dimanche 30 juin 2019

Lakhder Bouregaa placé en détention provisoire pour démoralisation de l'armée et outrage à corps constitué

Le juge d'instruction près le tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger) a ordonné, dimanche, le placement de Lakhder Bouregaa, en détention provisoire pour "démoralisation et outrage à corps constitué", a indiqué un communiqué du procureur de la République près le même  tribunal. "En ce jour du 30 juin, le prévenu (Lakhder Bouregaa) a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad Raïs", a indiqué la même source, précisant qu'"après avoir entendu le mis en cause, le procureur de la République a soumis le dossier de procédures au juge d'instruction pour répondre des chefs d'accusation de participation, en temps de paix, à une entreprise de démoralisation de l'armée ayant pour objet de nuire à la défense nationale et à un corps constitué, des faits mentionnés et passibles de sanctions, cités dans les articles 75, 144 bis et 146 du code pénal". Selon la même source, "l'enquête préliminaire diligentée par la police judiciaire relevant du service territorial d'instruction judiciaire de la ville d'Alger concernant des faits à caractère pénal reprochés au nommé Bouregaa. "Après avoir écouté le prévenu lors de la première comparution, le juge d'instruction a décidé son placement en détention provisoire", a-t-on conclu.


Abderrahmane Hadj-Nacer, ancien Gouverneur de la Banque d’Algérie : l’Algérie vit présentement une «période en finition»

l’Algérie vit présentement une période « en finition », parce que dans le monde il y a eu un certain nombre de changements générationnels, « qui ne se sont pas encore opérés dans notre pays », par manque de rationalité d’un système appuyé sur la superstition et non la réflexion.     Pour l'ancien gouverneur de la Banque d'Algérie, le Mouvement de contestation populaire né le 22 février, a constitué « un ras-le-bol face à la situation humiliante » que représentait la tentative de reconduite de l’ancien président Bouteflika à un 5ème mandat. Ce « ras-le-bol », explique-t-il, l'a également été en réaction à la présence « insupportable » du gouvernement Algérien au Val-de-Grâce, entrainé par son chef de l’Etat à une réunion conduite  « par le président Français ». Accueilli, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abderrahmane Hadj-Nacer constate que « tout d’un coup » est apparue la nécessité chez les Algérien de réclamer un changement qui puisse s’opérer « sans destructions » et sans « représentation formelle », afin d’éviter, dit-il, que le mouvement ne soit récupéré et détourné de ses objectifs. Sans les citer nommément ce dernier observe que les « multiples forces occultes » qui continuent à intervenir pour parasiter le  Hirak ne veulent qu’une chose : qu’il y ait des troubles en Algérie pour pouvoir justifier une « remise en ordre ». Dés les premiers jours du mouvement, ajoute-t-il, il y a eu des tentatives « sournoises » de division » qui ont en réaction, provoqué un « instinct de survie intelligent ». M. Hadj-Nacer observe, par ailleurs, qu’il n’appartient pas à la population qui  manifeste de proposer des solutions. Elle exprime, déclare-t-il, « des exigences », réclamant notamment un « pouvoir et une économie formels », des institutions qui soient à son service et une   armée dont le rôle est reconnu par la Constitution. Au lendemain de la lutte de libération, il rappelle que s’est imposé en Algérie  un système qui donnait l’illusion de l’indépendance, « tout en maintenant la prévarication, le vol et les prélèvements indus ».  


Abderrahmane Hadj-Nacer, ancien Gouverneur de la Banque d’Algérie : l’Algérie vit présentement une «période en finition»

l’Algérie vit présentement une période « en finition », parce que dans le monde il y a eu un certain nombre de changements générationnels, « qui ne se sont pas encore opérés dans notre pays », par manque de rationalité d’un système appuyé sur la superstition et non la réflexion.     Pour l'ancien gouverneur de la Banque d'Algérie, le Mouvement de contestation populaire né le 22 février, a constitué « un ras-le-bol face à la situation humiliante » que représentait la tentative de reconduite de l’ancien président Bouteflika à un 5ème mandat. Ce « ras-le-bol », explique-t-il, l'a également été en réaction à la présence « insupportable » du gouvernement Algérien au Val-de-Grâce, entrainé par son chef de l’Etat à une réunion conduite  « par le président Français ». Accueilli, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abderrahmane Hadj-Nacer constate que « tout d’un coup » est apparue la nécessité chez les Algérien de réclamer un changement qui puisse s’opérer « sans destructions » et sans « représentation formelle », afin d’éviter, dit-il, que le mouvement ne soit récupéré et détourné de ses objectifs. Sans les citer nommément ce dernier observe que les « multiples forces occultes » qui continuent à intervenir pour parasiter le  Hirak ne veulent qu’une chose : qu’il y ait des troubles en Algérie pour pouvoir justifier une « remise en ordre ». Dés les premiers jours du mouvement, ajoute-t-il, il y a eu des tentatives « sournoises » de division » qui ont en réaction, provoqué un « instinct de survie intelligent ». M. Hadj-Nacer observe, par ailleurs, qu’il n’appartient pas à la population qui  manifeste de proposer des solutions. Elle exprime, déclare-t-il, « des exigences », réclamant notamment un « pouvoir et une économie formels », des institutions qui soient à son service et une   armée dont le rôle est reconnu par la Constitution. Au lendemain de la lutte de libération, il rappelle que s’est imposé en Algérie  un système qui donnait l’illusion de l’indépendance, « tout en maintenant la prévarication, le vol et les prélèvements indus ».  


samedi 29 juin 2019

7ème opération "Port et barrage bleus" : 44 ports et barrages au peigne fin

Le coup d’envoi officiel de l’édition 2019 de l'opération "Port et barrage bleus" a été donné, samedi, au niveau du port de Zemmouri El Bahri ( Est de Boumerdes) en présence du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Amari. Selon les informations fournies, sur place au ministre, cette 7eme édition du genre, lancée pour un jour, sous le signe "promotion et valorisation des métiers bleus", "a englobé tous les ports, abris de pêche, et barrages principaux du pays". Sur place, le ministre, accompagné des autorités de la wilaya et des représentants d’associations et secteurs concernés, ont assisté à une opération de dragage du bassin principal de ce port et son entrée, réalisée par des plongeurs de la protection civile et d’associations du domaine. Dans une déclaration à la presse, en marge de cette manifestation, le ministre a estimé que la "sélection de ce port pour abriter le coup d’envoi de cette édition 2019 est d’une symbolique certaine, reflétant", selon lui "notre soutien aux actions sérieuses mises en oeuvre à son niveau" a-t-il dit. D’ou l’élargissement de cette édition 2019 aux plans d’eaux et barrages des régions de l’intérieur du pays, ciblés par des campagnes de sensibilisation visant leur persévération et valorisation, a-t-il informé, par ailleurs. Portes ouvertes sur les fonds marins Présente sur sites, la chaine 3 a consacré une page spéciale à l'occasion de cette journée où jeunes et professionnels du secteur de la pêche sont mobilisés à l'occasion pour faire l'effort nécessaire de nétoyer ces milieux marins dans dépendent la vie des ressources halieutiques en mer et en aquaculture au niveau des barrages. A Jijel, Abdelhamid Zouad rapporte, pour la radio chaine 3, que le wali a donné le coup d'envoi de cette opération en présence des cadres du secteur de la pêche, des plongeurs, de la protection civile et des jeunes activant dans des associations impliquées dans l'opération "éboueurs de la mer". Pour sa part, le directeur de la pêche et le développement des ressources halieutiques auministère de l'Agriculture, Taha Hammouche, a indiqué sur les ondes de la chaine 3, considère que c'est une journée portes ouvertes sur les plans marins pour sensibiliser les gens sur la nécessité de préserver la biodiversité et développer la production halieutique. Et d'ajouter que l'opération concerne 44 ports et barrages dont le curetage est obligatoirement nécessaire sur le plan touristique, productif ou propreté des sites naturels.   Tlemcen : plus de 14 tonnes de déchets enlevés dans les trois ports de la wilaya L’opération "ports et barrages bleus", organisée dans les ports de Tlemcen, a permis l’enlèvement de plus de 14 tonnes de déchets, au niveau des ports de Honain et de Ghazaout, a-t-on appris de la responsable de la communication de la Direction wilaya de la pêche et des ressources halieutiques. Cette quantité de déchets, essentiellement de la ferraille, du plastique et du verre, est moins importante que celle enregistrée l’année précédente qui a vu l’enlèvement de 19 tonnes de déchets, a précisé la même responsable. Tizi-Ouzou : 200 jeunes et 40 plongeurs pour le nettoyage des ports et du barrage de Taksebt Plus de 200 jeunes mobilisés par sept associations et une quarantaine de plongeurs ont participé vendredi et samedi à l’opération de nettoyage des deux ports de Tigzirt et d’Azeffoune et du barrage de Taksebt dans la wilaya de Tizi-Ouzou, à l’occasion de l’opération "ports et barrages bleus". Une quantité de cinq (5) tonnes de déchets représentant essentiellement des emballages en plastique a été récupérée lors du nettoyage du plan de l’infrastructure portuaire de Tigzirt par les bénévoles, alors qu’une autre quantité de deux (2) tonnes de déchets, notamment des emballages et des troncs d’arbres charriés par les oueds en hivers a été récupérée la veille (vendredi) des berges du barrage de Taksebt, a-t-on appris du directeur local de la pêche et des ressources halieutiques, Belaid Abdelhafid. Annaba : 1,6 tonne de déchets collectés Pas moins de 1,6 tonne de déchets a été collectée, samedi, au port de pêche de la ville d'Annaba, dans le cadre de l’opération ports-bleus, a indiqué le directeur local de la pêche et des ressources halieutiques. La septième édition de l'opération ports-bleus a permis de débarrasser le port de pêche d'Annaba de 1,6 tonne de différentes sortes de déchets (bois, plastique et métal ), a déclaré à l'APS,  M. Amar Ammi qui a souligné que près de 30  tonnes de déchets ont été collectés dans ce même port depuis la première édition de cette opération. La diminution du volume des déchets collectés dans ce port d'Annaba a été rendue possible grâce aux efforts de l'entreprise ''Annaba propre'' qui y effectue périodiquement des opérations de nettoiement dans le cadre d'une convention spécialement établie à cet effet en plus du lancement à l'intérieur du port d'une initiative de tri et de collecte des déchets plastiques. El Tarf : création d’une section de scout marin  Une convention portant création d’une section de scout marin a été signée samedi entre la chambre de la pêche de la wilaya d’El Tarf et le commissariat de wilaya des scouts musulmans algériens (SMA), dans le cadre de l’organisation de la 7ème édition des ports bleus ouverte à El kala. Cette convention vise, a indiqué, le directeur de la chambre de pêche à "former cette section scout dans le domaine marin afin qu’elle apporte sa contribution dans les différentes actions de sensibilisation, de valorisation et de préservation du littoral". Parallèlement à cette cérémonie, tenue, à El Kala, en présence du wali d’El Tarf , Harfouche Benarar qui a mis l’accent sur l’importance de l’hygiène marin et l’implication de tout un chacun pour arriver à protéger l’environnement et les écosystèmes de cette wilaya frontalière recelant 90 km de cote, cette nouvelle édition des ports bleus a été marquée par une exposition de matériel et outils d’intervention pour le nettoyage du milieu marin et sa périphérie.


