mardi 28 février 2017

Lancement officiel du "centenaire de Mammeri"

Le ministre de la Culture, Azeddine Mihoubi, a donné mardi à partir d’Ath Yenni, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, le coup d’envoi officiel des activités du centenaire de la naissance de l’écrivain Mouloud Mammeri. Ayant pris part au recueillement organisé à sa mémoire à l’occasion du 28 ème anniversaire de la sa disparition, le ministre a procédé au lancement officiel des festivités qui s’étaleront le long de l’année 2017 au niveau national, à l’occasion de la célébration du centenaire de la naissance de l’écrivain-anthropologue. Cette commémoration est placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, "conscient de l’apport de ce savant à la culture algérien", a soutenu M. Mihoubi. Pour le ministre, Mouloud Mammeri est "une personnalité à la fois nationale et universelle qui a mis toute sa vie au profit de la culture et de l’identité nationale dans toute sa profondeur". La célébration de ce centenaire vise également à démontrer son apport et mettre en évidence sa grande contribution à la préservation de l’identité nationale amazighe et le patrimoine immatériel à travers son travail de recherche et d’investigation. "Ma présence aujourd’hui à Ath Yenni, cette terre qui a enfanté Mammeri et tant d’autres hommes qui ont £uvré pour la culture algérienne, est une manière d’apporter mon soutien à ceux qui poursuivent aujourd’hui le travail de ce grand pilier de la culture et marchent sur ses traces pour assurer un rayonnement culturel de qualité", a-t-il déclaré. Pour lui, "Mammeri est une école, un homme qui a cru en l’importance de la recherche dans la mémoire populaire comme moyen de préserver l’identité et de maintenir l’unité nationale".  "Il est aujourd’hui la propriété de tous les Algériens et un héritage commun à préserver de l’oubli à travers l’organisation régulière de manifestations sur son oeuvre inépuisable", a-t-il dit. Le ministre a soutenu que le combat que Da l'Mulud a mené tout au long de sa vie pour faire connaître sa culture et son identité a été couronné par la reconnaissance de Tamzight comme langue nationale et officielle ce qui est, a-t-il soutenu, un "grand acquis pour tout le peuple algérien". Le ministre a affirmé que 2017 sera "l’année de Mammeri" sur tout le territoire national puisque des manifestations seront organisées à travers plusieurs wilayas du pays par le Haut commissariat à l’amazighité (HCA), le Centre national de recherche préhistoriques et anthropologiques et historiques (CNRPAH) et le ministère de la Culture. Pour préserver son oeuvre de l’oubli et perpétuer son travail et son parcours, M. Mihoubi s’est engagé à aider les autorités locales à réaliser un musée à Ath Yenni qui sera consacré exclusivement à Mouloud Mammeri. "Des hommes comme Mammeri nous mettent devant un devoir de reconnaissance, de fidélité à l’engagement et à la préservation de leur £uvres de la disparition. C’est dans ce sens que je m’engage à aider à créer un musée dans cette localité qui sera dédié à la mémoire de Mammeri et de tout son parcours et son oeuvre", a-t-il affirmé. Au programme du centenaire qui a démarré officiellement mardi, le secrétaire général du HCA, Si El Hachemi Assad, a fait part de 13 manifestations dont des colloques, des concours et des festivals qui seront organisés dans une dizaine de wilayas, à l’instar d’Alger, Tizi Ouzou, Oran, Illizi, Timimoun (Adrar), Bouira, Boumerdes, Bouira et de Médéa. Est également prévue la concrétisation de trois grands projets qui porteront sur la réédition de toutes les oeuvres de Mouloud Mammeri, la traduction de ses oeuvres en Tamazight et le doublage du film l’Opium et le bâton tiré du roman éponyme de l’écrivain et réalisé par Ahmed Rachedi, présent à la cérémonie de recueillement à la mémoire du défunt écrivain. APS 


Tizi Ouzou : Neuf terroristes neutralisés à Azeffoun

Neuf terroristes ont été capturés, ce mardi, 28 février, dans la commune d’Azeffoun, à 60 kilomètres au Nord- est de Tizi Ouzou. Selon des sources locales, ces individus armés ont été neutralisés, durant la matinée, lors d’une opération menée par un détachement de l’ANP relevant du secteur opérationnel de Tizi Ouzou. Un communiqué du ministère de la défense nationale précise aussi que deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil à lunette, un fusil à pompe, cinq fusils de chasse, une quantité de munitions et divers objets ont été récupérés par les militaires lors de cette opération.  

Conseil de la nation: séance plénière mercredi pour le vote de 4 projets de loi

Le Conseil de la nation reprendra ses travaux mercredi en séance plénière consacrée au vote de quatre projets de loi.

Il s'agit du projet de loi relatif au système national de métrologie, du projet de loi portant règlement budgétaire 2014, du projet de loi portant code de procédure pénale et du projet de loi organique portant organisation judiciaire, a précisé un communiqué du Conseil de la nation.



Conseil de la nation: séance plénière mercredi pour le vote de 4 projets de loi

Le Conseil de la nation reprendra ses travaux mercredi en séance plénière consacrée au vote de quatre projets de loi.

Il s'agit du projet de loi relatif au système national de métrologie, du projet de loi portant règlement budgétaire 2014, du projet de loi portant code de procédure pénale et du projet de loi organique portant organisation judiciaire, a précisé un communiqué du Conseil de la nation.



Céréaliculture : L’Algérie utilise des techniques d’intensifications pour accroitre le rendement

L’Algérie prête à développer les techniques d’intensification en céréaliculture pour augmenter la production. Lors d’un séminaire consacré à la céréaliculture, des représentants,  des chambres agricoles de Mascara et de Constantine ont soutenu, que  la réussite des essais entrepris, par d’autres wilayas, s’explique par le recours aux techniques d’intensification de la production et non pas,  par les facteurs naturels. À Constantine, les agriculteurs ont réussi à accroître la production en dépit d’une faible superficie réservée à cette filière, en suivant l’application des tracés techniques et le recours aux méthodes  d’irrigation moderne. Un hectare cultivé sans technique d’intensification produit environ 17 quintaux, alors que la production, peut atteindre, les70 quintaux par hectare, en cas de recours à ces nouvelles techniques, ont expliqué des agronomes. Les chambres agricoles incitent les agriculteurs à opter pour l’intensification céréalière afin d’améliorer le rendement. Cette politique  est subventionnée par l’État.


Saisie de deux pièces archéologiques en or à Batna

Les services de la Sûreté de la wilaya de Batna ont saisi récemment deux pièces archéologiques en or remontant à l'époque romaine et qui étaient entre les mains d'une personne qui a planifié de les vendre, a indiqué mardi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

L'affaire a commencé par une information reçue par les services de la Sûreté de la wilaya de Batna faisant état d'une personne sur le point de vendre une pièce archéologique très rare. L'enquête a révélé qu'il s'agit d'un individu de 46 ans qui a fait du trafic de pièces archéologiques une source de gain facile.

Les forces de police ont procédé à l'arrestation du mis en cause et d'un acolyte en flagrant délit de vente de deux pièces archéologiques de valeur, a précisé le communiqué.

L'enquête a aboutit à l'arrestation d'autres membres du réseau criminel qui active dans le trafic et la contrebande de pièces archéologiques. Les objets saisis ont été remis aux services compétents pour parachever les procédures, conclut le communiqué. APS



Saisie de deux pièces archéologiques en or à Batna

Les services de la Sûreté de la wilaya de Batna ont saisi récemment deux pièces archéologiques en or remontant à l'époque romaine et qui étaient entre les mains d'une personne qui a planifié de les vendre, a indiqué mardi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

L'affaire a commencé par une information reçue par les services de la Sûreté de la wilaya de Batna faisant état d'une personne sur le point de vendre une pièce archéologique très rare. L'enquête a révélé qu'il s'agit d'un individu de 46 ans qui a fait du trafic de pièces archéologiques une source de gain facile.

Les forces de police ont procédé à l'arrestation du mis en cause et d'un acolyte en flagrant délit de vente de deux pièces archéologiques de valeur, a précisé le communiqué.

L'enquête a aboutit à l'arrestation d'autres membres du réseau criminel qui active dans le trafic et la contrebande de pièces archéologiques. Les objets saisis ont été remis aux services compétents pour parachever les procédures, conclut le communiqué. APS



Le maire d’Alger-centre Hakim Bettache démissionne du MPA

Abdelhakim Bettache, président de l’APC d’Alger-Centre a claqué la porte de son parti le Mouvement populaire algérien (MPA), a appris Elwatan.com. « M. Bettache a démissionné suite aux ingérences de la direction du parti dans ses mission de coordinateur du MPA au niveau de la wilaya d’Alger », a affirmé une source proche du maire d’Alger-centre. Une autre source, proche de Amara Benyounès, a indiqué que « La démission de M. Bettache n’a rien à voir avec la confection de la liste des candidats pour les élections législatives ». La liste des candidats du MPA au niveau de la capitale sera arrêtée demain mercredi, a-t-on précisé.  

CASNOS : des réductions allant jusqu’à 50% sur les pénalités des retardataires

« Toute personne dépassant désormais la date butoir du 31 décembre 2016 est passible de payer des pénalités », a réaffirmé M. Achak, directeur général de la caisse d’assurance des non salariés la CASNOS toutefois il s’est dit ouvert aux facilitations au profit des concernés  pour leur permettre de s’acquitter de leur cotisations et épurer leurs reliquats. « Toute personne ayant payé leurs cotisations de l’année en cours, elle profitera d’un calendrier pour les années précédentes », a-t-il expliqué sur les ondes de la radio Chaine 3, précisant que l’intéressé peut introduire un recours permettent à même de gagner une réduction des pénalités allant jusqu’à 50%.   « En ce qui concerne les assistantes sociales, leur role ne consiste pas seulement à aller sur le terrain sans informations », a expliqué M. Achak ajoutant que ces dernières sont munies de toutes les données des assurées ce qui leur permettrait de bien accomplir et le recouvrement et proposer des prestations ».   


Le directeur général de la Protection civile ivoirienne en Algérie

Le directeur général de l'Office national de la Protection civile de Côte d'Ivoire, l'Inspecteur général de police, Fiagre Lili Fagnidi, effectuera, à partir de mardi, une visite de travail de trois jours en Algérie, à l'invitation du directeur général de Protection civile, le colonel Lakhdar El Habiri.

Les deux responsables s'entretiendront, à l'occasion de cette visite, sur les "perspectives de coopération algéro-ivoirienne en matière de protection civile, en particulier dans le domaine de la formation spécialisée", précise un communiqué de la Protection civile.

M. Fagnidi assistera, par ailleurs, aux festivités célébrant la Journée mondiale de la protection civile ainsi qu'au baptême de promotion des officiers dont ceux de la Côte d'Ivoire, formés au niveau de l'Ecole nationale de la Protection Civile de Bordj El-Bahri, ajoute la même source. 



CASNOS : des réductions allant jusqu’à 50% sur les pénalités des retardataires

« Toute personne dépassant désormais la date butoir du 31 décembre 2016 est passible de payer des pénalités », a réaffirmé M. Achak, directeur général de la caisse d’assurance des non salariés la CASNOS toutefois il s’est dit ouvert aux facilitations au profit des concernés  pour leur permettre de s’acquitter de leur cotisations et épurer leurs reliquats. « Toute personne ayant payé leurs cotisations de l’année en cours, elle profitera d’un calendrier pour les années précédentes », a-t-il expliqué sur les ondes de la radio Chaine 3, précisant que l’intéressé peut introduire un recours permettent à même de gagner une réduction des pénalités allant jusqu’à 50%.   « En ce qui concerne les assistantes sociales, leur role ne consiste pas seulement à aller sur le terrain sans informations », a expliqué M. Achak ajoutant que ces dernières sont munies de toutes les données des assurées ce qui leur permettrait de bien accomplir et le recouvrement et proposer des prestations ».   


