vendredi 31 mai 2019

15ème vendredi de mobilisation contre le système: le peuple maintient la pression

Acte 15 de mobilisation. Les manifestants ont une nouvelle fois envahi la rue pour exiger le départ du système qu’il juge illégitime. Dans plusieurs wilayas du pays, les manifestants toujours aussi nombreux ont scandé des slogans hostiles aux représentants du système. Ils ont également rendu hommage à Kamel Eddine Fekhar décidé suite à son incarcération. A Alger, alors qu’un dispositif policier avait quadrillé la ville dès la matinée, un nombre impressionnant de manifestants s’est mobilisé pour poursuivre le combat du peuple pour le changement du régime. Dans son compte rendu de 15h, la journaliste de la Chaine 3, Amina Hadjiate, signale la présence en force de la tenue mozabite en guise d’hommage à Kamel Fekhar. «Les visages affichent le deuil mais surtout la détermination», constate-t-elle. La mobilisation continue partout ailleurs dans les autres wilayas au même ton, mêmes revendications comme à Oran où l’on réclame le départ des « B » et le changement du système de gouvernance et appelant l’armée à céder les commandes de la chose politique tel que les marcheurs le souhaitent et en témoignent au micro du correspondant permanant de la radio chaine 3 Hamza Belmadani. A Jijel, Abdelhamid Zouad a constaté que rien n’entame la marche pacifique en ce 15ème vendredi. Cortèges de voitures et de motos, parés de l’emblème national sillonnent les principales artères de la ville alors que les marcheurs brandissent les mêmes slogans avec détermination dont celle « nous sommes là et ce n’est pas fini ! »       


Les dirigeants arabes réitèrent leur attachement aux conclusions des précédents sommets concernant la question palestinienne

Le communiqué final du sommet arabe urgent tenu en Arabie Saoudite a souligné, vendredi, l'attachement des dirigeants arabes aux décisions du 29e sommet de la Ligue arabe à Dhahran ainsi qu'aux décisions du 30e sommet de l'organisation tenu à Tunis.  Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit a procédé à la lecture du communiqué final du sommet qui réitère que la question palestinienne demeure "la question arabe centrale". Les pays arabes veillent à rétablir la sécurité et la stabilité dans la région, a-t-il indiqué, soulignant que cela exigeait le respect par tous les pays de la région des principes de bon voisinage et l'abstention de l'utilisation de la force, de l'ingérence dans les affaires internes des pays et de la violation de leur souveraineté". Le communiqué final condamne les attaques aux drones ayant ciblé deux stations de pompage en Arabie Saoudite ainsi que les actes de sabotage contre des navires dans les eaux territoriales de l'Etat des Emirats. Le texte a pointé du doigt ce qu'il a qualifié d'"ingérences iraniennes dans leurs affaires internes" et a dénoncé également la poursuite des attaques aux missiles balistiques ciblant le royaume d'Arabie Saoudite par des houthis du Yémen. Au terme de la lecture du communiqué final des dirigeants arabes, l'Irak s'est opposé à un passage dans le communiqué qui dénonce la conduite de l'Iran. Dans son allocution lors des travaux du sommet arabe urgent, le président irakien, Barham Saleh a indiqué que "l'Iran est un pays voisin dont il faut préserver la sécurité".


Le tabagisme tue toujours : 15 000 fumeurs meurent en Algérie par année

Le tabagisme fait des dégâts humains énormes et à tous les niveaux du corps. Le sujet revient chque 31 mai à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le tabac mais entre deux dates, la cigarette semble l'emporter contre cette lutte et continue de tuer énormément de gens de tous les âges : 15000 fumeurs meurent en Algérie chaque année avec en moyenne 40 victimes par jour.   Les spécialistes attirent la sonnette d’alarme et incrimine le laxisme des pouvoirs publics face au tabagisme qui fait des ravages dans la société infantile notamment où commence la dépendance. Chez les grands fumeurs, le tabac qui est une agression directe sur le système respoiratoire de l'homme engendre plusieurs maux, pour le moins irréversibles. Parmi ces pathologies « il y a le cancer des poumons, cancer de la gorge, au niveau du cœur avec des arrêts cardiaques, des AVC, des DPCO, etc. », précise le professeur Amrane au micro de Ahcène Chemache de la radio chaine 3.  Le comité intersectoriel de lutte contre le tabac se contente de faire de la sensibilisation  occasionnelle en attendant des lois estime-t-on. Mais le pays dispose d’un arsenal de textes non encore appliqués pour accentuer la lutte contre le tabac. Reportage.   


Aid El Fitr : la nuit du doute pour l'observation du croissant de Choual fixée au lundi

La nuit du doute consacrée à l'observation du croissant lunaire du mois de Choual pour cette année (2019) a été fixée au lundi prochain, a indiqué jeudi un communiqué du ministère des Affaires religieuses et des waqf. "La Commission nationale de l'observation du croissant lunaire au ministère des Affaires religieuses et du wakf informe l'ensemble des citoyens que la nuit du doute consacrée à l'observation du croissant lunaire du mois de Choual de l'année 1440 de l'Hégire annonçant le premier jour de l'Aid El Fitr est fixée au lundi 29 Ramadhan 1440 de l'hégire correspondant au 3 juin 2019", a précisé le communiqué. Une conférence sur "la nuit du doute" sera organisée après la prière d'El Maghreb à Dar El Imam (Al Mohamadia, Alger) et sera retransmise en direct par les médias audiovisuels, ajoute la même source.


Aid El Fitr : la nuit du doute pour l'observation du croissant de Choual fixée au lundi

La nuit du doute consacrée à l'observation du croissant lunaire du mois de Choual pour cette année (2019) a été fixée au lundi prochain, a indiqué jeudi un communiqué du ministère des Affaires religieuses et des waqf. "La Commission nationale de l'observation du croissant lunaire au ministère des Affaires religieuses et du wakf informe l'ensemble des citoyens que la nuit du doute consacrée à l'observation du croissant lunaire du mois de Choual de l'année 1440 de l'Hégire annonçant le premier jour de l'Aid El Fitr est fixée au lundi 29 Ramadhan 1440 de l'hégire correspondant au 3 juin 2019", a précisé le communiqué. Une conférence sur "la nuit du doute" sera organisée après la prière d'El Maghreb à Dar El Imam (Al Mohamadia, Alger) et sera retransmise en direct par les médias audiovisuels, ajoute la même source.


jeudi 30 mai 2019

Gaïd Salah : les forces armées appelées à maintenir la disponibilité opérationnelle à son "plus haut niveau"

