dimanche 31 juillet 2016

Ismael Bennacer qualifié pour porter le maillot de l'Algérie

Le jeune milieu de terrain d'Arsenal (Div.1 anglaise), Ismael Bennacer, a été qualifié par Fédération internationale de football (Fifa) pour porter les couleurs de la sélection algérienne, a annoncé dimanche la Fédération algérienne (Faf). "La FAF vient de réaliser une excellente affaire en réussissant à convaincre le jeune Ismael Bennacer  (18 ans seulement) à jouer pour l'Algérie", a indiqué l'instance fédérale sur son site officiel.  "La Fédération internationale de football Association vient en effet de le qualifier (Bennacer, ndlr) officiellement pour les équipes représentatives de l'Algérie (sélection nationale A)", précise encore la Faf. Né le 1er décembre 1997 à Arles (France), ce milieu de terrain offensif a été formé à Arles-Avignon où il a pu jouer six matches en Ligue 1 française avec l'équipe professionnelle à seulement 16 ans.  Transféré à Arsenal la saison dernière, le désormais néo-international algérien a effectué ses débuts avec l'équipe première à 17 ans au cours d'une rencontre de "League Cup" face à Sheffield Wednesday. Sollicité également par le Maroc, le joueur d'Arsenal a donc opté pour les Verts.    


Le projet de réforme de l'examen du Baccalauréat soumis au Gouvernement à la rentrée

Le projet de réforme de l'examen du Baccalauréat  sera soumis au Gouvernement au terme des vacances d'été et inclura plusieurs  points dont la diminution du nombre des jours et des matières de cet examen,  a affirmé dimanche le ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche  scientifique, Tahar Hadjar.        Le ministre a indiqué, lors d'une conférence de presse consacrée aux  inscriptions universitaires, qu'un projet en cours d'élaboration sur la réforme  de l'examen du Baccalauréat, "sera soumis au Gouvernement au terme des vacances  d'été", probablement vers le 24 août prochain.          Parmi les points proposés, la réduction du nombre des jours d'examen  de cinq à trois jours parallèlement à la révision à la baisse du nombre des  épreuves.  Dans ce contexte, M. Hadjar a indiqué que les motifs d'une révision  du système du BAC était, entre autres, due au fait que les candidats concourraient  dans des matières secondaires à la filière choisie, d'où l'impératif d'une réflexion  sur la nécessité de se diriger vers "un baccalauréat plus spécialisé".  A travers ce projet qui entrera en vigueur à partir de la prochaine  rentrée scolaire, le candidat sera examiné dans les matières essentielles et  les notes obtenues durant l'année scolaire seront tenues en compte, en se basant  sur la fiche d'évaluation.         Pour ce qui est de la décision du ministère de l'Education nationale  concernant l'enseignement en langue française des matières scientifiques, M.Hadjar  a estimé que "le problème ne réside pas dans la langue, mais dans l'approche  adoptée dans l'enseignement".   Le ministre a illustré ses propos par "le faible niveau enregistré dans  les spécialités universitaires enseignées en arabe, y compris la littérature  arabe".        S'agissant des bourses universitaires, M. Hadjar a fait savoir que la  décision portant "suspension des bourses à l'étranger pour les licences a été  prises depuis des années à l'exception des 2e et 3e cycles (Master et Doctorat)".         M. Hadjar s'exprimait en réponse à une question sur le cas de la première  bachelière à l'échelle nationale au Baccalauréat 2016, Kenza Ousalah qui a demandé  aux hautes autorités du pays de lui accorder une bourse à l'étranger pour pouvoir  s'inscrire dans une spécialité inexistante en Algérie.        Concernant les critiques qui ciblent l'Université algérienne en raison  du taux élevé de chômeurs chez les diplômés universitaires par rapport   à ceux de l'enseignement et de la formation professionnels, le ministre a fait  savoir que son secteur avait ouvert ces dernières années des spécialités alliant  théorie et exigences du marché du travail.

55% des bacheliers orientés selon leur premier choix

55,36% des nouveaux bacheliers ont été orientés selon leur premier choix, a indiqué le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Tahar Hadjar ce dimanche lors d’une conférence de presse. M.Hadjar a précisé lors de cette conférence consacrée aux pré inscriptions universitaires que  55,36 % des inscrits ont été orientés en fonction de leur premier  choix, 69,59% ont obtenu leur deuxième choix, 77,86% leur troisième choix, 83,93 % ont obtenu le quatrième choix, 89,01% le cinquième  choix et 97,14% le sixième et dernier choix.  02,86 % des inscrits n'ont obtenu aucun de leurs  choix.         Les bacheliers peuvent consulter leurs affectations ce dimanche sur le site du ministère. L'étape d'orientation et de recours  débute le même jour et se poursuit  jusqu'au 2 août, a indiqué le ministre. L’inscription définitive est prévue entre le 4 et le 9 août, auprès des facultés choisies.

55% des bacheliers orientés selon leur premier choix

55,36% des nouveaux bacheliers ont été orientés selon leur premier choix, a indiqué le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Tahar Hadjar ce dimanche lors d’une conférence de presse. M.Hadjar a précisé lors de cette conférence consacrée aux pré inscriptions universitaires que  55,36 % des inscrits ont été orientés en fonction de leur premier  choix, 69,59% ont obtenu leur deuxième choix, 77,86% leur troisième choix, 83,93 % ont obtenu le quatrième choix, 89,01% le cinquième  choix et 97,14% le sixième et dernier choix.  02,86 % des inscrits n'ont obtenu aucun de leurs  choix.         Les bacheliers peuvent consulter leurs affectations ce dimanche sur le site du ministère. L'étape d'orientation et de recours  débute le même jour et se poursuit  jusqu'au 2 août, a indiqué le ministre. L’inscription définitive est prévue entre le 4 et le 9 août, auprès des facultés choisies.

Un décret exécutif fixe les modalités de consultation des extraits des délibérations de l'APC

Les modalités de consultation des extraits des délibérations  des APC et des actes communaux ont été fixées par un décret exécutif publié  au Journal officiel du 12 juillet 2016. Conformément aux articles de ce décret, l'APC prend les mesures nécessaires  pour faciliter l'information des citoyens sur la gestion des affaires locales  en développant les supports numériques appropriés, afin d'assurer la diffusion  et la communication des actes communaux.         Le décret précise cependant que les actes communaux et documents  relatifs aux cas disciplinaires, aux questions liées à la préservation de l'ordre  public, aux arrêtés communaux à caractère individuel et au déroulement des  procédures judiciaires, sont exclus de la consultation.           La demande de consultation des actes communaux est par ailleurs traitée  dans des délais allant de 1 à 10 jours selon les documents demandés.         La consultation et la reproduction des actes communaux n'ouvrent pas  au demandeur "le droit de divulguer, de publier ou d'utiliser ces documents  à des fins commerciales ou publicitaires", selon l'énoncé du décret exécutif.

Le RCD dénonce l’impunité dont «bénéficient les auteurs de corruption»

C’est un constat des plus négatifs qu’a établi le secrétariat national du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) sur la situation générale du pays. Réuni ce week-end en session mensuelle, le secrétariat s’en est pris au pouvoir qui «n’a aucune vision économique et navigue à vue». Il dénonce tout d’abord l’impunité, voire la protection, dont bénéficient les auteurs de corruption et de détournements faramineux de l’argent public. Un fait qui frappe de suspicion l’ensemble de l’Exécutif. Le secrétariat national du RCD constate également que la restriction dramatique des rentrées financières du pays n’a pas suscité le choc attendu pour engager les réformes structurelles qui s’imposent afin d’envisager un débat, en prenant acte de l’inéluctable fin de la gestion rentière. Plus grave, selon ce parti, le gouvernement s’occupe à faire supporter l’austérité aux larges couches de la population et ne s’embarrasse d’aucun scrupule pour annuler des projets socioéconomiques programmés. L’absence de cap et l’incohérence des quelques mesures annoncées, comme la baisse des importations, la dévaluation du dinar, l’emprunt obligataire, le gel des recrutements, les hésitations sur les retraites… obscurcissent encore plus, explique le RCD, une visibilité déjà malmenée par les interventions autoritaires récurrentes dans la sphère économique. Sur le plan politique, le parti dirigé par Mohcine Belabbas s’offusque de l’offensive dirigée contre les quelques espaces de liberté, encore épargnés par près d’une vingtaine d’années de régression. Le RCD est presque convaincu que cette démarche prépare un nouveau viol de la souveraineté du peuple et vise à entériner, encore une fois, une succession décidée dans et par un système clanique. Le RCD dit avoir alerté, à maintes reprises, sur les dangers que fait peser sur le pays une politique qui consiste à prioriser la survie du régime au détriment de l’amorce d’une transition consacrant les libertés et l’indépendance de la justice et donne la parole au peuple algérien pour doter l’Etat d’institutions légitimes et crédibles. Seulement, le RCD ne fustige pas uniquement le pouvoir, mais critique aussi l’opposition parlementaire qui ne prend pas d’initiative concrète sur le terrain pour se faire entendre. Le RCD cite pour preuve les dernières lois anticonstitutionnelles élaborées par le gouvernement et qui ont été approuvées par les députés de la majorité. «Au lieu de prendre acte des limites des stratégies de passage en force, le pouvoir s’enfonce dans la production de lois anticonstitutionnelles, sur lesquelles aucune des formations siégeant au Parlement n’a estimé devoir saisir le Conseil constitutionnel», note le RCD qui promet de ne ménager aucun effort pour réunir le plus grand nombre d’acteurs politiques, syndicaux et de représentants de la société civile afin d’imposer un rapport de force enclenchant une dynamique alternative à une crise politique qui menace les fondements de la nation.  

«Le pouvoir ne peut pas être le moteur du changement»

Le Front des forces socialistes estime, par la voix de son premier secrétaire national, que «le  pouvoir ne peut, ne sait et ne veut pas être le moteur du changement». S’exprimant lors d’un regroupement des militants de son parti, hier à Boumerdès, M. Bouchafaâ, souligne que «la paix que connaît le pays n’est pas synonyme de stabilité». «On ne peut parler de stabilité que lorsque les forces politiques et sociales du pays s’accordent sur les règles du jeu établies en toute démocratie par des partenaires ayant accepté de vivre ensemble malgré leur divergences», a-t-il appuyé devant une assistance nombreuse composée de militants, de représentants de syndicats automnes et d’invités de marque, à l’instar du colonel Bourgaâ et Amar Mellah, le fils du chef de la Wilaya VI historique. Pour le représentant du FFS, «les Algériens vivent dans un pays sans projet commun, où il n’y a aucune volonté politique de trouver des solutions profondes et définitives à la crise complexe dans laquelle ils se débattent dans tous les domaines». L’orateur est revenu longuement sur les idéaux et le projet proposé par son parti pour une sortie de crise, rappelant que ce dernier «n’a aucune intention de rester en marge des événements qui agitent le pays et le monde». Il a, en revanche, souligné que «son parti a refusé de participer aux campagnes de dénigrement répétitives orchestrées par le régime pour discréditer certains partis politiques». Pour lui, «ces campagnes confirment la complicité de leurs auteurs avec le pouvoir et visent à polluer la scène nationale et détourner l’attention de l’opinion publique sur les questions sensibles». M. Bouchafaâ n’a pas manqué de dénoncer «les discours populistes et les politiques unilatérales et autoritaires suivies par le pouvoir pour se maintenir en place». «Ces politiques constituent un danger pour la pérennité de l’Etat et creusent davantage le fossé qui le sépare du peuple», a-t-il averti, avant d’exprimer son indignation quant à la généralisation de la corruption, l’injustice, la répression des journalistes et l’utilisation de la majorité parlementaire comme arme de destruction contre les principes de la démocratie. Avant de clore son discours, il a réitéré le soutien de son parti avec l’ex-président de l’APC de Boumerdès, M. Aït Si Larbi, «suspendu de son poste arbitrairement» en février dernier par le wali pour une histoire de vol d’un madrier du parc communal. Bien qu’il ait été innocenté par la justice, l’élu en question n’est toujours pas réhabilité dans ses fonctions.