Bouira : les souscripteurs à AADL (2001-2002) réclament leurs logements

Une centaine de souscripteurs du programme AADL 2001 ont observé mardi un sit in devant le siège de la Daira de Lakhdaria, à une trentaine de kms au nord-ouest de la ville de Bouira, pour protester contre le "retard" accusé dans l’attribution de leurs logements, a-t-on constaté.

La ville de Lakhdaria a bénéficié depuis plusieurs années d’un quota de 500 unités de logements AADL, dont un premier site a été choisi à l’entrée Est de la ville pour abriter les 250 logements et un second a été retenu à Taliwin, près du chef lieu communal, ont expliqué à l’APS les services municipaux de Lakhdaria. 

Le choix de terrain pour ces 500 logements AADL a été fait depuis mars 2013, mais les travaux ne sont pas engagés à ce jour. Les procédures de régularisation du choix de terrain qui a été porté sur des terres agricoles, sont à l’origine de ce retard qui dure depuis des années, selon la même source.  

Face à cette situation, les souscripteurs réclament "l’accélération" des procédures pour entamer les travaux de réalisation de leurs logements.

Reçu par le chef de la Daira de Lakhdaria, Aissa Aziz Bouras, un groupe des contestataires a été rassuré que "tout sera fait" pour tenter d’accélérer les procédures et réaliser la totalité du quota (500 unités) à l’entrée de la ville, soit au niveau du premier site, le secon site (Taliwin) étant jugé par les souscripteurs "très en retrait" du chef-lieu communal.

Les manifestants se sont, après quoi, dispersés dans le calme, a-t-on constaté. APS



Bouira : les souscripteurs à AADL (2001-2002) réclament leurs logements

Une centaine de souscripteurs du programme AADL 2001 ont observé mardi un sit in devant le siège de la Daira de Lakhdaria, à une trentaine de kms au nord-ouest de la ville de Bouira, pour protester contre le "retard" accusé dans l’attribution de leurs logements, a-t-on constaté.

La ville de Lakhdaria a bénéficié depuis plusieurs années d’un quota de 500 unités de logements AADL, dont un premier site a été choisi à l’entrée Est de la ville pour abriter les 250 logements et un second a été retenu à Taliwin, près du chef lieu communal, ont expliqué à l’APS les services municipaux de Lakhdaria. 

Le choix de terrain pour ces 500 logements AADL a été fait depuis mars 2013, mais les travaux ne sont pas engagés à ce jour. Les procédures de régularisation du choix de terrain qui a été porté sur des terres agricoles, sont à l’origine de ce retard qui dure depuis des années, selon la même source.  

Face à cette situation, les souscripteurs réclament "l’accélération" des procédures pour entamer les travaux de réalisation de leurs logements.

Reçu par le chef de la Daira de Lakhdaria, Aissa Aziz Bouras, un groupe des contestataires a été rassuré que "tout sera fait" pour tenter d’accélérer les procédures et réaliser la totalité du quota (500 unités) à l’entrée de la ville, soit au niveau du premier site, le secon site (Taliwin) étant jugé par les souscripteurs "très en retrait" du chef-lieu communal.

Les manifestants se sont, après quoi, dispersés dans le calme, a-t-on constaté. APS



Portugal: Yebda revient de loin et enchaîne les titularisations

 L'ex-international algérien Hassan Yebda, qui a passé une saison blanche lors de l'exercice passé, retrouve le plaisir de jouer depuis le début de cette année 2017 en enchaînant les matchs avec sa nouvelle formation Belenenses, pensionnaire du championnat de l'élite portugaise. Yebda (32 ans) a signé sa septième titularisation de rang lors de la victoire de son équipe sur le terrain d'Arouca (2-1), lundi soir en clôture de la 23e journée du championnat. Le milieu relayeur algérien a disputé l'intégralité de la partie, exactement comme ça a été le cas lors de la précédente rencontre face à Guimaraes (1-1). Yebda avait rejoint Belenenses l'été dernier, mais a fait face, outre son manque de compétition, à des blessures à répétition l'ayant contraint de passer à l'infirmerie la majeure partie de la première tranche de la saison. Il s'agit de la deuxième expérience de Yebda dans le championnat portugais où il a déjà exercé sous le maillot de Benfica (2008-2011). Le joueur formé à Auxerre (France), a évolué aussi dans les championnats anglais, italien et espagnol, au sein de Portsmouth, Naples, Udinese et Grenade. Avant de faire son retour au Portugal, il a joué pendant six mois, lors de la saison 2014-2015, aux Emirats arabes unis sous les couleurs d'Al-Fujaïrah. Il n'a plus été convoqué en sélection algérienne, où il compte 26 capes (2 buts), depuis le Mondial-2014 au Brésil. 


Bouira : Des propriétaires de fusils de chasse manifestent devant le siège de la wilaya

Plusieurs personnes, venues de toutes les localités de Bouira, ont pris d’assaut, ce matin, le siège de la wilaya. Les manifestants ont bloqué l’entrée principale de la wilaya pendant plus d’une heure, avant que les forces de l’ordre n'interviennent pour libérer l’accès.   Le rassemblement a été encadré par un dispositif important des forces de l’ordre. Les protestataires réclament la restitution de leurs armes confisquées par l’Etat depuis 1994. « L’opération de restitution décidée il y a cinq ans avance lentement. Les enquêtes faites par les services de la gendarmerie nationale sont presque achevées. Mais les armes tardent à être restitués à leurs propriétaires », dénoncent –ils à l’unanimité. Et d’ajouter : « Nous continuerons à protester encore jusqu'à ce que tout les fusils nous soient rendus». Dans la wilaya de Bouira, plus de 9000 fusils ont été saisis par les services de sécurité. Le nombre d’armes restituées ne dépasse pas les 2000, a-t-on indiqué. Les propriétaires de ces fusils ont organisé plusieurs actions de protestation (rassemblements et marches) pour revendiquer la restitution de leurs armes de chasse.  

Tizi Ouzou : Neuf terroristes éliminés à Azeffoun

Neuf terroristes ont été mis hors d’état de nuire, ce mardi, 28 février, dans la commune d’Azeffoun, à 60 kilomètres au Nord- est de Tizi Ouzou. Selon des sources locales, ces individus armés ont été abattus, durant la matinée, lors d’une opération menée par un détachement de l’ANP relevant du secteur opérationnel de Tizi Ouzou. Un communique du ministère de la défense nationale précise aussi que deux pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil à lunette, un fusil à pompe, cinq fusils de chasse, une quantité de munitions et divers objets ont été récupérés par les militaires lors de cette opération qui est toujours en cours.  

Neuf (9) terroristes neutralisés par les forces de l'ANP à Tizi-Ouzou

Neuf (9) terroristes ont été neutralisés mardi, dans une opération de bouclage, toujours en cours, menée par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) à Tizi-Ouzou, indique le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l'exploitation efficiente de renseignements, un détachement de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Tizi Ouzou (1ère RM) a neutralisé neuf (9) terroristes, ce matin du 28 février 2017, suite à une opération de fouille et de bouclage, menée près de la commune d'Azeffoun, wilaya de Tizi Ouzou", précise-t-on de même source. Cette opération "de qualité, qui est toujours en cours, s'est soldée par la récupération de deux (2) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil à lunette, un fusil à pompe, cinq (05) fusils de chasse, une quantité de munitions et divers objets", conclut le communiqué du MDN. 


Décès du moudjahid Blidi Abdelkader dit Si Mustapha

Le moudjahid, Blidi Abdelkader, dit Si Mustapha, est décédé lundi après-midi dans un hôpital de Genève (Suisse) des suites d'une longue maladie, a-t-on appris mardi auprès de ses proches. 

  Le rapatriement de la dépouille du défunt, ancien lieutenant de l'Armée de libération nationale (ALN), aura lieu jeudi alors que l'enterrement est prévu vendredi au cimetière d'El-Alia (Alger).

Né en 1935 à Blida, feu Blidi qui a fait son apprentissage du nationalisme auprès de Souidani Boudjemaâ et Tayeb Djoughlali, avait intégré tôt les rangs de l'ALN de la zone VI (future wilaya IV) sous la conduite du colonel Amar Ouamrane et le commando Ali Khodja.



Neuf (9) terroristes neutralisés par les forces de l'ANP à Tizi-Ouzou

Neuf (9) terroristes ont été neutralisés mardi, dans une opération de bouclage, toujours en cours, menée par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) à Tizi-Ouzou, indique le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué. "Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l'exploitation efficiente de renseignements, un détachement de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel de Tizi Ouzou (1ère RM) a neutralisé neuf (9) terroristes, ce matin du 28 février 2017, suite à une opération de fouille et de bouclage, menée près de la commune d'Azeffoun, wilaya de Tizi Ouzou", précise-t-on de même source. Cette opération "de qualité, qui est toujours en cours, s'est soldée par la récupération de deux (2) pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, un fusil à lunette, un fusil à pompe, cinq (05) fusils de chasse, une quantité de munitions et divers objets", conclut le communiqué du MDN. 


Décès du moudjahid Blidi Abdelkader dit Si Mustapha

Le moudjahid, Blidi Abdelkader, dit Si Mustapha, est décédé lundi après-midi dans un hôpital de Genève (Suisse) des suites d'une longue maladie, a-t-on appris mardi auprès de ses proches. 

  Le rapatriement de la dépouille du défunt, ancien lieutenant de l'Armée de libération nationale (ALN), aura lieu jeudi alors que l'enterrement est prévu vendredi au cimetière d'El-Alia (Alger).

Né en 1935 à Blida, feu Blidi qui a fait son apprentissage du nationalisme auprès de Souidani Boudjemaâ et Tayeb Djoughlali, avait intégré tôt les rangs de l'ALN de la zone VI (future wilaya IV) sous la conduite du colonel Amar Ouamrane et le commando Ali Khodja.