Le Général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'Etat-major de l'ANP a appelé, jeudi à Tamanrasset, les forces armées à maintenir la disponibilité opérationnelle à son "plus haut niveau" et à s’adapter "constamment" aux développements de la situation géopolitique et à la complexité des enjeux de la sous-région. "Nous œuvrons toujours à maintenir la disponibilité opérationnelle à son plus haut niveau et à mener une parfaite préparation et instruction de nos Forces armées afin qu’elles puissent détenir, en permanence, les capacités à accomplir leurs missions et à s’adapter constamment aux développements de la situation géopolitique et à la complexité des enjeux dans notre sous-région", a-t-il dit dans une allocution d’orientation prononcée au 4ème jour de sa visite dans la 6ème Région militaire à Tamanrasset. Il a ajouté que ceci "requiert impérativement de vous, en tant que cadres, de veiller au strict respect des programmes de préparation au combat pour les différentes composantes du corps de bataille, à travers l'intensification des exercices tactiques démonstratifs de tirs avec munitions réelles au profit des différentes Forces et Armes", indique un communiqué du ministère de la Défense nationale. Pour Gaïd salah, "la préservation de la sécurité de l’Algérie et la consolidation des fondements de sa défense nationale nécessite de vous de tenir en compte la nature des missions assignées au niveau de cette zone". Par ailleurs, le Général de Corps d’Armée, dans son allocution d’orientation prononcée lors de sa rencontre hier avec les Cadets de la Nation, a tenu à leur faire rappeler la glorieuse histoire de leur pays, les exhortant à en "être fiers et à prendre exemple de leur vaillants aïeux et de leurs sacrifices pour la victoire de leur patrie". "Œuvrer à relier l’histoire au présent et au futur est un comportement naturel de l’homme, voire une évidence dont l’être humain a constamment besoin, en tant que voie naturelle qui est en adéquation avec son instinct et en concordance avec son comportement logique", a-t-il rappelé. Il a ajouté que "la mémoire des Algériens, notamment la catégorie des jeunes, devrait revenir au passé glorieux de leur pays, pour en faire une source d’inspiration, et je suis absolument convaincu que celle-ci est riche et abondante en leçons, à même de les aider à affronter, voire à surmonter tous les défis et difficultés, et poursuivre ainsi leur chemin, avec espoir et ambition, vers la contribution efficace et fructueuse dans l’édification de l’avenir de leur pays". Il a relevé que "l’histoire de l’Algérie dont nous sommes très fiers aujourd’hui, ne s’est écrite que grâce à ces vaillants hommes qui ont sacrifié leur présent pour le futur de l’Algérie, et qui y voyaient que cet avenir doit être prometteur et radieux, et c’est à vous aujourd’hui d’être convaincus que l’avenir de l’Algérie devrait être en parfaite harmonie avec son histoire nationale exemplaire, voire miraculeuse". "Sachez que votre pays l’Algérie, grâce à sa glorieuse révolution et son histoire nationale pleine de triomphe et de bravoure, a su graver son empreinte sur les pages de l’histoire humaine contemporaine, et à inscrire avec des lettres en or, le pouvoir de l’être humain à changer le cours des événements de l’Histoire, les réorienter et les reformuler selon ses aspirations légitimes", a-t-il ajouté. Le Général de Corps d’Armée a indiqué que "l'histoire humaine gardera en mémoire, sans nul doute, et avec toute la fierté la grandeur de l’Algérie, de son peuple et de son illustre révolution de libération. Elle rendra éternel l’héroïsme de ceux qui l’ont réalisée, et saluera le rôle leader que cette glorieuse révolution a joué pour répandre et généraliser les valeurs de la liberté et de la paix à travers le monde". Le général de Corps d’Armée a valorisé "les résultats retentissants obtenus par les Cadets de la Nation" et les a exhortés à "fournir davantage d’efforts et de travail laborieux afin d’atteindre les résultats escomptés". "L’aspiration de l’ANP, digne héritière de l’ALN, à renforcer les piliers de sa force, en s’appuyant sur le bon sens et les efforts de ses enfants, est une ambition illimitée", a-t-il dit. Il a ajouté que "cette ambition nous inspirent à valoriser les excellents résultats obtenus par les Cadets de la Nation, ces dernières années, et dans ce cadre nous vous invitons, à faire de ces excellents résultats réalisés par vos camarades Cadets, un exemple à suivre, qui vous incite à faire également de cette école un bon exemple à suivre pour que toutes les Ecoles des Cadets de la Nation deviennent de véritables pépinières pour une future ressource humaine, avec des bases solides et des valeurs irréprochables". "Afin d’atteindre ces objectifs ambitieux et légitimes, je saisis, encore une fois, cette honorable occasion pour vous inviter, et appeler à travers vous tout un chacun à fournir davantage d’efforts, à œuvrer consciencieusement, afin de réaliser les résultats escomptés, et imprégner le mode d’enseignement, de formation, de discipline, psychologique et moral, que nous souhaitons, je le réitère encore une fois, nous le souhaitons un exemple à suivre à l’avenir par vous qui représentez le noyau de cette démarche d’enseignement clairvoyante", a-t-il soutenu. A l’issue de cette rencontre, l’occasion a été donnée aux cadettes et cadets de la Nation qui ont exprimé leur fierté d’appartenir à ces Etablissements de formation d’excellence. Lors du 4e jour de cette visite dans la 6ème Région militaire, le Général de Corps d’Armée a présidé une réunion de travail au niveau du siège du Commandement de la Région. A l’entame et après la cérémonie d’accueil, en compagnie du Général-Major Mohamed Adjroud, Commandant de la 6ème RM, le Général de Corps d’Armée a observé un moment de recueillement sur l’âme du défunt Moudjahid "Hibaoui Elouafi", dont le nom est porté par le siège de la Région, où il a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative et a récité la Fatiha sur son âme et sur celles des valeureux Chouhada. Le Général de Corps d’Armée a présidé, par la suite, une réunion de travail avec les Etat-Majors de la Région, les Commandants des Secteurs Opérationnels et leurs Etat-majors, les Chefs des Services de Sécurité, ainsi que les Commandants d’unités et les Directeurs Régionaux, où il a suivi un exposé global sur la situation générale au sein de la Région, présenté par le Commandant de la Région, ainsi que les exposés des Commandants des Secteurs Opérationnels et les différents services de sécurité. Gaïd Salah a prononcé une allocution d’orientation, dans laquelle il a mis l’accent sur l’importance vitale que revêt cette Région militaire sensible, saluant les efforts laborieux et persévérant, et le rôle efficace de nos unités déployées le long de la bande frontalière et en territoire de la Région, dans la sécurisation du pays contre tous les fléaux, danger et menaces.


Belmadi dévoile la liste des 23 pour la CAN-2019

Le sélectionneur national Djamel Belmadi a dévoilé jeudi la liste des 23 joueurs retenus pour disputer la Coupe d'Afrique des nations-2019 de football, programmée du 21 juin au 19 juillet en Egypte. Cette liste est marquée par la convocation pour la première fois du joueur Haris Belkebla qui évolue au stade Brestois (nouveau promu en Ligue 1 française). Un seul joueur local a été retenu pour disputer le grand rendez-vous égyptien. Il s'agit de Hichem Boudaoui (Paradou AC). Par ailleurs, Faouzi Ghoulam, qui aurait demandé à être dispensé, Saphir Taïder, Rachid Ghezzal, Nabil Bentaleb et Hilal Soudani, en convalescence, sont les grands absents de cette liste. De même que l'attaquant Ishak Belfodil, en grande forme avec Hoffenheim (Allemagne) lors de la phase retour de la Bundesliga. L'attaquant de Montpellier (Ligue 1 française) Andy Delort, qui vient d'obtenir le passeport algérien, n'a pas été retenu non plus. Par contre, le meilleur buteur en activité des Verts, Islam Slimani, fait partie du groupe en dépit de sa mise à l'écart depuis plusieurs mois à Fenerbahçe (Turquie). Logée dans le groupe C, la sélection algérienne entamera la CAN-2019 contre le Kenya le 23 juin avant de croiser le fer avec respectivement le Sénégal le 27 du même mois et la Tanzanie le 1er juillet.  En prévision de cette 32e édition de la CAN, la sélection algérienne disputera deux matchs amicaux à Doha. Les hommes du sélectionneur Djamel Belmadi affronteront le Burundi le 11 juin et le Mali le 16, lors de la deuxième étape de la préparation qui débutera le 8 du même mois dans la capitale qatarie. La première étape sera entamée officiellement le 3 juin au Centre technique national de Sidi-Moussa (Alger) et s’étalera jusqu’au 8, date du départ de la sélection pour Doha sur un vol spécial d’Air Algérie. Les coéquipiers de Riyad Mahrez s’envoleront pour Le Caire le 18 juin. Liste des joueurs convoqués: Gardiens : Raïs M'bolhi, Azzedine Doukha, Alexandre Oukidja Défenseurs : Aïssa Mandi, Mehdi Zeffane, Ramy Bensebaïni, Rafik Halliche,  Mehdi Tahrat, Djamel Benlamri, Youcef Atal, Mohamed Fares Milieux de terrain : Haris Belkebla, Ismaël Bennacer, Mehdi Abeid, Sofiane, Feghouli, Adlene Guedioura, Hichem Boudaoui Attaquants : Adam Ounas, Riyad Mahrez, Islam Slimani, Yacine Brahimi, Baghdad Bounedjah, Youcef Belaïli.


Laghouat : 32 blessés dans un accident de la circulation

Trente-deux (32) personnes ont été blessées mercredi soir dans un accident de la route survenu sur la RN-23, dans la zone d’El-Millek (18 km Nord de Laghouat), a-t-on appris auprès de la protection civile. Un minibus de transport intercommunal assurant la liaison Laghouat-Tadjemout est entré en collision avec un tracteur, causant des blessures à 32 personnes (1 à 57 ans), a-t-on précisé. Les blessés ont été évacués à l’établissement public hospitalier EPH-H’mida Benadjila à Laghouat et une enquête a été ouverte pour les services de la gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de l’accident.


Laghouat : 32 blessés dans un accident de la circulation

Trente-deux (32) personnes ont été blessées mercredi soir dans un accident de la route survenu sur la RN-23, dans la zone d’El-Millek (18 km Nord de Laghouat), a-t-on appris auprès de la protection civile. Un minibus de transport intercommunal assurant la liaison Laghouat-Tadjemout est entré en collision avec un tracteur, causant des blessures à 32 personnes (1 à 57 ans), a-t-on précisé. Les blessés ont été évacués à l’établissement public hospitalier EPH-H’mida Benadjila à Laghouat et une enquête a été ouverte pour les services de la gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de l’accident.


Messaoud Belambri : les pharmaciens d'officine sont entre le marteau des délinquants et l’enclume de la justice

Les pharmaciens d’officines tirent, une nouvelle fois, la sonnette d’alarme et alertent sur l’escalade des agressions contre les membres de leur corporation. Deux assassinats en trois mois ont été perpétrés par des délinquants. Le syndicat des pharmaciens d’officines exigent la protection de leurs vies et une refonte de l’arsenal juridique pour redonner sa place à la profession. «La situation n’est pas seulement sensible, elle est dangereuse pour les pharmaciens», a dénoncé, Messaoud Belambri, président du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine lors de son passage, ce jeudi, dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3. Evoquant cette réalité insupportable, explique que la corporation est coincée entre le marteau des agresseurs et l’enclume de la justice. «Nous sommes [pris] entre les agressions et les assassinats et les poursuites judicaires qui peuvent nous mener jusqu’à l’emprisonnement», déplore-t-il. Revenant sur la «grève symbolique» d’une demi-journée organisée hier (mercredi), le président du syndicat indique que le taux de suivi enregistré au niveau national est de 96,99%. «C’est un cri de colère et de peur», qualifie-t-il cette action en indiquant que dans beaucoup de région les organisateurs ont eu du mal à organiser un service minimum.         


