mardi 31 janvier 2017

APN : adoption du projet de loi de procédure pénale et celui relatif à l'organisation judiciaire

L'Assemblée populaire nationale (APN) a adopté mardi à l'unanimité, le projet de loi de procédure pénale et le projet de loi organique relatif à l'organisation judiciaire.  La séance de vote a été présidée par Mohamed Larbi Ould Khelfa, président de l'APN, en présence du ministre de la Justice, garde des sceaux. Tayeb Louh. Après adoption, M. Louh a affirmé que les deux textes de lois visent à renforcer les assurances pour un procès équitable et la présomption d'innocence, le contrôle judiciaire et la police judiciaire". Ces "garanties sont directement liées aux droits et libertés des Algériens", a-t-il précisé avant de dire que les textes "viennent ainsi conforter les acquis réalisés dans le cadre de la révision du système juridique et d'une adaptation aux critères internationaux en vigueur". M. Louh a rappelé à ce propos, que la réforme du tribunal criminel est "un saut qualitatif en matière de justice pénale notamment à travers l'introduction de dispositions tendant à garantir un procès équitable qui reste une revendication des juristes et des Algériens". Entre autres dispositions proposées, figure en particulier la consécration d'un procès à deux degrés partant du principe que "toute personne condamnée, a le droit de recourir à une cour supérieure pour revoir la décision, la condamnation ou la sanction prononcée à son encontre". Il y a lieu de citer aussi, le retour à l'ancienne composante du système de la justice pénale à savoir quatre (04) jurés et trois (03) magistrats. Cependant, les affaires liées au terrorisme, aux stupéfiants et la fraude seront confiées à une composante comptant exclusivement des magistrats. Le projet de loi comporte également l'annulation du mandat d'amener "en application du principe de la présomption d'innocence" et propose ainsi, l'"obligation pour l'accusé poursuivi pour crime, qui a été mis en liberté ou qui n'a pas été détenu au cours de l'instruction, de se présenter dans un délai ne dépassant pas la veille de l'audience". Concernant la révision des dispositions liées à la police judiciaire, le texte comporte de nouvelles dispositions qui énoncent l'"impossibilité pour les officiers de la police judiciaire d'accomplir leur mission dont les enquêtes et interrogatoires, qu'après habilitation délivrée par le procureur général compétent". Il a souligné que "dans le souci d'assurer une coordination de l'action de la police judiciaire et d'éviter toute interaction entre les attributions des différents corps, le domaine d'intervention de la police judiciaire relevant des services militaires de sécurité a été défini avec précision, et dont la mission se limite aux "infractions d'atteinte à la sûreté de l'Etat prévues et réprimées par le code pénal et qui compte les crimes de trahison, d'espionnage de terrorisme et de sabotage". D'autre part, le ministre de la Justice a présenté les amendements apportés à la loi organique relative à l'organisation judiciaire qui stipule qu'"en prévision de l'institution d'une juridiction d'appel des jugements rendus par les tribunaux militaires et en coordination avec le ministère de la Défense nationale", il est proposé la modification de l'article 19 relatif au tribunal militaire en prévoyant que les règles relatives à la compétence, l'organisation et le fonctionnement des juridictions militaires sont fixées par le code de justice militaire. APS 


APN : adoption du projet de loi de procédure pénale et celui relatif à l'organisation judiciaire

L'Assemblée populaire nationale (APN) a adopté mardi à l'unanimité, le projet de loi de procédure pénale et le projet de loi organique relatif à l'organisation judiciaire.  La séance de vote a été présidée par Mohamed Larbi Ould Khelfa, président de l'APN, en présence du ministre de la Justice, garde des sceaux. Tayeb Louh. Après adoption, M. Louh a affirmé que les deux textes de lois visent à renforcer les assurances pour un procès équitable et la présomption d'innocence, le contrôle judiciaire et la police judiciaire". Ces "garanties sont directement liées aux droits et libertés des Algériens", a-t-il précisé avant de dire que les textes "viennent ainsi conforter les acquis réalisés dans le cadre de la révision du système juridique et d'une adaptation aux critères internationaux en vigueur". M. Louh a rappelé à ce propos, que la réforme du tribunal criminel est "un saut qualitatif en matière de justice pénale notamment à travers l'introduction de dispositions tendant à garantir un procès équitable qui reste une revendication des juristes et des Algériens". Entre autres dispositions proposées, figure en particulier la consécration d'un procès à deux degrés partant du principe que "toute personne condamnée, a le droit de recourir à une cour supérieure pour revoir la décision, la condamnation ou la sanction prononcée à son encontre". Il y a lieu de citer aussi, le retour à l'ancienne composante du système de la justice pénale à savoir quatre (04) jurés et trois (03) magistrats. Cependant, les affaires liées au terrorisme, aux stupéfiants et la fraude seront confiées à une composante comptant exclusivement des magistrats. Le projet de loi comporte également l'annulation du mandat d'amener "en application du principe de la présomption d'innocence" et propose ainsi, l'"obligation pour l'accusé poursuivi pour crime, qui a été mis en liberté ou qui n'a pas été détenu au cours de l'instruction, de se présenter dans un délai ne dépassant pas la veille de l'audience". Concernant la révision des dispositions liées à la police judiciaire, le texte comporte de nouvelles dispositions qui énoncent l'"impossibilité pour les officiers de la police judiciaire d'accomplir leur mission dont les enquêtes et interrogatoires, qu'après habilitation délivrée par le procureur général compétent". Il a souligné que "dans le souci d'assurer une coordination de l'action de la police judiciaire et d'éviter toute interaction entre les attributions des différents corps, le domaine d'intervention de la police judiciaire relevant des services militaires de sécurité a été défini avec précision, et dont la mission se limite aux "infractions d'atteinte à la sûreté de l'Etat prévues et réprimées par le code pénal et qui compte les crimes de trahison, d'espionnage de terrorisme et de sabotage". D'autre part, le ministre de la Justice a présenté les amendements apportés à la loi organique relative à l'organisation judiciaire qui stipule qu'"en prévision de l'institution d'une juridiction d'appel des jugements rendus par les tribunaux militaires et en coordination avec le ministère de la Défense nationale", il est proposé la modification de l'article 19 relatif au tribunal militaire en prévoyant que les règles relatives à la compétence, l'organisation et le fonctionnement des juridictions militaires sont fixées par le code de justice militaire. APS 


Louh insiste sur le rôle de toutes les parties pour assurer la transparence des prochaines élections

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh, a réaffirmé mardi l'importance du rôle de toutes les parties pour assurer la transparence des prochaines élections à la lumière des garanties juridiques prévues à cet effet par l'Etat. "L'opération concerne toutes les parties qui doivent s'inscrire dans la démarche visant à assurer l'honnêteté et la transparence des prochaines élections", a précisé M. Louh en marge de l'adoption des projets de loi portant organisation judiciaire et code de procédure pénale. Le ministre a, à cet égard, rappelé que "la Constitution et toutes les autres lois offrent des garanties pour faire échec aux tentatives susceptibles de porter atteinte à la crédibilité, à la transparence et la neutralité de l'administration lors de l'opération électorale". "Toutes les parties concernées par l'opération électorale doivent assumer leur rôle en signalant tout agissement contraire à la loi", a insisté M. Louh. Le Garde des sceaux a, par ailleurs, indiqué que la Cour suprême ne s'était pas encore prononcée sur le pourvoi en cassation introduit contre le jugement émis par le tribunal criminel d'Alger dans l'affaire dite de l'autoroute est-ouest. Des peines allant de 10 ans de prison à l'acquittement avaient été prononcées par le tribunal criminel d'Alger contre 22 personnes morales et physiques dont des sociétés étrangères impliquées dans cette affaire. APS 


Louh insiste sur le rôle de toutes les parties pour assurer la transparence des prochaines élections

Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Louh, a réaffirmé mardi l'importance du rôle de toutes les parties pour assurer la transparence des prochaines élections à la lumière des garanties juridiques prévues à cet effet par l'Etat. "L'opération concerne toutes les parties qui doivent s'inscrire dans la démarche visant à assurer l'honnêteté et la transparence des prochaines élections", a précisé M. Louh en marge de l'adoption des projets de loi portant organisation judiciaire et code de procédure pénale. Le ministre a, à cet égard, rappelé que "la Constitution et toutes les autres lois offrent des garanties pour faire échec aux tentatives susceptibles de porter atteinte à la crédibilité, à la transparence et la neutralité de l'administration lors de l'opération électorale". "Toutes les parties concernées par l'opération électorale doivent assumer leur rôle en signalant tout agissement contraire à la loi", a insisté M. Louh. Le Garde des sceaux a, par ailleurs, indiqué que la Cour suprême ne s'était pas encore prononcée sur le pourvoi en cassation introduit contre le jugement émis par le tribunal criminel d'Alger dans l'affaire dite de l'autoroute est-ouest. Des peines allant de 10 ans de prison à l'acquittement avaient été prononcées par le tribunal criminel d'Alger contre 22 personnes morales et physiques dont des sociétés étrangères impliquées dans cette affaire. APS 


La 50ème Foire internationale d'Alger du 8 au 13 mai prochain

La 50ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA) se tiendra du 8 au 13 mai prochain au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger), a indiqué mardi la Société algérienne des foires et exportations (Safex) dans un communiqué. Cette édition verra la participation de plus de 1.000 exposants nationaux et étrangers avec la Russie comme invité d'honneur. "Cette manifestation est un des moments forts où s'échangent les expériences, se lient les relations d'affaires et où s'initient de multiples idées de projets de partenariat industriel et commercial", souligne la même source. Pour la Safex, "la FIA jouera encore une fois son rôle stratégique de vitrine de l'économie nationale en ce sens qu'elle présentera aux partenaires étrangers les possibilités économiques algériennes réelles et nouvelles d'une part, et d'autre part, au marché algérien de bénéficier des multiples opportunités offertes par la présence d'une offre mondiale réunie en un seul endroit". Tenue en mai 2016, la 49e édition de la Foire internationale d'Alger avait connu la participation de 810 exposants, dont 405 entreprises étrangères représentant 33 pays, rappelle-t-on. APS 


Annaba : ouverture d’une école nationale de formation dans le domaine du transport ferroviaire

Une école nationale de formation dans le domaine du transport ferroviaire, promue pour être "leader" au niveau national, a été ouverte mardi à Annaba.