La carte de la finance islamique

Pour la première fois, le gouvernement participe activement au développement des produits financiers et bancaires non rémunérés ; une ultime tentative de bancariser l’économie informelle, de surcroît illégale. L’Exécutif fait montre d’un intérêt sans précédent pour la finance islamique. Le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, a levé hier un bout du voile sur les nouvelles offres concoctées par le gouvernement au bénéfice des détenteurs de capitaux en circulation dans les réseaux informels. D’après le ministre, un emprunt obligataire sans intérêt devrait être lancé entre fin avril et mai 2017, à l’heure où la communauté bancaire est mise au défi de proposer des produits non rémunérés susceptibles de capter une partie des montants non bancarisés pour des considérations plutôt religieuses. «Nous sommes en train d’étudier un projet de lancement d’un nouvel emprunt obligataire pour cette année, mais sans intérêt», a déclaré le ministre des Finances, en marge d’une séance plénière du Conseil de la nation consacré au texte de loi de règlement budgétaire 2014. Selon le ministre, la durée de cet emprunt obligataire s’étalera de trois à cinq ans et les titres ne seront pas éligibles à la Bourse puisque, actuellement, les titres éligibles à cette institution sont ceux de 7, 10 et 15 ans, appelés obligations assimilables du Trésor (OAT). Hadji Baba Ammi ne souffle mot sur les détails de ce nouveau produit financier, laissant entendre qu’il serait toujours en préparation dans les «cuisines» de son ministère. Il explique que le cheminement réglementaire suppose que le projet fasse objet, d’abord, d’un examen et d’une approbation du gouvernement avant d’être dévoilé et proposé aux épargnants. En plus de ce produit financier en cours d’étude, des banquiers de la place flirtent d’ores et déjà avec les concepts de la finance islamique, laissant présager la naissance de nouveaux produits bancaires sans intérêt. «Moi, je n’utiliserai pas le mot ‘‘islamique’’, mais plutôt ‘‘participatif’’. Ce sont des produits qui ne sont pas rémunérés par des intérêts, mais par les rendements des projets qui seront financés», explique Hadji Baba Ammi, précisant sur sa lancée qu’un travail est en cours au niveau des banques pour lancer ce type de produits vers la fin de l’année 2017. Ce nouveau package de produits de la finance islamique s’adresse essentiellement aux détenteurs de capitaux circulant hors du canal bancaire. La fin justifie les moyens Pour la première fois, le gouvernement participe activement au développement des produits financiers et bancaires non rémunérés ; une ultime tentative de bancariser l’économie informelle, de surcroît illégale. Dans ce contexte de tarissement de l’épargne publique, banques et institutions financières se parent de leurs habits conformes aux préceptes de la finance islamique pour faire revenir dans le canal formel une partie de la monnaie fiduciaire en circulation dans les réseaux invisibles de l’économie. Après l’échec des deux précédentes opérations, à savoir l’emprunt obligataire et l’opération de mise en conformité fiscale volontaire, l’Exécutif mise désormais sur les produits dits de finance islamique pour faire revenir au bon chemin nombre de «brebis égarées». Pour un gouvernement qui se fixe l’objectif de capter l’essentiel de la monnaie fiduciaire des circuits informels, la fin justifie les moyens, mais préfère y aller avec le dos de la cuillère plutôt que d’avoir la main leste. La valeur de la monnaie fiduciaire circulant en dehors du canal bancaire est estimée à environ 1700 milliards de dinars, selon les calculs du précédent ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, se basant sur des données de la Banque d’Algérie relatives à la valeur de la monnaie produite et celle en circulation dans le canal bancaire. D’autres l’évaluent à 3500, voire 3700 milliards de dinars, impliquant dans les calculs plusieurs variables liées notamment à la taille de l’économie souterraine. Désormais, le gouvernement a bien l’intention de bousculer les limites de la finance conventionnelle pour augmenter les volumes des dépôts bancaires. La finance islamique en est le nouvel instrument. Elle représentait jusqu’ici à peine 2% des flux bancaires dans le pays, correspondant à une valeur de 200 milliards de dinars seulement. Bien que plusieurs banques de la place proposent déjà des produits non rémunérés, les clients ne se bousculent pas pour autant au portillon. Une chose est sûre, les produits bancaires rémunérés ne sont pas les seuls à justifier la sensibilité de certains détenteurs de capitaux à la transparence bancaire et fiscale. Reste à savoir si la banque d’Algérie va-t-elle réguler la finance islamique de la même manière et selon les mêmes critères prudentiels exigés aux autres banques.

Le pire évité de justesse

Après l’attentat kamikaze de dimanche contre un commissariat à Constantine, certains habitants de cette wilaya de l’est du pays ont manifesté leur crainte à l’idée d’un retour du terrorisme. Si l’on considère qu’un attentat est censé produire un effet de terreur au sein des populations, celui de Constantine devrait décevoir ses initiateurs. Hier, au lendemain de l’attentat kamikaze ayant ciblé le commissariat du 13e arrondissement, près du centre-ville, peu de gens avaient accordé un point d’orgue à cette histoire, reléguée dans les discussions des chaumières, par le comportement royal du cortège du chef d’état-major, ayant bloqué trois heures durant l’économie de la ville et la libre circulation des citoyens, ou encore l’assemblée générale de la FAF et l’espoir de destitution de Raouraoua. Pour le reste, les Constantinois ont vaqué à leurs occupations, comme si de rien n’était.quelques citoyens parmi les plus avertis, que nous avons interrogés, ont manifesté leur crainte à l’idée d’un retour aux années du terrorisme. En plus de la peur, ils ont exprimé leur incompréhension sur l’attentat de dimanche. Un attentat assez osé avec un procédé inédit, il faut le dire, et qui du reste ne correspond à aucune dynamique terroriste dans la région. Car même du temps de l’activité terroriste dans les années 1990, jamais à Constantine on a enregistré une action de ce genre. Une action qui aurait pu produire un bilan macabre très lourd, compte tenu de la charge explosive et la densité de la population dans le quartier de Bab El Kantara. Il faut dire aussi que le terrorisme a été vaincu à Constantine au début de 1998, et la ville nettoyée des groupuscules de l’AIS et ensuite du GIA, qui avaient semé la terreur des années durant. Une pacification qui semble rompue, non pas brutalement, mais progressivement depuis quelque temps. Depuis 2014, les services de sécurité suivent de près un groupe qui tente de s’installer sur les hauteurs de la ville, précisément dans la forêt de Djebel El Ouahch. Les éléments de l’ANP ratissent le massif à chaque fois que des déplacements du groupe sont signalés. Des casemates ont été détruites et des vivres découverts, preuve de l’existence d’un soutien logistique local. En janvier dernier, l’armée avait découvert 17 kg de TNT, toujours à Djebel El Ouahch, ce qui renseigne sur le sérieux et l’ampleur de la menace. Parfois aussi, des mines antipersonnel explosent sur le passage des soldats, il en résulte des pertes humaines, comme en avril 2016, quand l’explosion d’une mine dans la même forêt avait tué trois jeunes soldats. Le point culminant de cette menace a été l’assassinat d’un officier de police, le 27 octobre dernier, par deux terroristes dans un restaurant de la cité Ziadia, non loin de Djebel El Ouahch. Un attentat vaguement revendiqué par Daech et dont la stratégie de filiation n’est guère établie. On tente alors laborieusement de trouver une explication à l’attentat-suicide de dimanche. A-t-il un lien avec le rendez-vous électoral de mai prochain, comme l’affirme le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui ? L’idée fait sourire, parce qu’elle insulte un tantinet l’intelligence des Algériens. Par contre, lier cet attentat à la visite du chef d’état-major à Constantine ne manque pas de pertinence, mais il faut davantage de temps pour voir plus clair. Les communiqués laconiques émanant des autorités ne permettent pas d’identifier le responsable de l’attentat, encore moins ses motivations. Encore faut-il savoir s’il s’agit d’un loup solitaire ou d’un groupe structuré, avec un plan d’action à court, moyen ou long terme. Se hasarder à formuler des thèses ne peut que conduire à des conclusions simplistes qui brouilleront davantage la visibilité. En revanche, on peut se fier à une certitude : la bête immonde n’est pas morte. Elle est tapie dans l’ombre et peut frapper à n’importe quel moment. L’attentat de Constantine, s’il a servi à quelque chose, c’est de rappeler aux esprits, notamment aux services qui veillent à la sécurité des Algériens, que la vigilance doit être toujours de mise, elle est très précieuse.

Tizi Ouzou : Marche des étudiants en pharmacie et médecine dentaire

Dans leur marche organisée hier à Tizi Ouzou, les étudiants en médecine dentaire et en pharmacie exigeaient la prise en charge réelle de toutes leurs revendications. Les étudiants en médecine dentaire et en pharmacie ont organisé, hier, une marche nationale à Tizi Ouzou, pour dénoncer la répression, par les forces de l’ordre, d’un rassemblement pacifique, tenu mercredi, devant le CHU Mustapha Pacha (Alger). Ils exigent également, à travers cette action, la prise en charge effective de toutes leurs revendications. Plusieurs départements des deux filières en question, à l’échelle nationale, étaient représentés lors de cette manifestation commune, dont le coup d’envoi a été donné depuis la faculté de médecine de l’université Mouloud Mammeri (Ex-Biomédical). Les étudiants ont parcouru les principales artères de la ville de Tizi Ouzou en scandant «Nos droits, nos droits, nous ne sommes pas des hors-la-loi», «Tous, tous solidaires» et «On n’est pas des assassins», en référence à la violence subie par leurs camarades à Alger. Les protestataires ont observé une halte devant la direction de la santé et de la population avant de poursuivre leur action vers le siège de la wilaya, où ils ont observé un sit-in. Les manifestants, qui sont en grève illimitée depuis plusieurs mois, réclament une réunion interministérielle en urgence. «Nous exigeons une réunion interministérielle regroupant les ministères de la Santé et de l’Enseignement supérieur ainsi que les responsables de la Fonction publique en présence des représentants légitimes des étudiants en grève», souligne un membre de la Coordination nationale des étudiants en médecine dentaire. Il ajoute qu’une grève de la faim sera entamée «d’ici le 7 mars, si nos doléances sont toujours ignorées», soulignant qu’«un préavis a été déposé auprès de qui de droit». Les principales revendications des étudiants en médecine dentaire se résument, pour rappel, à «la révision du classement du chirurgien-dentiste de l’échelle 12 à la 16, l’amélioration de l’encadrement pédagogique, la réforme des horaires pédagogiques pour les étudiants». Un représentant des futurs pharmaciens se dit, pour sa part, non convaincu par les décisions prises par le ministre de la Santé après l’audience qu’il leur a accordée, jeudi dernier. «Il faut des décisions effectives et des solutions concrètes quant à la prise en charge des différents problèmes posés», a-t-il ajouté. A noter que les étudiants en pharmacie réclament, entre autres, la création du poste de pharmacien assistant au niveau des officines pharmaceutiques, la création de nouvelles spécialités, notamment la pharmacie industrielle, la diminution du nombre de places pédagogiques au sein des facultés de pharmacie, selon les besoins du marché du travail.  

Le RCD dévoile sa liste à Tizi Ouzou

Pour la wilaya de Tizi Ouzou, le Rassemblement pour la culture et la démocratie a choisi ses candidats pour le représenter à la prochaine députation. La liste du parti de Mohcine Belabbas à Tizi Ouzou est fin prête. Des noms de candidats à la députation de mai prochain  commencent à être connus dans la wilaya de Tizi Ouzou. Le RCD annonce ainsi la couleur en rendant publics les noms de ses candidats aux prochaines législatives. Selon Mohamed Ikherbane, chargé de la communication au bureau régional de la formation de Mohcine Belabbas, la liste du parti sera conduite par Yacine Aissiouene, jeune membre de l’exécutif du parti et élu à l’APW. Leïla Hadj Arab, avocate et ancienne parlementaire, figure également sur la même liste, tout comme Mohand Arezki Hamdous, actuel président du bureau régional du RCD, Hamid Aït Saïd, maire d’Iferhounene, Mohamed Cherif Fahem et Mme Hamitouche, membres de l’APW. «Un délai de recours est accordé à l’ensemble des candidats à la candidature. Puis, le RCD s’attellera à préparer, dans de bonnes conditions, la campagne électorale. Je tiens à rappeler que nous n’avons pas attendu l’approche des élections pour nous  rapprocher du citoyen. Nous avons effectué des sorties sur le terrain à travers les villages et communes de la wilaya», a expliqué M. Ikherbane.  Pour ce qui est du FFS, il semble que le membre de l’instance présidentielle Aziz Bahloul, chirurgien, drivera la liste du plus vieux parti de l’opposition, mais la commission chargée de l’établir n’a pas encore rendu son «verdict». Cependant, on a appris que d’autres cadres et élus du FFS ont également déposé leurs dossiers de candidature. On cite, entre autres, Youcef Aouchiche, membre du secrétariat national, Mohamed Klalèche, président de l’APW, et Mohamed Achir, enseignant d’économie à l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou et président de la commission finance à l’APW, ainsi que Djamila Bouaziz, vice-présidente de l’APW, et Nabila Smail, membre de la même Assemblée. Chez le RND, la liste a été confectionnée avec à sa tête Sid Ali Zemirli, vice-président de l’APW et ancien directeur de l’Office des établissements de jeunesse (ODEJ), mais elle n’a pas été validée par les membres du conseil de wilaya qui ont préféré l’envoyer au secrétaire général du parti, Ahmed Ouyahia, pour donner son approbation ou non. Concernant le FLN, rien n’a filtré sur la composition de la liste. Seulement, on parle de l’actuel député Saïd Lakhdari pour représenter l’ancien parti unique à Tizi Ouzou. D’autres sources évoquent le nom de Mohamed Haddad, frère du président du FCE, qui a également déposé son dossier de candidature pour briguer un mandat de député.  

