vendredi 31 mars 2017

Nawfel Chekaoui : le Parlement est enchaîné et le niveau des candidats est bas !

Nawfel Chekaoui, coordinateur du Comité national de défense des droits des chômeurs (Cnddc) ne croit pas en les éléctions algériennes.Le mouvement des chômeurs a opté pour un boycott actif. Chekaoui évoque également l’égarement d’une Algérie qui muselle…  Le comité national de défense des droits des chomeurs a décidé de boycotter les prochaines élections législatives. Pourquoi ce choix ?    Le comité a annoncé franchement sa décision portant boycott des prochaines élections législatives lors du rassemblement tenu le 14 mars dernier à Ouargla. Nous sommes convaincus que le changement et la satisfaction de nos revendications ne peuvent venir de la part d’un Parlement désigné et enchaîné qui ne représente pas la volonté libre du peuple. Nous sommes persuadés également que le niveau des candidats pour ces élections est bas.    Comptez-vous faire campagne pour le boycott de ce scrutin ?    Nous n’allons pas nous contenter de dire que nous boycottons. Le Conseil national du Cnddc se réunira dans les prochains jours pour arrêter les actions à mener. Nous envisageons de faire un travail de sensibilisation.      Le ministère de la Communication a demandé aux médias audiovisuels de bannir les voix qui appellent au boycott…   Ce n’est pas vraiment étrange de la part des membres de ce gouvernement. Le ministre de l’Intérieur avait menacé de recourir à la justice contre toute personne qui appelle au boycott alors que des partis ayant annoncé leur participation à cette mascarade, qu’ils soient du pouvoir ou de l’opposition, sont allés jusqu’à qualifier les boycotteurs de terroristes.    La décision du ministère de la Communication confirme l’égarement d’une Algérie qui muselle les voix des opposants et révèle que la liberté d’expression n’existe pas dans notre pays. L’indépendance des chaînes de télévision algériennes n’est qu’un mensonge.   Lire aussi : Législatives, dernier souci des jeunes

Deux terroristes narcotrafiquants neutralisés et une quantité d'armes et de kif traité saisie à l'Est Tindouf

Deux (2) terroristes narcotrafiquants ont été neutralisés, et une quantité d'armes et de munitions ainsi que cinq quintaux de kif traité ont été saisis par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) jeudi au niveau de la zone frontalière de Chenachen, à l'Est de la wilaya de Tindouf, indique ce vendredi un communiqué du ministère de la Défense Nationale (MDN).   «Dans le cadre de la lutte antiterroriste et de la sécurisation des frontières, un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) soutenu par deux hélicoptères a détruit, le 30 mars 2017 au niveau de la zone frontalière de Chenachen, à l'Est de la wilaya de Tindouf (3ème Région militaire), deux (2) véhicules tout-terrain, neutralisé deux (2) terroristes narcotrafiquants et récupéré une quantité d'armements et de munitions», note le communiqué. Il s'agit de «deux (2) mitrailleuses lourdes de type FMPK, quatre (4) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov PMAK, huit (8) chargeurs pour pistolet mitrailleur de type Kalachnikov, ainsi qu'une importante quantité  de munitions de différents calibres 1.562 balles», précise la même source, ajoutant que «l'opération a permis aussi de saisir cinq (5) quintaux de kif traité en possession de ces criminels».


Le principal suspect d'un attentat avorté en France était visé par la justice algérienne

Le suspect numéro un d'un attentat avorté   en France en avril 2015, Sid Ahmed Ghlam, était visé par une enquête judiciaire   en Algérie pour activités terroristes depuis décembre 2014, a appris l'AFP   vendredi de sources proche du dossier et judiciaire.   L'attentat prévu dans une église de Villejuif, dans la banlieue sud de   Paris, n'avait pas été commis mais une professeure de fitness de 31 ans,   Aurélie Châtelain, avait été retrouvée morte, tuée par balle, dans son véhicule   garé dans cette commune.     L'enquête menée en Algérie est apparue dans des éléments transmis par la   justice de ce pays et récemment versés à l'enquête menée à Paris par les juges   d'instruction, ont expliqué ces sources.      Sid Ahmed Ghlam, étudiant algérien à Paris alors âgé de 22 ans, avait   lui-même appelé les secours, blessé par balle, avant que la police ne découvre   son arsenal. L'enquête montre qu'il était probablement missionné ce jour-là   depuis la Syrie pour commettre un attentat, en visant une église. Il est   inculpé pour assassinat terroriste en France et écroué.     Arrivé dans le pays en 2009 pour ses études, alors qu'une partie de sa   famille vivait à Saint-Dizier, dans l'est de la France, Ghlam avait été signalé   aux services de renseignement français en novembre 2014, après des confidences   de son petit frère à son instituteur.      Il avait ensuite été contrôlé à l'aéroport de Roissy le 3 février 2015, au   départ d'un vol pour Istanbul, d'où il était revenu dix jours plus tard. Il ne   faisait pas l'objet d'une enquête judiciaire en France.     D'après les documents remis par la justice algérienne à l'enquête   française, un juge d'instruction du tribunal de Tiaret, ville natale de Ghlam,   avait pris un mandat d'arrêt contre le jeune homme le 25 décembre 2014 pour   "appartenance à un groupe terroriste actif à l'étranger", explique une source   proche du dossier à l'AFP. Sur le document apparaît son statut d'"étudiant" à   la "faculté de la Sorbonne" à Paris, précise la même source.   

Législatives 2017 : la Radio algérienne mobilise ses moyens en prévision de la campagne électorale du 09 au 30 avril

La Radio nationale se prépare à la couverture médiatique de la campagne électorale prévue du 9 au 30 avril prochain. En tant que média lourd de service public, la Radio mobilise ses moyens humains et matériels à travers l’ensemble de ses chaînes, notamment ses 56 Radios locales couvrant ainsi l’ensemble du territoire national. En plus des couvertures des meetings de partis politiques en lice, la Radio jouera aussi un rôle de sensibilisation, de même qu’elle réserve des espaces d’expression directe aux partis sur les ondes tout au long de la campagne électorale. Tout un programme de passages et dont les enregistrements doivent se dérouler au Centre technique de la Radio au Palais des Nations 48 heures avant le début de la campagne. Rencontré à la conférence des cadres de la Radio, présidée jeudi par le ministre de la Commuication, le directeur général de la Radio algérienne, M. Chanbane Lounakel, précise que pas moins de 900 journalistes seront sur le terrain ainsi que 150 correspondants à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ce qui permettra d’avoir une radio par circonscription électorale. Pour ce qui est de la sensibilisation au devoir et droit des citoyens à la participation à ce rendez-vous électoral, M. Lounakel ajoute qu’à partir de la semaine prochaine, des centaines de spots seront diffusés à travers les différentes chaines. Aussi des émissions sont programmées à cette fin.              


Boumerdès : Les investisseurs du tourisme égarés

A Boumerdès, plusieurs investisseurs qui ont reçu des notifications pour la réalisation de leurs projets touristiques attendent la suite de la procédure. Le retard constaté nourrit toutes les inquiétudes. La wilaya, elle, rappelle que la démarche a changé depuis la loi de finances complémentaire 2015. Retour sur un dossier qui a provoqué une paranoïa qui n’en est pas une chez les investisseurs du tourisme. Les projets touristiques prévus depuis plusieurs années sur les côtes de la wilaya de Boumerdès tardent à voir le jour, laissant la porte ouverte à toutes les interprétations, parfois des plus incertaines, notamment de la part des investisseurs concernés. Entre 2010 et 2015, plus d’une centaine d’entrepreneurs ont soumis leurs projets d’investissement à la wilaya. Après étude des dossiers, le Calpiref, assemblée composée par le wali et l’ensemble de ses directeurs, leur avait délivré des notifications portant «octroi de terrains pour la réalisation de projets touristiques». Une sorte d’«accord initial» des autorités avant l’achèvement de la procédure en délivrant à ces investisseurs un acte de propriété qui leur permet l’entame des études, la conception du projet et sa réalisation. Dans l’une de ces notifications datant de 2015, dont El Watan Week-end détient une copie, il était demandé à l’investisseur de «se rapprocher des services des Domaines afin de conclure la démarche». Mais depuis, aucune suite n’a été donnée aux concernés. Devant le «refus» du directeur des Domaines de les recevoir, certains porteurs de projet craignent de perdre les terrains acquis dans ce cadre. Ces derniers ignorent donc ce qu’il est advenu de leurs dossiers. Ces notifications seront-elles prises en compte ? Ou alors, les investisseurs devront-ils refaire la procédure ? Ce sont là les questions que posent les bénéficiaires et pour lesquelles ils n’ont toujours pas eu de réponses. Calpiref Les craintes de ces derniers ne sont pas fortuites, car il ne s’agit pas là d’un quelconque projet. De Boudouaou El Bahri à Cap Djinet, en passant par Corso, Boumerdès, les Figuiers (El Kerma) ou encore Zemmouri, soit sur 107 km de côtes, cette région maritime compte à elle seule 11 zones d’extension touristiques (ZET) qui s’étalent, selon la direction du tourisme, sur une superficie de plus de 4700  hectares. Boumerdès, cette ville splendide au potentiel touristique séduisant, avec ses magnifiques paysages et ses plages ensoleillées, fait saliver «même des proches des plus hauts placés de l’Etat», selon certaines sources proches du dossier. Plus de «60 000 lits» sont prévus dans ce grand chantier qui va générer, selon Louerdi Abidi, directeur du tourisme de cette wilaya, rencontré dans son bureau, jusqu’à «120 000 postes d’emploi directs et indirects». Selon les chiffres de la direction du tourisme, 126 investisseurs attendent impatiemment l’approbation finale de la wilaya. Après avoir rencontré les différents responsables, il s’est avéré que lesdites notifications risquent aujourd’hui d’être «remises en cause». «Pourquoi ce blocage ?» s’interroge l’un des investisseurs. Rencontré en marge de la conférence de presse organisée par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, pour annoncer le lancement en Algérie de l’opération d’enregistrement électronique du foncier, le 20 mars dernier, Noureddine Ben Mohamed, directeur des Domaines de la wilaya de Boumerdès, se défend : «Ce n’est pas un blocage. En vérité, les investisseurs concernés n’ont eu que des notifications et non pas des décisions finales d’attribution de terrains. La loi de finances complémentaire de 2015 est claire. Seul le wali a le pouvoir de délivrer les décisions de concession aux investisseurs. Mais avant, il lui faut d’abord l’approbation du ministère du Tourisme et celui de l’Agence nationale du tourisme, ce que nous appelons le Plan d’aménagement touristique (PAT). Le wali ne peut rien faire sans ce dernier.» Les inquiétudes exprimées par les investisseurs sont donc confirmées. Décret Les deux directeurs, ceux des Domaines et du tourisme, ne l’ont pas ouvertement avoué, mais il était clair dans la déclaration de Louerdi Abidi que les notifications délivrées aux investisseurs «ne constituent aucunement un document officiel attestant qu’un tel investisseur sera bénéficiaire de ces projets». «La procédure a changé avec la loi de finances complémentaire 2015. J’ignore ce que vont devenir les dossiers des investisseurs qui ont reçu des notifications, car seul le wali peut vous répondre à cette question. Tout ce que je sais, c’est que pour parler d’investissement touristique, nous devons d’abord avoir les plans d’aménagement touristiques des 11 ZET existant dans notre wilaya, ce qui n’est pas le cas actuellement. Ce n’est qu’après que le wali décidera, selon les dossiers exposés, quels seront les investisseurs qui pourront en bénéficier ou non», confie le directeur du tourisme. Sur la procédure à suivre dans les différentes étapes d’élaboration du PAT en question, Louerdi Abidi explique : «Selon le décret exécutif 15-78 qui défini les méthodes d’élaboration des plans d’aménagement touristique, le PAT doit passer par plusieurs étapes. D’abord par une enquête publique qui dure 45 jours, puis l’approbation du président de l’Assemblée de wilaya, celui de l’Assemblée communale concernée, avant l’appréciation finale du wali. Ce n’est qu’après que ce dernier pourra envoyer le dossier complet au ministère du Tourisme pour un jugement final avec l’appréciation de l’Agence nationale du tourisme. Donc, le PAT sera délivré par décret ministériel.» Valeur Selon le directeur du tourisme de la wilaya de Boumerdès, sur les 11 ZET, 4 dossiers (4 ZET) sont actuellement au niveau du ministère du Tourisme après l’achèvement de leur étude au niveau de la wilaya. Il s’agit des régions Les Salines, Tagdemt, Zemmouri Est et Boudouaou. Ils n’attendent donc que le décret en question du ministère. La semaine prochaine, deux autres, en l’occurrence celui de Corso et de Sebaou (près de Dellys), seront envoyés par la wilaya au ministère après l’aval du secrétaire général de la wilaya de Boumerdès. Quant à ceux d’El Kerma-Boumerdès, El Kerma-Boumerdès-Thénia ainsi que celui de Zemmouri Ouest, qui ont eu l’accord des communes concernées et celui de la wilaya, ils doivent attendre au moins un mois avant d’être transférés au ministère du Tourisme. Ces derniers cas présentent, selon le directeur du tourisme, des réserves de certaines directions de la wilaya. Quant aux deux derniers, Cap Djinet et Corso II, ils ne tarderont pas à être exposés à l’Assemblée de la wilaya, explique Louerdi Abidi. Pour la direction du tourisme, l’opération en question n’est pas facile et présente beaucoup de contraintes, ce qui expliquerait, selon elle, tout ce retard dans l’étude des dossiers. «Sur les 4700 hectares prévus pour les 11 ZET, seulement 1056 seront aménageables, dans lesquels 289 hectares, soit 27,4%, sont des terres agricoles et 91 hectares, soit 8%, sur lesquels se trouvent actuellement les chalets distribués après le séisme de 2003. Donc, il faut régler la situation de ces terrains et les extraire des domaines agricoles et de l’habitat pour les inscrire dans le domaine du tourisme», indique M. Abidi. «Ce qui nous préoccupe actuellement, c’est l’acquisition de ces terrains au profit de nos projets touristiques. Leur distribution ne relève que de la responsabilité du wali et aucunement des directions. Il est le seul habilité à prendre une telle décision», insiste-t-il. Sur la valeur réelle des notifications distribuées, Louerdi Abidi explique : «Je ne saurai vous dire si les notifications seront prises en compte après l’élaboration des PAT. De toutes les façons, nous n’avons jamais entendu parler de leur annulation. Mais une chose est sûre, les vrais investisseurs auront certainement leurs projets.» Pour les investisseurs qui souhaitent s’informer sur leurs dossiers, le directeur des Domaines, Noureddine Ben Mohamed, informe ces derniers du lancement d’une cellule de l’investissement chargée, selon lui, du suivi des dossiers en question et sur l’opération de l’avancement des PAT.