7ème opération "Port et barrage bleus" : 44 ports et barrages au peigne fin

Le coup d’envoi officiel de l’édition 2019 de l'opération "Port et barrage bleus" a été donné, samedi, au niveau du port de Zemmouri El Bahri ( Est de Boumerdes) en présence du ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Cherif Amari. Selon les informations fournies, sur place au ministre, cette 7eme édition du genre, lancée pour un jour, sous le signe "promotion et valorisation des métiers bleus", "a englobé tous les ports, abris de pêche, et barrages principaux du pays". Sur place, le ministre, accompagné des autorités de la wilaya et des représentants d’associations et secteurs concernés, ont assisté à une opération de dragage du bassin principal de ce port et son entrée, réalisée par des plongeurs de la protection civile et d’associations du domaine. Dans une déclaration à la presse, en marge de cette manifestation, le ministre a estimé que la "sélection de ce port pour abriter le coup d’envoi de cette édition 2019 est d’une symbolique certaine, reflétant", selon lui "notre soutien aux actions sérieuses mises en oeuvre à son niveau" a-t-il dit. D’ou l’élargissement de cette édition 2019 aux plans d’eaux et barrages des régions de l’intérieur du pays, ciblés par des campagnes de sensibilisation visant leur persévération et valorisation, a-t-il informé, par ailleurs. Portes ouvertes sur les fonds marins Présente sur sites, la chaine 3 a consacré une page spéciale à l'occasion de cette journée où jeunes et professionnels du secteur de la pêche sont mobilisés à l'occasion pour faire l'effort nécessaire de nétoyer ces milieux marins dans dépendent la vie des ressources halieutiques en mer et en aquaculture au niveau des barrages. A Jijel, Abdelhamid Zouad rapporte, pour la radio chaine 3, que le wali a donné le coup d'envoi de cette opération en présence des cadres du secteur de la pêche, des plongeurs, de la protection civile et des jeunes activant dans des associations impliquées dans l'opération "éboueurs de la mer". Pour sa part, le directeur de la pêche et le développement des ressources halieutiques auministère de l'Agriculture, Taha Hammouche, a indiqué sur les ondes de la chaine 3, considère que c'est une journée portes ouvertes sur les plans marins pour sensibiliser les gens sur la nécessité de préserver la biodiversité et développer la production halieutique. Et d'ajouter que l'opération concerne 44 ports et barrages dont le curetage est obligatoirement nécessaire sur le plan touristique, productif ou propreté des sites naturels.   Tlemcen : plus de 14 tonnes de déchets enlevés dans les trois ports de la wilaya L’opération "ports et barrages bleus", organisée dans les ports de Tlemcen, a permis l’enlèvement de plus de 14 tonnes de déchets, au niveau des ports de Honain et de Ghazaout, a-t-on appris de la responsable de la communication de la Direction wilaya de la pêche et des ressources halieutiques. Cette quantité de déchets, essentiellement de la ferraille, du plastique et du verre, est moins importante que celle enregistrée l’année précédente qui a vu l’enlèvement de 19 tonnes de déchets, a précisé la même responsable. Tizi-Ouzou : 200 jeunes et 40 plongeurs pour le nettoyage des ports et du barrage de Taksebt Plus de 200 jeunes mobilisés par sept associations et une quarantaine de plongeurs ont participé vendredi et samedi à l’opération de nettoyage des deux ports de Tigzirt et d’Azeffoune et du barrage de Taksebt dans la wilaya de Tizi-Ouzou, à l’occasion de l’opération "ports et barrages bleus". Une quantité de cinq (5) tonnes de déchets représentant essentiellement des emballages en plastique a été récupérée lors du nettoyage du plan de l’infrastructure portuaire de Tigzirt par les bénévoles, alors qu’une autre quantité de deux (2) tonnes de déchets, notamment des emballages et des troncs d’arbres charriés par les oueds en hivers a été récupérée la veille (vendredi) des berges du barrage de Taksebt, a-t-on appris du directeur local de la pêche et des ressources halieutiques, Belaid Abdelhafid. Annaba : 1,6 tonne de déchets collectés Pas moins de 1,6 tonne de déchets a été collectée, samedi, au port de pêche de la ville d'Annaba, dans le cadre de l’opération ports-bleus, a indiqué le directeur local de la pêche et des ressources halieutiques. La septième édition de l'opération ports-bleus a permis de débarrasser le port de pêche d'Annaba de 1,6 tonne de différentes sortes de déchets (bois, plastique et métal ), a déclaré à l'APS,  M. Amar Ammi qui a souligné que près de 30  tonnes de déchets ont été collectés dans ce même port depuis la première édition de cette opération. La diminution du volume des déchets collectés dans ce port d'Annaba a été rendue possible grâce aux efforts de l'entreprise ''Annaba propre'' qui y effectue périodiquement des opérations de nettoiement dans le cadre d'une convention spécialement établie à cet effet en plus du lancement à l'intérieur du port d'une initiative de tri et de collecte des déchets plastiques. El Tarf : création d’une section de scout marin  Une convention portant création d’une section de scout marin a été signée samedi entre la chambre de la pêche de la wilaya d’El Tarf et le commissariat de wilaya des scouts musulmans algériens (SMA), dans le cadre de l’organisation de la 7ème édition des ports bleus ouverte à El kala. Cette convention vise, a indiqué, le directeur de la chambre de pêche à "former cette section scout dans le domaine marin afin qu’elle apporte sa contribution dans les différentes actions de sensibilisation, de valorisation et de préservation du littoral". Parallèlement à cette cérémonie, tenue, à El Kala, en présence du wali d’El Tarf , Harfouche Benarar qui a mis l’accent sur l’importance de l’hygiène marin et l’implication de tout un chacun pour arriver à protéger l’environnement et les écosystèmes de cette wilaya frontalière recelant 90 km de cote, cette nouvelle édition des ports bleus a été marquée par une exposition de matériel et outils d’intervention pour le nettoyage du milieu marin et sa périphérie.


Le Coup d’envoi de l’opération donné samedi à Alger : distribution de 32 000 logements à l’occasion du 5 juillet à travers le pays

Le coup d’envoi d’une vaste opération de distribution de logements, toutes formules confondues, à travers le pays a été donné samedi au complexe de Zéralda à Alger sous l’égide du ministre de l’Habitat en présence du wali et des proches collaborateurs. Pas moins de 32 000 unités seront donc distribuées à travers les 44 wilayas concernées par cette opération à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de recouvrement de l’Indépendance de l’Algérie. Le ministre Kamel Beljoud assure que les prix n’auront aucun changement et l’opération se poursuit jusqu’à la fin de l’année. Plus de détails dans le compte rendu de Chakib Benzaoui de la radio chaine 3.