Peine capitale requise contre Oultache

Les premiers à passer à la barre hier sont les quatre gardes personnels du défunt. Tous étaient dans un bureau non loin de celui de la victime. Ils avancent la même version à quelques nuances près. Ils ont entendu l’appel radio qui a ordonné la fermeture de tous les accès de la Direction générale, et suspecté un événement grave sans savoir de quoi il s’agissait. Hocine Safsaf raconte : «Le secrétaire de Tounsi, Dahlal est passé au bureau. Il m’a dit qu’Oultache a tué le Directeur général. Je lui ai dit pourquoi vous ne nous avez pas informés ? Il a répondu qu’il était avec lui. Les coups de feu retentissaient encore. J’ai avancé, mais impossible de progresser. Oultache avait une position stratégique. Il pouvait atteindre n’importe quelle personne qui se serait pointée. Lorsque les coups de feu se sont arrêtés, je me suis approché. Oultache s’était retiré dans le bureau de Tounsi et avait fermé la porte. J’ai fait un appel radio pour avoir l’appui de trois éléments dotés de kalachnikov et de gilets pare-balles. Trois éléments de la police judiciaire sont arrivés. Il fallait l’effet de surprise. J’ai donné un coup de pied dans la porte, elle s’est ouverte. Je suis entré avec mon collègue et lorsqu’il a vu l’arme à barillet dans les mains d’Oultache, il a tiré sur lui. Il était assis sur une chaise en face de la porte. J’ai dit à mon collègue de ne plus tirer. On lui a enlevé l’arme des mains. Il était vivant. Nous étions deux seulement. J’ai vu Tounsi à plat ventre baignant dans une mare de sang un peu noir et coagulé. Lorsque les renforts sont arrivés, je suis sorti.» «Oultache était en position de tir» Le témoin affirme que l’accusé avait été blessé à l’abdomen lorsqu’il était dans le couloir, mais Oultache réplique du fond du box : «Il ment !» Le juge : «Arrêtez d’interrompre le témoin.» L’accusé : «Je n’arrête pas. C’est la vérité.» Le témoin poursuit : «C’est moi qui ai donné l’alerte en appelant l’équipe médicale pour transférer Oultache aux urgences et le sauver.» Aux questions de la partie civile et de la défense, le témoin répond avec assurance. Il ne cesse de répéter : «On est intervenus pour maîtriser Oultache et sauver Tounsi. Je ne me rappelle pas à quelle heure il a été évacué.» Son collègue, Ahmed Hamadou, précise qu’après avoir entendu les tirs, lui et ses trois autres collègues se sont dirigés vers la cafétéria du DG, où tous les directeurs centraux étaient regroupés. «On nous a dit qu’Oultache était dans le couloir, qu’il était armé. Nous sommes montés et nous avons vu Oultache pointer l’arme tantôt vers le haut, tantôt sur nous. Mon collègue lui a intimé l’ordre de se rendre en déposant l’arme. Il était devant la porte du bureau et nous au fond du couloir. Il a refusé. Nous avions nos pistolets Beretta, nous ne voulions pas utiliser les kalachnikovs. Nous ne savions pas encore ce qui s’était passé. Oultache était blessé. On aurait pu le tuer, mais il était loin et on voulait juste le neutraliser. Nous avons insisté pour qu’il dépose son arme, mais rien. Il a reculé pour entrer dans le bureau de Tounsi, une fois blessé. Il a fermé la porte et c’est mon collègue Aït Kaci qui a donné un coup de pied pour qu’elle s’ouvre», révèle le garde. Il cède sa place à Madjid Aït Alaoua, un autre garde personnel de Ali Tounsi, qui raconte qu’il était avec ses trois collègues lorsqu’il a entendu qu’ Oultache était armé dans les couloirs. Il a pris sa kalachnikov pour couvrir ses collègues, Hadj Kaci, Aït Alaoua qui étaient devant. Il insiste sur un fait qu’il présente comme important : «Oultache était assis sur une chaise et avait les deux mains qui tenaient le pistolet. Cela veut dire qu’il était en position de tir.» Me Kasentini lui demande pourquoi Oultache n’a pas tiré sur lui ; le témoin répond : «Parce qu’il était blessé et qu’il commençait à perdre connaissance.» Me Sidhoum lui rappelle que lors de l’instruction, il avait affirmé que c’était un élément de la police judiciaire qui l’avait désarmé. «J’ai dit qu’Aït Alloua lui a donné un coup au pied et que l’arme était tombée. Il était encore éveillé», souligne-t-il. Le juge appelle les membres de la commission de modernisation que chapeautait Oultache. Certains étaient présents dans la salle de réunion, mais n’ont rien vu, d’autres n’ont pas apporté d’éléments nouveaux. Tous affirment n’avoir jamais vu Oultache avec une arme.  

Les dures révélations du médecin légiste

Médecin légiste, Rachid Belhadj se montre très technique. Il affirme avoir constaté, lors de l’examen externe, deux impacts de balle. La première, sur la joue gauche, qui a été enlevée à l’épaule. Elle a traversé le cavum, la langue, puis le cou avant de se loger dans l’épaule. La seconde a touché la tempe gauche et provoqué l’éclatement de la boîte crânienne. «Cela fait 20 ans que j’exerce. Je peux dire que l’auteur a tiré sur la joue, du haut vers le bas sur une victime qui était assise et un peu fléchie», dit-il avant que Oultache ne réplique de loin : «Ce ne sont pas mes tirs. Moi, j’étais assis et lui debout. J’ai visé le côté droit et le thorax. Il y a même une photo qui montre l’impact avec du coton.» Me Sidhoum exhibe la photo et le médecin légiste explique : «Cette photo a été prise après l’autopsie, et les sutures des ouvertures. Cela n’a rien à avoir avec les impacts des balles.» Me Fatma Zohra Chenaif lui demande d’expliquer ce qui s’est passé. «En fait, c’est le deuxième coup qui lui a été fatal. Quand la victime a reçu la première balle, elle s’est relevée. Elle a essayé de se déplacer. Ses organes vitaux n’ont pas été touchés. La deuxième balle a touché la zone temporale au moment où elle était à terre. Il y a eu un éclatement de la boîte crânienne, et la balle n’a pas été trouvée.» Le médecin légiste est formel : si Tounsi «avait été secouru après le premier coup, il serait vivant, mais le deuxième l’a touché au moment où il était tombé par terre. La balle a rencontré une surface dure à sa sortie, elle a fait des dégâts.» Le juge lui demande si le tir était de loin, et le témoin est affirmatif : «Le coup était trop près.» «Les radios montrent la trajectoire des balles» Me Belarif revient sur le premier rapport de constat et le médecin légiste affirme avoir été joint par le procureur dans un premier temps par téléphone, puis par réquisition. «Quand je suis arrivé, le sang était encore chaud, mais je ne me rappelle pas de l’heure exacte.» «Vous avez fait le descriptif physique, mais le certificat ne mentionne pas la chemise», lance Me Belarif. Le Dr Belhadj : «Sur les lieux, la police scientifique a fait des prélèvements. De notre côté, on fait des examens sur le corps. C’est-à-dire le constat de décès et non les causes du décès, qui elles demandent plusieurs autres examen.» Me Belarif veut savoir si une balle peut changer de trajectoire, et le témoin est affirmatif : «Bien sûr et elle laisse des traces, qu’on peut déceler par une simple radio. Elle peut même en changer plusieurs fois, tout dépend du calibre, de sa vitesse, si elle touche un objet dur ou tendre.» Il affirme aussi qu’une balle semi-blindée peut provoquer beaucoup de dégâts.  Interrogé sur le lieu de l’autopsie, le témoin indique que les premiers examens ont été effectués à la clinique des Glycines, «mais après avoir été désigné pour l’autopsie, j’ai demandé à ce que le corps soit transféré au CHU Mustapha, pour procéder aux radios. Toutes les opérations ont été effectuées au service de médecine légale». Sur la question de savoir à qui remettre les balles retrouvées sur le corps, le Dr Belhadj révèle : «Depuis les années 1990, on remet les pièces au laboratoire scientifique, avec la copie de réquisition et tous les éléments trouvés.» Le médecin ne cesse de répéter : «La balle est allée se loger derrière les vertèbres du côté de l’épaule droite. Lorsqu’il a été touché, le défunt a été déstabilisé. Il s’est penché sur la droite de son bureau. S’il avait reçu les soins, il serait vivant. Il n’avait pas de lésion cérébrale. Il s’est levé avant de tomber. Ce qui explique les lésions sur le visage. S’il s’était soulevé, la balle n’aurait pas provoqué de lésions aussi graves. Elle serait sortie. La tête était plaquée au sol quand la deuxième balle l’a atteint.» Me Sidhoum : «Où sont les lésions explosives ?» Le témoin : «Regardez le cuir chevelu. Il est comme déchiqueté.» L’avocat n’est pas convaincu. Il dit que c’est juste les marques d’«un rasage». Le Dr Belhadj : «La radio est là pour le montrer. Scientifiquement, il ne s’agit pas d’un rasage. Ce sont les effets de l’éclatement.» L’avocat lui demande comment a-t-il déterminé le calibre de la balle qui a causé les dégâts. Le témoin : «J’ai exercé durant toute la période du terrorisme, j’ai appris à connaître la balistique. J’ai dit que c’est un calibre 38 de par mes connaissances.» Il révèle qu’en matière de rédaction du rapport d’autopsie, «on demande toujours des examens complémentaires et on remet les balles extraites au laboratoire scientifique de la police, qui nous aide beaucoup». Me Belarif lui demande comment il a déduit que le premier coup était celui de la joue et non pas celui de la tête. «Il est impossible que le coup tiré dans la tête soit le premier», lance-t-il.

Partie civile : «Il aurait dû utiliser l’excuse de la provocation au lieu de nier»

Me Mohamed Othmani plaide pour la constitution en tant que partie civile, au nom de l’ancien chef de la sûreté de wilaya Abdelmoumen Abderabi. Il se déclare «étonné» et «déçu» de voir l’accusé évoquer «la thèse du complot pour s’éloigner des preuves scientifiques contre lui. J’aurais aimé qu’il utilise l’excuse de la provocation ou alors la légitime défense, cela aurait été plus rentable pour lui». Il fait savoir au tribunal que «contrairement à ce qu’il dit, l’enquête préliminaire a été en sa faveur. Et lors de la reconstitution en présence de ses avocats, il a reconnu des faits assez importants. Il ne peut pas venir aujourd’hui tout nier. Où sont les rapports des Renseignements généraux sur les relations qu’il entretenait avec Ali Tounsi ? Rien. Ce service a été écarté». Au nom de la famille de Ali Tounsi, Me Chenaif rappelle que cet assassinat est le deuxième, après celui de Boudiaf, qui bouleverse le pays. «Ali Tounsi a été tué par l’un de ses plus proches.» Elle exhibe l’emblème national qui était hissé dans le bureau du défunt, en disant : «Regardez tous ce drapeau. Il est maculé du sang de Ali Tounsi. Les héros meurent une fois, mais le défunt est mort deux fois.» Elle rappelle que la partie civile a elle aussi relevé beaucoup de défaillances dans le dossier, et qu’elle demandé la présence de plusieurs témoins, dont l’ancien ministre de l’Intérieur, en tant que tutelle, qui avait fait des déclarations juste après l’assassinat, alors qu’il aurait fallu qu’il le fasse devant le juge et non en public. «Lui-même était prêt à être entendu, alors que le juge a refusé notre demande.» Pour l’avocate, «il n’y a aucun doute sur le crime commis par Oultache. Ce dernier a tiré sur le défunt puis, une fois tombé, il est venu tirer un second coup, qui l’a tué. Cette histoire de coupe-papier et de menace est une invention».