Abdelmalek Sellal en visite de travail samedi dans la wilaya d'El Oued

Le premier ministre, Abdelmalek Sellal, effectue ce samedi une visite de travail dans la wilaya d'El Oued durant laquelle il procédera à l'inauguration et au lancement de plusieurs projets à caractère socio-économique, indique ce vendredi un communiqué des services du Premier ministre. «Au cours de cette visite qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi du programme de son excellence le président de la République, le premier ministre devra s'enquérir de l'état d'exécution du programme de développement de cette wilaya et procédera à l'inauguration et au lancement de plusieurs projets à caractère socio-économique, notamment dans les secteurs de l'agriculture et du tourisme», précise la même source. Le premier ministre sera accompagné d'une délégation ministérielle, ajoute  le communiqué.


Couverture de la campagne électorale : Grine préside une conférence des cadres de la Radio

Présidée par le ministre de la Communication, Hamid Grine, une réunion des cadres de la Radio nationale a eu lieu à Sétif. Objectif, procéder aux derniers réglages pour une couverture médiatique irréprochable de la campagne électorale qui s’amorce dans près d’une semaine, soit le 9 avril prochain.    Aussi bien les chaines nationales que thématiques sont mises à contribution avec pour principe le strict respect de l’impartialité dans le traitement de l’information concernant les différents candidats et partis en lice pour les législatives du 4 mai prochain.    Pour sa part, la Radio nationale s'attèle à mobiliser ses moyens humains et matériels dans l'accomplissement de son rpole de média lourd de service public.    Plus de détails dans la correspondance de Ahcène Chemache pour de la chaine 3.


Législatives : Dernier souci des jeunes

A quelques jours du début de la campagne électorale, les candidats multiplient les déclarations, les panneaux des futures affiches sont plantés un peu partout et le débat bat son plein. Seul hic au tableau : les jeunes. Ces derniers sont complètement désintéressés de toute cette frénésie et chacun sa raison. Témoignages. Il fait beau. Quatre jeunes sont installés sur des marches d’une kasma du FLN à Aïn Benian, à l’ouest d’Alger. Ils ont l’air de discuter entre eux, mais en réalité chacun est branché sur son smartphone. Ils débattent alors tous des posts partagés sur les réseaux sociaux. Nous nous rapprochons d’eux, ils se lèvent. Question : irez-vous voter le 4 mai prochain ? L’un d’eux, casquette sportive vissée sur la tête, jean déchiré et javellisé, se lance sans trop de conviction. Il regarde l’affiche au-dessus de sa tête, Abdelaziz Bouteflika, une photo qui date de 2009 ou avant, pour présenter à la candidature de 2014. «Pour un nouveau président ? Et qui va le remplacer ? Vous savez, moi je ne suis pas trop ce qui se passe… je suis dans mon petit monde de la musique. J’adore la guitare. La politique, khatini. De toutes les façons, je n’ai jamais voté de ma vie.» Aujourd’hui, il a 33 ans, il se débrouille avec des boulots pas très stables et donc des petits salaires. Parfois, il lui arrive de donner des cours de musique à quelques enfants intéressés. «Si le fait de voter devait changer quelque chose, il y a longtemps que ça serait interdit.» C’est une phrase dite par un humoriste français que Mourad, 23 ans, étudiant à Boumerdès reprend implicitement : «Pensez-vous que si c’était quelque chose de bien pour nous, le gouvernement nous supplierait d’aller le faire ?» Fiches électorales, campagnes de sensibilisation, les jeunes y sont partout, filles et garçons plus jeunes et moins jeunes. Mais, apparemment, c’est à côté de la plaque. Non ce n’est pas un président que nous allons élire, mais des parlementaires pour nous représenter à l’Assemblée populaire nationale, avons-nous expliqué. «Oui, je comprends mieux alors, un député ! wallah, il n’aura pas ma voix. Je me lève le matin pour aller voter pour une personne pour lui permettre de s’enrichir», explique le jeune de Aïn Benian. «C’est tous des trafiquants qui viennent ici pour régler leurs affaires», dit un autre. Mensonges Radia, que nous avons rencontrée ailleurs parle aussi de la même chose : «Pour moi, aller voter, c’est les aider à nous voler. Nos impôts ne servent qu’à payer leurs voitures de luxe ou leurs voyages. Leurs discours sont juste des mensonges qu’on enjolive. ça ne marche plus.» Plus catégorique encore, Hamza, un ami à Mourad, non universitaire, nous confirme : «Ah, c’est vrai, j’ai vu des choses qui défilent dans mon facebook sur cette élection, c’est le truc de Sama3 Soutek…» Un discours plus soutenu et plus politisé : Akli, un ancien militant du FFS, n’ira pas voter. Il explique sa position par l’absence des listes électorales transparentes des candidatures. Rien n’est fait, précise-t-il, d’une manière transparente. Au parti, le choix de la participation n’a pas été discuté. Pour cette fois-ci, son choix n’engage que lui. Mais il appelle les jeunes «à aller voter». «Ils doivent absolument aller voter. Il ne faut pas rester en marge.» Pour Akli, «si tu ne t’occupes pas de la politique, c’est la politique qui s’occupera de toi.» Noureddine, 30 ans, jeune activiste des droits de l’homme, rétorque : «Je n’ai rien dans ma vie, pourquoi j’irai voter alors ?! Les jeunes ne s’impliquent pas dans l’élection de leurs représentants, et puis ils se plaignent de ne rien avoir. Le boycott, c’est une forme d’implication mais ce n’est pas une solution. Les autres voteront pour nous.» Un dialogue très passionnant entre les deux jeunes. Mais pour Noureddine, pas question de changer d’avis : «Le pouvoir lui-même ne veut pas d’une participation. Il ne veut que la minorité qui vote pour lui. Ils ne vont rien changer. Le changement ne l’intéresse pas.» Le pouvoir, explique encore Noureddine, «empêche la société de s’organiser». Cirque Akli enchaîne pour dire que les jeunes algériens ne font pas confiance aux politiques. Il argumente en expliquant que les politiques n’ont plus de crédibilité. «Ils reproduisent les même schémas que le pouvoir.» Noureddine et Akli se mettent enfin d’accord. Ils affirment : «Les plus grands partis se vident à cause de leurs pratiques ; les partis n’attirent plus.» Ils sont aussi d’accord sur le fait que le problème n’est pas inhérent aux «mauvaises intentions» des prochains députés, mais à tout le système politique qui ne permet pas aux députés, de l’avis de ces jeunes, même aux plus sincères, de faire leur travail. Autrement dit, la mission n°1 des parlementaires, qui est la proposition des lois, peut facilement, se désole encore Akli, être contournée en cas d’hostilité des députés par des ordonnances. «Ils font du cirque au sein de l’APN», rit Noureddine qui est soutenu par Akli qui dit que c’est toute «la pratique politique qui est pervertie». Pourtant, des jeunes sont sur les listes électorales ! C’est du décor dans les listes, explique Akli. Anecdote racontée : un candidat de 70 ans tête de liste conseille, à la limite d’ordonner même, à un jeune de 30 ans de retirer sa candidature car «il risque de ne pas passerI. Quotas Il y a aussi d’autres dont les arguments sont moins politisés : «c’est un jeu à huis clos», répond Yasmine, 25 ans, employée dans une boîte de communication. «C’est clair que je n’irai pas voter ! Quel est l’intérêt de le faire ? Par principe, je ne le ferai jamais, ou du moins, tant que les décideurs en place ne changent pas. ça sert à quoi que j’aille donner ma voix sachant qu’elle ne sera pas prise en considération ?» Toute personne qui essaye, de l’avis de Yasmine, de s’intéresser ne serait-ce qu’un minimum à la politique, on la stoppe de suite. «C’est finalement un système de quotas dans lequel chacun a sa part. Le vote est juste un outil pour démontrer que tout est fait dans la transparence. Or, les jeux sont faits, que ça soit pour la présidentielle ou les législatives.» Connaissez-vous vos députés ? «Je vous défie de me dire qui est votre député. On ne les connaît même pas. Ils sont normalement nommés pour défendre nos droits ; or, ils ne défendent que leurs propres intérêts. C’est du chacun pour soi. Je ne vais pas voter pour quelqu’un qui n’œuvre que pour son propre gain.»