Décès de Kamel Eddine Fekhar : Marche à Ghardaïa, la Justice ordonne l'ouverture d'une enquête approfondie

Le ministère de la Justice a instruit, mercredi, ses services concernés de diligenter "une enquête approfondie" sur les tenants et aboutissants du décès de Kamel Eddine Fekhar, militant des droits de l’Homme, a indiqué un communiqué du ministère. "Le ministère de la Justice informe l'opinion publique avoir instruit ses services concernés de diligenter une enquête approfondie" sur les tenants et aboutissants du décès de Kamel Eddine Fekhar, militant des droits de l’Homme, le 28 mai 2019 au CHU de Blida, où il avait été transféré la veille en urgence de l’hôpital de Ghardaïa", lit-on dans le communiqué. Feu Kamel Eddine Fekhar (54 ans) est décédé, mardi, au Centre hospitalo-universitaire (CHU) Frantz Fanon de Blida, après détérioration de son état de santé suite à une grève de la faim, selon ses proches. Le défunt avait été admis au pavillon carcéral de l’hôpital de Ghardaïa le 26 avril dernier, avant d’être transféré dans la nuit de lundi à mardi vers le CHU de Blida. Ancien militant de la fédération du FFS, feu Kamel Eddine Fekhar, médecin généraliste, était un militant des droits de l’Homme. Marche de protestation pour dénoncer "l’attitude" des pouvoirs publics Plutôt dans a matinée, des centaines de personnes ont manifesté pacifiquement mercredi à Ghardaïa pour dénoncer "l’attitude" des pouvoirs publics et des instances judiciaires à l’égard du militant des droits de l’Homme, Kamel Eddine Fekhar, décédé mardi suite à une grève de la faim. Les manifestants brandissant l’emblème national et l’étendard amazigh, ont investi sporadiquement l’artère principale de Ghardaïa menant vers le tribunal et le siège de la wilaya, en demandant l’ouverture d’une enquête "indépendante sur les circonstances" de la mort du Dr Fekhar.


mercredi 29 mai 2019

Gaïd Salah : « Nécessité d'adopter un dialogue dans le cadre de la légitimité constitutionnelle avec le retour au plus vite aux urnes »

Le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le Général de corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah a affirmé, mercredi à Tamanrasset, que le dialogue doit aboutir à tous les moyens susceptibles de préserver la "légalité constitutionnelle" avec "le retour, au plus vite, aux urnes pour élire un nouveau Président". Dans une allocution d'orientation prononcée à l'école des cadets de la Nation à Tamanrasset, au troisième jour de sa visite dans la 6e région militaire, le Général de corps d'Armée, Ahmed Gaïd Salah a souligné que "le dialogue doit aboutir à tous les moyens susceptibles de préserver la légitimité constitutionnelle, insistant sur l'impératif de retourner, au plus vite, aux urnes pour élire le président de la République dans le respect de la volonté populaire libre". "Il est certain que ceux qui tentent de retarder ce genre de démarches nationales méritoires, sont des personnes et des parties qui adoptent le principe de la bande et suivent ses porte-voix et ses apôtres dans une tentative de fourvoiement", a ajouté M. Gaïd Salah. Le vice-ministre de la Défense a mis en garde, dans ce cadre, contre la dangerosité de la démarche de certains dans le sens de l'aggravation de la situation et du prolongement de la crise, estimant que "celui qui en a recours est celui qui s'emploie intentionnellement à propager les rumeurs, les fausses informations et les mensonges d'une manière continue via plusieurs supports médiatiques et il ne peut en aucun cas, contribuer à la création d'un climat propice à l'entente mutuelle, voire même à un dialogue serein et rationnel". Cela signifie- poursuit le vice-ministre de la Défense nationale- que celui qui se livre à ces pratiques est contre la tenue d'un dialogue sérieux, car, a-t-il ajouté, il s'agit là de visées loin d'être innocentes et dont les conséquences seront assumées par leurs auteurs devant Allah, le peuple et l'histoire", a-t-il souligné. Ces personnes "empruntent cette voie, tant bien même qu'ils auraient pu avoir davantage de crédibilité en mettant l'accent sur la transmission d'évènements réels au lieu de recourir à la désinformation de l'opinion publique en fomentant des mensonges et des scénarii irréels et infondés attribués à des personnalités et centres de prise de décision". "Tout cela procède de l'existence de plans ficelés ayant été élaborés avec une extrême perfidie, en vue de jeter le doute sur tout acte visant à apaiser et rassurer le peuple algérien et œuvrer à trouver les solutions idoines à la crise actuelle que traverse le pays. Car le but est évident, à savoir barrer la route à toute issue à la crise et retarder toute démarche bien attentionnée et nationaliste pour le dialogue et la concertation entre les différentes parties", a ajouté le vice-ministre.  « Les médias appelés à transmettre les revendications populaires sans déformation ni falsification » Le Général de corps d'armée, Ahmed Gaïd Salah a ajouté q'"afin de réduire à l’échec toutes les démarches non constructives et décourageantes, le peuple algérien est appelé aujourd’hui à aller de l’avant avec son armée à l’effet de relever tous les défis rencontrés et faire montre de l'allégeance, toute l'allégeance à la patrie, car celle-ci requiert la mobilisation de tous, chacun dans son domaine et champ de responsabilité, notamment dans le secteur de l’Information, avec toutes ses déclinaisons, qui est appelé à se mobiliser au service de l'Algérie".    Il a estimé, à ce titre, que les médias se doivent d'être un miroir des revendications effectives et véritables du peuple algérien et sont appelés à dire la vérité et à transmettre les revendications du peuple en toute objectivité et en toute franchise, sans déformation, falsification, exploitation ni utilisation à des fins autres que le service de la patrie, car les intérêts matériels ne peuvent aucunement se substituer à la patrie, étant donné que ceux-ci disparaissent et que l’Algérie survit". M. Gaid Salah a salué, par la même, "le génie du peuple algérien qui se manifeste amplement durant les épreuves où la cohésion entre toutes les franges du peuple s'accroit, la solidarité s'approfondit et les valeurs du sacrifice pour le pays émergent". "Celui qui lit l'histoire nationale et les défis qui y ont été liés, relève que le génie est l'une des spécificités du peuple algérien résistant, authentique et nationaliste, un peuple noble par ses positions et son parcours et qui fait prévaloir souvent l'intérêt du pays sur son intérêt personnel", a affirmé le Chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP). "Ces qualités se montrent le plus durant les épreuves, des épreuves durant lesquelles se renforce la cohésion entre le peuple, où la solidarité s'approfondie et les efforts se conjuguent démontrant ainsi toutes les valeurs du sacrifice pour le pays", a rappelé M. Gaïd Salah, ajoutant "unique en son genre, la cohésion du peuple algérien résistant avec l'Armée de libération nationale durant la glorieuse guerre de libération en est la preuve, cette cohésion a donné naissance à une force déferlante qui a éradiqué le colonialisme français et sapé irréversiblement ses fondements". APS


La situation économique l'exige : "des compétences pour gérer une transition ne dépassant pas 12 mois", selon Benbitour

Ahmed Benbitour a expliqué mercredi qu’il faut aller vers des élections dans les plus brefs délais vue que la situation économique du pays ne tolère plus de retard sur l’agenda de la refonte de l’Etat en réponse aux attentes de la population qui revendique un changement rapide du système et les exigences de l’ardoise économique en souffrance. Avec les prémices d’un dialogue, l’invité suggère qu’« il faut définir d’abord le dialogue car ce dernier peut partir de sujets théoriques que réels », rappelant que « les marches appellent à un changement radical du système et à mon avis nous ne sommes plus dans l’étape du dialogue mais celle de la négociation pour le changement de tout le système de gouvernance et répondre ainsi positivement aux revendications de la population ».   Sans préciser les négociants, Il insiste à dire qu’« il faut négocier pour se mettre d’accord comment changer le système de gouvernance ». A ce titre, l’invité de la rédaction de la chaine 3, M. Benbitour estime que « les marches du hirak ont apporté un élément très positif qu’il faut comptabiliser pour regarder l’avenir d’une autre manière », ajoutant que « cette attitude, à féliciter au demeurant, a permis de repenser le pays or les tenants du pouvoir regardaient cette population comme étant arriérée et inapte à la politique ». « Les marches ont démontré que nous ne sommes plus dans le paternalisme et l’autoritarisme, donc il ya des éléments positifs qui suggèrent de féliciter les marcheurs pour avoir obtenu à ces résultats », relève-t-il. 