Appel des Moudjahidine pour la délivrance du FLN confisqué

Nous, moudjahidate et moudjahidine soussignés, combattants de la Grande guerre nationale au sein de la glorieuse Armée de libération, sous la bannière unique et unifiée du Front de libération nationale, dénonçons avec la plus grande vigueur le sort réservé au FLN, par l’aventurier Amar Saadani et sa camarilla de baltaguis. Notre démarche est politiquement absolument désintéressée. Elle ne vise aucun autre objectif que celui de rendre à ce sigle son honneur flétri et sa dignité foulée aux pieds par une clique de combinards sans vergogne. Des prévaricateurs et trafiquants de tous poils, conglomérés autour d’un secrétaire général, tiré d’un marigot grouillant d’affairistes et de mercantis moralement impurs, socialement indélicats, économiquement véreux et politiquement immoraux. Par la ruse, la corruption, à travers des canaux fangeux, ils ont pénétré le corps même de ce parti pour le vider de sa substance vitale et l’infecter au point d’en faire un instrument de réalisation de leur inavouable «bizness». Leur objectif : pomper dans les ressources financières de l’Algérie le maximum qui puisse être puisé et pendant un maximum de temps. Etablir des liens avec l’étranger de sorte à s’assurer dans l’impunité et l’immunité une retraite paisible, quiète à l’abri de toute poursuite dans une capitale en vue. Leur méthode : la concussion, la déprédation, les pressions et la menace. Sûrs de leur bon droit, pour concrétiser leurs plans prévaricateurs, ils mettent à profit toute la mécanique de l’administration nationale et de la gestion de l’économie. Ils recourent pour cela à la capillarité, du FLN et sa représentation à tous les échelons des structures étatiques depuis les communes, jusqu’aux plus hauts niveaux de la représentation nationale. Nous, les moudjahidate et les moudjahidine, tout en invoquant la fraternité qui nous unissait au Front dans la lutte pour l’indépendance, déplorons cette collusion entre le monde de l’argent et celui de la politique qui ont conduit à l’intoxication de l’Etat. Mostefa Ben Boulaïd avait mis les modestes revenus de ses autobus au service de la cause et du FLN. Didouche Mourad avait demandé à son père d’avancer le partage de son maigre héritage pour qu’il le mette à la disposition de la lutte. Ceux qui trahissent l’esprit du Front trahissent la mémoire de ces pères fondateurs. Nous, les moudjahidate et les moudjahidine, tenus par le serment aux martyrs, unis par la fraternité d’arme, regroupés dans la communauté de destin de notre nation et de l’Etat national sacré, un et indivisible, appelons tous les moudjahidine qui ont répondu à l’appel du Front, quand le destin a frappé à leur porte, à se joindre à nous pour crier qu’il est grand temps que le FLN soit libéré de ses dangereux spoliateurs pour qu’il se s’imprègne de nouveau des principes qui sont les siens et qui ont guidé la marche victorieuse du peuple algérien. Aussi, nous, signataires de cet appel, nous réclamons au nom de ce tout qui nous a menés sur les chemins de la liberté, sous la bannière du FLN, le départ immédiat et inconditionnel de Saadani et de sa bande. Ceci afin de le restituer dans les formes démocratiques, sans immixtion extérieure, à ses militants sincères et dévoués, des hommes de conviction qui incarnent une aspiration partagée. Le FLN historique est le patrimoine de tout le peuple algérien. S’il continue à vivre en tant que parti politique, il est souhaitable qu’il le fasse dans le respect des grands principes moraux qui ont présidé à sa fondation. En d’autres termes que les hommes qui le dirigent soient des exemples de probité. Nous, les moudjahidate et les moudjahidine soussignés, demandons l’approbation et le soutien de tous nos frères mais aussi de tous les patriotes authentiques qui placent l’Algérie au-dessus de tout. Signataires - Cherif Abdelmadjid - Mohamed Abdelmoula - Ouali Aït Ahmed - Le Commandant Azzedine - Abdelkader Belarbi - Zohra Drif-Bitat - Meriem Benhamza - Abderahmane Cherif-Meziane - Mouloud Dehlal - Habib Guerfi - Djilali Guerroudj - Mahfoud Rachedi - Hocine Senouci - Saadi Yacef

Les femmes toujours mal loties

Le chômage a connu une baisse sensible durant les sept derniers mois, excepté pour la gent féminine, pour qui les taux stagnent à 16%, tandis que leur proportion dans la population active baisse à 18%. «Le taux de chômage en Algérie a baissé à 9,9% en avril 2016 contre 11,2% en septembre 2015, avec une population en chômage estimée à 1,198 million de personnes», annonce ainsi l’Office national des statistiques (ONS), repris par l’APS. Le nombre de la population active, soit l’ensemble des personnes en âge de travailler et disponibles sur le marché du travail, qu’elles aient un emploi ou qu’elles soient en chômage, a atteint 12,092  millions de personnes contre 11,932 millions en septembre 2015. Pour ce qui est de la population occupée, soit les personnes ayant un emploi, elle a été estimée à 10,895 millions d’éléments en avril dernier. La place de la gent féminine sur le marché du travail demeure quant à elle inchangée, malgré le fait que les femmes sont majoritaires à être diplômées de l’université. Seules 2,06 millions de femmes ont une activité professionnelle, soit un taux de 18,9%, ce qui représente une baisse de près de 1%, puisqu’elles représentaient 19,4% de la population active en septembre 2015, période durant laquelle elles étaient 2,31 millions, tandis que les hommes sont 8,83 millions sur le marché du travail, soit les 81,1% restants. Le taux de chômage a baissé essentiellement chez les hommes à 8,2% en avril 2016, contre 9,9% en septembre 2015, tandis que chez  les femmes, le taux de chômage a connu une quasi-stagnation en s’établissant à 16,5%. Disparités De même, et toujours selon l’ONS, des disparités significatives sont observées selon l’âge,  puisque pour les personnes âgées de 25 ans et plus, le taux de chômage est de 7,5% avec un taux de 5,9% chez les hommes et de 13,7% chez les femmes. Quant au taux de chômage des jeunes âgés entre 16 et 24 ans, il a baissé à 24,7% en avril dernier, contre près de 30% en septembre dernier, avec 21,8%  chez les jeunes hommes contre 40% chez les jeunes femmes. Pour ce qui est du taux de chômage des diplômés de  l’enseignement supérieur, il s’établit à 13,2%. Les universitaires représentent 22,6% de la population au chômage, soit un nombre de 270 000, tandis que les personnes non diplômées sont 53,3%, soit  639 000 chômeurs, et les diplômés de la formation professionnelle sont 24,1%, soit 289 000 chômeurs. Pour ces deux dernières catégories, le taux de chômage des personnes sans diplôme a baissé à 8,3% en avril  dernier, contre 9,6% en septembre et celui des diplômés de la formation  professionnelle à 12,1%. A souligner que le taux de chômage le plus bas, selon le niveau d’instruction, est celui des personnes sans instruction, qui ne sont que 4,6% de la population sans emploi. Concernant la population occupée, qui représente quelque 10,9 millions de personnes, l’ONS annonce que ce sont majoritairement des salariés, 7,58 millions, contre 3,11 millions d’employeurs ou d’indépendants, et 192 000 aides familiaux. Le secteur privé et mixte emploie 58% d’entre eux, soit plus de 6 millions d’employés. En fonction du milieu de résidence, 7,33 millions de personnes travaillent dans le milieu urbain contre 3,56 millions dans le monde rural. «Selon le secteur d’activité (y compris les entités administratives), il est observé que celui du commerce et des services est le plus grand employeur  (61,7% de la population active), suivi du secteur du BTP (16,6%), de l’industrie  (13%) et de l’agriculture (8,7%)», conclut l’ONS.

Le dur métier de pompier

Les incendies de ces derniers jours ont remis au goût du jour la question des moyens engagés par la Protection civile et son mode de fonctionnement. Le corps, placé sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, dispose-t-il des équipements appropriés ? A-t-il l’effectif nécessaire pour mener efficacement ses missions ? Son organisation actuelle est-elle adéquate ? Les pompiers ont de tout temps rempli leur sacerdoce, malgré le peu de moyen et une faible rémunération. Leurs interventions sur des sites de catastrophes à l’étranger leur ont même valu certaines distinctions. Mais des citoyens ont de tout temps protesté contre des pompiers qui « arrivent en retard » ou « ne viennent à bout du sinistre qu’après plusieurs heures de lutte». La période d’aisance financière qu’a connue le pays, a permis l’équipement de ce corps en matériel moderne. Mais les derniers  incidents ont révélé l’insuffisance des équipements engagés, surtout pour faire face à des accidents importants, comme les incendies de forêt. Avec la saison estivale, la protection civile, dont les interventions augmentent sensiblement, fait face, comme l’explique ses responsables, à des difficultés liées à un environnement parfois hostile: urbanisme inadéquat, difficulté du relief montagneux, manque de coopération ou entrave de la part des citoyens (voir entretien). La Protection civile, dont l’abnégation des éléments n’est plus à démontrer, a engagé une opération de renforcement de sa  logistique et de ses modes d’intervention. D’ici 2018, l’effectif de ce corps attendra 70 000 agents. Un concours de recrutement d’agents de différentes catégories se déroulera durant l’exercice 2016-2017, «conformément aux besoins du corps et en application du programme tracé pour poursuivre la couverture opérationnelle sur tout le territoire national. Des infrastructures ont été réceptionnées et d’autres le seront bientôt», a expliqué le directeur de la communication de ce corps, le colonel Achour Farouk, en marge d’une cérémonie de sortie de promotion en mars dernier. Ces effectifs recevront une formation de base et une autre spécialisée, en application du schéma national d’analyse et de couverture des risques spécifique pour chaque wilaya. L’effort de recrutement engagé permettra de faire face à la hausse des interventions (900 000 durant l’année 2015). Le bilan de l’année 2015 fait ressortir une hausse des interventions de 27% par rapport à 2014, dont 45% ont concerné des accidents domestiques. Les technologies de l’information et de la communication seront mises à profit : le site web de l’institution et les réseaux sociaux. Une réflexion est engagée par la Protection civile sur un plan moderne de gestion efficace des secours. Le colonel Achour a cité l’aide que doit apporter l’imagerie satellitaire et le secours aérien, qui «entrera en fonction d’ici la fin de l’année» à travers la mise en service de six hélicoptères, qui apporteront un «plus qualitatif», sur tout le territoire national, aux opérations d’intervention des agents. Une «réflexion sérieuse» est engagée également pour l’introduction de drones, ajoute l’officier.  