Le parquet insiste sur la préméditation

Pour le procureur général, Larbi Akrout, il y a eu préméditation de l’assassinat. «Comment peut-on acheter une arme pour 100 dollars la garder des années dans une boîte cachée et venir le 25 la prendre pour aller chez le défunt ?» s’est interrogé le procureur général. Selon lui, les déclarations du secrétaire particulier de Tounsi montrent qu’Oultache a insisté avec force pour voir le défunt. Il est resté un moment avant que le bruit des deux coups ne soit entendu. «La porte s’est ouverte vers 11h05, pour lui dire d’appeler trois cadres et pas n’importe lesquels. Le chef de sûreté de wilaya connaissait ses agissements. Pourquoi eux ? Parce qu’ils ont retiré leurs cadres de la commission de modernisation en raison de sa défaillance», déclare le représentant du ministère public. A l’en croire, le témoignage du médecin légiste est «très révélateur». «Ce sont les deux balles qu’il a tirées  qui ont tué Ali Tounsi. Heureusement que son arme s’est enrayée», déclare le procureur général, qui tente d’argumenter les accusations d’homicide volontaire avec préméditation, de tentative d’homicide volontaire avec préméditation et de port d’arme à feu sans autorisation. Il s’attarde un peu sur le parcours de Ali Tounsi : «50 ans au service de l’Algérie, rappelé en 1995, après sa retraite en 1985, pour diriger les services de police». Il revient sur l’affaire des marchés des onduleurs octroyés à la société ABM, où le gendre d’Oultache est porteur de parts et en même temps gérant. «Le défunt s’est rendu compte qu’Oultache le trompait. Il n’a pas réalisé le projet de modernisation, pour lequel l’Etat a débloqué 28 millions d’euros pour les donner après à la Gendarmerie nationale vu l’échec enregistré. Le défunt est mort en défendant les deniers publics. Il y avait une affaire de corruption», dit-il. Et de s’attarder sur les accusations jusqu’à requérir la peine de mort. La défense démonte les accusations et le réquisitoire Me Amine Sidhoum conteste les propos du procureur général. Selon lui, certaines déclarations n’existent nullement dans le dossier. «Le défunt n’a jamais refusé de recevoir Oultache. D’où le procureur général a-t-il ramené ces propos pour argumenter ses demandes ?» dit-il avant de revenir aux faits qu’il tente de décortiquer. Il s’attaque aux «violations» enregistrées lors de l’enquête préliminaires, mais aussi contre l’expertise des médecins légistes ainsi que les argumentations avancées. Il dénonce «ce journal qui donne une information, anonyme, livrée par téléphone». Puis casse les arguments avancés par le médecin légiste qui, d’après Me Sidhoum, aurait dû être assisté par un autre médecin légiste, le Dr Bessaha. Nous y reviendrons pour la suite des plaidoiries.

«Aux procureurs de s’autosaisir sans attendre mes instructions !»

Plus de 5000 affaires de corruption ont été «traitées» par la justice de 2013 à 2016. S’exprimant hier lors du forum de la Radio nationale, le ministre de la Justice, Tayeb Louh, s’est adressé aux procureurs qui doivent s’autosaisir «sans attendre une instruction» de sa part. «Je dis au parquet, n’attendez pas l’instruction du ministre pour engager l’action publique avec la police judiciaire. Tout le monde regarde la justice», relève le ministre qui précise que le travail des magistrats doit s’appuyer sur la «prévention» et la «moralisation de l’acte de gestion». N’apportant pas de précisions sur la nature des affaires de corruption traitées par la justice, M. Louh rappelle que la loi protège les témoins et les informateurs depuis l’amendement du code de procédure pénale en 2015. «Des dispositions protégeant les témoins et les informateurs sont appliquées dans au moins une affaires dont j’ai eue connaissance. La justice enquête dans une affaire de détournement du foncier agricole. Nous avons protégé l’informateur menacé», signale le ministre qui affirme que la loi fait obligation aux responsables de dénoncer toute affaire de corruption. Un jury populaire dans les affaires de kidnapping Evoquant l’argent sale dans les élections, le ministre rappelle que la loi donne  la prérogative au parquet pour engager une action en justice «directement» à l’encontre de quiconque est soupçonné d’influencer l’opération de vote. «Le plaignant, même s’il accepte l’argent, n’est pas poursuivi par la justice», rassure-t-il. Tout en mettant l’accent sur la nécessité de la «solidarité» internationale dans la lutte contre le terrorisme, le ministre a indiqué que l’Algérie a «adapté sa législation» : criminalisation du déplacement de ressortissants algériens vers un autre Etat pour commettre des actes terroristes et prise en charge avec le ministère des Affaires religieuses des terroristes condamnés et incarcérés. Affirmant que des «opérations préventives» menées par les services de sécurité et de l’ANP ont permis de mettre un terme au terrorisme, le ministre a signalé que des dispositions de loi sur la réconciliation nationale continuent d’être appliquées à des repentis qui collaborent avec les autorités. L’Algérie est actuellement en négociation avec les Etats-Unis pour réceptionner un ressortissant algérien détenu à Guantanamo. Selon le ministre, il y avait 19 Algériens dans cette prison, dont les derniers (deux) sont en cours d’extradition. «Ils ont été poursuivis, certains ont été innocentés, d’autres ont bénéficié d’une suppression de peine», détaille-t-il, en informant qu’un accord d’entraide judiciaire est engagé actuellement avec les Etats-Unis. Evoquant l’adoption d’un texte sur le bracelet électronique, M. Louh a indiqué qu’il est en dernière lecture au ministère avant son envoi au secrétariat général du gouvernement. Evoquant les cas de violence contre les enfants (22 kidnappings en 2015-2016), le ministre a signalé que le projet amendant le texte sur le tribunal criminel, devant être examiné aujourd’hui au Sénat, prévoit, pour la première fois, l’intégration d’un jury populaire de quatre membres, en plus des 3 juges.  

RND, la plupart des députés rempilent pour un autre mandat

A moins de dix jours de la date limite de dépôt des candidatures pour les élections législatives du 4 mai, auprès des services du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, le deuxième parti au pouvoir, le RND, a finalisé l’ensemble de ses listes. Trente-huit ont déjà reçu l’approbation d’Ahmed Ouyahia, secrétaire général de cette formation politique, alors qu’il donnera son quitus ce week-end pour les dix autres listes restantes. Une simple formalité, nous dit-on. Selon Chihab Seddik, porte-parole de ce parti, Ahmed Ouyahia n’apportera aucun changement aux listes préparées au niveau des bureaux de wilaya avant leur présentation aux Assemblées de wilaya qui se sont prononcées par vote ou par consensus. «Les militants sont les mieux placés pour connaître quels sont les meilleurs candidats», estime Chihab Seddik. Sont-ce les militants qui ont choisi de reconduire des candidats ayant déjà à leur actif un mandat parlementaire ? Oui, affirme le porte-parole du RND. En effet, les membres du bureau, pour la plupart des députés dans la législature finissante, rempilent pour un autre mandat dans leur wilaya d’origine. A Alger où la bataille sera très disputée, c’est l’indétrônable Seddik Chihab qui conduira la liste RND, suivie de Fouzia Sahnoune. Smail Benhamadi entre en lice. Il est tête de liste à Bordj Bou Arréridj, alors que son frère Moussa Benhamadi, ancien ministre et conseiller en communication d’Ould Abbès, est candidat sur la liste FLN. Annoncé tête de liste à Sétif, Abdelkrim Harchaoui, ancien ministre des Finances, semble avoir renoncé à se porter candidat et c’est Amar Boulifène qui dirigera pour la seconde fois la liste dans cette wilaya. A Blida, le PDG du groupe Sim, Abdelkader Tayeb Ezzeraïmi, a été désigné à la tête de la liste des candidats RND. Alors que dans les wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou, la confection des listes a failli dégénérer. La candidature du député sortant Omar Allilat a été contestée et c’est l’ancien député et rapporteur de la commission des affaires étrangères à l’APN et également nouveau secrétaire de la wilaya au nom du RND, Kamel Bouchoucha, qui conduira la liste à Béjaïa. Par contre, à Tizi Ouzou, la commission de wilaya des élections du RND a écarté le coordinateur de wilaya qui a postulé pour un quatrième mandat de suite de député. Plusieurs fois élu donc en tant que tête de liste, cette fois, il s’est retrouvé classé par la commission mise en place sous sa direction à la cinquième position. Le choix des militants s’est porté sur l’actuel vice-président de l’APW, Sid Ali Zemirli, pour mener la liste des législatives. Toutefois, un seul membre du gouvernement, sous obédience RND, postule pour un siège à l’hémicycle du palais Zighout Youcef. Il s’agit du ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, tête de liste du parti à Oran. Sinon, jusqu’à présent, les cinq autres éléments de l’équipe de Abdelmalek Sellal, militants du RND, ne sont pas intéressés par la députation. Ainsi, ni le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, ni ceux de la Formation professionnelle et de la Culture, Mohamed Mebarki et Azzedine Mihoubi, ne sont candidats. Il en est de même pour le secrétaire général du gouvernement, Ahmed Noui, et du conseiller particulier du président de la République, Youcef Yousfi. Interrogé sur les raisons ayant poussé presque tous les députés à rempiler pour un autre mandat, Chihab Seddik parle d’une certaine instabilité des institutions. De son avis, des institutions solides ne peuvent se faire qu’avec un renouvellement permanent !  «La plupart des postulants ont fait un mandat, ils ont une expérience parlementaire dont le parti a besoin.»  

Les propositions du RCD sur le plan social

Révision du code du travail, augmentation du SNMG et institution d’un revenu minimum vieillesse. C’est ce que propose le RCD dans le cadre de son programme électoral pour tenter de redresser la politique sociale du gouvernement. «L’enjeu principal ici n’est pas de faire émerger des propositions pour résoudre ou tempérer le chômage massif (…). Il est question des relations de travail, des normes, de la protection des salariés, des droits des employeurs et du statut social des sans-activité aussi bien les chômeurs que les personnes âgées sans revenu», précise ce parti qui a publié une autre partie de son programme pour les législatives du 4 mai prochain. «L’importance en volume des activités du marché informel ne constitue pas seulement un manque à gagner pour l’économie, mais il représente une ‘‘bombe à retardement’’ dans la mesure où des millions d’Algériens se retrouveront au troisième âge sans retraite et sans couverture sociale», ajoute le RCD dans son document, précisant qu’il s’agit là d’«un legs de plus d’un mode de gouvernance qui a ruiné le pays». En rappelant ce constat, le parti que préside Mohcine Belabbas plaide d’abord pour la mise en place d’«une commission tripartite qui intègre tous les syndicats et l’ensemble des organisations patronales pour réviser le projet de code du travail élaboré par le FCE, le gouvernement et l’UGTA». «Le document final doit garantir le droit à l’organisation syndicale et patronale, définir les modalités du recours à la grève, un salaire minimum et les modalités de son indexation, une protection sociale par la solidarité inter-salariale et intergénérationnelle et l’encadrement des contrats à durée déterminée», lit-on dans le même document. Le RCD réclame aussi une révision à la hausse du SNMG pour le doubler au bout de cinq ans en termes de pouvoir d’achat. «C’est la première condition de l’augmentation de la productivité du monde du travail», ajoute-t-on, en demandant une augmentation des rémunérations des cadres algériens exerçant dans les secteurs économiques. Parmi les propositions faites par le RCD, il y a aussi l’institutionnalisation d’un «revenu minimum vieillesse, qui consiste à définir un seuil de revenu que l’Etat garantit à toute personne qui dépasse l’âge de la retraite».