La réglementation renvoyée aux calendes grecques

Le programme des énergies renouvelables est au cœur de toutes les discussions ces temps-ci. Entre blocage, ouverture de l’appel d’offres et infraction à la loi, Mourad Louadah, président de la commission des énergies renouvelables du Forum des chefs d’entreprise (FCE), vulgarise le dossier. Décryptage. Un programme national sur fond de la cop21 Le programme algérien des énergies renouvelables est ambitieux puisqu’il entend atteindre 22 000 MW en 2030. Il s’inscrit dans le cadre des engagements de l’Algérie vis-à-vis de l’accord de Paris sur le climat (COP21) signé par le président de la République en octobre 2016 et montrant la détermination du chef de l’Etat à mettre en place une transition énergétique qui doit favoriser les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique. Les énergies fossiles traditionnelles non consommées au niveau local devraient être orientées vers l’exportation en attendant que les importants investissements dans l’industrie puissent commencer à donner leurs fruits et prendre le relais pour le financement de l’économie nationale. Il est à caractère socio-économique puisqu’il va créer des milliers d’emplois et d’entreprises (environ 200 000 postes d’emploi). Le programme est passé par différentes phases depuis 2011. Il s’agissait de 22 000 MW se répartissant entre 12 000 MW pour le marché local et 10.000 MW pour l’export. Au niveau de la mise en œuvre, le programme a été confié à la Holding Sonelgaz qui avait préparé un plan de déploiement en 3 phases, à savoir le test des technologies (2014-2015), le pré-déploiement (2015-2016) et le déploiement à partir de 2017. En 2015, le programme a été retouché tout en gardant la capacité initiale (22 000 MW) avec deux principaux changements : la totalité de la capacité serait destinée à la couverture de la consommation nationale et l’émergence de la technologie photovoltaïque comme la technologie adoptée pour son déploiement. En février 2016, le président Abdelaziz Bouteflika avait réaffirmé l’engagement de l’Etat à poursuivre la mise en œuvre de ce programme en le plaçant au rang de «priorité nationale». Origine du blocage Après la nomination du nouveau ministre de l’Energie au milieu de l’année 2016, le processus mis en place par la CREG (Commission de régulation de l’électricité et du gaz) a été arrêté et le programme a été de nouveau recentré sur un programme de 4000 MW pour la période allant jusqu’à 2020/2022. Les échéances de 2030 ont été reportées à 2035 et ainsi de suite. Entre-temps, la filiale de la holding Sonelgaz, la SKTM, a pu réaliser une capacité de l’ordre de 380 MW dont une partie est raccordée au réseau électrique. En conclusion, le programme n’a jamais pu être mis en œuvre selon ce qui avait été prévu en 2011 en raison de la non-maturation du programme, des décisions contradictoires émanant du ministère de l’Energie et de la non-implication des acteurs locaux. Ce que dit la loi On constate que la réglementation a été malmenée, ce qui n’est pas une spécificité propre au secteur de l’énergie. Ainsi, pendant près de 4 années, la CREG a mis en place la réglementation devant permettre aux investisseurs, qu’ils soient nationaux ou internationaux, d’utiliser le tarif d’achat garanti pour vendre l’électricité qui serait produite par le solaire photovoltaïque ou l’éolien. Un système similaire avait été préparé pour la cogénération (production simultanée de l’électricité et de chaleur). Ce travail a été stoppé en juin 2016 sans avoir jamais été mis en œuvre. En mars 2017, les tarifs proposés des années plutôt par le ministère de l’Energie ont été annulés pour être soumis à la procédure de l’appel d’offres. Sur le plan sémantique, la notion de tarif d’achat garanti ne peut pas être comparée à celle d’un appel d’offres ! Encore une fois, les rédacteurs de cet arrêté (publié en mars 2017) ont défini un nouveau concept inexistant dans la réglementation nationale mais aussi dans les bonnes pratiques internationales. C’est toujours le règne de la non-maturation et de l’instabilité décisionnelle ! On serait plus crédible si on ne change pas régulièrement la réglementation. On serait meilleur si on optait pour des décisions clairement définies et internationalement reconnues ! Rôle du tissu industriel algérien Le programme des 22 000 MW était conçu à l’origine pour créer de la valeur ajoutée locale au niveau industriel, mais aussi en créant les conditions pour faire émerger des sociétés de réalisation ayant des compétences de type EPC. C’était porté noir sur blanc sur le document officiel du ministère de l’Energie de 2011. Ces prévisions avaient incité certaines entreprises locales à investir dans l’assemblage de modules photovoltaïques. En 2011, Rouiba Eclairage - filiale du Groupe Sonelgaz - avait signé un contrat avec une société allemande pour réaliser une usine intégré de modules photovoltaïques qui a été ensuite annulé en 2013 par la société algérienne pour raison d’insolvabilité de la société allemande. Cette société allemande s’est restructurée et est devenue leader dans son domaine. Le ministère de l’Energie veut relancer le projet industriel en ignorant les capacités locales installées et les déboires rencontrés par le projet de Rouiba Eclairage. Quel crédit donner à cette nouvelle tentative ? à quand le programme des 4050 MW ? En raison de l’absence d’une réglementation qui tarde à voir le jour, le programme des 4050 MW risque encore de tarder. Nous avons des réserves au niveau de sa structuration. Premièrement, il se décompose en 3 lots de 1350 MW qui restent quand même très lourds à gérer. Notre proposition serait de le scinder en lots de 400 MW à 600 MW qui diminuent le risque de l’engagement des acteurs. Secundo, la répartition des lots entre projet énergétique et projet industriel pose la problématique des modèles économiques et la viabilité des projets industriels lorsque leurs tailles ne sont pas économiques. Comment mieux gérer les appels d’offre : Nous proposons que ce dossier puisse être repris par la Présidence ou la chefferie du gouvernement qui créera une agence qui s’occupera de la nouvelle stratégie en rapport avec la transition énergétique dont a besoin notre pays. Elle sera dotée d’experts dans le domaine des énergies renouvelables. Cette agence gagnerait à être créée rapidement pour pallier les insuffisances dans la mise en œuvre du programme algérien des énergies renouvelables.

L’état de santé de Kamel Eddine Fekhar est «inquiétant»

«Seules les perfusions maintiennent en vie Kamel Eddine Fekhar», s’inquiète Me Salah Dabouz, l’un des avocats du détenu qui se trouve actuellement sous assistance médicale depuis plus de deux mois à l’hôpital Hmida Benadjila de Laghouat. Placé avec plusieurs autres Mozabites sous mandat de dépôt depuis juillet 2015, Dr Kamel Eddine Fekhar est en grève de la faim depuis 88 jours et sans jugement depuis près de 21 mois. Me Noureddine Ahmine, qui lui a rendu visite il y a quelques jours, alerte l’opinion publique sur la dégradation préoccupante de sa santé : «La visite que lui ai rendue m’a permis de constater une dégradation caractérisée par une infection urinaire, l’installation de l’hépatite B, sans parler de son affaiblissement total.» Depuis quelques semaines, ce n’est plus la nature des accusations ni même le contenu du dossier qui intéressent les proches de Kamel Eddine Fekhar, ses avocats ou les défenseurs des droits de l’homme, mais plutôt sa survie. Le détenu, qui a fait son testament à son avocat, est décidé à aller au bout de son action et rappelle pour bon nombre, par sa détermination, le cas de Mohamed Talmat, «mort en prison en décembre dernier après une grève de la faim qui a duré plus de trois mois». «Kamel Eddine Fekhar a épuisé tous les moyens juridiques possibles pour prouver son innocence, mais il a fini par comprendre que l’objectif du pouvoir était tout autre. Ce dernier est décidé à le maintenir à vie en prison, ce qui est arrivé à Ahmed Baba Nedjar, condamné à perpétuité», explique Me Dabouz. Et d’ajouter : «J’ai déposé plainte à maintes reprise en faveur de mon client, mais elles n’ont jamais été prises en considération. J’ai demandé à convoquer des gens pour audition, pareil. Ça veut dire quoi tout ça ? La réponse du pouvoir est claire.» Pour rappel, Kamel Eddine Fekhar, accusé entre autres d’«atteinte à la sûreté de l’Etat», est poursuivi pour les mêmes faits dans deux affaires et deux lieux différents, Berriane et Ghardaïa, ce qui constitue, selon Me Dabouz, «une grave violation des lois». «Des accusations formulées par la même chambre d’accusation», dénonce-t-il encore. «Kamel Eddine Fekhar n’accepte plus sa détention et demande à être libéré sans condition», soutient Me Dabouz. Aujourd’hui, il existe plus de 100 détenus dans ce dossier dit «Fekhar». Selon Me Dabouz, ils sont actuellement répartis sur les prisons de Ouargla, Ghardaïa, El Menea et Berrouaghia, ce qui rend difficile, voire impossible l’assistance et les déplacements difficiles des avocats.