«La protection civile dispose de tous les moyens pour intervenir à temps»

Avec les différents incidents à répétition de ces derniers jours, la protection civile dispose-t-elle de tous les moyens pour intervenir efficacement ? Bien évidemment ! la protection civile possède tous les moyens humains et matériel pour agir à temps dans les différents risque majeurs à savoir les séismes, les accidents de la route, les feux de forêts et les accidents chimiques et industriels. Tous les dispositifs existent et sont en mode stand-by pour agir en temps réel et limiter les dégâts. Dans ce sens toutes les wilayas du pays disposent d’un détachement de renfort et de 1ère intervention. Si la protection civile dispose de tous ces dispositifs avec tous les moyens humains et matériels que cela impose, comment est-il possible que nos unités ne puissent pas être efficaces dans les risques quotidiens ? Selon la spécificité de chaque wilaya, un matériel adéquat est mis à la disposition des unités d’interventions. A titre d’exemple, on ne peut doter les wilayas du sud d’échelles mécanique étant donné qu’ils n’ont pas de bâtiments contrairement aux grandes villes du nord du pays telles que la capitale ou les wilayas voisines. Selon la nature des risques qui peuvent survenir dans une région donnée, les moyens sont mobilisés. Un incendie s’est déclaré avant-hier en plein centre de la capitale. Les citoyens ont parlé d’un retard d’intervention des éléments de la protection civile. Que s’est-il réellement passé ? Pour l’incendie urbain de Bab el Oued, les causes sont diverses. La 1ère est la nature de l’immeuble où le bois était le matériel de construction prédominant. Cela s’ajoute aux citoyens qui sur le tas veulent faire preuve d’héroïsme et éteindre le feu par eux-mêmes. Ce n’est que lorsque la situation les dépasse qu’ils font appel aux sapeurs pompiers. Dans ce sens, nous appelons les citoyens à signaler les incendies dès les premières flammes et ne pas attendre. Le feu que nous maîtrisons avec un verre d’eau  nécessitera en un laps de 5 minutes une citerne d’eau. Autre problème auquel nous avons été contraint d’y faire face dans cet incendie de Bab El Oued, est les stationnements dans les deux sens prés l’immeuble en question. Cela a constitué un immense obstacle dans notre intervention notamment dans le déploiement des échelles mécaniques qui nécessitent entre 6 à 8 mètres. Cela n’est pas tout puisque nos éléments rencontrent également d’autres obstacles avant d’arriver au lieu de l’alerte. Le plus récurrent est les bouchons et l’incompréhension des automobilistes qui ne cèdent pas le passage. Les immeubles dans la capitale et dans tout le pays répondent-ils aux normes facilitant votre intervention en cas de nécessité ? Toutes les nouvelles constructions, tout type confondus, doivent avoir l’aval technique de la protection civile. Nous donnons un avis technique sur plan et émettons des réserves si la construction n’est pas dans les normes. Les bâtiments qui nous posent réellement problèmes sont celles construites à l’ère coloniale. Certaines sont en rénovation, d’autres possèdent dans leur enceinte des matériaux inflammables, tels que le bois dans l’immeuble de Bab El Oued et d’autres ont des avis de démolition mais continuent à être occupées. Leur gestion devient très compliquée. Dans ce type de cas, nous mettons en place des dispositifs de prévention anti-panique et anti-incendie. La présence des extincteurs est alors indispensable.

64 familles sinistrées en une soirée

Un grave incendie s’est déclenché vendredi soir dans la rue Adjissa Maamar dans la commune de Beb El Oued. Le feu qui s’est rapidement propagé dans une bâtisse a été selon les propos du capitaine Saidj chargé de la communication pour la protection civile de la wilaya d’Alger, parmi les feux les plus impressionnants qu’il a vus durant sa carrière. Aussi, notre interlocuteur nous rapporte que le feu en question n’a fait aucune victime, « avec la force des flammes et la rapidité avec la qu’elle le feu a prie dans la bâtisse, nous avions peur de trouver des victimes sous les décombres, heureusement après avoir évacué les 64 familles qui résidaient a l’intérieur, nous avons constaté qu’il n’y avait ni mort ni blessé » nous informe le capitaine. Par ailleurs, un important détachement a été mobilisé pour arriver à contenir les flammes qui sont restées actives jusqu’au environ de minuit 15mn. De nombreuses unités ont été mobilisées totalisant ainsi pas moins de 121 hommes sur le terrain, qui ont difficilement contenue les flammes. La bâtisse en question a également joué un rôle crucial, avec sa charpente faite de bois, le feu avait vite fait de prendre de l’ampleur avant même que la protection civile n’arrive sur les lieux d’après les dires des habitants du quartier. Le capitaine Saidj s’est accordé a dire lui aussi que la structure de la bâtisse avait son mot a dire dans la propagation des flammes, « de bas en haut l’immeuble n’était fait que de bois, la toiture qui s’est effondrée et qui était elle aussi en bois a compliqué la tache a nos hommes qui se sont démenés pour arriver a stopper la propagation du feu vers les autres habitations avoisinantes », déclare-t-il.  Selon d’autres informations rapportées par notre interlocuteur, plusieurs personnalités de l’état ont fait le déplacement durant la soirée pour montrer leur soutien aux familles qui ont perdu leurs habitations.  On a ainsi pus constaté que le wali d’Alger Abdel Kader Zoukh a fait le déplacement, le wali délégué et le président de l’assemblé populaire communale. Le ministre de l’intérieur et des collectivités local a également fait le déplacement et a également ordonné au wali d’Alger de reloger les familles dès samedi matin pour que ces dernières retrouvent un logement décent dans les plus brefs délais. La police scientifique en charge de l’affaire poursuit son enquête sur les lieux, ceci pour déterminer les causes exactes de l’incendie qui était d’une rare violence selon le capitaine Saidj.          

Pas de gratuité des centres pour les revenus égaux ou supérieurs à 18 000 DA

Deux décrets exécutifs portant sur un dispositif d’aide aux personnes âgées viennent d’être publiés au Journal officiel. Les deux fixent les modalités d’octroi  de l’aide de l’Etat aux descendants  en charge de leurs ascendants ainsi qu’aux personnes âgées en difficulté et/ou sans attaches familiales, mais aussi de participation des personnes ayant la charge des personnes âgées ainsi que des personnes âgées disposant d’un revenu suffisant aux frais de prise en charge dans les établissements et les structures d’accueil. Ainsi, le premier décret permet aux personnes âgées de 65 ans et plus dans le besoin ou sans attaches familiales et à leurs descendants qui n’ont pas les moyens suffisants de les prendre en charge de bénéficier de cette aide. Celle-ci est octroyée sur la base d’un dossier déposé par les descendants ayant la charge de leurs ascendants ainsi que les personnes âgées en difficulté et/ou sans attaches familiales, selon le cas, auprès du service ou du bureau de l’action sociale de la commune lorsqu’il s’agit des ascendants, et au niveau de la commune en ce qui concerne les personnes âgées sans ressources et la réponse est donnée dans un délai de trois semaines et est assujettie à recours auprès de la wilaya qui doit répondre sous huitaine. L’aide octroyée aux descendants ne disposant pas de moyens suffisants pour prendre en charge leurs ascendants peut être perçue sous forme matérielle visant à assurer le bien-être des personnes âgées ou des équipements spécifiques dont la liste sera définie par le ministère de la Solidarité. Pour être éligible à ce dispositif, les descendants doivent disposer d’un revenu inférieur ou égal au salaire national minimum qui est de 18 000 DA. Quant aux personnes âgées sans attache et en difficulté, elles bénéficient de prestations à caractère «sanitaire et de soutien psychologique» qui seront énumérées par un arrêté du ministère de la Solidarité. Le deuxième décret exécutif apporte une nouveauté en matière de prise en charge des personnes âgées. Il fait état d’une participation des personnes ayant la charge des personnes âgées ainsi que des personnes âgées disposant d’un revenu suffisant aux frais de prise en charge dans les établissements et structures d’accueil. En clair, les personnes — ayant la charge des personnes âgées et disposant d’un revenu suffisant, notamment les descendants dont le revenu mensuel est égal ou supérieur à 18 000 DA, mais aussi aux personnes âgées de 65 ans et plus disposant d’un revenu égal ou supérieur à 18 000 DA, qui sont en difficulté ou qui n’ont pas de famille — doivent verser une participation financière destinée à couvrir les dépenses liées aux prestations servies dans le cadre de la prise en charge au sein des établissements dédiés aux personnes âgées. En contrepartie de cette contribution qui sera définie par arrêté conjoint des ministères Solidarité-Finances, les établissements d’accueil relevant du secteur de la solidarité nationale «sont tenus d’assurer une prise en charge sociale, médicale et psychologique adéquate aux personnes ; ladite prise en charge  comprend des prestations en matière d’hébergement, de restauration, d’habillement, de consultations médicales, de médicaments, de dispositifs médicaux, d’activités culturelles, de loisirs, de transport et d’excursions. Pour bénéficier d’un tel dispositif, il suffit aux descendants ou aux personnes âgées sans attaches familiales de formuler une demande accompagnée d’un dossier administratif déposée au niveau des établissements d’accueil, lesquels se prononceront sur la base d’une enquête sociale effectuée par les services sociaux dans un délai de deux semaines.  

«Une ère de régression commence»

Des experts et des syndicalistes ont exprimé hier leur crainte de régression des acquis sociaux des travailleurs. La conférence organisée par le syndicat national des praticiens de santé publique (Snpsp) a été l’occasion de détailler les dangers du nouveau code du travail en préparation et les enjeux de la suppression de la retraite anticipée qui entrera en vigueur en 2017. Pour Noureddine Bouderba, expert en relations de travail, l’adoption du nouveau code du travail qui est actuellement au stade d’avant-projet de loi  serait une «régression» par rapport à tous les acquis des travailleurs. «Il va marquer une ère de régression sans précédent avec l’abandon des transferts sociaux et la consécration d’un système qui maximise le profit des entrepreneurs», s’est alarmé le conférencier devant des syndicalistes et des universitaires qui assistaient à la manifestation organisée au siège du syndicat national des paramédicaux. Pour M. Bouderba, les dispositions prévues dans cet avant-projet de loi reposent sur des soucis de flexibilité qui consacreront l’abandon du contrat à durée indéterminée. Le conférencier a émis des craintes sur le devenir des travailleurs. Les arguments présentés par les initiateurs de ce texte ne s’appuient pas sur la réalité du travail et de l’emploi en Algérie, estime le même expert, craignant que ce code en préparation donnera libre cours aux compressions d’effectifs pour des raisons économiques ou disciplinaires, sans aucune protection pour les salariés. Les décideurs ont tout fait pour faire croire que le code du travail actuel est un frein pour l’investissement. Aussi, le conférencier estime que les chiffres ayant servi d’arguments pour la généralisation du Cdd sont erronés. «Pour le Cnes, 50% de la main-d’œuvre est en contrat CDD, c’est un mensonge. Il y a quelques années, 90% les travailleurs devenaient permanents  après quelques années ; actuellement, seuls 30% le deviennent», explique le conférencier déplorant le fait que le Cnes ait «perdu son statut de vrai miroir de la société algérienne». L’avant-projet du code du travail est une menace pour les droits collectifs. L’expert met en garde contre les dispositions concernant la réduction des prérogatives du conseil d’administration et la suppression de la consultation collective. Concernant l’âge de départ à la retraite, M. Bouderba estime que sa révision à la hausse doit être dictée par un changement dans les données démographiques, «or l’Algérie est un pays de jeunes, avec dix cotisants pour un seul retraité», explique-t-il regrettant que ces lois sont faites «par des gens très loin du monde du travail et de l’emploi». Même constat pour Nacer Djabi, sociologue, qui soutient que «ces textes en préparation reflètent un déséquilibre des rapports de force entre les acquis sociaux garantis par la Constitution et les lois décrétées par le pouvoir avec une contradiction criante entre les deux».   Une solution fiscale pour sauver la CNR Pour le sociologue, «le nouveau code du travail trahit le fait que ses auteurs ont des conceptions virtuelles du monde du travail. L’approche faite dans les pays européens ne peut être appliquée chez nous», résume le conférencier, invitant les syndicats à s’allier avec les partis politiques pour bloquer ces projets qui constituent un recul sur les acquis. Fares Mesdour, économiste, professeur à l’université de Blida, estime que la centrale syndicale qui a applaudi le projet d’amendement du code du travail et du système de retraite entretient un «amour interdit» avec le gouvernement. Tout en dénonçant «l’unilatéralité» de  la décision et l’absence de concertation dans l’approche gouvernementale, le conférencier propose une série de mesures pouvant constituer une alternative à la suppression de la retraite anticipée. Cet économiste plaide pour l’allègement de l’impôt sur les bénéfices actuellement de 26%. M. Mesdour propose en échange l’instauration d’un impôt à verser à la CNR. Le conférencier met en exergue le fait que «les salariés paient annuellement 4 milliards de dinars d’impôts, alors que l’Etat ferme les yeux sur une fraude fiscale de 200 milliards de dinars».  

