lundi 31 octobre 2016

15 titres algériens publiés par un éditeur égyptien présents au 21e Sila

L'éditeur égyptien "Dar El Ayn" s'est démarquée des autres éditeurs égyptiens et d'autres pays arabes participant au du 21e Salon international du livre d'Alger (Sila) par l'édition de plusieurs romans, nouvelles et recueils de poésie d'une quinzaine d'auteurs algériens.  Cet éditeur propose aux visiteurs du Sila 2016 près de 650 titres différents, dont 150 nouvelles publications, majoritairement dédiées à la littérature, à la critique littéraire et aux recherches universitaires sur la littérature.  Il se distingue, à ce 21e Sila, par un grand nombre de recueils de poésie d'auteurs algériens publiés en Egypte à l'instar de "Moussb bilaoune Essalsal" de Bouzid Harzellah, "Oussalli ghorbati bidifaa erroukham" de Smail Yabrir, "Mayet, âala qayd el Facebook" de Adel Sayad.  L'éditeur propose également quelques nouveaux romans algériens dont "Ne crois pas ce qui se dit" de Amel Bachiri, "Amine El Alouani" de Fayçal Lahmar, "Thouqoub zarqaa" de El Khier Chouar, ou encore "La mort à Oran" du grand romancier Lahbib Sayeh en plus de la traduction vers l'arabe du roman "Les gens du parfum" de Amine Zaoui.  La nouvelle est également présente à travers, entre autres, "Kafen el maout" de Abderrezak Boukebba.  La directrice de cette maison d'édition fondée au Caire en 2000, Fatma El Boudi, n'hésite pas à qualifier les auteurs algériens qu'elle édite "grands noms de la littérature". Elle souhaite les faire connaître auprès du jeune lectorat des pays arabes et promouvoir les auteurs du "Maghreb dans les pays du Golf et inversement", ainsi qu"elle l'a confié à l'APS.  De l'avis de Amine Zaoui, Dar El Ayn comptent parmi les "éditeurs les plus en vue" en Egypte, pays de grande tradition éditoriale, en raison de son "travail de promotion", notamment à travers une participation assidue aux grands Salons du livre au Moyen Orient où elle contribue à mieux faire connaître la littérature algérienne en participant à son encrage dans l'espace culturel arabophone, affirme le romancier. Renouant cette année avec la poésie après six ans d'absence, Adel Sayad explique avoir choisi cette éditeur pour son "professionnalisme" et sa "volonté d'impliquer l'auteur dans la chaîne de fabrication du livre", en mettant à disposition une véritable "machine de promotion". Pour le poète, en plus de permettre une plus grande distribution de son oeuvre dans tous les pays arabes, la maison d'édition Dar El Ayn lui offre l'opportunité d'une "confrontation" avec un lectorat "plus large" et "plus diversifié" et des critiques littéraires "reconnus". L'éditeur a commencé à s'intéresser aux auteurs algériens après une première participation au Sila, en 2011, et sa rencontre avec le poète Bouzid Harzallah, premier auteur algérien à être édité par Dar El Ayn. Sa directrice prédit un avenir prometteur à la coopération algéro-égyptienne dans le domaine de l'édition qui devrait connaître, selon elle, une "grande évolution dans un proche avenir", grâce, dit-elle, aux "bonnes relations entre auteurs et éditeurs des deux pays, d'une part et les deux ministères de la Culture, d'autre part". APS


21e SILA : quasi-absence du livre sportif, les éditeurs rejettent toute responsabilité

La 21e édition du Salon international du livre d'Alger est marquée par une absence "très remarquée" des livres dédiés au sport, alors que les différents éditeurs participant au "SILA-21" rejettent toute responsabilité et appellent les spécialistes à s'investir davantage dans ce créneau.  Ouvert depuis jeudi au public au palais des Expositions des Pins-Maritimes (Safex) sous le thème "Le livre, totale connexion", le Salon international du livre d'Alger enregistre la participation de plus de 290 éditeurs algériens et 671 exposants étrangers venus d'une cinquantaine de pays.  L'absence du livre sportif se fait remarquer de plus en plus dans les stands, mis à part quelques maisons d'édition qui présentent un infime nombre de livres de football, judo et boxe, a constaté l’APS sur place.  A cet effet, dans le stand des éditions Dahlab, un seul livre sportif est présent. Il est consacré au judo et intitulé "Le judo algérien 1945-2012, 67 ans d’histoires et de moments forts" de son auteur Mustapha Mabed, journaliste et spécialiste de la discipline.  "Nous avons déjà édité des livres sur l’ES Sétif dont le tirage a dépassé les 5000 exemplaires, de son auteur Hamid Grine, actuel ministre de la Communication. D’autres titres existent sur le tennis, le judo et la boxe. A vrai dire, les livres de sport se vendent de moins en moins. Les sportifs doivent se rapprocher de nous et nous sommes disposés à les aider", a confié Abdellah Cheghnane, directeur des éditions Dahlab, spécialisées dans les livres d'histoire.  Pour le même responsable, le marché du livre en général est au coeur de "gros enjeux financiers et nous sommes ouverts à toute proposition émanant d'un sportif de haut niveau pour la lecture et l'édition de son livre", a-t-il ajouté.  Aux éditions Zyriab, le même constat a été fait avec la présence d'un seul livre sportif sur l'histoire de la JS Kabylie sous le thème : "Itinéraire de la création à la réforme sportive", écrit par Mustapha Rafai.  "Il est difficile de se lancer dans un projet avec des sportifs qui devront se dévoiler au moment même où ils jouent", a tenté d'expliquer un représentant de Zyriab.  L'Entreprise nationale de communication, d'édition et de publicité (ANEP) a exposé, elle, deux livres de sport : l'un sur le football (Les 100 étoiles sur le football algérien 1954-2003, écrit par Ahmed Bessoul) et l'autre une biographie sur le champion olympique d'athlétisme, Noureddine Morceli, d'Ayache Snoussi.  "Les archives du football algérien", nouveauté du SILA-21  La bibliothèque sportive algérienne vient de s'enrichir d'un nouvel ouvrage, intitulé "Archives du football algérien" (second tome), réalisé par le journaliste Ali Selhani, dit Saïd, ancien responsable du Service des sports à l'agence Algérie-Presse-Service (APS) et un des doyens de la presse sportive algérienne.  Cette nouvelle publication sportive est riche de 360 pages, 450 illustrations en couleur et en noir et blanc, 3000 résultats de coupe d'Algérie seniors et quelque 17.000 résultats du championnat de Ligue 1 (ex-D1).  L'auteur du livre a également récolté à travers un véritable travail de fourmi qui a nécessité plusieurs années de recherches et d'efforts, plus de 600 résultats des clubs algériens au niveau international (1970/2016) et près de 600 résultats des compétitions de jeunes et féminines.  L'ouvrage est, incontestablement, un voyage à travers l'époque de gloire du sport roi en Algérie. Ce livre, paru aux éditions El-Diwan, offre aux amoureux du football une oeuvre dont la grande valeur documentaire et archivistique viendra s'ajouter à la mémoire du ballon rond algérien.  Aux éditions françaises Vigot Maloine, une panoplie de livres dédiés, entre autres, à la médecine du sport, aux côtés de manuels d’entraînement notamment pour le cyclisme et le handball ainsi que l'alimentation du sportif de haut niveau, sont présents dans les bibliothèques.  "Nous sommes parmi les rares stands ici au SILA d'Alger où on peut trouver des livres sportifs qui sont, il faut le reconnaître, absents étant donné que cette catégorie de livres est mal exploitée par les spécialistes qui sont les sportifs d’un côté et de l'autre les éditeurs lesquels doivent se pencher sur le sujet", selon Nacim Gougam, gérant à Vigot Maloine, diffuseur de livres en Algérie. APS 


Commémoration du 1er novembre 1954 : Gratuité des transports mardi dans les bus de l'ETUSA

Le transport dans l'ensemble des bus de l'Etablissement public de transport urbain et suburbain d'Alger (ETUSA), sera gratuit durant la journée du mardi, indique lundi l'entreprise dans un communiqué.

"A l'occasion du soixante deuxième anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, l'Etablissement public de transport urbain et suburbain d'Alger (ETUSA), porte à la connaissance de ses usagers de la gratuité du transport dans l'ensemble de ses bus et ce le mardi 1er novembre 2016", précise le communiqué. APS



Commémoration du 1er novembre 1954 : Gratuité des transports mardi dans les bus de l'ETUSA

Le transport dans l'ensemble des bus de l'Etablissement public de transport urbain et suburbain d'Alger (ETUSA), sera gratuit durant la journée du mardi, indique lundi l'entreprise dans un communiqué.

"A l'occasion du soixante deuxième anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération, l'Etablissement public de transport urbain et suburbain d'Alger (ETUSA), porte à la connaissance de ses usagers de la gratuité du transport dans l'ensemble de ses bus et ce le mardi 1er novembre 2016", précise le communiqué. APS



Algérie-Qatar : signature d'un accord sécuritaire

La visite de travail effectuée par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales Noureddine Bedoui au Qatar a été marquée par plusieurs activités notamment la signature d'un accord en matière de coopération sécuritaire.  A cet égard, M. Bedoui et le président du conseil des ministres, ministre de l'Intérieur qatari, Cheikh Abdallah Ben Nasser Ben Khalifa Al Thani ont signé lundi un accord portant échange d'expériences et coordination entre les deux pays en matière sécuritaire, notamment dans la lutte contre le crime organisé et transfrontalier.  Dans une déclaration à la presse au terme de la signature, M. Bedoui a souligné que "cet accord en matière sécuritaire imprimera une dynamique à la coopération bilatérale dans divers domaines liés à la sécurité dans tous ses aspects".  "Ce phénomène (le crime organisé) n'est pas lié aux frontières, d'où la nécessité d'une coopération entre les services de sécurité des deux pays dans l'échange de renseignements et d'expériences dans différents domaines, dont la formation", a ajouté le ministre.  Lors de cette visite, le ministre de l'Intérieur a eu l'occasion d'assister à l'inauguration officielle du salon international de la sécurité intérieure "MILIPOL Qatar 2016".  Il a indiqué à cet égard que " le salon qui reflète le progrès technologique enregistré dans le domaine de la sécurité est à même de répondre aux défis et menaces auxquels est confronté le monde aujourd'hui".  Il a ajouté que " la lutte contre le terrorisme, sous toutes ses formes, est un défi majeur pour le monde entier" estimant nécessaire " une coopération pour faire face à ce fléau mondial".  Par ailleurs, M. Bedoui a visité dimanche la direction générale du Centre des systèmes d'information relevant du ministère de l'Intérieur de ce pays, où il a reçu des explications sur ce centre et son site électronique qui propose des applications pour diverses prestations pouvant atteindre 360 services qui touchent la carte intelligente (carte électronique), l'enregistrement des accidents de la circulation, le versement des contraventions, le renouvellement du permis de conduire et autres.  Il a également eu des entretiens avec le président du conseil des ministres Cheikh Abdallah Ben Nasser Ben Khalifa Al Thani sur les relations bilatérales entre les deux pays.  Il a en outre assisté dimanche soir à une cérémonie organisée par l'ambassade d'Algérie à Doha à l'occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954 et rencontré des membres de la communauté nationale établie au Qatar.  M. Bedoui a entamé dimanche une visite de travail au Qatar dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale. Il était accompagné du Directeur général de la Sûreté national, le général major, Abdelghani Hamel. APS 