Examens scolaires de 2019 : Plus de 800 mille élèves à l’épreuve de la cinquième

Ils sont exactement plus de 812 mille élèves à passer aujourd’hui les épreuves de l’examen de fin de cycle primaire à travers le pays. Les élèves de cinquième ont à examiner leurs capacités dans les trois matières principales à savoir : les mathématiques et les deux langues arabe et française. A l'instar de ses camarades du palier, Manel rêve déjà grand. Bucheuse et déterminée, Elle s’estime chanceuse d’avoir un papa, une maman et une soeur aimée qui l’ont aidée à effectuer ses révisions. Elle a fait savoir à Nouhad Belkhadem, de la radio chaine 3, qui l’a rencontrée la veille qu’elle ambitionne de devenir pilote d’avion. Elle table sur une moyenne supérieure à 9/20. Portrait. Bonne chance à tous !   


Examens scolaires de 2019 : Plus de 800 mille élèves à l’épreuve de la cinquième

Ils sont exactement plus de 812 mille élèves à passer aujourd’hui les épreuves de l’examen de fin de cycle primaire à travers le pays. Les élèves de cinquième ont à examiner leurs capacités dans les trois matières principales à savoir : les mathématiques et les deux langues arabe et française.


mardi 28 mai 2019

Nouveau mardi de mobilisation des étudiants : ils ont réitéré leur appel au départ des figures incarnant la continuité du système

Nouveau mardi de mobilisation nationale des étudiants. Toujours déterminés, malgré la chaleur et le jeune, ils ont organisé des marches et des rassemblements, dans tout le pays,  pour réitérer leur appel au « départ des figures incarnant la continuité du système ». Véritable cœur battant de la « révolution du 22 février » du peuple algérien contre le système, les étudiants ont réitéré « leur rejet de la présidentielle du 4 juillet prochain » et veulent une « véritable transition vers un Etat démocratique ». A Alger, malgré un dispositif de sécurité renforcé au centre-ville, « les étudiants ont marché jusqu’à la Place des Martyrs, puis ils ont rebroussé chemin vers la grande Poste. Ils rejettent catégoriquement l’élection présidentielle du 4 juillet et appellent à une transition non manipulé, une transition réfléchie, bien organisée, qui permettra de donner naissance à une véritable démocratie », rapporte Lotfi Sid, de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.  


Depuis Tamanrasset, Gaid Salah déclare : « le dialogue est l'unique voie pour résoudre la crise »

S’exprimant ce mardi depuis la 6e Région Militaire, le Général de Corps d'Armée, Gaïd Salah a considéré que « le dialogue est l'unique voie pour résoudre la crise que vit notre pays », tout en appelant à « la nécessité, voire l'impératif, de trouver les solutions idoines sans délai ». Expliquant la nécessité « d'adopter la voie du dialogue sérieux, rationnel, constructif et clairvoyant, qui place l'Algérie au-dessus de toute considération », Gaïd Salah, a, dans son allocution, estimé que « le peuple algérien ne veut plus revivre les expériences douloureuses antérieures, dont il a subi les affres et souffert terriblement des répercussions », en référence à la « pénible période » vécue durant les années 90. Selon Gaïd Salah, « les personnalités et les élites nationales doivent participer à ce dialogue, lors duquel il sera question de l'évaluation des circonstances que vit le pays et de concessions réciproques pour le bien du pays. C'est ainsi que l'on outrepasse les divergences entre les différents avis, ou du moins on réduit les écarts entre les points de vue contradictoires et contrastés, sachant que rien ne s'élève au-dessus de l'intérêt de notre pays ». Pour Gaïd Salah, « les contours de la feuille de route de ce dialogue se préciseront davantage à travers le sérieux et la rationalité des initiatives, et à travers la recherche sérieuse des solutions idoines à cette crise qui perdure, dans les plus brefs délais », ajoutant que le dialogue doit permettre d’arriver à « un consensus et un compromis sur l'impératif de l'organisation des élections présidentielles, le plutôt possible, car estime-t-il, « le temps est précieux et il n'y a pas moyen de le gâcher dans des discussions stériles ». « Rien n'est impossible et l'Algérie attend une sortie légale et constitutionnelle qui la prémunira contre toute forme d'exacerbation de la situation », a conclu le Général de Corps d'Armée.


Démographie : les Algériens étaient 43 millions en janvier 2019

Au 1er janvier de 2019, l’Algérie comptait 43 millions d'habitants, contre 42,2  millions pour la même période de 2018, selon l’Office national des statistiques. Dans l'hypothèse du maintien du rythme de croissance durant l'année 2019,  sa population totale devrait atteindre 43,9 millions au 1er janvier 2020, selon l'ONS. Par rapport à 2017, le nombre de naissances vivantes avait atteint 1,038 millions au 1er juillet de 2018, soit une baisse de 2% qui s'est traduite par une baisse du taux de natalité, lequel est passé de 25,40 pour mille à 24,39 pour mille entre ces deux périodes. D’après les chiffres de l’ONS, la répartition par sexe s’est traduite par 104 garçons pour 100 filles. Le recul du volume des naissances, en 2018,  par rapport à 2017, est expliqué par l'augmentation de celui des décès, marqué par une augmentation significative. Entamée depuis 2014, la baisse de l'effectif des mariages s’est maintenue quant à lui, en 2018. Les bureaux d'état civil ont enregistré 332.000 unions, soit près de 8.000 mariages de moins par rapport à 2017. Concernant les divorces, les services du ministère de la Justice ont fait état de 65.690 ruptures d'unions en 2018, en stagnation par rapport à l'année d'avant.   L'ONS a d’autre part noté une stagnation en volume du taux de mortalité infantile pour la second année consécutive lesquels ont été de 21.846 cas en 2018, soit un recul de près de 400 décès par rapport à l'année précédente. Prenant en compte une hypothèse d'indice conjoncturel de fécondité de 2,4 enfants par femme et d'une espérance de vie à la naissance de 82 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes, l’ONS prévoit que la population Algérienne se situer à 44,227 millions d'habitants en 2020, 51,309 millions en 2030 et 57,625 millions en 2040.


Démographie : les Algériens étaient 43 millions en janvier 2019

Au 1er janvier de 2019, l’Algérie comptait 43 millions d'habitants, contre 42,2  millions pour la même période de 2018, selon l’Office national des statistiques. Dans l'hypothèse du maintien du rythme de croissance durant l'année 2019,  sa population totale devrait atteindre 43,9 millions au 1er janvier 2020, selon l'ONS. Par rapport à 2017, le nombre de naissances vivantes avait atteint 1,038 millions au 1er juillet de 2018, soit une baisse de 2% qui s'est traduite par une baisse du taux de natalité, lequel est passé de 25,40 pour mille à 24,39 pour mille entre ces deux périodes. D’après les chiffres de l’ONS, la répartition par sexe s’est traduite par 104 garçons pour 100 filles. Le recul du volume des naissances, en 2018,  par rapport à 2017, est expliqué par l'augmentation de celui des décès, marqué par une augmentation significative. Entamée depuis 2014, la baisse de l'effectif des mariages s’est maintenue quant à lui, en 2018. Les bureaux d'état civil ont enregistré 332.000 unions, soit près de 8.000 mariages de moins par rapport à 2017. Concernant les divorces, les services du ministère de la Justice ont fait état de 65.690 ruptures d'unions en 2018, en stagnation par rapport à l'année d'avant.   L'ONS a d’autre part noté une stagnation en volume du taux de mortalité infantile pour la second année consécutive lesquels ont été de 21.846 cas en 2018, soit un recul de près de 400 décès par rapport à l'année précédente. Prenant en compte une hypothèse d'indice conjoncturel de fécondité de 2,4 enfants par femme et d'une espérance de vie à la naissance de 82 ans pour les hommes et 83 ans pour les femmes, l’ONS prévoit que la population Algérienne se situer à 44,227 millions d'habitants en 2020, 51,309 millions en 2030 et 57,625 millions en 2040.


