jeudi 30 novembre 2017

Al mawlid annabaoui el-charif la naissance de Mohammed (QSSL) célébré par les Algériens à l’instar du monde musulman

La célébration du Mawlid Annabaoui la naissance du prophète Mohammed (QSSL)  est une tradition profondément ancrée en Algérie, il s’agit sans doute de l’une des fêtes religieuses les plus attendu par les Algériens.  La naissance du prophète Mohammed (Paix et Salut sur lui ) a eu lieu au  rabi’ Al Awwal, le 3eme mois du calendrier musulman. Les Algériens fêtent différemment « Al Mouloud » selon les régions, mais en général des veillées religieuses sont organisées dans toutes les villes du pays, avec des concours de récitation du Coran et des chants religieux, des prix sont remis aux meilleurs parmi les plus jeunes ayant réussi à apprendre le Coran, C’est aussi l’occasion choisie par les parents pour circoncire leurs garçons, en soirée les familles se réunissent autour d’un repas traditionnel, sans oublier d’allumer des bougies.    


Al mawlid annabaoui el-charif la naissance de Mohammed (QSSL) célébré par les Algériens à l’instar du monde musulman

La célébration du Mawlid Annabaoui la naissance du prophète Mohammed (QSSL)  est une tradition profondément ancrée en Algérie, il s’agit sans doute de l’une des fêtes religieuses les plus attendu par les Algériens.  La naissance du prophète Mohammed (Paix et Salut sur lui ) a eu lieu au  rabi’ Al Awwal, le 3eme mois du calendrier musulman. Les Algériens fêtent différemment « Al Mouloud » selon les régions, mais en général des veillées religieuses sont organisées dans toutes les villes du pays, avec des concours de récitation du Coran et des chants religieux, des prix sont remis aux meilleurs parmi les plus jeunes ayant réussi à apprendre le Coran, C’est aussi l’occasion choisie par les parents pour circoncire leurs garçons, en soirée les familles se réunissent autour d’un repas traditionnel, sans oublier d’allumer des bougies.    


Temmar : la baisse des prix du logement LPP n'est pas à l'ordre du jour

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a déclaré, jeudi à Alger, que les prix du Logement public promotionnel (LPP) ne peuvent être revus à la baisse, car il s'agit d'une formule commerciale destinée à une certaine catégorie.  Lors d'une séance consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a précisé que la révision du prix du LPP n'est pas à l'ordre du jour étant une formule purement commerciale, indiquant que son mode de paiement ne peut être le même que celui du logement de type location-vente (AADL). «Les facilités dont ont bénéficié les souscripteurs de la formule AADL ne peuvent être accordées aux souscripteurs du LPP en raison des engagements envers les banques des organismes chargés de la réalisation de ces projets», a ajouté M. Temmar. Le programme du LPP ne représente que 2% du nombre global des projets de logement à travers le territoire national, contre 19% pour le programme AADL et 37% pour le Logement public locatif (LPL), a-t-il fait savoir. La possibilité d’octroi de crédits aux ascendants des souscripteurs à l’étude S'agissant des souscripteurs de la formule LPP n'ayant pas pu contracter de crédit pour payer leurs logements en raison de leur âge, le ministre a précisé qu'une concertation est en cours avec toutes les parties concernées, dont le Crédit populaire d'Algérie (CPA) pour examiner l'éventualité du transfert du paiement des échéances aux ascendants des souscripteurs. Concernant les logements AADL, le premier responsable du secteur a précisé que la réalisation du programme de logement arrêté se chiffre à 330 milliards de DA. AADL : 80 000 unités en 2019 Le ministre a fait état du lancement de 80.000 unités de logements AADL en 2019 qui viendront s'ajouter aux 120.000 inscrits au titre 2018, ce qui couvre le nombre global de dossiers des souscripteurs ayant versé leurs tranches et dont le nombre est de 195.000 inscrits. A une question concernant le programme AADL dans la wilaya de Souk Ahras, M. Temmar a évoqué la nécessité d'aplanir toutes les entraves pour faciliter le lancement des projets inscrits, indiquant que 1500 logements AADL ont été livrés à Souk Ahras en 2016. «Lors de ma prise de fonction, il y avait un écart entre les ordres de versement (450 000) et les projets en cours de réalisation (230 000 unités)», a indiqué le ministre, rappelant les recommandations du gouvernement concernant le lancement des projets inscrits et la remise des ordres de versement aux bénéficiaires des programmes de logements dont les projets ont été lancés. Le ministre a insisté sur l'impératif de garantir le financement nécessaire pour chaque programme lancé pour éviter d'éventuels problèmes après le lancement des travaux de réalisation. Il est procédé à l'assainissement des listes des bénéficiaires des logements actuels, a indiqué le ministre, assurant que les citoyens inscrits aux nouveaux programmes et possédant déjà des logements seront écartés. Un retard est accusé dans la réalisation du programme AADL de type location-vente au niveau de 20 wilayas, a indiqué M. Temmar, ajoutant que le secteur veille à rattraper ce retard à travers le lancement des chantiers dans la wilaya de Souk Ahras et 19 autres wilayas. «Nous avons lancé des études pour réaliser des cités sur la base des priorités définies, en coordination avec les ministères concernés et pour la réalisation des structures de santé et des établissements éducatifs et sportifs». Le programme AADL inscrit et non lancé compte 87 000 unités sur un total de 150 000, selon le ministre, affirmant que le secteur veille à les lancer avant la fin d'année. Des clefs seront remises, samedi prochain, aux bénéficiaires des logements AADL à Khemis el Khechna dans la wilaya de Boumerdes. 


Journée mondiale contre le Sida : La radio algérienne tend la main de solidarité avec les sidéens

La Chaine 3 de la radio Algérienne célèbre, à l’occasion de la Journée mondiale contre le sida, la solidarité contre ce fléau qui continue de faucher des vies humaines. C’est pour la 8ème fois depuis son lancement, la Chaine 3 ne cesse de s’unir avec ses traditionnels collaborateurs pour mener une large sensibilisation et marquer l’évènement par des gestes et des émissions au nom de la solidarité. « El Yed fel Yed » (Main dans la main) embarque ce vendredi 1er décembre sur les ondes de la Radio nationale pour rappeler la communauté nationale que le mal n’est pas encore vaincu et il mine toujours des vies et endeuille des familles dans le pays et à travers le monde. Plusieurs associations et organismes nationaux et internationaux participent à cet évènement dont l’Oref, l’ONUsida , l’Onu-femme, l’Aarc, l’Onda, le mouvement associatif et vous invitent à être nombreux pour la chaine de solidarité pour célébrer la vie. Pour rappel, l’Algérie se classe à la 4ème place des pays les plus touchés par le virus du SIDA dans la région MENA, avec 13.000 personnes atteintes par cette maladie au deuxième semestre de l’année 2016. Le Soudan se classe en tête de la liste avec 56.000 personnes infectées par le VIH, suivi de la Somalie (24.000), du Maroc (22.000) et de l’Algérie avec 13.000 personnes infectées. Le Laboratoire national de référence du VIH/Sida (LNRV) de l'Institut Pasteur-Algérie a enregistré 723 nouveaux cas de sida durant la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2017 au niveau national.       


Deux morts et un blessé grave dans un carambolage à l'intérieur du tunnel de Kherata

Deux personnes ont été tuées et une autre a été blessée dans un carambolage survenu, dans la nuit du mercredi à jeudi, à hauteur du tunnel de Kherrata, situé sur la RN.09 reliant Bejaia à Sétif, a-t-on appris de la Protection civile.

L’accident est intervenu lorsque deux véhicules légers et un camion sont entrés en collision, causant la mort sur place d’un jeune homme de 20 ans, et la blessure grièvement de deux autres personnes, âgées toutes deux de 35 ans. 

L’un des blessés a succombé à ses blessures à l’hôpital de Kherrata alors que l’autre a été maintenue en observation dans la même structure du fait des lésions graves relevées dans différents endroits de son corps.

L’état des trois véhicules, littéralement disloqués témoigne de la force des chocs, selon des photos reçues à l’APS.

Ce tronçon de route, long de 11 km, est réputé être redoutable, à cause du trafic qui y règne, de sa configuration incitative à l’usage de la vitesse et des conditions de circulation qui le caractérise, marquées notamment par des déficiences d’aération, d’éclairage et de l’ébat de sa chaussée, souvent mouillée du fait des infiltrations d’eau qu’il subit. APS 



De nouveaux textes prévus pour le renforcement de la sécurité routière

Des études vont être réalisées prochainement par l'Organisme national de contrôle technique des travaux publics (CTTP) en vue d'élaborer des circulaires visant à renforcer la sécurité routière, a indiqué jeudi à Alger le Directeur général de cet organisme, M. Boumediene Oukaci. "Nous nous apprêtons à faire des études qui permettront d'élaborer des projets de circulaires pour assurer un maximum de sécurité sur les routes.  Ces circulaires concerneront la problématique du frottement des pneus avec la chaussée et de l'audit de la sécurité routière", a-t-il précisé lors d'une journée technique sur "la route plus sûre et plus durable", organisée en marge de la 15ème édition du Salon international des travaux publics qui se tient du 28 novembre au 1er décembre. Dans leurs interventions lors de cette rencontre, des experts ont expliqué que la sécurité routière dépendait de trois facteurs: le conducteur, le véhicule et l'environnement tels les infrastructures et les ouvrages d'art. La thématique de cette journée technique a porté essentiellement sur le volet environnemental, à savoir la route et les ouvrages d'art et leur impact sur la sécurité routière. "La sécurité routière au niveau des routes du pays s'est améliorée.  D'autant plus que nous les réalisons actuellement en se basant sur des techniques performantes et modernes", a indiqué un Directeur central auprès du ministère des Travaux publics et des transports, M. Salah Benloucif.  Mais, a-t-il ajouté, il subsiste des mécanismes de correction à réaliser en vue de mettre à niveau ces infrastructures et de répondre ainsi aux exigences actuelles. Selon lui, les impératifs du moment sont la réduction du nombre des victimes de la route alors que le nombre d'accidents demeure important. En général, près de 4.000 personnes perdent la vie annuellement dans des accidents de la route en Algérie. Pour sa part, le secrétaire général du Comité de la route transsaharienne, M. Mohamed Ayadi, a indiqué à la presse qu'actuellement, les techniques évoluent dans le pays où de nouveaux outils et méthodes existent et sont utilisés en vue d'ériger des ouvrages d'arts et de mettre à niveau les routes.  "Nous avons fait un bon nombre d'avancées: à l'indépendance du pays, nous avions 20.000 km de routes, alors qu'actuellement, nous en avons 125.000 km et nous avons encore les moyens d'en réaliser davantage", a ajouté M. Ayadi.  Il a également affirmé que bien que le facteur principal dans la récurrence des accidents de la route en Algérie reste l'excès de vitesse, les causes techniques et environnementales en sont aussi des causes. (APS) 


Ahmed Ouyahia à partir d'Abidjan : l'Algérie a octroyé plus de 100 millions de dollars aux pays du Sahel pour la lutte antiterroriste

Dans une déclaration à la Radio chaine 3 à partir d’Abidjan où se déroule le sommet Afrique-UE, le premier ministre, Ahmed Ouyahia, a indiqué que l’Algérie qui a souffert du terrorisme pendant plus de dix ans et dispose, de ce fait, d’une expérience reconnue dans la lutte antiterroriste, s’est fortement impliquée dans ses actions solidaires avec les pays de la sous-région du Sahel. Ahmed Ouyahia évoque « un énorme effort » mené par l’Algérie envers ces pays aussi bien au niveau bilatéral tel que c’est le cas avec le Tchad, le Niger, le Mali et la Mauritanie, que multilatéral. Le représentant de l’Algérie à Abidjan dévoile que « sur sept à huit ans, nous avons dépensé plus de 100 millions de dollars d’aide à ces pays pour former presque une dizaine de compagnies de forces spéciales, leur fournir d’énormes équipements et même leur construire des bases dans leurs pays ». Dans un clin d’œil fait à l’Europe, « sans polémique aucune », dit-il, Ahmed Ouyahia fait remarquer au passage que face aux 100 millions de dollars fournis par la seule Algérie, les 28 Etats réunis de l’UE n’auraient annoncé que près de « 50 millions de dollars pour la force G5-Afrique, et à savoir s’ils sont débloqués ou non ». « C’est le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a été chargé par ses pairs africains de prendre en charge le thème de la lutte contre le terrorisme et là, nous avons partagé avec la famille africaine et le reste du monde notre expérience, non seulement de lutte contre le terrorisme avec la kalachnikov à la main, mais aussi notre expérience de dé-radicalisation », a souligné le Premier ministre. Dans sa déclaration à la presse algérienne, le premier ministre a ironisé que "votre pays a cette pudeur traditionnelle, mais parfois cette pudeur qui fait que certains ne nous comprennent pas ». C'est dire que l'Algérie fait d'énormes efforts mais dans la discrétion.    