Sonatrach : Le forage offshore au menu

Le groupe pétrolier et gazier algérien Sonatrach a entamé des discussions avec les groupes pétroliers américains ExxonMobil et Anadarko ainsi que l’italien Eni dans la perspective de réaliser ses premiers forages offshore dans les wilayas d’Oran et de Béjaïa, a rapporté, avant-hier, l’agence Reuters citant une source du groupe public. «Les activités sismiques réalisées par Sonatrach ont montré un potentiel intéressant dans les régions de Béjaïa et d’Oran», a déclaré la même source, qui a requis l’anonymat, relevant que l’Algérie a besoin du savoir-faire et de l’expertise des grandes entreprises internationales pour lancer le forage en mer. «Les partenaires étrangers, y compris Anadarko, ExxonMobil et Eni ont été invités par Sonatrach à fournir une assistance technique  au vu de l’expérience qu’ils ont acquises dans le golfe du Mexique et de l’eau profonde au Mozambique», a-t-elle fait savoir. Les revenus pétrogaziers de l’Algérie ont chuté à 27,5 milliards de dollars en 2016, passant de 35,7 milliards de dollars  en 2015 et plus de 60 milliards de dollars en 2014, en raison de la dégringolade des prix du pétrole, entamée en 2014. La production pétrolière a été auparavant estimée à 1,1 million de barils/j, mais le pays l’a réduit de 50 000 barils par jour en vertu d’un accord entre l’Opep et les producteurs non Opep visant à faire remonter les prix du brut. Face à cette situation, l’Algérie cherche à attirer des investisseurs étrangers et  diversifier ses sources de revenus, et le forage en mer pourrait offrir au pays un autre levier de croissance. Le calendrier relatif au lancement des projets offshore devrait être annoncé prochainement par la direction de Sonatrach. En Algérie, les zones offshore, susceptibles de contenir des hydrocarbures, sont situées entre 2000 et 2500 mètres de profondeur, selon les résultats des premières études sismiques réalisées sur l’offshore algérien. Quant au coût d’un seul forage en mer, il avoisine les 100 millions de dollars. Pour rappel, le premier forage offshore du groupe Sonatrach a été réalisé en Tunisie. Il s’agissait du projet Mahdia 2, mené en 2012 et qui a permis au groupe algérien de faire sa première découverte en offshore.

L’Opep fait face au cauchemar américain

La production américaine du pétrole de schiste est à son plus haut niveau depuis avril 2016, tandis que le nombre de forages en activité est à son niveau le plus élevé depuis le mois d’octobre 2015. Face à une production américaine qui prend le galop, les marchés pétroliers restent de marbre et les cours évoluent dans une fourchette très serrée, faisant fi des calculs de l’Opep accréditant l’idée d’une large adhésion à ses accords. La production américaine du pétrole de schiste est à son plus haut niveau depuis avril 2016, tandis que le nombre de forages en activité recensés par le groupe Baker Hugues est de l’ordre de 602. Il s’agit de son niveau le plus élevé depuis le mois d’octobre 2015. A l’allure où vont les choses, la hausse de la production américaine risque de compenser l’effort de l’Opep investi dans l’espoir d’un rééquilibrage du marché vers le second semestre de l’année. En tout cas, chez les analystes et les investisseurs, les craintes que la montée en puissance de la production américaine puisse entamer leur enthousiasme n’ont jamais été aussi vives. Mathématiquement en tout cas, tout signe de surproduction pourrait faire reculer les prix, comme ce fut le cas à l’origine de la dégringolade des cours amorcée en juin 2014. Des analystes sont allés jusqu’à dire que si l’Arabie Saoudite continue de limiter sa production au deuxième semestre de 2017, il est probable qu’à la fin de l’année, la production de brut des Etats-Unis dépassera celle du royaume. C’est dire tout l’enjeu d’un retour en force des producteurs américains du pétrole de schiste qui, faut-il le souligner, semblent profiter pleinement de la brèche ouverte par l’Opep. Après avoir réussi à fédérer ses membres et des producteurs non Opep autour de l’impératif de limitation de la production, l’Organisation voit son effort payer, mais risque, néanmoins, de subir l’effet pervers de sa stratégie ; celui de permettre à la production américaine de vrombir davantage sous l’effet de la hausse des cours pétroliers. Un risque d’un retour à la case départ pointe à l’horizon, tant il est vrai que les ingrédients qui ont favorisé l’actuel choc pétrolier, dont la révolution du schiste, l’excédent de l’offre et une Opep en perte de vitesse, subsistent encore au grand dam des économies fortement dépendantes des prix du pétrole. Hier, à l’ouverture hebdomadaire des marchés, les cours peinent à rebondir d’une semaine catastrophique durant laquelle la production américaine a fortement entamé l’enthousiasme sur le respect des engagements annoncés par l’Opep. L’Organisation a laissé entendre la semaine dernière que ses membres adhéraient à 90% aux objectifs de réduction de la production annoncés. Certaines statistiques soulignent cependant, que l’Irak n’avait pas respecté ses engagements en janvier, une situation que l’Arabie saoudite, premier producteur de l’Opep, risque de ne pas accepter sur le long terme. A l’issue de près de deux mois de l’application des accords de limitation de la production, les non-Opep déçoivent à leur tour et ne sont qu’à 50% d’adhésion. Dans ce contexte pour le moins flou, ce sont les producteurs américains du pétrole de schiste qui en profitent.  

L’Ansej à l’heure du bilan : Baisse du nombre de projets financés

En 2016, quelque 11 000 projets ont été financés par l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes, contre 23 676 en 2015 et  65 812 en 2012. Quarante-cinq projets sont financés chaque jour par l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej). «Depuis la création de l’Agence, en 1996, les 367 980 projets financés auraient permis la création de près de 900 000 emplois», annonçait hier Mourad Zemali, directeur de l’agence, lors d’une conférence de presse tenue à Alger. Plus de 20 ans après sa création, l’heure est au bilan pour l’Agence. Pour son directeur général, le bilan est largement positif : «55% des projets ont été financés sans solliciter le Trésor public et nous avons un taux de recouvrement de 65%.» Evoquant l’échec de plusieurs projets financés, il se veut rassurant : «Seulement 10% des projets indemnisés par le fonds de garantie représentent les cas d’échec.» Lorsqu’une microentreprise financée se retrouve en situation d’échec, le fonds de garantie indemnise la banque à hauteur de 70%, et ce, après constat de trois échéances semestrielles impayées. Au 31 décembre 2016, 35 761 dossiers d’indemnisation ont été déposés au fonds de garantie. «Parmi eux, 20 859 ont été acceptés pour indemnisation, donnant un taux de dossiers indemnisés par rapport aux dossiers financiers de 10%», explique-t-il, encore. Il révèle que 2000 cas de détournement ont été débusqués et traités par voie de justice. «Un taux infime, comparé au cas de réussite et à l’impact que ces microentreprises ont eu sur la création d’emploi.» Pour financer tous ces projets, l’Etat a déboursé 358 milliards de dinars, en 20 ans. Le montant des recouvrements a atteint les 26 milliards, en 2016. Les femmes, désormais prioritaires En 2016, plus de 11 000 projets ont été financés par l’agence, contre 23 676 en 2015 et  65 812 en 2012. Une baisse considérable qu’il ne faut en aucun cas «lier à la conjoncture politique ou d’une quelconque paix sociale achetée pour éviter un printemps arabe», défend Mourad Zemali, directeur général de l’Agence, interrogé sur cette corrélation. «Le nombre de projets financés est en baisse, parce que nous misons sur la qualité visée par la stratégie adoptée depuis 2011, qui est purement économique.» Le conférencier avance les chiffres-clefs qui ont permis d’encourager la création de microentreprises. Si, en 2011, seulement 22% des projets financés étaient portés par des jeunes issus de la formation professionnelle ; en 2016, ils représentaient 64%. 18% des projets financés étaient portés par des universitaires en 2016, contre 10% en 2011. Dans tout ce magma, les femmes restent minoritaires. Depuis la création de l’Ansej, seulement 10% des projets financés ont été portés par des femmes, bien que leur participation a carrément doublé depuis 2011. Sur 42 832 projets financés en 2011, seulement 2951 ont été portés par des femmes, soit 7%.  En 2016, sur les 11 262  projets financés, 1550 ont été portés par des femmes, soit 14%. «Pourtant, leur taux est minime dans les projets en échec», explique Mourad Zemali. L’Agence a donc entrepris de lancer «un couloir vert» pour encourager leurs projets. Désormais, leurs dossiers seront étudiés en priorité.                             

«Les affaires de divorce sont sous-tendues par une violence terrible»