L’expert international en gestion des risques, Seddik Nekkache : l’Algérie possède de sérieuses opportunités de recouvrer l’argent qui lui a été dérobé

Pour autant qu’elle en ait la ferme détermination, en réclamant notamment l’application des conventions internationales dont elle est signataire, l’Algérie détient de sérieuses possibilités de se réapproprier les « sommes assez importantes » qui lui ont été dérobées. Commentant le phénomène de la corruption qui s’est installé et prospéré en Algérie, dés les premiers moments de son indépendance, l’expert international en gestion des risques, Seddik Nekkache, rappelle que celui-ci a débuté durant le pouvoir du président disparu, Houari Boumediene, une période durant laquelle, dit-il, il a commencé à être procédé à des importations « massives et diverses» d’usines clés en mains. Reçu, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le professeur Nekkache rappelle qu’en dépit d’une loi promulguée en 1978, interdisant la présence d’intermédiaires dans le commerce extérieur, les délits de surfacturation et d’octroi de commissions ont continué de progresser de façon exponentielle sous tous les régimes qui se sont succédés.. « Ce poison », explique-t-il, a développé ses ramifications, autant en Algérie qu'à l’international, particulièrement en France où, signale-t-il, un certain nombre de ces intermédiaires véreux a pu trouver refuge « pour digérer les sommes colossales qui ont été spoliées ».    Sur les quelque 1.000 milliards de dollars investis dans le pays durant une période de 20 années, l’intervenant confirme que 10% de cette somme, environ 100 milliards, ont été l’objet de détournements sous des formes les plus diverses. Sans s’aventurer à donner plus de détail, celui-ci observe qu’au travers des différentes poursuites qui sont en train d’être opérées, le processus de récupération de l’argent qui a été volé au pays « est déjà enclenché ». Commentant, par ailleurs, la crise politique à laquelle fait face la Nation, l’invité met en avant deux options : soit, déclare-t-il, on choisit la voie de l’autoritarisme et donc celle d’une transition « imposée », soit on va vers une transition négociée par des personnes élues, « la voie la plus sage », parce que tenant compte de la « primauté du peuple ».                     


lundi 27 mai 2019

Organisation nationale des Moudjahidine : Said Abadou remplacé par un intérimaire

Said Abdou saluant la mobilisation du peuple

Le Secrétariat général de l'Organisation nationale des Moudjahidine (ONM) a annoncé, lundi, que Mohand Ouamar Benlhadj est désormais chargé de la gestion des affaires de l'organisation, en remplacement de son Secrétaire Général Said Abadou, incapable d'assumer ses fonctions pour des "raisons de santé". "Vu que M. Abadou souffre de problèmes de santé qui l'empêchent d'assumer ses fonctions, la gestion de l'ONM est confiée, jusqu'à nouvel ordre, à Mohand Ouamar Benlhadj, membre du secrétariat national, chargé de la publication et de la documentation", a précisé un communiqué de cette organisation. Le désormais ex Sécrétaire général de l'ONM, Said Abadou a exprimé, clairement, au nom de l'organisation qu'il dirigeait, son soutien aux revendications légitimes du mouvement populaire et a appuyé la demande d'une transition démocratique. Il a également appelé à la restitution du sigle du FLN au musée de l'histoire.  


Une première nationale : un prélèvement multi-organes effectué avec succès au CHU de Constantine

Une première à l’échelle nationale, un prélèvement multi-organes (reins et foie) a été effectué avec succès, sur une personne décédée, par une équipe médicale pluridisciplinaire du Centre hospitalo-universitaire (CHU) de Constantine. Les trois organes prélevés, dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai dernier, sur un patient de 59 ans, décédé suite à un accident cardiovasculaire, a permis de réaliser trois opérations de greffes sur trois patients à travers trois sites hospitaliers différents : Alger, Constantine et Batna. Les trois receveurs étaient inscrits à l’Agence nationale des greffes (ANG). « Cette expérience a démontré qu’on peut travailler en équipe, qu’on a des compétences nationales. Donc, à partir de cette expérience, on va continuer à sensibiliser la population pour qu’elle adhère à la greffe à partir de donneurs en mort cérébrale », a déclaré ce matin en conférence de presse, le ministre de la santé, Mohamed Miraoui, au micro d’Ahcène Chemache de la Chaine 3 de la Radio Algérienne Enfin, le Centre hospitalier de Blida qui n’a pas effectué de greffes depuis trois ans, a annoncé qu’il reprendra les opérations de transplantation, à partir de demain.


Le Professeur Djamal Eddine Nibouche relève la lenteur du ministère de la Santé à lancer des actions de prévention contre les lourdes pathologies

Les lois d’application existent pour inaugurer des activités de prévention contre des pathologies cruciales, telles les cardiopathies, le diabète ou le tabagisme, mais elles se trouvent contrecarrées par « l’absence d’une continuité au sein du ministère de la Santé ».    S’exprimant, lundi, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le chef du service de cardiologie de l’hôpital Nafissa Hamoud, d’Hussein Dey, estime qu'il y a urgence à s’intéresser de très prés à ces maladies et à  prendre à leur encontre des mesures urgentes afin de limiter leurs effets sur la population. Signalant le taux particulièrement élevé de décès provoqué par les maladies cardiovasculaires, dues aux cardiopathies rhumatismales, ce praticien invite à développer une stratégie pour les prévenir et les traiter. Notant une « transition épidémiologique » de ce type de pathologie, le professeur Djamal Eddine Nibouche prévient contre la survenue d’une « hécatombe », contre laquelle, prévient-il, le pays se trouverait désarmé, en raison, explique-t-il, de la complexité et de la lourdeur de prise en charge médicale de cette dernière. Si le sérieux danger que représente cette maladie n’a pas été suffisamment pris en compte par les services du ministère de la Santé c’est, selon lui, en raison de l'absence d'une continuité de réflexion à son égard, qu’il explique par les changements successifs et rapporochés de ministres. Il existe, relève-t-il, un panel d’experts dotés d’une grande expérience « qui auraient du être écoutés sur les problèmes cruciaux de santé publique », sur lesquels, souligne-t-il, « nous avons sans cesse attiré l’attention ». L’intervenant déclare, d'autre part, ne pas comprendre que le travail « colossal » mené « depuis de nombreuses années » autour des risque intégrés des maladies cardiovasculaires, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), n’ait donné lieu à aucune suite.  Pour mieux révéler l’immobilisme du ministère de la Santé, ce médecin tiens à citer l’exemple de la lutte anti-tabac, dont la Journée, note-t-il, sera célébrée prochainement, et dont les lois pourtant existantes, notamment la loi Sanitaire, attendent encore d’être appliquées. Dénonçant, par ailleurs, les publicités centrées sur la consommation de sucre et autres friandises, « un facteur de risque indéniable du diabète et des maladies cardiovasculaires », l’invité rappelle que la prévalence du diabète en particulier, est trop élevée (14%). Mettant, d'autre part, en avant d’autres facteurs, à l’exemple du stress, très présent en Algérie, auquel il ajoute l’obésité, la sédentarité, ainsi que la pollution, ce praticien observe que tous concourent à ouvrir la voie à nombre de maladies.          


Le Professeur Djamal Eddine Nibouche relève la lenteur du ministère de la Santé à lancer des actions de prévention contre les lourdes pathologies

Les lois d’application existent pour inaugurer des activités de prévention contre des pathologies cruciales, telles les cardiopathies, le diabète ou le tabagisme, mais elles se trouvent contrecarrées par « l’absence d’une continuité au sein du ministère de la Santé ».    S’exprimant, lundi, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le chef du service de cardiologie de l’hôpital Nafissa Hamoud, d’Hussein Dey, estime qu'il y a urgence à s’intéresser de très prés à ces maladies et à  prendre à leur encontre des mesures urgentes afin de limiter leurs effets sur la population. Signalant le taux particulièrement élevé de décès provoqué par les maladies cardiovasculaires, dues aux cardiopathies rhumatismales, ce praticien invite à développer une stratégie pour les prévenir et les traiter. Notant une « transition épidémiologique » de ce type de pathologie, le professeur Djamal Eddine Nibouche prévient contre la survenue d’une « hécatombe », contre laquelle, prévient-il, le pays se trouverait désarmé, en raison, explique-t-il, de la complexité et de la lourdeur de prise en charge médicale de cette dernière. Si le sérieux danger que représente cette maladie n’a pas été suffisamment pris en compte par les services du ministère de la Santé c’est, selon lui, en raison de l'absence d'une continuité de réflexion à son égard, qu’il explique par les changements successifs et rapporochés de ministres. Il existe, relève-t-il, un panel d’experts dotés d’une grande expérience « qui auraient du être écoutés sur les problèmes cruciaux de santé publique », sur lesquels, souligne-t-il, « nous avons sans cesse attiré l’attention ». L’intervenant déclare, d'autre part, ne pas comprendre que le travail « colossal » mené « depuis de nombreuses années » autour des risque intégrés des maladies cardiovasculaires, en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), n’ait donné lieu à aucune suite.  Pour mieux révéler l’immobilisme du ministère de la Santé, ce médecin tiens à citer l’exemple de la lutte anti-tabac, dont la Journée, note-t-il, sera célébrée prochainement, et dont les lois pourtant existantes, notamment la loi Sanitaire, attendent encore d’être appliquées. Dénonçant, par ailleurs, les publicités centrées sur la consommation de sucre et autres friandises, « un facteur de risque indéniable du diabète et des maladies cardiovasculaires », l’invité rappelle que la prévalence du diabète en particulier, est trop élevée (14%). Mettant, d'autre part, en avant d’autres facteurs, à l’exemple du stress, très présent en Algérie, auquel il ajoute l’obésité, la sédentarité, ainsi que la pollution, ce praticien observe que tous concourent à ouvrir la voie à nombre de maladies.          