Plus de 300 millions d'enfants respirent de l'air toxique

Près d'un enfant sur sept dans le monde, soit quelque 300 millions, vit dans une région où le niveau de toxicité de l'air extérieur dû à la pollution dépasse d'au moins six fois les directives internationales, a révélé le Fond des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) dans un rapport publié lundi.  Intitulé "Assainissons l'air pour les enfants", ce rapport est le premier à se servir de l'imagerie satellite pour montrer combien d'enfants sont exposés à des degrés de pollution atmosphérique excédant les normes internationales fixées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et indiquer où ils vivent.  "La pollution de l'air contribue fortement au décès de quelque 600 000 enfants de moins de cinq ans chaque année et menace la vie et l'avenir de millions d'autres chaque jour", a déclaré le Directeur général de l'UNICEF, Anthony Lake.  "Les matières polluantes ne se contentent pas d'endommager les poumons des enfants, elles peuvent aussi franchir la barrière hématoencéphalique et endommager définitivement leur cerveau en développement. Leur avenir en sera compromis", a-t-il prévenu.  L'imagerie satellite confirme qu'environ deux milliards d'enfants vivent dans des régions où la pollution atmosphérique causée par les émissions des véhicules, l'utilisation intensive de carburants fossiles, la poussière et l'incinération des déchets dépasse les normes minimales de qualité de l'air fixées par l'OMS.  L'Asie du Sud compte le plus grand nombre d'enfants vivant en pareil milieu, soit 620 millions, suivie par l'Afrique, qui en compte 520 millions. Dans la région de l'Asie de l'Est et du Pacifique, 450 millions d'enfants vivent dans des zones où la pollution dépasse les limites indicatives.  Le rapport se penche aussi sur les lourdes conséquences de la pollution à l'intérieur des bâtiments, qu'entraîne l'utilisation de combustibles comme le charbon et le bois pour cuisiner et se chauffer, et qui touche essentiellement les enfants de familles à revenu faible vivant en zone rurale.  Les enfants sont plus vulnérables aux maladies respiratoires liées à la pollution atmosphérique Ces deux types de pollution (de l'air intérieur et extérieur) sont directement liés à la pneumonie et aux autres maladies respiratoires qui causent près d'un décès sur 10 parmi les enfants de moins de cinq ans, ce qui fait de la pollution l'une des plus grandes menaces pour la santé des enfants.  Les enfants sont plus sensibles que les adultes à ces deux types de pollution, car leurs poumons, leur cerveau et leur système immunitaire sont toujours en développement et leurs voies respiratoires sont plus perméables.  Les jeunes enfants respirent aussi plus vite que les adultes et aspirent plus d'air relativement à leur masse corporelle. Les plus défavorisés, dont la santé a tendance à être moins bonne et l'accès aux soins de santé, inadéquat, sont les plus vulnérables aux maladies causées par la pollution de l'air. APS 


Zitouni : La prise en charge du dossier de la mémoire passe par la reconnaissance par la France de ses responsabilités

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé que la consolidation de la confiance entre l'Algérie et la France était tributaire de la prise en charge du dossier de la mémoire dans le cadre d'une "approche objective" à travers laquelle la France assumera ses "responsabilités historiques" et reconnaîtra ses exactions contre le peuple algérien, lesquelles ne peuvent être qualifiées que de "crimes contre l'humanité".  Dans un entretien accordé à l'APS (voir l'intégral sur www.aps.dz) à la veille de la commémoration du 62e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, M. Zitouni a relevé que les relations entre l'Algérie et la France "s'orientaient après plus de cinquante ans d'indépendance, vers l'ouverture d'un nouveau chapitre basé sur la réciprocité, la coopération et les intérêts mutuels pour la réalisation des aspirations des générations à un avenir meilleur".  Le ministre des Moudjahidine a mis l'accent sur l'"ambition" de l'Algérie à hisser ces relations au niveau "des potentialités et des aspirations des deux peuples", estimant nécessaire en plus de "déployer les efforts qui s'imposent pour prendre en charge le dossier de la mémoire avec sérénité et clairvoyance dans le cadre d'une approche objective à travers laquelle l'autre partie assumera ses responsabilités historiques et reconnaîtra ses exactions contre le peuple algérien durant l'époque coloniale". Une démarche à même de consolider la confiance entre les deux parties" et "leur permettre de se soustraire aux résidus du passé", a-t-il affirmé.  Concernant le travail des commissions, mises en place lors de sa récente visite en France, pour la prise en charge d'un certain nombre de dossiers en suspens, notamment la récupération des archives, les disparus durant la guerre de libération et l'indemnisation des victimes des essais nucléaires dans le Sahara algérien, le ministre a fait savoir que les entretiens politiques se poursuivaient entre les deux parties dans le cadre de la Grande commission gouvernementale mixte algéro-française.  Il a précisé que sa visite en France avait permis d'aborder ces questions qui "nécessitaient beaucoup de courage et même de l'audace et une méthodologie de travail bien établie", a-t-il dit.  Le ministre a rappelé que sa visite était venue concrétiser la volonté politique exprimée dans la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération entre l'Algérie et la France sanctionnant la visite du président français, François Hollande, en Algérie en décembre 2012.  S'agissant de la question des archives nationales que la France refuse de restituer à l'Algérie, M. Zitouni a indiqué que les pourparlers avec la partie française se poursuivaient au niveau des commissions techniques, estimant que "même si la démarche semble lente, elle s'oriente résolument vers une solution satisfaisante pour la partie algérienne".  Pour le ministre, l'intérêt accordé aux archives nationales détenues par la France ne doit pas occulter les nombreux témoignages crédibles que recèle notre pays et qui sont tout aussi importants que les documents d'archives classiques, en allusion à ceux qui ont vécu cette période. Des témoignages qui "constituent une matière historique que le secteur s'emploie à recueillir en mobilisant tous les moyens matériels et humains disponibles", a-t-il indiqué.  Dans cette même optique, le secteur oeuvre à la conservation et à la réhabilitation des sites historiques tels que les cimetières des Chouhada, les monuments historiques, les centres de tortures... etc, a dit le ministre.  Des "témoignages probants de la grandeur de notre glorieuse révolution et l'ampleur des souffrances et des sacrifices de notre peuple pour s'affranchir d'un colonisateur qui s'est autorisé toutes les pratiques (...) qui ne peuvent être qualifiées que de crimes contre l'humanité", a précisé le ministre.  Concernant les démarches de l'Algérie pour la récupération des crânes de résistants Algériens que la France conserve encore dans l'un des ses musés, M. Zitouni a indiqué que la détermination du peuple algérien à récupérer les ossements de ses Chouhada "procède de sa conviction que la dignité humaine est sacrée et doit être respectée même pour les morts et que rien ne justifie, ni moralement ni idéologiquement, que ces ossements soient laissés dans la situation déplorable actuelle", relevant que les efforts "se poursuivent" pour leur récupération.  Abordant le recours de la France à la propagation de concepts erronés en qualifiant de terroristes les opérations menées par les Moudjahidine durant la guerre de libération, le ministre s'est référé au message du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika à l'occasion de la journée nationale de la presse, rendant hommage aux moudjahidine et moudjahidate "que le colonisateur qualifiait à l'époque de terroristes. Les moudjahidate que des voix haineuses avaient osé taxer de terroristes".  Par ailleurs, le ministre a abordé le travail en cours avec le ministère de l'éducation en matière d'enseignement de l'histoire nationale, précisant que le ministère des Moudjahidine n'écrivait pas l'histoire, et que sa tâche consistait à mettre la matière historique à la disposition des historiens et des spécialistes et à encourager l'écriture de l'histoire et sa transmission aux générations.  Il a indiqué que son département veille, dans ce contexte, à mettre à la disposition du secteur de l'éducation nationale toutes les publications et travaux qu'il produit, à l'instar de la collection des biographies des Chouhada "Min Amjadi El Jazair 1830-1962" (Les gloires de l'Algérie 1830-1962) tirée à hauteur de 9,3 millions d'exemplaires, et ce dans le but d'approfondir les connaissances historiques des générations montantes et de les imprégner des valeurs de fierté de la patrie et des hauts faits et épopées de leurs aïeux.  Le ministre a évoqué, en outre, les visites programmées au profit des élèves aux musés, expositions et sites historiques, ainsi que des rencontres avec les moudjahidine, soulignant que toutes ces activités s'inscrivaient dans le cadre de la contribution - aux cotés du ministère de l'éducation nationale- à la transmission de l'histoire nationale aux générations montantes.APS 


Abadou réitère son appel aux autorités françaises pour présenter leurs excuses au peuple algérien

Le monument "Maqam Echahid" érigé à la mémoire des martyrs de la Révolution du 1er Novembre

Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a réitéré son appel à "l'Etat français pour assumer ses responsabilités et présenter ses excuses au peuple algérien pour le préjudice subi et à lui restituer tout ce qu'il lui a été pris y compris les crânes et ossements de ses chouhada.  Dans une déclaration à l'APS, à l'occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, M. Abadou a estimé que le traitement de ces questions est à même de favoriser l'instauration de relations d'une "coopération fructueuse", bénéfique aux intérêts des deux peuples, français et algérien.  Toute tergiversation dans le traitement de ces questions est "nuisible" à l'Etat français, qui serait perçu comme déshumanisé, a-il estimé ajoutant que la confiance entre les deux parties serait alors altérée.  Déplorant le fait que l'occupant français "rêve encore de domination", M. Abadou s'est montré "peu optimiste quant à l'avenir des relations entre les deux pays".  Il a mis l'accent, dans ce contexte, sur la nécessité de relancer le projet de loi initié par l'ONM en réponse à la loi française glorifiant l'occupation française de l'Algérie, appelant à adopter des "positions sérieuses", "sans quoi les Français ne répondraient pas à nos revendications".  Par ailleurs, M. Abadou a écarté la possible restitution par les autorités françaises des archives de la Révolution nationale, car ces archives, a-t-il affirmé "jettent la lumière sur les pratiques barbares commises par l'armée d'occupation".  Le SG de l'ONM a regretté que les autorités françaises actuelles s'arc-boutent aux positions de leurs aïeux occupants, alors que nous aspirions, a-t-il ajouté, à "l'établissement de relations de coopération servant les intérêts des peuples, algérien et français".  Rappelant que l'amélioration des relations avec l'Algérie est, pour le pouvoir français, "tributaire de la disparition de la génération de la Révolution", le SG de l'ONM a affirmé que la confiance de cette génération est grande en les générations futures imprégnées des valeurs et principes du 1er Novembre".  Concernant l'impératif de hâter l'écriture de l'histoire de la guerre de libération nationale, M. Abadou a souligné les efforts passés et actuels engagés dans ce sens, notant que des préparatifs sont en cours pour un "ratissage" des témoignages dans tous les domaines.  Dans ce sens, il a appelé les moudjahidine à prendre l'initiative d'écrire leurs mémoires, qui constitueront des sources dans le cadre de la démarche de collecte d'un maximum d'informations sur tous les volets se rapportant à la Révolution, et permettre ainsi aux nouvelles générations de "s'imprégner des valeurs de leurs nation et de s'enorgueillir des hauts faits de leur prédécesseurs".  Pour le SG de l'ONM, cet "important" dossier national implique pour toutes les universités algériennes, centres de recherches, historiens...etc. d'"assumer leurs responsabilités" dans l'écriture de l'histoire, "loin des influences et des interprétations tendancieuses".  M. Abadou a tenu en fin à exhorter les générations montantes à s'inspirer des valeurs et idéaux de la génération de la glorieuse Révolution du 1er novembre et à être déterminés dans la préservation de la sécurité et la stabilité du pays et à contribuer aux efforts de parachèvement de l'édification d'un Etat national démocratique garantissant une vie décente à tous ses enfants et jouissant de la place qui lui sied dans le concert des nations, une place à la hauteur des sacrifices de ses chouhada. APS 


Santé : sortie de la première promotion de spécialistes de la protection contre la radioactivité

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf a présidé lundi la cérémonie de sortie de la première promotion de spécialistes de la protection contre la radioactivité.

 Le ministre a indiqué que cette promotion, première du genre dans le domaine de la protection contre la radioactivité dans les centres de lutte contre le cancer et des centres d'imagerie relevant des établissements hospitaliers, revêt un "caractère particulier", insistant sur la nécessité de poursuivre les efforts pour renforcer la formation et la formation continue.

 Rappelant le rôle de ces diplômés dans le plan national de lutte contre le cancer et au niveau des centres de lutte contre cette maladie au niveau national à travers la sensibilisation des malades et des professionnels de la santé aux dangers de la radioactivité, le ministre a insisté sur la nécessité de réhabiliter la santé de proximité, notamment en matière de radiothérapie.

 De son coté, le commissaire à l'énergie atomique, Nasreddine Djoughri, a insisté sur "la qualité de la formation spécialisée suivie par les diplômés, dans le cadre de la convention signée entre le ministère de la santé et le Commissariat à l'énergie atomique. APS



Zitouni : La prise en charge du dossier de la mémoire passe par la reconnaissance par la France de ses responsabilités

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, a affirmé que la consolidation de la confiance entre l'Algérie et la France était tributaire de la prise en charge du dossier de la mémoire dans le cadre d'une "approche objective" à travers laquelle la France assumera ses "responsabilités historiques" et reconnaîtra ses exactions contre le peuple algérien, lesquelles ne peuvent être qualifiées que de "crimes contre l'humanité".  Dans un entretien accordé à l'APS (voir l'intégral sur www.aps.dz) à la veille de la commémoration du 62e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, M. Zitouni a relevé que les relations entre l'Algérie et la France "s'orientaient après plus de cinquante ans d'indépendance, vers l'ouverture d'un nouveau chapitre basé sur la réciprocité, la coopération et les intérêts mutuels pour la réalisation des aspirations des générations à un avenir meilleur".  Le ministre des Moudjahidine a mis l'accent sur l'"ambition" de l'Algérie à hisser ces relations au niveau "des potentialités et des aspirations des deux peuples", estimant nécessaire en plus de "déployer les efforts qui s'imposent pour prendre en charge le dossier de la mémoire avec sérénité et clairvoyance dans le cadre d'une approche objective à travers laquelle l'autre partie assumera ses responsabilités historiques et reconnaîtra ses exactions contre le peuple algérien durant l'époque coloniale". Une démarche à même de consolider la confiance entre les deux parties" et "leur permettre de se soustraire aux résidus du passé", a-t-il affirmé.  Concernant le travail des commissions, mises en place lors de sa récente visite en France, pour la prise en charge d'un certain nombre de dossiers en suspens, notamment la récupération des archives, les disparus durant la guerre de libération et l'indemnisation des victimes des essais nucléaires dans le Sahara algérien, le ministre a fait savoir que les entretiens politiques se poursuivaient entre les deux parties dans le cadre de la Grande commission gouvernementale mixte algéro-française.  Il a précisé que sa visite en France avait permis d'aborder ces questions qui "nécessitaient beaucoup de courage et même de l'audace et une méthodologie de travail bien établie", a-t-il dit.  Le ministre a rappelé que sa visite était venue concrétiser la volonté politique exprimée dans la Déclaration d'Alger sur l'amitié et la coopération entre l'Algérie et la France sanctionnant la visite du président français, François Hollande, en Algérie en décembre 2012.  S'agissant de la question des archives nationales que la France refuse de restituer à l'Algérie, M. Zitouni a indiqué que les pourparlers avec la partie française se poursuivaient au niveau des commissions techniques, estimant que "même si la démarche semble lente, elle s'oriente résolument vers une solution satisfaisante pour la partie algérienne".  Pour le ministre, l'intérêt accordé aux archives nationales détenues par la France ne doit pas occulter les nombreux témoignages crédibles que recèle notre pays et qui sont tout aussi importants que les documents d'archives classiques, en allusion à ceux qui ont vécu cette période. Des témoignages qui "constituent une matière historique que le secteur s'emploie à recueillir en mobilisant tous les moyens matériels et humains disponibles", a-t-il indiqué.  Dans cette même optique, le secteur oeuvre à la conservation et à la réhabilitation des sites historiques tels que les cimetières des Chouhada, les monuments historiques, les centres de tortures... etc, a dit le ministre.  Des "témoignages probants de la grandeur de notre glorieuse révolution et l'ampleur des souffrances et des sacrifices de notre peuple pour s'affranchir d'un colonisateur qui s'est autorisé toutes les pratiques (...) qui ne peuvent être qualifiées que de crimes contre l'humanité", a précisé le ministre.  Concernant les démarches de l'Algérie pour la récupération des crânes de résistants Algériens que la France conserve encore dans l'un des ses musés, M. Zitouni a indiqué que la détermination du peuple algérien à récupérer les ossements de ses Chouhada "procède de sa conviction que la dignité humaine est sacrée et doit être respectée même pour les morts et que rien ne justifie, ni moralement ni idéologiquement, que ces ossements soient laissés dans la situation déplorable actuelle", relevant que les efforts "se poursuivent" pour leur récupération.  Abordant le recours de la France à la propagation de concepts erronés en qualifiant de terroristes les opérations menées par les Moudjahidine durant la guerre de libération, le ministre s'est référé au message du Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika à l'occasion de la journée nationale de la presse, rendant hommage aux moudjahidine et moudjahidate "que le colonisateur qualifiait à l'époque de terroristes. Les moudjahidate que des voix haineuses avaient osé taxer de terroristes".  Par ailleurs, le ministre a abordé le travail en cours avec le ministère de l'éducation en matière d'enseignement de l'histoire nationale, précisant que le ministère des Moudjahidine n'écrivait pas l'histoire, et que sa tâche consistait à mettre la matière historique à la disposition des historiens et des spécialistes et à encourager l'écriture de l'histoire et sa transmission aux générations.  Il a indiqué que son département veille, dans ce contexte, à mettre à la disposition du secteur de l'éducation nationale toutes les publications et travaux qu'il produit, à l'instar de la collection des biographies des Chouhada "Min Amjadi El Jazair 1830-1962" (Les gloires de l'Algérie 1830-1962) tirée à hauteur de 9,3 millions d'exemplaires, et ce dans le but d'approfondir les connaissances historiques des générations montantes et de les imprégner des valeurs de fierté de la patrie et des hauts faits et épopées de leurs aïeux.  Le ministre a évoqué, en outre, les visites programmées au profit des élèves aux musés, expositions et sites historiques, ainsi que des rencontres avec les moudjahidine, soulignant que toutes ces activités s'inscrivaient dans le cadre de la contribution - aux cotés du ministère de l'éducation nationale- à la transmission de l'histoire nationale aux générations montantes.APS 


Abadou réitère son appel aux autorités françaises pour présenter leurs excuses au peuple algérien

Le monument "Maqam Echahid" érigé à la mémoire des martyrs de la Révolution du 1er Novembre

