plan. Mais le fait que ces athlètes soient handicapés et sans ressources, cela les pousse souvent à se transcender et à travailler plus. Il ne faut pas aussi oublier le rôle de l’entraîneur qui aspire à ce que son athlète réussisse toujours», explique l’entraîneur Tahar Salhi, dont ses athlètes Madjid Djemaï et Mohamed Fouad Hamoumou ont décroché le bronze à Rio dans les deux épreuves du 1500 m (T37) et 400m (T13). Prise en charge Si de nombreux athlètes ont préféré rejoindre le GSP, mieux nanti sur le plan financier, le médaillé d’or de Londres et Rio en 2016 sur le 1500 m en T12/13, Abdellatif Baka, est resté à Sétif sous la coupe du club d’Al Ansar. Son entraîneur, Mohamed Brahmi, justifie ce choix : «Les autorités de la wilaya de Sétif ont toujours refusé de le laisser partir vers d’autres clubs, mieux nantis sur le plan financier. L’athlète quand il n’est pas en équipe nationale, est totalement pris en charge par le club. D’un autre côté, je ne vous cache pas que depuis la médaille d’or de 2012, on a bénéficié de tous les moyens, que ce soit de la part du ministère de la Jeunesse et des Sports ou encore du Comité olympique algérien. On ne m’a jamais refusé un stage ou une compétition en Algérie ou à l’étranger.» Malheureusement, ce ne sont pas tous les athlètes qui sont dans cette situation. Il y a même ceux qui vivent au jour le jour en l’absence d’un statut clair pour cette frange d’Algériens. Le président de la Fédération algérienne de handisport, Rachid Haddad, avait reconnu qu’il y avait de nombreux athlètes dans le besoin. Il avait même cité l’exemple du joueur du goal-ball de Boukadir, obligé de faire des petits boulots pour subvenir aux besoins de ses sept enfants. Une ancienne sportive d’Oran se bat toujours contre le cancer, alors qu’elle se trouve sans ressource. Le président Rachid Haddad avait affirmé que la ministre Mounia Meslem avait pris des engagements dans ce sens pour aider ces athlètes. Les oubliés Malgré ces performances, l’entraîneur Tahar Salhi, qui a pris part à 4 Jeux paralympiques et 5 Championnats du monde avec toujours des médailles, ne cache pas sa crainte quant à l’avenir du handisport. Il soulève le manque de considération envers les entraîneurs. «Il faut savoir que l’entraîneur, c’est pratiquement le stratège du succès. L’entraîneur se sacrifie, il est loin de sa famille, pendant le Ramadhan ou l’Aïd. Il est souvent sous la pluie et la chaleur. La dernière fois, lors de la réception en l’honneur des athlètes, il n’y avait même pas de tables réservées pour les entraîneurs. Dans le discours officiel, on a omis de remercier et les entraîneurs et le staff médical. Certains coachs étaient très déçus et ont décidé de ne plus remettre les pieds dans ce genre de réception. Et dire que tout ce que demande l’entraîneur, ce n’est pas forcément de l’argent, mais de la considération vu qu’il fait bien son travail», déplore Tahar Salhi. Espérons que le message trouvera une oreille attentive.  