Boumerdès : Les investisseurs du tourisme égarés

A Boumerdès, plusieurs investisseurs qui ont reçu des notifications pour la réalisation de leurs projets touristiques attendent la suite de la procédure. Le retard constaté nourrit toutes les inquiétudes. La wilaya, elle, rappelle que la démarche a changé depuis la loi de finances complémentaire 2015. Retour sur un dossier qui a provoqué une paranoïa qui n’en est pas une chez les investisseurs du tourisme. Les projets touristiques prévus depuis plusieurs années sur les côtes de la wilaya de Boumerdès tardent à voir le jour, laissant la porte ouverte à toutes les interprétations, parfois des plus incertaines, notamment de la part des investisseurs concernés. Entre 2010 et 2015, plus d’une centaine d’entrepreneurs ont soumis leurs projets d’investissement à la wilaya. Après étude des dossiers, le Calpiref, assemblée composée par le wali et l’ensemble de ses directeurs, leur avait délivré des notifications portant «octroi de terrains pour la réalisation de projets touristiques». Une sorte d’«accord initial» des autorités avant l’achèvement de la procédure en délivrant à ces investisseurs un acte de propriété qui leur permet l’entame des études, la conception du projet et sa réalisation. Dans l’une de ces notifications datant de 2015, dont El Watan Week-end détient une copie, il était demandé à l’investisseur de «se rapprocher des services des Domaines afin de conclure la démarche». Mais depuis, aucune suite n’a été donnée aux concernés. Devant le «refus» du directeur des Domaines de les recevoir, certains porteurs de projet craignent de perdre les terrains acquis dans ce cadre. Ces derniers ignorent donc ce qu’il est advenu de leurs dossiers. Ces notifications seront-elles prises en compte ? Ou alors, les investisseurs devront-ils refaire la procédure ? Ce sont là les questions que posent les bénéficiaires et pour lesquelles ils n’ont toujours pas eu de réponses. Calpiref Les craintes de ces derniers ne sont pas fortuites, car il ne s’agit pas là d’un quelconque projet. De Boudouaou El Bahri à Cap Djinet, en passant par Corso, Boumerdès, les Figuiers (El Kerma) ou encore Zemmouri, soit sur 107 km de côtes, cette région maritime compte à elle seule 11 zones d’extension touristiques (ZET) qui s’étalent, selon la direction du tourisme, sur une superficie de plus de 4700  hectares. Boumerdès, cette ville splendide au potentiel touristique séduisant, avec ses magnifiques paysages et ses plages ensoleillées, fait saliver «même des proches des plus hauts placés de l’Etat», selon certaines sources proches du dossier. Plus de «60 000 lits» sont prévus dans ce grand chantier qui va générer, selon Louerdi Abidi, directeur du tourisme de cette wilaya, rencontré dans son bureau, jusqu’à «120 000 postes d’emploi directs et indirects». Selon les chiffres de la direction du tourisme, 126 investisseurs attendent impatiemment l’approbation finale de la wilaya. Après avoir rencontré les différents responsables, il s’est avéré que lesdites notifications risquent aujourd’hui d’être «remises en cause». «Pourquoi ce blocage ?» s’interroge l’un des investisseurs. Rencontré en marge de la conférence de presse organisée par le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, pour annoncer le lancement en Algérie de l’opération d’enregistrement électronique du foncier, le 20 mars dernier, Noureddine Ben Mohamed, directeur des Domaines de la wilaya de Boumerdès, se défend : «Ce n’est pas un blocage. En vérité, les investisseurs concernés n’ont eu que des notifications et non pas des décisions finales d’attribution de terrains. La loi de finances complémentaire de 2015 est claire. Seul le wali a le pouvoir de délivrer les décisions de concession aux investisseurs. Mais avant, il lui faut d’abord l’approbation du ministère du Tourisme et celui de l’Agence nationale du tourisme, ce que nous appelons le Plan d’aménagement touristique (PAT). Le wali ne peut rien faire sans ce dernier.» Les inquiétudes exprimées par les investisseurs sont donc confirmées. Décret Les deux directeurs, ceux des Domaines et du tourisme, ne l’ont pas ouvertement avoué, mais il était clair dans la déclaration de Louerdi Abidi que les notifications délivrées aux investisseurs «ne constituent aucunement un document officiel attestant qu’un tel investisseur sera bénéficiaire de ces projets». «La procédure a changé avec la loi de finances complémentaire 2015. J’ignore ce que vont devenir les dossiers des investisseurs qui ont reçu des notifications, car seul le wali peut vous répondre à cette question. Tout ce que je sais, c’est que pour parler d’investissement touristique, nous devons d’abord avoir les plans d’aménagement touristiques des 11 ZET existant dans notre wilaya, ce qui n’est pas le cas actuellement. Ce n’est qu’après que le wali décidera, selon les dossiers exposés, quels seront les investisseurs qui pourront en bénéficier ou non», confie le directeur du tourisme. Sur la procédure à suivre dans les différentes étapes d’élaboration du PAT en question, Louerdi Abidi explique : «Selon le décret exécutif 15-78 qui défini les méthodes d’élaboration des plans d’aménagement touristique, le PAT doit passer par plusieurs étapes. D’abord par une enquête publique qui dure 45 jours, puis l’approbation du président de l’Assemblée de wilaya, celui de l’Assemblée communale concernée, avant l’appréciation finale du wali. Ce n’est qu’après que ce dernier pourra envoyer le dossier complet au ministère du Tourisme pour un jugement final avec l’appréciation de l’Agence nationale du tourisme. Donc, le PAT sera délivré par décret ministériel.» Valeur Selon le directeur du tourisme de la wilaya de Boumerdès, sur les 11 ZET, 4 dossiers (4 ZET) sont actuellement au niveau du ministère du Tourisme après l’achèvement de leur étude au niveau de la wilaya. Il s’agit des régions Les Salines, Tagdemt, Zemmouri Est et Boudouaou. Ils n’attendent donc que le décret en question du ministère. La semaine prochaine, deux autres, en l’occurrence celui de Corso et de Sebaou (près de Dellys), seront envoyés par la wilaya au ministère après l’aval du secrétaire général de la wilaya de Boumerdès. Quant à ceux d’El Kerma-Boumerdès, El Kerma-Boumerdès-Thénia ainsi que celui de Zemmouri Ouest, qui ont eu l’accord des communes concernées et celui de la wilaya, ils doivent attendre au moins un mois avant d’être transférés au ministère du Tourisme. Ces derniers cas présentent, selon le directeur du tourisme, des réserves de certaines directions de la wilaya. Quant aux deux derniers, Cap Djinet et Corso II, ils ne tarderont pas à être exposés à l’Assemblée de la wilaya, explique Louerdi Abidi. Pour la direction du tourisme, l’opération en question n’est pas facile et présente beaucoup de contraintes, ce qui expliquerait, selon elle, tout ce retard dans l’étude des dossiers. «Sur les 4700 hectares prévus pour les 11 ZET, seulement 1056 seront aménageables, dans lesquels 289 hectares, soit 27,4%, sont des terres agricoles et 91 hectares, soit 8%, sur lesquels se trouvent actuellement les chalets distribués après le séisme de 2003. Donc, il faut régler la situation de ces terrains et les extraire des domaines agricoles et de l’habitat pour les inscrire dans le domaine du tourisme», indique M. Abidi. «Ce qui nous préoccupe actuellement, c’est l’acquisition de ces terrains au profit de nos projets touristiques. Leur distribution ne relève que de la responsabilité du wali et aucunement des directions. Il est le seul habilité à prendre une telle décision», insiste-t-il. Sur la valeur réelle des notifications distribuées, Louerdi Abidi explique : «Je ne saurai vous dire si les notifications seront prises en compte après l’élaboration des PAT. De toutes les façons, nous n’avons jamais entendu parler de leur annulation. Mais une chose est sûre, les vrais investisseurs auront certainement leurs projets.» Pour les investisseurs qui souhaitent s’informer sur leurs dossiers, le directeur des Domaines, Noureddine Ben Mohamed, informe ces derniers du lancement d’une cellule de l’investissement chargée, selon lui, du suivi des dossiers en question et sur l’opération de l’avancement des PAT.

Révélations et peines de prison de 3 à 20 ans

Le procès des 36 présumés candidats au djihad dans les rangs de Daech s’est poursuivi hier au tribunal criminel de Boumerdès. Le juge a auditionné une quinzaine de prévenus, dont la femme et les deux gendres du mufti et guide spirituel de l’organisation Etat islamique, Merimi Mohamed, alias Abu El Maram El Djazaïri. Natif de Boudouaou, ce dernier, âgé de 33 ans et ingénieur de formation, serait le premier Algérien à avoir rejoint les rangs de Daech fin 2014 via la Turquie. Il a été suivi peu après par une trentaine d’individus dont la plupart résidaient à Boudouaou, à l’ouest de Boumerdès. Les plus connus d’entre eux sont les dénommés Moukas Fares, alias Abu Doudjana, Boubekeur Hammache, alias Abou El Abas, et Aït Saïd Salem, dit Abu Mahmoud El Fatah. Ces derniers étaient chargés des recrutements et de la création d’une branche de l’EI en Algérie. Ils seront jugés par contumace par le tribunal. Accusée de «non- dénonciation et appartenance à un groupe terroriste», G. Yasmina, la femme de l’actuel mufti de cette organisation criminelle, a nié tous les faits qui lui sont reprochés. «Ce sont les services de sécurité qui m’ont informé que mon mari est parti faire le djihad en Syrie. Je n’étais pas au courant de ce qu’il faisait. Il m’a dit que je partirai faire une formation à l’est du pays. Cela s’est passé un mois après son recrutement par une entreprise activant dans le secteur de l’hydraulique. Il m’a laissé 4 filles, dont la plus âgée a 12 ans et je me suis séparée officiellement de lui à partir de ma cellule», a-t-elle avoué, ajoutant que son mari ne lui a jamais envoyé de l’argent comme mentionné dans l’arrêt de renvoi.       Traitements inhumains Poursuivis dans la même affaire, ses frères Faouzi et Mohamed Hicham aussi ont rejeté les griefs retenus à leur encontre. Il leur a été reproché d’avoir reçu une somme de 80 000 DA de la part d’un certain El Kakaâ pour les remettre à leur sœur. Ce dernier a déclaré ne les avoir jamais rencontrées. Les autres accusés, des jeunes natifs d’El Harrach, de Bachdjarrah, de Constantine et de Boudouaou sont poursuivis pour avoir publié des messages faisant l’apologie des groupes djihadistes. Certains sont soupçonnés de se préparer pour rallier Daech via la Turquie. Des faits qu’ils ont tous nié devant le tribunal. «On a subi des traitements inhumains. Je ne suis pas Larbi Ben M’hidi pour m’empêcher de dire des choses que je n’ai jamais commises. Il y a ceux auxquels on a même enlevé les vêtements», a rétorqué I. Hamza, un jeune interprète d’El Harrach. Même les autres femmes (6), poursuivies dans le cadre de cette affaire, se sont dites innocentes. La justice a découvert à travers l’analyse de leurs comptes Facebook et leurs communications téléphoniques qu’elles avaient émis le vœu de rejoindre Daech. L’une d’elles, M. Khadidja, native de Mascara, est accusée d’être partie en Turquie d’où elle a rejoint le Maroc avant de regagner le pays. Chose qu’elle avait nié devant la juge. Curiosité et propagande L. Meriem de Oued Souf dit consulter les sites djihadistes par curiosité. Lors de son réquisitoire, le procureur de la République a cité les preuves démontrant l’implication des accusés dans cette affaire qui a éclaté après une plainte faisant état de la disparition de deux femmes à Rouiba, dont l’enquête entamée en novembre 2015 a révélé qu’elles avaient rallié les éléments de Abu Bakr El Baghdadi. Tout en démontrant la gravité des faits, le représentant du ministère public s’est félicité du travail accompli par les services de sécurité. «Ce ne sont pas les peines que je vais requérir qui sont importantes, mais l’essentiel c’est qu’on vous a sauvés et empêchés de rallier une organisation terroriste que vous ne connaissez que par le nom», a-t-il déclaré en direction des accusés. Le procureur a requis une peine de 20 ans de prison à l’encontre de 11 d’entre eux, des peines allant de 5 et 10 ans à l’encontre de 25 autres et une peine de 3 ans de prison ferme contre B. Hicham. Le procès s’est poursuivi jusqu’à une heure tardive de la nuit avec les plaidoiries des avocats de la défense. Le verdict du tribunal sera prononcé aujourd’hui.  