Le secrétaire général de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM), Saïd Abadou, a réitéré son appel à "l'Etat français pour assumer ses responsabilités et présenter ses excuses au peuple algérien pour le préjudice subi et à lui restituer tout ce qu'il lui a été pris y compris les crânes et ossements de ses chouhada.  Dans une déclaration à l'APS, à l'occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale, M. Abadou a estimé que le traitement de ces questions est à même de favoriser l'instauration de relations d'une "coopération fructueuse", bénéfique aux intérêts des deux peuples, français et algérien.  Toute tergiversation dans le traitement de ces questions est "nuisible" à l'Etat français, qui serait perçu comme déshumanisé, a-il estimé ajoutant que la confiance entre les deux parties serait alors altérée.  Déplorant le fait que l'occupant français "rêve encore de domination", M. Abadou s'est montré "peu optimiste quant à l'avenir des relations entre les deux pays".  Il a mis l'accent, dans ce contexte, sur la nécessité de relancer le projet de loi initié par l'ONM en réponse à la loi française glorifiant l'occupation française de l'Algérie, appelant à adopter des "positions sérieuses", "sans quoi les Français ne répondraient pas à nos revendications".  Par ailleurs, M. Abadou a écarté la possible restitution par les autorités françaises des archives de la Révolution nationale, car ces archives, a-t-il affirmé "jettent la lumière sur les pratiques barbares commises par l'armée d'occupation".  Le SG de l'ONM a regretté que les autorités françaises actuelles s'arc-boutent aux positions de leurs aïeux occupants, alors que nous aspirions, a-t-il ajouté, à "l'établissement de relations de coopération servant les intérêts des peuples, algérien et français".  Rappelant que l'amélioration des relations avec l'Algérie est, pour le pouvoir français, "tributaire de la disparition de la génération de la Révolution", le SG de l'ONM a affirmé que la confiance de cette génération est grande en les générations futures imprégnées des valeurs et principes du 1er Novembre".  Concernant l'impératif de hâter l'écriture de l'histoire de la guerre de libération nationale, M. Abadou a souligné les efforts passés et actuels engagés dans ce sens, notant que des préparatifs sont en cours pour un "ratissage" des témoignages dans tous les domaines.  Dans ce sens, il a appelé les moudjahidine à prendre l'initiative d'écrire leurs mémoires, qui constitueront des sources dans le cadre de la démarche de collecte d'un maximum d'informations sur tous les volets se rapportant à la Révolution, et permettre ainsi aux nouvelles générations de "s'imprégner des valeurs de leurs nation et de s'enorgueillir des hauts faits de leur prédécesseurs".  Pour le SG de l'ONM, cet "important" dossier national implique pour toutes les universités algériennes, centres de recherches, historiens...etc. d'"assumer leurs responsabilités" dans l'écriture de l'histoire, "loin des influences et des interprétations tendancieuses".  M. Abadou a tenu en fin à exhorter les générations montantes à s'inspirer des valeurs et idéaux de la génération de la glorieuse Révolution du 1er novembre et à être déterminés dans la préservation de la sécurité et la stabilité du pays et à contribuer aux efforts de parachèvement de l'édification d'un Etat national démocratique garantissant une vie décente à tous ses enfants et jouissant de la place qui lui sied dans le concert des nations, une place à la hauteur des sacrifices de ses chouhada. APS 


Code de l'investissement : les textes d'application finalisés

Les textes d'application du nouveau code de l'investissement, en vigueur depuis août dernier, sont finalisés et ont été soumis au gouvernement, a indiqué lundi à Alger le directeur général de la promotion de l'investissement au ministère de l'Industrie et des mines, Amar Agadir.  A cet effet, une série de réunions se tiennent pour chaque texte d'application afin de recueillir les avis des administrations concernées, a précisé ce responsable lors des débats du Forum des chefs d'entreprises (FCE).  La loi sur les investissements, qui a modifié l'ordonnance d'août 2001 relative à la promotion de l'investissement, repose sur trois axes fondamentaux visant à relancer l'investissement productif en Algérie, a-t-il rappelé.  Il s'agit de l'ajustement du cadre de régulation de l'investissement direct étranger (IDE), de la mise en adéquation entre le système d'incitations et la politique économique et la révision du dispositif institutionnel.  Parmi les principales dispositions de cette loi, figure l'extirpation de la règle 51/49% régissant l'investissement étrangers en Algérie de ce code. Désormais, elle sera régie par les textes de loi de finances.  Le texte a déplacé également la règle portant sur le recours obligatoire au financement interne, qui sera régie par la loi de finances.  Le droit de préemption ne figure plus dans le code de l'investissement après avoir soumis toutes les cessions d'actions ou de parts sociales ainsi que d'actifs par ou au profit d'étrangers, à une autorisation du ministre chargé de l'investissement.  De son côté, le système d'incitations est reconstruit autour de deux orientations que sont la modulation des avantages en fonction de la politique économique du pays et la simplification et l'accélération des procédures.  Désormais, les avantages prévus par ce code seront orientés vers les secteurs et les activités rentables économiquement et qui suivent la politique du pays visant à diversifier l'économie nationale comme l'industrie, l'agriculture et le tourisme, les énergies renouvelables et les nouvelles technologies de communications.  En outre, la loi prévoit un recentrage des missions de l'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) qui sera transformée en un pôle spécialisé d'aide à l'investissement et à l'entreprise en adoptant une nouvelle réorganisation, a affirmé M. Agadir.  Pour sa part, l'expert et conseiller auprès du ministère de l'Industrie, Ali Daiboune, a indiqué que sur le plan institutionnel, plusieurs parties ont exprimé leur satisfaction quant aux mesures correctives apportées par cette nouvelle loi, comme l'Union européenne et le Fonds monétaire internationale (FMI) lequel, selon lui, prévoit même un rebondissement des investissements en Algérie. APS 


Ila été sauvé in extremis : Un lycéen s'immole à Blida

Un jeune lycéen de 16 ans s’est aspergé d’essence puis s’est immolé par le feu ce lundi, en début d’après-midi, au lycée sportif de Blida.   Selon un communiqué de la Protection civile, le lycéen, originaire de Mascara, est victime de brulures de deuxième et troisième degré, toutes les parties de son corps étant touchés par les feux.   Fort heureusement, il a été sauvé, in extremis, d’une mort certaine et a été transféré au Chu Frantz Fanon pour les soins d’urgence. Les causes de ce drame restent encore méconnues.    

Grine : nécessité d'inculquer l'esprit de Novembre aux nouvelles générations

Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a insisté, lundi à Alger, sur la nécessité d'inculquer l'esprit de la Révolution du 1er Novembre 1954 aux nouvelles générations. Intervenant à l'ouverture de la journée d'étude sur le 1er Novembre 1954, organisée par la chaîne III de la Radio algérienne à l'occasion de la célébration du 62ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, le ministre a indiqué que "le programme spécial et non stop qu'émettra la Radio algérienne, à partir d'aujourd'hui et à travers toutes les stations, va permettre, sans doute, aux jeunes algériens de s'imprégner de l'esprit du message de Novembre 1954". M. Grine a estimé, par la même occasion, que le message de Novembre "ne doit pas être confiné dans les musées", mettant en évidence le rôle que joue la Radio algérienne dans la préservation de l'esprit de Novembre auprès des Algériens.  La Journée d'étude a été également marquée par une table ronde au cours de laquelle ont été abordées diverses thématiques liées à l'histoire.  Les historiens Fouad Soufi et Amar Mohamed Ameur ont évoqué la question de l'écriture de l'Histoire sous l'intitulé "où en est notre connaissance du 1er Novembre 54 ?". Des responsables de maisons d'édition ont été invités à débattre de la question de "l'histoire nationale et l'édition" alors que le conférencier Kamel Chekat a traité de "la place de l'Islam dans la guerre de libération nationale". APS


Grine : nécessité d'inculquer l'esprit de Novembre aux nouvelles générations

Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a insisté, lundi à Alger, sur la nécessité d'inculquer l'esprit de la Révolution du 1er Novembre 1954 aux nouvelles générations. Intervenant à l'ouverture de la journée d'étude sur le 1er Novembre 1954, organisée par la chaîne III de la Radio algérienne à l'occasion de la célébration du 62ème anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, le ministre a indiqué que "le programme spécial et non stop qu'émettra la Radio algérienne, à partir d'aujourd'hui et à travers toutes les stations, va permettre, sans doute, aux jeunes algériens de s'imprégner de l'esprit du message de Novembre 1954". M. Grine a estimé, par la même occasion, que le message de Novembre "ne doit pas être confiné dans les musées", mettant en évidence le rôle que joue la Radio algérienne dans la préservation de l'esprit de Novembre auprès des Algériens.  La Journée d'étude a été également marquée par une table ronde au cours de laquelle ont été abordées diverses thématiques liées à l'histoire.  Les historiens Fouad Soufi et Amar Mohamed Ameur ont évoqué la question de l'écriture de l'Histoire sous l'intitulé "où en est notre connaissance du 1er Novembre 54 ?". Des responsables de maisons d'édition ont été invités à débattre de la question de "l'histoire nationale et l'édition" alors que le conférencier Kamel Chekat a traité de "la place de l'Islam dans la guerre de libération nationale". APS


Message du président de la République à l'occasion du 62e anniversaire du 1er novembre 1954

Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé lundi un message à l'occasion de la commémoration du déclenchement de la Révolution du 1er novembre 1954, dont voici le texte intégral. "Mes chers compatriotes, La 62ème commémoration du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre 1954 constitue une émouvante communion nationale, en hommage à nos glorieux martyrs, et en reconnaissance à nos vaillants moudjahidine et moudjahidate, ceux et celles qui nous ont malheureusement quittés déjà, et ceux et celles auxquelles nous souhaitons bonne santé et longue vie. En effet, nous célébrons demain, avec ferveur et avec fierté, le combat libérateur par lequel notre peuple a fait triompher son refus séculaire de l'invasion et de l'occupation coloniale. La nuit coloniale a été jalonnée de massacres proches du génocide. Elle a généré aussi une spoliation massive de nos terres, au profit de colons étrangers, alors que des milliers d'Algériens subissaient la déportation. Elle a donné lieu, également, à une tentative d'éradication de notre identité nationale. Telles furent, parmi d'autres tout aussi condamnables, les réalités du colonialisme en Algérie, des réalités que nul discours outre-mer, ne saurait à jamais ni travestir ni encore moins effacer. Durant un siècle, les soulèvements successifs de notre peuple ont attesté héroïquement de son refus résolu de l'occupation. Notre peuple a espéré aussi que sa contribution à la libération de l'Europe lui vaudrait une restauration pacifique de sa propre liberté, mais en vain, comme en témoignent les massacres de dizaines de milliers de nos compatriotes sans armes, en Mai 1945. Telles furent donc les origines profondes du sursaut salvateur du 1er Novembre 1954 par lequel notre peuple a décidé, les armes à la main, de reconquérir sa liberté et son indépendance. La lutte aura été terrible et disproportionnée en moyens. Le sol de l'Algérie aura été irrigué du sang d'un million et demi de martyrs, soit plus du sixième de sa population, les uns tombés héroïquement au champ d'honneur les armes à la main, les autres, hommes, femmes et enfants, enlevés dans les villes et les villages, et assassinés dans les geôles coloniales ou sous la torture. Le tribut versé par notre peuple pour son indépendance compte aussi des centaines de milliers de veuves et d'orphelins, des centaines de milliers d'handicapés, et des millions de personnes déracinées de leurs terres et mechtas brûlées, souvent par le napalm. Tels sont donc les lourds sacrifices que nous commémorons. Tel est le souvenir qu'il est de notre devoir de perpétuer dans la mémoire nationale, non par pour cultiver la haine, mais pour que nul n'oublie le prix que notre peuple a payé afin de vivre libre et indépendant. Mes chers compatriotes, La glorieuse Révolution de Novembre a valu à notre peuple une admiration méritée à travers les continents. Elle a été couronnée par la restauration de notre Etat indépendant et souverain. Mais cette Révolution aurait été inachevée sans la consécration de tous ses objectifs post-indépendance, consignés dans la Déclaration du 1er Novembre 1954, et notamment l'édification d'une démocratie sociale, dans le cadre des principes islamiques, et dans le respect des libertés fondamentales, sans distinction de races ou de confessions. Ce chantier était gigantesque, à la mesure des retards qu'il fallait rattraper, et à la mesure des légitimes espérances de notre peuple, si généreux dans ses sacrifices. Le peuple a vite investi sa foi et son enthousiasme dans la reconstruction du pays. Les principes fondateurs consignés dans la Déclaration de Novembre ont été érigés en constances nationales dès la première Constitution dont notre peuple s'est doté, et ils seront confirmés et complétés au fil des mises à jour de notre Loi fondamentale. Le développement économique et social du pays a été entamé de manière robuste, dès la première décennie de l'indépendance, et il connaîtra des progrès remarquables, même s'il a été entravé un moment. L'ouverture démocratique a été engagée il y a un quart de siècle déjà. Elle fut malheureusement contrariée par une douloureuse tragédie nationale que notre peuple a su endiguer par sa résistance solitaire, puis transcender par son choix noble et fructueux de la Réconciliation nationale. J'ai eu l'occasion d'évoquer, à l'occasion de la dernière célébration de la fête nationale de l'indépendance et de la jeunesse, tout ce que vous avez réussi à réaliser dans la paix restaurée et dans la stabilité consolidée. Je voudrais partager avec vous, aujourd'hui, quelques remarques sur notre avenir national. Mes chers compatriotes La réalisation d'un développement économique et social à la mesure des besoins de notre population requiert un effort soutenu et demeure exposée aussi aux aléas de la conjoncture économique et géopolitique extérieure. Voilà pourquoi, le succès de cette bataille nécessite un front intérieur solide, afin d'en relever les défis multiples, dont je relèverai trois en particulier. En premier lieu, il s'agit du défi de la sécurité du pays, des personnes et des biens, sans laquelle le développement serait entravé, sinon même compromis. L'Algérie sait pouvoir compter sur les capacités, le professionnalisme et le patriotisme de l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée de Libération nationale, ainsi que sur le potentiel et l'expérience de ses corps de sécurité, pour préserver l'intégrité du territoire et éradiquer les résidus du terrorisme de son sol. Je saisis cette occasion pour rendre un hommage appuyé aux officiers, sous-officiers et djounoud de l'Armée nationale populaire, pour leur mobilisation et leurs sacrifices au service de la Patrie. Je salue, aussi, l'engagement et le savoir-faire des personnels de nos corps de sécurité qui veillent notamment à la sécurité des citoyens et à la lutte contre les fléaux qui menacent notre société. La sécurité du pays, la destruction du terrorisme, le recul des fléaux criminels et même la sécurité publique, sont autant de causes qui nécessitent, également, la vigilance collective, à laquelle j'appelle chaque citoyen et chaque citoyenne. Le terrorisme est un fléau en expansion dans le monde et dans notre voisinage. Les trafics d'armes et de drogues notamment, ont atteint un seuil dangereux dans notre sous-région. Notre Armée et nos corps de sécurité doivent donc pouvoir compter sur l'appui des citoyens et sur le développement de l'esprit civique dans toutes nos contrées. Mes chers compatriotes, J'aborderai en second lieu, le défi du développement économique et social à poursuivre et à intensifier. En ce domaine, et durant près de deux décennies, des efforts gigantesques ont été investis et des résultats remarquables ont été atteints. Des centaines de milliards de dollars de revenus pétroliers ont été mobilisés, notamment pour la construction des écoles, des universités, des hôpitaux, des logements, des amenées d'énergie et d'eau courante, ainsi que dans les infrastructures de base. Cette dynamique a concouru aussi au recul du chômage et à l'amélioration des conditions de vie de larges couches de la population. De plus, ces réalisations, même si elles demeurent insuffisantes au regard de l'importance des besoins, sont une affirmation palpable de l'attachement de l'Etat à la justice sociale et de la solidarité nationale. Cependant, l'Algérie fait face, depuis deux années, à une brutale détérioration de ses revenus, comme c'est le cas des autres pays producteurs de pétrole. Des mesures prises ces dernières années, dont le remboursement anticipé de la dette extérieure et une gestion prudente de nos réserves de change, nous permettent aujourd'hui de préserver notre indépendance de décision économique, et je suis convaincu que chacun de vous tient à la sauvegarde de cette indépendance qui concorde avec notre fierté nationale. C'est donc là un motif supplémentaire d'en appeler à une mobilisation nationale pour partager l'effort que nous imposent nos difficultés financières conjoncturelles, afin de poursuivre notre processus prometteur de développement. De fait, le redressement de notre situation économique et financière est à notre portée. Le nouveau modèle de croissance adopté récemment permettra une mise en valeur plus intense de nos riches potentialités pour bâtir une économie plus diversifiée, capable de répondre aux besoins de notre jeunesse en emplois, et à même de pérenniser nos options sociales. Il nous appartient donc d'accélérer et d'approfondir nos réformes pour la modernisation de la gouvernance, la dynamisation de l'investissement, et pour une efficacité accrue de la dépense publique, des domaines parmi d'autres, où nous enregistrons, chaque jour déjà, des progrès prometteurs. Il nous reste également à cou courir, ensemble, à la préservation de la paix sociale pour le succès de notre démarche de construction nationale. A cet effet, le Gouvernement est attelé au dialogue et la concertation avec ses partenaires économiques et sociaux. Je les invite tous ensemble à concourir à la préservation de la paix sociale. J'invite, également, les citoyens à faire preuve de discernement face aux discours populistes ou électoralistes. Mes chers compatriotes, Le troisième et dernier défi que je souhaite évoquer aujourd'hui est celui de la stabilité politique. Grâce à Dieu, notre pays dispose d'un édifice institutionnel national et local, issu d'élections tenues à rythme régulier. En outre, la Constitution révisée au début de cette année a conforté les règles de la démocratie pluraliste, renforcé la place et les droits de l'opposition, y compris à l'intérieur du Parlement, et enrichi notre système électoral avec de nouvelles garanties de transparence et d'impartialité. C'est dans ce contexte que nous nous dirigeons vers la tenue d'élections législatives, puis locales, l'année prochaine, dans le cadre d'un Code électoral récemment mis à jour pour prendre en compte les nouvelles garanties de transparence édictées par la Constitution. En même temps, la mise en place de la Haute instance indépendante de surveillance des élections a été engagée afin que cette institution soit opérationnelle avant les prochaines élections législatives. En ma qualité de garant de la Constitution, je veillerai à la concrétisation et au respect de tous ces nouveaux acquis, de sorte que la démocratie accomplisse de nouvelles avancées dans notre pays, que notre peuple s'investisse plus dans le choix de ses représentants, et que les Assemblées qui en résulteront, au niveau national et local, puissent concourir davantage au succès des réformes et du développement à tous les niveaux. Certes, l'ambition de l'accès au pouvoir est la finalité du pluralisme démocratique. Cependant, le succès de la démocratie pluraliste exige la stabilité. J'appelle donc toutes nos formations politiques à concourir à la préservation de cette stabilité. C'est là une obligation pour chacun, envers le peuple source de la démocratie, et envers la Patrie unique pour tous. Mes chers compatriotes, Vous êtes un peuple respecté et admiré dans le monde pour sa capacité à résister et à relever les défis, et vous en avez administré la preuve à maintes reprises. L'Algérie a pu restaurer sa sécurité et elle continuera, avec l'aide de Dieu, à la préserver dans son environnement agité. L'Algérie dispose aussi des atouts nécessaires pour aller plus loin dans son développement, répondre davantage aux besoins sociaux de chacun de ses citoyens et rejoindre le peloton des pays émergents. L'Algérie s'est dotée, également, d'une démocratie authentique qui continuera de progresser, pour prouver au reste du monde que nous n'avons rien à envier à quiconque en ce domaine. Tout cela est le fruit de vos efforts et de vos sacrifices. Tout cela vous interpelle encore pour la poursuite et le succès "du grand djihad" pour demeurer toujours à la hauteur de la Révolution de Novembre, et pour être dignes des sacrifices de nos glorieux martyrs. C'est sur cette note d'espoir légitime que je conclus ce message, en vous présentant, chers compatriotes, mes chaleureuses félicitations à l'occasion de la célébration de notre Fête nationale du 1er Novembre, en vous souhaitant, également, davantage de bonheur et de bien-être dans l'Algérie indépendante et souveraine, et en priant Dieu le Tout-Puissant de protéger toujours notre patrie. Gloire à nos martyrs, Vive l'Algérie, Je vous remercie".


Bedoui s'entretient avec le Premier ministre et ministre de l'Intérieur du Qatar

Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales Noureddine Bedoui s'est entretenu lundi à Doha avec le Premier ministre, ministre de l'Intérieur de l'Etat du Qatar, Cheikh Abdallah ben Nasser ben Khalifa Al Thani.

L'entretien s'est déroulé en présence du Directeur général de la sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel qui accompagne M. Bedoui lors  de sa visite à ce pays.

M. Bedoui avait participé auparavant à l'inauguration officielle du salon international de la sécurité intérieure "Milipol Qatar 2016" organisé par le ministère de l'Intérieur du Qatar.

 



La Sûreté nationale célèbre le 1er novembre

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a organisée dimanche soir à la salle Ibn Khaldoun, à Alger, une cérémonie à l'occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale.

Lors de cette cérémonie, les familles des chaouhada Abdelkader Boughrara, Ali Oujla, Le petit Omar, Ali Timeglin et Bouhamadi ont été honorées aux cotés de moudjahidine dont Yacef Saadi, Khimech Ouiza, Ouzani Youcef, Lachgar Laid, Benabou Mourad et Noui Mohamed.