Première du genre en matière de fourniture des modules de formation spécialisés et de qualité, cette école nationale, inaugurée dans la commune d’El Hadjar, intervient dans le cadre d’un programme prometteur visant à promouvoir l’activité du transport ferroviaire pour être au diapason des projets d’investissements en cours de réalisation, a indiqué à l’occasion le Directeur général de la Société nationale du transport ferroviaire, Yacine Bendjaballah.

Cette école, réalisée dans le cadre d’un autofinancement de la société nationale du transport ferroviaire, est susceptible de recevoir la première promotion de formation de cadres et de dirigeants de cette entreprise au mois de février prochain.

Dotée d’une capacité de plus de 200 postes pédagogiques dans les spécialités de la conduite et de la maintenance, cette infrastructure de formation a été renforcée par une résidence pour les stagiaires d’une capacité de 120 lits, a-t-on souligné.

La société nationale du transport ferroviaire oeuvre à élargir son réseau qui s’étend actuellement sur 4000 km pour atteindre, en 2020, une longueur de 12.500 km tout en reliant ces lignes aux ports et aux zones industrielles, a déclaré M. Bendjaballah.

Cette société s’apprête à accompagner l’investissement dans les activités minières et à réhabiliter les opérations du transport de marchandises sur les lignes ferroviaires, afin d’augmenter la capacité de transport de 5 millions de tonnes à 160 millions de tonnes à l’horizon 2020, a ajouté le même responsable. APS



Des hommes d'affaire algériens en quête d'opportunités d'investissement en Mauritanie

La Mauritanie connaît ces derniers temps une affluence d'opérateurs économiques et hommes d'affaire algériens en quête d'opportunités d'investissement et d'exportation de produits algériens sur le marché mauritanien afin de répondre à la demande importante sur ces produits en raison de leur qualité et de leurs prix concurrentiels. La réunion de la haute commission mixte algéro-mauritanienne qui s'est tenue en décembre dernier à Alger, le forum africain de l'investissement et des affaires, ont encouragé les opérateurs économiques algériens à s'orienter vers l'exploration du marché africain à partir de la Mauritanie en tant que portail de l'Afrique occidentale. Plusieurs opérateurs, investisseurs et hommes d'affaires algériens représentant différents secteurs économiques, se sont déplacés ces derniers temps en Mauritanie pour explorer le marché mauritanien, marqué par une consommation importante face à un manque de production locale et absence d'industrialisation, ce qui en fait un marché prometteur, ont estimé ces investisseurs à l'APS. M. Ben Khelfallah Hamida, opérateur économique spécialisé dans les équipements électriques, a fait savoir que les contacts avec ses homologues mauritaniens ont permis de déceler la "volonté de ces derniers de voir les produits algériens commercialisés sur le marché mauritanien en raison de leur qualité et de leurs prix concurrentiels", invitant les hommes d'affaires à investir dans ce marché qui offres d'énormes opportunités". Pour sa part, M. N. Mourad, enseignant universitaire activant dans le domaine informatique, a estimé que la Mauritanie recelait d'importantes possibilités d'investissement, ce qui a fait germer en lui l'idée de réaliser un projet de vente et de maintenance d'équipements informatiques et pièces de rechange". Pour les Algériens activant dans les différents secteurs commerciaux, leur présence en Mauritanie a été motivée par les résultats de la haute commission mixte algéro-mauritanienne, couronnée par la signature de 16 conventions dans divers domaines de coopération, et la participation de plus de 40 hommes d'affaires et investisseurs mauritaniens au 1er forum africain de l'investissement tenu à Alger. Ledit forum a permis d'examiner les opportunités de partenariat et d'investissement, favorables dans leur ensemble à l'orientation vers le marché africain, à commencer par celui de la Mauritanie. Lors de ces rencontres marquées par l'annonce de l'ouverture prochaine d'un point de passage frontalier entre l'Algérie et la Mauritanie pour faciliter la circulation des personnes et des marchandises, les deux parties ont souligné l'importance d'évaluer les potentialités offertes par les deux pays et la détermination du gouvernement algérien à assurer un meilleur accompagnement aux exportateurs et les investisseurs algériens en Afrique. Exposition de produits algériens à Nouakchott, une occasion pour promouvoir la coopération Les Algériens et Mauritaniens fondent de grands espoirs sur la promotion de la coopération dans le domaine commercial lors de l'exposition des produits algériens prévue à Nouakchott en avril prochain, qui constituera une occasion pour faire découvrir le produit algérien et examiner les possibilités d'investissement et de partenariat dans divers domaines économiques. Dans ce sens, Mohamed Ali Val, un homme d'affaires mauritanien, a affirmé que "les produits algériens ont tardé à intégrer le marché mauritanien (...) d'où la nécessité de rattraper ce retard et une relance de la coopération sur des bases solides", ajoutant que cette exposition marquera le lancement effectif d'une coopération fructueuse entre les deux pays". Le marché mauritanien "connait une nouvelle orientation vers l'importation de marchandises algériennes, qui répondent, à son avis, "aux critères qualité et prix,  en faveur du pouvoir d'achat local", a estimé un opérateur mauritanien activant dans le domaine de l'électricité et de l'eau.  Le produit algérien très prisé en Mauritanie Les produits algériens connaissent un engouement sans précédent sur le marché mauritanien et une demande de plus en plus croissante, malgré la concurrence d'autres produits européens, arabes et asiatiques. Ainsi, des produits électroménagers et électroniques du groupe "Condor" viennent, depuis deux mois, renforcer l'éventail des produits algériens déjà disponibles sur le marché mauritanien, (pâtes, dattes et boissons). L'homme d'affaires Hocine Chaoui, représentant officiel du groupe privé à Nouakchott a affirmé que "les produits fabriqués en Algérie ont réussi a acquérir une tels notoriété et un tel engouement en peu de temps, grâce aux efforts consentis par l'entreprise et les responsables de l'opération d'exportation". Le marché local (mauritanien) dispose de produits importés pour la plupart d'Asie manquant de qualité, de garantie et de service après-vente et leur acquisition constitue un "risque", ce qui a poussé le consommateur mauritanien à aller vers les produits algériens grâce à leur qualité et leurs prix compétitifs, en adéquation avec le pouvoir d'achat local, a indiqué l'homme d'affaires qui se trouve en Mauritanie depuis 15 ans, soulignant dans ce contexte la rupture d'un nombre de produits électroménagers en moins de 45 jours. La coopération économique entre Alger et Nouakchott, dans son volet commercial, offre des débouchées prometteuses, notamment avec l'ouverture, de la route reliant la ville algérienne Tindouf et Zouerate en Mauritanie, au cours du premier semestre 2017 ainsi que la rencontre des opérateurs des deux pays à l'occasion de l'exposition des produits algériens prévue à Nouakchott en mois d'avril prochain. APS   


Les imams sont appelés à exploiter les réseaux sociaux pour véhiculer le discours de la mosquée

Les imams sont appelés à exploiter les réseaux sociaux pour véhiculer le discours de la mosquée et communiquer avec les jeunes afin de les protéger des "influences négatives", a indiqué mardi le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aissa, au deuxième jour de sa visite de travail dans la wilaya de M’Sila. Dans une déclaration à l’APS, en marge de l’inauguration d’un centre culturel islamique implanté au chef-lieu de wilaya, le ministre a estimé que l’ouverture par les imams de comptes sur les différents réseaux sociaux leur permettrait de "consolider le lien avec les jeunes, transmettre les messages de la mosquée conformément aux références religieuses nationales et de lutter contre le phénomène sectaire". L’ouverture de comptes sur les réseaux sociaux par les 42.000 imams activant à travers les différentes mosquées du pays permettra de constituer un "important outil de pression" revendiquant l’élimination de tout ce qui porte atteinte à l’Islam et à ses référents religieux, a souligné le ministre, saluant la vigilance des services de sécurité qui, a-t-il dit, luttent contre ce phénomène tout en respectant la liberté d’expression. Selon Mohamed Aissa, toutes les institutions de l’Etat demeurent mobilisées pour protéger le référent religieux national, tout en garantissant les principes constitutionnels consacrant la liberté de conscience et de religion et d'exercice des cultes autres que musulman qui traduit le profond respect de l'Algérie pour toutes les religions révélées. "L’Etat veille pour que ces droits consacrés par la Constitution soient appliqués dans les règles, pour ne pas semer la pagaille", a indiqué le ministre d’autant, a-t-il ajouté, que certaines sectes n’hésitent pas à opérer en dehors du cadre du Droit public. M. Aissa a également affirmé que l’Etat intervient dans ce genre de situation pour "protéger sa sécurité, son intégrité et sa stabilité". Le ministre avait auparavant inauguré le nouveau centre culturel islamique d’une superficie de 1.600 m2, disposant de salles d’expositions audiovisuelles, de lecture et d’activités ainsi qu’un laboratoire de photographie et dont la réalisation a nécessité un investissement de 82 millions DA. S’agissant de l’achèvement du chantier de réalisation de la mosquée de la cité Enassr de la ville de M’Sila, M. Aissa a affirmé qu’une subvention de 20 millions DA a été mobilisée pour poursuivre les travaux, appelant à multiplier les campagnes de collecte de dons pour finaliser le projet. Le ministre a assisté à une cérémonie de mariage au profit de 205 couples démunis organisée à l’initiative du Conseil Souboul El Khairat de la wilaya qui a présenté à l’occasion des explications sur l’élaboration d’une cartographie de la wilaya relative aux personnes démunies, la collecte de médicaments pour les malades, l’organisation de journées de sensibilisation sur les fléaux sociaux, et autres activités de solidarités avec les différentes couches de la société. APS 