Présidente de la section de Tizi Ouzou de la Coordination nationale des enseignants de français d’Algérie (CNEFA)

Il y a trois ans, la Coordination nationale des enseignants de français d’Algérie (CNEFA) naissait. Ses initiateurs évoquent un manque flagrant en matière de formation des enseignants et disent travailler pour la promotion des langues étrangères, dont le français qui connaît un recul considérable depuis quelques dizaines d’années. Quelle est actuellement la place qu’occupent les langues étrangères dans les programmes et manuels scolaires ? A voir le niveau réel de nos enfants, celui des enseignants, la qualité de l’enseignement offert par l’université et la banalité des concours de recrutement, on se demanderait bien si une volonté quelconque existe à vouloir porter haut notre société en matière de savoir afin de trouver sa place parmi les géants du monde. L’enseignement précoce des langues étrangères représente un véritable atout. La prise en compte des contextes linguistique et culturel lors de l’apprentissage-enseignement des langues ne peut que contribuer à l’optimisation du potentiel des apprenants et à rendre les formations plus efficaces. Malheureusement, le système en place ne fait pas dans ce sens. On ne travaille pas dans le sens d’un projet de société qui s’ouvre sur le monde qui l’entoure. Les décideurs sont contre le changement et la conscientisation de la société. Ils font tout pour garder le pouvoir en étouffant le secteur de l’éducation et le maintenir en état de «réanimation». L’école n’est pas libre, alors la pensée ne peut être libre. Parlons précisément de la langue française. Comment vous voyez son évolution ? Malgré le fait que l’Algérie ne se reconnaisse pas dans la francophonie, elle reste tout de même le 2e pays francophone dans le monde. Cependant, la langue française qui était enseignée avant 1962 comme langue maternelle est passée, vers le milieu des années 1970, comme langue seconde. Elle a été enseignée à partir de la 3e année primaire en moyenne dix heures par semaine. Ensuite, vers les années 1980, elle est passée au statut de FLE (français langue étrangère) avec une moyenne de huit heures par semaine, et son enseignement ne débutera qu’en 4e année primaire. L’ajout d’une année dans le cycle moyen à partir de 2003 et l’introduction de la langue française en 3e année primaire en 2006/2007 impliquent la production de nouveaux manuels scolaires, mais le volume horaire est diminué jusqu’à cinq heures par semaine pour les 4e et 5e années primaires, et trois heures par semaine pour la 3e année primaire (1re année de français). Cette situation a entraîné un recul considérable du niveau de maîtrise de cette langue par nos enfants. Quelles sont, selon vous, les raisons qui ont conduit à son affaiblissement ? Plusieurs facteurs entrent en jeu dans cette question précise. L’idéologie de la langue de l’ennemi a contribué fortement à la baisse de la langue française dans nos écoles et plus précisément au Sud d’après des témoignages réels d’enseignants de la langue. Avec de tels arguments, l’apprenant et son tuteur sont induits en erreur et croient que la seule langue à qui on doit accorder de l’importance est la langue arabe. Un tissu de mensonges a été installé autour de cette grande question et a fait des dégâts considérables quant à l’acceptation de toute langue qui viendrait concurrencer la leur. Il y a aussi ceux qui rejettent cette langue par crainte d’embrasser la culture qu’elle peut véhiculer. Le plurilinguisme, loin d’être une perte d’identité, est bien au contraire un enrichissement et une force pour la société. Le manque de formation des enseignants a aussi joué son rôle négativement. En plus des heures insuffisantes consacrées à l’enseignement de cette langue, il y a aussi le conflit entre le statut de la langue française et celui de la langue anglaise en Algérie. Entre ceux qui optent pour le français et ceux qui optent pour l’anglais, la question n’est pas encore tranchée. Quelle devrait être la place des langues étrangères dans l’enseignement aujourd’hui ? A mon avis, la langue doit rester un moyen de communication et de transmission du savoir, loin de toutes considérations politiques ou autres. A l’ère de la mondialisation et du développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui amènent les peuples à collaborer et à échanger, partager avec de nombreuses nationalités et de cultures toutes différentes les unes des autres, nous n’avons pas d’autre choix que d’accepter de nous ouvrir sur les langues du monde. La science, la pensée sereine et l’avenir optimiste de notre pays devraient être notre objectif si nous ne voulons pas nous laisser broyer par la machine impitoyable de l’économie mondiale. Vous avez créé une organisation : la Coordination nationale des enseignants de français d’Algérie (CNEFA) qui se veut un cadre rassembleur des enseignants de langues étrangères du secteur de l’éducation nationale, en particulier ceux de français. Quel est exactement son objectif ? La CNEFA a été créée suite à un manque en matière de formation des enseignants, tant sur le plan linguistique que pédagogique. Notre coordination travaille pour la promotion et l’accompagnement de l’enseignant pour mieux accomplir sa noble mission. Et ce, en organisant des séminaires et des universités d’été, d’hiver et de printemps où sont conviés particulièrement les jeunes enseignants. Les rencontres sont organisées de façon à toucher les quatre coins du pays. Qu’en est-il de la présence des autres enseignants et des autres langues dans votre organisation ? Comme nous estimons que la pédagogie n’a pas de langue, nous avons élargi notre champ d’action à la participation des professeurs qui enseignent d’autres langues, comme tamazight et l’anglais. Les objectifs ne sont pas axés sur la langue, mais sur la manière d’enseigner les langues et comment parvenir à une maîtrise des outils d’enseignement. Quand vous abordez la méthodologie, pensez-vous que cette question a contribué aussi à l’affaiblissement des langues étrangères, notamment le français au sein de nos écoles ? Tout à fait. Former un enseignant, c’est le préparer à affronter toutes les situations possibles qu’il pourrait rencontrer durant son parcours. Et la méthodologie fait partie de ce qu’il doit avoir comme bagages. Il faut maîtriser les méthodes et les techniques d’enseignement pour mieux passer son message et arriver aux résultats souhaités. L’enfant n’est pas comme l’adulte. Il manifeste des spécificités, des besoins et des satisfactions qu’il faut cerner et comprendre. Quels sont vos objectifs dans l’avenir ? Quoique nous ayons en tant qu’organisation réussi bien des activités et des manifestations importantes depuis la création de notre coordination, nous avons des perspectives encore plus intéressantes. Nous voulons aller jusqu’à travailler en collaboration avec les directions de l’éducation pour avoir accès aux établissements scolaires, toucher directement l’enfant et l’impliquer dans nos activités culturelles et psychopédagogiques.

AADL : opérations de distribution de logements dès cette semaine

L’Agence pour la promotion et le développement du logement (AADL) va entamer plusieurs opérations de distribution de logements à partir de la semaine prochaine à Alger et dans d’autres wilayas, a indiqué hier son directeur général, Mohamed Tarek Belaribi. A partir de lundi prochain, «pas moins de 3000 logements en location-vente» seront distribués sur plusieurs sites d’Alger, et ce, à Reghaïa avec 1200 logements, Ouled Fayet (Semrouni) avec 911 logements, le premier site Ouled Fayet avec 480 logements et Aïn Malha avec 296 logements, a précisé M. Belaribi sur les ondes de la Radio nationale. Assurant que cette opération ne sera que le début d’une importante série de distributions de logements AADL, il a ainsi avancé que 7000 logements seraient octroyés à la fin avril prochain et 8000 autres en mai. En outre, il sera procédé durant le mois de juin à l’exécution de la plus grande opération de relogement qui touchera 25 000 bénéficiaires dans plusieurs wilayas telles Mostaganem, Aïn Témouchent, Oran, Relizane, Annaba, Constantine, à laquelle s’ajoute la livraison de logements AADL dans les deux nouvelles villes de Bouinan et de Sidi Abdallah. A ce propos, il a rappelé que ces opérations de distribution s’ajouteraient à celles de plus de 19 000 autres logements qui avaient été octroyés dans différentes régions du pays depuis octobre 2015. En ce qui concerne le programme AADL 1, le même responsable a fait savoir que plusieurs wilayas avaient réussi à clore définitivement ce dossier, à l’instar d’Oran, Tipasa et Batna. Selon lui, dans le programme AADL 1 et 2, un nombre de 240 000 unités sont en cours de construction dont 70 000 logements relèvent du programme AADL 1, lesquels ont reçu l’ordre de versement de la 3e tranche. Les bénéficiaires de ces 70 000 logements de l’AADL 1 vont recevoir par la suite les décisions de préaffectation qui leur permettront de connaître leur logement avant de passer à la 4e tranche et la remise des clés. Quant aux souscripteurs de l’ADDL 2, M. Belaribi a indiqué que 38 500 souscripteurs avaient choisi les sites. A la question de savoir s’il y aura, à l’avenir, un programme AADL 3, M. Belaribi a soutenu qu’il s’agissait, pour l’instant, de répondre à la demande des souscripteurs ADDL 1 et 2. Questionné sur l’apport des entreprises algériennes dans la réalisation des logements AADL, il a souligné que 55% des projets avaient été réalisés par des entreprises de droit algérien et que des conditions rigoureuses sur la qualité de la construction et les délais de livraison sont imposés.

Des internautes devant le juge le 4 avril prochain à Bouira

Des animateurs d’une page Facebook ont été destinataires d’une convocation de la justice. Ils seront entendus le 4 avril prochain par un juge au tribunal de Bouira, a-t-on appris de source judiciaire. Ils sont sept (07) animateurs de la page «Bouira-Garanda city» qui sont poursuivis pour «incitation à attroupement illégal, atteinte à l’ordre public, et outrage à corps constitué», selon la même source. Les animateurs de la page en question, «désactivée» pour avoir subi de pressions énormes, ont été interpellés par les services de police pour avoir diffusé l’appel à la grève des commerçants en janvier de l’année en cours. Pourtant, des photos de la grève des commerçants ont été largement postées via les réseaux sociaux et l’info avait été relayée par la presse et autres sites d’information. Des citoyens et des militants des droits de l’homme, scandalisés, ont dénoncé cette cabale judiciaire contre des internautes. Le mode répressif du pouvoir en place n’a désormais pas disparu. Plusieurs activistes et militants de mouvement associatif ont été interpellés et même emprisonnés pour avoir exprimé un avis sur la Toile.  

Tébessa : une commission ministérielle dépêchée à l’hôpital d’Ouenza

Une commission ministérielle d’inspection a été dépêchée, avant-hier mercredi, pour tirer au clair la situation délétère provoquée depuis une quinzaine de jours au niveau de l’hôpital de Bougherara Fouad, dans la ville de Ouenza, apprend-on de sources sûres. La gestion de l’hôpital est passée au crible par cette enquête confiée à des inspecteurs du ministère de la Santé et qui s’emploie à éplucher surtout le dossier de l’incinération des médicaments au niveau de l’établissement hospitalier, l’abus de pouvoir du directeur et autres. Depuis plus d’une dizaine de jours, le personnel composé de médecins et de paramédicaux est en grève tout en assurant un service minimum. Ils réclament le départ du directeur de l’hôpital. Le directeur de la santé de la wilaya de Tébessa, Moundji Mastouri, qui devait animer hier un point de presse avec l’ensemble des journalistes locaux pour plus de précisions concernant ce sujet, n’est pas venu. Par ailleurs, la semaine dernière, une femme est décédée des suites d’une hémorragie peu après son admission à la maternité de l’établissement hospitalier Tidjani Haddam à Bir El Ater. La direction de l’hôpital est accusée par la famille de la victime de négligence. Selon l’un d’eux contacté par téléphone, l’absence du médecin d’astreinte était la cause du décès de cette trentenaire, enseignante de son état.  

Mostaganem : un militaire parmi les voleurs de bijoux de la rue Léon

Les auteurs du vol de bijoux, au nombre de huit, qui ont été à l’origine d’une attaque spectaculaire, samedi dernier, à la rue Léon, au centre-ville de Mostaganem, d’un bijoutier ambulant, ont tous été identifiés, mercredi dernier, par les éléments de la police judiciaire, relevant de la sûreté de wilaya de Mostaganem. Cinq d’entre eux ont été présentés, hier jeudi, devant le parquet de Mostaganem. En effet, selon un communiqué de la sûreté de wilaya, cinq individus, âgés de 17 à 29 ans, ont été arrêtés mercredi par les forces de l’ordre, alors que trois autres éléments de la bande de voleurs de bijoux qui sévissent à la rue Léon demeurent toujours en fuite. Parmi les voleurs arrêtés se trouvait un militaire, selon un communiqué émanant de la sûreté de wilaya. Les malfrats se sont servis d’un adolescent pour guetter les policiers en ronde dans le quartier. Les limiers de la police ont, en outre, saisi un lot de bijoux, du kif, des cagoules, des vêtements utilisés lors du vol, un véhicule, une matraque électrique, mais aussi des épées, poignards et une bombe lacrymogène chez les voleurs. Ces derniers ont été présentés jeudi dernier devant le parquet de Mostaganem. Pour rappel, les faits se sont déroulés samedi dernier à la rue Léon, au quartier El Derb de Mostaganem et en plein jour, aux environs de 14h.