Handisports : Des héros en quête de plus d’égards

- Abdellatif Baka. 22 ans, médaille d’or du 1500 m Le 12 septembre, il a été le premier athlète à faire monter le drapeau algérien sur le podium, lorsqu’il a remporté la médaille d’or du 1500 m, catégorie T13 des malvoyants, aux Paralympiques de Rio. En faisant 3’48’’29, il a battu le record du monde. Quelques heures après la course, le monde l’a connu en tant que «l’athlète paralympique plus rapide que les valides». Il s’appelle Abdellatif Baka, le fils prodige d’El Eulma, wilaya de Sétif. Le coureur algérien a commencé l’athlétisme à l’âge de 11 ans, sur les pas de son frère qu’il considère comme son idole. «Mon frère pratiquait l’athlétisme, je l’accompagnais souvent pour assister à ses entraînements. C’est là que la flamme pour cette discipline a commencé», se souvient Abdellatif. Ajoutant : «Au début, je prenais ça comme un hobby, je ne me présentais pas à tous les entraînements et je ne respectais pas les horaires ! En 2008, j’ai vu les Jeux olympiques de Pékin, j’ai été charmé par le haut niveau des athlètes et de la compétition et c’est là que j’ai décidé de m’engager dans cette discipline, d’être plus sérieux dans mes entraînements et ainsi arriver au but d’être du même niveau que les athlètes qui ont participé aux jeux.» Après avoir été durant six ans sur la gomme du Mouloudia d’El Eulma, à l’âge de 18 ans, Abdellatif court aux Jeux paralympiques de Londres et remporte sa première médaille d’or sur le 800 m ; un an plus tard, l’athlète est champion du monde. En 2015, il décroche deux médailles d’or aux Jeux mondiaux sur ses deux spécialités (800 m et 1500 m) et il bat le record du monde du 800 m. «Arriver à ce niveau de compétition n’a pas été facile, je me suis battu, mais heureusement que j’ai eu le soutien de ma famille, mes parents en particulier, mon entraîneur Mohamed Brahmi, mes amis et surtout le peuple algérien qui m’a suivi… Un facteur très important pour un athlète», souligne le champion. Il est à noter que Abdellatif Baka, athlète de handisport dans la catégorie des malvoyants, a déjà couru et été primé sur les gommes des athlètes valides. Il explique : «Vu que je suis un athlète de handisport visuel, je n’ai jamais senti de différence avec les autres athlètes, ce qui peut jouer sur ma motivation. J’ai été athlète valide et j’ai eu beaucoup de victoires. On m’a proposé de courir avec les athlètes de cette catégorie, et j’ai tout de suite accepté, ça ne m’a pas gêné tant que ça sert le pays.» - Asmahan Boudjadar. 36 ans, médaillée d’or au lancer du poids (T-33) Elle s’appelle Asmahan Boudjadar. Elle est née le 13 juin 1980 à Constantine. Elle est l’une des athlètes paralympiques ayant offert à l’Algérie sa quatrième médaille d’or aux Jeux paralympiques de Rio 2016. Sa spécialité : le lancer de poids catégorie T-33. Si aujourd’hui Asmahan fait la fierté des Algériens, son parcours n’a pas été toujours facile. «On l’a découverte en 2011. C’est grâce à son frère qui s’est rendu dans la forêt de Djebel El Ouahch où nous nous entrainions. Il nous a confié qu’il avait une sœur handicapée cloîtrée à la maison et qu’il aimerait bien la voir sortir pour s’épanouir», confie Abdelmadjid Kahlouche, son entraîneur et président de son club l’USH Constantine. Et de poursuivre : «C’est à ce moment que Rachid Latrache l’a prise en charge. Grâce au sport, Asmahan a fait beaucoup de progrès. Elle a commencé à marcher alors qu’elle ne pouvait pas le faire.» Pour arriver à ce niveau, Asmhan a dû travailler dur. «On l’a faite participer à plusieurs compétitions afin qu’elle s’améiore davantage.» C’est en 2013, qu’elle prend part à sa première compétition à Dubai. En 2014, elle a été prise en charge par la fédération. En 2015, elle enregistre une performance extraordinaire lors d’une compétition. Cependant, l’athlète n’a pas eu sa médaille d’argent. Abdelmadjid Kahlouche s’en souvient : «Lors de cette compétition, Asmhan a clairement été volée. Elle devait recevoir sa médaille d’argent. Juste après la performance, on a eu le bon protocolaire de la cérémonie avec lequel on devait récupérer la médaille quelques instants après. Nous sommes partis nous débarbouiller rapidement. A notre retour, on nous a informés qu’il y a eu des réserves. Asmahan n’a donc pas eu sa médaille. Elle était choquée. On a dû faire un gros travail psycologique afin de l’aider à surmonter cet événement.» La même année, Asmahan prend sa revanche en remportant trois médailles d’or lors des Championnats du monde tenus à Dubai. Si Asmahan en est arrivée là aujourd’hui, c’est grâce à sa légendaire perséverence. «Elle n’aime pas le repos», confie Abdelmadjid Kahlouche. Elle est aussi beaucoup soutenue par sa famille, notamment sa maman. A cet effet, Abdelmadjid Kahlouche affirme : «Elle est issue d’une famille d’avocats. Mais sa mère ne cesse d’affirmer qu’Asmahan est sa fierté. Elle la soutient énormément.» Prochains objectifs : décrocher la médaille d’or lors des Championnats du monde d’athlétisme de 2017 à Londre et ceux des jeux paralympiques de Tokyo en 2020. - Samir Nouioua. 31 ans, médaillé d’or du 1500 m (T46) Son nom, Samir Nouioua. C’est un athlète handisport algérien né le 10 juillet 1985 à Tolga, dans la wilaya de Biskra. Il a décroché la médaille d’or en finale du 1500 m, au stade olympique Engenhao, à Rio de Janeiro, au Brésil, lors des Jeux paralympiques 2016. Sa catégorie : 1500 m(T46/47). Samir ne pensait jamais faire une carrière athlétique. Plus jeune, il s’intéressait, comme tous les petits garçons, au foot. «C’est Ahmed Rahmoune, mon enseignant au primaire, qui m’a conseillé de pratiquer la course à pieds. Il a décelé mes capacités dès mon jeûne âge et il ne s’est pas trompé», se souvient Samir. C’est à partir de cette remarque que Samir commence à s’entraîner à la course. A 16 ans, il est repéré par le Mouloudia d’Alger. «J’étais avec l’Union sportive de Biskra. Ce n’est qu’un an plus tard, soit en 2002, que j’ai répondu à leur appel. J’y suis resté 5 ans, jusqu’en 2007. Par la suite, j’ai rejoint l’équipe nationale», raconte l’athlète. Le plus médaillé des athlètes algériens aux Jeux paralympiques s’entraîne dur pour maintenir son niveau. Il explique : «Je m’entraîne près de 6 heures par jour et c’est loin d’être facile. Heureusement que ma coach, Nassima Amir, est là pour me soutenir. Je lui dois beaucoup.» Samir est issu d’une famille nombreuse de 7 frères et sœurs. Cependant, il a vécu chez sa tante qui l’a élevé. A cet effet, l’athlète confie : «J’ai un frère jumeau. A ma naissance, ma mère m’a confié à sa sœur, qui à l’époque n’avait pas d’enfant. Mon jumeau, quant à lui, est resté avec ma mère. J’ai grandi dans la région de Mkhadma chez ma tante. Par la suite, elle a eu deux enfants : un garçon et une fille qui sont comme mes propres frère et sœur.» Samir est aujourd’hui papa de deux fillettes de 1 et 3 ans. «Malheureusement, je ne les vois pas assez. Etant souvent en déplacement, ma famille me manque. Heureusement que parfois, la fédération les autorise à me rendre visite lors des stages que j’effectue.» Dès son retour du Brésil, Samir a été honoré au cours d’une cérémonie tenue au siège de la wilaya de Biskra. Le wali, Mohamed Hamidou, a d’ailleurs qualifié l’athlète de «fierté de la wilaya et de source d›inspiration pour les jeunes par sa détermination qui lui a permis de se distinguer durant ce rendez-vous sportif mondial». L’athlète apprécie cette reconnaissance et souhaite que sa commune s’investisse davantage en faveur des jeunes et du sport. Son prochain objectif : décrocher la médaille d’or lors des Championnats du monde d’athlétisme de 2017 et des Jeux paralympiques de Tokyo en 2020. - Nassima Saïfi. 27 ans, médaille d’or du lancer du disque A l’âge de 10 ans, elle est percutée par un camion ; l’accident lui fait perdre une jambe. A 11 ans, son père l’encourage à s’engager dans une carrière sportive. Le 15 septembre dernier, elle nous a tous émus par son cri, lors des Jeux paralympiques de Rio, quand elle a offert une médaille d’or à l’Algérie en remportant l’épreuve du lancer de disque (dames-T57). La championne algérienne a réalisé un jet de 33,33 m, devant l’Irlandaise Barry Orla qui a fait 30,06 m et la Nigériane Iyiazi Eucharia qui a enregistré 27,54 m. Elle s’appelle Nassima Saïfi. «J’ai commencé à pratiquer le lancer de disque avec le club de la wilaya de Mila. Au début c’était juste un loisir, mais quand mon entraîneur a remarqué que j’ai des capacités qui peuvent m’emmener loin, j’ai décidé de me concentrer sur ma passion, le lancer», raconte la championne. Après des années de travail et d’entraînements, Nassima se retrouve en équipe nationale à 17 ans à peine. La jeune athlète fait déjà parler d’elle quand elle remporte sa première médaille d’or en 2005, lors des Championnats d’Afrique. «Cette médaille a prouvé que j’avais vraiment des capacités à donner», souligne-t-elle. Deux ans après, elle décroche sa deuxième médaille d’or aux Jeux africains. En Nouvelle-Zélande aux Championnats de 2011, Nassima Saïfi remporte la médaille d’or et décroche le record du monde. En 2015, aux Championnat du monde d’athlétisme handisport à Doha (Qatar), Nassima Saïfi a remporté une autre médaille d’or dans l’épreuve du lancer de disque. Aujourd’hui, la lanceuse algérienne est trois fois championne du monde, deux fois championne olympique et détient quatre records du monde. Ce super parcours, elle le doit à son talent et à ses efforts, mais aussi à l’appui indéfectible de sa famille et de son entraineur et mari, Hocine Saâdoune. «Mon parcours n’a pas été facile et j’ai beaucoup sacrifié pour en arriver là. Il m’a fallu faire beaucoup de sacrifices, dont le premier mes études que j’ai dû quitter parce que je n’arrivais plus à concilier sport et école», affirme Nassima. Et de souligner que «malgré tous leurs efforts et leurs résultats, les athlètes du handisport, en général, ne sont pas indemnisés de la même façon que les athlètes valides. Le ministre de la Jeunesse et des Sports nous avait promis que ce problème serait réglé d’ici l’année prochaine. Depuis 2008, on ne demande qu’à être traité de la même manière que les athlètes valides, que ce soit sur le plan financier ou moral. Il faut savoir que dans tous les pays voisins, les indemnisations sont égales à celles des valides. En Tunisie, les athlètes ont été reçus par le Président qui leur a offert des médailles et des primes, exactement comme il l’avait fait pour les autres athlètes».

5 terroristes abattus à Batna

Cinq terroristes ont été abattus hier à Batna par un détachement de l’ANP qui a récupéré des armes et une grande quantité de munitions, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN). «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, lors d’une opération menée par les forces de l’Armée nationale populaire à Djebel Ouslati, commune de Tazoult, wilaya de Batna (5e Région militaire), un détachement de l’ANP a abattu cinq terroristes le 29 septembre 2016», précise la même source. Cette opération a permis de récupérer «un fusil mitrailleur (RPK), quatre pistolets mitrailleurs de type kalachnikov, une grande quantité de munitions, comme il a également détruit six casemates contenant des vivres, des mines de confection artisanale, des plaques photovoltaïques et divers objets». «Toujours en cours, cette opération réussie, la troisième du genre en une semaine, vient confirmer la ferme détermination des forces de  l’ANP à pourchasser et anéantir les résidus du terrorisme là où ils se trouvent  à travers le pays», souligne le MDN. A Batna et à Saïda, un autre communiqué du MDN rendu public hier affirme que 5 casemates et trois bombes de confection artisanale ont été détruites mercredi par des détachements de l’ANP. «Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de  ont détruit, le 28 septembre, cinq casemates et trois bombes de confection artisanale, suite à des opérations de fouille  et de ratissage à Batna et Saïda (5e RM et 2e RM)», précise le MDN. Par ailleurs, dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l’ANP «a arrêté  dix contrebandiers à Tamanrasset et In Guezzam (6e RM) et saisi deux camions, un véhicule tout-terrain et une importante quantité de denrées alimentaires (30 tonnes) destinées à la contrebande».