Les recherches se poursuivent pour retrouver Nihal Si Mohand

La mobilisation se poursuit dans la daïra des Ouacifs, à 40 kilomètres au sud-est de Tizi Ouzou, pour retrouver la petite  Nihal, disparue depuis le 21 juillet du village Aït Abdelouahab, commune d’Aït Touddert. Les services de sécurité, appuyés par les citoyens de la région, continuent de passer au peigne fin tous les coins et recoins de cette localité dans l’espoir d’aboutir à un dénouement heureux de l’affaire de la fillette disparue. Même la Protection civile a mobilisé ses troupes, en dépêchant des équipes à partir d’Alger. Des plongeurs mènent des recherches dans les retenues collinaires proches du village Aït Abdelouahab au moment où des sapeurs-pompiers, accompagnés de chiens renifleurs,  sillonnent les pistes et sentiers jusqu’à plusieurs kilomètres à la ronde. Les recherches ont atteint même le territoire de la commune d’Agouni Gueghrane, dans la daïra des Ouadhias. Ouali Hamid, oncle de la fillette disparue, joint hier en fin de journée au téléphone, nous a précisé que «tous les moyens ont été mobilisés par les autorités en vue de retrouver notre fille. Tous les corps de sécurité sont en action depuis la disparition de Nihal», ajoute notre interlocuteur qui souligne, par ailleurs, que l’objectif de sa famille n’est autre que celui de la retrouver saine et sauve. D’ailleurs, il a estimé qu’il n’est pas nécessaire d’entreprendre des actions de rue. «Il y a ceux qui veulent appeler à une marche et un rassemblement devant la daïra, mais je leur ai suggéré d’annuler leurs actions et se mobiliser ensemble, comme un seul homme,  pour continuer les recherches dans l’espoir de retrouver Nihal», déclare-t-il. Des membres de la coordination des comités de village de la daïra des Ouacifs qui se sont réunis vendredi avaient proposé, entre autres, l’organisation d’une marche du chef-lieu de daïra jusqu’à Aït Abdelouahab, village des oncles de la fillette en question. Cette dernière, qui réside à Oran, est venue, pour rappel, avec ses parents pour assister à une fête. Elle n’a donné aucun signe de vie depuis jeudi, 21 juillet, à 11h, au moment où elle était en train de jouer avec des enfants du village devant la maison de ses grands-parents maternels (la famille Ouali). A noter un grand élan de solidarité de la population des Ouacifs en soutien aux familles Ouali et Si Mohand qui font face à une dure épreuve.

Sept morts et 28 blessés dans le renversement d'un autobus

Sept personnes ont trouvé la mort et vingt-huit autres ont été blessées, dont certaines se trouvent dans un état critique, suite au renversement d’un autobus en début d’après-midi d'hier à la sortie de la ville de  Boghar, sud de Médéa, selon la Protection civile. L’autobus, qui transportait des citoyens ayant assisté à une waâda organisée  dans la commune voisine d’Ouled Hellal, a dérapé dans une descente, avant de finir sa course dans un ravin, provoquant le décès sur place de quatre  personnes, a indiqué à l'APS le lieutenant Abdelkrim Benfahsi. Trois autres passagers de l’autobus sont décédés après avoir succombé à leurs blessures suite à leur transfert vers l’hôpital de Ksar El Boukhari,  a ajouté l'officier de la Protection civile, précisant que certains blessés graves ont été admis au service des soins intensifs vu leur état.

On vous le dit

Le prix Achit-Henni remis à la lauréate d'histoire-géographie Le prix Cheikh Mohamed  Achit-Henni, un homme de savoir de Chlef, a été remis, jeudi, à la meilleure bachelière  en histoire-géographie de la wilaya, lors d’une cérémonie  qui a eu lieu à la bibliothèque de la wilaya, en présence d’une assistance nombreuse. Il s’agit de Boubecha Assia, une malvoyante du lycée Essaâda de Chlef, qui a obtenu une moyenne de 18,50 dans la matière. La lauréate, qui a beaucoup apprécié ce geste, a reçu un  matériel informatique et un téléphone portable destinés aux malvoyants, ainsi que  d’autres cadeaux fournis par la fondation Cheikh Achit-Henni, récemment créée par les disciples de cet homme de  savoir, qui a  consacré toute sa vie à la formation de générations  de lycéens devenus par la suite des cadres et de hauts responsables en Algérie et à l’étranger.  Ce sont d’ailleurs deux de ses élèves installés à l’étranger, Abdelkader Hirèche et Djamel Nacerdine Saâdadou, qui sont derrière cette initiative à laquelle se sont joints d’autres élèves du célèbre lycée Es Salem de Chlef, à l’image de Mustapha Sbaihia, Nacerdine Saâdadou, Farouk Khelif et tant d’autres. Le grand maître retraité, M’hamed Cheikh-Henni  (93 ans), auquel est dédiée cette fondation,  n’a pu contenir son émotion devant la considération et le respect que lui témoignent ses anciens disciples. Enseignant d’histoire-géographie, il était aussi formateur d’imams et dirigeant dévoué au sein de l’équipe de l’ASO durant les années 1970. Il faut signaler que la fondation Cheikh Achit-Henni, première institution du genre dans la région, compte  organiser d’autres actions similaires, dans le cadre de la promotion des  sciences et du savoir dans la wilaya. De nouvelles structures de sûreté mises en service à Blida La sûreté de wilaya de Blida a procédé jeudi à la mise en service de 4 nouvelles structures. Il s’agit d’un célibatorium et d’un commissariat à Sidi Hamed (Meftah), d’un commissariat à Guerouaou, relevant de la sûreté de daïra de Boufarik et d’un autre commissariat à la cité Bounaâma Djillali, au centre-ville de Blida. Ces nouvelles structures s’inscrivent dans le cadre de l’achèvement du programme de couverture sécuritaire de la wilaya, en vue d’assurer à la population la quiétude et la sécurité, a affirmé l’inspecteur régional de la police (région Centre) et de poursuivre que le taux de couverture actuel de la police à travers la wilaya de Blida est de 85%. Il a rappelé à ses éléments le respect des droits de l’homme lors de l’exécution des tâches policières. Secousse tellurique de magnitude 3,7 à Chlef… Une secousse tellurique de magnitude 3,7 degrés sur l'échelle de Richter a été enregistrée hier à 9h16 à Beni Houa, dans la wilaya de Chlef, indique un communiqué du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). L'épicentre de la secousse a été localisé à 7 km au sud-est de Beni Houa, précise la même source. … et 3,5 à Aïn Lechiakh Une secousse tellurique de magnitude 3,5 a été enregistrée hier à 8h41 (heure locale) à Aïn Lechiakh, dans la wilaya de Aïn Defla, indique un communiqué du Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (Craag). L'épicentre de la secousse a été localisé à 7 km au sud-ouest de Aïn Lechialk, précise la  même source. L'Australie bientôt plus au nord... sur les cartes de géolocalisation L'Australie va devoir corriger sa latitude et sa longitude afin de les mettre en adéquation avec les données des systèmes de navigation par satellite, selon un organisme scientifique officiel. Les coordonnées géographiques de ce pays géant sont actuellement décalées d'un mètre, selon Geoscience Australia, ce qui risque de poser un casse-tête pour les nouvelles technologies basées sur des données précises de géolocalisation, comme les voitures sans conducteur. «Nous devons ajuster nos mesures de longitude et de latitude, de sorte que les systèmes de navigation par satellite que nous utilisons dans nos smartphones soient en ligne avec les données cartographiques numérisées», a déclaré cette semaine Dan Jaksa de Geoscience à la chaîne de télévision Australian Broadcasting Corporation. L'Australie se déplace de sept centimètres par an vers le nord en raison des mouvements tectoniques, une dérive que les coordonnées géographiques doivent prendre en compte, selon Dan Jaksa. Il a souligné que les téléphones mobiles étaient actuellement précis à cinq ou dix mètres près, mais qu'il deviendrait essentiel de combler l'écart dans les prochaines années avec le recours accru à des engins télécommandés dans l'agriculture et l'exploitation minière.

Le film « Ben M'hidi » sur les écrans à partir de mars 2017

Le film "Ben M'hidi", un long métrage de fiction dédié à l'une des figures emblématiques de la lutte pour l'indépendance sortira sur les écrans, début 2017, à l'occasion du 60ème anniversaire de son assassinat par les tortionnaires Français. S'exprimant lors d'une conférence intitulée « le cinéma et le projet de film sur Larbi Ben M'hidi » le réalisateur, Bachir Derrais, a indiqué, samedi, que la partie du tournage réalisé à l'étranger était terminée. Lancé en 2011, le premier tour de manivelle de « Ben M'hidi », a été donné symboliquement au sein de la Villa Susini, un sinistre centre de détention et de torture de l'armée coloniale, situé les hauteurs d'Alger, classé, depuis, au patrimoine culturel national. Coproduit par les ministères des Moudjahidine et de la Culture, le film se base sur un scénario écrit par Mourad Bourboune et adapté par le cinéaste Abdelkrim Bahloul. Le rôle de Larbi Ben M'hidi y est campé par l'acteur Khaled Benaïssa, plusieurs fois distingué pour son rôle dans le film « El Wahrani », de Lyes Salem. Pour retracer le plus fidèlement possible le parcours de cette figure marquante de la guerre d’indépendance contre la domination Française, le scénario a été élaboré à partir de divers témoignages recueillis auprès de ses compagnons d'armes encore vivants et de membres de sa famille. Arrêté en février 1957 et torturé plusieurs jours durant par l'Armée française au moment ou se déroulait la Bataille d'Alger, Ben M'hidi a été froidement exécuté dans sa cellule par ses tortionnaires.  


Bacheliers : les résultats d’affectation annoncés ce dimanche

Les résultats des affectations des bacheliers dans les différents cursus universitaires peuvent être consultés, à partir de ce dimanche, sur les deux sites du ministère de l’Enseignement supérieur. La chaine 3 de la Radio Algérienne signale qu’au cas où leur vœu, par rapport aux six choix proposés, n’auront pas été exaucés, les étudiants ont la possibilité d'adresser un recours durant la période s'étalant du 31 juillet au 2 août. Elle indique, par ailleurs, que les bacheliers dont le vœu aura été pris en compte devront, pour leur part, faire procéder à leur inscription définitive, entre le 4 et le 9 août, auprès des facultés disposant des filières choisies. 