Santé : 50% des Algériens ne savent pas qu’ils sont hypertendus

Une journée médicale sous le thème «Développement professionnel continu en gériatrie et pédiatrie» a été organisée à l’université Mohamed Boudiaf, hier, par le collège de M’sila, sous l’égide de la Société algérienne de médecine générale. Pas moins de 350 médecins venus des quatre coins du pays, parmi lesquels des professeurs, étaient en conclave ; ils ont en outre débattu des problèmes auxquels ils sont confrontés en mettant en commun leurs expériences respectives. Des professeurs dans différentes spécialités, à l’image de MM. Benabadji, Hamouch, Chibane, ont apporté un tant soit peu leur éclairage. Le Pr Chibane, spécialiste en médecine interne à l’hôpital de Bouira, a apporté les éclaircissements nécessaires au phénomène de l’hypertension artérielle qui sévit à grande échelle en Algérie. Il dira en substance que l’hypertension artérielle touche environ 1/3 de la population, citant des études effectuées par la Société algérienne de l’hypertension artérielle (SAHA) et affirmant que 50% de la population algérienne est hypertendue, mais ne le sait pas. Et d’ajouter qu’«il y a un problème de sensibilisation qui se pose avec acuité aussi bien pour le corps médical que pour la population concernant cette maladie sournoise qui tue en silence.» Quant à l’hypertension artérielle chez les jeunes (adolescents), elle présente une forte prévalence chez cette catégorie de la population. «Les jeunes, pris dans l’engrenage d’un nouveau style de vie, sont sujet au surpoids qui, par voie de conséquence, engendre une forte propension à l’obésité du fait du manque d’activité physique.» Et d’ajouter : «La forte consommation de produits énergétiques (sodas) est pour beaucoup dans cette incursion de l’HTA chez les jeunes, dont le taux représente en Algérie, selon l’OMS, pas moins de 60%.»

Blida : une famille interpelle Bouteflika

Même s’il n’a pas commis de meurtre, Sid Ali Zatimi, un jeune accusé de constitution d’association de malfaiteurs et de tentative d’assassinat reste en prison (Koléa) à perpétuité, du moins d’après une décision de justice remontant à six ans. Après plusieurs tentatives pour revoir ce verdict, en vain, sa mère interpelle le président de la République pour que son fils soit rejugé, et ce, de manière «juste» ou pour qu’il accorde à son fils un allègement de peine. «La Cour suprême a confirmé le verdict de la cour de Blida. Je reconnais que mon fils s’est disputé avec un médecin, allant jusqu’à lui causer des blessures à l’œil. Mais, il n’y a pas eu assassinat, fort heureusement. Je me demande pourquoi la justice est plus souple avec un terroriste ou autre criminel, alors qu’elle inflige des sanctions plus sévères à ceux qui n’ont pas commis de meurtre ?» s’interroge-t-elle, en lançant son message au premier magistrat du pays. «En neuf ans d’exercice, je n’ai jamais connu un verdict aussi sévère par rapport à une affaire non suivie de décès. Aussi, il n’y a pas eu de préméditation dans l’acte. Pis, la justice a accepté un certificat médical délivré par l’hôpital où la victime exerce ses fonctions en tant que médecin, ce n’est pas normal !», témoigne l’avocate du jeune emprisonné.

Déjà des recours à Mascara

Le député, tête de liste du parti MPA à Mascara, Si Hamdi Khathir, nous a révélé, mercredi, que les recours introduits devant les instances compétentes portant sur des réserves assujetties à des anomalies relevées dans certaines communes ont été rejetés ! «Au cas où d’autres dépassements seront constatés, notamment le jour du scrutin, chacun des responsables avisés assumera ses responsabilités», a-t-il souligné. En outre, d’autres candidats aux législatives du 4 mai prochain ont contesté, sans pour autant appuyer leurs contestations par l’introduction de recours, la composante des encadreurs des 306 centre et 1338 bureaux de vote. «De nombreux agents encadreurs des bureaux de vote mobilisés par l’administration sont des proches ou membres des familles des fonctionnaires des collectivités locales et des élus des différentes assemblées», nous révèlent des sources sûres. La neutralité et l’impartialité de certains agents encadreurs sont, selon de nombreuses sources, mises en doute. «Sur les listes des encadreurs figurent des partisans et militants du parti du FLN et des enfants des cadres de l’administration locale. Requis par les communes, ces derniers sont censés accorder leurs voix au candidat du parti désigné comme étant celui du président Bouteflika», nous dit-on. Dans un autre chapitre, de nombreux observateurs regrettent l’instrumentalisation des organisations de masse, à savoir l’UGTA, l’UNFA, l’UNPA et autres qui roulent pour le FLN. Ce qui dérange le plus les pouvoirs publics, c’est l’abstention qui risque de faire des ravages aux prochaines élections. «Pourquoi voter ?» s’interroge le citoyen.

Le RND plaide pour la préservation de l’indépendance énergétique

Le Rassemblement national démocratique (RND) compte plaider, à l’occasion de la campagne électorale pour les législatives du 4 mai prochain, pour la préservation de l’indépendance énergétique du pays, mettant en évidence la nécessité de développer l’économie de la construction. Le RND plaide, dans son programme électoral, pour la préservation de l’indépendance énergétique du pays et soutient que la consommation intérieure du gaz et du pétrole «ne cesse de croître, alors que la production de ces énergies est appelée à régresser». «Outre la poursuite et l’intensification de l’exploration des hydrocarbures conventionnelles, il importe d’intensifier la mise en valeur de nouvelles sources d’énergie», note le RND qui promet que ses députés «travailleront pour le développement des énergies renouvelables notamment solaire, avec des investissements publics et privés et des incitations fiscales et financières de l’Etat, ainsi que l’exploration et l’évaluation des gisements de gaz et pétrole de schiste, en veillant à la sauvegarde de l’environnement et à la préservation de la santé de la population». Le RND considère, en outre, que la croissance démographique dans le pays «exigera encore un effort soutenu dans le domaine de l’habitat», ajoutant qu’il «importe de répondre à cette demande en évitant de concentrer excessivement la population au niveau des villes, comme il importe de satisfaire ce besoin social fondamental avec des ressources autres que le seul budget de l’Etat.»

Le FNA participe avec 680 candidats

Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a affirmé hier à Alger que son parti participerait aux prochaines législatives du 4 mai avec 680 candidats répartis sur 33 listes au niveau national et une liste concernant la communauté algérienne établie en France. S’exprimant en marge de la réunion tenue au siège du parti avec les têtes de liste et directeurs de campagne électorale, M. Touati a annoncé la composante des candidats qui animeront la campagne électorale, dont l’âge varie entre 25 et 50 ans, relevant également que 4 femmes étaient têtes de liste au sein du parti, ainsi que la liste de la wilaya de Chlef, composée essentiellement de 16 femmes dont l’âge ne dépasse pas 32 ans, toutes diplômées universitaires. Le FNA organisera durant la campagne électorale plusieurs activités à travers le territoire national, outre la tenue de trois rencontres régionales à l’ouest, à l’est et au centre du pays, suivies d’une rencontre nationale qui sera organisée à la salle Harcha Hassan à Alger, a-t-il ajouté. M. Touati a mis l’accent sur l’impératif de «se conformer au programme et à la charte du parti qui ne peuvent être changés», appelant les Algériens à «participer massivement aux prochaines échéances électorales». APS

M’sila : une femme décède à la maternité de Sidi Moussa

La mort d’une femme de 30 ans mercredi (29 mars 2017) à la maternité de Sidi Aïssa, suite à une hémorragie de délivrance, pose-t-elle la problématique de la surcharge du volume de travail dans cette maternité de Sidi Aïssa ? Tout porte à le croire. Le décès de cette femme a jeté stupeur et consternation parmi la population de M’sila, dont un certain nombre de femmes sont orientées sur Sidi Aïssa pour accoucher. Dans la semaine du 1er au 9 mars, pas moins de 182 parturientes venues de différents lieux  de la wilaya de M’sila, principalement de M’sila, ont été admises à la maternité de Sidi Aïssa. Le déficit en gynécologues à la maternité Slimane Amirat de M’sila est tellement important que cela a fini par alourdir grandement le volume de travail que doit supporter inlassablement l’équipe de spécialistes à la maternité de Sidi Aïssa. Sans spécialistes ni ambulance, les femmes parturientes de M’sila, au-delà des heures de travail, sont orientées principalement sur Sidi Aïssa. Quel est le nombre de morts que le ministère de la Sante, de la Population et de la réforme hospitalière compte-t-il atteindre pour réagir et affecter des gynécologues à la maternité de M’sila pour atténuer la lourde charge que continue à subir la maternité de Sidi Aïssa ?  

Licences d'Importation : Tebboune rassure l'UE

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de   la Ville et ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune a   affirmé jeudi à Alger que les mesures adoptées par l'Algérie pour la   rationalisation des importations n'impactaient pas le niveau des échanges   commerciaux entre l'Algérie et l'Union européenne, a indiqué un communiqué   du ministère.          Lors d'une audience accordée au Chef de la délégation de l'Union   Européenne en Algérie, John O'Rourke, le ministre a indiqué que ces mesures   avaient pour objet la rationalisation de la facture des importations et la   protection du produit national et du consommateur, tout en réitérant   l'engagement de l'Algérie à mettre en £uvre les accords stratégiques   conclus avec l'UE.   Le ministre a salué par la même occasion l'action commune des deux parties   pour la réalisation de projets d'investissement mutuellement avantageux,   ajoute le communiqué.  Les deux parties ont également salué le niveau des relations entre   l'Algérie et l'UE dans différents domaines.   Pour sa part, le Chef de la délégation de l'UE en Algérie s'est montré   "compréhensif quant aux mesures adoptées par le gouvernement algérien   concernant le système des licences d'importation et des contingents   tarifaires avec l'UE, d'autant que les accords de libre échange conclus   avec l'UE ne sont pas concernés par ces mesures".