Football : Palmarès du Championnat d'Algérie

Après la victoire remportée, dimanche soir, par l’USM Alger sur le CS Constantine, par 1 but à 3 trois, au titre de la saison 2018/2019, voici comment se présente le palmarès du championnat d’Algérie, publié lundi, par  l’APS. 1962-1963 : USM Alger  1963-1964 : USM Annaba  1964-1965 : CR Belcourt (CRB) 1965-1966 : CR Belcourt (CRB) 1966-1967 : NA Husseïn-Dey  1967-1968 : ES Sétif  1968-1969 : CR Belcourt (CRB) 1969-1970 : CR Belcourt (CRB) 1970-1971 : MC Oran  1971-1972 : MC Alger  1972-1973 : JS Kawkabi (JSK)  1973-1974 : JS Kawkabi (JSK)  1974-1975 : MC Alger  1975-1976 : MC Alger  1976-1977 : JE Tizi-Ouzou (JSK)  1977-1978 : MP Alger (MCA) 1978-1979 : MP Alger (MCA) 1979-1980 : JE Tizi Ouzou (JSK)  1980-1981 : RC Kouba  1981-1982 : JE Tizi Ouzou (JSK)  1982-1983 : JE Tizi Ouzou (JSK)  1983-1984 : GCR Mascara (GCM) 1984-1985 : JE Tizi-Ouzou (JSK)  1985-1986 : JE Tizi-Ouzou (JSK)  1986-1987 : EP Sétif (ESS) 1987-1988 : MP Oran (MCO) 1988-1989 : JE Tizi-Ouzou (JSK)  1989-1990 : JS Kabylie  1990-1991 : MO Constantine  1991-1992 : MC Oran  1992-1993 : MC Oran  1993-1994 : US Chaouia  1994-1995 : JS Kabylie  1995-1996 : USM Alger  1996-1997 : CS Constantine  1997-1998 : USM El-Harrach  1998-1999 : MC Alger  1999-2000 : CR Belouizdad  2000-2001 : CR Belouizdad  2001-2002 : USM Alger  2002-2003 : USM Alger  2003-2004 : JS Kabylie  2004-2005 : USM Alger  2005-2006 : JS Kabylie  2006-2007 : ES Sétif  2007-2008 : JS Kabylie  2008-2009 : ES Sétif 2009-2010 : MC Alger 2010-2011 : ASO Chlef 2011-2012 : ES Sétif 2012-2013 : ES Sétif 2013-2014 : USM Alger 2014-2015 : ES Sétif 2015-2016 : USM Alger 2016-2017 : ES Sétif 2017-2018 : CS Constantine 2018-2019 : USM Alger.


dimanche 26 mai 2019

Le dossier d'enquête de12 anciens responsables gouvernementaux transmis à la Cour suprême

Le Parquet général près la Cour d'Alger a transmis, dimanche, au Procureur général près la Cour suprême le dossier d'enquête préliminaire instruite par la Gendarmerie nationale, à l'encontre de 12 anciens responsables, dont les deux ex-Premiers ministres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, qui bénéficient de la règle du privilège de juridiction, indique un communiqué du parquet général. "En application des dispositions de l'article 573 du code de procédure pénale, le parquet général près la Cour d'Alger a transmis, ce jour le 26 mai 2019, à monsieur le procureur général près la Cour suprême, le dossier d'enquête préliminaire instruite par la police judiciaire de la gendarmerie nationale d'Alger, pour des faits à caractère pénal, à l'encontre des nommés: Zaalane Abdelghani, Tou Amar, Talaï Boudjemaa, Ghoul Amar, Benyounes Amara, Bouazgui Abdelkader, Djoudi Karim, Bouchouareb Abdesslam, Zoukh abdelkader, Khanfar Mohamed Djamel, Sellal Abdelmalek et Ouyahia Ahmed", précise la même source. "Les sus nommés en raison de leurs fonctions au moment des faits bénéficient de la règle du privilège de juridiction consacrée par le texte de loi sus-cité", ajoute le communiqué. APS


Collision entre deux bus de transport urbain à Oran : 22 blessés, dont trois sont dans un état critique

Une collision entre deux bus de transport urbain, survenue samedi près de l'Université des sciences et technologie d'Oran (USTO-Mohamed Boudiaf), a fait 22 blessés, dont trois se trouvent dans un état critique, a indiqué dimanche la direction locale de la Santé et de la Population (DSP). "Le bilan définitif de cet accident est de 22 blessés, dont trois dans un état critique ont été maintenus sous surveillance médicale à l'EHU 1er novembre d'Oran", indique un communiqué de la DSP. "Les autres blessés ont quitté l'établissement hospitalier après avoir reçu les soins nécessaires", ajoute le texte. La DSP d'Oran a, par contre, démenti les informations ayant fait état de deux décès. L'accident survenu entre deux bus assurant les lignes 11 et 51 près de l'entrée de l'université USTO-MB a suscité une vague d'indignation chez les étudiants et les enseignants, qui ont organisé dimanche matin un sit-in sur le lieu du drame pour dénoncer le comportement irresponsable des conducteurs de ces moyens de transport qualifiés de "bus de la mort". Les protestataires étaient unanimes à considérer que le bilan de cet accident aurait pu être plus lourd s'il s'était produit un jour de forte affluence des étudiants. Sur les réseaux sociaux, de nombreux citoyens ont exprimé également leur indignation, appelant les responsables du secteur et les autorités locaux à prendre les mesures pour mettre un terme à ce genre d'accidents. Ils ont également dénoncé les conditions désastreuses dans lesquelles les opérateurs privés assurent leurs missions et les risques auxquels sont exposés les usagers au quotidien à bord de ces bus qui ne respectent pas les normes les plus élémentaires de sécurité. Les très nombreux citoyens ayant réagi aux vidéos de cet accident, partagées sur la toile, ont insisté sur l'intervention des pouvoirs publics pour réorganiser le secteur des transports à Oran pour éviter le pire à l'avenir. APS


Collision entre deux bus de transport urbain à Oran : 22 blessés, dont trois sont dans un état critique

Une collision entre deux bus de transport urbain, survenue samedi près de l'Université des sciences et technologie d'Oran (USTO-Mohamed Boudiaf), a fait 22 blessés, dont trois se trouvent dans un état critique, a indiqué dimanche la direction locale de la Santé et de la Population (DSP). "Le bilan définitif de cet accident est de 22 blessés, dont trois dans un état critique ont été maintenus sous surveillance médicale à l'EHU 1er novembre d'Oran", indique un communiqué de la DSP. "Les autres blessés ont quitté l'établissement hospitalier après avoir reçu les soins nécessaires", ajoute le texte. La DSP d'Oran a, par contre, démenti les informations ayant fait état de deux décès. L'accident survenu entre deux bus assurant les lignes 11 et 51 près de l'entrée de l'université USTO-MB a suscité une vague d'indignation chez les étudiants et les enseignants, qui ont organisé dimanche matin un sit-in sur le lieu du drame pour dénoncer le comportement irresponsable des conducteurs de ces moyens de transport qualifiés de "bus de la mort". Les protestataires étaient unanimes à considérer que le bilan de cet accident aurait pu être plus lourd s'il s'était produit un jour de forte affluence des étudiants. Sur les réseaux sociaux, de nombreux citoyens ont exprimé également leur indignation, appelant les responsables du secteur et les autorités locaux à prendre les mesures pour mettre un terme à ce genre d'accidents. Ils ont également dénoncé les conditions désastreuses dans lesquelles les opérateurs privés assurent leurs missions et les risques auxquels sont exposés les usagers au quotidien à bord de ces bus qui ne respectent pas les normes les plus élémentaires de sécurité. Les très nombreux citoyens ayant réagi aux vidéos de cet accident, partagées sur la toile, ont insisté sur l'intervention des pouvoirs publics pour réorganiser le secteur des transports à Oran pour éviter le pire à l'avenir. APS


Présidentielle du 4 juillet : dépôt de deux dossiers de candidature auprès du Conseil constitutionnel

Le Conseil constitutionnel a annoncé le dépôt de deux dossiers de candidature, en prévision de la prochaine élection présidentielle prévue le 4 juillet, a indiqué, dimanche, un communiqué du Conseil qui statuera sur la validité de ces deux dossiers, conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi organique portant régime électoral. "Après expiration du délai légal de dépôt des candidatures, fixé au 25 mai 2019 à minuit, en prévision de la présidentielle du 4 juillet 2019, le Conseil constitutionnel a enregistré le dépôt de deux dossiers le 25 mai 2019 auprès de son secrétariat général", ajoute le communiqué. Il s'agit des candidats, Abdelhakim Hamadi et Hamid Touahri. "Le Conseil constitutionnel statuera sur la validité des deux dossiers de candidature, conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi organique portant régime électoral et du règlement fixant les règles de fonctionnement du Conseil constitutionnel", conclut le document.