Retards et désagréments

La problématique de l’acheminement du courrier agace les citoyens. Ces derniers se plaignent des longues attentes d’un courrier en provenance de l’étranger ou de l’intérieur du pays qui arrive avec des retards dépassant, parfois, les huit mois. Plusieurs catégories d’utilisateurs, notamment les retraités algériens de France, souffrent de cette situation. Un véritable casse-tête. «Les caisses françaises nous envoient des formulaires (certificat de vie) à remplir et à renvoyer en France. Mais le courrier en question arrive avec un retard de plusieurs mois. Personnellement, mon dernier courrier a été envoyé de France le 30 mai 2017 et je ne l’ai reçu qu’au début du mois de novembre. Le délai de deux mois fixé pour le renvoi du formulaire est largement dépassé et cette situation a entraîné le blocage de ma retraite», affirme S.A, un retraité de Béjaïa qui a pris contact avec nous. Selon lui, «ce problème réside au niveau d’Algérie Poste». «Je me suis plaint au niveau de la poste et on m’a invoqué un problème au centre de tri de Baba Ali. Je ne suis pas le seul à vivre cette situation. Tous les retraités que je connais se plaignent», déclare-t-il. Et d’ajouter : «Le problème se pose aussi lors du renvoi du formulaire en question. Même un envoi par lettre recommandée met beaucoup de temps pour arriver à destination. Afin d’éviter ce problème, je me déplace souvent à l’aéroport pour solliciter les services des passagers à destination de la France pour poster le courrier sur place». Notre interlocuteur relève aussi, dans la foulée, un autre problème concernant les retards dans le versement des pensions via la BADR. Plusieurs retraités et leurs proches déplorent cette situation. «Parfois, les accusés de réception reviennent avec des retards dépassant les deux mois», nous déclare le fils d’une retraitée qui, elle aussi, subit le même problème concernant la réception du certificat de vie. «A cause de ces retards, le paiement des pensions est bloqué à plusieurs reprises», dénonce-t-il. Les colis, les factures et le courrier ordinaire… Les prestations d’Algérie Poste sont aussi sévèrement critiquées par d’autres utilisateurs qui ne comprennent toujours pas l’origine de l’accumulation des retards. Selon leurs témoignages, les colis, les factures et le courrier ordinaire n’arrivent pas à temps. «On m’a envoyé un livre de France et je ne l’ai reçu que quatre mois après», déclare Nadir, un jeune cadre. «Moi, j’ai acheté un livre sur internet en novembre 2016, mais il n’est toujours pas arrivé», enchaîne son ami, Saad. Parfois, ces retards sont beaucoup préjudiciables pour les utilisateurs. Surtout, lorsqu’il s’agit de documents de justice. «Un avocat m’a envoyé une notification de France qui m’a été remise que six mois après. J’ai donc raté le procès», témoigne un responsable d’une entreprise. Où se situe le problème ? Contacté, la chargée de communication d’Algérie Poste affirme qu’«un service de réclamation est mis à la disposition des citoyens pour signaler tous les dysfonctionnements». «Nous sommes en train de faire des efforts pour améliorer nos services. En plus de la modernisation du système financier, nous avons mis en place le ‘‘tracking’’ qui permet à l’utilisateur de suivre toutes les étapes d’acheminement de son courrier», explique-t-elle. Algérie Poste, ajoute-t-elle, «a déjà acheté des voitures et des vélos pour améliorer le service concernant l’acheminement du courrier». «Mais, cette problématique ne dépend pas seulement d’Algérie Poste. Il y des problèmes de transport qui se posent aussi», indique-t-elle.

5 conteneurs de chaises roulantes bloqués au port de Annaba

C’est le branle-bas de combat au niveau de l’inspection divisionnaire des Douanes à Annaba, dont le siège est implanté au port de la même ville. En effet, cinq conteneurs, dont la marchandise déclarée est des chaises roulantes pour handicapés, sont bloqués au niveau du port de Annaba, avons-nous appris de sources douanières. Le montant déclaré pour cette opération d’importation est près de deux millions d’euros. «C’est suite à une opération de contrôle que cette mesure a été prise à l’encontre de cet importateur, présumé auteur de fausse déclaration sur le montant de la marchandise, et bien évidemment un transfert illicite de devises», expliquent les mêmes sources. Premières mesures, l’inspecteur ayant la charge de contrôler ces conteneurs a été suspendu par sa hiérarchie. Quant à l’opération de transfert du montant de l’opération au profit du fournisseur étranger, une course contre la montre est engagée au niveau de la banque domiciliataire, pour le bloquer. Pour plus de détails, nous avons contacté Mehafdi Réda, chef d’inspection divisionnaire des Douanes à Annaba. «Je ne suis pas en mesure de vous répondre.» Telle est la réponse que nous a réservée ce responsable. Nos multiples autres tentatives pour le joindre par téléphone sont restées vaines. Selon des transitaires sur place, «la marchandise importée ne vaut en aucun cas le montant déclaré de près de deux millions d’euros.» Pire, concernant le registre du commerce, on soupçonne également un prête-nom et une opération d’identification est déjà lancée. Pour mieux situer les responsabilités, un expert a été désigné par les Douanes algériennes pour déterminer la valeur réelle de la marchandise. Le contrôle de la qualité et du nombre des chaises roulantes pour handicapés dans les cinq conteneurs s’impose.      

Les divergences partisanes l’emportent sur l’intérêt du citoyen 

Après chaque élection électorale, plusieurs communes souffrent de blocage et de dysfonctionnement et se retrouvent dans l’impasse en raison de «divergences partisanes». Certains élus, ayant promis monts et merveilles aux citoyens de leurs communes, durant la campagne électorale, placent en fin de compte leurs intérêts personnels avant ceux du citoyen. Ce scénario s’est produit en 2007, en 2012 où les maires, une fois installés, n’arrivent toujours pas à désigner les membres de leurs exécutifs respectifs pour plusieurs raisons, notamment l’égoïsme de certains élus, l’incompatibilité d’humeur politique et divergences autour des postes de responsabilité à occuper au sein des exécutifs et des commissions. Le risque de blocage est remis sur le tapis aujourd’hui encore et les pouvoirs publics appellent les concernés à faire preuve de responsabilité tout en privilégiant l’intérêt du citoyen sur l’intérêt personnel. Mais que prévoit la loi dans ce sens ? Contrairement aux élections précédentes, on n’aura pas besoin d’une majorité absolue des sièges ni d’une alliance avec les candidats d’une autre liste pour présider aux destinées de sa commune : le président d’APC est élu à la majorité des voix, comme le stipule le code communal dans son article 65 et l’amendement introduit en 2016. «Est déclaré président de l’Assemblée populaire communale le candidat, tête de liste, ayant obtenu la majorité des voix. En cas d’égalité des voix, est déclaré président le (la) plus jeune des candidats. Aussi et après la rédaction du procès-verbal d’installation, le PV devra être ensuite transmis au wali.» Cette nouvelle donne permet au président d’APC d’assumer certaines tâches et d’éviter un blocage total de l’APC en cas de divergence entre les membres élus. Justement concernant les situations de blocage auxquelles étaient confrontées plusieurs communes à l’échelle nationale, rappelons qu’un décret a été promulgué en 2016 dans le but de mettre fin, justement, à cette cacophonie. Ainsi, le décret n°16-104 paru au dernier Journal officiel n°18 daté du 23 mars 2016 prévoit la dissolution et le renouvellement d’une assemblée communale ou de wilaya en cas de dissensions graves entre les membres, empêchant le fonctionnement normal des organes de la commune et après mise en demeure de l’assemblée, par le wali, restée sans effet. Le texte prévoit également cette dissolution dans d’autres cas, comme la démission collective des membres de l’APC ou encore en cas de dysfonctionnements graves dûment constatés ou de nature à porter atteinte aux intérêts et à la quiétude des citoyens. D’autres cas sont également prévus permettant au wali de prendre cette décision, notamment lorsqu’il est constaté une violation de dispositions constitutionnelles ou en cas d’annulation de l’élection de tous les membres de l’assemblée ou encore lorsque le nombre d’élus est devenu inférieur à la majorité absolue, malgré la mise en œuvre des dispositions de l’article 41 de la loi relative à la wilaya.  

Belaïd Lacarne menace de claquer la porte

Tête de liste du FLN à l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Sidi Bel Abbès,  Belaïd Lacarne a indiqué hier qu’il démissionnerait du parti si l’«instruction promulguée le 26 novembre 2017 par le secrétaire général, Djamel Ould Abbès, est bafouée par les élus du vieux parti». Dans un communiqué de presse rendu public en fin de journée, l’ex-président de la Commission fédérale d’arbitrage à la FAF a dénoncé les «ingérences» de responsables de l’exécutif de wilaya dans le choix du futur P/APW, et ce, en violation du droit de réserve. «Des responsables du FLN au niveau local, de connivence avec des membres de l’exécutif de la wilaya, veulent par tous les moyens faire barrage à ma candidature», souligne M. Lacarne. «Je remercie le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour la confiance qu’il a placée en ma personne, ainsi que les nombreuses marques de sympathie que m’ont témoignées les citoyens de la wilaya, mais face aux pressions et autres interférences dans le choix du futur responsable de l’APW, je me vois dans l’obligation de démissionner du parti», est-il précisé dans ledit communiqué. Face à cette crise provoquée au sein du FLN et l’effervescence suscitée par la probable démission de Belaïd Lacarne, l’on apprend que le secrétaire général du parti a décidé de dépêcher l’ex-ministre des Travaux publics, Ouali Abdelkader, attendu aujourd’hui à Sidi Bel Abbès.  