Algérie-Congo : convergence de vues sur les questions bilatérales, régionales et internationales

L'Algérie et la République du Congo ont exprimé leur totale «convergence de vues sur les questions bilatérales, régionales et internationales» à l'issue de la visite d'Etat de quatre jours en Algérie du président de la République du Congo, Denis Sassou N'Guesso, à l'invitation du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Selon le communiqué conjoint publié à l'issue de cette visite, les discussions entre les dirigeants des deux pays, qui se sont déroulées dans une «atmosphère cordiale et fraternelle ont été marquées par une convergence de vues sur les questions bilatérales, régionales et internationales, ajoutant que les deux dirigeants ont réitéré leur détermination à consolider la tradition de concertation qui anime les deux pays». Signature de 14 accords de coopérations Les deux dirigeants ont, ainsi, passé en revue l’état de la coopération dans tous les domaines et noté avec satisfaction la tenue, les 25 et 26 mars 2017, de la 7ème session de la Grande Commission Mixte de Coopération qui a été sanctionnée par la signature de 14 accords de coopération dans différents domaines, indique le communique conjoint. Les deux pays ont, ajoute le communiqué, réaffirmé leur ferme engagement à  œuvrer, de concert, au renforcement et à la diversification de la coopération entre les deux pays, notamment à travers l’établissement d’un partenariat économique solide et la mise en place de programmes de coopération mutuellement bénéfique.  Ils ont, en outre, souligné la nécessité de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays et invité les opérateurs économiques à travailler ensemble à cet effet. Au plan africain, le président Bouteflika et le président Sassou N'guesso ont réitéré leur soutien aux efforts de l’Union Africaine dans la recherche de solutions politiques aux crises et confits en Afrique et ont réaffirmé la nécessité d'œuvrer en faveur du développement économique et social du Continent, notamment dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l'Afrique (NEPAD), qui représente un programme servant de modèle adéquat pour la résolution des défis multidimensionnels de l'Afrique. Dans ce même ordre d'idées, les deux dirigeants ont réaffirmé la nécessité  d’œuvrer en faveur de «l’opérationnalisation de l’architecture de paix et de sécurité de l’Union Africaine avec la mise en place de la Force Africaine en Attente et de la CARIC». Lutte contre le terrorisme Dans ce contexte, les deux parties ont relevé avec préoccupation la prolifération des groupes terroristes, du trafic de drogue et de la circulation illicite des armes dans leurs régions respectives et réaffirmé leur engagement à conjuguer leurs efforts en vue de combattre ces féaux qui menacent la sécurité et la stabilité du Continent. Le président Bouteflika et président Sassou N’Guesso ont, dans ce cadre, exprimé leur soutien au Centre Africain d’Etudes et de Recherches sur le Terrorisme (CAERT), au Comité des Services de Renseignement et de Sécurité Africains (CISSA) et au Mécanisme Africain de Coopération Policière (AFRIPOL). Ils ont, également, réitéré leur engagement à œuvrer en faveur de l’adoption de la Convention Globale sur le Terrorisme international et du Protocole portant criminalisation de paiement de rançons aux groupes terroristes. Sahara occidental : les deux parties pour la légalité internationale Abordant la question du Sahara Occidental, les deux dirigeants ont  réaffirmé leur soutien à un règlement juste et durable de ce confit conformément à la légalité internationale à travers la mise en œuvre urgente des résolutions pertinentes des Nations Unies et des décisions de l’Union Africaine. Libye : pour une solution politique consensuelle Le président Abdelaziz Bouteflika et le président Denis Sassou N’Guesso ont abordé la situation en Libye et ses implications sur la situation sécuritaire, notamment dans la région du Sahel. Dans ce cadre, ils ont réaffirmé leur soutien à «une solution politique consensuelle et durable à la crise libyenne à même de préserver l’unité, l’intégrité territoriale et la cohésion de son peuple».  Le président Denis Sassou N’Guesso a salué «les efforts de l’Algérie visant à promouvoir et élargir le dialogue national à l’ensemble des acteurs libyens afin de parvenir à une solution politique loin de toute ingérence extérieure».  Le président Bouteflika a, pour sa part, salué les efforts déployés par le  Comité de Haut Niveau de l’Union Africaine, présidé par le président Denis Sassou N’Guesso, dans l’accomplissement de son mandat. Les deux dirigeants ont décidé de conjuguer leurs efforts et d’échanger régulièrement leurs vues dans la recherche d’une solution à la crise libyenne. Crise malienne : pour la stricte mise en œuvre de l’accord de paix Concernant la situation au Mali, le président Bouteflika a informé le président Sassou N’Guesso des efforts menés par l’Algérie pour le règlement du confit malien. A cet égard, le président Sassou N’Guesso a salué les efforts déployés par l’Algérie en vue d’instaurer la paix et la sécurité en Afrique et sa contribution active dans la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, signé à Bamako, le  15 mai 2015, à l’effet de préserver la stabilité et la cohésion dans ce pays. Les deux présidents ont invité toutes les parties maliennes à veiller à la stricte et rigoureuse mise en œuvre de cet accord et exhorté la communauté internationale à assister le Mali dans ses efforts de développement économique et social, souligne le communiqué conjoint. Situation au Moyen-Orient : pour le droit du peuple palestinien à un Etat indépendant   S’agissant de la situation au Moyen-Orient, les deux dirigeants ont réitéré leur soutien pour un règlement juste et durable du confit israélo-palestinien, consacrant le droit du peuple palestinien à la création d’un Etat indépendant avec comme capitale El Qods. Crise syrienne : le dialogue pour solution Ils ont, également, procédé à un échange de vues sur la situation en Syrie et réaffirmé la nécessité de privilégier le dialogue dans la recherche d’une solution à ce confit. Pour une réforme profonde de l’ONU Les deux dirigeants ont plaidé en faveur d’une réforme profonde de  l’Organisation des Nations Unies et réitéré leur attachement au consensus d’Ezulwini pour une participation plus large et active des pays africains au processus de prise de décision au niveau de cette Organisation. Le président Denis Sassou N’Guesso a adressé une invitation à son  excellence Abdelaziz Bouteflika à l'effet d'effectuer une visite d’Etat au Congo, à une date à convenir par le canal diplomatique. L’invitation a été acceptée avec plaisir, conclut le communiqué conjoint algéro-congolais. 


jeudi 30 mars 2017

1er d’une chaine prévue à Alger : le marché "Rahma" pour contrecarrer les spéculateurs pendant le Ramadhan

Le marché "Rahma" d'El Harrach (Alger) ouvrira ses portes quinze jours avant le mois sacré du Ramadhan pour contrecarrer les spéculateurs et permettre aux citoyens d'acheter les produits alimentaires, fruits et légumes à des prix "raisonnables", a-t-on appris jeudi auprès du bureau d'Alger de l'Union Générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).   Le marché, qui propose des produits de large consommation, sera géré par des importateurs et des commerçants de gros qui mettront en vente leurs produits à des prix raisonnables, a indiqué à l'APS M. Sid Ali Boukerrouche, coordinateur du bureau de l'UGCAA.  L'initiative a vu le jour grâce à une coordination entre le bureau d'Alger de l'UGCAA et la wilaya d'Alger, a-t-il affirmé, relevant que des négociations sont en cours avec la wilaya d'Alger pour ouvrir des marchés "Rahma" dans d'autres communes de la wilaya en prévision du mois de  Ramadhan et ce pour contrecarrer les spéculateurs qui sont "responsables de  la flambée des prix des produits de base".  "Une enquête menée par le bureau a fait ressortir que certains spéculateurs parmi les grossistes des produits alimentaires à Oued S'mar  (commune de Gue de Constantine) ne se contentent pas de stocker des produits de large consommation pour augmenter les prix mais mettent en vente des marchandises périmées" a souligné le même responsable.  Il a appelé dans ce sens le ministère du commerce à intensifier les opérations de contrôle avant le mois de Ramadhan.  La flambée des prix des fruits et légumes durant cette période est due à "la connivence entre certains agriculteurs et les commerçants de gros des fruits et légumes d'Eucalyptus dont certains stockent certains produits demandés lors du mois sacré dans des chambres froides pour provoquer la flambée des prix" a ajouté M. Boukerrouche.  Le bureau d'Alger de l'UGCAA a immédiatement informé le ministère du commerce, a-t-il fait savoir appelant par la même occasion ce département à intensifier les opérations de contrôle au niveau du marché de gros des fruits et légumes des Eucalyptus. APS   


Championnat d'Afrique des jeunes : Médaille d'or pour Balamane sur 100 m brasse

Le nageur algérien Moncef Aymen Balamane a remporté la médaille d'or du 100m brasse, lors de la 1re journée des championnats d'Afrique (jeunes) de natation qui se déroulent au Caire avec la participation des athlètes de quatorze pays, rapporte jeudi, le site officiel de fédération égyptienne de natation (FEN). Engagé dans la catégorie des 15-16 ans, Moncef Aymen Balamane a bouclé la course en 1:05.88 devant le Sud-africain Ruan Breytenbach (1:06.79) et le  Zimbabwéen Liam O'Hara (1:06.97), alors que l'autre algérien Abdenour  Medjaheri a pris la 5è position en 1:07.95. Pour sa part, le relais mixte algérien du 400m nage libre (13-14 ans), a décroché une médaille de bronze grâce à Anis Zerrouni, Sirine Bouhali, Imane Zitouni et Rayan Ammar Khodja en 4:09.27. La première place  et la médaille d'or est revenue à l'Egypte en 3:55.64, devant l'Afrique du  Sud en 3:56.99.   Voici les résultats des autres athlètes algériens lors de la 1re journée : 200 m NL (13-14) : 1. Sune Liebenberg (AFS) 2:08.31  2. Logaine Diaa El Din Abd El Alim (Egy) 2:09.27 3. Trinity Hearne (AFS) 2:12.21  ...... 9. Sirine Bouhali (Alg)                        2: 24.64  200 m NL (15-16) :   1. Dune Coetzee (AFS)                     2:03.51 2. Rebecca Meder (AFS)                  2:05.07  3. Maryam Hossam Sabbour (EGY) 2:07.64  .......... 8. Serine Maldji    (Alg)                       2:22.44  200 m BL (13-14 garçons) : 1. Marwan Mostafa Mowled El Fikky (Egy) 2:01.98 2. Luca Holtzhausen (AFS)                  2:04.58  3. Ian Brijlal (AFS)                                 2:05.50  4. Anis Zerrouni (Alg)                            2:07.56   200 m (15-16) : 1. Ahmed Khaled Rateb (Egy)         1:54.27  2. Omar Adel Abbas (Egy)               1:54.76  3. Luan Grobbelaar (AFS)                1:57.49  .... 9. Mohamed Ryad Bouhamidi (Alg) 2:04.71 12. Ahmed Yacine Addadhine (Alg) 2:06.75 100 m brasse (13-14 filles) : 1. Lara Van Niekerk (AFS) 1:12.13  2. Sune Liebenberg (AFS) 1:15.70  3. Layan Shady Mohamed (Egyp) 1:18.16  ............ 6. Amina Ghecham (Alg)      1:23.81   100 m brasse (15-16 ans filles) :  1. Hanim Abrahams (AFS)          1:11.24 2. Habiba Belghith  (Tun)            1:14.28  3. Jade Simons (AFS)                1:14.56  ..... 8. Ismahane Larbi Youcef (Alg) 1:21.81  100 m brasse 13-14 ans (garçons): 1. Abdalla Walid El Sayed (Egy)    1:09.34 2. Omar Yasser Mohamed (Egyp) 1:10.39  3. Luca Holtzhausen (AFS)             1:10.92  ....... 5. Islam Tounsi (Alg)                      1:15.02 6. Hodaifa Louai Haddad (Alg)      1:15.59  50 m papillon (13-14 ans filles) : 1. Kirsten de Goede (AFS) 28.81  2. Trinity Hearne (AFS)       29.92  3. Paige van der Westhuizen (Zimb) 30.61  ....... 5. Imane Zitouni (Alg)       31.03  50 m 15-16 ans (filles) : 10è Serine Maldji (Alg)          32.64  11è Samah Boussadia (Alg) 32.68 50 m papillon (13-14 garçons : 1. Kobe Ndebele (AFS)             27.00 2. Omar Yasser Mohamed (Egyp) 27.44  3. Salvador Gordo (Angola)       27.51  ...... 5. Islam Tounsi (Alg)                  29.17  50 m papillon 15-16 ans) garçons : 8è Mohamed Amine Bouachir (Alg) 27.79  400 m NL (mixte 13-16 ans garçons) : 1. AFS      (3:45.42): Chase Rayment, Bernard Becker, Dune Coetzee, Olivia Nel. 2. Egypte  (3:47.40): Mayar Ahmed Farouk, Kareem Hatem Abd El Sabour, Ziad  Mohamed Ebaid, Maryam Hossam Sabbour. 3. Tunisie  (3:57.91): Malek Louissi, Adam Taha Romdhani, Alya Gara, Ines Rajhi 4. Algèrie  (3:58.46): Mohamed Ryad Bouhamidi, Ismahane Larbi Youcef, Moncef Aymen Balamane, Amira Ameziane. 800 m relais (15-16 ans garçons) : 1. Egypte  (7:53.82) : Ziad Haytham Ismail, Ahmed Khaled Rateb-Ibrahim Ahmed Ibrahim, Omar Adel Abbas. 2. AFS       (7:53.95) : Ruan Breytenbach, Dylan Wright, Henju Duvenhage,  Luan Grobbelaar. 3. Maroc    (8:20.12): Youssef Hemri, Achraf Ouachikh, Monssif Hamza Tijari, Ali Hemri. 4. Algérie   (8:35.23): Ahmed Yacine Addadhine, Abdenour Medjaheri, Mohamed Amine Bouachir, Abdellah Ardjoune. APS 