Le Coup d’envoi de l’opération donné samedi à Alger : distribution de 32 000 logements à l’occasion du 5 juillet à travers le pays

Le coup d’envoi d’une vaste opération de distribution de logements, toutes formules confondues, à travers le pays a été donné samedi au complexe de Zéralda à Alger sous l’égide du ministre de l’Habitat en présence du wali et des proches collaborateurs. Pas moins de 32 000 unités seront donc distribuées à travers les 44 wilayas concernées par cette opération à l’occasion de la commémoration de l’anniversaire de recouvrement de l’Indépendance de l’Algérie. Le ministre Kamel Beljoud assure que les prix n’auront aucun changement et l’opération se poursuit jusqu’à la fin de l’année. Plus de détails dans le compte rendu de Chakib Benzaoui de la radio chaine 3.


vendredi 28 juin 2019

Protestation pacifique – Vendredi 19 : Pour une «République démocratique» et la libération des détenus du hirak

Fidèles à la marche pacifique, les Algériens continuent à descendre dans la rue pour battre le pavé au 19ème vendredi revendicatif et faire entendre leurs voix en scandant les slogans habituels à savoir : « le changement des gouvernants actuels », ils appellent aussi à une « République démocratique civile » entre autres ainsi que la libération des détenus de vendredi passé.   Cette énième mobilisation de la protesta intervient au lendemain de la sortie médiatique du chef d’Etat major de l’armée nationale populaire (ANP) en visite de travail à l’Académie inter armées de Cherchell (Tipaza). Un vendredi tendu à la capitale  Si les marcheurs n’ont pas changé de revendications, le dispositif sécuritaire, lui, change de tactique et d’attitude envers les protestataires, d’un vendredi à l’autre, a constaté Amina Hadjiet de la radio chaine 3, ce matin à Alger. Elle a assisté, dit-elle, à des tirs sporadiques de bombes lacrymogènes, à l’utilisation des tasers et constaté également des arrestations aux forceps.  "C'est un vendredi tendu à la capitale", décrit-elle.    En plus de la fermeture du tunnel des facultés, des membres de la ceinture de sécurité innovent pour filtrer les foules et fouillent sacs et pancartes des prostataires sans heurts ni affrontements. De même à Oran et dans le calme, les marcheurs du vendredi 19 persistent et signent des pancartes qui appellent, selon Mohamed Hamza Belmadani de la chaine 3, au départ de l’actuel système, à l’application des articles 7 et 8 de la Constitution et réclament « un président au service du peuple ».   Aux cris de « libérez l’Algérie !», pour « une république démocratique » et « non à la dictature » ont scandé, par ailleurs, les Tizi-ouzéens qui ont marché pour le 19e vendredi,  de suite, que la canicule n’a pu dissuader. Mohamed Haouchine a fait les pas au milieu du hirak qui demande d’une même voix : « libérez les détenus ».      


Double attentat terroriste à Tunis : l'Algérie exprime sa ferme condamnation

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a exprimé, lors d'une conversation téléphonique avec son homologue tunisien Khemaies Jhinaoui, que l'Algérie condamnait "fermement" le double attentat terroriste ayant ciblé plutôt dans la journée de jeudi, le siège de la direction de la police judiciaire d'El Gorjani et une patrouille de police dans la capitale tunisienne, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. M. Boukadoum a présenté, à cet effet, "ses sincères condoléances et ses profonds sentiments de compassion aux familles des victimes", souhaitant "un prompt rétablissement aux blessés parmi les éléments de la police et les civils", précise le communiqué. Le ministre des Affaires étrangères a réaffirmé à son homologue tunisien "l'entière solidarité de l'Algérie avec la Tunisie face à ce phénomène abject", ajoutant que "l'Algérie demeure confiante que ce pays voisin sera capable, grâce à son peuple uni et ses institutions fortes, à vaincre le terrorisme odieux et à mettre en échec ses vils plans". Le premier attentat terroriste a été perpétré à l'avenue Charles De Gaulle, faisant un mort parmi les éléments de la police, alors que le deuxième a eu lieu devant la porte-arrière de la Direction de la police judiciaire d’El-Gorjani, faisant quatre blessés à des degrés différents parmi les agents de la police, selon le ministère de l'Intérieur tunisien. 


jeudi 27 juin 2019

Consensus au sein des « forces pour l’alternative démocratique » sur l’option d’une période de transition en préparation du Forum pour le dialogue national du 6 juillet

M. Abdelaziz Rahabi, coordonnateur du Forum du dialogue national, prévu le 6 juillet et qui compte rassembler l’ensemble des initiatives. (Ph.DR).

Pour tenter d’arriver à une solution politique consensuelle, le Forum national du dialogue est en préparation. Prévu le 6 juillet prochain, il sera coordonné par l'ex-ministre de la Communication et ancien diplomate, M.  Abdelaziz Rahabi. En attendant, cette conférence à laquelle sont conviés à la discussion partis politiques, personnalités nationales et représentants de la société civile ainsi que des jeunes du mouvement populaire, les propositions de sortie de crise se multiplient dont cette initiative desdites forces de l’alternative démocratique, un regroupement de sept (07) partis et la Ligue des droits de l’Homme. Tous prônent une période de transition. Le pacte adopté par les Forces de l’alternative démocratique pose cependant des préalables à tout dialogue, à commencer par la levée de toute entrave aux libertés publiques et individuelles, la libération des détenus et l’ouverture du champ médiatique, entre autres.  Plus de détails avec Nahla Bekralass pour la radio chaine 3.


Ahmed Gaïd Salah : la lutte contre la corruption sera poursuivie avec «rigueur et constance» avant et après les présidentielles

Le général de corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, s'est engagé à poursuivre le processus de lutte contre la corruption, avec «résolution, rigueur et constance avant et après les présidentielles», a indiqué jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale. «Ils veulent protéger la corruption en reportant la lutte lancée contre elle. Et c’est là le mode d’action des corrupteurs ennemis du peuple et de la patrie. Aussi, point de concession ni de report dans le processus de lutte, mais se poursuivra, avec l’aide d’Allah et Sa force, avec résolution, rigueur et constance avant et après les présidentielles, car le futur président élu sera du côté du peuple et de son pays et sera ainsi telle une épée face à la corruption et les corrupteurs», a déclaré mercredi le chef d'état-major devant les cadres et les élèves de l’Académie militaire de Cherchell. «Aucun espoir que la corruption persiste dans notre pays. Point d’horizons aux corrupteurs et notre pays reprendra son chemin de nouveau sur des fondements solides où la loi règnera et la légitimité constitutionnelle prévaudra», a-t-il assuré, rappelant, à cet effet, que «des instigateurs de la bande et leurs complices ont tenté, durant des années, de tuer l’espoir dans les esprits des Algériens». «Je sais pertinemment que vous, élèves de l’Académie, représentez le pilier de l’ANP et la réserve de son avenir prometteur. Aussi, vous devez réaliser que nous avons prédit depuis 2015, les dessous d’un complot qui se tramait contre l’Armée, contre notre patrie l’Algérie, à travers les tentatives des instigateurs pour tuer l’espoir dans les esprits des Algériens et d’étouffer tous les dévoués parmi les fils de cette patrie, qui représentent un danger sur les intérêts de la bande avec ses têtes connues par tous, ses bras qui s’étendent et ses réseaux qui s’infiltrent dans les articulations des institutions de l’Etat et de la société», a-t-il soutenu. Gaïd Salah a souligné également que «cette bande a agi et ne cesse d’agir avec haine, voire avec connivence avec des entités connues pour leur hostilité traditionnelle envers notre pays, je dis, afin d’établir les fondements de la corruption dans notre pays, consolider ses liens et en faire une rampe de lancement d’où seront lancées des attaques contre l’Algérie sur les plans économique, social, culturel, voire sécuritaire». Il a expliqué que «l’objectif de ce complot explique certainement son ampleur et les moyens de son soutien, au point où certaines parties malveillantes tentent de déstabiliser la justice et remettre en cause l’importance de sa lutte contre la corruption, sous prétexte que ce n’est pas le temps pour combattre ce fléau et qu’il vaudrait mieux le reporter jusqu’après les élections». «Aussi, apparaît clairement l’origine du mal voire la source de l’épidémie et se précisent par conséquent les objectifs réels de ceux qui veulent instaurer des phases de transition, soit tomber dans le piège du vide constitutionnel», a-t-il précisé, réaffirmant son engagement à «ne jamais dévier afin d’accompagner le parcours du peuple pour réaliser ses espoirs et ses attentes légitimes». «Afin de réaliser ces objectifs nobles et nationaux, j’ai eu à m’engager auparavant personnellement devant Allah, devant l’histoire et la patrie, en toute sincérité, et je ne dévierai jamais, afin d’accompagner le parcours du peuple pour réaliser ses espoirs et ses attentes légitimes», a assuré Gaïd Salah. «Nous avons affirmé à maintes reprises que s’écarter sous quelque forme que ce soit du cadre constitutionnel, signifie tomber dans des éventualités aux conséquences désastreuses, à savoir basculer dans le chaos, qu’Allah nous en préserve. C’est le vœu de la bande, de ses têtes et de tous ceux qui leur vouent allégeance», a-t-il averti. Pour ce faire, il rappelé le rôle de l'institution militaire en déclarant que «c'est ainsi, se traduit le souci de l’institution militaire de l’impératif de respecter la Constitution du pays et d’appliquer les lois en vigueur, pour barrer la voie face à tous les opportunistes, arrivistes et traitres qui tentent de brouiller les efforts des fidèles fils de l’Algérie et les empêcher de servir leur patrie, car servir la patrie signifie, incontestablement, l’impératif de faire face aux ennemis de la nation. Les malveillants ne craignent que les hommes de bonne volonté. Telle est la loi de la nature», a-t-il conclu. APS  


JM 2021 : fin de mission pour Mohamed El Morro

Le Directeur Général des Jeux Méditerranéens d'Oran 2021, Mohamed El Morro, a été relevé de ses fonctions, a indiqué mercredi le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) sur sa page facebook. Sans évoquer les raisons de ce limogeage, le MJS a indiqué qu’ « nouveau DG sera nommé prochainement ».