Les militants de huit partis manifestent à Constantine

Ensemble construisons l’Algérie…mais loin de la fraude.» Le slogan de Noureddine Bedoui est ainsi «corrigé» par les cadres de huit partis politiques venus manifester, hier, devant le cabinet du wali de la wilaya de Constantine. Des dizaines de militants MSP, PT, FFS, MPA, ANR, El Islah, FNL et ceux de l’alliance Nahda-Adala-Bina ont tenu hier un sit-in pour dénoncer la fraude massive ayant caractérisé les élections locales du 23 novembre, selon eux. Ils ont brandi des banderoles et scandé des slogans incriminant l’administration locale et désignant le wali comme chef d’orchestre de cette opération. On pouvait lire notamment : «Pas de développement local avec une administration de baltaguis», «O voleur, O voleur de voix des électeurs», ou encore «Etes-vous un responsable de wilaya ou le responsable d’un parti ?», désignant clairement le chef de l’exécutif local, Abdessamie Saïdoun, comme responsable de la fraude au profit du FLN. Des cadres se sont exprimés également devant les journalistes et la foule des passagers du tram (le cabinet du wali est mitoyen du terminus du tramway) pour expliquer les procédés qualifiés de «vulgaires» et de «stupides» employés pour frauder, comparant cette élection à celle de 1997, citée comme une référence dans le genre. Par cette action, les protestataires prolongent une série d’initiatives pour dénoncer la fraude et tenter de récupérer leurs droits. Samedi dernier, ils ont tenu une conférence de presse pour énumérer une longue liste de dépassements constatés jeudi dernier lors du scrutin. Bourrage au profit du FLN, refus de l’administration de transmettre les PV aux représentants des partis, remplacement des PV remis aux partis par d’autres PV préétablis, interdiction faite aux représentants des partis d’assister au dépouillement dans certains centres, remise de PV vides et autres en deux versions différentes, ouverture des urnes avant la fin de l’opération, vote à la place d’électeurs qui se sont retrouvés avec des signatures devant leurs noms, ou encore des résultats annoncés officiellement par le site web de la wilaya en contradiction avec ceux annoncés par la commission électorale de wilaya ! Un chapelet de griefs dont beaucoup ont été vérifiés par les médias d’ailleurs, grâce aux preuves matérielles présentées lors de la conférence de presse. Par ailleurs, il a été donné à tout un chacun de constater le flottement flagrant dans l’annonce des résultats et les nombreux changements, notamment dans le taux de participation annoncé à hauteur de 49% et revu deux fois à la baisse ! Ces incidents graves ont été soulevés devant la Hiise, et surtout devant le magistrat chargé de la commission électorale de wilaya. En vain, nous dit un cadre du MSP qui nous apprend qu’une plainte a été déposée hier au niveau du tribunal administratif. Dans un deuxième communiqué rédigé mardi à la suite d’une réunion tenue au siège local du FFS, les protestataires ont relevé «l’indifférence» des autorités concernées aux doléances soulevées, «malgré la gravité des violations et les dépassements flagrants, et le gonflage évident du taux de participation au profit du FLN et du RND ». Suite à quoi ils exigent «l’annulation de ces élections, l’envoi d’une commission parlementaire pour enquêter sur l’ampleur de la fraude à Constantine, la sanction de tout responsable ayant pris part à cette mascarade». Les rédacteurs du communiqué imputent l’entière responsabilité à la Commission nationale de surveillance des élections pour son «impuissance totale» devant la machine de la fraude, laquelle, selon eux, s’est lancée dans son œuvre bien avant la campagne électorale. Un important dispositif de policiers a été déployé pour empêcher les manifestants de s’approcher du cabinet. Et le rassemblement fut dispersé au bout de 20 minutes dans le calme.

Les médecins légistes face aux morts violentes

Les deux salles de conférence de la bibliothèque d’El Hamma, à Alger, n’arrivaient pas à contenir, hier, le nombre important de participants au 1er Congrès international consacré au développement des sciences médico-légales en Algérie, dont les travaux se sont ouverts hier en présence du ministre de la Santé et du secrétaire général du ministère de la Justice. Devant un parterre de médecins légistes, de psychiatres, de magistrats, d’avocats, de policiers et de gendarmes, d’experts des laboratoires scientifiques de la Sûreté nationale et de l’Institut de criminologie et de criminalistique de la police, ainsi que des responsables de l’administration pénitentiaire, les conférenciers ont débattu de tous les aspects liés au métier de médecin légiste et aux phénomènes auxquels il est confronté, comme par exemple, la toxicomanie, l’accidentologie, la violence, les crimes, les catastrophes naturelles, les menaces biologiques et les milieux carcérales, etc. Le thème, qui a le plus retenu l’attention des conférenciers et suscité un débat assez long, est indéniablement celui consacré à l’anaphylaxie (réaction violente d’une personne à l’introduction d’une substance dans son organisme). Juge au ministère de la Justice, Mme Samia Kheloufi, évoque l’affaire du décès de deux nourrissons à la suite de leur vaccination en juillet dernier et lève le voile sur «les difficultés» que l’enquête a rencontré «en raison de la multiplicité des intervenants sur la scène des faits, le temps assez long avant l’alerte et la transmission de l’information, le retard dans la collecte des ampoules utilisées et des échantillons que les experts de l’institut criminologique de Bouachaoui ont prélevés et qui sont inutilisables». La juge explique : «L’autopsie a certes révélé un empoisonnement des deux nourrissons, mais nous ne pouvions déterminer la responsabilité. Pas de protocole en matière de vaccination et les seuls experts en la matière sont au niveau de l’Institut Pasteur, l’organisme qui est un organisme commercial chargé d’acheter les vaccins. Est-ce que ce vaccin est conforme aux normes de l’OMS ? Il l’est puisqu’à part ces deux cas, il n’y a pas eu d’autres décès. Il fallait donc chercher si ces deux bébés n’avaient pas un terrain allergique. La réponse est oui. Raison pour laquelle, la chambre d’accusation a prononcé le non-lieu. Cette affaire, quand même unique pour la justice, a levé le voile sur une absence de coordination et aussi d’un protocole en matière de vaccination dans les établissements sanitaires.» Abondant dans le même sens, le Dr Laimouche, médecin légiste du CHU Mustapha, approfondie, sous l’angle médico-légal, le cas du décès de nourrissons à la suite d’une vaccination. «Est-il la conséquence du vaccin ou d’une quelconque contradiction liée à une intolérance vis-à-vis de l’un des composants du vaccin ?» s’interroge-t-il, tout en précisant que la vaccination est une obligation en vertu de l’article 55 de la loi sanitaire 85/05, toujours en cours. Chef du service de pédiatrie du CHU de Hussein Dey, le professeur Mekki tente de relativiser un peu la problématique. «La vaccination a rendu un service énorme à l’humanité. Elle a fait disparaître beaucoup de maladies, comme la tuberculose dans sa forme la plus grave, en Algérie. Même si l’on déplore ces deux cas, il faut continuer à vacciner. Notre calendrier est celui des pays les plus développés. Il faut que les parents en prennent conscience.»   COMPLEXITÉ DE LA MÉDECINE LÉGALE Une déclaration qui suscite un long débat dans la salle. Une intervenante lui réplique : «Je suis dans la médecine scolaire. Nous vaccinons les enfants parce que c’est obligatoire, mais nous le faisons parfois sans l’autorisation de leurs parents, et cela nous pose des problèmes. Nous vaccinons en classe, un milieu non indiqué et nous n’avons rien pour savoir si un enfant est allergique ou non. Nous ne savons pas si nous sommes protégés dans l’exercice de notre métier.» Le professeur Mekki répond : «Il faut vérifier le carnet de santé et si l’enfant est en bonne santé. Sachez que chaque année, 7 millions de doses sont utilisées dans le cadre de la vaccination et il n’y a pas eu de problème, à l’exception des deux cas.» Le professeur Belhadj, chef de service de la médecine légale du CHU Mustapha Pacha, tente de recentrer le débat autour de la problématique de l’enquête et de l’intervention des médecins légistes pour comprendre les raisons des décès. Lui emboîtant le pas, un officier de police, plaide pour un protocole d’intervention sur la scène de crime et d’une coordination entre le procureur, la police judiciaire et le médecin-légiste. Le professeur Belhadj, revient sur la complexité de la médecine légale, qui fait face aux maux de la société, notamment à la violence sous toutes ses formes. Abordant la question de la prise en charge sanitaire, à l’unité pénitentiaire du service de médecine légale du CHU de Constantine, le professeur Mostefaoui relate les conditions difficiles dans lesquelles les détenus sont soignés. Entre 2008 et 2017, affirme-t-elle, il y a eu 366 admissions et 177 évacuations pour des soins, qui vont des tumeurs bénignes ou malignes, jusqu’aux maladies chroniques, en passant par les grippes et les maladies cardio-vasculaires. Majoritairement, les patients ont entre 30 et 40 ans, mais il y en a qui ont 20 ou 80 ans. Elle met en avant les frictions entre le personnel médical et les agents pénitentiaires, mais aussi le non-respect du secret médical, puisque les consultations ont lieu sous le regard des surveillants. Pour elle, il y a nécessité d’humaniser les conditions de prise en charge sanitaire en milieu carcéral. Le Dr Dahane du service de psychiatrie de Drid Hocine à Alger, a, quant à elle, abordé les conséquences des rites de la Rokia, de la sorcellerie et de la médecine par les plantes sur la santé. Elle se base sur deux cas de décès, dont les poumons ont été inondés par une quantité importante d’eau, que les victimes ont bu lors d’une séance de Rokia. Pour rappel, les travaux seront clôturés aujourd’hui avec une série de recommandations liées, selon le Pr Rachid Belhadj, président de l’Académie algérienne de développement des sciences médicales et organisateur de ce congrès, au renforcement du corps des médecins légistes, de la formation et surtout de l’obligation de moyens, en précisant à ce titre qu’«aujourd’hui, au Japon par exemple, on n’ouvre plus les cadavres, qu’en cas de nécessité. On utilise les scanners pour déterminer la cause du décès. Les familles sont souvent réfractaires à l’autopsie. Nous pouvons l’éviter en dotant les structures médico-légales de moyens modernes».    

Aspégic déremboursé pour les cardiaques coronariens

La publication de la nouvelle liste de médicaments remboursés au Journal officiel, sous le n°63 du 29 octobre 2017, a suscité confusion et incompréhension auprès des pharmaciens et des patients. Outre les 22 dénominations communes internationales (DCI) soumises aux conditions de remboursement, soit un accord médical préalable dans différentes classes thérapeutiques est exigé, le problème se pose pour l’aspirine, sous le non commercial Aspégic 100 mg en poudre, qui vient d’être dé-remboursé pour la prescription adulte. Ce médicament est initialement prescrit pour le nourrisson, mais il a été par la suite élargi, suivant les recommandations internationales, au sujet cardiaque adulte. Le Comité national de remboursement (CNR) du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a en fait «normalisé le remboursement de ce médicament enregistré et dont l’AMM est destiné au nourrisson», avons-nous appris. Effectivement, souligne un professeur en cardiologie, «l’Aspégic 100 mg est indiqué chez le nourrisson, mais ce médicament avec cette posologie est également indiqué chez le sujet cardiaque coronarien, associé parfois à d’autres médicaments comme cela est fait dans plusieurs pays. C’est un médicament primordial pour les cardiaques, il évite la formation de thrombose dans les artères. Cette forme en poudre est mieux toléré que les comprimé, qui ont le même effet, notamment chez les patients souffrant de troubles digestifs. Il est préférable que l’on maintienne le remboursement de ce produit». De nombreux patients souffrant de pathologies cardio-vasculaires ne savent plus comment s’y prendre d’autant que «les médecins prescripteurs ignorent la nouvelle disposition. Aucune information n’a circulé à ce sujet. Nous-mêmes en tant que pharmaciens, nous avons appris cette décision par le biais de la presse», s’inquiète un pharmacien d’officine qui affirme recevoir tous les jours des patients désabusés et inquiets pour leur traitement. Pour un autre pharmacien, la solution envisagée par la CNAS est la substitution avec l’aspirine comprimé, malheureusement cette molécule n’est pas disponible en grande quantité. L’aspec 100 connaît une rupture en ce moment. Mais le problème se pose aussi pour le pharmacien car il n’a pas le droit à la substitution : il ne s’agit pas de la même forme de médicament. «Pourquoi la Sécurité sociale s’empresse de prendre ce type de décision sans informer les prescripteurs, les pharmaciens, les patients et leurs associations», s’interroge-t-il et d’affirmer ne pas prendre la responsabilité sur des décisions hâtives sans informer les concernés.  