Un enfant meurt dans une crèche, le choc

Un enfant de 3 ans a été retrouvé mort, mercredi, dans la bâche d’eau d’une crèche du quartier Point-du-Jour à Oran. Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de cette tragédie qui a emporté le petit Mohamed Z. Des sources affirment que «l’enfant s’est noyé dans cette bâche d’eau», alors que l’enquête suit son cours. M. Fodala, directeur de l’action sociale d’Oran, a précisé que la première mesure prise par le wali a été la fermeture de ladite garderie. Notre interlocuteur a annoncé que d’autres mesures ayant trait à la sécurité seront prises prochainement : «Il s’agira de contrôler le respect des cahiers des charges car il y est stipulé les normes de sécurités à observer.» Le directeur de l’action sociale a exprimé sa compassion envers la famille : «Nous sommes attristés, effondrés par cette tragédie et je n’ose même pas imaginer la peine de la famille, des parents. Il s’agit d’un enfant de trois ans, c’est un drame.» Et de rappeler que «c’est la première fois qu’un incident pareil se produit à Oran». Le père de l’enfant était attendu hier à l’aéroport d’Oran : il était en pèlerinage à La Mecque et a dû rentrer plus tôt que prévu en raison de cette triste nouvelle. «Le père de l’enfant est en pèlerinage et doit être effondré après ce drame», commente un proche de la famille. L’information a fait le tour de la Toile et la photo du petit Mohamed circule sur les réseaux sociaux. La tragédie a plongé Oran dans l’émoi. Quant à la responsabilité du personnel de la crèche, nous avons appris que la propriétaire a été entendue durant toute une journée par les enquêteurs. «Seules les conclusions de l’enquête permettront de situer les responsabilités», a-t-on commenté. Hier, la tristesse et la désolation se lisaient sur les visages des parents et des employés   rencontrés à la crèche. Toujours sous le choc, hier matin, sollicitées par les parents, les employées de cette crèche ont refusé de garder les enfants. «Je ne peux pas travailler aujourd’hui. Je ne peux toujours pas croire que c’est arrivé hier», dit une éducatrice. Et une autre d’ajouter : «Les enfants qu’on garde, on les considère comme les nôtres. Cette crèche est ouverte depuis une trentaine d’années. On n’a jamais eu de problème ni le moindre incident.» Une dizaine de mamans, dont les enfants sont gardés dans cette crèche, n’ont pas caché leur désolation. Ces mamans tentaient de consoler les employées de cette crèche.  «C’est un établissement réputé par son sérieux, connu pour être parmi les premières crèches ouvertes à Oran. Ce qui s’est c’est passé pourrait arriver à  n’importe quel enfant, même  chez lui.» Les parents qui ont confié leurs enfants à cette garderie ne doutent nullement de la qualité du service. Cet  incident a mis en émoi toute la population et même si la majorité des parents, rencontrés hier, exprimaient leur soutien au personnel de la crèche, certains citoyens ont tout mis sur le dos des éducatrices, accusées de «négligence».    

Le député Mohamed Baba Ali : «Pensez à investir...

Spécificités naturelles des régions du Sud, rudesse du climat, températures intenables, faible revenu des ménages, cherté de la vie, chômage endémique, enclavement des localités lointaines les unes des autres, la liste des problèmes soulevés par le député de Tamanrasset, Baba Ali Mohamed, dans une question écrite adressée, le 30 juin, au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, souligne clairement le calvaire des habitants du Sahara et leurs souffrances quotidiennes, exacerbées encore par la hausse des prix de l’électricité. Une augmentation des plus controversées qui risque d’attiser le feu dans cette vaste partie du pays, déjà embrasée par une série de protestations qui n’ont vraisemblablement pas servi de leçon à nos décideurs, puisque le nouveau ministre de l’Energie annonce, sans ambages, un autre réajustement tarifaire sur cette énergie vitale au titre de la loi de finances 2017. «La politique de l’Etat prend-elle en considération les conditions sociales de la population du Sud ? Ne serait-il pas préférable d’investir dans les secteurs agricole et minier pour assurer le payement de l’énergie au lieu de vider les poches des miséreux ?» s’interroge t-on. Dans sa réponse, le chef du gouvernement a précisé que «l’électricité est un outil de développement (…). Des mesures ont été prises afin de recadrer la tarification pour sauvegarder le pouvoir d’achat en fonction des exigences sociales et géographiques et des données démographiques liées à la répartition de la population dans les différentes régions. Il faut savoir qu’il est difficile de maintenir des prix de consommation d’électricité inférieurs à son coût de production, surtout que cette situation impacte directement le rendement des projets d’investissement que le secteur prévoit de lancer (...)». Le ministre n’a pas manqué de rappeler les mesures particulières prises au profit des wilayas du Sud au titre des lois de finances de 2010 et 2011.  

A la barre pour des propos tenus sur facebook

La Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (Laddh) continuent d’enregistrer  des poursuites à l’encontre de personnes ayant tenu «des propos sur facebook», jugés «injurieux» par la justice algérienne. Reçu hier à notre rédaction, le président du bureau de la Laddh d’Alger (aile Noureddine Benissad), maître Abdelghani Badi, a signalé un nouveau cas. Il s’agit de Sohaib Guerfi, 24 ans, étudiant admis en magistère de littérature et langue arabe à l’université de Annaba. Poursuivi sur la base de «ses propos partagés sur son compte facebook», il est accusé d’«outrage au président de la République, à un fonctionnaire et aux corps constitués», rapporte son avocat, qui affirme que son client est, depuis une semaine, sous mandat de dépôt à la prison d’El Harrach. Mais selon un proche du dossier, Sohaib ne serait pas le seul détenu, pour les mêmes raisons, dans cet établissement : «Un autre jeune de 18 ans originaire de Tizi Ouzou qui, lui, est en classe de terminale, croupit pour les mêmes accusations, avec Sohaib, à la prison d’El Harrach. Un policier serait, lui aussi, sous mandat de dépôt dans la même affaire.» «Ces accusations peuvent leur valoir l’emprisonnement à une durée allant de 2 mois à 2 ans ferme», assure Me Badi. Le jugement de leur affaire est renvoyé par le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed au 5 octobre. Dans un autre registre, celui de la liberté d’opinion religieuse, le cas du jeune homme de M’sila, Rachid Fodil, 27 ans, suscite encore des interrogations. Accusé d’«offense au Prophète et aux préceptes de l’islam» pour ses «écrits sur sa page facebook», il a été arrêté à la mi-juin dernier et placé sous mandat de dépôt pour les besoins de l’enquête. Ses avocats, Amirouche Bakouri du barreau de Béjaïa et Seif El Islam Cherbal de celui de Sétif, ont convaincu le juge du tribunal de M’sila de recourir aux expertises psychologique, psychiatrique et sociale car, selon eux, leur client porte encore les séquelles de la décennie noire. «Son entourage et sa famille sont islamistes, raison pour laquelle il a un comportement anormal envers eux. Il ne faut pas le condamner mais le comprendre. C’est pourquoi nous avons demandé une expertise», explique Me Bakouri. Et d’ajouter : «C’est une affaire insolite. Elle brisera le tabou du fanatisme et de l’intégrisme qui gangrènent notre société. Rachid est une victime de la décennie noire et il n’est pas le seul, ils sont des milliers en Algérie.» Selon les deux avocats, «si les conclusions de l’expertise arrivent en octobre, Rachid pourra être jugé en novembre», sinon, expliquent-ils, «le juge d’instruction pourrait prolonger sa détention de 4 mois de plus pour les besoins de l’enquête».  Quant au cas de Slimane Bouhafs, cet Algérien de confession chrétienne, âgé de 49 ans et originaire de Sétif, il a été poursuivi sur la base de propos sur facebook et condamné en  cour d’appel, le 6 septembre dernier, à trois ans de prison ferme. Accusé lui aussi d’«offense au Prophète et aux préceptes de l’islam», il a été interpellé à Sétif le 31 juillet, placé sous mandat de dépôt, condamné en première instance à 5 ans de prison ferme avant que sa peine soit allégée de deux ans par la cour d’appel. Sur son cas et en présence de sa famille, la Laddh (aile Hocine Zehouane) compte organiser, demain à 11h, une conférence de presse dans son bureau à Béjaïa. La Laddh dénonce, dans un communiqué, «un procès ne répondant nullement aux normes d’un procès équitable». Elle affirme aussi que «l’état de santé de Bouhafs est inquiétant» ; il doit «rejoindre sa famille qui a lancé un cri d’alarme à une large solidarité pour sa libération».