Bacheliers : les résultats d’affectation annoncés ce dimanche

Les résultats des affectations des bacheliers dans les différents cursus universitaires peuvent être consultés, à partir de ce dimanche, sur les deux sites du ministère de l’Enseignement supérieur. La chaine 3 de la Radio Algérienne signale qu’au cas où leur vœu, par rapport aux six choix proposés, n’auront pas été exaucés, les étudiants ont la possibilité d'adresser un recours durant la période s'étalant du 31 juillet au 2 août. Elle indique, par ailleurs, que les bacheliers dont le vœu aura été pris en compte devront, pour leur part, faire procéder à leur inscription définitive, entre le 4 et le 9 août, auprès des facultés disposant des filières choisies. 


samedi 30 juillet 2016

JO-2016- Programme des Algériens : le foot en premier, le marathon pour finir

La sélection algérienne de football des moins de 23 ans donnera le coup d’envoi de la participation de l’Algérie aux Jeux Olympiques Rio de Janeiro-2016 en affrontant le Honduras jeudi 4 août, tandis que les deux marathoniens Hakim Saâdi et El Hadi Laâmeche clôtureront le rendez-vous brésilien le 21 août, selon le programme détaillé de la compétition. L'Algérie, qui prendra part aux joutes de Rio avec 46 athlètes plus les 18 joueurs de la sélection algérienne de football des moins de 23 ans laquelle va renouer avec les Olympiades après 36 ans d’absence, sera présente dans 13 disciplines au total. L’athlétisme L'athlétisme, sport roi aux JO et où l’Algérie vise le podium, verra l’entrée en lice du décathlonien Larbi Bouraada le 17 août avec les cinq premières épreuves au programme de la journée (9h30 locales, 13h30 algériennes: 100m/ 10h35: longueur / 12h15: poids /17h45: hauteur / 21h 20: 400m), alors que le lendemain, il enchaînera avec les cinq autres épreuves (9h30: 110m haies / 10h25: disque / 13h25: perche/ 18h35: javelot / 21h30: 1500m). Le champion olympique du 1500 m à Londres, Taoufik Makhloufi qui n’a pas encore tranché sur quelle distance il allait courir, le 800 ou le 1500m, devrait entamer la compétition le 12 août à 15h30 s’il opte pour la première épreuve ou le 15 août à 10h30 pour les séries de qualifications de la seconde. La finale du 800m aura lieu le 15 août à 22h35 alors que celle du 1500m est prévue le 20 à 21h00. La boxe Quant aux huit boxeurs algériens qualifiés, ils entameront la compétition à partir du 6 août, selon le tirage au sort. Le Judo De leur côté, les cinq judokas présents au Brésil débuteront les éliminatoires le 7 août avec le premier combat de Houd Zourdani (+66kg) suivi le lendemain d'Abderrahmane Benamadi (-90 kg).  Quant à la seule judokate algérienne, Asselah Sonia (+78 kg), porte-drapeau de la délégation, elle montera sur le tatami le 12 août, tout comme Tayeb Mohamed-Amine (100kg). Lyes Bouyakoub (-100 kg) disputera, lui, son premier combat le 11 août. La natation Oussama Sahnoune, le seul nageur qui défendra les couleurs nationales à l’Olympique aquatique stadium, se lancera dans le bassin le 9 août avec le déroulement des séries du 50 m nage libre. Le fleurettiste Victor Luc Hamid Sintes entrera en lice le 7 août à 9h00 au Carioca Arena avec le déroulement des éliminatoires alors que les quarts, demies et la finale sont programmés dans l’après-midi. Le cyclisme Les deux cyclistes engagés, Youcef Reguigui et le jeune Mansouri Abderrahmane seront au départ de la course sur route (237,5 km) le 6 août au Fort Copacabana Pontal. Et d’autres disciplines… Les autres athlètes algériens dans les autres disciplines à l’instar de la voile dont ce sera la première participation à des JO, l’aviron, l’haltérophilie, le tir sportif ou encore la lutte, sont attendus entre le 6 et le 16 août. APS           


JO-2016- Programme des Algériens : le foot en premier, le marathon pour finir

La sélection algérienne de football des moins de 23 ans donnera le coup d’envoi de la participation de l’Algérie aux Jeux Olympiques Rio de Janeiro-2016 en affrontant le Honduras jeudi 4 août, tandis que les deux marathoniens Hakim Saâdi et El Hadi Laâmeche clôtureront le rendez-vous brésilien le 21 août, selon le programme détaillé de la compétition. L'Algérie, qui prendra part aux joutes de Rio avec 46 athlètes plus les 18 joueurs de la sélection algérienne de football des moins de 23 ans laquelle va renouer avec les Olympiades après 36 ans d’absence, sera présente dans 13 disciplines au total. L’athlétisme L'athlétisme, sport roi aux JO et où l’Algérie vise le podium, verra l’entrée en lice du décathlonien Larbi Bouraada le 17 août avec les cinq premières épreuves au programme de la journée (9h30 locales, 13h30 algériennes: 100m/ 10h35: longueur / 12h15: poids /17h45: hauteur / 21h 20: 400m), alors que le lendemain, il enchaînera avec les cinq autres épreuves (9h30: 110m haies / 10h25: disque / 13h25: perche/ 18h35: javelot / 21h30: 1500m). Le champion olympique du 1500 m à Londres, Taoufik Makhloufi qui n’a pas encore tranché sur quelle distance il allait courir, le 800 ou le 1500m, devrait entamer la compétition le 12 août à 15h30 s’il opte pour la première épreuve ou le 15 août à 10h30 pour les séries de qualifications de la seconde. La finale du 800m aura lieu le 15 août à 22h35 alors que celle du 1500m est prévue le 20 à 21h00. La boxe Quant aux huit boxeurs algériens qualifiés, ils entameront la compétition à partir du 6 août, selon le tirage au sort. Le Judo De leur côté, les cinq judokas présents au Brésil débuteront les éliminatoires le 7 août avec le premier combat de Houd Zourdani (+66kg) suivi le lendemain d'Abderrahmane Benamadi (-90 kg).  Quant à la seule judokate algérienne, Asselah Sonia (+78 kg), porte-drapeau de la délégation, elle montera sur le tatami le 12 août, tout comme Tayeb Mohamed-Amine (100kg). Lyes Bouyakoub (-100 kg) disputera, lui, son premier combat le 11 août. La natation Oussama Sahnoune, le seul nageur qui défendra les couleurs nationales à l’Olympique aquatique stadium, se lancera dans le bassin le 9 août avec le déroulement des séries du 50 m nage libre. Le fleurettiste Victor Luc Hamid Sintes entrera en lice le 7 août à 9h00 au Carioca Arena avec le déroulement des éliminatoires alors que les quarts, demies et la finale sont programmés dans l’après-midi. Le cyclisme Les deux cyclistes engagés, Youcef Reguigui et le jeune Mansouri Abderrahmane seront au départ de la course sur route (237,5 km) le 6 août au Fort Copacabana Pontal. Et d’autres disciplines… Les autres athlètes algériens dans les autres disciplines à l’instar de la voile dont ce sera la première participation à des JO, l’aviron, l’haltérophilie, le tir sportif ou encore la lutte, sont attendus entre le 6 et le 16 août. APS           


Incendie dans un immeuble à Bab El-Oued : le feu maîtrisé, les familles doivent être relogées ce samedi

Les éléments de la Protection civile ont maitrisé l'incendie qui a ravagé, dans la nuit de vendredi à samedi, l'immeuble constitué d'un rez-de-chaussé et deux étages, situé à la rue Adjissa Maamar à Bab El Oued (Alger), l'empechant de se propager vers les immebles aux alentours. L'incendie n'a fait aucune victime et toutes les familles vivant dans cet immeuble qui est un centre de transit, ont été évacuées. Elles sont actuellement hébergées dans une école dans l'attente de leur relogement, a déclaré à l'APS le chargé de la communication à la direction de la Protection civile de la wilaya d'Alger, le commandant Saidj Belkacem. Les éléments de la Protection civile ont trouvé des difficultés à maitriser l'incendie à cause de la particularité de l'endroit et de l'immeuble dont les séparations sont en bois, a-t-il indiqué. Le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, s'est déplacé sur les lieux et a donné des instructions pour prendre en charge ces familles dans l'attente de les reloger dans les plus brefs délais. L'incendie s'était déclenché vers 21h12, la Protection civile a mobilisé 17 engins, 2 échelles et six ambulances équipées pour maitriser le feu qui s'est rapidement propagé. Le ministre de l'intérieur se rend sur place Le ministre de l'intérieur et des collectivités locales, Nordine Bedoui, s'est rendu dans la nuit de vendredi à samedi sur le lieu du sinistre où il a rencontré les familles touchées et leurs représentants. Après avoir exprimé aux concernés son soulagement du fait qu'aucune victime n'était à déplorer, le ministre a souligné qu’« un recensement des familles concernées sera effectuer le soir même pour que ces dernières soient relogées demain », soit dès ce samedi.   Le ministre a donné des instructions au wali d'Alger, Abdelkader Zoukh, de prendre en charge l'opération du relogement soulignant à cet effet que 74 000 logements sont en cours de réalisation dans la capitale et qu'ils seront relogés dans les meilleurs délais. Il a également demandé aux familles de patienter le temps nécessaire que va prendre cette opération. M. Bedoui a en outre rappelé que le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika a donné des instructions dans ce cadre afin que tous les logements soient distribuées aux concernés, et ce, au niveau national et dans les plus brefs délais. APS        


Génération «circulation»