Cour suprême : le parquet général destinataire du dossier des procédures suivies contre trois anciens ministres dans l'affaire de Mourad Oulmi

Le Parquet général près la Cour suprême a indiqué, mercredi dans un communiqué, avoir été destinataire, lundi dernier, du dossier relatif aux procédures suivies à l'encontre de trois anciens ministres pour des faits punis par la loi dans la cadre de l'affaire de Mourad Oulmi, adressé par le Procureur général près la Cour d'Alger. «Le Parquet général près la Cour suprême a reçu, le 24 juin 2019, de la part du Procureur général près la Cour d'Alger le dossier relatifs aux procédures suivies à l'encontre de trois anciens ministres pour des faits punis par la loi, dans la cadre de l'affaire de Mourad Oulmi», précise le communiqué. Il s'agit «de l'octroi d'indus avantages dans le cadre de la conclusion d'un marché en violation des dispositions législatives et organisationnelles en vigueur, de l'abus de fonction par un agent public en violation des dispositions législatives et organisationnelles, d'un conflit d'intérêts et de dilapidation de deniers publics». Le Parquet général près de la Cour suprême «enclenchera les procédures de poursuite judiciaire conformément au Code de procédure pénale», a conclu le communiqué.


Ali Taibi à la Radio : « vider la société de ses élites est prémédité parce que l'Algérie est un pays important dans la géostratégie mondiale »

Ph. RAM (Radio Algérie Multimédia)

Quelle lecture sociologique peut-on faire de la nouvelle dynamique qui secoue en ce moment la société algérienne sous l’effet de ce qui est aujourd’hui appelé « la Révolution du sourire », comment l’expliquer et quelles en sont les perspectives ? C’est, entre autres, à ces questions qu’a tenté de répondre, ce matin, M. Mohmed Taibi, docteur d’état socio-anthropologue, conférencier international et auteur de plusieurs ouvrages, invité à l'émission L'invité de la rédaction de la Radio chaine 3. Pour lui, il s’agit sans aucun doute d’une « dynamique salutaire » dans le sens où « la société nous offre la possibilité de lire ses tendances, les aspirations des nouvelles générations et ce qu’elles veulent réaliser pour leur pays », dit-il. Il souligne que, dans cette dynamique, notre société bouscule aujourd’hui ses élites et produit parfois une sorte de peur pour l’avenir et qui appelle à un discours de rupture portant une alternative salvatrice.  Pourtant, à chacune de ses transitions, et depuis 1965, en passant par 1988, 1991 et 2001, l’Algérie rate paradoxalement le virage démocratique.


Belmadi : « le match face au Sénégal est important, mais pas décisif »

Le sélectionneur national de football, Djamel Belmadi, a révélé que le match face au Sénégal est « important, mais pas décisif ». Cette déclaration a été faite lors d'une conférence de presse d’avant-match tenu ce mercredi au stade du 30 Juin, au Caire (Egypte). A 24 heures de la seconde sortie des Verts en Coupe d’Afrique des nations 2019, le coach national a tenté, par ses déclarations, de dépassionner la confrontation face au Sénégal, programmée ce jeudi (18h00 heure algérienne) au stade du 30 Juin. Tout en reconnaissant la valeur des deux équipes, sur les plans individuel et collectif, Belmadi a signifié que la rencontre face au Sénégal est certes importante, mais pas décisives pour la suite de la compétition. « Ce match contre le Sénégal est attendu par tout le monde, ce sera une confrontation entre deux équipes avec un gros potentiel qui ont bien démarré le tournoi. Il y aura des joueurs des deux côtés connus sur le plan international. Ca a été toujours de belles confrontations, des oppositions de qualité, assez équilibrées. On se prépare avec beaucoup de concentration. C’est un match important mais pas décisif », a indiqué le patron des Verts. Double motivation pour le Sénégal Interrogé sur le fait que le Sénégal n’a jamais battu l’Algérie durant une phase finale de la Coupe d’Afrique, Belmadi a indiqué que les Lions de la Teranga seront doublement motivés pour battre les Fennecs. « Le Sénégal aura une motivation supplémentaire. On s’attend à un match très très difficile face à une équipe très bien renforcée sur toutes les lignes et qui a un banc de touche bien fourni également », a affirmé le coach national. Pour rappel, l’Algérie a réussi son entrée en matière dans cette 32e édition de la CAN après avoir dominé le Kenya (2-0) lors de la première journée de la poule C, disputée dimanche dernier.


CAN 2019 – Groupe C : Sénégal – Algérie, le match de la confirmation pour les Verts

Photo de la première rencontre des Verts dans la CAN 2019.

La sélection nationale de football jouera sa seconde rencontre de la Coupe d’Afrique des nations 2019 face au Sénégal, ce jeudi (18h00 heure algérienne) au stade du 30 Juin du Caire (Egypte). Après avoir réussi leur entrée en lice dans ce tournoi, les Verts sont appelés à confirmer cela dans une partie annoncée comme leur véritable premier test. Les entrées en matière ratées en Coupe d’Afrique des nations sont désormais de l’histoire ancienne pour l’Algérie. Les camarades de Bennacer ont réussi à mettre fin au signe indien, dimanche dernier, en damant le pion au Kenya (2-0) à l’occasion de leur première sortie dans cette 32e édition de la CAN. Passée la satisfaction de ce premier succès, les Verts se sont remis au travail afin de préparer leur seconde sortie prévue ce jeudi (18h00 heure algérienne) contre le Sénégal. « Un match important, mais pas décisif » Contrairement à la rencontre disputée face au Kenya, les retrouvailles avec les Lions de la Terranga en phase finale de Coupe d’Afrique sera une toute autre paire de manche. Face à la première nation africaine au classement de la Fifa (22e mondial), le Onze d’Algérie est appelé à élever son niveau de jeu pour réussir à battre son prochain adversaire. Afin de protéger et d’enlever toutes pressions négatives sur ses joueurs, Belmadi a tenté de dépassionner les débats autour de la confrontation. Dans la traditionnelle conférence de presse d’avant-match, tenue ce mercredi, l’entraineur national a révélé que le match face au Sénégal est «important mais pas décisif». «Ce match contre le Sénégal est attendu par tout le monde, ce sera une confrontation entre deux équipes avec un gros potentiel qui ont bien démarré le tournoi. Il y aura des joueurs des deux côtés connus sur le plan international. Ca a été toujours de belles confrontations, des oppositions de qualité, assez équilibrées. On se prépare avec beaucoup de concentration. C’est un match important, mais pas décisif», a indiqué Belmadi.  «L’Algérie n’est pas une obsession» Même son de cloche du côté de l’entraineur du Sénégal. Pour Aliou Cissé, cette 22e confrontation de l’histoire entre les deux nations n’est pas décisive. «Nous n’avons ni un plan anti-Mahrez, ni encore un plan anti-Brahimi ou Feghouli. On connaît leurs qualités. Le plus important est de jouer avec sérénité. Il ne s’agit pas d’un match décisif, ce n’est que le 2e match du premier tour. Aujourd’hui, nous sommes des compétiteurs. L’équipe travaille bien, vit bien, nous avons quelques pépins sur le plan musculaire. L’Algérie n’est pas une obsession pour nous», a affirmé Cissé en conférence de presse. Tous les voyants sont au vert pour les Verts Le moral est au beau fixé du côté des Algériens avant d’aborder cette alléchante empoignade. Le groupe vit très bien et cela se voit lors des entrainements. En plus de cela, l’infirmerie sonne creux. Cela veut dire que Belmadi dispose de l’ensemble de ses éléments pour composer la meilleure équipe possible qui va débuter la rencontre. Concernant la tunique avec laquelle seront vêtus les Algériens, Atal et ses coéquipiers seront tout en vert, alors que les Sénégalais seront en blanc. Pour ce qui est de l’arbitre, la Confédération africaine de football (CAF) a désigné le Zambien Janny Sikazwe pour officier cette partie. Il sera épaulé par le Soudanais Waleed Ahmed Ali et de l’Erythréen Tesfagioghis Berhe. A titre de rappel, le coup d’envoi de cette rencontre, comptant pour la 2e journée du groupe C sera donné à 18h00 (heure algérienne). Concernant l’autre match de la même poule, Kenya – Tanzanie, il aura lieu à 21h00 (heure algérienne).   