Le Cnapeste insatisfait de l’audience avec le wali

Au troisième jour de la grève illimitée du Cnapeste à Béjaïa, le bureau local du syndicat compte poursuivre la protestation malgré les garantis du wali, Mohamed Hattab, qui a décidé de «solliciter une commission d’enquête nationale pour examiner la gestion de la direction de l’éducation, en promettant des sanctions à l’encontre des cadres qui seraient impliqués dans la situation» que qualifie le syndicat de «catastrophique». En effet, hier, alors que des centaines d’enseignants tenaient leur deuxième rassemblement de la semaine devant la direction de l’éducation, le wali a invité les dirigeants du syndicat à négocier une «trêve» où il a écouté l’exposé de la délégation du Cnapeste. Néanmoins, à la sortie du bureau du wali, les syndicalistes ont qualifié cette rencontre d’«échec» puisque, disent-ils, «le syndicat s’attendait à des décisions fermes en faveur des revendications légitimes», a déclaré le coordinateur local du Cnapeste, Slimane Zenati.  Déçu, le syndicaliste a indiqué : «Nous lui avons exposé les faits, les graves dépassements qui ont eu lieu à la direction et le blocage de toutes les situations administratives et financières des travailleurs face auxquelles des mesures d’urgence devraient être prises.» Malheureusement, la seule réponse du wali, ajoute-t-il, «c’est de demander une commission nationale qui ira au bout des choses pour déloger les responsables de la situation désastreuse que vivent l’école et les enseignants dans la wilaya». Et ce, avant de s’interroger «sur l’utilité de la commission ministérielle qui venait de terminer son travail récemment et ses résultats qui n’ont pas été publiés». Le syndicat compte continuer la mobilisation de ses adhérents et poursuivre la grève. Parmi ses revendications, «l’assainissement du service du personnel et du service finances et moyens de la DE, et la régularisation des situations financières et administratives pendantes cosignées dans les différents PV qui connaissent divers blocages au niveau des services».  

Les premières Picanto livrées

Les toutes premières unités de la nouvelle Kia Picanto, assemblées à l’usine Gloviz de Batna, ont été livrées dans la soirée de mardi à leurs clients par Kia El Djazaïr, la filiale de Global Group. Il s’agit du modèle haut de gamme, la Kia Picanto Gt Line. C’est le PDG de Kia El Djazaïr, Karim Cheriet, qui, lors d’une cérémonie organisée à cet effet au niveau de son nouveau showroom de Bordj El Kiffan (Alger), a été chargé de la remise des clés à ses quatre premiers clients de la «toute dernière-née des citadines de Kia Motors». Karim Cheriet a souhaité, à cette occasion, que «la nouvelle Kia Picanto soit sur les traces de l’ancienne ou la dépasse». A noter que sa prédécesseure a su s’imposer sur le marché algérien jusqu’à se placer leader de son segment. Le PDG de Kia El Djazaïr promet par ailleurs de «riches surprises en 2018», avec l’arrivée, a-t-il précisé, «de nouveaux produits issus de l’usine Gloviz de Batna, dont la Rio, Cerato, K2700, Sportag, etc.». La Kia Picanto, issue de l’usine Gloviz, est commercialisée à travers le réseau commercial Kia El Djazaïr suivant trois finitions  : LX, EX et GT Line en boîte manuelle ou automatique. Les délais de livraison de ces modèles, disponibles à la commande à partir de 1 890 000 DZD TTC, ne sauraient dépasser les 45 jours, selon le PDG de la marque coréenne en Algérie. La nouvelle Picanto, désormais montée localement, s’équipe d’un moteur essence 1.2 l de 84ch à 6000tr/min qui lui assure une faible consommation et une conduite souple. Ce nouveau design permet d’obtenir une habitabilité généreuse, avec l’un des plus grands coffres de sa catégorie, avec un volume de 255 litres et bénéficie d’une modularité sans pareille avec sa banquette arrière fractionnable 60/40 et rabattable d’un seul geste. La nouvelle Picanto est dotée d’un écran tactile 7’’ avec système de téléphonie mains libres Bluetooth, avec reconnaissance vocale, caméra de recul, toit ouvrant électrique, régulateur / limiteur de vitesse… et bien d’autres équipements, qui font d’elle une des citadines les plus équipées de son segment. D’un design intérieur moderne et intelligent, ce nouveau modèle se veut extérieurement plus jeune et dynamique. Elle garde son emblématique calandre en «nez de tigre» et ses projecteurs affilés qui rehaussent son allure. Des lignes de corps plus audacieuses et une palette de couleurs vibrantes lui assurent une esthétique plus affirmée et téméraire.

On vous le dit

Le vice-président du Sénat, Djamel Slimani, décède d’un malaise cardiaque Le sénateur et vice-président du Sénat, Djamel Slimani,  est décédé avant-hier d’un malaise cardiaque. Le défunt (47 ans) avait été élu sénateur (RND) de la wilaya de Boumerdès en 2012. Natif de la ville des Issers, le défunt était un homme affable et serviable. Il a toujours défendu les intérêts de la wilaya au Sénat. Il y a deux mois, il a interpellé le premier ministre pour lancer le projet de la zone industrielle de Zaâtra (Zemmouri) et l’affectation du programme des  8000 logements promis par le gouvernement depuis 2014 pour l’éradication des chalets de la wilaya. Le défunt a été inhumé hier dans sa ville natale en présence d’une foule nombreuse et de hauts responsables de l’Etat et de partis politiques, dont le président du Sénat, le ministre de la Culture, le wali de Boumerdès, le SG du FLN, etc. Il a laissé derrière lui une veuve et 4 enfants. Saisie de près de 17 500 euros à la gare maritime des voyageurs de Ghazaouet Une somme de 17 405 euros a été saisie à la gare maritime de transport des voyageurs en partance vers la ville espagnole d’Alméria par les éléments de la police des frontières, a-t-on appris, hier, de la cellule de communication de ce corps constitué.  La saisie a eu lieu au cours d’une fouille corporelle effectuée mardi sur un voyageur nommé R. H. (55 ans), précisément au niveau de la poche intérieure de son manteau, où étaient dissimulés les billets d’argent, précise-t-on. Le mis en cause a été arrêté pour «infraction à la législation des changes et des mouvements de capitaux depuis et vers l’étranger», ajoute-t-on. Le voyageur a été mis à la disposition de la sûreté de daïra de Ghazaouet pour complément d’enquête. Selon la loi, les voyageurs, résidents et non résidents, sont tenus de déclarer aux services douaniers, à l’entrée ou à la sortie du pays, les devises en leur possession, lorsque le montant est égal ou supérieur à 1000 euros, se référant au règlement 16-02 de la Banque d’Algérie publié au Journal officiel no 25 de l’année 2016. Nouveau drapeau et nouvel hymne pour la Fête nationale de la Mauritanie          La Mauritanie a inauguré, à l’occasion de sa Fête nationale, son nouveau drapeau et son nouvel hymne national, adoptés à la suite d’une révision constitutionnelle controversée. Le nouvel hymne a été joué lors de la cérémonie de levée des couleurs en présence du président Mohamed Ould Abdel Aziz à Kaédi (sud), capitale de la région du Gorgol, sur le fleuve Sénégal, où a été décentralisée cette année la cérémonie, retransmise par les médias publics. Le chef de l’Etat a annoncé à cette occasion le lancement d’un plan d’intervention d’urgence de plus de 97 millions d’euros en faveur des populations et de leur cheptel, frappés par la forte sécheresse qui a touché ce pays désertique d’Afrique de l’Ouest en 2017. Le nouveau drapeau, hissé sur tous les édifices publics du pays, se distingue de l’ancien, représentant un croissant et une étoile jaunes sur fond vert, par l’ajout de deux bandes rouges symbolisant le sang des «martyrs» de la résistance, au début du XXe siècle, à la colonisation française. La Mauritanie a acquis son indépendance le 28 novembre 1960.

Mohand Arezki Haned des Douanes nationales : la contrebande de produits pyrotechniques connait un recul prononcé

Comme chaque fois à l’approche de la célébration du Mawlid Ennabaoui, de grosses quantités de produits pyrotechniques envahissent les régions du pays, donnant lieu à un commerce lucratif et suscitant des questionnements sur les raisons empêchant les autorités de stopper définitivement leur introduction, leur vente et leur usage. Reçu, jeudi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le sous-directeur de la lutte contre la contrebande au sein Douanes nationales, Mohand Arezki Haned tente de nuancer le phénomène en affirmant que celui-ci a, connait depuis quelque temps, un recul « prononcé ». Il en veut pour preuve la diminution des saisies opérées au cours des dernières années. De la présence persistante de ces produits, dont l’usage est strictement interdit par la loi, depuis 1963 déjà, M. Haned estime qu’on ne peut la réduire que par des efforts constants de lutte contre la contrebande, mais aussi par des activités de sensibilisation. Pour dire l’ampleur de ce florissant trafic, l’intervenant signale que 100 millions de ces pétards, fusées et autres fumigènes, ont été saisis par les douanes, en 2015, et  plus de 75 millions d’autres, en 2016, donnant lieu à des enquêtes et à des interpellations. Il relève que ce chiffre est passé à 250.000 unités en 2017. Des crimes commis à l’encontre de l’économie nationale, à l’exemple des exportations illicites de capitaux, des surfacturations des marchandises importées, ou bien du trafic de carburants et de denrées alimentaires aux frontières, M. Haned indique que les douanes enregistrent, chaque année, d’importants infractions, dont un grand nombre, assure-t-il, arrivent à être déjoué. Durant le premier semestre de 2017, et seulement en matière de transfert de devises, l’invité signale, que les services des douanes ont pu procéder à la saisie de l'équivalent en devise de plus de deux (2) milliards de dinars, engendrant des amendes de plus de 9 milliards de dinars.   Concernant le trafic de stupéfiants, composés majoritairement de résine de canabis, le représentant des Douanes nationales fait, là aussi, état d’une baisse significatives des quantités saisies. Des 3 à 4 tonnes interceptées durant les années 2011 et 2012 suivis des pics d’environ 63 tonnes, en 2013, 2014, la sécurisation des frontières a permis, à ce jour, précise-t-il, de ramener ces quantités à 7 tonnes. 