Pour la représentante du Réseau Wassila, la discrimination dans le droit au divorce a des conséquences dévastatrices sur la santé physique et mentale des femmes et des enfants. C’est un constat accablant sur les violences faites aux femmes que celui qu’a livré Fadhila Boumendjel-Chitour, samedi dernier, lors du débat organisé par la revue Naqd, au Sofitel, pour célébrer son 25e anniversaire. Professeure en endocrinologie à la Faculté de médecine d’Alger, ancienne chef de service au CHU de Bab El Oued, Fadhila Boumendjel-Chitour est aussi, évidemment, cette figure emblématique de la lutte pour les droits des femmes et des droits humains en général dans notre pays. Mme Chitour est l’une des fondatrices du Réseau Wassila. Elle était la présidente du Comité médical contre la Torture créé dans la foulée de l’insurrection d’Octobre 1988 et fut également parmi les fondateurs de la section algérienne d’Amnesty International en 1990. Sous le titre : «Quels droits pour les femmes victimes de violence : l’expérience du Réseau Wassila», Fadhila Boumendjel indique que «depuis sa création en 2000, le Réseau Wassila fait de l’aide juridique au bénéfice de femmes et d’enfants victimes de violences sa priorité». «Une juriste assure quotidiennement le conseil et l’orientation des femmes au centre d’écoute téléphonique du réseau Wassila depuis 9 ans.» En outre, une avocate, membre de l’association, «accompagne les femmes victimes à toutes les étapes de la procédure judiciaire». La formidable expérience de terrain du Réseau Wassila, convient-il de souligner, permet de se faire une idée très précise de la condition des femmes victimes de maltraitances «à l’épreuve des réalités politiques, culturelles, religieuses…». Premier constat : «Plus de la moitié des victimes abandonne l’action judiciaire en cours de route. 2 femmes sur 10 seulement arrivent au terme de cette procédure», affirme Fadhila Boumendjel. La conférencière rapporte qu’entre 2014 et 2015, «13 affaires pour violences conjugales très graves ont été traitées par la justice». 7 affaires uniquement sur 13 ont été jugées et les auteurs de ces violences condamnés. Parmi eux, un homme a écopé d’une peine de 20 ans de réclusion pour «tentative d’homicide volontaire avec préméditation». «Sa femme avait été brûlée vive, après avoir été séquestrée», détaille Mme Chitour. Dans un autre cas, l’agresseur a asséné cinq coups de poignard à son épouse, la plongeant dans le coma. Il a été condamné à 4 ans de prison, peine qui sera réduite à 18 mois après appel, puis «elle est commuée à 8 mois après avoir bénéficié de la grâce présidentielle». Autre exemple saisissant : un mari violent a tenté d’égorger sa compagne. Il a étrangement bénéficié d’une relaxe pour «irresponsabilité mentale prononcée à la suite d’une expertise médicale». «Il y a eu 5 relaxes en tout et une peine de prison ferme réduite à huit mois», résume Fadhila Boumendjel. La récidive n’est jamais loin et «le doublement des coups par représailles» est souvent le lot des femmes qui osent se plaindre. «La solution serait la séparation. La victime va être alors confrontée à une réalité terrible», pointe la représentante du Réseau Wassila. Dans son analyse critique, Mme Chitour désigne clairement les injustices inhérentes au code de la famille qui traîne encore tout le poids du patriarcat. «Il nous fait prendre conscience de l’inacceptable inégalité entre l’homme et la femme en matière de divorce», dénonce l’intervenante. «L’époux a droit au divorce, sans justification, alors que la femme ne peut divorcer que sous conditions, la plupart étant impossibles à remplir.» Le Khol’â, une procédure indigne Fadhila Boumendjel attire l’attention de l’opinion sur une flagrante anomalie inscrite dans la loi en faisant remarquer que «la violence, si féroce et dévastatrice soit-elle, ne sera considérée comme un préjudice que si l’auteur a été condamné et que la femme peut produire le jugement définitif». Un document qu’il est difficile de présenter en raison précisément des «relaxes multiples» des conjoints agresseurs. «Cette discrimination dans le droit au divorce est une violation de la constitution de 2016 qui proclame l’égalité homme-femme, et cette violation a des conséquences sur la santé physique et mentale des femmes et des enfants. Elle détruit la femme», insiste la conférencière. De plus en plus de femmes, mentionne-t-elle, ont recours à la procédure de séparation par «khol’â» «moyennant le versement d’une somme» (article 54 du Code de la famille). «Il s’agit donc d’une transaction financière pour le rachat de sa liberté. Le principe est, vous le concéderez, indigne», assène la militante du Réseau Wassila en précisant qu’un grand nombre de femmes refusent toutefois d’y recourir car la considérant proprement humiliante. Et ce n’est pas tout ! «A l’injustice du code de la famille dont nous réclamons l’abrogation s’ajoutent les difficultés socio-économiques qui écrasent la majorité des personnes», relève Mme Chitour. En tête de ces difficultés : le logement. «Celles qui n’ont pas de toit sont désespérées et se voient contraintes le plus souvent à renoncer à la séparation». Cela dit, «celles ayant un revenu ou qui sont aidées par leur famille arrivent à s’en sortir». Et de faire remarquer : «On constate l’inégalité entre les hommes et les femmes, mais également entre les femmes elles-mêmes. Selon le niveau d’instruction, la classe sociale, les moyens…». «On peut se demander pourquoi la décision de divorce est-elle à ce point dépendante des conditions socio-économiques personnelles des femmes, dans un pays où, depuis la déclaration du Congrès de la Soummam, l’exigence de justice sociale a été honorée jusqu’en 1984, date de l’instauration du Code de la famille. Avant cette date, il y avait un code civil qui prévoyait le maintien des femmes [dans le domicile conjugal], après un divorce, lorsqu’elles avaient obtenu la garde des enfants. Notre souhait est de revenir à cette disposition équitable et donc à un code civil», revendique l’icône féministe. Fadhila Boumendjel-Chitour verse une autre pièce au dossier : la pension alimentaire. «Les jugements prévoient des indemnités de 7000 DA pour le logement et de 5000 DA par enfant pour la pension alimentaire. Elles sont bien sûr insuffisantes, encore faut-il qu’elles soient versées par le mari». Les femmes divorcées sont alors obligées de «mener une guerre juridique pour tenter de faire appliquer ces décisions», ce qui suppose des frais de justice et des honoraires souvent rédhibitoires. 40 000 divorces par an Dans son exposé, la représentante du Réseau Wassila n’a pas manqué de dire un mot sur la récente mise en place, auprès du département de Mounia Meslem, d’un Fonds d’aide aux femmes divorcées destiné notamment à prendre en charge les enfants des couples séparés. «Nous avions accueilli avec soulagement la création de ce fonds (…). Mais aucune des mères divorcées du Réseau Wassila n’en a bénéficié à ce jour. Comment expliquer qu’un tel dispositif ne trouve pas preneur alors que des dizaines de milliers de femmes divorcées sont concernées et que le nombre de divorces recensés au niveau des tribunaux connaît une forte progression qui est de l’ordre de 40 000 par an, avec une hausse moyenne de 7% chaque année ?» «Une enquête a révélé que 138 femmes seulement et 272 enfants auraient eu accès à ce dispositif depuis deux ans», rapporte-t-elle. «Quel beau moyen d’enterrer un dispositif mort-né !» commente Fadhila Chitour, avant de lancer : «Nous sommes habitués à ces lois qui restent dans le discours des responsables politiques de simples effets d’annonce tricotés au gré des enjeux politiciens et des échéances électorales». Fadhila Boumendjel-Chitour note qu’en définitive «les affaires de divorce sont sous-tendues par une violence terrible». «Ce que réalisent les femmes, c’est que les droits font partie d’un habillage juridique, ils sont formels, sans effet dans la réalité». Et de prévenir : «L’anomie qui caractérise la justice s’étend à toutes les institutions». Mais tout n’est pas noir, et Mme Chitour n’a pas oublié de rendre un hommage appuyé à celles qui résistent — et elles sont nombreuses — malgré les terribles pressions sociales et les errements d’un arsenal médiéval qui pourrit leur vie. «Elles nous communiquent leur force et leur courage pour nous qui n’avons d’autre choix que le combat sur le terrain du droit. Car le droit est une norme, il est à injecter à tous les niveaux de notre Etat et de notre société en péril», entonne Fadhila Boumendjel. «Les femmes, à toutes les étapes de leur vie, quels que soient leur âge et leur état civil, ne sont pas sujets de droit. Elles n’ont donc pas accédé à la citoyenneté, ce ne sont pas des citoyennes», s’indigne-t-elle. Bien sûr, au chapitre des avancées, «les proclamations officielles vantent leur réussite scolaire et professionnelle et louent leur accession aux plus hautes responsabilités, y compris les postes politiques. A l’approche des échéances électorales, elles sont même courtisées pour parvenir au quota de 30% de représentation féminine imposé», énumère-t-elle. Mais ces success story cachent mal le maintien de nos concitoyennes dans un statut juridique indécent. «Le sort des femmes paraît emblématique du sort de chacun des membres du corps social. C’est un miroir grossissant et le modèle de toutes les autres discriminations, de sorte que le combat pour les droits des femmes est une des facettes de la lutte pour les droits humains, en général, tant il est vrai qu’il ne peut pas y avoir de citoyens s’il n’y a pas de citoyennes», plaide avec énergie l’admirable nièce du chahid Ali Boumendjel.  

Train Alger-Zéralda : Des contraintes sur la qualité de la voie ferrée

Mise en service le 11 décembre dernier, la ligne ferroviaire reliant la commune côtière de Zéralda au centre de la capitale est certes un véritable soulagement, mais accuse aujourd’hui quelques défaillances. Parmi les plus récentes, celle d’un des ouvrages d’art situé aux abords de la nouvelle ville de Sidi Abdellah, où une menace d’affaissement de terrain est bien réelle. Selon des éléments de la SNTF, il y aurait effectivement des défaillances au niveau de ce pont, obligeant le conducteur du train à rouler à une vitesse très réduite. Ils rapportent également les propos de l’entreprise turque Yepi Merkezi, chargée de la réalisation de ce projet névralgique,  les responsables de cette entreprise se sont plaints de l’empressement des autorités algériennes pour la réception du projet. En effet, la mise  en activité de cette ligne, tant attendue, a été reportée à plusieurs reprises. Affaissement de terrain ou pas, y a-t-il un danger ? Pour Bendjaballah Yacine, directeur général de la Société nationale du transport ferroviaire (SNTF), il n’y a pas lieu de s’inquiéter. « Il y a en effet un risque d’affaissement de terrain au niveau de cet ouvrage d’art, mais il n’y a pas lieu de s’inquiéter, étant donné que nous, en tant que société exploitante, veillons au grain. Nous sommes responsables de la sécurité des usagers et nous avons sommé l’entreprise de lever cette contrainte et consolider la structure. L’unique disposition provisoire et nécessaire à prendre était d’instruire nos agents conducteurs de réduire la vitesse en attendant que l’entreprise achève ses travaux. Je tiens à rassurer qu’aucun danger n’est encouru et les risques d’affaissement restent minimes», assure notre interlocuteur. Il explique que ce type de problèmes est tout à fait attendu et gérable. Il le justifie par la jeunesse du projet qui n’est pas totalement réceptionné.

Grève générale à l’usine

Depuis mercredi 22 février, l’usine de fabrication des tracteurs agricoles,  Etrag, de Oued H’mimine, à Constantine, est paralysée par une grève générale qui risque de s’inscrire dans la durée. Le débrayage de deux jours, initié par les ouvriers des unités fonderie et tôlerie-chaudronnerie, s’est en effet élargi, dimanche, suite à la mobilisation de l’ensemble des effectifs, soit quelque 750 employés, toutes catégories confondues. Les grévistes campent devant le bâtiment administratif de cette entreprise issue de la restructuration de l’ex-Sonacome, connue par son fameux produit, le tracteur Cirta. Ils exigent le départ du directeur général, une réclamation qui vient s’ajouter aux nombreuses revendications de nature socioprofessionnelle. Les employés d’Etrag réagissent, selon eux, au climat délétère qui s’est installé dans l’usine depuis plusieurs mois, conséquemment à l’atrophie qui semble frapper l’entreprise. Des dizaines d’employés en CDD ont vu leurs contrats non renouvelés cette année, considérant qu’il s’agit d’un licenciement déguisé. D’autres mesures semblent avoir semé le doute parmi les effectifs sur l’avenir de leurs emplois, notamment des départs forcés en congé annuel pour l’exercice 2017. Ce qui vient s’ajouter au malaise provoqué par la santé chancelante de l’entreprise, qui a enregistré des bilans négatifs ces quatre dernières années. Par ailleurs, les grévistes tiennent la direction pour responsable du gel de l’exercice syndical, en tergiversant sur la désignation d’une date pour l’élection d’une nouvelle section syndicale. Hier, au sixième jour de grève, les travailleurs réunis en assemblée générale ont décidé de l’organisation, dans un délai de 20 jours, du vote de la section syndicale. Ils ont obtenu aussi de l’administration la suspension des départs prématurés en congé, et des mesures de chômage technique. En contrepartie, ils ont accepté de surseoir à la revendication de départ du directeur général en attendant de confier la plateforme de revendications au syndicat élu. Par ailleurs, ils ont voté à l’unanimité la dissolution du comité de participation (CP) longtemps décrié. Dans une déclaration rendue publique, le bureau local du Mouvement démocratique et social (MDS) a exprimé sa solidarité avec le mouvement tout en saluant «le courage de ceux qui luttent,  en les exhortant à renforcer davantage le front des forces du travail pour peser sur le cours des événements contre les forces de l’argent sale et de la spéculation». Le parti de gauche estime que «les mécanos et l’ensemble des catégories de travailleurs sont unis dans leurs revendications socioprofessionnelles et de liberté syndicale pour s’opposer au déclin de leur outil de production». Plus loin, les rédacteurs de la déclaration avertissent sur les conséquences de la situation de l’usine : «Cet ex-fleuron de l’industrie algérienne est menacé de disparition par la politique des différentes restructurations irréfléchies, inspirées par le néolibéralisme adossé à la rente et menées par les pouvoirs publics.»  