Circulation» : l’un des mots les plus usités du dictionnaire algérois. Désigne bien sûr la «mauvaise circulation» du flux automobile dans l’organisme urbain à Alger et les monstrueux bouchons qui congestionnent le trafic quasiment à toutes les heures de la journée, de Reghaïa à Aïn Benian, spécialement aux heures de pointe. L’ampleur prise par les embouteillages et leur impact sur la quiétude générale sont tels que c’est devenu une obsession nationale. Avec la météo, le foot et la succession de Bouteflika, c’est l’un des sujets qui tournent en boucle dans toutes les discussions. Et cela meuble allègrement les réunions mondaines. Entre collègues, entre amis, en famille, il y a forcément un moment où il est question de la «circulation», l’enfer du stationnement, les barrages de police qui ne servent à rien si ce n’est à vous retarder dans votre course, la pénurie organisée des vignettes automobiles, les dos-d’âne (des dos-d’éléphant plutôt) casse-gueule installés à tout bout de champ, les enfants qui maugréent en se levant dès potron-minet pour aller à l’école avant les gros bouchons du matin… A quoi s’ajoutent les petits et grands désagréments du trajet, fatalement ponctués de scènes désagréables : tel gendarme mal luné qui vous aurait retiré votre permis pour une «moukhalafa» anodine, un geste périlleux d’un chauffard exécutant une queue de poisson qui a failli vous envoyer dans les décors, un carambolage provoqué par deux gouttes de pluie, la trémie inondée au moindre orage, la chaussée qui devient une patinoire, une bagarre qui éclate en pleine autoroute… Tout ce stress, toute cette violence motorisée devenue ordinaire liée à la «sémantique du bitume» et la civilisation automobile font intimement et «anthropologiquement» partie, désormais, de notre vie, il faut s’y faire ! Et l’on ne compte plus les mesures, les circulaires, les campagnes de sensibilisation, les émissions spécialisées (cf. la célèbre «Tariq essalama» de Mohamed Lazouni), les «journées sans voiture», les colloques, les séminaires, les conseils interministériels, destinés à endiguer la «violence routière». Dernière info en date : une circulaire interministérielle décidée à en finir avec les «ralentisseurs anarchiques», évalués à 42% sur l’ensemble du réseau national. Ne manque que des cabinets de psychothérapie dédiés aux «névroses de la route». D’ailleurs, l’université de Batna a déjà pris les devants en mettant sur pied un laboratoire spécialisé justement en «psychologie des usagers de la route» avec master. Pourquoi ça bouchonne ? «Maintenant, même le week-end ça bouchonne à certains endroits !» peste un chauffeur de taxi que nous avons pris à Bab El Oued. «Si ça ne tenait qu’à moi, il y a longtemps que j’aurais changé de métier», fulmine-t-il en s’engouffrant dans un bouchon inextricable, à hauteur du Square Port-Saïd. «Avec ça, il faut se farcir les abus des agents de la circulation. Pour un oui ou pour un non, ‘‘ziyyar !’’ (serre à droite). Et il t’enlève les papiers, à croire que nous sommes des clandestins. Wallah, si je ne faisais pas ce boulot par obligation, je garerais ma voiture et je me déplacerais à pied. Au moins je me dégourdirais les jambes. Et ça va plus vite en prime ! Tu as des gens qui ne sont pas capables de faire deux pas sans leur véhicule, même pour acheter le pain. Je me demande qu’est-ce qu’ils font tous ces assoiffés du volant qui tournent en rond toute la journée. Même en augmentant le prix du carburant, rien n’y fait. Farghine ch’goul !» Le temps d’arriver à la Grande-Poste, le pauvre «taxieur» est sur le point d’attraper un ulcère à force de ruminer son fiel. Et il est loin d’être le seul à stresser ainsi. C’est l’effet «circulation» encore une fois. Impossible de faire deux mètres, dans quelque direction que ce soit, sans buter sur un pare-choc. «Bientôt, les embouteillages d’Alger seront inscrits au patrimoine de l’humanité», ironise un cadre qui fait dans la résistance au «tout-voiturage». Une étude réalisée par Madani Safar Zitoun et Amina Tabti-Talamali, respectivement sociologue et spécialiste en transports urbains, et consacrée à la «mobilité urbaine dans l’agglomération d’Alger» (2009), décortique rigoureusement la structure de la circulation motorisée dans l’aire métropolitaine algéroise. Outre la contrainte physique que représente le relief algérois et la configuration naturelle du site «qui a imposé le tracé et le dimensionnement des voies», les chercheurs relèvent un certain nombre de facteurs à l’origine de cette saturation, parmi lesquels la concentration des administrations centrales, des ministères, des sièges sociaux des grandes entreprises dans la capitale ; la très forte activité portuaire dans l’hyper centre-ville ; la croissance exponentielle du parc automobile ; la forte expansion urbaine vers la périphérie tout en maintenant une dépendance excessive vis-à-vis du centre, que ce soit par des liens administratifs, économiques, culturels ou tout simplement familiaux... «Alger a atteint ses limites de fonctionnement» «Le parc de voitures particulières à disposition des ménages a fortement augmenté au cours des dernières années. Le développement de l’urbanisation en périphérie, l’élévation du niveau de vie, l’allongement des distances de déplacement et le besoin fréquent d’accéder au centre-ville qui continue à exercer une forte attractivité liée notamment à l’emploi, aux services et aux loisirs ont contribué à l’équipement des ménages en voitures particulières», soulignent les auteurs, avant de constater : «Alger a atteint ses limites de fonctionnement dans l’état actuel des infrastructures. Les parkings existants sont saturés, le stationnement empiète sur la chaussée, les carrefours ne peuvent plus écouler la demande malgré la réalisation des trémies. Des bouchons se forment durant toute la journée et plus particulièrement aux heures de pointe des déplacements : migrations alternantes domicile-travail. La congestion gagne aujourd’hui la périphérie et les réseaux secondaires», énumèrent-t-ils. «Les conditions de circulation à Alger peuvent donc se résumer par : l’absence de gestion et de régulation des carrefours ; l’absence de stratégie liée au stationnement et à la logistique (livraisons, poids lourds, etc.) ; l’absence de mesures spécifiques et de priorité pour les transports collectifs ; l’absence d’une bonne prise en charge des piétons», dissèquent les chercheurs. En gros, les déplacements, en termes de motifs, se répartissent en deux catégories : les déplacements pour «motifs obligés» et ceux induits par des «motifs non obligés». Une enquête sur «les déplacements des ménages dans l’agglomération d’Alger» diligentée par le ministère des Transports en 2004 montre que «les déplacements se font à 71% pour les motifs obligés et à 29% pour les motifs non obligés». Fautes d’études actualisées, difficile d’évaluer les tendances aujourd’hui. Déplacements «non obligés» : la preuve par le ramadhan Mais il y a fort à parier que si les déplacements «obligés» continuent à dominer la carte des mobilités (essentiellement pour le travail et les études), la part des déplacements «non obligés» s’est sensiblement accrue ces dernières années, entraînés par l’émergence de nouveaux pôles commerciaux ou de loisirs (Promenade des Sablettes, Kidz Land de Chéraga, piscines et parcs aquatiques de Bordj El Kiffan, centres commerciaux de Bab Ezzouar et de Mohammadia…). A noter aussi la profusion de festivals culturels qui drainent du monde et qui sont concentrés pour la plupart à Alger tout comme d’ailleurs les espaces dédiés à la culture (salles de cinéma, théâtres, musées, Bibliothèque nationale…). Cela vaut aussi pour la programmation artistique et autres festivités qui accompagnent immanquablement les soirées ramadhanesques. En parlant de Ramadhan, il est curieux de constater, comme le fait remarquer cet autre chauffeur de taxi, que «la matinée, la circulation est étrangement fluide à Alger pendant le Ramadhan. Rahmat Rabbi. C’est la preuve que beaucoup d’automobilistes ne prennent pas leur véhicule par nécessité les autres mois de l’année.» Parallèlement à cela, la «culture transports collectifs», disons-le franchement, peine à s’installer dans les esprits. En tout cas, il y a encore une marge de progression notable en matière de transports en commun, tant au niveau de l’offre et de l’organisation que de la disponibilité des usagers à «troquer» leur véhicule contre un bus ou un… téléphérique. Exemple criant : la ligne de téléphérique Bab El Oued-Bouzaréah, mise en service en septembre 2014. Pour avoir emprunté ces télécabines à maintes reprises, nous pouvons témoigner qu’une année après sa mise en service, cette ligne était loin de faire le plein. Autre exemple : le métro a mis du temps pour se faire adouber par les Algérois. Cependant, ces derniers mois, il est évident qu’il capte plus de passagers, surtout depuis l’extension de la ligne vers El Harrach. «J’ai garé ma voiture à Hussein Dey et je suis venue régler mes affaires à Alger-centre. Ici, pour trouver une place de parking, c’est infernal. C’est plus pratique de prendre le métro», dit une dame rencontrée à la station Khelifa Boukhalfa. Le tramway, quant à lui, a immédiatement rencontré un franc succès populaire. Ce moyen de transport présente l’avantage de desservir des zones extrêmement congestionnées et qui formaient jusqu’à il n’y a pas si longtemps de gros points noirs, comme Kahwat Chergui. Pendant les foires et autres événements organisés à la Safex, notamment le SILA, les visiteurs sont de plus en plus nombreux à s’y rendre en tram, l’accès par l’autoroute aux Pins Maritimes étant tout simplement infernal. «Bientôt il va falloir qu’on circule tous à vélo», lâche un automobiliste en voyant les nouvelles cités qui montent à Aïn Malha, Djenane Sfari (près de Birkhadem), et plus loin, vers Baba Ali, Birtouta… Ces nouveaux sites émettent des flux de mobilité qui convergent tous vers La Côte, à la sortie de Bir Mourad Raïs, avec un effet entonnoir. Au risque de décevoir notre ami, ce n’est même pas la peine de songer aux deux-roues : globalement, le relief de la ville ne se prête pas aux voies cyclables. Et les motos s’avèrent être un moyen de locomotion pas très sûr à en croire la DGSN : «524 accidents de la route ont été causés par les motocycles durant le 1er trimestre de l’année 2016», indique un communiqué des services du général Hamel en soulignant que la Police nationale a «lancé à travers son site internet et les réseaux sociaux Twitter et Facebook des campagnes de sensibilisation destinées aux motocyclistes». «Desserrement résidentiel» et nouvelles cités Madani Safar Zitoun et Amina Tabti-Talamali expliquent avec pertinence comment la répartition spatiale des ménages à la faveur des nouveaux programmes de logement influe considérablement sur la densité du trafic dans l’Algérois : «La ville d’Alger a connu depuis 1987 de profonds changements dans sa structure démographique et dans les modalités de redéploiement de ses populations dans l’espace», écrivent-ils. «La superficie urbanisée a été multipliée par trois en l’espace de vingt années (1987-2008), avec l’ouverture de nouveaux espaces périphériques aux populations provenant des quartiers centraux de l’agglomération, alors que la population de la wilaya n’a augmenté que de 40% durant la même période. C’est significatif du formidable phénomène de desserrement résidentiel qu’a vécu l’agglomération en un laps de temps relativement court. Ce phénomène de desserrement urbain a certes occasionné une amélioration du confort résidentiel des Algérois (…), mais également une augmentation importante des déplacements motorisés. En effet, ce sont les couches sociales les plus motorisées qui se sont installées dans les communes des première et deuxième couronnes, sans pour autant changer de lieux de travail, les emplois étant toujours massivement concentrés dans le centre-ville administratif et tertiaire qui, au contraire, a connu un vigoureux phénomène de reconversion des appartements du centre-ville en locaux à caractère professionnel.» Et de poursuivre : «Cet accroissement des distances entre des logements situés dans les périphéries et des lieux de travail situés au centre de l’agglomération a entraîné corrélativement un effort accru de motorisation des ménages pour compenser les défaillances et l’absence de connectivité des réseaux de transport en commun.» «Les nouveaux programmes de logements sociaux (…) ajoutent des milliers de nouveaux usagers des transports en commun. Or, la densité des réseaux de transports collectifs, la qualité de service et la connectivité entre les modes et les lignes n’ont pas accompagné ces mouvements de migrations résidentielles.»   «Ma fille passe deux à trois heures dans la voiture» «La densité du trafic est telle que nous passons un temps considérable ‘‘incarcérés’’ dans les encombrements. Dès la maternelle, les enfants apprennent à s’accommoder des tracas et des aléas de la circulation urbaine. Entre déplacements préscolaires, scolaires, familiaux ou d’agrément, nos petits sont désormais conditionnés voire ‘‘formatés’’ par le paysage (et le langage) automobiles. Pour ma fille, c’est une moyenne de deux à trois heures de voiture par jour», témoigne une maman résidant à Alger-centre, et dont la fille est inscrite dans une école privée du côté de Dély Ibrahim. Notons au passage que quelque 60 000 élèves sont inscrits dans environ 320 établissements privés recensés au niveau national, selon l’Association nationale des écoles privées agréées. Au moins 40% de ces écoles sont situées à Alger, généralement dans les zones urbaines périphériques. Fini le temps où l’école était à 500 m de la maison à tout casser. Cela aussi est un élément à prendre en compte. «C’est toujours un pincement au cœur de la réveiller le matin, vers 6h30, pour aller à l’école. A 7h30, il faut être sur la route, sinon on est fatalement en retard. Du coup, tous les matins, c’est la course contre la montre. Je prévois toujours une petite couverture dans la voiture pour qu’elle puisse piquer un petit somme durant le trajet», confie notre interlocutrice, avant de préciser : «Que voulez-vous, c’est le prix à payer pour lui assurer une formation de qualité. L’école est très bien, alors, ça vaut bien ce petit sacrifice.» «Pour rentabiliser pédagogiquement le temps du trajet, je prévois des livres audio, des contes pour enfants enregistrés, des leçons d’anglais, des comptines, des jeux, des devinettes, de quoi s’occuper», assure la mère dévouée. «Le plus dur, ajoute-t-elle, c’est l’épuisement le soir. On n’a plus de force pour rien. Il est des jours où on frôle le burn-out, surtout quand on passe un temps fou à chercher une place de stationnement. Je n’ai plus de plaisir à prendre la voiture. La conduite à Alger devient une corvée. Et on ne peut pas s’en passer malheureusement. Même les activités extrascolaires sont inaccessibles à pied ou en bus. Quand on veut inscrire son enfant pour faire du sport, de la musique ou quelque autre activité culturelle, il faut, là encore, se farcir de longs déplacements fastidieux.» Du temps «politique» perdu dans les transports Et de citer dans la foulée l’angoisse des stationnements interdits, des sens interdits, l’agressivité des automobilistes… Et les humeurs et les dépassements des agents de la circulation. «Une fois, j’ai écopé d’une amende de 4000 DA pour quelques mètres franchis en sens interdit dans une ruelle sans plaque de signalisation. Une autre fois, c’était pire : en plus de l’amende, j’ai écopé d’un retrait de permis avec passage en commission pour avoir mal interprété le geste d’un agent de l’ordre à un barrage de police. C’est la double peine. Il y a des abus insupportables de la part de la police. Ils n’ont aucun sens de la mesure. Le retrait de permis, c’est la chose la plus terrible qui puisse vous arriver. C’est notre hantise absolue. Sans permis, sans voiture, c’est toute la scolarité de ton enfant qui se trouve compromise. Maintenant, ma fille a intériorisé toutes ces contraintes. Elle a développé un traumatisme à l’égard de la police. Où que l’on stationne, elle me demande : ‘‘Maman, ici il n’y a pas la police ?’’ Elle mime bien aussi le langage des gardiens de parkings. ‘‘Dawri koullèche, braki à droite…’’. Cela fait partie des dommages collatéraux de la dépendance au véhicule. Hélas, rien n’est accessible dans cette ville.» De fait, nos villes semblent organisées de manière à ce que l’espace soit fragmenté. Peut-être est-ce planifié ? Peut-être est-ce une façon de casser l’espace public en tant que continuum physique citoyen que nous sommes censés occuper, à la base, avec nos corps et nos pieds… Quoi qu’il en soit, le fait est là : nous passons un temps fou, oui, incarcérés dans nos prisons de tôle ambulantes à fulminer et ruminer notre fiel jusqu’à l’abrutissement comme ce «taxieur» ulcéré qui grille chaque jour un peu plus ses neurones sur l’axe Bab El Oued-Grande-Poste. Il faut croire que le chaos urbain algérois (dont la «circulation» n’est qu’un symptôme finalement) est apparemment planifié, oui. «Tous ces problèmes de transport sont provoqués sciemment. Moins de temps tu as, moins de temps ‘‘politique’’ tu auras», martèle Anis Saïdoun, jeune écrivain talentueux qui vient d’initier un nouveau concept, un projet de «covoiturage philosophique» sous la marque «Tonophile» (voir portrait). «Ton disque dur est plein. Tu passes ton temps dans la première pyramide de Maslow. Après, pour avoir du temps pour développer de la pensée politique aboutie, iheblek kho ! (il t’en faut). Et eux, les gens taâ el kiada (les pontes du pouvoir), ils ont leurs bagnoles blindées, leurs propres voies de circulation, leurs parcours sécurisés, avec escorte et feux de détresse… Ils confisquent la route sans crier gare. De bon matin, tu as la rage. Si vous êtes en détresse, il faut partir messieurs !»