mercredi 26 juin 2019

Mustapha Berraf élu membre du CIO

L'Algérien Mustapha Berraf, président du Comité olympique et sportif algérien (COA), a été élu en qualité de membre du Comité international olympique (CIO), lors de la 134e session qui se tient à Lausanne (Suisse), a indiqué mercredi l'instance olympique algérienne. Ancien international avec la sélection algérienne de basket-ball, Mustapha Berraf (65 ans) qui vient d'intégrer la Commission de solidarité olympique du CIO, est l'actuel président du COA et de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA). Depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, deux algériens seulement ont eu cette haute distinction sportive internationale. Il s'agit de l'ancien président du COA Mohamed Zerguini, devenu membre du CIO en 1974 et de l'ancien président de la Fédération internationale de natation Mustapha Larfaoui, membre actif de l’instance olympique internationale de 1988 au 24 Mars 2009 et actuellement membre honoraire. APS


Consommation de la drogue en Algérie : Nul n’est plus à l’abri ! Alerte la Forem

La consommation de la drogue touche de plus en plus les enfants en milieu scolaire dont le primaire. 17% des élèves sont concernés au collège, 23% aux lycées et les élèves en primaire ne sont pas à l’abri non plus, selon une récente étude établie par le Forum national de recherche médicale (Forem) qui tire la sonnette d’alarme en alertant que de nouvelles drogues font leur apparition dans la société algérienne et aucun âge n’est épargné. « Il faut revenir sur les manquements ainsi que sur les failles dans la prise en charge », a alerté Mme Sabrina Gahar membre de la direction de l’Organe national de la protection de l’enfance. A signaler que pas moins de 150 mille personnes ont été arrêtées ces cinq dernières années dans des affaires liées à la drogue. Un chiffre révélé par le président de la Forem, pour qui « nous avons fait tout faux en matière de lutte anti-drogue ». Monsieur Khiati accuse « un manque de volonté politique » car, dit-il, pour qu’un Organe de lutte contre  la drogue soit efficace il doit être – partout dans le monde - rattaché au Premier ministère. Et de s’interroger « comment se fait-il qu’on le rattache au ministère de la justice ?» Et de suggérer de préconiser les schémas italiens, canadiens, égyptiens et autres schémas qui ont démontré leurs efficacités à travers le monde que le schéma français qui a montré ses limites. « Il faut pour cela une réelle volonté politique », souligne-t-il.    


Ahmed Gaïd Salah : l'ANP attend du peuple algérien une compréhension à la hauteur de leur capital de confiance

Ph.DR

Le Général de Corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP), a affirmé mercredi à partir de Cherchell que l'Armée attendait du peuple algérien une compréhension à la hauteur de leur capital de confiance, indique le ministère de la Défense nationale (MDN), dans un communiqué. «Nous attendons de notre peuple, à travers toutes les régions du pays, et sur chaque iota de la sainte terre d'Algérie, de méditer chaque pas que nous franchissons, chaque voie que nous empruntons, chaque mot que nous prononçons et chaque direction que nous prenons (...) Nous attendons de notre peuple une compréhension qui soit à la hauteur de leur capital de confiance», a déclaré le Général de Corps d'armée Ahmed Gaïd Salah lors d'une réunion d’orientation avec les cadres et les élèves officiers de l’Académie militaire de Cherchell «le Défunt président Houari Boumediene».  Il a ajouté, dans ce sens que «ceux pour qui la destination principale est l'Algérie authentique, pour laquelle se sont sacrifiés des millions de chahid, trouveront sur le chemin de cette bonne direction la majorité du peuple algérien authentique». Evoquant les différents obstacles entravant la voie adoptée par l'ANP, et derrière lesquels se dressent des gens «pour qui toute action sérieuse et dévouée à la nation est une atteinte à leurs intérêts et aux intérêts de leurs maîtres», M. Gaïd Salah a soutenu que «désormais, les intentions sont claires et les directions apparentes». «Mue par son dévouement à l'Algérie et à son peuple, l'ANP continuera à accompagner cedernier, «jusqu'au retour à la normale et jusqu'à ce que l'Algérie retrouve la place qui lui sied dans le concert des nations», a-t-il réitéré à ce propos. Réaffirmant que le Commandement de l'ANP n'avait aucune ambition politique, M.Gaïd Salah a assuré que «notre ambition suprême est de servir notre patrie et accompagner sincèrement ce peuple valeureux et authentique pour leur permettre de dépasser cette crise et atteindre la légitimité constitutionnelle, pour un départ sur une base solide et des fondements sains».  APS


La Chine vise à créer une «communauté de destin» avec l'Afrique

Ph.DR

Le conseiller d'Etat et ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a affirmé que la Chine s'est engagée à collaborer avec les pays africains pour renforcer la coopération sur la base de l'égalité et de l'ouverture, afin de bâtir une «communauté de destin», ont rapporté mercredi des médias locaux.  S'exprimant mardi lors de la cérémonie d'ouverture de la réunion des coordinateurs de l'application des résultats du Sommet de Pékin du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA), le chef de la diplomatie chinoise a souligné que «Pékin s'est engagée à collaborer avec les Etats africains pour renforcer la coopération sur la base de l'égalité et de l'ouverture afin de bâtir une communauté de destin», a indiqué l'agence Chine Nouvelle. A l'occasion de cette réunion, Wang Yi a lu la lettre de félicitations du président chinois aux participants dans laquelle Xi Jinping exprimait pleinement l'amitié profonde de la Chine envers les pays africains et leurs peuples, tout en réitérant «la forte volonté du gouvernement chinois de mener une coopération amicale».   Pour réaliser le plan de la coopération sino-africaine dans la nouvelle ère, la Chine s'est dite prête à collaborer avec la partie africaine dans la mise en oeuvre des engagements par le biais d'actions concrètes et efficaces et dans l'application complète du consensus et des résultats atteints lors du sommet de Pékin du FCSA.   M. Wang a appelé, dans ce sillage, à s'en tenir à l'objectif fondamental de construction d'une communauté de destin et à la voie de développement de la construction conjointe de «la Ceinture et la Route», ainsi qu'à soutenir le multilatéralisme et à sauvegarder les intérêts communs des pays en développement et des marchés émergents.   «Aucune perturbation n'affectera notre détermination à renforcer la coopération, et aucune difficulté n'empêchera nos progrès conjoints pour parvenir au renouveau», a-t-il souligné.   A l'issue de la cérémonie d'ouverture, le membre du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et directeur du Bureau de la Commission des affaires étrangères du Comité central du PCC, Yang Jiechi s'est entretenu avec les ministres des Affaires étrangères de la Sierra Leone, de la Guinée équatoriale, de l'Afrique du Sud et du Sénégal.   Wang Yi a également rencontré les ministres des Affaires étrangères du Zimbabwe, du Lesotho, de la Côte d'Ivoire, de la Guinée équatoriale, du Ghana, de l'Ouganda et de la Libye, ainsi qu'un responsable économique de l'Erythrée, a précisé l'agence chinoise. APS


Maitre Ali Mabroukine, professeur en droit pénal des affaires : "Le gouvernement doit mettre une législation spéciale pour préserver l’emploi"