Poursuivis pour avoir dénoncé des «irrégularités»

Yanis Adjlia, 27 ans, président de l’Association pour la défense de l’information du consommateur (ADIC) est désormais dans le viseur de la justice à Béjaïa. Cumulant trois affaires, il est accusé d’«incitation à attroupement» dans deux dossiers et comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Béjaïa les 11 et 18 octobre. Dans la première affaire — où la wilaya serait derrière la plainte — Yanis avait dénoncé, dans un rassemblement organisé devant le siège de sa wilaya en mars dernier, l’augmentation «illégale» du prix de transport qui devait être, selon lui, «de 10% et non de 33%». Dans l’autre, enrôlée par la commune de Béjaïa, il avait «dénoncé dans un rassemblement public le gaspillage de l’argent public dans la reconstruction de trois statues construites en ville et démolies après leur achèvement». «La commune a perdu plus de 10 millions de dinars qu’elle aurait pu consacrer à des projets plus utiles», insiste Yanis, joint par téléphone. Mais ce n’est pas tout. Yanis a été poursuivi, encore une fois, par un promoteur immobilier pour diffamation. Son avocat, maître Bakouri Amirouche, affirme que c’est en relation avec une pétition lancée par l’accusé qui s’est opposé à la construction d’un immeuble dans un espace vert sis dans son quartier. Son avocat dit qu’il comparaîtra, pour cette affaire, le 18 octobre devant le même tribunal.  «Ce qui est grave c’est que la wilaya comme la commune tentent de dissoudre l’ADIC et l’association de quartier que je préside», dénonce Yanis. Dans le sud du pays, à Béchar, Abdelaziz Chellali, 36 ans, militant de la cause des chômeurs, connu dans sa région pour ses multiples actions de dénonciation, est appelé lui aussi à comparaître devant la justice le 5 octobre. Accusé d’«outrage à fonctionnaire» pour avoir tenté de pénétrer dans l’enceinte de l’hôpital du centre-ville afin de rencontrer la commission d’inspection ministérielle qui était sur les lieux, il affirme que c’est «la directrice de l’hôpital qui a déposé plainte contre lui». «Les responsables de l’hôpital brûlent les déchets médicaux à l’intérieur de l’établissement et distribuent les mêmes repas pourris à tous les patients sans distinction liée aux régimes alimentaires. C’est ce que je voulais dénoncer, entre autres, auprès de ladite commission. Mais j’en ai été empêché, et je suis poursuivi avec le risque d’être emprisonné prochainement», dénonce Abdelaziz, joint par téléphone.  

L’adolescente Zahra Belgacem se trouvait chez sa mère

L’adolescente Zahra Belgacem de Sour El Ghouzlane, portée disparue depuis dimanche dernier, «n’a pas été kidnappée, mais se trouve à Maghnia chez sa mère divorcée», selon la sûreté de wilaya. Victime d’un divorce, la collégienne avait disparu à Sour El Ghozlane le 25 septembre après que son père  Lakhdar l’ait déposée devant le portail du CEM Larbi Ben M’hidi. La jeune fille «n’a donné aucun signe depuis», s’était plaint son père. Selon les premiers éléments de l’enquête ouverte par les services de  sécurité, l’adolescente s’est dirigée vers la ville de Maghnia pour  «aller chez sa mère». «Celle-ci aurait caché à son ex-époux la présence de sa fille Zahra chez elle», ont expliqué les services de la sûreté de wilaya. «L’enquête se poursuit pour élucider les circonstances exactes de cette affaire», a-t-on ajouté de même source.  

Un accident de la circulation fait cinq morts à Mascara

Cinq personnes sont mortes et un enfant a été grièvement blessé dans un accident de la circulation survenu, hier à 11h40, sur l’autoroute Est-Ouest, à l’est de la localité de Mocta Douz, dans la wilaya de Mascara. Selon la Protection civile, le drame s’est produit lorsque le conducteur d’un véhicule de type Peugeot 206, immatriculé dans la wilaya de Bouira, à bord duquel se trouvaient les victimes, a percuté un camion semi-remorque en stationnement. Les corps sans vie des victimes (deux femmes, deux hommes et un enfant) ainsi que l’enfant blessé ont été transportés vers l’hôpital de Mohammadia.

Sud : Facilitations pour le recrutement

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité  sociale, Mohamed El Ghazi, a annoncé hier qu’un projet de circulaire interministérielle,  portant mesures de facilitation pour le recrutement et le renforcement de la formation à travers l’apprentissage dans les wilayas du Sud, est actuellement en consultation. Il a indiqué que le projet de circulaire élaboré par le  ministère du Travail «sur la base de ce qui a été constaté sur le terrain» est actuellement en consultation au niveau des départements ministériels concernés. M. El Ghazi a précisé que la circulaire interministérielle permettra  de «répondre aux exigences du développement de l’emploi à la lumière des besoins  exprimés sur le marché du travail, en particulier dans les wilayas du Sud».

Le vol Chlef-Paris maintenu

Le vol Chlef-Paris, inauguré en juin dernier  par Air Algérie, est  maintenu avec toutefois une seule desserte chaque mercredi au lieu de deux précédemment. Les deux rotations hebdomadaires ont été  mises en exploitation l’été  dernier dans le but de  faciliter les déplacements des passagers, notamment les opérateurs économiques et les nationaux établis en France.  Le plus important pour les usagers est que la compagnie nationale continue de desservir l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle à  partir de celui de Chlef-  Aboubakr  Belkaïd. La décision est motivée, dit-on, par l’augmentation de la demande sur cette ligne assurée par Air Algérie, à l’instar des trois rotations  hebdomadaires entre Chlef et Marseille. Il est à rappeler que l’aéroport de Chlef, en exploitation depuis dix ans, accueille les passagers de plusieurs wilayas du centre-ouest du pays.  

Souk Ahras : Saisie de plus de 20 kilos de kif

Les services de sécurité de la wilaya de Souk-Ahras ont récemment arrêté quatre individus spécialisés dans le recel et la vente de stupéfiants, a-t-on appris, hier, auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Agissant sur renseignements, les éléments de la brigade spécialisée ont, dans une première étape des investigations, arrêté le premier inculpé en possession  d’une quantité de psychotropes destinés à la vente. Passant aux aveux, le dealer a dévoilé l’identité d’un de ses acolytes qui sera arrêté en flagrant délit de possession de près de 4 kg de cannabis, et ce, au niveau de la nouvelle gare routière. L’enquête approfondie a mené les enquêteurs à la saisie de 5 autres kilos de drogue dans un hameau aux confins de la wilaya de Tébessa. Une autre cache où les dealers avaient l’habitude de dissimuler la drogue a été découverte par les éléments de la police judiciaire au chef-lieu de la wilaya, où près de 11 kg de cannabis ont été saisis. Présentés devant le parquet de Souk-Ahras, les quatre mis en cause, âgés de 24 à 58 ans, ont été arrêtés sur ordre du magistrat instructeur.

Colloque sur Ahmed Ben Bella à Tlemcen

La commémoration du 100e anniversaire de la naissance du premier Président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella, sera marquée par  la tenue, les 4 et 5 décembre à Tlemcen, d’un colloque sur le parcours militant et politique de cette personnalité historique. Initiée par l’université Aboubakr Belkaïd de Tlemcen, cette rencontre sera animée par des universitaires, historiens et personnalités historiques ayant côtoyé le regretté Ahmed Ben Bella. Le comité de wilaya chargé de la célébration s’attelle à la préparation des activités intellectuelles et culturelles, dont des conférences et expositions.

Alger : Plus de 250 bidonvilles éradiqués depuis 2014

La quatrième phase de la 21e opération de relogement prévue prochainement dans la commune de Bordj El Kiffan (Alger) permettra l’éradication  de 1800 baraques dans les cités Oued El Hamiz et Coco-plage, a indiqué à l’APS un responsable local. La  commune de Bordj El Kiffan sera prochainement concernée par la 21e opération de relogement dans la wilaya d’Alger, ce qui permettra d’éradiquer les cités Oued El Hamiz qui compte 1400 familles et Coco-plage avec  400 familles, a déclaré le président de l›APC de Bordj El Kiffan, Kaddour Haddad. Ces deux bidonvilles constituent «le point noir» de la région est de la capitale, a-t-il dit. En dépit de cette opération d’envergure dont bénéficiera la commune,  une dizaine de sites ne seront pas concernés, cette fois, par l’opération. Il s’agit de près de 2300 baraques réparties sur les quartiers Mouhous (1 site), Kaïdi (3 sites), Ben Merabet (1 site), Ben Ismaïl (1 site), Dergana (1 site) et la cité Saïdi (1 site). La commune de Bordj El Kiffan comptait 4500 baraques, dont  2500 ont bénéficié d’une opération de relogement dans le cadre du programme  de la wilaya d’Alger depuis 2014. La prochaine opération qui concernera le site de Oued El Hamiz permettra à la direction de l’hydraulique et des ressources en eau de récupérer des superficies foncières, selon M. Haddad. Cette nouvelle étape d’éradication concernera aussi le bidonville d’El Hofra à Oued Smar, qui abrite 1200 familles. «Après l’éradication des bidonvilles, il sera question de prendre  en charge les familles vivant dans des logements exiguës, précaires et dans  les haouchs», avait indiqué le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, dimanche dernier à l›occasion de la remise de 720 logements AADL  à des souscripteurs du programme 2001 à Djenane Sfari (Birkhadem). Le wali d’Alger a rappelé que le nombre global des familles recasées depuis le début de l’opération de relogement en juin 2014 atteindra, à l’issue de la quatrième étape de la 21e opération de relogement, près de 46 000  familles. Les statistiques établies en 2007 montrent que 72 000 familles ont besoin  de logements décents dans la wilaya d’Alger alors que 84 000 logements ont été  réalisés dans le cadre du programme du président Abdelaziz Bouteflika. La 21e opération de relogement concernera 7000 familles. La première et la  deuxième étapes ont touché 3000 familles. Depuis 2014, quatre opérations d’envergure ont permis d’éradiquer 250 bidonvilles et de reloger plus de 27 000 familles, soit 135 000 personnes. A noter que ces opérations d’éradication des bidonvilles ont aussi permis aux autorités publiques de récupérer pas moins de 395 hectares de terrain pour utilité publique et pour libérer certains projets structurant en déficit d’assiettes foncières. Alger, selon le ministre de l’Habitat, Abdelmadjid Tebboune, ambitionne de devenir la première capitale africaine sans bidonville à la fin 2016, conformément au programme onusien «Villes sans taudis», adopté en 2005.  