ONAAPH: 15 nouvelles annexes prévues durant le premier trimestre 2018

Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, Mourad Zemali a fait état mercredi d'un projet d'ouverture, durant le premier trimestre 2018, de 15 nouvelles annexes relevant de l'Office national d'appareillage et accessoires pour personnes handicapées (ONAAPH) en particulier dans les wilayas du Sud. Lors d'une visite d'inspection à travers plusieurs structures relevant de son secteur dans la wilaya d'Alger, le ministre a indiqué que "ces annexes seront ouvertes au niveau des agences de la sécurité sociale des wilayas concernées", précisant que la première à en bénéficier sera la wilaya de Mascara qui verra la semaine prochaine l'ouverture au niveau de l'Agence régionale de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) d'une annexe pour les prothèses auditives. Pour la réussite de cette opération, M. Zemali a annoncé la mise en place d'un programme de formation au profit de médecins, afin d'assurer l'encadrement de ces annexes. L'ONAAPH compte actuellement cinq centres de proximité spécialisés dans les prothèses auditives, a rappelé le ministre, soulignant que l'extension de ce réseau constituait un impératif, en raison de la demande croissante sur ce type de prothèses. Sur un total de 10.548 demandes, 9.388 prothèses auditives ont été assurées en 2017, soit un taux de prise en charge de près de 89%, a-t-il indiqué. Le ministère œuvre, à travers l'ONAAPH, à renforcer les moyens nécessaires pour une bonne prise en charge des personnes handicapées en général et des malentendants en particulier, afin d'améliorer l'accueil et les prestations et faciliter l'accès à ce type d'appareillage. Par ailleurs, M. Zemali a indiqué que le système du tiers payant permettra, à l'avenir, aux personnes handicapées d'utiliser la carte "Chifa" pour bénéficier des différents appareillages et accessoires, et dans un premier temps, des prothèses auditives dans le but de gagner du temps et de faciliter les procédures administratives. La carte Chirfa a permis à près de 90% des citoyens (assurés sociaux et ayants droit) de bénéficier d'une couverture sociale, a-t-il rappelé, indiquant que cette carte contribuait à "l'amélioration de la qualité" des prestations de la sécurité sociale et qu'elle "est bénéfique aussi bien pour les assurés sociaux que pour le système de sécurité sociale". En matière d'emploi, le ministre a évoqué le dispositif d'aide à l'insertion professionnelle, lancé en juin 2008, et dont les bénéficiaires sont estimés à plus de deux millions de jeunes, activant majoritairement dans le secteur économique. Près de 570.000 de ces bénéficiaires ont été soit insérés dans des postes d'emploi ou orientés vers les dispositifs d'aide à l'emploi pour créer des micro-entreprises, a-t-il précisé, soulignant que le nombre restant, soit près de 500.000, seront prioritaires pour l'accès aux offres d'emploi disponibles au niveau de l'Agence nationale de l'emploi (ANEM) en vue de insertion définitive dans le monde du travail. Evoquant l'assainissement des listes des bénéficiaires de ce dispositif, le ministre a dit que près de 100.000 personnes avaient été radiées pour diverses raisons notamment la double inscription. Par ailleurs, M. Zemali a annoncé le projet d'installation d'une instance relevant du secteur des technologies de l'information et de la communication pour accompagner la politique nationale en matière de modernisation et de coordination des efforts en cours dans ce domaine. APS   


Intervention d’Ahmed Ouyahia au sommet UA-UE : l’Algérie condamne avec force le trafic d’êtres humains et plaide pour un partenariat exemplaire entre l’Afrique et l’Europe

L’Algérie condamne avec force le trafic d’êtres humains, pratiqués par les réseaux de crime transnational, et plaide pour un partenariat exemplaire entre l’Afrique et l’Europe, a affirmé mercredi soir à Abidjan (Côte d’Ivoire) le Premier ministre Ahmed Ouyahia qui représente le président de la République Abdelaziz Bouteflika au 5e sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE). "L’Algérie tient à condamner avec force, le trafic d’êtres humains, pratiqués par les réseaux de crime transnational, crime qui prend des formes diverses, du terrorisme, au trafic de drogues, à la traite esclavagiste de personnes", a affirmé M. Ouyahia dans son intervention sur la thématique "Mobilité, migration et jeunesse". A ce titre, il a indiqué que "la Libye est victime de ce crime survenu sur son territoire déchiré et secoué par une crise dont chacun ici se remémore l’origine", faisant observer que "cela nous interpelle tous ensemble pour redoubler d’efforts en vue du règlement de cette crise, dans la préservation de l’unité, la souveraineté et l’intégrité de la Libye". Evoquant l’Algérie, M. Ouyahia a indiqué  que "confronté à une situation inédite par son ampleur, mon pays, le plus exposé aux flux migratoires au Maghreb en raison de sa stabilité au plan sécuritaire et de sa dynamique économique, y fait face en mobilisant ses seuls moyens matériels et financiers, toujours plus importants, tout en demeurant animé de considérations humanitaires et de solidarité". Il a expliqué que c’est dans cet esprit que l’Algérie a mis en place un dispositif juridique permettant aux migrants de séjourner sur son territoire et d’accéder, de manière indiscriminée, aux soins de santé, à la scolarité gratuite et même au marché de l’emploi. Il a ajouté que l’Algérie s’est aussi dotée d’un dispositif socio-économique de nature à favoriser une meilleure prise en charge des jeunes candidats à la migration irrégulière. En parallèle, l’Algérie "consent des efforts notables en matière de prévention et de lutte contre l’immigration irrégulière à travers la consolidation du dispositif de surveillance de ses frontières et de ses côtes et la réadaptation régulière des plans de prévention et de lutte aux modes opératoires des réseaux de passeurs", a relevé le Premier ministre dans son intervention. Il a également fait savoir, qu’à ces actions s’ajoutent "la concertation que l’Algérie se fait un devoir d’entretenir avec les pays d’origine de son voisinage, notamment le Niger et le Mali pour organiser le rapatriement de leurs ressortissants en situation irrégulière de la manière la plus humaine possible, en tenant dûment compte des contraintes qui sont les leurs mais aussi des considérations d’ordre public qui se posent avec acuité à mon pays". L’ampleur de la crise migratoire en Méditerranée conforte notre conviction quant à "la nécessité d’œuvrer à l’endiguement de ce fléau par une stratégie holistique qui tienne compte des causes profondes à prendre en charge pour lutter efficacement et durablement contre ce phénomène", a recommandé M. Ouyahia. Il s’agit, a-t-il expliqué, en premier lieu de "prévoir et régler les conflits armés, de poursuivre le combat contre le terrorisme et la criminalité organisée, et d’apporter l’aide au développement en s’engageant sérieusement sur la voie de l’investissement, de la croissance et de la création d’emplois". Il s’agit aussi, a poursuivi le Premier ministre, de "lutter avec efficacité et fermeté contre la traite des personnes, les réseaux de passeurs et toutes les fromes de violences exercées contre les migrants, et les plus vulnérables d’entre eux, les femmes et les enfants". Promouvoir une approche toujours "plus humaine et plus solidaire" Pour M. Ouyahia, le thème sensible de la migration et la jeunesse, témoigne de "l’intérêt cardinal" que les pays africains et européen attachent à cette problématique d’ensemble et à "la nécessité de lui apporter un traitement approprié et à la mesure des attentes". "Parce que le drame de la migration affecte en premier lieu la jeunesse, frange la plus fragile et la plus exposée de nos sociétés, nous sommes tous aujourd’hui interpellés par l’impérieuse nécessité de conjuguer nos efforts pour mettre fin à ce drame", a-t-il recommandé. Il a estimé que "le rôle des Pouvoirs publics de nos sociétés doit consister en une action globale et soutenue et une prise en charge de la jeunesse et de ses aspirations et ses ambitions à assumer et réaliser ses projets , ajoutant que  cette jeunesse doit se sentir partie prenante des mutations qui interviennent dans nos sociétés au triple plan politique, économique et social". "Je voudrais dans ce contexte rappeler l’attachement de l’Algérie à la Déclaration sur la Migration, adoptée en Juin 2015 par la 25ème session ordinaire de la Conférence de l’Union Africaine, tout en réitérant la nécessité de faire face légalement mais aussi humainement aux contraintes que génèrent les flux migratoires irréguliers", a encore souligné le Premier ministre. "Je voudrais, également, rappeler  que mon pays a apporté, au niveau africain, une contribution décisive dans l’élaboration d’une position africaine commune sur la migration et le développement de même qu’il a pris une part active au Sommet consacré à la migration qui s’est tenu à La Valette en novembre 2015", a-t-il dit, suggérant de "promouvoir une approche toujours plus humaine et plus solidaire de cette question combien délicate dans le respect de nos engagements internationaux et de la souveraineté des Etats". "Si l’on peut admettre que la responsabilité devra être partagée, le fardeau résultant des conséquences induites par la lutte contre la migration irrégulière ne saurait incomber aux seuls pays d’origine ou de transit, du reste démunis face à l’ampleur de ce phénomène", a souligné le Premier ministre. Il a précisé que "les partenariats, s’ils sont, à l’évidence, incontournables pour traiter de ce phénomène, devraient intégrer, de manière équilibrée, les intérêts et les préoccupations des pays d’origine et de transit dans une égale mesure que ceux de destination". Pour un partenariat "exemplaire" entre l’Afrique et l’Europe Le Premier ministre a toutefois fait remarquer que l’ampleur prise au cours des quinze dernières années par le phénomène de l’immigration irrégulière dans le monde, ne devrait pas détourner la Communauté internationale, ni les deux Organisations, de l’objectif essentiel de "bâtir un partenariat exemplaire entre les deux continents et de poser la base d’un règlement durable et de long terme pour certains défis comme celui de la migration irrégulière". "Certes, les mesures policières et de contrôle aux frontières, tout comme celles destinées à lutter contre l’immigration irrégulière sont nécessaires. Elles ne sauraient, toutefois, suffire à elles seules ni occulter l’œuvre commune à long terme qui nous incombe à tous dans un cadre globale et concerté", a relevé M. Ouyahia. "Elle ne saurait pas plus faire obstacle à la migration légale et ordonnée qui constitue en ces temps de mondialisation un levier important pour les échanges et la coopération entre les peuples et entre les pays" , a-t-il conclu.  APS