Le manifeste tonophile contre les barrages de la pensée

Des débats d’idées filmés dans une voiture le temps d’un trajet : tel est le projet lumineux de Anis Saïçdoun, 24 ans, étudiant en 5e année pharmacie et féru de littérature (primé au Feliv 2013 pour sa nouvelle Avanci l’arrière). Anis a ainsi décidé de faire de la «circulation» un atout. Un outil de création. Nom du concept ? «Tonophile», déformation de «tonobile», voiture en derja. «J’ai un ami qui s’appelle Moncef Chetiteh. On se partage beaucoup de petites réflexions dans le quartier. Ça se passe généralement le soir, dans la voiture, et on se met à refaire le monde, à philosopher…», raconte Anis. De fil en aiguille, les deux compères en sont venus à développer ce concept. «L’étincelle est venue suite à une discussion qu’on a eue sur la hausse du prix des carburants. Moi, je me plais à dire que les idées sont plus grandes que le pétrole. La crise algérienne, c’est avant tout une pénurie d’idées», professe le jeune écrivain qui se rêve en «clandestin philosophe» faisant du «covoiturage philosophique». «On propose à qui veut s’embarquer avec nous de l’emmener d’un endroit A à un endroit B. En échange, il nous ‘‘paie’’ avec des idées», explique l’auteur de Le Musée des rêves en papier (à paraître). Et l’échange est filmé. La vidéo sera ensuite postée sur une plateforme web. Un épisode pilote a d’ores et déjà été concocté dans des conditions expérimentales. «Il est en cours de montage, nous sommes en train de le peaufiner», affirme Anis Saïdoun. «On l’a fait avec un matériel rudimentaire. On profite d’ailleurs de votre papier pour lancer un appel : celui qui veut nous aider avec du matos, de petits moyens de production, on ne dira pas non.» Anis précise dans la foulée : «Dans ‘‘Tonophile’’, il n’y aura pas que de la pensée. On ne veut pas d’un truc barbant où les initiés parlent aux initiés. On veut quelque chose de populaire, à la portée de tous. Nous avons donc décidé de commencer par un sketch avec une bonne dose d’humour.» Le pitch ? «Je suis en train de rouler à 80km/h, réglo, ensuite il y a une sorte de flic bizarre comme ça qui me somme de serrer à droite. Il vérifie mes papiers, après, il me lance : ‘‘Vous avez commis une infraction !’’ Quelle infraction ?  Et là, il me dit : ‘‘H’kemnek t’khemem’’, (Le radar vous a chopé en train de réfléchir à 100 à l’heure !’’)» Anis d’expliciter son propos : «L’esprit de ce sketch, c’est en quelque sorte un manifeste pour philosopher. Quand on est jeune, on est souvent sommé de ne pas réfléchir. Tu entends toujours : ‘‘Barka ma tatfelssef !’’ (Arrête de cogiter), ‘‘Ki tekber tefham’’ (quand tu grandiras tu comprendras). Il y a une espèce de prêt-à-penser non négociable qui nous est imposé. Et toute créativité est vue d’une manière suspecte. Les intégristes considèrent que les philosophes sont des déviationnistes. On est dans le délit de pensée. Cogiter est le fait du ‘‘chitane’’. Alors on a pensé ce premier épisode comme un manifeste pour la libre pensée avec comme mot d’ordre : Atfelssef ! Y en a marre des polices de la pensée !» Anis Saïdoun est né et a grandi à El Harrach. C’est là qu’il a fait l’essentiel de sa scolarité. Il nous raconte cette anecdote : «Après ma première année de lycée, on a déménagé à Ouled Fayet. Comme je tenais à poursuivre mes études secondaires à El Harrach, je faisais tous les jours le trajet avec mon père pour aller au lycée. Et là, ça a été en quelques sorte ‘‘Tonophile I’’ dans la mesure où je profitais du trajet pour lire. Je lisais beaucoup dans la voiture, c’était ma période nietzschéenne.» «C’est magnifique aussi un trajet», insiste le jeune poète. «Au lieu de le voir comme quelque chose de terriblement anxiogène, il faut en tirer profit, comme le fait d’être absorbé par une lecture. Il suffit de savoir sublimer la contrainte.» Aujourd’hui, et comme il est obligé de tenir le volant de sa petite Geely chinoise, Anis écoute du Sénèque en mode audio stocké sur clé USB. Débordant de créativité, Anis Saïdoun avait déjà créé en 2010 un groupe littéraire très actif sur les réseaux sociaux : «Les amoureux du Livre». Exalté par son nouveau projet, il invite ardemment les «tonophiles potentiels» à le contacter sur sa page Facebook. «Quand je vois tous ces jeunes bourrés de talent et qui vivent un peu en autarcie, je me dis que c’est une Ferrari avec une carcasse de Zastava», métaphorise-t-il, un brin révolté, avant de conclure : «Plus il y a de passagers dans une voiture, moins elle a du mal à avancer. Mais dans le monde des idées, plus on embarque de gens, plus on va vite.»  

Les travailleurs de la SNVI protestent

Les travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) de Rouiba ne sont pas près de céder les acquis arrachés de haute lutte par leurs aïeux. Avant-hier, des centaines d’entre eux ont observé un arrêt de travail pour protester contre l’annulation de la retraite anticipée, décidée à l’issue du dernier Conseil des ministres. «Ceux qui ont failli dans la gestion du pays doivent démissionner. Ce n’est pas à nous, simples travailleurs, d’assumer leur échec», s’écrient des employés de la division du véhicule industriel (VIR), la filiale mère du groupe SNVI. Les travailleurs se disent décidés à reprendre la protestation et investir la rue dès septembre prochain pour préserver leur droit à la retraite proportionnelle ou sans condition d’âge après 32 ans de service. Une information confirmée par le secrétaire général de l’union locale, M. Messaoudi, et d’autres cadres syndicaux de la zone industrielle de Rouiba. «Nous ne nous tairons jamais. Nous ne sommes pas les responsables des travailleurs, mais nous sommes responsables devant eux», a affirmé Slimane, syndicaliste et membre du comité de participation du VIR. Et d’ajouter : «La quasi-totalité des employés de l’entreprise sont partis en congé jeudi dernier, mais nous nous sommes entendu avec eux et d’autres syndicats de la zone pour mener une série d’actions dès septembre prochain.» «L’état se trompe de solution !» Un autre syndicaliste indique que «l’entreprise emploie plus de 6500 personnes, dont plus de 1100 cumulent plus de 32 ans de service». «La plupart ont plus de 50 ans et sont très affaiblis à cause de la pénibilité des tâches qu’ils assurent, mais au lieu de les remercier, on veut les réduire à l’esclavage. Alors que des milliers de jeunes sont au chômage et aspirent à être recrutés à la place de leurs aînés», déplore-t-il avant de battre en brèche les arguments avancés par le Conseil des ministres pour faire passer «ses» amendements. Pour lui, le gouvernement ne réussira jamais à établir la nomenclature des métiers pénibles. «L’Etat se trompe de solution. Si on veut sauver la CNR, on n’a qu’à lutter contre l’emploi informel et la fraude fiscale. En 2015, le nombre de salariés était de 7,4 millions alors que les cotisants ne représentaient que 5,1 millions», appuie-t-il, estimant que «ce n’est pas la retraite anticipée qui est à l’origine du déséquilibre financier de la CNR». «C’est l’Etat qui paie à ce jour les allocations familiales des travailleurs des entreprises publiques, privées et étrangères. Alors que cet argent, dont le montant dépasse 40 milliards de dinars, devrait être versé à la CNR qui connaît un déficit de 400 milliards», a-t-il ajouté. Notre interlocuteur rappelle que plus de 172 milliards de dinars de l’argent cotisé depuis 2001 par les travailleurs pour la Caisse de l’assurance chômage ont servi au financement de projets fantoches et non productifs.

Une vie passée dans les rouages du pouvoir

Boualem Bessaieh est décédé avant-hier à l’hôpital de Aïn Naâdja, à Alger, à l’âge de 86 ans, des suites d’une longue maladie. Le décès de l’ancien président du Conseil constitutionnel survient quelques semaines après qu’il ait  été désigné ministre d’Etat, conseiller spécial et représentant personnel du président de la République. Boualem Bessaieh est mort en plein exercice de sa fonction de ministre membre du gouvernement de Abdelmalek Sellal. Il est l’un des rares responsables algériens à ne pas avoir pris sa retraite depuis l’indépendance du pays en 1962. Né en 1930 à El Bayadh, il rejoint le maquis au début de 1957, occupe d’importantes fonctions dans les rangs de la Révolution armée, adjoint de Abdelhafid Boussouf au Malg et assure la mission de membre du secrétariat général du Conseil national de la Révolution algérienne de 1959 à 1962. A l’indépendance, il occupe les fonctions d’ambassadeur dans plusieurs capitales européennes et arabes (Berne, Le Vatican, Le Caire, Koweït City, Rabat) avant de rentrer au pays en 1971, où il est nommé secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Huit ans plus tard, il entre au gouvernement et occupe plusieurs postes ministériels. Boualem Bessaieh a été successivement ministre de l’Information, puis de la Poste et des Télécommunications, ensuite de la Culture et enfin ministre des Affaires étrangères en 1988. Il quitte ce poste en 1989, mais en 1991, il revient aux affaires et l’ancien chef d’Etat, Chadli Bendjedid, le désigne ambassadeur d’Algérie en Suisse. En 1997, sous le règne du président Liamine Zeroual, il est nommé membre du Conseil de la nation (Sénat) au titre du tiers présidentiel, puis élu président de la commission des affaires étrangères de la même institution. A la fin de son mandat, il est désigné encore une fois ambassadeur d’Algérie au Maroc. Et c’est en septembre 1985, qu’il est nommé, par le président Abdelaziz Bouteflika, aux hautes fonctions de président du Conseil constitutionnel en septembre. Il y reste jusqu’à l’automne 2013 avant d’être remplacé au même poste par Mourad Medelci. Le chef de l’Etat qui a préfacé le dernier ouvrage du défunt publié à l’occasion du 50e anniversaire de la Révolution :  L’Algérie belle et rebelle, de Jugurtha à Novembre, le rappellera le mois dernier pour le nommer au poste de ministre d’Etat, conseiller spécial et représentant du président de la République. Sa nomination comme membre du gouvernement à un âge aussi avancé a fait l’objet de vives critiques de la part de l’opinion publique. D’autant plus qu’aujourd’hui, l’APS nous apprend que l’ancien président du Conseil constitutionnel souffrait d’une longue maladie. Dans un message envoyé hier, le chef de l’Etat se dit «perdre aujourd’hui un ami cher dont les avis et les idées m’ont éclairé et inspiré».  «Par ses qualités, il demeurera un exemple pour les générations et un modèle à suivre dans la fidélité au serment», a soutenu le président Bouteflika. Boualem Bessaieh, qui a été inhumé hier au cimetière El Alia, aura ainsi passé toute sa vie dans les rouages de l’Etat algérien à travers toutes les étapes qu’il a traversées, de l’indépendance jusqu’à son dernier souffle.