«Un important agenda économique est tracé pour nos deux pays»

L’Argentine veut développer des partenariats avec l’Algérie dans le gaz de schiste, l’agriculture et la construction automobile. L’intensification de la coopération économique a été au centre de la visite en Algérie de la ministre argentine des Relations extérieures et du Culte, Susana Malcorra. La responsable argentine, qui s’est entretenue lors de son séjour (trois jours) avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal et son homologue des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, a aussi rencontré les ministres de l’agriculture, de l’Energie, de l’Industrie et du Commerce. Prospecter des opportunités de mise en relations d’affaires entre les entreprises des deux pays a été le maître-mot de la visite de Mme Malcorra qui estime que l’ouverture sur le monde a été la clé de sortie pour l’Argentine de sa crise économique du début de la décennie 2000. «Nous n’avons pas à vous dire ce que vous devez faire, chaque pays a ses propres réponses à apporter…Ce que je peux dire, c’est que nous sommes passés par une crise plus dramatique que nous avons pu surmonter en nous ouvrons sur le monde… S’il y a un enseignement à tirer pour l’Algérie de l’expérience de l’Argentine, c’est celui de ne pas se refermer et d’ouvrir son marché sur le commerce international. Etre trop dans le protectionnisme n’est pas une solution, il faut penser au long terme en s’ouvrant sur d’autres marchés et encourager l’investissement», a souligné Susana Malcorra hier lors d’un point de presse organisé à l’ambassade de son pays à Alger. La ministre argentine a d’ailleurs noté que les secteurs de l’énergie, de l’agriculture et de la construction automobile présentent de belles perspectives pour la coopération avec l’Algérie. Mme Malcorra a indiqué que des entreprises argentines peuvent être intéressées par le transfert de leur savoir-faire vers l’Algérie en matière d’extraction de gaz de schiste. «Nous avons discuté avec le ministre de l’Energie de l’opportunité pour l’Algérie d’exporter du gaz vers l’Argentine, mais aussi de la question de l’exploitation du gaz de schiste. L’Argentine a déjà entamé son exploitation, ce n’est pas encore le cas de l’Algérie et nous avons discuté des possibilités de transfert de notre savoir-faire en la matière», a précisé la ministre en notant que la population argentine a bien reçu ce type d’exploitation car les règles de respect de l’environnement sont garanties. «La roche exploitée est pratiquement en surface et n’est pas profonde, ce qui veut dire qu’elle ne nécessite pas l’utilisation de beaucoup d’eau et d’énergie», a-t-elle expliqué. Autre domaine d’intérêt commun, celui de la production agricole. «L’Argentine est connue pour être un important producteur agricole et peut constituer un modèle à suivre en la matière pour l’Algérie. Nous avons un savoir-faire à apporter à nos partenaires algériens pour une exploitation efficiente des terres agricoles, pour la maîtrise de la production laitière et pour un meilleur rendement dans le domaine de la pêche», a estimé Mme Malcorra en notant que des entreprises argentines participeront au prochain salon de l’agriculture en avril prochain. Tout en soulignant l’importance du partenariat avec l’Algérie, la chef de la diplomatie argentine a indiqué qu’un important agenda est tracé entre les deux pays pour renforcer le partenariat économique devant accompagner les bonnes relations politiques bilatérales. Sur la question du Sahara occidental, Mme Malcorra a noté que la position de son pays est d’encourager les deux parties en conflit à trouver une solution sous l’égide des Nations unies et souhaité que la réadmission du Maroc dans l’Union africaine pourrait aider à mettre fin à ce conflit. Invitée à réagir au discours anti-musulmans prôné par certains pays occidentaux dont l’actuelle Administration américaine, Mme Malcorra qui est aussi ministre du Culte, a tenu à noter que l’Argentine est une terre d’accueil et de tolérance. «Chrétiens, juifs et musulmans vivent en paix en Argentine… Nous avons une population de 1,3 million d’argentins d’origine libanaise, et 1,5 million d’origine syrienne. Nous avons aussi la plus grande communauté juive dans le monde en dehors d’Israël après les Etats-Unis, ainsi qu’une large communauté catholique… Nous avons toujours vécu dans la tolérance et favorisons le dialogue entre les religions.»

Emigration clandestine : Démantèlement d’un réseau de passeurs à Aïn Témouchent

La sûreté de daïra de Beni Saf (Aïn Témouchent) a réussi à démanteler un réseau de passeurs d'émigrés clandestins composé de 11 membres, a-t-on appris hier de la cellule de communication de la sûreté de wilaya. Agissant sur informations parvenues dimanche, faisant état d’un groupe de candidats à l'émigration clandestine prêts à prendre le large vers les côtes espagnoles à partir des plages de Beni Saf, les policiers ont déclenché des investigations couronnées par la saisie d’un zodiac, d'un réservoir d’essence et de deux fûts de mazout à la plage de Sidi Boucif. Non loin de ce site, une personne de 30 ans liée à cette affaire a été appréhendée, a-t-on indiqué. L'enquête a permis aussi l’arrestation de huit autres personnes, dont deux ressortissants africains, et de connaître l’identité de deux instigateurs de ce plan d’émigration clandestine âgés de 36 et 48 ans qui ont été arrêtés. La perquisition du domicile de l’un des deux prévenus a permis la découverte d'un zodiac à moteur de 40 chevaux, 5 réservoirs d'essence et une embarcation de secours, ainsi que la saisie de matériels. Les mis en cause ont été présentés devant la justice, a-t-on ajouté.

On vous le dit

- La carte d’identité nationale biométrique connaît ses premiers couacs à Batna La carte d’identité biométrique a posé un problème pour sa distribution, à Batna, en raison du nombre, estimé en milliers, réceptionnés sous forme de colis par les services de la commune, qui doivent les classer par ordre alphabétique afin de faciliter leur délivrance aux titulaires de ces cartes. Les citoyens doivent poireauter longtemps, en effet, pour récupérer leur carte, une conséquence due certainement à l’afflux des demandeurs, d’une part, et à la précipitation des services du ministère de l’Intérieur, d’autre part, s’agissant de la promptitude à leur répondre. L’autre problème résultant également de l’empressement, et pas des moindres, est celui des pôles de lecture reliés aux terminaux, qui sont pratiquement inexistants au sein des administrations. Autant installer la charrue avant les bœufs ! Les premiers qui se manifestent face à cette lacune sont les notaires. «Ils ne nous est pas possible de signer des actes aux personnes qui se présentent à nous avec des cartes biométriques, puisque le document que nous établissons à nos clients doit comporter l’adresse complète. Celle-ci est contenue dans la puce et elle ne peut pas être décryptée sans les pôles reliés aux terminaux», a déclaré un notaire établi au centre-ville de Batna. Karim Marok, président d’APC, pour sa part, nous dit avoir saisi les inspecteurs en visite à ses services à cet effet : «Nous avons signalé cette lacune à chaque fois que nous avons eu l’occasion». Par ailleurs, nous a-t-il précisé, «beaucoup de citoyens, confrontés à cet os, refusent de remettre la carte classique, comme convenu dans la réglementation». - Décès de l’homme le plus grand du Royaume-Uni L’homme le plus grand du Royaume-Uni, Neil Fingleton, acteur de la série à succès Game of Thrones, est mort à l’âge de 36 ans, a annoncé le club britannique des personnes de grande taille. «Nous avons malheureusement été informés du décès, samedi, de Neil Fingleton, l’homme le plus grand du Royaume-Uni», écrit l’organisation sur sa page Facebook. Fingleton, 2,32 mètres, est mort à la suite d’une défaillance cardiaque, selon la presse britannique. Né à Durham (nord-est de l’Angleterre), il avait d’abord joué au basket-ball aux Etats-Unis et en Espagne, avant de revenir au Royaume-Uni pour embrasser une carrière d’acteur. Selon le Guinness, l’homme le plus grand du monde est actuellement le Turc, Sultan Kösen (2,51 mètres).

Recettes fiscales ordinaires: hausse de plus de 8% sur les 11 premiers mois de 2016

Les recettes fiscales ordinaires recouvrées sur   les onze (11) premiers mois de 2016 ont augmenté de plus de 221 milliards de  dinars (mds DA) par rapport à la même période de 2015, indique mardi la Direction générale des impôts (DGI).  Les recettes fiscales ordinaires recouvrées se sont établies à 2.825  mds DA durant les onze (11) premiers de 2016, contre 2.603,9 mds DA sur la même  période de 2015, soit une plus-value de 221,1 mds DA correspondant à une hausse  de 8,5%, précise la DGI.  Cette plus-value a résulté essentiellement de la hausse des recouvrements,  respectivement, des contributions directes, de l'IRG/salaires, de l'impôt sur  le bénéfice des sociétés (IBS) et des impôts sur les affaires.  Ainsi, les contributions directes sont passés à 1.047,5 mds DA contre  915,1 mds DA, en hausse de 132,4 mds DA (+14%), correspondant à un  taux de réalisation de 108% par rapport aux prévisions de la loi de finances  2016 (LF 2016).  Quant aux recouvrements de l'IRG/salaires, ils ont dégagé une plus value  de 52,2 mds DA, en hausse de 10% entre les deux périodes de comparaison.  Concernant l'IBS, les recouvrements ont enregistré une plus-value  de 72,8 mds DA, soit un taux d'évolution de 24% et un taux de réalisation  de 122% par rapport aux prévisions de la LF 2016.  Cette progression de l'IBS s’explique par l’entrée en activité  des investisseurs, en nette croissance, et ce, après l’épuisement des avantages  fiscaux, générant ainsi des recettes fiscales hors hydrocarbures, explique la  DGI.  Pour les impôts sur les affaires, les recouvrements ont évolué pour  s'établir à 805,9 mds DA contre 747,4 mds DA, dégageant une plus-value  de 58,4 mds DA dont 47,7 mds de DA proviennent de la taxe sur les produits  pétroliers.   Le recouvrement de la TVA à l’importation s'est chiffré à 435,5  mds DA, soit 54% du recouvrement des impôts sur les affaires.  Il est constaté que les recettes fiscales ordinaires recouvrées sur  les 11 premiers mois de 2016 (2.825 mds DA) ont dépassé les prévisions de la  LF 2016 qui avait tablé sur des recettes fiscales ordinaires de 2.722,6 mds  DA sur toute l'année.  Hausse de la fiscalité au profit des collectivités locales et Fonds spéciaux Concernant les recouvrements au profit des collectivités locales et  des Fonds spéciaux, ils ont également connu une tendance haussière pour s'établir  à 465,9 mds DA sur les 11 premiers mois de 2016 contre 450,4 mds DA à la même  période de 2015, engrangeant une plus-value de 15,6 mds DA représentant une  hausse de 3%.  Par contre, les recouvrements des recettes fiscales pétrolières budgétisées  ont enregistré une baisse de près de 120 mds DA.  De janvier à fin novembre 2016, le montant des recouvrements de la fiscalité  pétrolière s'est élevé à 1.603,4 milliards de DA contre 1.722,9 milliards de  DA à la même période de 2015, soit une moins-value de 119,6 milliards de DA.  Cette baisse est due essentiellement à la chute des cours mondiaux  de pétrole enregistrée durant l'année 2016.   Pour rappel, la loi de finances 2016 avait prévu des recettes pétrolières  budgétisées de 1.682 milliards de DA.