Oran : 208 familles relogées

Quelque 208 familles ont définitivement quitté, avant-hier, leurs habitations menaçant ruines pour occuper des logements neufs au nouveau pôle urbain de Gdyel (est d’Oran), dans le cadre d’une opération de relogement, initiée par les autorités locales. Cette opération s’inscrit dans le cadre de la lutte contre  l’habitat précaire. Ces familles avaient reçu, en 2011, des décisions de préaffectation de logement. La prochaine opération, prévue dans quelques jours, portera sur la remise des décisions de préaffectation de 700 logements à Oued Tlelat aux bénéficiaires figurant sur les listes rendues publiques récemment.

jeudi 29 septembre 2016

La réduction des procédures élève la compétitivité de l’entreprise algérienne

Le directeur général des Douanes, Kaddour Bentahar, a affirmé jeudi devant les opérateurs économiques de la région de Sétif que la réduction des procédures au niveau des ports et des frontières élève la compétitivité de l’entreprise algérienne. La réduction du délai de traitement de la déclaration douanière et le bénéfice du système douanier économique réduisent les coûts et charges et augmentent la compétitivité de l’entreprise publique ou privée à qui l’administration douanière assure accompagnement économique, a ajouté le responsable des douanes. Les systèmes douaniers économiques sont universels et les entreprises importatrices de matières premières peuvent surseoir au règlement des droits douaniers jusqu’à la fin du processus de transformation et si le produit est destiné à l’exportation, il sera exempté des droits douaniers, a ajouté le directeur général des douanes. Evoquant la diversification de l’économie et la promotion des exportations, M. Bentahar a indiqué qu’un travail sérieux est accompli pour booster l’économie nationale qui a besoin d’une administration douanière vigoureuse en termes de simplification et de protection de l’économie contre les fléaux dont la criminalité transfrontière et le crime organisé. Il a également noté que le nouveau code des douanes contiendra de multiples points en faveur de l’investisseur et de la promotion de l’exportation. Il a en outre indiqué que 270 opérateurs ont bénéficié du ‘‘couloir vert’’ et a estimé que ce chiffre pourra dépasser les 400 d’ici la fin de l’année. M. Bentahar Kaddour a inspecté en compagnie des autorités de la wilaya le projet de réalisation d’un nouveau siège de l’inspection divisionnaire des douanes de Sétif.  Sur site, il a appelé à hâter la cadence des travaux des pavillons de l’administration et de l’hébergement qui affichent respectivement 85 % et 90 % de taux d’avancement. Dans une rencontre avec les cadres de son secteur durant laquelle des retraités ont été honorés, le DG des douanes a préconisé l’amélioration des conditions d’accueil des citoyens et l’élimination de toutes formes de bureaucratie pour réaliser le bond qualitatif voulu. APS 


Faciliter l'emploi au sud : un projet de circulaire interministérielle actuellement en consultation

Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi a annoncé jeudi qu'un projet de circulaire interministérielle, portant mesures de facilitation de recrutement et renforcement de la formation à travers l'apprentissage dans les wilayas du sud, est actuellement en consultation. A une question d'un député du Conseil de la nation relative à l'emploi dans les wilayas du sud, lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, M. El Ghazi a indiqué que le projet de la circulaire élaborée par le ministère du travail "sur la base de ce qui a été constaté sur le terrain" est actuellement en consultation au niveau des départements ministériels concernés. M. El Ghazi a précisé que la circulaire interministérielle permettra de "répondre aux exigences du développement de l'emploi à la lumière des besoins exprimés sur le marché du travail, en particulier dans les wilayas du sud". Evoquant la situation de l'emploi dans cette région, le ministre a affirmé qu'un recul du taux de chômage et une amélioration en matière de placement des demandeurs d'emploi dans le secteur économique ont été enregistrés dans cette région au cours des dernières années". Le ministre a souligné dans ce sens que le progrès réalisé par le placement économique des demandeurs d'emploi dans les wilayas du sud a dépassé les 29% durant la période 2013-2015 "passant de 38.000 placements en 2013 à 50.000 en 2015". M. El Ghazi a expliqué la "nette amélioration" de la situation de l'emploi dans les wilayas du sud par l'application de l'instruction du Premier ministre du 11 mars 2013 relative à la gestion de l'emploi dans les wilayas du sud. Ces mesures traduisent la "volonté du gouvernement à organiser le marché du travail et d'assurer une gestion transparente en consacrant l'égalité des chances et en facilitant l'intégration des jeunes dans la vie professionnelle dans ces wilayas".     Concernant la modernisation du dispositif public de l'emploi, le ministre a précisé que ces mesures ont permis de renforcer le réseau des agences locales dans les wilayas du sud dont le nombre est passé de 30 agences en 2011 à 42 en 2014, dont 12 agences implantées dans la wilaya de Ouargla qui dispose du plus important réseau du pays. Le ministre a indiqué que l'utilisation du nouveau système informatique "El wassit" et de la nomenclature algérienne des métiers et des fonctions a été lancée dans toutes les wilayas du sud pour améliorer la prise en charge des jeunes demandeurs d'emploi, d'une part, et répondre aux besoins du patronat en main d'oeuvre qualifiée, d'autre part. Concernant le soutien à la création de projets, le ministre a souligné que l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ) et la Caisse nationale d'assurance-chômage (CNAC) ont contribué durant la période 2013-2015 au financement de prés de 20.000 micro-projets, ce qui a permis la création de 46.400 postes d'emploi. M. El Ghazi a affirmé que l'instruction du Premier ministre accorde également un intérêt particulier au perfectionnement de la main d'oeuvre locale dans les wilayas du sud à travers l'activation des programmes de formation, le renforcement du contrôle de l'application de la législation et de la réglementation relatives à l'emploi, notamment en matière de placement des travailleurs et du contrôle de l'emploi. Il a souligné à ce propos que les opérations de contrôle effectuées par les services de l'inspection du travail durant la période 2013-2015, ont fait état de 4 310 procès-verbaux d'infractions contre 1 135 organismes employeurs ayant recruté 12 115 travailleurs sans respecter la réglementation. Le ministre a indiqué que 60% des infractions concernent le secteur privé national, 20,69%, le secteur privé étranger et 12,38 le secteur public. APS 


Réception prochaine de 12 nouvelles résidences universitaires à travers le pays

Le Directeur général des oeuvres universitaires (ONOU), Abdelhak Boudraa a annoncé, jeudi à Oran, la réception prochaine de 12 nouvelles cités universitaires au niveau national.

En marge de la rencontre régionale sur la promotion et l'activation du sport universitaire, organisée par la Dg de l'ONOU et la direction d’amélioration du cadre de vie des étudiants et d'animation en milieu universitaire au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le même responsable a souligné que le taux d’avancement des travaux de réalisation de ces nouvelles structures  diffère d’une wilaya à une autre, estimant "raisonnable" le taux global.

Au sujet des opérations de réfection et de réaménagement des cités universitaires au niveau national, il a signalé la réception dernièrement de six cités universitaires ayant fait l'objet de réaménagement, ajoutant que l’opération est en cours pour la réhabilitation de 11 autres.

Ces résidences ont fait l'objet de réfection suite à leur dégradation nécessitant la mise en place d’un programme de réhabilitation, selon M. Boudraa qui a souligné que l’étudiant a une part de responsabilité dans celà.

Il a fait également savoir que plusieurs résidences réceptionnées présentaient des lacunes techniques qu'il tente à régler, ajoutant que l’étudiant est responsable de l’hygiène de sa chambre et qu’il n’est pas raisonnable de réfectionner une cité universitaire deux ans après sa réception.

Le même responsable a indiqué que le réaménagement concerne principalement les chambres et les sanitaires en état de dégradation  expliquant que ceci nécessite des milliards.