« La loi (le code pénal, ndlr) doit être amendée et complétée parce que les dispositifs de sauvetage des entreprises en difficultés, notamment ceux relatifs au sauvetage de l’emploi, sont surtout destinées à des entreprises publiques », a fait savoir ce mercredi sur les ondes de la radio chaine 3 le professeur Ali Mabroukine, avocat spécialiste en droit des affaires, à propos de la solvabilité des entreprises dont les patrons sont incarcérés dernièrement pour malversation, détournement de fonds ou corruption. Lors de l'émission L'invité de la rédaction, le professeur Ali Mabroukine explique que la question à poser est celle de savoir s’il existe, au niveau de ces entreprises, des gestionnaires qui ne sont (ou pas) concernés par ces actions pénales de leurs patrons, pour savoir s’ils peuvent continuer l’activité de ces entreprises ou bien c’est l’ensemble du management qui est responsable de ces malversations commises et auquel cas l’entreprise ne peut être gérée que par une personne qui est extérieure à cette entité. Que peut-on faire si les dispositions ne concernent que le secteur public ? Peut-on considérer que le sauvetage de ces entreprises n’est pas possible ou faut-il espérer des mécanismes puisque le premier ministre a donné des orientations en ce sens pour sauver des entreprises souffrant concrètement pour préserver les postes de l’emploi. Le gouvernement a pris des décisions importantes dont l’objectif est – idem pour tous les pouvoirs publics du monde dont ceux des pays en économie de marché - de sauver l’emploi. Or, les seuls mécanismes existant dans la loi concernent soit la mauvaise gestion de l’entreprise sans qu’il y ait malversations ou commission d’infractions, soit du fait des entreprises dont le carnet de commande en voie d’évaporation et ne pouvant recouvrer leurs créances et là elles sont réellement en difficultés. Celles-ci vont s’adresser à la justice – à la demande de l’entreprise – pour bénéficier de tous les avantages du règlement judiciaire, soit de la part de tous les créanciers (qui ont prêté de l’argent à cette entreprise) et qui s’inquiètent de son devenir. La justice, pour sa part, va désigner un juge commissaire, qui, à son tour va désigner un syndic pour gérer provisoirement cette entreprise. Comme pour tout site productif, il faut alors : soit proposer l’entreprise (viable) à des repreneurs.  Soit l’Etat peut mettre le paquet pour nationaliser – mais temporairement – en attendant de trouver un repreneur, citant le cas de Tonic Emballage qui a été racheté par l’Etat. Me Mabrouki ne manquera pas de souligner qu’on n’est pas dans le code du commerce mais plutôt dans le cadre de responsables qui ont commis des délits : abus de biens sociaux, fausses déclarations, faux et usage de faux, escroquerie, etc. Depuis 2004, rappelle l’orateur, on a introduit dans le code pénal la responsabilité pénale des entreprises qui stipule que si le juge estime que tous les gestionnaires d’une entreprise en défaut par rapport au trésor public, à ses clients ou à ses créanciers alors tous les responsables incriminés sont passibles des sanctions requises et éventuellement la fermeture de l’entreprise, voire sa disparition.    Comment gérer le dossier de ces entreprises dont les détenteurs sont incarcérés justement par malversations ? Pour rassurer, Me Mabrouki estime que les cas de figures qui défrayent la chronique aujourd’hui, seules les personnes qui sont en détention sont uniques responsables des délits commis à l’ignorance des autres gestionnaires de leurs entreprises respectives. Toutefois, se pose-t-il la question de savoir où était le commissaire au compte au moment de ces infractions ? Pour rappel  dans le commerce, quand les signaux ne sont plus au vert le commissaire au compte intervient systématiquement pour alerter de défaillance dans la gestion et par ricochet remettre les pendules à l’heure. « Ces entreprises ne sont pas en difficultés », explique encore Me Mabrouki ajoutant qu’elles étaient plutôt des entreprises qui ont des carnets de commandes, voire prospères d’un certain point de vue. « Les crédits alloués ont été certes consentis illégalement, en violation de certaines règles prudentielles édictées par la Banque d’Algérie », suppose-t-il enjoignant que « parfois il s’agit de remboursements qui n’ont pas eu lieu ou parfois on n’a pas fait les contrôles qu’il fallait ».      Il considère qu’il est dans l’intérêt du gouvernement de mettre en œuvre une législation spéciale qui prévoit le sauvetage des entreprises qui équivaut le sauvetage de l’emploi. « La gestion revient, à la faveur de ces textes de loi, de facto à un administrateur désigné, assisté en cela par un ou plusieurs créanciers de l’entreprise », indique-t-il.  


Le chef de l'Etat examine avec le Premier ministre les mécanismes de relance du processus électoral

Ph.DR

Le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah a reçu, mardi à Alger, le Premier ministre, Noureddine Bedoui, avec lequel il a examiné «les mesures à prendre concernant les conditions et mécanismes devant accompagner la relance du processus électoral», indique un communiqué de la Présidence de la République. «Le chef de l'Etat a reçu, mardi 25 juin 2019, au siège de la Présidence de la République, le Premier ministre, Noureddine Bedoui, dans le cadre de son suivi continu de l'action du gouvernement», précise la même source. Lors de cette rencontre, «le Premier ministre a présenté un exposé détaillé sur la situation socioéconomique du pays, en procédant à une évaluation globale de la situation politique, outre les conditions et mécanismes devant accompagner la relance du processus électoral ». Au terme de l'audience, «le chef de l'Etat a donné des instructions au Premier ministre et au Gouvernement, en vue de procéder au suivi quotidien de tous les aspects intéressant le citoyen, et garantir le bon déroulement du Service public», a conclu le communiqué. APS


mardi 25 juin 2019

Les habitants de Tamanrasset se félicitent du réaménagement des horaires de travail en période d'été dans les 10 wilayas du Sud

Les horaires de travail sont désormais réaménagés dans le Sud du pays en raison des fortes chaleurs, une mesure qui convient aux habitants de Tamanrasset. A 6h30, les travailleurs sont déjà à leurs postes pour finir à 13h30. Minibus, véhicules légers et transports de marchandises encombrent déjà les rues C’est là la mise en œuvre, depuis dimanche dernier et jusqu’au 31 août, de l’instruction du Premier-ministère, un rythme adapté au mode de vie dans ces régions du pays. C’est aussi le témoignage des autochtones qui s’expriment au micro de l’envoyée spéciale de la Radio chaine 3 à Tamanrasset qui rapporte toutefois que la poste a, quant à elle maintenant un service ininterrompu en adoptant les mêmes horaires, entre 8h30 et 18h30, et ce, pour répondre aux besoins de ses clients.  A l'instar de Tamanrasset, cette mesure qui concerne neuf (09) wilayas du sud dont Adrar, Béchar, Tindouf, Illizi, Ghardaia, El-Oued, Laghouat, Biskra et Ouargla.    Plus de détails dans le compte rendu de l'envoyée spéciale de la Radio chaine 3 à Tamanrasset, Nesrine Cherikhi.     


Marche hebdomadaire des étudiants ce mardi à travers le pays : ils réaffirment l'identité amazighe de l'Algérie tout en défendant l'unité de son peuple

La mobilisation hebdomadaire des étudiants se maintient à travers plusieurs wilayas du pays Les étudiants se sont retrouvés ce mardi aussi sur fond de revendication politique. Ils appellent à l’unité nationale tout en réaffirmant l’identité amazighe de l’Algérie. A Alger, le lieu du rendez-vous hebdomadaire est toujours entre le Tunnel des facultés et la Grande poste en passant par la faculté centrale. Et comme à l’accoutumée, les lieux ont été tôt le matin quadrillés par les forces de l’ordre, en fermant notamment l’accès au Tunnel des facultés près de la Place Maurice Audin, et qui mène vers le Palais du gouvernement. Selon l’envoyé spécial de la radio chaine 3, Lotfi Sid, les étudiants sont venus de plusieurs universités scander l’identité amazighe sans brandir toutefois l’emblème désormais interdit. « Main dans la main, ils avancent ils crient ‘khawa khawa (frères) » pour réaffirmer, si besoin, l’unité du peuple. Plus de détails dans le compte rendu de Lotfi Sid.


Persistance de la pénurie de médicaments : M. Mohamed Nibouche pointe du doigt des « incompétences au plus haut niveau »

Pour répondre aux besoins de santé de ses populations, l’Algérie importe annuellement pour environ quatre milliards de dollars de médicaments et d’équipements, ce qui ne contribue pas pour autant, à assurer leur disponibilité « constante et régulière ». L’ancien directeur de la pharmacie et des équipements au ministère de la Santé, Mohamed Nibouche, rappelle que cette « pénurie » n’a cessée de perdurer, « depuis 2015 à ce jour », en raison, selon lui, de la « non gestion » du secteur du médicament, à l’origine des difficultés à dispatcher celui-ci dans le travers le pays. S’exprimant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, ce dernier impute la responsabilité de ce marasme au ministère de la Santé et au dernier directeur central de la pharmacie, lequel  vient de démissionner, qu’il accuse de n’avoir pas assuré une gestion convenable des stocks de médicaments. Pour M. Nibouche, l’absence d’une « stratégie au long cours », en matière de  gestion et de régulation des traitements résulte d’une « incompétence au plus haut niveau ». Pour l’intervenant, « il est impardonnable que depuis plus d’une décennie, on n’ait pu arriver à assurer la disponibilité des médicaments », alors que, poursuit-il, le ministère possède tous les chiffres relatifs à la demande de soins et qu’il dispose, par ailleurs, des états de stocks des quantités produites localement et de celles importées.   « Quel est le problème ? » s’emporte M. Nibouche. « Comment ne peut-on pas, aujourd’hui, acheter la quantité suffisante à mettre à la disposition des patients attendant leur traitement et dont c’est un des droits constitutionnels ? » Il rappelle que la récente loi sur la Santé avait institué la création d’une Agence nationale du médicament laquelle, dit-il, s’est trouvée « dépourvue d’un pouvoir de décisions au plan technique, de transparence et de ressources en matière de gestion du produit pharmaceutique ». Quand on en arrive à des décisions pareilles, résume-t-il, « il est normal de ne pas savoir à quel niveau prendre la décision pour gérer la problématique des produits médicamenteux ».