Pour une sortie de crise, Zoubida Assoul, appelle l’Armée à faciliter l’établissement d’un dialogue et à accompagner la transition

Ph.DR

La présidente de l’Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul, a invité dimanche, l’institution militaire à s'impliquer, pour faciliter l'établissement d'un dialogue et accompagner la période de transition devant permettre à l’Algérie de sortir de la crise.    Reçue, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, elle explique que le processus électoral prévu pour se dérouler le 4 juillet prochain ne pouvait avoir lieu, parce que les conditions « objectives » pour son déroulement « ne sont pas réunies ». Parmi ces conditions, elle cite la présence de l'ancienne Haute instance de surveillance des scrutins, dont elle demande la fin de fonction de tous ses membres ainsi que le contrôle du fichier électoral, « une obligation constitutionnelle » tient-elle à préciser. Notant que les Algériens ont rejeté un processus que les magistrats, eux-mêmes, ont refusé de cautionner, Mme Assoul estime que ces élections « ne sont pas une fin en soit » et qu’elles ne peuvent donc être à même de régler une « une crise politique inédite et aussi grave ». On ne peut régler cette crise, reprend-t-elle, tant que le chef d’Etat-major qui a sans cesse répété qu’il respecterait les articles de la Constitution stipulant que le peuple est souverain, continue de camper sur ses positions d'organiser des élections le 4 décembre prochain. En prenant possession de la rue, poursuit-elle, le peuple a exprimé son désir de provoquer une rupture avec le système, d’où la nécessité, déclare-t-elle, de « trouver une solution politique » au problème. Pour elle, il existe un consensus consistant à considérer que le pays traverse une crise demandant à être réglée politiquement « par un dialogue sérieux » lequel, prévient-elle, s’il est sans cesse retardé, « va s’accélérer et se complexifier ». Posant la question de savoir s’il s’agit de sauver l’Algérie ou bien les élections, l’intervenante pense que pour parvenir à une « rupture réelle », il faudra « détricoter ce système » et le remplacer par un Etat de droit « qui ne soit pas un simple slogan ». Aujourd’hui, rappelle l’invitée, le peuple est dehors avec face à lui l’institution militaire, laquelle « grâce à l’estime dont elle bénéficie », est habilitée, d'après elle, à choisir les médiateurs à même de s'impliquer dans un « dialogue sérieux avec la classe politique et les représentants du peuple ».   De la période de transition, la présidente de l’UPCP propose, par ailleurs, qu’elle soit précédée par des Assises nationales, lors desquelles les représentants du peuple exprimeront leurs avis sur la feuille de route de cette dernière, « pour régler la crise définitivement ».          


samedi 25 mai 2019

Des pluies parfois sous forme d'averses orageuses affecteront plusieurs wilayas du Centre du pays samedi et dimanche (BMS)

Des pluies parfois sous forme d'averses orageuses affecteront samedi et dimanche plusieurs wilayas du Centre du pays, indique l'Office national de météorologie dans un bulletin météorologique spécial (BMS). Ces averses de pluie concernent les wilayas de Tipaza, Alger, Boumerdès, Ain Defla, Blida, Médéa, Bouira et Tizi Ouzou, précise la même source. La validité du BMS s'étale du samedi à 22h00 au dimanche à  12h00, alors que les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement les 25 mm durant la validité du BMS. APS


Nouvelles Nominations : Salim Rebahi DG de l'EPTV, Mounir Hemaidia P-dg de l’Anep et Abderrezak Zouina à la tête de l'ARAV

Le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a nommé samedi M. Salim Rebahi au poste de Directeur général de l'Entreprise publique de télévision (EPTV)  en remplacement à M. Lotfi Cheriet, indique un communiqué de la Présidence de la République. "Le chef de l'Etat a nommé M. Salim Rebahi au poste de Directeur général de l'Entreprise publique de télévision (EPTV)  en remplacement à M. Lotfi Cheriet, dont il a été mis fin aux fonctions", lit-on dans le communiqué de la Présidence de la République. Zouina Abderrezak à la tête de l'ARAV   Le chef de l'Etat a nommé aussi M. Zouina Abdelrezak à la tête de l`Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) en remplacement à M. Zouaoui Ben Hamadi, indique samedi un communiqué de la Présidence de la République. "Le chef de l'Etat a procédé également à la nomination de M. Zouina Abderrezak au poste de président de l`Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV) en remplacement à M. Zouaoui Ben Hamadi, dont il a été mis fin aux fonctions", précise le communiqué de la Présidence de la République. Hemaidia Mounir, nouveau Président-directeur général de l'ANEP Par ailleurs, M. Hemaidia Mounir a été nommé au poste de Président-directeur général (P-dg)de l'Agence nationale d'édition et de publicité (ANEP), en remplacement de Mme Djazia Djeddou, dont il a été mis fin aux fonctions", lit-on dans le communiqué.


Étudiantes et étudiants, le poumon du hirak contre le système (Reportage)

«Quand les étudiants s’engagent, le système dégage», lit-on sur leurs pancartes.  Ils sont à l’avant-garde du mouvement populaire en Algérie, leur mobilisation ne connait aucun répit et leur fougue et leur engagement séduisent. Ce sont les étudiants Algériens qui se battent depuis 3 mois aux cotés du peuple pour changer le régime.  Hormis quelques insignifiantes voix inaudibles qui s’ingéniant à discréditer leur combat, le peuple ne manque aucune occasion pour saluer leur engagement.    La Chaine 3 s’est intéressée une nouvelle fois à cette catégorie très combative et organisée. Ecoutez ou réecoutez le reportage du journaliste Tarek Draoui


Un forfait lourd de sens : l'ANR et le Front El Moustakbal se retirent de la Présidentielle du 4 juillet

L'Alliance nationale républicaine (ANR) et Le Front El-Moustakbal ont annoncé, samedi, leur décision de suspendre leur participation à la présidentielle, prévue le 4 juillet, et ce jusqu'à la réunion des conditions nécessaires à la réussite de cette échéance électorale. Faisant parti des trois partis politiques ayant retiré le dossier de candidature auprès du ministère de l'Intérieur, le parti a dit avoir rempli toutes les conditions légales de candidature, à travers la collecte de "731 formulaires de signatures individuelles d'élus répartis sur 33 wilayas".   Réitérant son attachement à la solution constitutionnelle et électorale, l'ANR a affirmé qu'il partageait la position nationale exprimée par l'Armée nationale populaire (ANP), considérant que "l'organisation de la Présidentielle dans les meilleurs délais, l'encadrement du Hirak populaire, le refus  de toute ingérence étrangère et le rejet de certaines revendications irrationnelles sont à même de mettre un terme à tous ceux qui tentent de faire perdurer la crise et d'éviter le vide constitutionnel qui mènera le pays à l'impasse". Pour ce faire, l'ANR a appelé les fidèles et les patriotes parmi les partis politiques, la société civile et le Hirak populaire à "adhérer à cette démarche décisive en vue de réaliser l'élan national tant escompté et construire l'Algérie nouvelle, en classant les priorités, en s'écartant de toute position extrême" et en concentrant les efforts de tous afin de garantir "la réussite de la période de transition constitutionnelle et tout ce qu'elle implique comme concessions communes", a conclu le communiqué.  Le Front El-Moustakbal ne déposera pas de dossier de candidature  Dans son communiqué rendu public au terme d'une réunion du Bureau national du parti, le Front El-Moustakbal a précisé que la direction du parti "a décidé de ne pas déposer le dossier de candidature à la Présidentielle", en raison des derniers développements qu'a connu la scène politique, notamment "à l'ombre d'une situation générale exceptionnelle qui a influencé la vie politique et socioéconomique du pays". Aussi, le Front El-Moustakbal a évoqué "l'absence de conditions nécessaires et d'un climat populaire favorable pour une participation massive et la non concrétisation du dialogue auquel a appelé l'institution de l'Armée nationale populaire (ANP)". Par ailleurs, le Front El Moustakbel (FM) qui a parachevé son dossier de candidature à cette élection y compris la collecte des signatures, a affirmé son attachement au processus politique Constitutionnel en tant que choix unique à même de garantir à l'Algérie sa stabilité et au peuple algérien la liberté d'exprimer sa souveraineté dans le cadre de la démocratie. La même formation a estimé que les élections transparentes et régulières étaient le meilleur et unique moyen de surmonter la crise que traverse le pays.


vendredi 24 mai 2019

14ème vendredi de mobilisation: les algériens toujours déterminés, continuent leur marche vers "un nouveau système"

Après une matinée marquée par la présence policière accrue et interpellations à Alger, les chefs de la plupart des wilayas d’Algérie ont accueilli un nombre impressionnant de manifestants pour ce 14 ème vendredi de mobilisation contre le système politique en place. «La soif de liberté et de démocratie» est tellement grande que rien ne peut ébranler la détermination des manifestants qui sont sortis c vendredi à Alger, rapporte la journaliste de la radio chaine 3. A partir de 14h, une foule s’entasse au centre d’Alger pour dénoncer le dispositif policier mobilisé sur place. À l’occasion de cette nouvelle démonstration de force populaire, la Rue a, donc confirmé son verdict de rejet de  l’élection présidentielle du 4 juillet. Les manifestants qui ont dénoncé le coup de force et crié «makache intikhabate, y’a Lâissabate» (pas d’élection sous le pouvoir des voleurs). Après avoir organisé son énorme rassemblement, la foule s’est dirigée vers Sahate Echouhada, place des martyres. A Jijel une foule nombreuse a envahi, ce vendredi, les rues de la ville pour demander le départ du système en place. En dépit du jêune, un nombre plus important de jijeliens ont montré leur détermination à poursuivre leur combat pacifique pour le départ du régime.    A Annaba le mouvement ne s’affaiblit pas. Ce 24 mai a été encore une fois marqué par la forte mobilisation des bônois pour en finir avec le régime et pour une Algérie libre et démocratique.  A l’instar des autres villes du pays, Annaba est teintée aux couleurs du l’emblème national pour  réclamer la fin des «Âissabate» (voleurs)et dénoncer les élections du 4 juillet.    A Tizi Ouzou, pas de répit end épit de la chaleur et du jeûne, constate le correspondant de la radio chaine 3. «Dégagez tous, un seul héros le peuple», c’est mot d’ordre qui a marqué cette quatorzième marche dans la ville des genets. Homme, femme, vieux et enfants ont battu le pavé avec la ferme détermination de ne jamais baisser les bras jusqu’à l’aboutissement du changement radical du régime.             