La Cnep-Banque compte attribuer 3.230 logements en location-vente durant 2017

La Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (Cnep-Banque) compte attribuer 3.230 logements de type location-vente sur l'ensemble du territoire national durant l'année 2017, a indiqué mardi la banque dans un communiqué. La Cnep-Banque a lancé en 2006, à travers sa filiale "Assure-immo", un programme de logements en location-vente, conjointement avec l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL). Ce programme vise la réalisation de 46.313 logements en location-vente, dont 13.714 logements qui sont déjà achevés. Selon le bilan de la Cnep-Banque, 9.560 logements ont été vendus au 31 décembre dernier. Actuellement, 9.627 logements sont en cours de réalisation et 22.972 sont à l'étude, selon la même source. Par ailleurs, la banque table sur la remise des clés de 1.140 logements promotionnels en 2017. La Cnep-Banque a lancé, dans le cadre de la promotion immobilière directe, 53 projets immobiliers sur l'ensemble du territoire national. Ces logements sont réalisés à l'effet de satisfaire la demande de la clientèle épargnante de la Banque. Il s'agit donc de logements qui seront proposés à la vente par la banque par voie de presse et avec listing aux épargnants ayant fait preuve d'effort d'épargne. La Cnep-Banque compte actuellement 8.363 logements en voie de réalisation, dont 6.974 en phase d'étude et 1.389 en construction. La banque commercialise, par ailleurs, 1.780 logements sur l'ensemble du territoire national dont 640 logements ont été vendus en 2016, alors que 1.140 seront attribués durant l'année 2017, précise le communiqué. APS


La Cnep-Banque compte attribuer 3.230 logements en location-vente durant 2017

La Caisse nationale d'épargne et de prévoyance (Cnep-Banque) compte attribuer 3.230 logements de type location-vente sur l'ensemble du territoire national durant l'année 2017, a indiqué mardi la banque dans un communiqué. La Cnep-Banque a lancé en 2006, à travers sa filiale "Assure-immo", un programme de logements en location-vente, conjointement avec l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL). Ce programme vise la réalisation de 46.313 logements en location-vente, dont 13.714 logements qui sont déjà achevés. Selon le bilan de la Cnep-Banque, 9.560 logements ont été vendus au 31 décembre dernier. Actuellement, 9.627 logements sont en cours de réalisation et 22.972 sont à l'étude, selon la même source. Par ailleurs, la banque table sur la remise des clés de 1.140 logements promotionnels en 2017. La Cnep-Banque a lancé, dans le cadre de la promotion immobilière directe, 53 projets immobiliers sur l'ensemble du territoire national. Ces logements sont réalisés à l'effet de satisfaire la demande de la clientèle épargnante de la Banque. Il s'agit donc de logements qui seront proposés à la vente par la banque par voie de presse et avec listing aux épargnants ayant fait preuve d'effort d'épargne. La Cnep-Banque compte actuellement 8.363 logements en voie de réalisation, dont 6.974 en phase d'étude et 1.389 en construction. La banque commercialise, par ailleurs, 1.780 logements sur l'ensemble du territoire national dont 640 logements ont été vendus en 2016, alors que 1.140 seront attribués durant l'année 2017, précise le communiqué. APS


Migrants: des travailleurs sous payés et maltraités

Alors que le voisin marocain entame sa deuxième vague de régularisation pour des milliers de migrants, chez nous les migrants sont exploités et menacés. Une situation qui inquiète davantage les militants des droits de l’homme. Alors que le voisin marocain entame sa deuxième vague de régularisation pour des milliers de migrants, chez nous les migrants sont exploités et menacés. Une situation qui inquiète davantage les militants des droits de l’homme.   “Je fais appelle à des migrants autant que possible. Ils sont sérieux, font un bon travail et ne sont pas gourmands.” raconte Mehdi.G, directeur artistique dans une boite de communication et d'événementiels à Alger. “Je voulais installer un plafond avec des Led. La majorité des entreprises algériennes ne le font qu’à partir d’un certain espace. Je ne disposais que d’un petit coin aménagé pour les futurs clients. Un ami qui travaille dans une entreprise étrangère m’a proposé les services de son contact migrant.” poursuit Mehdi, qui ne semble pas s'inquiéter des conséquences en engageant un migrant, qu’il n’a pas assuré, et que rien ne protège en cas d’accidents. “A proximité d’un commissariat de police à Hydra, j’ai remarqué un groupe de migrants travaillant sur une place. Ils n’avaient pas l’air inquiets, pourquoi le devrais-je?” dit-il. L’Algérie n’a ratifié la Convention des Nations unies sur la protection des travailleurs migrants, qu’en en 2004. sa mise en application est très controversée, voire critiquée par la société civile, les ONG et quelques organismes internationaux préoccupés par la question.   Mutation “Qu’on se le dire, les migrants et les réfugiés au Maghreb sont exploités, pourtant ils sont conscients de l’irrégularité et des injustices.” analyse Boubaker Charif, sociologue et auteur d’une étude sur la mobilité et la recomposition des communautés migrantes. “L’Algérie, un pays en transition, a un intérêt économique, politique et géostratégique très important, en régularisant ces déplacés, qui viennent avec des compétences. La mutation économique de notre pays gagnerait en développement grâce aux postes disponibles dans l’agriculture et de l’industrie.” affirme-t-il. “On perd du temps dans une bureaucratie dormante, alors qu’on devrait suivre l’exemple marocain et faire mieux.” suggère le sociologue. En effet, nos voisins marocains ont procédé en 2014 à une politique de régularisation de migrants, plus de 25 000 personnes en avaient profité. Après sa tournée en Afrique, le souverain marocain a procédé à une nouvelle annonce en faveur de 15 000 migrants, qui seront régularisés cette année. Une mesure encourageante selon la société civile marocaine, mais qui demeure critique. Le porte-parole du Groupe antiraciste de défense et d’accompagnement des étrangers et migrants (Gadem) a néanmoins averti de la nécessité de la compléter par «Une politique de logement et de l’emploi qui favorisera l’intégration des immigrés une fois régularisés.»   Menaces En Algérie, il n’existe pas de chiffres clairs et précis sur le nombre de migrants et réfugiés travailleurs, parce que “nous ne savons pas exactement le nombre de migrants qui transitent et s’installent chaque année. Sans compter les opérations d'expulsion et de rapatriement.” affirme Boubaker Charif. Le Créad (Centre de recherche en économie appliquée pour le développement) dispose d’une étude sur l’apport des migrants à l'économie algérienne. Ces travaux datent de 2008 et ne décrivent pas la réalité d'aujourd'hui, où l’on annonce plus de 100 000 migrants en Algérie. Récemment, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) a alerté l’opinion publique et les autorités sur les conditions de travail des migrants «La Ligue suit avec attention l’exploitation que subissent les ressortissants africains de la part de patrons, chefs d’entreprises et grands fermiers». La LADDH met en garde contre l’exploitation et les abus que subissent les migrants subsahariens sur le plan du salaire, des injustices, des menaces, etc.  

Alpha Condé rend hommage au président Bouteflika et à son engagement en faveur des causes africaines

Le président guinéen et président en exercice de l'Union africaine (UA), Alpha Condé, a rendu mardi à Addis-Abeba un vibrant hommage au président de la République, Abdelaziz Bouteflika et à son engagement "indéfectible" en faveur des causes africaines. Le président guinéen, qui intervenait lors de la cérémonie de clôture du 28ème sommet de l'UA, a rappelé que M. Bouteflika avait été le plus jeune président de l'Assemblée générale des Nations unies et qu'en cette qualité il avait "grandement contribué" à la libération du continent africain et à la défense de ses causes justes. A titre d'exemple, Il a cité son fort soutien aux Sud-africains sous l'égide de l'ANC (African National Congress), dans leur lutte contre le régime de l'apartheid. APS 


Naâma : Saisie de 9,6 tonnes de drogue en 2016 (gendarmerie)

Quelque 9,6 tonnes de kif traité ont été saisies durant l’année 2016 à travers la wilaya de Naâma par les services de la Gendarmerie nationale (GN) qui ont aussi démantelé sept (7) réseaux de narcotrafiquants, a-t-on appris mardi auprès de ce corps sécuritaire.

Les services de gendarmerie ont traité durant la période précitée 25 affaires de trafic de drogue impliquant 57 individus, dont 33 ont été écroués, en plus de la saisie de 15 véhicules, a indiqué le commandant du groupement de wilaya de la GN, le colonel Ferhat Belkacem.