Persistance de la pénurie de médicaments : M. Mohamed Nibouche pointe du doigt des « incompétences au plus haut niveau »

Pour répondre aux besoins de santé de ses populations, l’Algérie importe annuellement pour environ quatre milliards de dollars de médicaments et d’équipements, ce qui ne contribue pas pour autant, à assurer leur disponibilité « constante et régulière ». L’ancien directeur de la pharmacie et des équipements au ministère de la Santé, Mohamed Nibouche, rappelle que cette « pénurie » n’a cessée de perdurer, « depuis 2015 à ce jour », en raison, selon lui, de la « non gestion » du secteur du médicament, à l’origine des difficultés à dispatcher celui-ci dans le travers le pays. S’exprimant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, ce dernier impute la responsabilité de ce marasme au ministère de la Santé et au dernier directeur central de la pharmacie, lequel  vient de démissionner, qu’il accuse de n’avoir pas assuré une gestion convenable des stocks de médicaments. Pour M. Nibouche, l’absence d’une « stratégie au long cours », en matière de  gestion et de régulation des traitements résulte d’une « incompétence au plus haut niveau ». Pour l’intervenant, « il est impardonnable que depuis plus d’une décennie, on n’ait pu arriver à assurer la disponibilité des médicaments », alors que, poursuit-il, le ministère possède tous les chiffres relatifs à la demande de soins et qu’il dispose, par ailleurs, des états de stocks des quantités produites localement et de celles importées.   « Quel est le problème ? » s’emporte M. Nibouche. « Comment ne peut-on pas, aujourd’hui, acheter la quantité suffisante à mettre à la disposition des patients attendant leur traitement et dont c’est un des droits constitutionnels ? » Il rappelle que la récente loi sur la Santé avait institué la création d’une Agence nationale du médicament laquelle, dit-il, s’est trouvée « dépourvue d’un pouvoir de décisions au plan technique, de transparence et de ressources en matière de gestion du produit pharmaceutique ». Quand on en arrive à des décisions pareilles, résume-t-il, « il est normal de ne pas savoir à quel niveau prendre la décision pour gérer la problématique des produits médicamenteux ».


Le Chef de l'Etat procède à la signature de décrets présidentiels portant promotion d'officiers de l'ANP

Le Chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah a procédé, lundi, à la signature de décrets présidentiels portant promotion d'officiers de l'Armée nationale populaire (ANP) et de décrets présidentiels portant décernement de médailles aux personnels militaires et civils assimilés à compter du 5 juillet 2019 et du 1er novembre 2019, indique un communiqué de la Présidence de la République.   "Conformément aux dispositions de la Constitution, notamment en ses articles 91, 102 et 104, le Chef de l'Etat, M. Abdelkader Bensalah a procédé, lundi 24 juin 2019, à la signature de décrets présidentiels portant promotion d'officiers de l'ANP ainsi que des décrets présidentiels portant décernement de médailles aux personnels militaires et civils assimilés à compter du 5 juillet 2019 et du 1er novembre 2019", précise la même source.


lundi 24 juin 2019

Clôture de la 52ème FIA: l'intérêt porté au marché algérien de nouveau confirmé

La 52ème édition de la Foire internationale d'Alger (FIA-2019), clôturée dimanche soir, a été marquée par la signature de plusieurs conventions de partenariat, confirmant ainsi l'intérêt grandissant des partenaires étrangers pour le marché algérien. Cette édition, inaugurée mardi dernier par le Chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a vu la participation de plus de 500 exposants, dont 140 entreprises étrangères représentant plus de 20 pays. La FIA-2019, qui a coïncidé avec la période des vacances scolaires, a connu une grande affluence de visiteurs venus des quatre coins du pays.  Placée sous le thème "Algérie: diversification économique et opportunités de partenariat en perspective", cette manifestation économique annuelle s'est étalée sur une superficie globale de 22.046 m2, dont 19.880 m2, animés par des exposants nationaux et 2.090 m2 par des étrangers. Cette édition a vu la participation de l'Allemagne, la Turquie,  la Tunisie, la Syrie, le Soudan, les Etats-Unis d’Amériques, Cuba, le Brésil, la Chine, l'Indonésie, le Sénégal, l'Afrique du Sud, l'Ethiopie, le Mali et de la France, considérés cette année comme des invités d'honneur. Les exposants individuels ont, pour leur part, représenté des firmes de nationalité italienne, tchèque, allemande, pakistanaise, française, tunisienne et égyptienne.         Un programme d’animation économique, appelé "les après-midi de la FIA", touchant divers aspects de l'économie, a été organisé en marge de la Foire.  Des conférences portant sur différentes thématiques ont été présentées par des experts nationaux et étrangers.


Salim Labatcha, le nouveau SG de l’UGTA : notre priorité va tendre à protéger et à pérenniser l’outil de production

Porté récemment à la tête de l’Union générale des travailleurs Algériens (UGTA) avec 99,9% des voix de 500 délégués des unions de wilaya et des fédérations professionnelles, le nouveau SG de cette organisation syndicale promet de la réconcilier avec le monde du travail. Accueilli, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algériene, M. Salim Labatcha assure qu’en plus d’aller au plus près des attentes des travailleurs, l’UGTA entend également établir le dialogue avec les syndicats autonomes, avec lesquels, dit-il, on pourrait entreprendre beaucoup de choses. Par rapport à l’effervescence politique qui secoue l’Algérie depuis le 22 février dernier, il déclare constater l’absence de la Centrale syndicale au  « processus de changement » en cours au sein duquel, déclare-t-il, nous entendons nous intégrer « en tant que force de propositions ». Parmi les autres objectifs que la Centrale syndicale s'est fixée, l’intervenant met également en avant la nécessité d’assurer la pérennité de l’outil de production, « qu’il soit public ou privé », dont certains des dirigeants sont poursuivis par la justice, mais « dont les entreprises, insiste-t-il, doivent être épargnées ». Commentant les décisions de blocage des comptes à l'encontre de certaines de ces dernières, M. Labatcha prévient qu'elles vont les « impacter négativement », notamment, signale-t-il, lorsqu’il s’agira pour elles de vouloir importer des matières premières et des équipements qui leur sont nécessaires.   Se déclarant opposé à toute liquidation de ces entreprises, il fait savoir que les pouvoirs publics ont été approchés par son organisation aux fins de désigner des administrateurs chargés d'en assurer la gestion et de pérenniser leurs activités. De la contribution que pourrait, d'autre part, apporter son organisation pour faire sortir le pays de l’ornière dans laquelle il est bloqué et de l’accompagner dans sa délicate phase de transition politique, l’invité annonce que l’UGTA est actuellement en train de travailler à l’élaboration de propositions pouvant compléter celles d’autres acteurs. Commentant la crise politique aigüe à laquelle est confrontée l’Algérie, M. Labatcha l’impute à l’absence réelle de prise en charge, par l’ancien système, des problèmes auxquels étaient en butte les divers secteurs d’activités, lesquels « qui ont fini par déboucher sur la situation que nous vivons aujourd’hui ».


Gouvernement : «L'ère du financement non conventionnel est révolue»

Le ministre de la Communication et porte-parole du Gouvernement, Hassane Rabhi a affirmé, dimanche à Alger, que l'ère du financement non-conventionnel adopté par l'Algérie depuis quelques années, "était révolue".  Interrogé par l'APS sur les mesures que prendra le Gouvernement pour faire face à l'érosion des réserves de change et l'éventuel maintien du mécanisme du financement non conventionnel, M. Rabhi a souligné que "l'ère du financement non conventionnel est révolue", assurant que "le Gouvernement avait pris des mesures devant permettre au pays d'éviter les risques qui pourraient porter préjudice à l'économie nationale".  "La préservation du pays, de l'économie et ses institutions nationales est la responsabilité de tout un chacun", a souligné M. Rabhi en marge du lancement d'un programme de formation sur l'environnement au profit des journalistes.  Répondant à une autre question sur un éventuel recours à l'endettement extérieur, le porte-parole du Gouvernement a indiqué que "l'Algérie dispose de réserves de change lui permettant d'éviter ce scénario", se disant convaincu que l'Algérie se portera mieux avec "le travail sérieux, l'exploitation des atouts du pays et le renforcement du dialogue".  Il y'a lieu de rappeler que sur les 6.556,2 milliards de DA (mds DA), mobilisés par le Trésor auprès de la Banque d'Algérie (BA) au titre de la mise en £uvre du financement non conventionnel entre la mi-novembre 2017 et fin janvier 2019, 3.114,4 mds de DA ont été injectés dans l'économie, soit près de la moitié, selon une note de la Banque d'Algérie (BA). Selon la note qui fait le point sur la mise en £uvre de ce financement, un solde de 945,1 mds de DA est abrité au compte de Trésor auprès de la BA et donc non encore injecté dans l’économie. Un montant de 656,7 mds de DA est logé dans le compte du Fonds national d'investissement (FNI) auprès du Trésor dans la perspective de son utilisation, en fonction des besoins avérés, alors qu'un montant de 1.830 mds de DA fait l'objet d'une stérilisation par la Banque d'Algérie, à travers ses différents instruments. Sur l'encours global mobilisé (les 6.556,2 mds de DA), un montant de 2.470 mds DA a servi au financement du déficit du Trésor, au titre des années 2017 et 2018 et partiellement au titre de l’exercice 2019, selon la BA. Un montant de 1.813 mds DA a, d'autre part, contribué au remboursement de la dette publique à l’égard des entreprises nationales Sonatrach et Sonelgaz, ainsi qu’au financement du remboursement de l’emprunt obligataire pour la croissance. En outre, 500 mds DA ont été destinés à la Caisse nationale de retraite (CNR) pour le refinancement de sa dette à l’égard de la CNAS. Selon la même source, ce financement a permis également d'alimenter le Fonds national d'investissement (FNI) d'un montant de 1.773,2 mds de DA, destiné aux opérations de financement des programmes de logements AADL, du déficit de la CNR et de projets structurants.