14ème vendredi de mobilsiation contre le système : présence policière accrue, interpellation et détermination de manifestants

C’est le 14ème vendredi de mobilisation contre le système depuis le 22 février. Pour cette nouvelle journée de manifestation, un dispositif sécuritaire est mobilisé et des interpellations ont été signalées dès la matinée. Les manifestants n’ont pas manqué à l’appel. Toujours déterminés, ils insistent, particulièrement, sur le maintien du caractère pacifique des marches populaires. Tôt ce matin, plusieurs barrages ont été installés à l’entrée d’Alger. «Vérification de papiers, interpellation par endroits et aussi confiscation du matériel d’enregistrement des journalistes», rapporte dans son édition de 12h30 la radio chaine 3.   Les manifestants, restent, cependant déterminés et continuent de se mobiliser pour réclamer le départ du système. «On ne s’arrêtera pas jusqu’à ce qu’ils partent tous. Nous allons continuer nos marches pacifiques», déclare à la radio Chaine 1, un manifestant rencontré à la Place Audin d’Alger. Un autre manifestant venu de Bejaïa, affirme avoir été contrôlé par la police pour la simple raison que son véhicue est immatriculé «06». «Nous sommes venus de Boumerdès, on a du contourner les barrages pour arriver au centre ville», témoignent d’autres manifestants.        Ces manifestants qui s’opposent à la tenue de l’élection du 4 juillet et qui réclame un changement radical du système restent mobilisés, en dépit du mois de carême et malgré les intimidations policière.


Fin du délai de dépôt des candidatures pour la présidentielle du 4 juillet

Fin de délai, ce samedi, pour le dépôt de la déclaration de candidature à la présidence de la République conformément à l'article 140 de la loi organique portant régime électoral. 77 lettres d’intention, dont celles de 3 chefs de partis, ont été déposées auprès du Conseil constitutionnel en prévision de l'élection présidentielle du 4 juillet prochain. En effet, Selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur sur la remise des formulaires de souscription de signatures individuelles pour les postulants à la candidature, 77 lettres d'intention ont été déposées. Parmi les lettres d'intention déposées, figurent 3 de chefs de parti politique, à savoir l'Alliance nationale républicaine (ANR), le Front El Moustakbal (FM) et le Front algérien pour le développement, la liberté et l'équité (FADLE). Pour que son dossier soit validé par le Conseil constitutionnel, le postulant à la candidature doit présenter soit une liste de 600 signatures individuelles d'élus d'Assemblées populaires locales ou parlementaires, réparties au moins à travers 25 wilayas, soit une liste de 60.000 signatures individuelles, au moins, d'électeurs, recueillies à travers, au moins, 25 wilayas, avec un nombre minimal de signatures exigées pour chacune des wilayas qui ne saurait être inférieur à 1.500.  


jeudi 23 mai 2019

Gaïd Salah à la 4e région militaire : le développement de l'ANP a permis de préserver l’unité de l’Etat national et ses institutions républicaines

Le développement de l'Armée a permis de «préserver l’unité de l’Etat national et de ses institutions républicaines en adéquation avec les intérêts du peuple algérien», a indiqué le Général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP) lors de sa visite à la 4e Région militaire. «Il y a lieu de rappeler que le fruit de développement tant mérité que notre Armée a pu cueillir à travers tous les efforts inlassables consentis et qui ont hissé nos Forces armées au rang du professionnalisme et à des hauts niveaux du travail professionnel judicieux, a permis de préserver l’unité de l’Etat national et de ses institutions républicaines, et ce, en adéquation avec les intérêts du peuple algérien et ses ambitions légitimes», a affirmé le Général de corps d’Armée au 5ème jour de sa visite à la 4ème RM à Ouargla. Dans une allocution d’orientation prononcée à la suite d'une réunion de travail avec le Commandement, les états-majors, les commandants des secteurs opérationnels et d’unités, ainsi que les responsables des différents services de sécurité et les directeurs régionaux, Gaïd Salah a rappelé «les grandes étapes de développement franchies par l’ANP sur tous les plans», indique jeudi un communiqué du ministère de la Défense nationale. Il a ainsi salué «les efforts colossaux consentis dans ce sens, et qui ont hissé nos Forces armées à un haut niveau de professionnalisme et de travail laborieux efficace, ce qui a contribué à la préservation de l’Etat national et ses institutions républicaines, en adéquation avec les intérêts du peuple algérien et ses ambitions légitimes». «Je tiens à souligner, à cette occasion, que la victoire stratégique que l’Armée de libération nationale (ALN) a réalisée, la libération du pays et le recouvrement de sa souveraineté nationale ont un lien étroit avec ce à quoi est confrontée aujourd’hui sa digne héritière, l’ANP, comme défis décisifs qu’elle continue à relever avec détermination et résolution», a souligné le Général de corps d’Armée. «Nous considérons, dans ce contexte, que la construction d’une armée puissante, professionnelle, respectée et prête à exécuter ses nobles missions nationales en toutes circonstances, reflète effectivement tous les efforts consentis pour réunir tous les facteurs du progrès escompté, ainsi que le développement atteint à tous les niveaux organisationnel, d’équipement, matériel et d’infrastructures, et ce, dans le cadre d’un projet global», a-t-il souligné. Ce projet «repose sur l’organisation et le développement de ses différentes composantes et sur la mise à disposition des ressources humaines compétentes et qualifiées aptes à maîtriser les technologies de pointe adaptées à l’ambition d’atteindre les plus hauts degrés de professionnalisme permettant de faire face à toute menace ou urgence», a expliqué Gaïd Salah.            Il a précisé que «cette disponibilité, dont témoigne aujourd’hui cet essor recrudescent du corps de bataille de nos Forces armées, n’est nullement le fruit du hasard, mais le résultat logique d’une vision clairvoyante et d’une stratégie globale, inclusive et perspicace, élaborée par le Haut commandement de l’ANP, et qui a permis à nos Forces armées d’être toujours un véritable bouclier pour la patrie et le peuple». Gaïd Salah qui a supervisé un deuxième exercice de tirs de contrôle au niveau du secteur opérationnel Nord-Est à In Amenas, a présidé à cette occasion une réunion de travail avec l’état-major de la Région et les responsables des services de sécurité. Au niveau du champ de tir et de manœuvres du secteur opérationnel Nord Est In Amenas, il a suivi, en compagnie du Général-major, Hassan Alaïmia, commandant de la 4ème RM, l’exécution de l’exercice de tirs de contrôle, le deuxième après celui exécuté, le lundi 20 mai, au niveau du secteur opérationnel Sud-Est Djanet, et qui s’inscrit dans le cadre de l’application des dispositions de la directive opérationnelle annuelle, précise la même source. Le Général de corps d’Armée a suivi aussi un exposé sur l’exercice présenté par le commandant de l’unité ayant exécuté cet exercice, qui «s’est déroulé dans des circonstances proches du réel, et ce, en effectuant des tirs sur des cibles aériennes représentant des objectifs aériens ennemis repoussés par les moyens de défense aérienne avec l’efficacité requise», note le communiqué du MDN.   Gaïd Salah s'est réuni, par la suite, avec les éléments de l’unité participante à cet exercice, les félicitant pour «le haut niveau de combativité dont ils ont fait montre durant la phase de préparation et d’exécution de cet exercice avec une grande précision qui confirme, encore une fois, la rigueur en termes de formation et de préparation au combat qui caractérisent les actions de nos unités de combat». Il les a également exhortés à «persévérer dans leurs efforts qui leur permettront l’accomplissement des missions assignées avec la célérité et la précision requises». Au siège du commandement de la 4ème RM à Ouargla et à l’issue de la cérémonie d’accueil, le Général de corps d’Armée a récité la Fatiha du Saint Coran et s'est recueilli à la mémoire des valeureux Chouhada de la glorieuse Révolution de libération nationale et en hommage au Chahid Chihani Bachir, dont le siège de la Région porte le nom, avant de déposer une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative. APS