L’Algérie compte 520 résidences universitaires totalisant une capacité d’accueil de 520.000 lits.  APS



Algérie Poste : plus de 60% des opérations de détournement dues à des erreurs de la clientèle

La ministre des Postes et des technologies de l'information et de la communication Houda Imen Feraoun a affirmé jeudi à Alger que plus de 60% des opérations de détournement enregistrées dans les comptes de la clientèle d'Algérie Poste étaient dues à des erreurs ou à une négligence des citoyens, dégageant la responsabilité des employés de l'entreprise. Répondant à la question d'un député du Conseil de la nation sur l'implication des travailleurs d'Algérie Poste dans les opérations de détournement des comptes des clients de cette entreprise, Mme Feraoun a précisé que "plus de 60% de ces opérations sont dues, selon les résultats de l'enquête, à des erreurs commises lors de la rédaction des chèques ou à la perte de ces derniers", appelant à "ne pas imputer la responsabilité aux employés de l'entreprise". "64.000 milliards de DA est le montant des transactions financières annuelles effectuées par Algérie Poste qui est une entreprise de service public par excellence", a-t-elle indiqué soulignant que les cas de détournement enregistrés ne représentent pas un taux important.  Elle a souligné en outre que la création "d'un système d'alarme" pour aviser les clients par téléphone de toutes les opérations de retrait permettra de mettre fin à ces pratiques tout comme le centre de données inauguré récemment contribuera à "sécuriser les comptes contre le piratage et les détournements". Algérie Poste a lancé dans le cadre de la modernisation de ses services, des sessions de formation au profit de ses employés notamment les directeurs des bureaux, a-t-elle indiqué précisant que 24 000 employés en bénéficieront d'ici la fin 2018. Mme Feraoun a affirmé par ailleurs que l'Algérie "plaide" en faveur de l'intégration d'une clause dans le droit international pour l'utilisation pacifique du réseau Internet et des technologies de l'information et de la communication et l'interdiction de son exploitation à des fins terroristes et de guerre. La ministre a précisé dans sa réponse à une question en rapport avec le retard accusé par l'Algérie pour l'adoption de la convention de l'Union africaine (UA) sur la cybercriminalité, que "l'Algérie plaide dans le cadre de l'UA en faveur de l'interdiction de l'utilisation des technologies modernes de la communication dans des faits liés au terrorisme et à la guerre". Elle a souligné que les pays africains doivent oeuvrer à intégrer cette clause, ajoutant que cette proposition sera soumise par l'Algérie lors de la présentation du projet de convention relative à la maîtrise du réseau Internet, au début de l'année prochaine à Adis Abeba. L'Algérie proposera par ailleurs une clause relative à la répartition équitable des recettes récoltées par les grandes sociétés qui pratiquent le commerce électronique, affirmant que ces sociétés doivent s'acquitter d'impôts au profit des pays où elles réalisent des gains. APS


5 terroristes abattus à Batna (MDN)

Cinq (05) terroristes ont été abattus jeudi à Batna par un détachement de l'ANP qui a récupéré des armes et une grande quantité de munitions, indique un communiqué du ministère de la défense nationale (MDN). "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et lors d'une opération de qualité menée par les forces de l'Armée nationale populaire à Djebel Ouslati, commune de Tazoult, wilaya de Batna (5E Région militaire), un détachement de l'ANP a abattu cinq (5) terroristes cet après-midi du 29 septembre 2016", précise la même source. Cette opération a permis de récupérer "un fusil mitrailleur (RPK), quatre (4) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, une grande quantité de munitions, comme il a également détruit six (6) casemates contenant des vivres, des mines de confection artisanale, des plaques photovoltaïques et divers objets". "Toujours en cours, cette opération réussie, la troisième du genre en une semaine, vient confirmer davantage la ferme détermination des forces de l'ANP à pourchasser et anéantir les résidus du terrorisme là où ils se trouvent à travers le pays", souligne le MDN. APS  


Plus de 60% des opérations de détournement à Algérie Poste sont dues à des erreurs de la clientèle, selon Feraoun

La ministre des Postes et des technologies  de l'information et de la communication Houda Imen Feraoun a affirmé jeudi à  Alger que plus de 60% des opérations de détournement enregistrées dans  les comptes de la clientèle d'Algérie Poste étaient dues à des erreurs  ou à une négligence des citoyens, dégageant la responsabilité des employés  de l'entreprise.     Répondant à la question d'un député du Conseil de la nation sur  l'implication des travailleurs d'Algérie Poste dans les opérations de  détournement des comptes des clients de cette entreprise, Mme Feraoun a précisé  que "plus de 60% de ces opérations sont dues, selon les résultats de l'enquête,  à des erreurs commises lors de la rédaction des chèques ou à la perte de ces  derniers", appelant à "ne pas imputer la responsabilité aux employés de l'entreprise".              "64.000 milliards de DA est le montant des transactions financières  annuelles effectuées par Algérie Poste qui est une entreprise de service public  par excellence", a-t-elle indiqué soulignant que les cas de détournement enregistrés  ne représentent pas un taux important.                Elle a souligné en outre que la création "d'un système d'alarme"  pour aviser les clients par téléphone de toutes les opérations de retrait permettra  de mettre fin à ces pratiques tout comme le centre de données inauguré récemment  contribuera à "sécuriser les comptes contre le piratage et les détournements".                 Algérie Poste a lancé dans le cadre de la modernisation  de ses services, des sessions de formation au profit de ses employés notamment  les directeurs des bureaux, a-t-elle indiqué précisant que 24 000 employés en  bénéficieront d'ici la fin 2018.                Mme Feraoun a affirmé par ailleurs que l'Algérie "plaide" en faveur  de l'intégration d'une clause dans le droit international pour l'utilisation  pacifique du réseau Internet et des technologies de l'information et de la  communication et l'interdiction de son exploitation à des fins terroristes et  de guerre.                La ministre a précisé dans sa réponse à une question en  rapport avec le retard accusé par l'Algérie pour l'adoption de la convention  de l'Union africaine (UA) sur la cybercriminalité, que "l'Algérie plaide dans  le cadre de l'UA en faveur de l'interdiction de l'utilisation des technologies  modernes de la communication dans des faits liés au terrorisme et à la guerre".                Elle a souligné que les pays africains doivent oeuvrer à intégrer  cette clause, ajoutant que cette proposition sera soumise par l'Algérie  lors de la présentation du projet de convention relative à la maîtrise du réseau  Internet, au début de l'année prochaine à Adis Abeba.                 L'Algérie proposera par ailleurs une clause relative à la répartition  équitable des recettes récoltées par les grandes sociétés qui pratiquent le  commerce électronique, affirmant que ces sociétés doivent s'acquitter d'impôts  au profit des pays où elles réalisent des gains.

Terrorisme : 5 terroristes abattus à Batna

Cinq (05) terroristes ont été abattus jeudi à Batna  par un détachement de l'ANP qui a récupéré des armes et une grande quantité  de munitions, indique un communiqué du ministère de la défense nationale (MDN).  "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et lors d'une opération de  qualité menée par les forces de l'Armée nationale populaire à Djebel Ouslati,  commune de Tazoult, wilaya de Batna (5E Région militaire), un détachement de  l'ANP a abattu cinq (5) terroristes cet après-midi du 29 septembre 2016", précise  la même source.          Cette opération a permis de récupérer "un fusil mitrailleur (RPK), quatre  (4) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, une grande quantité de munitions,  comme il a également détruit six (6) casemates contenant des vivres, des mines  de confection artisanale, des plaques photovoltaïques et divers objets",          "Toujours en cours, cette opération réussie, la troisième du genre en  une semaine, vient confirmer davantage la ferme détermination des forces de  l'ANP à pourchasser et anéantir les résidus du terrorisme là où ils se trouvent  à travers le pays", souligne le MDN.

Bouira : l’adolescente disparue à Sour El-Ghouzlane se trouve chez sa mère à Maghnia

L’adolescente Belgacem Zahra de Sour El-Ghouzlane (sud de Bouira), portée disparue depuis dimanche dernier, "n’a pas été kidnappée, mais se trouve à Maghnia (Tlemcen) chez sa mère divorcée", a-t-on appris jeudi auprès de la Sûreté de wilaya.

Victime d’un divorce entre le père et sa mère, la jeune collégienne avait disparu à Sour El-Ghouzlane le 25 septembre dernier après que son père Lakhdar l’ait déposée  devant le portail principal du CEM  Larbi Ben M’Hidi.

"La fille n’a donné aucun signe depuis", s'était plaint son père.

Selon les premiers éléments de l’enquête ouverte par les services de sécurité, l’adolescente s’est dirigée vers la ville de Maghnia (Tlemcen) pour "aller chez sa mère". "Celle-ci aurait caché à son ex-époux la présence de sa fille Zahra chez elle", ont expliqué les services de la Sûreté de wilaya.