Les investigations ont démontré que les mis en cause dans ces affaires étaient en relation avec des réseaux internationaux de trafic de drogue faisant transiter ces drogues vers les pays voisins, a-t-il souligné. 

Concernant la protection de l’environnement, le groupement de wilaya de Naâma de la GN fait état de 173 opérations traitées durant la même année, impliquant 184 individus pour notamment des affaires de pâturage en zones de mise en défens (69 affaires), de constructions illicites (58) et d’extraction de sable non autorisée (28), a fait savoir l’officier supérieur.

Les gendarmes ont aussi enregistré six (6) affaires pénales, 185 délits et 37 infractions, s’étant soldé par l’arrestation de 254 personnes pour des affaires de coups et blessures, atteintes aux biens, vols, détention de boissons et de psychotropes.

Un recul du nombre d’accident de circulation a par contre été relevé durant l’année 2016 sur les routes de la wilaya de Naâma (72 accidents), avec cependant une hausse du nombre de victimes (46 décès), du fait principalement du facteur humain, suivi de l’état des véhicules puis celui des routes, a-t-on signalé. APS 



Naâma : Saisie de 9,6 tonnes de drogue en 2016 (gendarmerie)

Quelque 9,6 tonnes de kif traité ont été saisies durant l’année 2016 à travers la wilaya de Naâma par les services de la Gendarmerie nationale (GN) qui ont aussi démantelé sept (7) réseaux de narcotrafiquants, a-t-on appris mardi auprès de ce corps sécuritaire.

Les services de gendarmerie ont traité durant la période précitée 25 affaires de trafic de drogue impliquant 57 individus, dont 33 ont été écroués, en plus de la saisie de 15 véhicules, a indiqué le commandant du groupement de wilaya de la GN, le colonel Ferhat Belkacem.

Les investigations ont démontré que les mis en cause dans ces affaires étaient en relation avec des réseaux internationaux de trafic de drogue faisant transiter ces drogues vers les pays voisins, a-t-il souligné. 

Concernant la protection de l’environnement, le groupement de wilaya de Naâma de la GN fait état de 173 opérations traitées durant la même année, impliquant 184 individus pour notamment des affaires de pâturage en zones de mise en défens (69 affaires), de constructions illicites (58) et d’extraction de sable non autorisée (28), a fait savoir l’officier supérieur.

Les gendarmes ont aussi enregistré six (6) affaires pénales, 185 délits et 37 infractions, s’étant soldé par l’arrestation de 254 personnes pour des affaires de coups et blessures, atteintes aux biens, vols, détention de boissons et de psychotropes.

Un recul du nombre d’accident de circulation a par contre été relevé durant l’année 2016 sur les routes de la wilaya de Naâma (72 accidents), avec cependant une hausse du nombre de victimes (46 décès), du fait principalement du facteur humain, suivi de l’état des véhicules puis celui des routes, a-t-on signalé. APS 



Mahamat Faki se dit "profondément engagé" pour la paix et le développement en Afrique

Le nouveau président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s'est dit "profondément engagé" pour relever les défis énormes défis qui l'attendent et mettre l'accent prioritèrement sur le politique, le sécuritaire et l'économique à l'objet d'assurer l'intégration du continent. Il a indiqué que ses priorités "sont celles du continent et qui sont parfaitement connues, à savoir la paix, la stabilité, l'emploi et le bien-être des populations africaines". "Je suis profondément engagé pour l'Afrique, pour la paix et le développement dans ce continent, qui malgré ses énormes potentialités traverse des moments difficiles", a affirmé Mahamat Faki dans une déclaration téléphonique, accordée à la radio Chaine 3, en marge des travaux du 28ème sommet de l'Union africaine (UA). Il a affirmé que tous les Africains "se doivent, conformément à la stratégie contenue dans l'Agenda 2063 et les outils mis à l'oeuvre pour la réalisation de cette feuille de route élaborée lors du cinquentenaire de l'OUA/UA, de se mettre au travail pour créer de l'emploi à la jeunesse et pour émanciper les femmes". M. Faki préconise d'abord qu'il faut faire le bilan de ce qui a été fait jusque-là pour ce plan et faire surtout de l'Afrique un continent de paix, prospère et développé.   L'orateur a relevé que "bien que cette tache soit ardue, nous allons nous mettre avec beaucoup de conviction et de détermination". "Nous avons un certain nombre de conflits qu'il faut résoudre et qu'il faut surtout anticiper et faire de la prévention car ces conflits annihilent tous nos efforts de développement", a-t-il dit ajoutant qu’il faut asseoir une vision commune quand à résoudre les conflits qui rongent un continent de plus de un milliard d’habitants et qui méritent une force pour les défendre. "Il faut que tous les Africains se mettent au travail, dans l'unité et la concorde,  pour une réelle intégration économique et politique de ce riche continent qui en a tant besoin", a-t-il conclu.


Réunion de la CISA à Alger : migration et emploi à l’ordre du jour

Les travaux de la session ordinaire du secrétariat général de la Confédération internationale des syndicats arabes (CISA) ont débuté, mardi à Alger, et s'attelleront à l'élaboration du programme d'action de 2017 notamment les thèmes liés à la migration, à l'emploi et au travail décent. Dans une déclaration à la presse, le Secrétaire général de la CISA, Ghessane Ghosn a indiqué que ces travaux de deux jours porteraient sur l'examen du programme 2017, en prévision de deux évènements phares, à savoir la réunion de la Conférence de l'Organisation arabe du travail (OAT) au Caire (Egypte) et celle de l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève (Suisse). Il a, dans ce cadre, évoqué les élections prévues au niveau du conseil d'administration de l'OIT, précisant que l'Algérie présentera des candidats. Cette réunion évoquera les thèmes de l'immigration, de l'emploi et du travail décent, notamment suite à l'escalade de la violence et de l'hostilité aux arabes et aux musulmans ces derniers temps, a-t-il indiqué. Dénonçant le fait que les immigrés arabes "ne jouissent pas de leurs droits fondamentaux particulièrement dans leurs lieux de travail", il a précisé que "les syndicats arabes ont du pain sur la planche pour restituer à l'immigré arabe la place qui lui sied", ajoutant que "la confédération mène une bataille pour l'égalité, la justice, la dignité humaine et la justice sociale". Les thèmes qui seront débattus à Alger seront soumis lors des deux prochains conseils de l'Organisation arabe du travail (OAT) et l'Organisation internationale du travail (OIT). 


Réunion de la CISA à Alger : migration et emploi à l’ordre du jour

Les travaux de la session ordinaire du secrétariat général de la Confédération internationale des syndicats arabes (CISA) ont débuté, mardi à Alger, et s'attelleront à l'élaboration du programme d'action de 2017 notamment les thèmes liés à la migration, à l'emploi et au travail décent. Dans une déclaration à la presse, le Secrétaire général de la CISA, Ghessane Ghosn a indiqué que ces travaux de deux jours porteraient sur l'examen du programme 2017, en prévision de deux évènements phares, à savoir la réunion de la Conférence de l'Organisation arabe du travail (OAT) au Caire (Egypte) et celle de l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève (Suisse). Il a, dans ce cadre, évoqué les élections prévues au niveau du conseil d'administration de l'OIT, précisant que l'Algérie présentera des candidats. Cette réunion évoquera les thèmes de l'immigration, de l'emploi et du travail décent, notamment suite à l'escalade de la violence et de l'hostilité aux arabes et aux musulmans ces derniers temps, a-t-il indiqué. Dénonçant le fait que les immigrés arabes "ne jouissent pas de leurs droits fondamentaux particulièrement dans leurs lieux de travail", il a précisé que "les syndicats arabes ont du pain sur la planche pour restituer à l'immigré arabe la place qui lui sied", ajoutant que "la confédération mène une bataille pour l'égalité, la justice, la dignité humaine et la justice sociale". Les thèmes qui seront débattus à Alger seront soumis lors des deux prochains conseils de l'Organisation arabe du travail (OAT) et l'Organisation internationale du travail (OIT). 


Réunion de la CISA à Alger : migration et emploi à l’ordre du jour

Les travaux de la session ordinaire du secrétariat général de la Confédération internationale des syndicats arabes (CISA) ont débuté, mardi à Alger, et s'attelleront à l'élaboration du programme d'action de 2017 notamment les thèmes liés à la migration, à l'emploi et au travail décent. Dans une déclaration à la presse, le Secrétaire général de la CISA, Ghessane Ghosn a indiqué que ces travaux de deux jours porteraient sur l'examen du programme 2017, en prévision de deux évènements phares, à savoir la réunion de la Conférence de l'Organisation arabe du travail (OAT) au Caire (Egypte) et celle de l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève (Suisse). Il a, dans ce cadre, évoqué les élections prévues au niveau du conseil d'administration de l'OIT, précisant que l'Algérie présentera des candidats. Cette réunion évoquera les thèmes de l'immigration, de l'emploi et du travail décent, notamment suite à l'escalade de la violence et de l'hostilité aux arabes et aux musulmans ces derniers temps, a-t-il indiqué. Dénonçant le fait que les immigrés arabes "ne jouissent pas de leurs droits fondamentaux particulièrement dans leurs lieux de travail", il a précisé que "les syndicats arabes ont du pain sur la planche pour restituer à l'immigré arabe la place qui lui sied", ajoutant que "la confédération mène une bataille pour l'égalité, la justice, la dignité humaine et la justice sociale". Les thèmes qui seront débattus à Alger seront soumis lors des deux prochains conseils de l'Organisation arabe du travail (OAT) et l'Organisation internationale du travail (OIT). 