mercredi 29 novembre 2017

Plus de 700 nouveaux cas de Sida enregistrés en 2017 en Algérie

Le Laboratoire national de référence du VIH/Sida (LNRV) de l'Institut Pasteur-Algérie a enregistré 723 nouveaux cas de sida durant la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2017 au niveau national, a indiqué M. Adel Zeddam, représentant du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/Sida en Algérie (ONUSIDA). Le LNRV a enregistré 723 nouveaux cas de sida du 1er janvier au 30 septembre 2017 au niveau national, ce qui représente un indice de stabilité du nombre de cas recensés depuis quatre années, a déclaré mercredi à l'APS M. Zeddam en marge du forum de la Radio algérienne (chaîne III) durant lequel a été annoncé le Programme de la 8e édition de la campagne de sensibilisation "Yed Fel Yed" contre le sida, qui sera organisée à l'Esplanade de l'Office de Riadh El Feth (Oref) le 1er décembre prochain. Sur 723 nouveaux cas d'atteinte du VIH/Sida enregistrés à l'échelle nationale durant l'année en cours, 379 cas ont été recensés parmi les hommes contre 344 cas chez les femmes, a précisé le responsable. Un total cumulé de 11385 personnes dont 6347 hommes et 5038 femmes ont été diagnostiquées séropositives pour le VIH depuis le début de l'épidémie en 1985 jusqu'au 30 septembre 2017, selon le LNRV. Les groupes d'âge les plus touchés sont les 25-29 ans (15 %), 30-34 ans (18 %) et 35-39 ans(15%). Le groupe d'âge 0-14 ans représente 6 % des nouveaux diagnostics, ce qui montre la proportion moindre de la transmission de la mère à l'enfant. Au 30 septembre 2017, ce sont 10219 personnes vivant avec le VIH dont 674 enfants de moins de 15 ans  qui sont sous traitement antiviral, soit une couverture ARV de 78%, selon le Spectrum de ONUSIDA-Algérie. M. Zeddam a salué les efforts et les engagements politiques de l'Etat à l'échelle internationale dans le domaine de la lutte contre le sida, estimant que l'approche de l'Algérie est pionnière en la matière, notamment à travers la mise en place d'une commission nationale et d'un plan stratégique pour faire face à cette épidémie. 15 centres de référence spécialisés dans le sida ont été créés sur l'ensemble du territoire national, a fait savoir l'intervenant. Le représentant du programme ONUSIDA-Algérie a rappelé que l'Etat consacrait, dans le cadre du Plan stratégique national de lutte contre le Sida, 95 % d'un montant global estimé à 157 millions de dollars pour la prise en charge du sida et le soutien de certaines organisations internationales.  Dans le cadre des efforts visant à prendre en charge les malades, les analyses du Sida ont été introduites d'une manière routinière à travers les différentes structures sanitaires en vue de diagnostiquer les cas d'atteinte de cette maladie et d'éviter sa transmission à travers les campagnes de diagnostic et de dépistage précoce au moyen du test de dépistage rapide du VIH, précise la même source. A l'occasion de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre le Sida 2017, l'Algérie réaffirme le maintien du thème "zéro but" à l'horizon 2030 et son engagement politique à lutter contre cette épidémie ainsi que la préservation des priorités élaborées par le programme national de lutte contre le Sida et la plan national stratégique, ajoute la même source. La représentante du centre du centre d’information des Nations unies à Alger, Mme Dalila Bouras, a souligné l'importance de la coopération de tous les acteurs des associations pour sensibiliser et inculquer la culture de prévention contre cette maladie, affirmant que l'ONU s'engage à vulgariser l'action de prévention entre les différentes catégories. Pour sa part, le représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), M. Marc Lucet, a mis en avant la mobilisation de tous les moyens en vue de protéger l'enfant de cette maladie grâce à l'intensification des campagnes de sensibilisation et les programmes de soins pendant la période de grossesse des femmes atteintes du VIH d'une manière à éviter la transmission de la maladie à l'enfant. Il a également salué le rôle des milieux sociaux pour une approche culturelle de la prévention du Sida notamment chez les jeunes. A cette occasion, la représentante d'ONU-Femmes en Algérie, Imane Hayef, a salué l'initiative d'organiser la campagne "Yed Fel Yed" pour la lutte contre le Sida au niveau national, mettant l'accent sur l'impératif  sur l'impératif d'intensifier ce genre d'initiative tout au long de l'année pour inculquer la culture sanitaire. APS  


Début à Abidjan des travaux du 5e sommet UA-UE

Les travaux du 5e sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE) ont débuté mercredi à Abidjan, avec la participation du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ce sommet auquel prennent part plus de 5 300 délégués, verra aussi la présence de 83 chefs d’Etat et de gouvernement représentant 55 pays d’Afrique et 28 pays d’Europe, ainsi que des délégations des pays invités, de la Commission de l’UA, de la Commission de l’UE, des Organisations internationales, régionales et sous-régionales. L’objectif du sommet, dont le thème est "Investir dans la jeunesse pour un développement durable", consiste à dynamiser le partenariat entre l’UA et l’UE.  Il s’agit notamment des défis de la paix et de la sécurité, de la migration clandestine et la mobilité des personnes, du développement durable, la gouvernance, les droits de l’homme, les investissements et le commerce, le développement des compétences et la création d’emploi. Il s’agit aussi d’évaluer ce qui a été réalisé dans le cadre de la mise en oeuvre du plan d’action 2014-2017, adopté lors du dernier sommet tenu à Bruxelles, notamment en matière de paix et de sécurité. Le sommet sera sanctionné par une déclaration politique et approuvera le document portant projets prioritaires conjoints. Par ailleurs, ce sommet enregistre la participation du président de la République arabe sahraouie démocratique  (RASD), Brahim Ghali. Plusieurs délégués de pays africains avaient qualifié cette participation de "cinglante défaite" pour le Maroc qui a vainement manoeuvré dans le but d’exclure de ce sommet la RASD, pays fondateur de l’Union africaine et avec lequel le Maroc a accepté de siéger en adhérant à l’institution panafricaine et en procédant à la ratification de son acte constitutif, sans conditions et sans réserve. Ouyahia s’entretient à Abidjan avec son homologue ougandais Ruhakana Rugunda Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, en sa qualité de représentant du président de la République Abdelaziz Bouteflika au 5e sommet Union africaine-Union européenne, s’est entretenu mercredi à Abidjan (Côte d’Ivoire) avec son homologue ougandais Ruhakana Rugunda. L’entretien qui s’est déroulé peu avant le début du sommet UA-UE, a porté sur les relations bilatérales ainsi que les voies et moyens de leur renforcement. Les deux Premiers ministres ont souligné, à cet égard, leur engagement à travailler ensemble en vue de renforcer et diversifier les échanges entre les deux pays. L’entretien a également permis aux deux Premiers ministres de procéder à un échange de vues sur certaines questions régionales et internationales d’intérêt commun. Dans ce cadre, ils ont abordé le partenariat UA-UE, soulignant l’impératif d’une action concertée en vue de le renforcer davantage au bénéfice des deux parties. La question du Sahara occidental a également été abordée. A cette occasion, le Premier ministre ougandais a transmis un message de fraternité et d’estime du président ougandais Yoweri Museveni au président de la République Abdelaziz Bouteflika. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a, pour sa part, prié son homologue de transmettre les salutations fraternelles du Président Bouteflika au Président Museveni. Et il s’entretient avec son homologue estonien Juri Ratas    Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, en sa qualité de représentant du président de la République Abdelaziz Bouteflika au 5e sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE), s’est entretenu mercredi à Abidjan avec son homologue estonien Juri Ratas, dont le pays assure la présidence de l’UE. Au cours de cet entretien qui s’est déroulé peu avant le début du sommet UA-UE dans la capitale ivoirienne, M. Ouyahia a abordé avec son homologue l’état et les perspectives de la coopération entre les deux pays. MM. Ouyahia et Ratas ont abordé aussi les principales questions inscrites à l’ordre du jour du sommet UA-UE et ont, à cet égard, exprimé leur attachement au renforcement de la coopération qui existe entre les deux Organisations tout en se félicitant de la tenue du sommet d’Abidjan qui constitue une étape importante dans ce cadre. Les deux entretiens se sont déroulés en présence du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. APS


Alerte météo : Des pluies sous forme d'averses orageuses sur le Centre et l'ouest du pays jusqu'à vendredi

Des pluies parfois sous forme d'averses orageuses   ou de grêles affecteront, à partir de cette soirée, jusqu'à vendredi, les   wilayas de l'ouest et du centre du pays, indique un bulletin météorologique   spécial (BMS) de l'Office national de météorologie. Les wilayas concernées sont: Tlemcen, Ain Temouchent, Oran, Mostaganem,   Chlef, Tipaza, Alger, Boumerdes et Tizi Ouzou.   Les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement 50 mm durant la   validité de ce BMS qui expirera à 21h00.  Le même BMS annonce également que des pluies parfois sous forme d'averses   orageuses ou de grêles affecteront, à partir de jeudi à 6H00, les wilayas   de, Sidi Belabes, Mascara, Relizane, Tissemssilt, Ain Defla et Médéa.  Les cumuls estimés atteindront localement 30 mm durant la validité de ce   BMS qui expirera à 21H00.

Météo : retour des précipitations a partir de mercredi

L’Office national de météorologie annonce que des pluies, certaines sous forme d’averses orageuses et ou de grêle, se manifesteront à partir de la soirée de ce mercredi soir dans les wilayas côtières de l’ouest et du centre du pays Les régions concernées sont celles de Tlemcen, Ain Témouchent, Oran, Mostaganem, Chlef, Tipaza, Alger, Boumerdes, et Titi Ouzou. Les cumuls des précipitations atteindront ou dépasseront les 30 à 50 mm dans certaines régions citées, signale l’ONM.