"L’enquête se poursuit toujours pour élucider les circonstances exactes de cette affaire", a-t-on ajouté de même source. APS 



La révision annuelle des listes électorales du 1er au 31 octobre 2016

La période de révision annuelle des listes électorales aura lieu du 1er au 30 octobre 2016, indique jeudi un communiqué du ministère de L'Intérieur et des Collectivités locales.

"Le citoyens et citoyennes non inscrites sur les listes électorales, notamment ceux et celles âgés de 18 ans révolus au 31 décembre 2016, sont ainsi invités à s'inscrire sur la liste électorale de leur commune de résidence", informe la même source.

Par ailleurs, les électrices et électeurs ayant changé de résidence doivent se rapprocher de la nouvelle commune de leur résidence qui prendra en charge la procédure de leur inscription.

La demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de deux documents, l'un justifiant son identité et l'autre justifiant sa résidence, souligne-t-on.

Les bureaux chargés des élections au niveau des communes sont ouverts tous les jours de la semaine de neuf  heures (9h) à seize heures trente (16H30), à l'exception du vendredi, indique également le ministère. APS 



Plus de 17.000 ressortissants nigériens rapatriés jusqu'à présent

Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales Noureddine Bedoui a fait savoir jeudi à Alger que plus de 17.000 immigrés clandestins nigériens ont été jusqu'à présent  rapatriés "volontairement" annonçant le lancement prochain d'une opération de rapatriement qui concernera des ressortissants sénégalais et guinéens. Le ministre qui répondait à une question en séance publique du Conseil de la nation sur des dépassements enregistrés par des ressortissants africains à Bechar ont causé récemment des altercations avec les populations locales a indiqué que 17016 ressortissants nigériens, 580 tchadiens et 550 maliens ont été rapatriés jusqu'à présent dans le cadre d'une opération lancée depuis deux ans. 1492 migrants clandestins sénégalais et 370 autres de nationalité guinéenne seront rapatriés prochainement à la demande de leur pays, a ajouté le ministre précisant que son département ministériel finalisait les procédures relatives à cette démarche. M. Bédoui a rassuré que les ressortissants africains se trouvant sur le territoire national faisaient l'objet d'un suivi permanent par des commissions de sécurité de wilaya. "Tout individu se rendant coupable d'un acte attentatoire à l'ordre public est sanctionné dans le respect des loi", a-t-il soutenu citant les mesures prises à l'encontre des personnes impliquées dans les altercations de Bechar. Il a fait également état de l'arrestation d'un réseau spécialisé dans la traite d'enfant dans les wilayas de Tamanrasset et dont les membres ne sont pas algériens. L'immigration clandestine qui est source de préoccupation pour l'Algérie nécessite la conjugaison des efforts aux plans régional et international pour dégager des mécanismes favorisant le développement dans les pays d'origine basée sur la mise oeuvre de politiques efficientes plutôt que sur des aides circonstancielles, a considéré M. Bedoui. Il a rappelé que l'Algérie, dans le souci de protéger le territoire national et préserver la santé des citoyens, a mis en place des dispositifs d'alerte pour les maladies contagieuses ou celle représentant une menace pour la santé publique. Sur un autre plan et répondant à une question sur les mesures adoptées par l'Etat pour l'accompagnement de la famille dans la prise en charge des enfants avant l'âge de scolarisation, le ministre a évoqué les "montants importants" mobilisés pour la réalisation de structures spécialisées  à l'instar des jardins d'enfants.442 établissements ont été enregistrés à juin 2016 sur un ensemble de 487 programmés s'ajoutant a 1047 garderie relevant de particuliers et obéissant aux cahiers de charges prévus par la loi, a--t-il ajouté. APS 


Lutte antiterroriste : 5 casemates et 3 bombes artisanales détruites à Batna et Saïda

Cinq (5) casemates et trois (3) bombes de confection artisanale ont été détruites mercredi par des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP) à Batna et Saïda, indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

"Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l'Armée nationale populaire (ANP) ont détruit, le 28 septembre 2016, cinq (5) casemates et trois (3) bombes de confection artisanale, suite à des opérations de fouille et de ratissage à Batna et Saïda (5e RM et 2e RM), précise le MDN.

Par ailleurs, et dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, un détachement de l'ANP "a arrêté dix (10) contrebandiers, à Tamanrasset et In Guezzam (6e RM), et saisi deux (2) camions, un (1) véhicule tout-terrain et une importante quantité de denrées alimentaires s'élevant à 30 tonnes destinées à la contrebande".

En outre, des détachements de l'ANP et des éléments de la Gendarmerie nationale "ont saisi à El Oued et Biskra (4e RM) trois (3) camions chargés 63 quintaux de tabac et de 9.288 unités de différentes boissons", rapporte également la même source. APS  



Plus de 17.000 ressortissants nigériens rapatriés jusqu'à présent

Le ministre de l'Intérieur et des collectivités  locales Noureddine Bedoui a fait savoir jeudi à Alger que plus de 17.000 immigrés  clandestins nigériens ont été jusqu'à présent  rapatriés "volontairement" annonçant  le lancement prochain d'une opération de rapatriement qui concernera  des ressortissants sénégalais et guinéens. Le ministre qui répondait à une question en séance publique du Conseil  de la nation sur des dépassements enregistrés par des ressortissants africains  à Bechar ont causé récemment des altercations avec les populations locales a  indiqué que 17016 ressortissants nigériens, 580 tchadiens et 550 maliens ont  été rapatriés jusqu'à présent dans  le cadre d'une opération lancée depuis deux ans.         1492 migrants clandestins sénégalais et 370 autres de nationalité guinéenne  seront rapatriés prochainement à la demande de leur pays, a ajouté le ministre  précisant que son département ministériel finalisait les procédures relatives  à cette démarche.        M. Bédoui a rassuré que les ressortissants africains se trouvant sur le  territoire national faisaient l'objet d'un suivi permanent par des commissions  de sécurité de wilaya.        "Tout individu se rendant coupable d'un acte attentatoire à l'ordre public  est sanctionné dans le respect des loi", a-t-il soutenu citant les mesures prises  à l'encontre des personnes impliquées dans les altercations de Bechar.           Il a fait également état de l'arrestation d'un réseau spécialisé dans  la traite d'enfant dans les wilaya de Tamanrasset et dont les membres ne sont  pas algériens.          L'immigration clandestine qui est source de préoccupation pour l'Algérie  nécessite la conjugaison des efforts aux plans régional et international pour  dégager des mécanismes favorisant le développement dans les pays d'origine basée  sur la mise oeuvre de politiques efficientes plutôt que sur des aides circonstancielles,  a considéré M. Bedoui.        Il a rappelé que l'Algérie, dans le souci de protéger le territoire  national et préserver la santé des citoyens, a mis en place des dispositifs  d'alerte pour les maladies contagieuses ou celle représentant une menace pour  la santé publique.        Sur un autre plan et répondant à une question sur les mesures adoptées  par l'Etat pour l'accompagnement de la famille dans la prise en charge des enfants  avant l'age de scolarisation, le ministre a évoqué les "montants importants"  mobilisés pour la réalisation de structures spécialisées  à l'instar des jardins  d'enfants.442 établissements ont été enregistrés à juin 2016 sur un ensemble  de 487 programmés s'ajoutant a 1047 garderie relevant de particuliers et obéissant  aux cahiers de charges prévus par la loi, a--t-il ajouté.