Réunion de la CISA à Alger : migration et emploi à l’ordre du jour

Les travaux de la session ordinaire du secrétariat général de la Confédération internationale des syndicats arabes (CISA) ont débuté, mardi à Alger, et s'attelleront à l'élaboration du programme d'action de 2017 notamment les thèmes liés à la migration, à l'emploi et au travail décent. Dans une déclaration à la presse, le Secrétaire général de la CISA, Ghessane Ghosn a indiqué que ces travaux de deux jours porteraient sur l'examen du programme 2017, en prévision de deux évènements phares, à savoir la réunion de la Conférence de l'Organisation arabe du travail (OAT) au Caire (Egypte) et celle de l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève (Suisse). Il a, dans ce cadre, évoqué les élections prévues au niveau du conseil d'administration de l'OIT, précisant que l'Algérie présentera des candidats. Cette réunion évoquera les thèmes de l'immigration, de l'emploi et du travail décent, notamment suite à l'escalade de la violence et de l'hostilité aux arabes et aux musulmans ces derniers temps, a-t-il indiqué. Dénonçant le fait que les immigrés arabes "ne jouissent pas de leurs droits fondamentaux particulièrement dans leurs lieux de travail", il a précisé que "les syndicats arabes ont du pain sur la planche pour restituer à l'immigré arabe la place qui lui sied", ajoutant que "la confédération mène une bataille pour l'égalité, la justice, la dignité humaine et la justice sociale". Les thèmes qui seront débattus à Alger seront soumis lors des deux prochains conseils de l'Organisation arabe du travail (OAT) et l'Organisation internationale du travail (OIT). 


Réunion de la CISA à Alger : migration et emploi à l’ordre du jour

Les travaux de la session ordinaire du secrétariat général de la Confédération internationale des syndicats arabes (CISA) ont débuté, mardi à Alger, et s'attelleront à l'élaboration du programme d'action de 2017 notamment les thèmes liés à la migration, à l'emploi et au travail décent. Dans une déclaration à la presse, le Secrétaire général de la CISA, Ghessane Ghosn a indiqué que ces travaux de deux jours porteraient sur l'examen du programme 2017, en prévision de deux évènements phares, à savoir la réunion de la Conférence de l'Organisation arabe du travail (OAT) au Caire (Egypte) et celle de l'Organisation internationale du travail (OIT) à Genève (Suisse). Il a, dans ce cadre, évoqué les élections prévues au niveau du conseil d'administration de l'OIT, précisant que l'Algérie présentera des candidats. Cette réunion évoquera les thèmes de l'immigration, de l'emploi et du travail décent, notamment suite à l'escalade de la violence et de l'hostilité aux arabes et aux musulmans ces derniers temps, a-t-il indiqué. Dénonçant le fait que les immigrés arabes "ne jouissent pas de leurs droits fondamentaux particulièrement dans leurs lieux de travail", il a précisé que "les syndicats arabes ont du pain sur la planche pour restituer à l'immigré arabe la place qui lui sied", ajoutant que "la confédération mène une bataille pour l'égalité, la justice, la dignité humaine et la justice sociale". Les thèmes qui seront débattus à Alger seront soumis lors des deux prochains conseils de l'Organisation arabe du travail (OAT) et l'Organisation internationale du travail (OIT). 


Plus de 109 tonnes de résine de cannabis saisies durant l'année 2016 en Algérie

Plus de 109 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant l'année 2016, dont de 74,34 % dans l'ouest du pays, selon un bilan de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), qui relève une "très forte" hausse des substances psychotropes saisies.       "Au total, 109.089,130 kg de résine de cannabis ont été saisies durant l'année 2016, dont 74,34% dans la région Ouest du pays", a précisé l'Office dans son rapport, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (Gendarmerie nationale, DGSN et Douanes).         La quantité de résine de cannabis saisie durant l'année 2016 a enregistré une baisse de 13,89% par rapport à la même période de l'année 2015, en raison surtout du renforcement du dispositif sécuritaire aux niveaux des frontières, selon une source proche de l'Office qui relève que malgré cette baisse les quantités saisies restent "encore élevées".        Selon le rapport, 17,29% des quantités saisies ont été enregistrées dans la région Sud du pays, 6,93% dans la région Centre et 1,44% dans l'Est du pays.        S'agissant des drogues dures, la quantité d'héroïne saisie en Algérie a fortement baissé, passant de 2.573,75 grammes en 2015 à 1.403,82 grammes en 2016, soit une baisse de 45,46%, selon le même bilan.       La quantité de cocaïne saisie a également enregistré une baisse de 33,06% passant de 88.287,39 grammes à 59.099,41 grammes durant la même période de référence.       En revanche, les saisies des comprimés de types psychotropes, ont connu une "très forte augmentation", passant de 637.961 à 1.072.394 comprimés durant cette même période, soit une hausse de plus de 68%, dont 37,45% a été saisie à l'Ouest du pays. Plus de 37.000 individus impliqués dans des affaires de drogue                   Selon les investigations par les services concernés, 37.614  individus ont été impliqués dans des affaires liées à la drogue, en hausse de 44,3%, dont 226 étrangers, selon le même bilan qui fait état de 934 personnes en fuite.         Les données de l'ONLDT révèlent également que parmi les personnes impliquées, 7.392 sont des trafiquants alors que 22.352 sont des usagers de résine de cannabis et que 3.898 sont des trafiquants de substances psychotropes et 3.718 autres en sont des usagers.         S'agissant du trafic des drogues dures, il concerne 158 trafiquants et 37 usagers de cocaïne et 28 trafiquants et 18 usager d'héroïne.          Durant l'année précédente, 30.113 affaires ont été traitées contre 19.692 affaires, soit une augmentation de 52,92% par rapport à 2015.         Sur le total de ces affaires traitées, 6.773 sont liées au trafic illicite de la drogue, 23.329 autres affaires relatives à la détention et à l'usage de drogue, et 10 affaires liées à la culture de cannabis, conclut la même source. APS  


Adoption par l'APN du projet de loi de règlement budgétaire 2014

Le projet de loi portant règlement budgétaire de l'année 2014 a été adopté mardi en plénière par l'Assemblée populaire nationale (APN), en présence notamment de Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de cette institution parlementaire, et de Hadji Babaammi, ministre des Finances. Ce texte fait ressortir un taux de réalisation de 93% des dépenses et des recettes inscrites dans la loi de finances 2014. Les dépenses budgétaires réalisées effectivement en 2014 ont été de 7.145,27 milliards de dinars (mds DA) réparties entre 4.430,25 mds DA pour les dépense de fonctionnement et 2.545,5 mds DA pour celles d'équipement et 169,5 mds DA de dépenses imprévues. Alors que la loi de finances 2014 (LF 2014) tablait sur 7.656,16 mds DA de dépenses, les réalisations en matière de ces dépenses ont atteint 93,3% à raison de 93,97% pour celles de fonctionnement et de 86,53% pour celles d’équipement. Quant aux recettes budgétaires réalisées en 2014, elles ont été de 3.924 mds DA contre des prévisions de 4.218,18 mds DA dans la LF 2014, soit un taux de réalisation de 93%. Ainsi, le déficit budgétaire enregistré effectivement en 2014, y compris les dépenses imprévues, a été de 3.221,21 mds DA (contre un déficit prévisionnel de 3.437,98 DA ), soit 18,7% du PIB. Mais grâce aux prélèvements à partir du Fonds de régulation des recettes (FRR), qui ont atteint 2.151,11 mds DA en 2014, le déficit global du Trésor a atteint 1.334,3 mds DA à la fin 2014, soit près de 8% du PIB. Pour ce qui est de la croissance économique, elle s'est affichée en baisse de 0,7 point en 2014 par rapport à la croissance prévue, soit de 3,8% au lieu des 4,5% prévus. Ce fléchissement a surtout résulté du recul de la croissance des secteurs des hydrocarbures et de l'agriculture. Le taux d'inflation a, par contre, connu une bonne tenue, atteignant 2,92% en 2014 contre 3,5% prévu. Dans son rapport, la commission des finances et du budget de l'APN a appelé à une vision prospective concernant le budget pour déterminer les besoins effectifs des secteurs et améliorer la gestion des finances publiques. Elle a également insisté sur la nécessaire révision de la loi 84-17 relative aux lois de finances par la définition de l'année concernée par le règlement budgétaire (N-2 au lieu de N-3), c'est-à-dire un délai de 2 années pour examiner une loi de règlement budgétaire au lieu de 3 ans comme il se fait actuellement. La commission a en outre appelé à remédier aux lacunes relevées dans le rapport d'évaluation de la Cour des comptes, à annuler les avantages fiscaux qui n'ont apporté aucune plus value à l'économie nationale et à accélérer le traitement des dossiers fiscaux en suspens.  Ella a aussi préconisé le renforcement des efforts consentis en matière de suivi des contribuables ce qui garantira le recouvrement des impôts, taxes et droits dus au Trésor, et à la mise en place des mécanismes visant à éradiquer les activités parallèles en vue d'élargir l'assiette fiscale. Concernant l'analyse du budget de l'équipement, la commission estime nécessaire la mise en place d'un programme visant à contrôler l'exécution des projets selon les priorités dictées par la faisabilité socio-économique en prenant en considération le coût du projet, et à adopter des méthodes rigoureuses dans l'évaluation des réalisations en matière d'équipement. APS