Le président de la Sûreté de la wilaya d'Alger, le contrôleur de police, Barrachdi Noureddine, a affirmé dans une allocution que le 1er novembre 1954 représentait une étape glorieuse de l'histoire de l'Algérie et de sa résistance et une source de fierté pour les générations futures.

Cette hommage à la mémoire de 1,5 million de chouhada, à la veille du 1er novembre, se veut une reconnaissance des sacrifices consentis pour la dignité de la Patrie, a-t-il dit, appelant les générations montantes à rester fidèles aux martyrs en préservant leur legs.

La cérémonie à laquelle ont assisté des étudiants des différentes écoles de la Sûreté nationale et des Scouts musulmans a été marquée par la présentation d'une opérette intitulée "Le chahid a dit" produite par l'Office national de la culture et de l'information et réalisée par Abdelkader Hmida et d'un film documentaire sur la vie et le parcours militant du chahid Ahmed Zabana. 



Sonatrach a réalisé 28 découvertes sur les neuf premiers mois 2016

Le groupe Sonatrach a réalisé 28 découvertes d'hydrocarbures du 1er janvier au 30 septembre 2016 dont essentiellement à Hassi Messaoud et à Berkine. "Dans le cadre de ses activités d'exploration, Sonatrach annonce la mise en évidence de vingt-huit (28) découvertes d'hydrocarbures au 30 septembre 2016", indique-t-elle dans un communiqué. La totalité de ces découvertes, dont trois (3) sont en cours d'évaluation, a été réalisée "en effort propre", précise la compagnie nationale des hydrocarbures. Le volume total d'hydrocarbures mis en évidence grâce aux 25 découvertes évaluées s'élève à 177,47 millions de tonnes équivalent pétrole (Tep) prouvé et probable (2P), et 401,37 millions de Tep prouvé, probable et possible (3P). Les volumes répartis par fluide et en 2P sont de 97,91 millions de Tep pour l'huile, 66,7 millions de Tep pour le gaz et 12,86 millions de Tep pour le condensat, précise la même source. L'ensemble des découvertes est réparti géographiquement comme suit: - Seize (16) découvertes dans le bassin de Berkine (Wilaya de Ouargla)  - Cinq (5) découvertes dans la région d'Oued Mya (Ouargla)  - Quatre (4) découvertes dans la région d'Amguid Messaoud (Ouargla) - Une (1) découverte dans le bassin d'Illizi - Une (1) découverte dans le bassin de Béchar - Une (1) découverte dans le bassin de Reggane (Adrar) "Le plus gros de ces volumes découverts est concentré dans les régions de Hassi Messaoud, Oued Mya et de Berkine grâce à l'intensification des efforts de recherche et d'exploration de Sonatrach", ajoute le  communiqué. 


La Sûreté nationale célèbre le 1er novembre

La Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a organisée dimanche soir à la salle Ibn Khaldoun, à Alger, une cérémonie à l'occasion du 62e anniversaire du déclenchement de la Guerre de libération nationale.

Lors de cette cérémonie, les familles des chaouhada Abdelkader Boughrara, Ali Oujla, Le petit Omar, Ali Timeglin et Bouhamadi ont été honorées aux cotés de moudjahidine dont Yacef Saadi, Khimech Ouiza, Ouzani Youcef, Lachgar Laid, Benabou Mourad et Noui Mohamed.

Le président de la Sûreté de la wilaya d'Alger, le contrôleur de police, Barrachdi Noureddine, a affirmé dans une allocution que le 1er novembre 1954 représentait une étape glorieuse de l'histoire de l'Algérie et de sa résistance et une source de fierté pour les générations futures.

Cette hommage à la mémoire de 1,5 million de chouhada, à la veille du 1er novembre, se veut une reconnaissance des sacrifices consentis pour la dignité de la Patrie, a-t-il dit, appelant les générations montantes à rester fidèles aux martyrs en préservant leur legs.

La cérémonie à laquelle ont assisté des étudiants des différentes écoles de la Sûreté nationale et des Scouts musulmans a été marquée par la présentation d'une opérette intitulée "Le chahid a dit" produite par l'Office national de la culture et de l'information et réalisée par Abdelkader Hmida et d'un film documentaire sur la vie et le parcours militant du chahid Ahmed Zabana. 



Rallye Raid international d'Algérie : coup d’envoi de la 2ème édition

Le coup d'envoi de la seconde édition du Rallye Raid international d'Algérie, "Challenge sahari", a été donné, ce lundi, devant l'esplanade du complexe Riadh El Feth (Alger) en présence 199 pilotes, dont 79 étrangers. La première étape de cette deuxième édition Rallye d’Algérie se déroulera entre Biskra et Hassi-Messaoud. Elle sera suivie d'une course en forme de boucle à Hassi-Messaoud.( 2eme étape) Après cela, la caravane se dirigera vers El-Goléa (3e étape), où elle effectuera une autre course en forme de boucle, et qui sera considérée comme la 4e étape de ce rallye. Par la suite, la caravane se dirigera vers Ghardaïa, 5e et dernière étape, avant de revenir à Alger.


Lamamra reçoit le secrétaire d'Etat parlementaire auprès du ministre allemand de la Défense

Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a reçu lundi à Alger, le secrétaire d'Etat parlementaire auprès du ministre allemand de la Défense, Ralf Brauksiepe.

L'audience s'est déroulée au siège du ministère des Affaires étrangères.



Sid Ali Sekhri, consultant à l’ANEP : les pouvoirs publics ne doivent pas gérer à notre place, mais créer l’environnement nécessaire à la promotion du livre

«La nouvelle loi sur le livre n’est ni révolutionnaire, ni liberticide», déclare, ce matin, le conseiller de l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP), Sid Ali Sekhri, lors de son passage dans l’émission Invité de la rédaction de la Chaine 3. Selon M. Sekhri, cette nouvelle loi donnera, grâce à ses mesures avantageuses, un nouveau visage à l’édition pour la hisser de son rôle de prestataire au rang de producteur. Parmi les avantages, il cite, entre autre, l’encadrement de la concurrence et l’incitation à l’achat des livres par les institutions.    «Avant, l’importateur faisait de la concurrence déloyale en appliquant des remises allant jusqu’à 30%. La nouvelle loi limite ces remises. Elle impose, également, à toutes les entreprises publiques de faire des achats au niveau des librairies», a-t-il soutenu. Bien que le marché algérien pour l’importation du livre, estimé à 60 millions d’euros, soit le plus grand au niveau du Maghreb, il demeure insignifiant devant ceux des pays industrialisés. Le Conseiller de l’ANEP qui réaffirme la nécessité de maintenir ce marché, regrette, en revanche, la politique fiscale qui continue de pénaliser la production locale et sur laquelle la nouvelle loi reste «muette». D’après lui, le prix du livre produit localement «reste élevé», à cause, notamment, des taxes appliquées sur les intrants. «Vous savez, On paye 15% de taxes douanières et 17% de TVA sur l’importation du papier, tandis que le livre importé est soumis à une taxe douanière de 5% et une TVA de seulement 7%», déplore l’invité de la rédaction. Il reproche, également, à la nouvelle loi de donner plus de pouvoir aux «bureaucrates» par la soumission de l’édition et de la commercialisation du livre «à une autorisation préalable du ministère de la culture». «C’est l’une des faiblesses de ce texte. En quoi un bureaucrate du ministère de la culture à plus de compétences que moi pour choisir un texte», explique M. Sekhri qui plaide en faveur d’un contrôle à posteriori. «Ce que nous demandons aux pouvoirs publics, ce n’est pas de gérer à notre place, mais de créer l’environnement nécessaire à la promotion du livre», revendique-t-il. Pour lui la promotion du livre doit se faire par les écoles, les médias et par des libraires compétents. L’invité de la Chaine 3 recommande, par ailleurs, la réalisation d’une cartographie du lectorat national pour une meilleure identification des profils et des besoins.    


«Nous demandons le retrait du projet sur la retraite»

Le secrétariat du bureau politique du PT, qui s’est réuni hier, s’est dit surpris par la réaction des pouvoirs publics qui au lieu d’entendre raison refusent de retirer le projet  et veut le faire adopter par un passage en force. Le Parti des travailleurs (PT) suit de très près le mouvement de protestation des syndicats autonomes. Une action qui a trouvé, selon l’instance dirigeante de cette formation, un écho favorable chez tous les travailleurs algériens, par-delà leurs appartenances ou penchants syndicaux, dans les différents secteurs d’activité. Le secrétariat du bureau politique du PT, qui s’est réuni hier, s’est dit surpris par la réaction des pouvoirs publics, notamment celle du ministère du Travail qui, au lieu d’entendre raison et de tenir compte du rejet des travailleurs de la suppression de la retraite proportionnelle et sans condition d’âge, refuse de retirer le projet et veut le faire adopter par un passage en force. Le PT dénonce les propos provocateurs du ministre du Travail accusant les grévistes de vouloir provoquer la faillite de l’Etat. «Mais qui est responsable de la faillite des caisses sociales, si faillite il y a ? Qui est responsable du travail informel ? Qui est responsable de la collecte des cotisations et donc d’empêcher les fausses déclarations de salaires qui occasionnent un manque à gagner évalué à plusieurs milliards de dinars», se sont interrogés les membres du bureau politique du PT, convaincus que la démarche du gouvernement ne trompe personne. «Le gouvernement est-il aveugle pour ne pas voir que déjà avant qu’il ne s’applique, son projet de loi a causé la ruée des travailleurs vers les caisses de retraite, vidant les institutions et les entreprises de leurs meilleurs cadres», se demande le PT, qui pense que ces départs vont non seulement créer des déficits irremplaçables, mais aussi mettre en péril des entreprises et faire capoter des plans de relance de production de plusieurs milliards de dollars. Pour ce parti, le gouvernement ferait mieux d’ouvrir les portes du dialogue au lieu de recourir à la menace et à l’intimidation. De ce fait, le PT condamne cette atteinte au droit de grève et aux libertés syndicales et appelle le gouvernement à la raison en procédant au retrait du projet. «Au lieu de la prise en charge des préoccupations de la majorité du peuple qui exprime sa détresse par des grèves et des émeutes, c’est une véritable guerre sociale et économique qui lui est déclarée», accuse le bureau politique du PT, qui a exprimé son inquiétude sur le contenu du projet de loi de finances 2017. Ce projet, s’il était adopté tel quel, plongera, selon le PT, le pays dans une sévère récession avec des incidences incommensurables sur les entreprises, les différents secteurs et l’emploi. Par ailleurs, le parti de Louisa Hanoune a affiché son inquiétude de l’installation de bases militaires américaines dans des pays de la région, dont le Niger, en estimant qu’elles constituent «une menace directe sur la souveraineté et la sécurité nationales». Le bureau politique du PT «considère comme un danger imminent l’installation de ces bases militaires américaines abritant des drones dans des pays limitrophes et que la présence militaire américaine à nos frontières de l’est (Tunisie) constitue une menace directe sur la souveraineté et la sécurité nationales». Pour le PT, l’implantation de «bases militaires impérialistes en Afrique du Nord et au Sahel» constitue une menace contre la sécurité «de l’ensemble de la région et plus particulièrement notre pays, cible privilégiée des gouvernements des grandes puissances qui ne cessent d’exercer leurs pressions par divers moyens pour imposer un reniement des positions historiques de l’Etat algérien, notamment sur la non-ingérence et la non-implication de l’Armée nationale populaire dans des conflits hors des frontières nationales».  