Plus de 35.000 élèves du préscolaire attendus dans les écoles à Alger

Plus de 35.000 élèves du préscolaire et plus de 11.000  élèves des différents cycles d'enseignement coranique rejoindront début octobre  les bancs des écoles coraniques d'Alger, a indiqué le directeur des Affaires  religieuses de la wilaya d'Alger, M. Zoheir Boudraa. Plus de 35.000 élèves du préscolaire et plus de 11.000 élèves des  systèmes interne et externe des différents cycles rejoindront les bancs des  écoles coraniques d'Alger dans le cadre de l'année scolaire de l'enseignement  coranique (2016-2017), a déclaré jeudi à l'APS M. Boudraa.  L'année dernière, le nombre des élèves du préscolaire des écoles  coraniques était de 33.600 élèves contre plus de 35.000 cette année, a-t-il  dit.              A Alger, ces écoles sont de plus en plus sollicitées pour leur bonne  méthodologie et leurs bons résultats, ce qui exerce une pression sur les structures  et les encadreurs par rapport aux moyens financiers dont dispose la direction,  nécessitant davantage d'efforts pour assurer plus de places aux élèves. Les nombre des écoles coraniques au système interne s'est élevé  à 10 et accueillent 1.000 élèves contre 10.000 pour le système externe.                Les élèves des écoles coraniques sont encadrés par 104 enseignants  confirmés et 50 enseignants contractuels. Le nombre des bénévoles est de plus  de 800 enseignants cette année.  Outre l'enseignement du Coran et les cours d'alphabétisation, les écoles  coraniques dispensent, gracieusement, des cours de soutien aux élèves, auxquels  s'ajoutent des classes spéciales pour les personnes aux besoins spécifiques.          Dans le souci d'alléger la surcharge qui pèse sur les classes préparatoires  dans les écoles coraniques d'Alger, deux nouvelles écoles seront ouvertes pour  l'année scolaire 2016-2017 à Draria et Kouba avec une capacité d'accueil respective  de 600 et 200 places, a indiqué le responsable.          Selon l'intervenant, les "classes préparatoires des écoles coraniques  sont très prisées en raison de la qualité des programmes dispensés et des résultats  obtenus".   quelque "40.000 copies" du nouveau programme unifié, spécial classes  préparatoires relevant des écoles coraniques ont été imprimées pour la "première  fois" dans le cadre de la nouvelle année scolaire de l'enseignement coranique  en collaboration avec la wilaya d'Alger, a fait savoir M. Boudrâa. Ce programme  a été généralisé cette année sur l'ensemble des écoles coraniques de la wilaya  d'Alger en attendant sa vulgarisation prochaine sur le territoire national          L'enseignement du programme unifié des classes préparatoires des  écoles coraniques a débuté comme expérience pilote dans la wilaya d'Alger,  rappelle-t-on.  L'expérience a concerné l'année dernière plusieurs écoles coraniques  d'Alger, à savoir Cheikh Ahmed Sahnoun (Bir Mourad Raïs), El Rahma (El Hamiz),  Cheikh Ahmed Hamani (Dar El Beida), mosquée Hamza (Dely Ibrahim) et El Ouancharissia  (Beni Messous).          La wilaya a consacré 170 millions de dinars à l'aménagement des écoles  coraniques et à la restauration et l'équipement des mosquées outre l'impression  du livre, a précisé le responsable qui a ajouté que plus de 400 classes coraniques  ont été équipées l'année dernière. 30 accords ont été conclus avec des bienfaiteurs et des associations  religieuses pour la construction de mosquées dans certains quartiers, au regard  du rôle de cet établissement religieux dans l'éducation et l'ancrage du nationalisme,  a-t-il indiqué.            Un programme mensuel de conférences a été tracé à travers 13 circonscriptions  de la capitale au profit des Imams, pour veiller à encadrer les jeunes et à  les sensibiliser aux fléaux sociaux, comme la drogue et l'émigration  clandestine, en sus de les prémunir contre l'extrémisme, a ajouté le même responsable.             La commission scientifique relevant de la direction des Affaires  religieuses d'Alger active au niveau de son siège sis à Chevalley de manière  directe ou par téléphone, et émet des fatwas, dont le nombre a dépassé  22.000 en 2016, liées notamment aux questions d'héritage, de mariage et de divorce  entre autres.            M. Boudrae a affirmé que l'école coranique d'été a accueilli cette  année plus de 25 000 élèves tous ages et niveaux confondus, ajoutant qu'il  ont reçu des leçons dans les différentes domaines de sciences religieuses   et de la récitation.

La révision annuelle des listes électorales du 1er au 31 octobre 2016

La période de révision annuelle des listes électorales aura lieu du 1er au 30 octobre 2016, indique jeudi un communiqué du ministère de L'Intérieur et des Collectivités locales. "Le citoyens et citoyennes non inscrites sur les listes électorales, notamment ceux et celles âgés de 18 ans révolus au 31 décembre 2016, sont ainsi invités à s'inscrire sur la liste électorale de leur commune de résidence", informe la même source. Par ailleurs, les électrices et électeurs ayant changé de résidence doivent se rapprocher de la nouvelle commune de leur résidence qui prendra en charge la procédure de leur inscription. La demande d'inscription doit être appuyée par la présentation de deux documents, l'un justifiant son identité et l'autre justifiant sa résidence, souligne-t-on. Les bureaux chargés des élections au niveau des communes sont ouverts tous les jours de la semaine de neuf  heures (9h) à seize heures trente (16H30), à l'exception du vendredi, indique également le ministère.  


Accord historique à Alger

L’accord s’est joué à la fin des échanges entre les pays membres et les tractations étaient pour le moins âpres et très serrées. C’est un véritable coup de théâtre qui s’est produit à Alger tant il s’agit du premier accord de baisse de la production en huit ans. L’accord était inespéré : l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) va réduire sa production d’environ 750 000 barils par jour. En effet, les membres de l’Organisation, qui se sont réunis hier à Alger, ont acquiescé à la proposition de l’Algérie  qui plaidait pour l’impératif d’une baisse de la production afin de rétablir l’équilibre du marché qui, pendant plusieurs mois déjà, a rompu sous l’effet d’une offre abondante et d’une demande mondiale à la traîne. Les pays membres de l’OPEP ont accepté de réduire leur production de brut d’environ 750 000 barils par jour, ce qui la ramènerait entre 32,5 et 33 millions de barils par jour. C’est un véritable coup de théâtre qui s’est produit à Alger tant il s’agit d’un premier accord de baisse de la production en huit ans. L’accord s’est joué à la fin des échanges entre les pays membres et les tractations étaient pour le moins âpres et très serrées. Tout au long de la réunion, qui s’est terminée tard dans la soirée, le marché pétrolier était en pleine euphorie. Négociations  marathoniennes La courbe des cours prédisait la venue d’un accord, ou du moins un accord de principe sous forme d’un engagement formel de tous les pays membres pour la réduction de la production. Cet engagement devrait être exécutable sous peu, soit dès le mois de novembre, à en croire certaines informations qui ont filtré peu avant la fin de la réunion. Dans la foulée de cette annonce, les cours accentuaient les bénéfices à Londres et à New York, gagnant plus de deux dollars, alors qu’ils accusaient le coup, la veille, des suites de l’intransigeance iranienne face à l’impératif d’une baisse de l’offre de brut pour soutenir les prix. Mais tout n’était pas encore joué mardi, tard dans la soirée, l’Algérie s’investissait encore pleinement afin de converger les avis vers l’impératif de geler la production à des niveaux fixes. A l’ouverture de la réunion informelle de l’OPEP, le président, Mohamed Salah Assada (Qatar), assurait que son organisation était «déterminée à ce que cette réunion sorte avec un message positif et convaincant». A ce propos, il a salué «les efforts exemplaires» consentis jusque-là pour tenter d’arriver à un consensus, évoquant de «nouveaux défis» qu’affronte l’OPEP «sur fond de spéculations alimentant le marché». Selon les termes de l’accord, la Libye et le Nigeria sont exempts de cette coupe dans la production eu égard aux troubles politiques auxquels les deux pays font face. Quant aux Iraniens, qui défendaient bec et ongles, leur droit à recouvrer leur quota d’avant les sanctions occidentales, soit de 4 millions de barils/jour, ces derniers sont autorisés à porter leur production à la limite des 3,7 millions de barils/jour, soit une hausse de 100 000 barils/jour par rapport aux niveaux actuels. A travers cette coupe d’environ  750 000 barils par jour, l’OPEP espère éponger un tant soit peu une partie de l’excédent dont souffre le marché. Les modalités d’application de cette décision devraient être annoncées lors de la prochaine réunion de l’OPEP, prévue fin novembre à Vienne. L’Algérie plaide pour la mise en place d’un comité de suivi et d’évaluation de la production de chacun des pays membres. Le mécanisme tend à instaurer une discipline parmi les membres de l’Organisation et lutter, par la même, contre la production informelle qui fait grimper l’offre effective de l’OPEP. Le suivi de l’accord dans son exécution paraît vital, aux yeux d’Alger, qui vient ainsi de réussir un pari qui était presque impossible. Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, menait depuis quelques semaines des tractations ininterrompues auprès des différents membres de l’OPEP en vue de faire de la réunion d’Alger un succès. La perspective d’un consensus entre les 14 membres de l’OPEP s’est fortement amenuisée dès la veille en raison de désaccords entre l’Arabie Saoudite et l’Iran. Le marché perdait l’espoir d’un quelconque compromis, alors que les responsables algériens tentaient encore, jusqu’à une heure tardive de la nuit de mardi, de concilier les frères ennemis, avons-nous appris de sources proches de la délégation algérienne. Les efforts se sont ainsi soldés par un accord que le marché ne voyait pourtant pas venir.