Plus de 109 tonnes de résine de cannabis saisies durant l'année 2016 en Algérie

Plus de 109 tonnes de résine de cannabis ont été saisies en Algérie durant l'année 2016, dont de 74,34 % dans l'ouest du pays, selon un bilan de l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), qui relève une "très forte" hausse des substances psychotropes saisies.       "Au total, 109.089,130 kg de résine de cannabis ont été saisies durant l'année 2016, dont 74,34% dans la région Ouest du pays", a précisé l'Office dans son rapport, se référant au bilan des services de lutte contre les stupéfiants (Gendarmerie nationale, DGSN et Douanes).         La quantité de résine de cannabis saisie durant l'année 2016 a enregistré une baisse de 13,89% par rapport à la même période de l'année 2015, en raison surtout du renforcement du dispositif sécuritaire aux niveaux des frontières, selon une source proche de l'Office qui relève que malgré cette baisse les quantités saisies restent "encore élevées".        Selon le rapport, 17,29% des quantités saisies ont été enregistrées dans la région Sud du pays, 6,93% dans la région Centre et 1,44% dans l'Est du pays.        S'agissant des drogues dures, la quantité d'héroïne saisie en Algérie a fortement baissé, passant de 2.573,75 grammes en 2015 à 1.403,82 grammes en 2016, soit une baisse de 45,46%, selon le même bilan.       La quantité de cocaïne saisie a également enregistré une baisse de 33,06% passant de 88.287,39 grammes à 59.099,41 grammes durant la même période de référence.       En revanche, les saisies des comprimés de types psychotropes, ont connu une "très forte augmentation", passant de 637.961 à 1.072.394 comprimés durant cette même période, soit une hausse de plus de 68%, dont 37,45% a été saisie à l'Ouest du pays. Plus de 37.000 individus impliqués dans des affaires de drogue                   Selon les investigations par les services concernés, 37.614  individus ont été impliqués dans des affaires liées à la drogue, en hausse de 44,3%, dont 226 étrangers, selon le même bilan qui fait état de 934 personnes en fuite.         Les données de l'ONLDT révèlent également que parmi les personnes impliquées, 7.392 sont des trafiquants alors que 22.352 sont des usagers de résine de cannabis et que 3.898 sont des trafiquants de substances psychotropes et 3.718 autres en sont des usagers.         S'agissant du trafic des drogues dures, il concerne 158 trafiquants et 37 usagers de cocaïne et 28 trafiquants et 18 usager d'héroïne.          Durant l'année précédente, 30.113 affaires ont été traitées contre 19.692 affaires, soit une augmentation de 52,92% par rapport à 2015.         Sur le total de ces affaires traitées, 6.773 sont liées au trafic illicite de la drogue, 23.329 autres affaires relatives à la détention et à l'usage de drogue, et 10 affaires liées à la culture de cannabis, conclut la même source. APS  


Accidents de la circulation: 22 morts et 785 blessés en une semaine

Vingt-deux (22) personnes ont été tuées et 785 autres blessées dans 780 accidents de la circulation, survenus du  22 au 28 janvier, à travers le territoire national, indique la Protection civile dans un communiqué rendu public mardi.      

La wilaya d'Alger déplore le bilan le plus lourd avec 2 personnes décédées et 90 autres blessées, suite à 107 accidents de la route.       

Durant la même période, les secours de la Protection civile ont par ailleurs couvert 7.127 opérations diverses, dont l'assistance aux personnes en danger et sont intervenus pour l'extinction de 458 incendies urbains, industriels et incendies divers. APS



Lancement, le 1er février, d’une plateforme de e-learning

Une plateforme de soutien scolaire, dénommée Likoul,  sera lancée,  mercredi, au bénéfice  des cycles d'enseignement primaire, moyen et secondaire, y introduisant  les plus récentes technologies de la communication. Ce portail du  savoir  sera accessible sur le site internet www.likoul.dz, explique la directrice du projet, Majda Benali. Sont ciblés essentiellement les classes d’examens. Les  cours de soutien, visualisés en streaming (vidéo) sont "conformes au programme du ministère de l'Éducation nationale", précise-t-elle encore. Produit par des compétences Algériennes, le contenu des cours est totalement sécurisé. Pour accéder à la plateforme, il faut souscrire un abonnement de 3.300 DA couvrant pour 3 mois de cours ou se faire délivrer carte de 8.800 DA valable un an.


Lancement, le 1er février, d’une plateforme de e-learning

Une plateforme de soutien scolaire, dénommée Likoul,  sera lancée,  mercredi, au bénéfice  des cycles d'enseignement primaire, moyen et secondaire, y introduisant  les plus récentes technologies de la communication. Ce portail du  savoir  sera accessible sur le site internet www.likoul.dz, explique la directrice du projet, Majda Benali. Sont ciblés essentiellement les classes d’examens. Les  cours de soutien, visualisés en streaming (vidéo) sont "conformes au programme du ministère de l'Éducation nationale", précise-t-elle encore. Produit par des compétences Algériennes, le contenu des cours est totalement sécurisé. Pour accéder à la plateforme, il faut souscrire un abonnement de 3.300 DA couvrant pour 3 mois de cours ou se faire délivrer carte de 8.800 DA valable un an.


Djaffar Bek , un des pionniers du sketch en Algérie est décédé

Le comédien Djaffar Bek, l’un des pionniers du sketch et du Music Hall en Algérie est décédé, mardi matin, à l'âge de 90 ans, des suites d'une longue maladie, a annoncé une source hospitalière. Né à la Casbah d'Alger en 1927, Djaffar Bek, Abdelkader Cherrouk de son vrai nom, fut un comédien chansonnier et humoriste qui a débuté sa carrière vers la fin des années 50. Il a écrit et joué plusieurs sketchs et composé nombre de chansons comiques, affichant sa conviction que le rire était un « moyen efficace d'éducation à la citoyenneté ». D'abord infirmier dans les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) il intégra, ensuite, la troupe artistique du Front de libération nationale dirigée, alors, par Mustapha Kateb. Avec la troupe du FLN, Djaffar Bek a eu à jouer des rôles dramatiques dans des pièces de théâtre dédiées à la lutte pour l'indépendance, notamment dans celles de « Les Enfants de novembre » et « El Khalidoun » (les éternels), avant de rejoindre la Radio et la Télévision nationales le 28 octobre 1962. Interprète de plusieurs de ses sketchs, à l'instar de « El Birokratiya » (la bureaucratie), le défunt a également créé des émissions radiophoniques et télévisuelles comme « El Bachacha » (gaîté et sourire) et « Minkoum wa Ilaykoum ». Il a, aussi, de nombreuses chansons à son actif telles « Hayya ya De Gaulle », « Eddinaha », « Ya djelloul Errock'n'Roll », « Alif el Ba oua Ta », « Maskine Elli makrach », « Sid Ech'Cheikh », « Ana Mellit », et bien d'autres encore. L’artiste sera inhumé, cet après midi, au cimetière de Oued Rommane, dans la banlieue d’Alger. 


28ème sommet de l'UA : succès diplomatiques retentissants de l'Algérie à Addis-Abeba

L'Algérie a enregistré des succès diplomatiques retentissants à Addis-Abeba lors des travaux du 28ème sommet de l'Union africaine qui témoignent de son rôle de leadership et de son engagement envers le développement et l'intégration du continent. Ainsi, lors des travaux de ce sommet, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, connu pour son engagement pour le développement, la paix et la sécurité en Afrique, a été élu par ses pairs africains, vice-président de l'UA pour l'année 2017. Le second succès de la diplomatie algérienne est la réélection de M. Smail Chergui, à la majorité absolue, pour un nouveau mandat comme commissaire à la paix et à la sécurité de l'UA, un des postes les plus stratégiques de la Commission de l'Union, en signe de reconnaissance à ses efforts lors de son premier mandat. Pour le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, la réélection de l'ambassadeur Chergui est une "grande victoire" pour l'Algérie et une "reconnaissance" de ses efforts en faveur de la paix et de la sécurité dans le continent. "Cette réélection est également une reconnaissance à l'action du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui s'est beaucoup investi dans les questions de paix et de sécurité en Afrique", a-t-il souligné. Mme Fatima Zahra Karadja a été également élue membre du Panel des imminentes personnalités du Mécanisme africain d'évaluation par les pairs (MAEP), un instrument chargé de promouvoir la bonne gouvernance dans le continent. L'élection de Mme Karadja est intervenue lors du 26ème forum des chefs d'Etat et de Gouvernement du MAEP. Après son élection, M. Karadja s'est dite persuadée que l'Algérie "a aujourd'hui le devoir de profiter de ses compétences et de ses ressources humaines pour s'injecter dans toutes les structures de l'Union africaine pour pouvoir préserver son rôle de leadership dans le continent". Lors de ce sommet du MAEP, M. Mustapha Mekideche, qui occupait le poste de président du Panel des imminentes personnalités du mécanisme à été distingué pour ses efforts à la tête de ce panel. "C'est un hommage pour le pays et pour le président de la République qui est membre fondateur de ce mécanisme", a-t-il déclaré à la presse en réaction à cette distinction.    A toutes ces élections vient s'ajouter celle de la magistrate algérienne, Mme Chafika Bensaoula et à une large majorité en tant que juge à la Cour africaine des doits de l'homme et des peuples.  Tout ces acquis de l'Algérie sont en adéquation avec son rôle de leader sur la scène africaine et l'Algérie n'a jamais cessé de déployer des efforts en faveur du développement de l'Afrique et de son unité dans la paix et la sécurité et pour faire entendre la voix du continent sur les différentes problématiques et questions qui intéressent la communauté internationale. APS