Pollution automobile : La cote d’alerte

Au moment où l’Algérie tarde à contrôler le taux de pollution généré par cet immense parc, en Europe et dans d’autres parties du monde, une réflexion sérieuse, voire un programme de bannissement des carburants polluants, dont essentiellement le diesel, au profit des voitures hybrides, est en cours d’exécution. Selon les chiffres de 2016, le parc automobile en Algérie compte 8,4 millions de véhicules, dont 62% sont des véhicules touristiques. Malgré la contradiction qu’il y a entre les déclarations du ministère des Transports et l’Office national des statistiques (ONS), sur le nombre exact de véhicules en Algérie, leur participation très forte à la pollution de l’air est, quant à elle, loin d’être démentie. Il en est de même pour son impact sur la santé humaine, végétale et l’environnement de manière générale. Au moment où l’Algérie tarde à contrôler le taux de pollution généré par cet immense parc, en Europe et d’autres parties du monde, une réflexion sérieuse, voire un programme de bannissement des carburants polluants, dont essentiellement le diesel, au profit des voitures hybrides, est en cours d’exécution. Et si respirer pouvait être fatal ? Rien que d’y penser, cela donne des frissons. En effet, si la qualité de tous les autres éléments de la vie, dont essentiellement l’eau, peut être vérifiée, celle de l’air est quasi impossible. Il ne prend ni odeur ni couleur lorsqu’il est contaminé par des polluants, quelle que soit leur provenance. Même s’il en existe beaucoup d’autres, en tête de liste des polluants de l’air les plus visibles et plus courants, reste l’automobile. Un problème de santé publique Avec une moyenne d’un véhicule pour 7 personnes et un parc automobile âgé entre 10 et 20 ans, la quantité de particules fines générées par ces moteurs fatigués est simplement inimaginable et effroyable. Les effets sur la santé humaine, notamment celle des enfants, ne sont plus à prouver, tels que le cancer et les maladies respiratoires, dont la pneumonie, première cause de mortalité chez les enfants dans le monde. En effet, inhalées, les particules fines rejetées par les véhicules via le tuyau d’échappement, notamment ceux roulant avec un moteur diesel, pénètrent dans les poumons et peuvent être à l’origine d’inflammations et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. Elles peuvent transporter des composés cancérigènes qui peuvent arriver jusque dans les poumons. En plus de toucher le cœur et les poumons, ces particules peuvent également troubler le fonctionnement du cerveau et des hormones. Pour ne prendre que le cas de la ville d’Alger et son parc qui dépasse de loin les 1,5 million de voitures, la prévalence de l’asthme chez les enfants a quasiment triplé, voire quadruplé, depuis les années 1980. Elle se situe aujourd’hui autour de 12 à 15%. Ceci sans compter les autres maladies respiratoires et les différents types de cancers dus essentiellement à l’inhalation de ces particules. Ces dernières ne sont pas les seules à être inhalées. Un véhicule dégage différents polluants dont l’intensité varie, entre autres, selon l’âge du véhicule, donc de son moteur et du carburant qu’il utilise. Sur la liste des carburants utilisés, le diesel est le plus polluant. Le meilleur reste le sans-plomb et le GPL. En Europe, le diesel est en fin de vie. Les normes sont de plus en plus strictes au point où aujourd’hui à Paris, à titre d’exemple, les véhicules diesel seront interdit de circuler en ville à partir de 2025. La maire de Paris, s’inscrivant dans une logique environnementale et sanitaire, veut remplacer ces véhicules par les voitures électriques et surtout les transports en commun. Plusieurs autres villes suivent ce chemin, telles que Madrid, Londres, Milan, Rome et Berlin en choisissant chacune des dispositifs adaptés pour réduire le nombre de véhicules diesel, entre autres, et ainsi le taux de pollution. Suite à ces dispositions, les ventes de voitures roulant au diesel ont chuté, augmentant l’appétit des grandes firmes automobiles à investir de nouveaux marchés, notamment en Afrique, dont l’Algérie. L’Algérie à la traîne Selon des chiffres donnés par des sites spécialisés, 66,01% du parc automobile algérien roule avec le carburant essence, contre 33,99% seulement au gasoil. 81,57% des véhicules de tourisme utilisent l’essence et 18,43% le gasoil. Très économique malgré la révision des prix, le diesel est le préféré des Algériens, surtout ceux des transports en commun et du poids lourd où le taux d’utilisation du mazout s’élève à 94,47%. En plus des bouchons, qui représentent une concentration des rejets automobiles toxiques et du parc automobile ancien non interdit à la circulation, plusieurs phénomènes accentuent la pollution automobile en milieu urbain. A titre d’exemple et non d’accusation, plusieurs bus de transport en commun, notamment ceux de l’Etusa, font marcher leur moteur même en état de stationnement. Ceci sans compter le non-contrôle du taux de rejet de polluants dans le contrôle technique. Autre anomalie : selon un concessionnaire automobile, le gasoil importé est très riche en soufre, donc très polluant. Le rapport de 2014 du Programme des Nations unies pour l’environnement (UNEP) a classé la teneur en soufre du gasoil en Algérie entre 500 et 2000 ppm (une partie par million). L’Algérie est également l’unique pays qui utilise encore l’essence avec plomb. Il faut savoir que le pays consomme près de 15 millions de tonnes de carburants routiers, dont trois millions de tonnes d’essence et de gasoil sont importées. La facture de cette importation, dont la qualité n’est pas exempte de doutes, s’élève à un milliard de dollars. Pour les normes, un seul texte existe. Le décret exécutif de 2003 n°03/410, fixant les seuils limites des émissions des fumées, des gaz toxiques et des bruits pour les véhicules automobiles. Il limite les rejets pour les moteurs essence (ou GPL – GNV) à  2300 mg/km pour le monoxyde de carbone, 200 mg/km pour les hydrocarbures imbrûlés, 150 mg/km pour les oxydes d’azote. Pour les moteurs diesel, les seuils sont de 1000 mg/km pour le CO, 500 mg/km pour les oxydes d’azote et 50 mg/km pour les particules. Même si ce texte oblige les véhicules importés ou déjà en circulation à répondre aux normes euro 2 et euro 3, ce dernier n’a pas évolué depuis. En Europe, les normes sont à euro 5 et euro 6. Toutefois, dans le concret, selon le professeur Boughedaoui, expert en pollution automobil , les véhicules importés ne sont pas contrôlés et certains, notamment ceux importés d’Asie, répondent dans le meilleur des cas à la norme euro 0, pour ne pas dire qu’ils ne répondent à presque aucune norme. Un immense effort reste à fournir dans ce sens.

Histoire dramatique d’un jeune pris au piège par le groupe de Belmokhtar

Il avait à peine 22 ans, lorsque des personnes, au-dessus de tout soupçon, lui ont proposé un travail aux revenus alléchants. Avec une dizaine d’autres jeunes, il s’embarque pour cette aventure qui commence à Bordj Badji Mokhtar, pour se terminer à Tiguentourine, en passant par le Mali, à El Khalil et Gao, puis par la Libye. Dans ce récit poignant, son père raconte comment un jeune,  respirant la vie, peut basculer subitement, pour se retrouver piégé dans l’engrenage de la machine terroriste. L’histoire du jeune Bouziane, un des présumés terroristes, en détention dans le cadre de l’affaire de l’attaque sanglante contre le complexe gazier de Tiguentourine, à In Aménas, est dramatique. Elle mérite d’être racontée, parce qu’elle nous renvoie au destin de beaucoup de jeunes au-dessus de tout soupçon, qui basculent subitement, pour passer de citoyens qui respirent la vie à des personnes piégées dans l’engrenage de la machine terroriste. En nous livrant ce témoignage inédit, son père veut lever le voile sur «le danger qui guette les jeunes» des régions limitrophes du Mali, particulièrement de Bordj Badji Mokhtar, à Adrar. «J’ai toujours fait en sorte que mes trois garçons et mes trois filles soient à l’abri des besoins. Dieu merci, ils ont tous une situation sociale correcte. J’ai vécu une bonne partie de ma vie à Béchar avant de m’installer, en 2006, avec ma famille à Bordj Badji Mokhtar, à Adrar, et où la population connaît mes enfants. Bouziane est né en 1990. Il est le seul à avoir quitté ses études alors qu’il était en 9e année fondamentale. Je l’ai pris avec moi, dans le garage d’électricité automobile et je lui ai appris un métier en or. Puis je lui ai ouvert un garage à Bordj Badji Mokhtar. Il gagnait bien sa vie. Il n’avait aucun penchant pour l’idéologie islamiste, ou pour un quelconque vice. Il aimait la musique, les belles voitures, la vie, etc., rien de plus. Il n’a jamais eu de problème avec les services de sécurité, même pas pour une simple histoire de PV. Il avait des clients qui le respectaient beaucoup parce qu’il maîtrisait son travail», raconte le père de Bouziane. «J’aurais aimé qu’il soit arrêté pour vol et non pas pour une affaire de terrorisme» Il passe des heures à se remémorer le passé de son fils cadet, «intelligent, calme et très serviable». ll s’arrête quelques instants, puis revient à cette journée fatidique. «C’était plus d’un mois avant l’attaque de Tiguentourine. Mon épouse me dit que Bouziane a quitté la maison à 5h, avec son sac à dos. J’ai pensé qu’il était parti quelque part à Adrar. Je n’arrivais pas à le joindre par téléphone. Il sonnait dans le vide. Je n’étais pas inquiet pour lui. Après une semaine d’attente, j’ai appelé la famille à Adrar, qui m’informe qu’il n’y était pas. Son téléphone était fermé. Je n’avais aucun signe de vie de lui et là j’ai commencé à avoir peur pour lui. J’ai pris sa photo et sa carte d’identité qu’il avait laissée à la maison et je suis allé au commissariat d’Adrar, pour faire une déclaration de disparition. C’était au début du mois de novembre 2012. J’ai signé le procès- verbal après avoir été entendu par le commissaire. Les policiers étaient étonnés. Ils n’avaient rien sur mon fils, qu’ils connaissaient bien. J’ai continué à contacter ses amis, mais personne ne savait où il était. Je suis même allé voir la sécurité militaire à Adrar, pour signaler sa disparition. Ils m’ont dit qu’ils n’avaient absolument rien sur lui», révèle notre interlocuteur. L’inquiétude s’amplifie au fur et à mesure que le temps passe, jusqu’à cette journée du 13 janvier 2013, lorsqu’un ami lui apprend que le nom de Bouziane a été cité parmi les terroristes arrêtés sur les lieux de l’attaque à Tiguentourine. «Je n’arrivais pas à y croire. Je pensais qu’il s’agissait d’un homonyme. Mon ami me disait que la photo de Bouziane avait été diffusée par une chaîne de télévision, et moi je répondais : ‘‘Non ça doit être quelqu’un qui a utilisé son permis de conduire.’’ La seule pièce d’identité qu’il portait sur lui. J’ai été au commissariat où j’ai fait ma déclaration de disparition, le commissaire m’a dit qu’il n’avait rien reçu», relate le père de Bouziane. Il continue ses recherches pendant des jours, jusqu’à ce qu’il décide d’aller à Alger. «Lorsque j’ai su par la presse que le tribunal d’Alger avait été saisi de l’affaire, j’ai été voir le premier juge d’instruction en charge du dossier. Il m’a bien reçu, puis m’a montré les photos. C’était bien mon fils Bouziane. Il avait été arrêté sur les lieux de l’attaque. La terre vibrait sous mes pieds. J’aurais aimé qu’elle m’engloutisse. Jamais je n’aurais pensé qu’un jour un de mes enfants soient impliqués dans une tuerie aussi tragique. J’étais comme assommé. J’ai dit au juge que s’il y a des preuves qui prouvent que mon enfant est un terroriste, moi-même je renierais et le dénoncerais, parce que dans notre famille, l’Algérie passe avant tout. Si les montagnes de Béchar pouvaient parler, elles raconteraient ce que ma famille a vécu et fait durant la Guerre de Libération pour notre pays. Je ne savais pas quoi faire. Je ne pensais qu’à une seule chose : voir mon fils pour qu’il m’explique ce qu’il a fait. Je juge m’a signé le bout de papier qui me permet d’aller à la prison», raconte le père de Bouziane. Les souvenirs remontent douloureusement et certains lui font mal, le culpabilisent et lui font perdre les mots. Il s’arrêtent quelques secondes, le temps de reprendre le fil des événements. «Lorsque j’ai vu mon fils à la prison. Il était affaibli, silencieux, très affecté. Il n’avait que 22 ans et la première question que je lui ai posé était : «Etais-tu parmi les terroristes qui ont fait le coup de Tiguentourine ?» Il m’a répondu : «Ils m’ont eu. J’ai été piégé. Mais je n’ai rien fait.» J’ai expiré cette grosse boule qui comprimait mes poumons et je lui ai demandé de me raconter comment il s’est retrouvé impliqué dans cette affaire. Il a pleuré en répétant sans cesse qu’il n’avait rien fait. Il avait du mal à parler, puis il a éclaté. La veille de cette journée, où il avait quitté la maison à 5h, des gens, ou plutôt des Touareg sont venus le voir pour lui proposer de servir comme chauffeur dans une opération de transport de marchandise. Il n’était pas le seul. Ce jour-là, 4 ou cinq Touareg ont été approchés. Mais comme les jeunes Touareg passent généralement leur temps dans le désert, leurs familles ne cherchent pas après eux, pensant certainement qu’ils sont quelque part. Mon fils a accepté, parce que la rémunération était alléchante. Il m’a dit que parmi les partants, il y avait aussi un de ses amis, qui habite le quartier et qui a le même âge que lui, à peine 22 ans. Tous ces jeunes devaient être accompagnés, à bord d’une douzaine de Toyota, jusqu’à El Khallil, un no man’s land malien, distant de 12 km seulement de Bordj Badji Mokhtar», témoigne notre interlocuteur. Recrutés par les trafiquants de cigarettes, une dizaine de jeunes vendus aux terroristes En quelques heures, tout le monde était déjà à El Khallil. Là, Bouziane se rend compte que le voyage n’était pas pour conduire un véhicule de transport de marchandise. Leurs accompagnateurs se sont avérés être des trafiquants de cigarettes. Ils les ont emmenés jusqu’à El Khallil, avant de les transférer à Gao, où ils ont été séparés, puis refilés à des terroristes. «Après qu’ils aient été acheminés à Gao, ils ont été livrés, ou plutôt vendus à un groupe de nombreux terroristes puissamment armés. Bouziane était terrorisé. Il voulait prendre la fuite, mais il avait peur, surtout que son ami avait tenté de le faire, avant d’être tué, froidement, par une salve de kalachnikov. L’incident a refroidi les plus téméraires de ces jeunes, une dizaine, qui se sont retrouvés tous piégés à Gao. Ils ont été regroupés et isolés des membres du commando, qui les surveillaient de loin avec leurs armes. Personne ne savait ce qu’ils allaient faire d’eux. Quelques jours après, ils les ont emmenés jusqu’en Libye. Ils les ont installés dans un campement non loin de la frontière algérienne, où des va-et-vient incessants de personnes qui semblaient importantes sont remarqués. Ils n’avaient pas de contact avec les membres du commando qui s’entraînaient pendant des jours. Ils leur ont dit juste qu’ils allaient avec eux pour une mission, sans savoir laquelle et de quoi il s’agissait ni où. Bouziane dit avoir entendu des noms, comme celui de Belmokhtar, ou des surnoms, qu’il ne semble pas connaître, mais il ne pouvait identifier les terroristes, parce qu’ils couvraient une bonne partie de leur visage avec des chèches et ne s’approchaient jamais d’eux. Ils avaient à leur disposition des moyens importants, comme du carburant, des provisions alimentaires, de l’eau, des moyens de télécommunication, de transport, des armes et des munitions. La veille de l’opération, Bouziane et les autres jeunes ont été séparés du commando. Sa mission était de conduire une Toyota, sous la menace des terroristes qu’il transportait vers une destination qu’il ne connaissait pas. Il est resté loin du complexe, avec d’autres véhicules qui devaient assurer la retraite des terroristes. Il n’était pas armé. Et au moment où des tirs ont été entendus et que des hélicoptères ont commencé à survoler les lieux, il a profité de la panique pour se cacher. Il m’a même dit qu’il avait protégé des étrangers qui courraient dans tous les sens. Il est resté caché jusqu’à ce qu’ils soient arrêtés. Mon fils est une victime», lance le père de Bouziane. Cette version des faits, dit-il, Bouziane n’a cessé de la raconter durant toutes les étapes de l’enquête préliminaire menée par les services de sécurité, mais aussi de l’enquête judiciaire confiée au juge du pôle pénal spécialisé. «Mon fils me la raconte à chaque fois que je le vois. Je sais qu’il a été piégé. Ce qu’il a vécu peut arriver à n’importe quel jeune. Nul n’est à l’abri d’un embrigadement de force. La menace est omniprésente, notamment dans les régions frontalières, où il est difficile de contrôler les espaces et les mouvements. L’histoire de mon fils doit interpeller pas uniquement les parents qui risquent de vivre le drame que je vis, mais également les autorités. Se retrouver en prison parmi un groupe de terroristes est la pire des aventures qu’un jeune de 22 ans puisse vivre. Sa vie est complètement brisée. J’aurais tant aimé qu’il soit arrêté pour vol, bagarre ou autre fait, que pour une affaire de terrorisme. Mon épouse traîne aujourd’hui de lourdes maladies à cause de Bouziane, qu’elle aime tant, parce qu’il est le dernier des garçons, son préféré qui savait lui rendre l’affection qu’elle lui porte», conclut ce père très affecté. Par ce récit, il est question de faire la lumière sur le drame de ces nombreux jeunes qui se sont retrouvés, malgré eux, embrigadés par des groupes terroristes, avec lesquels ils n’avaient aucun lien ni idéologique ni familial. Leur seul tort est d’avoir cru en des personnes au-dessus de tout soupçon, qui leur  promettaient le paradis sur terre.  