La grande fête de la lecture

Selfies à profusion et séance de dédicace debout. Eternel chapeau sur une crinière plus sel que poivre, Waciny Laredj est entouré de ses admirateurs, des adultes mais aussi beaucoup de jeunes, parfois des écoliers, intimidés par l’homme à la corpulence imposante. Surpris par tant de sollicitude ? Pas le moins du monde. «On a des lecteurs de tous les âges et de toutes les catégories au Salon. Il y a un réel engouement pour le livre. A ma vente-dédicace la quasi-totalité étaient des jeunes», se réjouit l’auteur encerclé lors de sa séance de vente-dédicace de son dernier livre Nissa Casanova (Les femmes de Casanova) dans le très exigu stand de l’ENAG. L’auteur du très remarqué Kitab Al Amir (Le livre de l’Emir) publié chez Actes Sud était aussi sollicité lors de sa conférence sur la genèse de son dernier livre au pavillon central. L’ouverture du Salon international du livre d’Alger (SILA) a coïncidé avec les vacances. Dans les couloirs de l’imposante structure, héritage des années du gigantisme boumediénien, sur les larges espaces, des visiteurs sont surtout des familles. La lecture, c’est parfois une histoire familiale. La contagion atteint parfois toute la tribu. «Je forme avec mes quatre enfants un club de lecture. L’aînée Zineb est la première de sa classe à l’école Ighil Azzoug Bouakaz à Béjaïa-ville. Elle se pique de poésie et a compliqué une plaquette qu’elle a intitulée Zinabiet, à partir de son prénom. Une autre de mes filles fait des merveilles en tamazight», raconte tout sourire Souad Asloudj, enseignante d’arabe à Béjaïa qui compte publier un livre de fiction. Le soleil radieux fait oublier l’agitation de la ville et même la sortie algéroise du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a provoqué des bouchons sur plusieurs tronçons. Il y aurait moins de monde que les éditions passées dans les allées de la Safex, Pins maritimes. Effet de la crise ? Désaffection du lectorat ? «Je confirme qu’il y a moins de visiteurs que d’habitude. Je n’ai pas de réponse toute faite. Mais il faut dire qu’il faut s’intéresser au livre durant toute l’année. Le rôle incombe aux institutions de l’Etat, mais pas seulement. Le Salon, c’est un peu l’aboutissement de tout ce travail», estime Bachir Mefti, auteur et éditeur d’El Ikhtilef, dont le stand a accueilli à l’ouverture du Salon le jeune et génial auteur Saïd Khatibi, qui s’est intéressé au parcours chaotique d’Isabelle Eberhardt. Autre tendance baissière : le livre religieux n’est pas aussi vendu que lors des anciennes éditions du SILA. «Je l’explique par la disponibilité du livre dans les librairies. Mais le phénomène nouveau : des ‘barbus’ achetant des essais philosophiques. Donc, il faut se garder d’avoir une idée ferme sur ces lecteurs», explique l’auteur, qui a remarqué «un intérêt grandissant» pour les romans. Pour l’éditeur Karim Chikh, la baisse de la fréquentation au Salon était «prévisible». «Je ne suis pas surpris. C’est peut-être l’effet de la crise. Les gens préfèrent économiser. Ils ont d’autres préoccupations, comme par exemple honorer les échéances des crédits. On continue toutefois à recevoir du monde qui achète des œuvres littéraires et des essais. Il faut savoir que les Algériens achètent surtout ‘‘pratique’’ en ciblant des publications bien déterminées», signale Karim Chikh, responsable des éditions Apic dont le catalogue est étoffé par de nouvelles publications très demandées, comme le très polémique La Morsure du coquelicot de Sarah Haider ou Vivement septembre de notre collègue oranais, Akram El Kébir. Tenant à son esprit Panaf’, Chikh continuera d’éditer des auteurs du continent noir, comme le Guinéen Tierno Monénembo dont le dernier roman, Peuls, sera publié par Apic l’année prochaine. Asia Baz, éditrice à l’ANEP, n’a pas remarqué, elle, une baisse de la fréquentation. «Notre stand est fréquenté par autant de monde qu’avant. Les gens ne viennent pas toujours pour acheter. Il y en a qui veulent déposer un manuscrit, ou s’informer sur le circuit de l’édition», détaille Asia, très affairée dans le stand d’une blancheur immaculée, où se retrouvent pour des séances de ventes-dédicaces des auteurs connus et à la réputation assise comme Ammar Belhimer et Mohamed Balhi, et d’autres auteurs en herbe «très demandés par les lecteurs», s’étonne agréablement Asia Baz. Le nouvel exil de Farès Le SILA a gardé ses mêmes (mauvaises) habitudes : désorganisation, conférences déprogrammées, auteurs malmenés. Mais surtout le manque de communication du Salon confié cette année encore à l’éditeur ENAG. «Il y a beaucoup de bonnes choses chez les éditeurs. Dommage qu’il y ait un manque de visibilité pour les événements organisés. Le Salon reste très commercial. Le public cherchent surtout des livres religieux mais aussi polémiques, qui sont médiatisés», explique l’écrivain-journaliste Ali Chibani, venu au Salon dédicacer ses publications sorties chez le très sérieux éditeur Arezki Aït Larbi (Koukou Ed). L’auteur de Mes poches vides, mon miroir brisé est amer. «C’est honteux que les organisateurs n’aient pas prévu quelque chose qui soit digne de Nabil Farès, décédé dernièrement. Arezki Aït Larbi n’a pas été invité à un hommage sur Farès. C’est grave qu’on en soit jusqu’à exclure même les morts. L’éditeur a demandé aux organisateurs de l’inviter. Une présentation a été adressée à un des membres de l’organisation. La réponse n’est pas venue», s’indigne Chibani, qui a présenté le livre de Farès publié par Koukou : Maghreb, étrangeté et amazighité. Heureux les auteurs qui n’ont rien vu ni lu.

«Il faut se saisir de l’arme du dialogue pour faire taire le dialogue des armes»

Pour que le dialogue soit utile et porteur, il est impératif, indique M. Goumeziane, de démontrer et confirmer les responsabilités des uns et des autres et de clairement citer les responsables. Le Salon international du livre d’Alger (SILA) a abrité une conférence sous le titre : «Islam-Occident : du dialogue au doute ?». Un débat auquel l’enseignant à l’université Paris Dauphine et économiste de renom, Smaïl Goumeziane, a participé en mettant l’accent sur la nécessité d’inscrire ce dialogue dans son contexte historique, c’est-à-dire ne pas le réduire à un dialogue entre le «concept creux» qu’est l’Occident et l’islam comme un bloc (religion et Etat) responsable du terrorisme, mais ouvrir un dialogue entre deux civilisations humaines capables toutes deux du meilleur comme du pire. Pour que le dialogue soit utile et porteur, il est impératif, indique M. Goumeziane, de démontrer et confirmer les responsabilités des uns et des autres et de clairement citer les responsables, en fustigeant en premier lieu les groupes militaro-industriels qui sont une menace pour les libertés et les Etats. L’Orient, morcelé et divisé en entités éparses, a disparu pour laisser place au concept de «terre d’islam» par lequel on désigne aujourd’hui le coupable de tous les crimes perpétrés en son nom. L’Occident y a trouvé les caractéristiques d’un nouvel ennemi. «En particulier depuis la chute du Mur de Berlin et la répression sur la place Tien An Men, l’Occident n’ayant plus l’ennemi stalinien à ses portes, ni en Europe, ni en Asie, s’est trouvé, mondialisation oblige, à la recherche d’un nouvel ennemi. Il ne fallut pas chercher longtemps. Pour diverses raisons, le monde musulman, affaibli aussi bien par les effets désastreux du système colonial que par ses convulsions internes post-coloniales, allait devenir cet ennemi.» Ses richesses ont bien encouragé les convoitises, comme le précise le docteur Goumeziane dans son intervention. «L’espace musulman est devenu le plus grand charnier à ciel ouvert» «Cet espace constitue le bassin énergétique mondial (plus de 50% des réserves mondiales de pétrole et d’importants gisements gaziers) dont il faut s’assurer le contrôle à tout prix. Par ailleurs, la zone est devenue le principal marché de l’armement au monde (l’Arabie Saoudite en est devenue le premier client) et de dépenses militaires gigantesques (plus de 6000 milliards de dollars pour les guerres en Afghanistan et en Irak entre 2001 et 2011) dont il faut s’assurer l’expansion en y maintenant, voire en aggravant son insécurité. Enfin, la région, où les oppositions démocratiques ont été étouffées, réprimées et laminées, reste le lieu de rivalités intestines entre divers projets autoritaires concurrentiels, d’inspiration religieuse et/ou nationaliste qu’il faut, selon le cas, s’allier, combattre ou attiser.» Partant de ce postulat, l’espace musulman est devenu, indique l’orateur, le plus grand charnier à ciel ouvert. «Depuis les années 1980, celles de l’émergence de la mondialisation, de la fin de la Guerre froide, de l’expansion de l’islamisme politique et du terrorisme et des guerres en Afghanistan et en Irak, les différents conflits étendus à toute la région se sont soldés par près de trois millions de morts, en très large majorité musulmans, plus de dix millions de personnes déplacées et plusieurs millions de réfugiés», énumère le conférencier, regrettant qu’il n’y ait aucune perspective à court terme pour que cela s’arrête, ni en Palestine, ni en Afghanistan, ni en Irak, ni en Syrie, ni en Libye, ni au Yémen. Smaïl Goumeziane estime que ces conflits ont pour enjeu principal d’abattre la liberté. «Ces conflits, qui s’étendent par terrorisme interposé à bien des villes en Occident, opposent non pas l’Occident à l’islam, mais les partisans de la liberté (celle de l’islam originel et de la démocratie universelle) à ceux qui, partout, prônent la domination, l’oppression et le déni de justice à l’égard de leurs peuples ou à l’égard des peuples dont ils veulent confisquer la terre, les biens et les ressources.» M. Goumeziane soutient que ce n’est pas la religion qui refuse de se séparer du politique, mais l’inverse. «Vouloir culpabiliser l’islam reviendrait à déresponsabiliser les véritables coupables humains des tueries et massacres. Dans les pays musulmans, mais aussi en Occident», indique l’orateur. Et d’ajouter : «Même la ‘démocratie nationale’ des pays occidentaux, sa pratique hégémonique de ‘la liberté pour les uns et de la domination et de l’oppression pour les autres’, ses visées impérialistes et néocoloniales, son ‘moneythéisme’ (religion matérialiste de l’argent), ses injustices et ses inégalités criantes n’ont rien à envier aux pouvoirs autoritaires des pays musulmans. Et le terrorisme aveugle, d’où qu’il vienne, n’est que l’avatar le plus monstrueux et le plus tragique de toutes les violences politiques, économiques, sociales et même culturelles engendrées par toutes les convoitises et les luttes d’intérêts qu’elles suscitent.» Pour le conférencier, le terrorisme djihadiste n’est pas un «produit de l’islam ni de la seule histoire musulmane, mais celui de l’époque, de ses tensions, de ses distorsions, de ses violences, de ses injustices et de ses désespérances… Le désordre sur terre n’est pas le fait de Dieu, c’est celui des hommes. Des conflits qui mettent aux prises les ennemis de la liberté comme valeur universelle, et les partisans de la liberté pour tous». Face à un tel duel qui tend à faire couler davantage de sang sur cette terre, la voie du dialogue s’avère nécessaire et salutaire. «Un dialogue libre, transparent, sans arrière-pensée ni tabou, loin des invectives et de l’anathème… rassemblant le plus grand nombre, pour aboutir, à travers une gestion pacifique des conflits, à la fin de toute hégémonie, de toute domination et à l’expansion de toutes les libertés dans tous les espaces», plaide M. Goumeziane en notant que ce dialogue doit se faire avec les ennemis intérieurs et extérieurs des peuples, au niveau de l’ONU et des Etats, avec les citoyens, qu’il soit aussi interreligieux et intrareligieux. «Il faut se saisir partout de l’arme du dialogue pour faire taire le dialogue des armes», dit Smaïl Goumeziane, dont le livre, L’Islam n’est pas coupable, est disponible au SILA.