Djaffar Bek , un des pionniers du sketch en Algérie est décédé

Le comédien Djaffar Bek, l’un des pionniers du sketch et du Music Hall en Algérie est décédé, mardi matin, à l'âge de 90 ans, des suites d'une longue maladie, a annoncé une source hospitalière. Né à la Casbah d'Alger en 1927, Djaffar Bek, Abdelkader Cherrouk de son vrai nom, fut un comédien chansonnier et humoriste qui a débuté sa carrière vers la fin des années 50. Il a écrit et joué plusieurs sketchs et composé nombre de chansons comiques, affichant sa conviction que le rire était un « moyen efficace d'éducation à la citoyenneté ». D'abord infirmier dans les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) il intégra, ensuite, la troupe artistique du Front de libération nationale dirigée, alors, par Mustapha Kateb. Avec la troupe du FLN, Djaffar Bek a eu à jouer des rôles dramatiques dans des pièces de théâtre dédiées à la lutte pour l'indépendance, notamment dans celles de « Les Enfants de novembre » et « El Khalidoun » (les éternels), avant de rejoindre la Radio et la Télévision nationales le 28 octobre 1962. Interprète de plusieurs de ses sketchs, à l'instar de « El Birokratiya » (la bureaucratie), le défunt a également créé des émissions radiophoniques et télévisuelles comme « El Bachacha » (gaîté et sourire) et « Minkoum wa Ilaykoum ». Il a, aussi, de nombreuses chansons à son actif telles « Hayya ya De Gaulle », « Eddinaha », « Ya djelloul Errock'n'Roll », « Alif el Ba oua Ta », « Maskine Elli makrach », « Sid Ech'Cheikh », « Ana Mellit », et bien d'autres encore. L’artiste sera inhumé, cet après midi, au cimetière de Oued Rommane, dans la banlieue d’Alger. 


Finales du championnat d’Algérie de boxe : 140 boxeurs sur les rings de Djelfa

C’est le jour de vérité pour les qualifiés aux finales de la 54ème édition du championnat d’Algérie de boxe. Après des éliminatoires organisées le week-end dernier, les 140 boxeurs venant de 28 wilayas défileront, ce mardi à partir de 15h, sur les rings de la salle de Djelfa pour tenter d’arracher le sacre de champion d'Algérie.    En plus des athlètes de l’équipe nationale, Djelfa accueille également les boxeurs de l’équipe nationale militaire, ceux de la protection civile et de l’équipe de Timezrit.     Papier synthèse de Djaâfar Meddour, du service des sports de la radio Chaine 3.


Le vice-gouverneur de la Banque d’Algérie : « non, nous ne sommes pas en butte à une crise financière »

Accusant une baisse de quelque 30 milliards de dollars sur une période d'une année, les réserves de change de l'Algérie se situent, désormais, à 114 milliards de dollars. Pour autant, le vice-gouverneur de la banque d’Algérie, Djamal Benbelkacem, se refuse à considérer que l’Algérie soit en butte à une crise financière reconnaissant, toutefois, que la baisse des cours des hydrocarbures s'est soldée par un « énorme impact » sur l’économie. « Il signale que ce sont les politiques économiques, durant les années 2000, qui ont permis de constituer des réserves de change assez importantes» qui ont permis de réduire le choc d'une récession. Le représentant de la Banque d’Algérie fait également état, durant cette période, de la constitution d’un fonds de régulation des recettes qui, dit-il, a permis à l’économie Algérienne d’avoir une « capacité de résilience importante », permettant la poursuite d’une croissance « vigoureuse ». Pour conforter ses propos, M. Benbelkacem signale, qu’en 2015, en particulier, il n’y a pas eu de diminution « significative » des dépenses publiques et qu’en 2016, le déficit budgétaire aura été beaucoup moins important grâce à cet effort de consolidation budgétaire. Il observe, cependant, que le niveau des importations de biens, qu’il chiffre entre 56 à 57 milliards de dollars, a chuté de « 7 à 8 milliards de dollars » pour s’établir à 49 milliards. Ce sont ces baisses qui ont permis de rendre moins important le déficit du budget de l’Etat, par rapport à celui de 2015. Citant La loi de Finances de 2017 instituant un Plan de cadrage, étalé de 2017 à 2019, il y relève un autre moyen de consolider et de pérenniser cet effort budgétaire. Double défi pour les 3 années à venir Il estime, par ailleurs, que sur les trois années à venir, le pays restera confronté à un double défi : le premier, note-t-il, concerne l’ajustement pour maintenir la balance des paiements en équilibre, « parce que nous dépensons plus qu’on ne produit ». Le second défi, selon lui, consistera, paradoxalement, à ne pas trop ajuster, afin que la dépense publique ne « diminue pas trop et n’ait pas un impact négatif sur l’activité économique, la croissance et l’emploi ». Pour lui, l’objectif premier est de favoriser le moteur de la croissance, en accordant la priorité à l’investissement, dont il tient à souligner qu’il est à la hausse, engendrant une croissance économique de 3,8%, en 2015. Des chiffres dont il prédit qu'ils seront certainement les mêmes en 2016. 


Attaque d’une mosquée au Québec : les deux victimes algériennes identifiées

Khaled Belkacemi et Abdelkrim Hassane, les 2 victimes algériennes de l'attaque d'une mosquée au Québec

Les deux victimes algériennes de l'attaque terroriste qui a ciblé dimanche soir le Centre culturel islamique du Québec (Canada) "ont été officiellement identifiées", a indiqué mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. "Nous avons le regret de confirmer le décès de Abdelkrim Hassane né le 20 mai 1975 à Alger et de Khaled Belkacemi né le 18 janvier 1957 à El Harrach, dans l'attaque terroriste perpétrée dans la soirée du 29 janvier courant contre le Centre culturel islamique de Québec", a déclaré à l'APS le porte-parole du MAE. "Nous présentons nos condoléances aux familles et aux proches des deux victimes et les assurons de notre solidarité en ces moments difficiles", a ajouté le responsable. Khaled Belkacemi, 60 ans, était professeur en génie alimentaire à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval et chercheur affilié à l'Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels. Abdelkrim Hassane, 41 ans, avait trois filles âgées de 10 ans, 8 ans et 15 mois. Informaticien, il est arrivé au Québec en 2010 et a rapidement décroché un emploi. Il travaillait au gouvernement du Québec comme analyste-programmeur.  


Attaque d’une mosquée au Québec : les deux victimes algériennes identifiées

Khaled Belkacemi et Abdelkrim Hassane, les 2 victimes algériennes de l'attaque d'une mosquée au Québec

Les deux victimes algériennes de l'attaque terroriste qui a ciblé dimanche soir le Centre culturel islamique du Québec (Canada) "ont été officiellement identifiées", a indiqué mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. "Nous avons le regret de confirmer le décès de Abdelkrim Hassane né le 20 mai 1975 à Alger et de Khaled Belkacemi né le 18 janvier 1957 à El Harrach, dans l'attaque terroriste perpétrée dans la soirée du 29 janvier courant contre le Centre culturel islamique de Québec", a déclaré à l'APS le porte-parole du MAE. "Nous présentons nos condoléances aux familles et aux proches des deux victimes et les assurons de notre solidarité en ces moments difficiles", a ajouté le responsable. Khaled Belkacemi, 60 ans, était professeur en génie alimentaire à la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation de l'Université Laval et chercheur affilié à l'Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels. Abdelkrim Hassane, 41 ans, avait trois filles âgées de 10 ans, 8 ans et 15 mois. Informaticien, il est arrivé au Québec en 2010 et a rapidement décroché un emploi. Il travaillait au gouvernement du Québec comme analyste-programmeur.  


Deux Algériens figureraient parmi les victimes de l’attaque d’une mosquée à Québec : l’Algérie condamne « dans les termes les plus forts » l’attentat.

L’Algérie condamne « dans les termes les plus forts » l’attaque qui a ciblé, dimanche 29 janvier 2017, une mosquée à Québec. L’attentat a coûté la vie à 6 fidèles. Deux Algériens figureraient parmi les victimes. « Nous condamnons dans les termes les plus forts l’attaque terroriste lâche perpétrée hier soir contre des fidèles rassemblés pour accomplir le devoir de prière dans une mosquée de Québec », a déclaré à l’APS, le Porte-parole du ministère des Affaires Etrangères (MAE), Abdelaziz Benali Cherif. Le Porte-parole du MAE a exprimé la solidarité de l’Algérie avec le gouvernement et le peuple canadiens et a présenté les condoléances aux familles des victimes. Deux Algériens figureraient parmi les victimes de l'attaque  « Selon les informations préliminaires recueillies par notre Consulat général à Montréal auprès des membres de la communauté algérienne, deux Algériens figureraient parmi les victimes de l'attentat », a déclaré le porte-parole du MAE. « Notre ambassadeur à Ottawa et notre Consul général à Montréal sont en contact permanent respectivement avec les autorités fédérales canadiennes et les autorités québécoises pour la confirmation de ces informations et pour recueillir des précisions sur l'identité des blessés, dont cinq se trouveraient dans un étant grave », a-t-il ajouté.  