Une filière fragilisée par des épidémies répétitives

La propagation de la maladie dite «bronchite infectieuse», décimant ainsi l’élevage avicole dans la wilaya de Bouira, inquiète les éleveurs. Une importante partie des exploitations est presque décimée dans les régions ouest de la wilaya, dominée par des activités informelles, particulièrement dans le secteur agricole. Des poulaillers et autres bâtiments destinés à l’élevage avicole sont réalisés, sans respect des normes et des conditions d’hygiène. La quasi-totalité de ces exploitations, surtout celles situées dans la commune de Guerrouma, sur les hauteurs de Lakhdaria, l’un des premiers fournisseurs à l’échelle nationale en viande blanche, sont réalisées anarchiquement et aucune norme d’hygiène n’est respectée. C’est d’ailleurs l’une des raisons  à l’origine de l’apparition de l’épidémie, dès lors, que la barrière sanitaire n’est pas respectée. La propagation de cette maladie est difficile à maîtriser, faute de moyens des services agricoles de la wilaya. S’agissant de la situation actuelle, le directeur des services agricoles de la wilaya (DSA), Ganoun Djoudi, a rassuré que l’épidémie est pratiquement maîtrisée. Une rencontre entre des éleveurs de Lakhdaria et des vétérinaires a été organisée récemment afin de débattre de ce problème et surtout dégager des mécanismes visant à sauver une filière déjà fragilisée par l’apparition récurrente de maladies. «La situation est pratiquement maîtrisée. Nous avons recommandé aux éleveurs de Lakhdaria, à l’occasion de cette rencontre, de suivre les consignes, de prendre les mesures nécessaires et ce, par le suivi régulier du plan hygiénique», dit-il, en rappelant que sans le respect des normes sanitaires, l’apparition d’autres maladies n’est pas à écarter, dès lors que la plupart des exploitations sont informelles et ne disposent d’aucune norme requise. Un demi-million de poulets menacés «A Guerrouma, la distance entre les poulaillers n’est pas respectée. La barrière sanitaire est inexistante», a déploré le DSA de Bouira, mais rassurant, au passage, que la viande blanche ne présente aucun danger, dans les conditions actuelles, sur la santé du consommateur. Le même responsable a souligné que la mortalité enregistrée au niveau des exploitations de Guerrouma est minime comparativement au nombre important de bâtiments destinés à l’élevage avicole. «Le nombre de poulets morts à cause de cette épidémie ne dépassait pas les 4000, alors que nous avons plus d’un demi-million de poulets recensés au niveau des exploitations, rien que dans la commune de Guerrouma», a précisé M. Ganoun. Il invite ainsi les éleveurs à suivre les consignes des vétérinaires mobilisés dans le cadre d’une campagne de sensibilisation, afin d’éviter d’autres pertes et surtout l’apparition de d’autres virus. «Nous allons entamer une tournée à travers toutes les exploitations situées dans la wilaya de Bouira, afin d’inciter les éleveurs à suivre les mesures nécessaires surtout en cette période de l’année», explique-t-il. Filière fragilisée par l’apparition répétitive de maladies L’apparition de maladies récurrentes et parfois désastreuses au sein d’exploitations agricoles, renseigne et illustre parfaitement la fragilité des filières. Le peu de moyens dont disposent les agriculteurs et surtout l’absence d’une barrière sanitaire adéquate exposent ces exploitations au risque de maladies contagieuses. Moussouni Akli, expert en développement, est catégorique :  «Les infrastructures agricoles réalisées en dehors des complexes étatiques laissent à désirer.» S’exprimant au sujet de l’épidémie  touchant l’exploitation avicole dans la wilaya de Bouira et qui risque de contaminer des wilayas limitrophes, l’expert estime que les toitures des bâtiments, généralement en tôle ou en bâche «ne permettent pas une bonne isolation thermique. Les systèmes de refroidissement, sont inopérants, quand ils existent, et  ne sont pas adaptés aux particularités climatiques de la région». En conséquence, l’élevage n’est pas protégé des aléas extérieurs. Une situation qui, explique l’expert, ne permet pas à cette filière d’évoluer, ajoutant une carence flagrante en termes de barrière sanitaire accentuée par le manque de discipline du personnel opérant autour de ces bâtiments. Cette situation est identique à celle des bâtiments destinés à l’élevage des bovins et ovins. Ce qui complique encore plus la protection sanitaire de tous les cheptels. En conséquence, les épidémies, ou autres fléaux parasitaires, ne peuvent qu’infecter très facilement ces élevages. «Cette situation est due également et essentiellement  à l’archaïsme dans cette filière», dit-il. Outre ces facteurs à l’origine de la fragilité de la filière et   de la multiplication de maladies, s’ajoute celui de l’alimentation qui pose un sérieux problème en terme de qualité, que ce soit par rapport aux produits importés ou aux pratiques de stockage. Moussouni Akli a donné l’exemple du soja, déposé en vrac à l’air libre au niveau des unités de fabrication de l’aliment. «Cette matière perd généralement toute ses propriétés et la fabrication de l’aliment opéré souvent au sein même des bâtiments d’élevage avec des équipements non adaptés et des dosages non étudiés faisant que l’aliment produit n’est pas de bonne qualité», explique l’expert  en rappelant aussi que la chaîne de production des viandes biaisée à différents niveaux  accentue «la fragilité de ces élevages».      

Une commission d’enquête pour les terres en jachère

El Tarf est mentionnée comme une importante wilaya à vocation agricole. Et elle l’est, car peu de gens le savent, du moins ceux qui ont fait de solides études, elle renferme les meilleures terres du pays. Des sols qui se sont formés depuis 10 000 ans grâce à la présence permanente de l’eau. La Surface agricole utile (SAU) occupe 75 000 ha, soit le quart de la superficie totale de la wilaya. 40% de ces 75 000 ha, environ 30 000 ha sont consacrés aux cultures herbacées, en grande partie du fourrage mais aussi, c’est à déplorer, des céréales dans le périmètre irrigué du Bouna Moussa en déshérence (10 000 ha). Près de 20% sont des cultures en maraîchages, arboriculture, vignobles et cultures industrielles, c’est-à-dire la tomate (3000 ha) et ce que l’on dit moins dans les statistiques d’immenses espaces forestiers sont ravagés depuis une dizaine d’années pour la culture des cucurbitacées (pastèque et melon). Il reste la jachère donnée officiellement à 40% de la SAU, soit 30 000 ha, mais beaucoup plus, affirment des cadres du secteur, à la retraite  certes, mais bien au fait de la situation. Plus de 50%, c’est certain, selon eux. Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdesselam Chelghoum, qui était à El Tarf jeudi dernier l’inauguration du 2e Salon national de la tomate à Ben Mhidi, n’a pas tout vu, car son cortège a emprunté la RN84A qui longe les belles parcelles vertes plantées d’arachides et de cucurbitacées en grande partie gagnées sur le domaine forestier. C’est le long de la RN44, l’autre voie qui traverse la wilaya, que la jachère clôturée est exposée. Il semble toutefois être au courant de ce qu’il a qualifié de mascarade puisque dès demain une commission se déplacera à El Tarf pour faire la lumière sur cette affaire. En fait, il n’y a pas de mystère. Au démantèlement des domaines autogérés, de prétendus agriculteurs se sont emparés de tout ce qui pouvait l’être pour devenir de simples propriétaires fonciers et, sans en avoir réellement les compétences, ils se sont rendus incontournables en tant qu’élus locaux dans les programmes de développement, ont toujours justifié l’abandon de leurs terres par les inondations temporaires et fort utiles considérées ailleurs comme une bénédiction du ciel. M. Chelghoum ne s’est pas tout à fait expliqué sur l’exploitation du corail. Pour lui, les conditions ne sont pas encore réunies pour lancer la campagne 2016-2017. Pourtant, un décret publié le 13 avril dernier en donne le signal. En fait, ce n’était qu’un effet d’annonce, une précipitation qui a dérouté les armateurs. Nous sommes pratiquement en août et les appels d’offres pour les soumissions ne sont pas encore parus. Si l’on tient compte des délais habituels pour ce genre de procédures, la campagne débutera en janvier 2017, un mois avant sa fermeture ! Bref, la reprise de la pêche au corail est mal partie pour ne pas dire qu’elle n’est pas partie du tout. Le ministre qui, à demi-mot, a fait savoir aux agriculteurs et aux pêcheurs qu’ils devaient dorénavant compter sur eux-mêmes et ne plus attendre de subvention, a annoncé aussi la création d’une chaîne satellitaire pour la vulgarisation agricole.

Bientôt de nouvelles lois

Plusieurs projets de loi seront soumis, dans les prochains mois à l’approbation du Conseil du gouvernement, a annoncé, avant-hier à Alger, Tayeb Louh, ministre de la Justice, garde des Sceaux. Il s’agit notamment du projet de loi portant révision du cadre juridique de la réforme du tribunal criminel, de celui portant protection des données personnelles et du projet de loi relatif au droit d’accès à l’information, a-t-il indiqué, lors de l’installation du nouveau président et procureur général de la cour d’Alger. Ces textes compléteront ceux relatifs à l’empreinte digitale et à la comparution immédiate, promulgués récemment, rappelle M. Louh. Le ministre est revenu sur les réalisations en matière de modernisation du secteur et a indiqué qu’un nombre important de structures juridiques et de formation ont été concrétisées. Ces infrastructures, a-t-il ajouté, ont été dotées de moyens modernes afin de permettre au citoyen de l’intérieur du pays ou à résidant à l’étranger de retirer des documents sans avoir à se déplacer. Le secteur de la justice, a-t-il dit, avance à grande vitesse en matière «d’organisation de réseaux» dans la gestion des affaires mais aussi l’action juridique, soulignant que désormais on peut entreprendre des procès à distance. Il est, par ailleurs, revenu sur l’adoption du «système de contrôle par bracelet électronique qui marquera un passage de qualité dans le système pénitentiaire». Par ailleurs, le ministre a indiqué que le secteur accordait un intérêt particulier à la formation ainsi qu’au recyclage des magistrats, des greffiers, du personnel administratif et des agents de l’administration pénitentiaire. Les magistrats, a-t-il ajouté, sont le pilier du pouvoir judiciaire, d’où l’adoption d’une stratégie à même d’assurer aux praticiens une formation continue qui leur permettra d’actualiser leurs connaissances. Il a évoqué, dans ce contexte, la promulgation d’un décret exécutif qui vise une révision substantielle de la formation des étudiants en magistrature afin qu’ils soient au diapason des développements survenus tant au plan national qu’international.