«L’Occident est au bord de la fitna»

Nous sommes aux portes d’une grande fitna en Occident.» C’est l’alerte lancée hier au Salon international du livre d’Alger (SILA) par Rafael Ortega Rodrigo, professeur au département d’études sémitiques de l’université de Grenade, en Espagne. Invité à participer à un débat sur le dialogue entre islam et Occident, Rafael Rodrigo a souligné que les musulmans sont, aujourd’hui en Europe et dans tout l’Occident, le mouton à sacrifier sur l’autel de la crise multidimensionnelle que ce monde traverse. «Nous passons par une crise aux multiples visages : économique, politique, morale en Europe, et les musulmans deviennent le mouton à sacrifier sur l’autel de cette crise… Les musulmans sont aujourd’hui partie intégrante de l’Europe et les exclure conduira sans conteste à des conflits et à une fitna, notamment en Espagne, en France, en Hongrie et en Pologne», explique le professeur en appelant à un urgent travail pour casser les préjugés sur l’islam et les musulmans, nourris par les médias en Occident. 44 millions de musulmans vivent en Europe et représentent 6% de la population européenne, qui est de l’ordre de 728 millions de personnes. «En Espagne, que je connais le mieux, 76% des musulmans se disent victimes de rejet de la part à la fois des autorités et de certaines parties de la population. 37% des Espagnols sont favorables à l’expulsion des étudiantes musulmanes portant le voile et 76% ont des idées négatives sur l’islam et les musulmans», note l’orateur en pointant d’un doigt accusateur les médias qui ne parlent pratiquement jamais de manière positive de l’islam et des musulmans. «Ces médias ne parlent que de violence et de désordre en Orient et jamais de création et d’art… Cela a toujours été le cas», indique Rafael Rodrigo en ajoutant que ce traitement inique de l’information sur l’islam s’est exacerbé avec les événements du 11 Septembre 2001. «Depuis cette date, la personne du musulman est automatiquement liée au terrorisme et le cinéma a beaucoup participé à rendre cette image comme effective, surtout le cinéma américain vendant l’islam comme une menace aux valeurs de la civilisation occidentale… des valeurs que je ne connais personnellement pas», dit-il en ajoutant que les empires coloniaux d’Europe ont procédé, tout au long de l’histoire, à donner une représentation dégradée des peuples colonisés. «L’image réductrice du Maure ou du Noir dans la littérature espagnole suffit à nourrir les pires préjugés et idées négatives», soutient le professeur Rodrigo avant d’appeler à agir pour lutter contre les préjugés et le discours de la haine. «Il est important aujourd’hui, si nous voulons éviter la fitna, de montrer que l’islam est une partie intégrante de l’Europe, que l’on ne peut exclure ce qui fait partie de nous, et encourager le dialogue entre les religions… Il est impératif aussi de moraliser les médias en Occident pour construire un discours d’assimilation et non d’exclusion», plaide Rodrigo Rafael. L’universitaire Mustapha Cherif ajoute, quant à lui, que «l’avenir sera commun ou ne sera pas». Et de noter que le monde musulman se doit aussi de faire son autocritique. «Nous donnons les bâtons avec lesquels on se fait battre… Nous sommes politiquement faibles, économiquement faibles et de même sur les plans scientifique et de la morale. Le monde est un petit village qui a perdu le sens, la raison et la justice, nous avons aussi, au niveau de nos sociétés, perdu ces critères qui sont au cœur de la civilisation… Le problème est politique avant tout et le salut, aujourd’hui, est dans la construction d’Etats de droit et de justice et le respect de la diversité et du droit à la différence.»     

Fillon loue les «bienfaits» du colonialisme

Longtemps désigné comme une des personnalités modérées de la droite républicaine, l’ancien Premier ministre français, François Fillon, joint désormais sa voix aux révisionnistes de l’histoire coloniale. Le candidat à la primaire de la droite et du centre a en effet estimé, dans un discours, qu’en colonisant des pays, la France ne voulait que «partager sa culture». «Non, la France n’est pas coupable d’avoir voulu faire partager sa culture aux peuples d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Nord», a indiqué l’homme politique en mal de popularité. Le discours rejoint ainsi celui du Front national, parti de l’extrême droite, dont le chef historique, Jean-Marie Le Pen, est accusé de torture durant la Bataille d’Alger. Niant les viols, les génocides et surtout les expropriations et autres destructions, François Fillon, qui fut Premier ministre de Nicolas Sarkozy de 2007 à 2012, ajoute que «la France, c’est quinze siècles d’histoire depuis le baptême de Clovis à Reims». Plus que cela, l’ancien ministre de l’Education de Jacques Chirac remet au goût du jour un projet qui avait créé la polémique entre l’Algérie et la France. Il veut enseigner aux élèves le «rôle positif» de la colonisation. «Je veux traquer toutes les démissions de la société française et d’abord celle de l’école», a-t-il dit, selon les propos rapportés par le site de L’Express. Il préconise de «revoir l’enseignement de l’histoire à l’école primaire» afin que les maîtres ne soient «plus obligés d’apprendre aux enfants à comprendre que le passé est source d’interrogations». Ces déclarations rappellent en effet une loi, votée de nuit le 23 février 2005. Elle stipulait que l’école doit «enseigner» le «rôle positif de la colonisation» aux enfants. La loi avait suscité une levée de boucliers, notamment en Algérie. La polémique a poussé le chef de l’Etat français de l’époque, Jacques Chirac, à retoquer la loi. Mais le discours révisionniste est resté inchangé chez une partie de la classe politique de droite et d’extrême droite. Et les tentatives de Nicolas Sarkozy, puis de François Hollande de condamner le passé colonial de la France n’ont pas évolué vers une reconnaissance du crime colonial, une initiative rejetée par beaucoup de milieux nostalgiques de l’Algérie française.  

Yacef Saâdi porte officiellement plainte à Alger

Le moudjahid et un des héros de la Bataille d’Alger, Yacef Saâdi, passe à l’action. Se sentant diffamé par le journaliste américain Ted Morgan, auteur du livre Ma Bataille d’Alger - Confession d’un Américain au cœur d’un drame français, il porte officiellement plainte auprès du tribunal de grande instance d’Alger. C’est ce qu’a annoncé la famille de Yacef Saâdi dans un communiqué rendu public hier. «Nous vous confirmons aujourd’hui (hier, ndlr) à travers cette déclaration le dépôt de plainte, ce jours 30 octobre 2016, contre M. Ted Morgan auprès du tribunal de grande instance d’Alger, enregistrée sous le numéro: 16 31 23 5», lit-on dans le communiqué de la famille Saâdi. Selon la même source, «cette plainte vise à remettre les choses dans leur contexte réel et apporter les preuves et témoignages qui contredisent les circonstances dans lesquelles a eu lieu le démantèlement de la Zone autonome d’Alger (ZAA) dans un premier lieu, et l’arrestation du groupe Ali, Hassiba, P’tit Omar et Bouhamidi dans un second lieu». Pour rappel, la sortie de la version traduite en français du livre de Ted Morgan a suscité une réaction de Yacef Saâdi et sa famille. En juillet dernier, ils avaient animé un point de presse où ils ont exposé une série d’archives contredisant les affirmations de Ted Morgan selon lesquelles «Yacef Saâdi aurait livré aux parachutistes de l’armée coloniale Ali La Pointe et ses amis en les conduisant à leur cachette». «J’ai toujours refusé de polémiquer avec mes concitoyens. J’ai préféré tout encaisser par respect pour tous mes compagnons de lutte. Mais à partir du moment où ce sont des étrangers qui interfèrent dans nos affaires, je ne peux pas me taire», avait déclaré Yacef Saâdi. Selon la famille Saâdi, la dépôt de plainte en Algérie est faisable, dans la mesure où les Etats-Unis et notre pays ont signé des accords permettant ce genre de procédure.