Manipulation marocaine

Le patron du contre-terrorisme marocain, Abdelhak Khiam, a affirmé que les huit pistolets récupérés lors du démantèlement d’une cellule de sept membres de Daech au Maroc ont été acheminés via la frontière algéro-marocaine. En revenant sur les détails du démantèlement d’une cellule terroriste au Maroc, le chef du contre-terrorisme marocain, Abdelhak Khiam, commence par pointer le doigt vers l’Algérie, «sans entrer dans les détails du voisin hostile ou non». Lors d’une conférence de presse animée dimanche dernier, il affirme tout simplement que les armes saisies (huit pistolets dont un mitrailleur, deux gilets dotés de ceintures explosives et des munitions) par les éléments du Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), qu’il dirige, «ont été introduites au Maroc, comme cela a été le cas pour les affaires précédentes, via sa frontière avec l’Algérie», après avoir été «infiltrées en coordination avec le groupe dit Etat islamique (EI), opérant en Irak, Syrie et en Libye». Abdelhak Khiam détaille les conclusions de l’enquête préliminaire sur les sept présumés terroristes, membres de Daech, arrêtés à El Jadida, Salé, El Gara, Boulaâouane (province d’El Jadida) et au douar Maâtallah (province de Taza), dont le chef vient juste de boucler ses 20 ans. S’il ne fait pas rire, le récit de son itinéraire par le patron du contre-terrorisme marocain laisse perplexe. «Il a pris attache via internet et les réseaux sociaux avec l’un des chefs du groupe terroriste Jund Al Khilafah en Algérie, un converti, pour intégrer ses rangs, mais il a essuyé un refus. Il a ensuite pris contact, par les mêmes moyens, avec les responsables de l’organisation terroriste Etat islamique en Irak et en Syrie, qui lui ont conseillé de passer d’abord à l’action au Maroc. Ils lui ont assuré toute l’aide nécessaire pour la création d’une cellule de l’organisation Etat islamique au Maroc. Ils l’ont dirigé vers des éléments de Daech en Libye qui lui ont procuré de l’argent pour l’achat de l’armement, mais aussi pour le recrutement de quelques éléments dont certains sont encore en fuite. Il a loué un appartement (…) qui sert de refuge grâce à l’argent transféré par le canal bancaire (…) de Libye. Jusqu’à présent, l’enquête a révélé que les armes récupérées ont été introduites au Maroc, via la frontière algérienne, au sud-ouest du pays, qui reste une région assez vaste, difficile à contrôler.» Peut-on croire à un tel scénario ? Difficile, même pour les plus naïfs. Le patron du contre-terrorisme marocain oublie que l’Algérie a été le premier pays à attirer l’attention du royaume sur le déplacement de dizaines, voire de centaines de ses sujets en Libye pour renforcer les rangs de Daech. Ils étaient pris en charge par une agence de voyage située à Tripoli, qui se chargeait du transport aérien du Maroc jusqu’en Libye en transitant par Alger. Rabat a même fait la sourde oreille en refusant de mettre un terme à ces déplacements sans retour suspicieux. Il a fallu que les plus hautes autorités du pays décident de renvoyer tous ces Marocains à destination de Tripoli, en leur assurant le transport aérien jusqu’à Casablanca. Une telle décision ne sert-elle pas la sécurité du Maroc, dont au moins 1500 sujets sont déjà dans les rangs de Daech en Irak et en Syrie et au moins 500 autres en Libye ? Ces chiffres restent en deçà de la réalité, puisqu’ils ne prennent pas en compte les Marocains ayant une double nationalité. Seulement hier, les autorités du Québec, au Canada, ont identifié un Marocain parmi les auteurs de la fusillade qui a fait au moins 6 morts dans une mosquée, alors que depuis des années, aucun nom d’Algérien n’a été cité parmi les terroristes à l’étranger et que leur nombre est insignifiant dans les rangs de Daech en Irak, en Syrie, ou en Libye, le pays voisin. Comment peut-on faire croire que l’Algérie, qui mobilise des moyens colossaux et ses forces armées tout le long des frontières avec le Mali, la Libye et la Tunisie, contre la menace terroriste, puisse être à l’origine du passage au Maroc de… huit pistolets, dont un mitrailleur ? Qui veut-on tromper avec cette saisie d’armes ? Il est important de rappeler les coups fourrés du makhzen contre la sécurité de l’Algérie : l’hébergement de groupes terroristes du GIA qui bénéficiaient de camps d’entraînement non loin de la frontière algérienne ; le refuge octroyé à leur émir Abdelhak Layada en 1993, qui a suscité de longues tractations avec Alger avant qu’il ne soit extradé ; l’accusation de l’Algérie de l’attentat terroriste contre un hôtel à Marrakech en 1994, suivie par l’expulsion manu militari, en pleine nuit, de centaines de familles algériennes. Autant de coups fourrés qui ont porté sérieusement atteinte à la sécurité de l’Algérie. Il est aussi important de rappeler que l’Algérie consacre des moyens colossaux pour faire barrage aux narcotrafiquants du makhzen  et les réseaux de trafic d’armes auxquels ils recourent pour assurer le convoyage de leur poison vers l’Algérie. Le dispositif mis en place par les forces de l’ANP le long de la frontière ouest et les moyens technologiques ont permis de déjouer de nombreuses opérations d’acheminement de centaines de kilos de drogue et la saisie d’un véritable arsenal de guerre, comme des kalachnikovs, des lance-roquettes, des lance-grenades, des mortiers, pour ne citer que ces types d’armes. Les plus initiés savent très bien que toute cette logistique mise en place par l’Algérie pour assurer la sécurité de ses frontières assure également celle de ses voisins, à commencer par le Maroc, dont les sujets enrôlés au sein des organisations terroristes risquent à tout moment de retourner au pays et d’en faire un champ de bataille. Mais une telle situation d’instabilité n’a jamais été souhaitée par l’Algérie, parce que consciente des dangers qu’elle peut avoir sur sa sécurité intérieure. Visiblement, la sortie du patron du contre-terrorisme marocain, Abdelhak Khiam, avait d’autres objectifs que de rassurer les Marocains sur leur sécurité. Peut-être voulait-il détourner leur attention de l’échec de leurs autorités à rompre l’isolement du royaume sur plan international en raison de son occupation du territoire sahraoui et surtout son admission au sein de l’Union africaine, où le Sahara occidental est membre fondateur, qu’il sera sommé de reconnaître en tant que tel.    

La guéguerre qui met à mal l’opposition

Les guerres de position, les clivages idéologiques et les intérêts partisans déborderont certainement après les prochaines élections législatives. Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, demande au Mouvement de la société pour la paix (MSP), présidé par Abderrazak Makri, de se retirer de l’Instance de concertation et de suivi de l’opposition (ICSO). Il l’accuse d’avoir officiellement demandé d’intégrer le gouvernement. Et c’est à cause du «double jeu» du parti islamiste, dit-il, que Jil Jadid a décidé de quitter la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD), l’été dernier. Abderrazak Makri n’a pas manqué de réagir hier sur sa page facebook, sans citer son pourfendeur. Pour le président du MSP, «certains, qui soutiennent que le parti envoie des messages au pouvoir, manquent de concentration». «Nous qui sommes les seuls à faire face au Front de libération nationale (FLN) dans les communes et les wilayas, nous avons été aussi les plus touchés par les effets de la fraude», affirme Abderrazak Makri, qui décline effectivement la volonté du MSP à rejoindre l’Exécutif, mais sous conditions : «Si les élections ne sont pas truquées, si nous les gagnons, et si nous arrivons à nous mettre d’accord sur un programme qui garantirait la transition démocratique et assurerait également la transition de l’économie rentière à une économie productive.» Ce n’est pas la première fois que le président du parti islamiste montre sa disponibilité à négocier avec le gouvernement. Il en a fait partie depuis les premières élections législatives de 1997. En pleine crise de Ghardaïa, Abderrazak Makri a été bien reçu par le chef de cabinet du président Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Ouyahia, avec qui il avait longuement échangé. Il en a d’ailleurs fait un exposé lors d’une réunion de l’ICSO. Et personne n’avait trouvé à redire, même si quelques-uns croyaient déceler déjà à l’époque l’ambivalence du discours chez le président du parti islamiste. Contactés hier, certains de ses partenaires au sein de l’Instance de suivi et même de la CLTD n’ont pas souhaité réagir. Pour eux, la décision de participer ou non aux élections est souveraine. Elle n’engage que les partis eux-mêmes qui ont la liberté d’opter pour les choix qui leur sont appropriés. Mais il faut bien le dire, l’échange entre Abderrazak Makri et Soufiane Djilali porte sur des divergences de taille qui ne peuvent pas passer inaperçues. C’est en effet la collision de deux points de vue totalement opposés. L’un radical, rejetant en bloc toute entreprise avec le pouvoir en place ; l’autre prêt à négocier. Deux conceptions entièrement différentes de la conduite de la transition démocratique dans le pays. Il y a peut-être d’autres paramètres à prendre en considération : Soufiane Djilali est le seul maître du jeu au sein de son parti ; Abderrazak Makri évolue sur une corde raide au MSP où il doit composer avec l’aile menaçante de Aboudjerra Soltani partisan de l’«entrisme», prêt à rejoindre le gouvernement avec armes et bagages. Mais ces divergences au sein de «l’opposition» pourraient rester longtemps sans remonter à la surface. Les regroupements nés des rencontres de Mazafran 1 et 2 sont surveillés comme du lait sur le feu. Les guerres de position, les clivages idéologiques et les intérêts partisans déborderont certainement après les prochaines élections législatives. Certains membres de la CLTD et des partis faisant partie du regroupement de l’opposition assistent, impuissants, l’effritement d’une convergence fragile qu’ils ont mis longtemps à mettre en place.