Circulation routière : promulgation de trois textes d'application de la nouvelle loi prochainènement

Le ministre des Travaux publics et des transports, Boudjemaa Talai, a annoncé jeudi à Alger la promulgation, dés la semaine prochaine, de trois textes d'application de la loi relative à l`organisation et à la sécurité de la circulation routière amendée et complétée, réaffirmant le souci du ministère de renforcer les mesures coercitives afin d'endiguer le phénomène du "terrorisme routier". Lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, et à une question du membre du Conseil de la nation, Noureddine Latrache sur une éventuelle adoption par la tutelle de nouvelles mesures techniques à même d'appuyer les efforts déployés pour réduire les accidents de la circulation, M. Talai a indiqué que le ministère planchait actuellement sur l'examen de mesures complémentaires qui seront appliquées progressivement. Le ministre a cité entre autres mesures, la révision du système de l'examen théorique pour l'obtention du permis de conduire et l'obligation pour le moniteur d'avoir un niveau d'instruction et une expérience professionnelle, soulignant que ce projet et actuellement en cours d'examen au niveau du gouvernement. Le ministre a ajouté que les chauffeurs d'autobus et de camions de  transport de marchandises doivent répondre aux critères de formation et de qualification requise précisant que 30 demandes d'agrément sont en cours d'examen au niveau du ministère. Concernant les disfonctionnements enregistrés au niveau des centres de contrôle technique automobile, le ministre a précisé que ses services oeuvraient actuellement au développement et à la modernisation de ce service à travers la connexion de ces centres à un système informatique performant  et par conséquent consacrer la crédibilité de ces centres. L'état d'avancement des travaux de ce projet a atteint 75%, a-t-il ajouté. Le ministre a réitéré la détermination de ses services à créer un système de contrôle du surcharge des camions et de la vitesse et de la distance parcourue par les véhicules de transport de marchandises et les véhicules de transport de personnes à travers l'installation d`un chronotachygraphe, ainsi que l'activation du centre d'organisation du trafic routier à Alger avant de le généraliser ultérieurement à toutes les wilayas. A une question relative du membre du Conseil de la nation, Slimane Zidane relative au retard dans le lancement du projet de réalisation d'une ligne ferroviaire électrifiée reliant Thénea (Boumerdes) à Bejaia via Bouira, le ministre a indiqué que le secteur accordait une importance particulière à ce projet qui est effectivement en cours de réalisation. Il s'agit de deux lignes ferroviaires électrifiées : la première reliant Thénea à Bordj Bou  Arreridj et la deuxième reliant Béjaia à la région de Beni Mansour. Le ministre a cependant précisé que les travaux de la deuxième ligne ont été suspendus en juin 2015 en raison des protestations des habitants qui revendiquent le transfert de la trajectoire de cette ligne loin des agglomérations et des zones industrielles. APS 


28ème sommet arabe : la "Déclaration d'Amman" réitère la priorité de la cause palestinienne

Les dirigeants arabes ont adopté à la fin des travaux de la 28ème session du sommet arabe tenue  mercredi en Mer Morte (Jordanie), la "Déclaration d'Amman" qui réitère la priorité de  la question palestinienne pour la Nation arabe tout entière.  Lu par le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abou el Gheit, le communiqué appelle la communauté internationale à respecter les décisions de la légalité internationale, à refuser le transfert de l'ambassade américaine à Al Qods occupée et à trouver le mécanisme idoine pour l'application de la décision du Conseil de sécurité n  2334 de 2016 qui énonce que l'occupation israélienne "constitue une violation flagrante du  droit international et une pierre d'achoppement devant le processus de paix". Ils ont souligné également leur attachement au processus arabe de paix dans sa mouture proposée lors du sommet de Beyrouth (Liban) en 2002, rappelant que la paix juste et globale était "un choix stratégique et le préalable réside dans la fin de l'occupation israélienne sur l'ensemble des territoires palestiniens et arabes occupés en 1967". S'agissant de la crise syrienne, le document insiste sur la "nécessité" d'un règlement politique avec anéantissement de toutes les organisations terroristes existantes, rappelant "pas de solution militaire" à la crise syrienne. D'autre part, M. Abou el Gheit a estimé important les pourparlers d'Astana  pour la poursuite du cessez-le-feu à l'intérieur des terres syriennes. Le communiqué final du sommet d'Amman a exprimé aussi le plein soutien des pays arabes au Gouvernement irakien dans sa guerre contre le terrorisme et leur appui à l'alliance arabe dans ses démarches visant à rétablir la légitimité au Yémen, soulignant le respect impératif de l'unité et de la souveraineté de la Libye, de son intégrité territoriale et le refus de  toute ingérence étrangère en faisant prévaloir le dialogue politique inclusif. Les dirigeants arabes ont condamné en outre, le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations, appelant à lutter contre ce phénomène et à son éradication et à l'assèchement de ses sources de financement et de pensée. Les solutions militaires et sécuritaires "ne suffisent plus à elles seules pour venir à bout du terrorisme", lit-on encore dans le communiqué final de cette conférence au sommet qui insiste sur la nécessité d'oeuvrer à la définition d'une "stratégie globale multidimensionnelle".  Par ailleurs, le sommet arabe a accueilli favorablement la création d'un  cadre de concertation en couronnement des efforts consentis pour le renforcement de la coopération entre la Ligue arabe et le Conseil de sécurité et l'établissement d'un partenariat efficace entre les deux  institutions en vue de concrétiser la sécurité et la stabilité dans la région. L'idée d'un sommet euro-arabe a été, elle aussi, approuvée par les dirigeants arabes dans l'attente d'une concertation avec la partie européenne pour en fixer les date et lieu de sa tenue". APS


Algérie Poste : acquisition de 5 millions de cartes de paiement électronique à distribuer aux clients

La ministre de la Poste et des technologies de l'Information et de la Communication, Iman Houda Feraoun a affirmé, jeudi à Alger, qu'"Algérie poste a procédé à l'acquisition de 5 millions de cartes de paiement électronique – Edahabia -  à distribuer à ses clients pour les utiliser au niveau des distributeurs automatiques de billets (DAB)". La ministre qui répondait à une question d'un membre du Conseil de la nation lors d'une séance plénière consacrée aux questions orales, a fait savoir que "près de 7 millions sur les 19 millions de clients utilisent l'ancienne carte de retrait", ajoutant que la généralisation de l'utilisation de la nouvelle carte de retrait "Edahabia" "se fait graduellement pour préserver les données personnelles des clients". Dans ce contexte, elle a appelé les clients à se rapprocher des bureaux d'Algérie poste pour "mettre à jours leurs données personnelles", précisant que "les distributeurs automatiques de billets seront remplacés par d'autres plus adaptés à la nouvelle carte". "Algérie poste s'attelle à remplacer l'ancien système de retrait", estimant que l'opération de généralisation de la nouvelle carte "s'étalera sur plusieurs mois". APS


Dialogue 5+5 : L'Algérie participe à Tunis à la 3e conférence des ministres de l'Enseignement supérieur

L'Algérie participera à la 3e conférence des ministres de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'innovation des pays du dialogue 5+5 prévue vendredi à Tunis.

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar exposera à cette occasion l'expérience algérienne dans le domaine de la recherche et de l'innovation, a indiqué jeudi un communiqué  du ministère.

 Lors de cette conférence intitulée "la promotion de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation en faveur de la stabilité sociale et de la croissance économique", les participants aborderont "la problématique de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans la promotion du savoir et le développement de la technologie et des systèmes nationaux de l'innovation pour réaliser la croissance socio-économique et relever les différents défis auxquels sont confrontés  les pays de la méditerranée occidentale, membres du dialogue 5+5, dont le chômage, la dégradation de l'environnement, le manque de ressources naturelles et la rareté de l'eau et de l'énergie".

Cette conférence verra la participation de la majorité des ministres de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation des pays membres du dialogue 5+5 de la méditerranéenne  occidentale.

Les participants se pencheront également sur "l'examen du programme  d'action élaboré par un groupe de hauts responsables des pays participants  visant, entre autres, l'amélioration de l'entrepreneuriat et de la qualité de l'enseignement supérieur, le développement des activités de la recherche et de l'innovation, outre l'encouragement des universités à l'innovation, l'import-export, et l'ouverture".

Cette conférence sera sanctionnée par la signature de la troisième déclaration ministérielle. APS 



Logements LPL : la révision du plafond salarial d'éligibilité, pas à l'ordre du jour

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a affirmé jeudi à Alger, que la révision du  plafond salarial d'éligibilité au Logement public locatif (logement social) n'était pas actuellement à l'ordre du jour, au regard des difficultés financières que connait le pays.            Répondant à une question orale lors d'une séance plénière au Conseil de la nation, M. Tebboune a indiqué que "la révision du plafond salarial augmentera automatiquement le nombre de demandeurs du logement social, ce qui nous plongera dans une spirale qu'il nous convient d'éviter à l'heure actuelle". Le salaire mensuel du demandeur du logement public locatif ne doit pas dépasser 24.000 Da, la formule étant destinée aux personnes à faible revenu. Cependant, le ministre n'a pas écarté la possibilité de "reconsidérer cette question ultérieurement en cas d'amélioration de la situation financière du pays", précisant que toute révision du décret définissant les règles d'octroi du logement LPL se limiterait uniquement aux mesures. "Il est de notre devoir d'améliorer les mécanismes garantis par ce décret afin d'attribuer les logements aux plus méritants", a-t-il souligné, préconisant de généraliser les mesures de contrôle au niveau de l'agence AADL pour la formule location-vente au logement LPL pour barrer la route aux fraudeurs. A une question sur les équipements publics accompagnant les projets de logement dans la wilaya de Médéa, le ministre a indiqué que "toutes les politiques actuelles visent à éradiquer les cités-dortoirs". En dépit de la réduction du nombre de projets prévus dans ce cadre, les limitant aux projets prioritaires, le ministre a indiqué que la wilaya de Médéa bénéficiera de toutes les structures nécessaires lors de la réception de logements.  A la question d'un autre membre sur les projets de logements AADL dans la wilaya de M'sila, M. Tebboune a affirmé la désignation de l'ensemble des entreprises de réalisation en charge de ces futurs projets, expliquant le retard accusé actuellement à l'annulation des contrats  avec  certaines sociétés de réalisations et au temps que nécessite la conclusion de nouveaux marchés. APS