Plus de 2000 boîtes de médicaments anticancéreux bloquées à l’aéroport d’Alger

Une forte perturbation dans l’approvisionnement des hôpitaux pénalise de nombreux patients, notamment les cancéreux. L’instruction de la Banque d’Algérie fixant les nouvelles conditions de domiciliation des opérations d’importation des biens destinés à la revente en l’état, entrée en vigueur le 21 octobre dernier, affecte vraisemblablement la disponibilité des médicaments. Une forte perturbation dans l’approvisionnement des hôpitaux qui pénalise de nombreux patients, notamment les cancéreux. Ce qui complique encore davantage les ruptures de stocks de médicaments dans les hôpitaux. Plus de 2000 boîtes de produits anticancéreux sont actuellement bloquées au niveau de l’aéroport Houari Boumediène à Alger. Cette commande, engagée depuis septembre dernier au profit de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), a été réceptionnée à l’aéroport d’Alger le 25 octobre dernier, soit deux jours après l’entrée en vigueur de ces nouvelles dispositions de la Banque d’Algérie, rendant obligatoire la domiciliation de toutes les importations relevant de la revente en l’état, et de constituer une provision financière préalable, couvrant 120% du montant de l’importation, au moment de la domiciliation, devant intervenir au moins 30 jours avant l’expédition des marchandises. Une commande qui se retrouve donc sous le coup de «la loi». «Aucune notification au préalable n’a été fournie à l’importateur concernant la marchandise commandée déjà et expédiée. Ces médicaments ont été commandés bien avant l’instruction de la Banque d’Algérie, on ne pouvait pas savoir que ces nouvelles dispositions allaient être appliquées dans l’immédiat sur une marchandise déjà engagée. Toutes les démarches entreprises auprès de nos banques pour débloquer la marchandise sont restées vaines. Le ministère des Finances a été saisi, mais en vain, nous n’avons aucune réponse malgré la présentation du rappel d’urgence de la commande par la PHC. Nous n’avons reçu aucune réponse à ce jour, et des patients sont en attente de leur traitement. Ce qui risque de compliquer encore leur état de santé si le traitement est encore retardé», nous confie-t-on, en déplorant le silence des autorités, notamment le ministère des Finances, sur cette situation catastrophique. «D’autres commandes, qui étaient prévues pour ce début de mois de novembre, sont également bloquées à cause de cette nouvelle disposition mise en application sans en informer les concernés au préalable, notamment les importateurs. La commande sera également retardée d’un mois, sans compter les délais pour le dédouanement, le passage au laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques, pour arriver enfin aux patients», signale notre source, qui rappelle que les produits pharmaceutiques ne doivent pas être confondus avec d’autres produits d’importation de moindre importance. «Il s’agit d’une question de vie ou de mort», a-t-elle ajouté. Le directeur général de la PHC, Mohamed Ayad, confirme avoir relancé, comme le prévoit la réglementation, les fournisseurs ayant l’exclusivité de l’importation de leurs produits tout en étant producteur local, de respecter leurs engagements en leur exigeant la nécessité d’une livraison dans les plus brefs délais des produits, à savoir les deux médicaments bloqués au niveau de la douane. Il s’agit de deux produits d’oncologie Lapatinib (4200 boîtes) et Pazopanib (2000 boîtes), selon le bon de commande établi en septembre. La première livraison de 2000 boîtes pour les deux médicaments est donc bloquée au niveau de la douane. «Nous avons effectivement relancé notre fournisseur pour une livraison le plus rapidement possible de ces produits, mais il évoque des blocages suite à la promulgation des nouvelles dispositions de la Banque d’Algérie. Nous agissons selon la réglementation en vigueur», souligne M. Ayad tout en souhaitant un déblocage de la situation. L’instruction de la Banque d’Algérie risque de compliquer sérieusement le problème de disponibilité des médicaments et d’aucuns s’interrogent d’ailleurs si la Pharmacie centrale des hôpitaux est soumise à ces nouvelles dispositions ? Si c’est le cas, de nombreux médicaments hospitaliers risquent de disparaître «sauf si la PCH bénéficie d’une dérogation pour les importer sans la domiciliation et la constitution d’une provision financière préalable, couvrant 120% du montant de l’importation», relève un opérateur en pharmacie, qui s’inquiète de la tournure que cela peut prendre à l’avenir, sachant que plus de 70% des médicaments de première nécessité sont importés. «Les produits pharmaceutiques doivent bénéficier d’un traitement particulier. Il s’agit de sauver des vies humaines. Ce ne sont pas des produits de confort», a-t-il noté. Le ministère de la Santé est ainsi interpellé pour plaider l’exonération du secteur du médicament de ces mesures.   

Le ministre rencontre les délégués des médecins résidents

Des délégués représentant des médecins résidents, rassemblés au sein du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), en grève depuis trois semaines, ont été reçus hier par le ministre de la Santé. De nouvelles conditions seront, semble-t-il, mises en place pour permettre aux médecins spécialistes, à savoir 10 449 résidents toutes spécialités confondues, d’assurer une couverture médicale spécialisée dans les zones déshéritées pour répondre à leur revendication principale, qui est l’abrogation du service civil. Plusieurs options seront retenues, notamment les incitations financières, l’amélioration des conditions d’hébergement et l’accompagnement de ces résidents. Une décision que le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière doit approuver avec d’autres départements ministériels. Une question qui sera tranchée définitivement dans le cadre du projet de loi sur la santé. Des délégués représentant des médecins résidents, rassemblés au sein du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), en grève depuis trois semaines, ont été reçus hier par le Pr Mokhtar Hasbellaoui, ministre de la Santé. L’ensemble des revendications ont été soulevées et discutées par les deux parties, lors de cette rencontre. Il s’agit, en premier lieu, de la qualité de la formation de l’étudiant en médecine qui doit être améliorée, ont exigé les représentants du Camra. Les deux parties ont également échangé des points de vue, selon M. Belkessam, directeur de la communication, sur leur principale revendication relative à l’aménagement et l’assouplissement du service civil, auquel sont soumis tous les médecins spécialistes, ou simplement son abrogation. Les délégués ont aussi demandé à être exemptés du service militaire puisqu’ils sont soumis au service civil au même titre que les autres diplômés de certaines formations universitaires. D’autres points ont aussi été évoqués, tels que les conditions de travail dans les structures de santé, les œuvres sociales, etc. A l’issue de cette discussion, il a donc été convenu de se revoir dans deux à trois semaines pour leur présenter une série de propositions en réponse aux revendications des résidents qui seront élaborées et validées avec les autres départements ministériels, notamment le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. «Pour le moment, rien n’est encore décidé. Nous allons nous mettre au travail avec le ministère de l’Enseignement supérieur pour tenter de trouver des solutions aux problèmes posés. Un rapport sera remis au Premier ministre», souligne M. Belkessam. A noter que cette revendication principale des médecins résidents a été défendue par l’ensemble des syndicats du secteur et particulièrement par le SNPSSP, le syndicat des médecins spécialistes, qui propose la mise en place de manière progressive des mesures incitatives afin de pouvoir remplacer le service civil. C’est dans cette optique que le ministère de la Santé semble orienter la résolution de ce problème et répondre aux revendications des médecins résidents. A noter que le mouvement de protestation des médecins résidents, qui a débuté le 14 novembre, s’est élargi aux pharmaciens et aux médecins chirurgiens dentistes.