Le vice-président du CNES : le mouvement populaire de contestation a permis de déconstruire les systèmes politique et économique

Forces de proposition, pourtant constitutionnalisées, les avis formulés par les institutions de la république aux fins d'appuyer la gouvernance économique, n’ont que très rarement été pris en compte par les anciens décideurs politiques. S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Mustapha Mékidèche, rappelle qu’il en a toujours été ainsi, autant pour l’organisme dont il est le vice-président, que pour le Conseil national de la concurrence. Pour l’intervenant, cette « faiblesse » s'est traduite par une croissance « molle » de l’économie Algérienne, pendant près d’une décennie, une situation qu'il explique par le fait que le « régime précédent » refusait catégoriquement que ses politiques publiques fasse l'objet de la moindre contestation. M. Mékidèche signale, par exemple, qu’en même temps que celles mises en avant par le CNES, il n’a, par ailleurs, jamais été tenu compte des recommandations de la commission nationale de réforme de l’Education ou bien de celle de la Justice, toutes deux « mises sous le boisseau ». Il observe un peu plus loin que le mouvement populaire de contestation, né le 22 février, tout en ayant fortement contribué à la « déconstruction » du système politique, auea également joué un rôle majeur dans celle du système économique hérité de l’ancien système, « basé, dit-il, sur la prédation ». Afin d'hâter cette déconstruction, l’invité met en avant l’impérieuse nécessité de séparer l’argent de la politique, une situation dont il observe qu'elle aura permis à des personnes véreuses d’être élues dans des institutions de l’Etat, en échange de sacs de billets de banque. De l’organisation de la phase de transition politique attendue pare le pays, le vice-président du CNES juge qu'elle devrait se faire sur la période la plus courte possible, sous réserve, ajoute-t-il, que la compétition pour la présidentielle soit transparence, qu’elle se fasse sur la base d’une « programme contre programme » et  que les candidats bénéficient des mêmes chances.


samedi 22 juin 2019

La radio nationale lance la 14ème édition : descente des éboueurs de la mer sur les plages

Fidèle à son La Radio algérienne a organisé samedi la 14ème édition de l’opération "éboueurs de la mer", visant à impliquer les citoyens dans la préservation de l’environnement. La chaine 3 réédite sa campagne environnementale pour assainir ces lieux de plaisir, de détente et de partage. Cette action, lancée 14 ans plutôt en partenariat avec des entreprises nationales et l’association RECIFS, se fixe pour objectifs de "susciter l’action éco citoyenne en amenant les différentes composantes de la population à s’impliquer dans des actions de préservation de l’environnement". L’action vise aussi à "promouvoir et révéler au grand public l’intérêt des entreprises en matière de préservation de l’environnement" et d’"initier une réflexion sur la création des micro-entreprises spécialisées dans la collecte, le tri et le recyclage des déchets". Comme il est de coutume, plusieurs plages situées dans 14 wilayas côtières ont été ciblées, , cette année, par l’opération "éboueurs de la mer".


La radio nationale lance la 14ème édition : descente des éboueurs de la mer sur les plages

Fidèle à son La Radio algérienne a organisé samedi la 14ème édition de l’opération "éboueurs de la mer", visant à impliquer les citoyens dans la préservation de l’environnement. La chaine 3 réédite sa campagne environnementale pour assainir ces lieux de plaisir, de détente et de partage. Cette action, lancée 14 ans plutôt en partenariat avec des entreprises nationales et l’association RECIFS, se fixe pour objectifs de "susciter l’action éco citoyenne en amenant les différentes composantes de la population à s’impliquer dans des actions de préservation de l’environnement". L’action vise aussi à "promouvoir et révéler au grand public l’intérêt des entreprises en matière de préservation de l’environnement" et d’"initier une réflexion sur la création des micro-entreprises spécialisées dans la collecte, le tri et le recyclage des déchets". Comme il est de coutume, plusieurs plages situées dans 14 wilayas côtières ont été ciblées, , cette année, par l’opération "éboueurs de la mer".


Occupant la 2ème position après l’Europe : évolution de 40% des exportations algériennes vers l'Asie

Les pays d'Asie occupent pour leur part,  la seconde position dans les échanges commerciaux avec l'Algérie, avec 16,37% de la valeur globale des exportations du pays et 30% de ses importations. La Chine, l'Inde et la Corée sont les principaux pays partenaires de l'Algérie dans cette région du monde, selon les Douanes. En effet, les pays d'Asie ont acheté des produits algériens pour un montant de près de 2,2 mds USD, durant les quatre premiers mois de 2019, contre près de 1,56 md USD à la même période de comparaison en 2018, enregistrant ainsi une augmentation appréciable de près de 40,1%. L'Algérie a importé de l'Asie pour une valeur de près de 4,56 mds usd, contre 4,09 mds usd, soit une hausse de 11,42 % durant la même période de comparaison. Par ailleurs, les pays d'Amériques occupent la troisième place avec des proportions de11,61% pour les exportations et de 12,35 % pour les importations.   L'Algérie a exporté vers les pays d'Amériques pour près de 1,55 md usd au cours des quatre premiers mois de 2019, contre près de 2,43 mds usd à la même période de comparaison en 2018, enregistrant ainsi une baisse de 36,25%. Pour sa part, l'Algérie a acheté de cette région pour une valeur de 1,87 md usd, contre 2,25 mds usd, soit une baisse de 16,85%, détaillent les données de la DEPD. Les principaux partenaires de l'Algérie dans cette zone géographique sont : les Etats unis d'Amérique, l'Argentine, le Brésil et Cuba. Cependant, le volume des échanges commerciaux avec les pays d'Afrique a connu une amélioration de près de 9,50%, passant de 1,05 md usd, durant les quatre premiers mois de l'année 2018 à 1,15 md usd, durant la même période de 2019. Malgré cette amélioration, les proportions des échanges commerciaux entre l'Algérie et les pays d'Afrique dont l'Union du Maghreb Arabe (UMA) et l'Egypte, restent "faibles" , soit 5,42% de la valeur globale des exportations de l'Algérie et 2,86 % de ses importations. Les pays africains ont acheté, durant les quatre premiers mois de 2019, des produits algériens pour un montant de 722,50 millions usd, contre 700,81 millions à la même période en 2018, en hausse de près de 3,1%.  L'Algérie a importé de cette région pour une valeur de 433,80 millions usd, pendant les quatre premiers mois de 2019, contre 373,33 millions usd, durant la même période 2018, soit une augmentation de 16,20%.  En général, les cinq principaux clients de l'Algérie, durant les quatre premiers mois de 2019, sont : l'Italie, la France, l'Espagne, les Etats-Unis d'Amérique et enfin la Turquie. Les principaux fournisseurs de l'Algérie sont la Chine, la France, l'Espagne, l'Allemagne et l'Italie. Durant les quatre mois 2019, les exportations de l'Algérie ont totalisé 13,33 mds usd, soit une baisse de près de 1,5%, alors que les importations ont atteint 15,17 mds usd, enregistrant eux aussi une baisse de 1,30%. 


CAN-2019 - Djamel Belmadi aux journalistes : "Nous sommes plus qu’avertis"

Le sélectionneur de l’équipe algérienne de football, Djamel Belmadi, a relevé samedi l’importance de s’imposer d’entrée dimanche face au Kenya au stade  30-Juin du Caire (21h00 algériennes), tout en se disant "prudent" face à un adversaire "à prendre très au sérieux" dans cette Coupe d’Afrique des nations CAN-2019. "Nous n’allons pas prendre à la légère cet adversaire, loin de là. Il n’y a plus de petites équipes en Afrique, le Zimbabwe l’a bien confirmé hier (vendredi) soir face à l’Egypte en match d’ouverture (défaite 1-0, ndlr), elle aurait même pu prétendre au nul. Nous sommes plus qu’avertis. Le Kenya est capable de nous faire très mal", a mis en garde Belmadi en conférence de presse tenue au Caire. Logée dans le groupe C, l’Algérie défiera également le Sénégal et la Tanzanie, qui vont se rencontrer dimanche en match inaugural du groupe à 18h00 algériennes. "Pour être favori, il fallait gagner le trophée en dehors de nos bases. En 2017, nous avons été éliminés dès le premier tour, je pense que nous n’avons pas les éléments nécessaires pour être favoris. Nous avons préparé ce rendez-vous avec beaucoup de concentration et d’envie. En avançant que nous ne sommes pas favoris, je ne suis pas en train de jouer un jeu", a-t-il ajouté. Le coach national a jugé "important" le fait d’avoir au sein du groupe des joueurs auréolés de titres avec leurs clubs respectifs. "Les joueurs qui sont sur une dynamique positive, ceux qui ont remporté des titres avec leurs clubs respectifs, peuvent apporter un esprit positif, un esprit de vainqueur au groupe". Interrogé sur l’absence du latéral gauche de Naples (Italie) Faouzi Ghoulam, non convoqué à sa demande pour cette CAN, Belmadi a tenu à rassurer : "L’absence de Ghoulam ne devrait pas provoquer un impact sur l’équipe. Il y a Mohamed Farès et Ramy Bensebaïni qui vont s’occuper du rôle de latéral gauche". Les "Verts" auront l’occasion de prendre leurs repères au stade 30-Juin samedi soir à l’heure du match, à l'occasion de leur dernière séance d'entraînement.