dimanche 31 janvier 2016

La police déclare la guerre aux « parkingueurs » d’Alger

Les services de la police ont arrêté 112 gardiens de « parkings illégaux ». Plus de 70 d’entre eux seront présentés devant la justice, a annoncé, aujourd’hui dimanche, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). « L’opération se poursuivra jusqu’à l’éradication totale de ce phénomène qui inquiètent les citoyens », assure la DGSN. L’APC d’Alger-centre a procédé, en fin de l’année dernière, à l’installation de parcmètres. L’initiative devra être généralisée pour toucher d’autres communes de la Capitale. Le tarif appliqué, dans le cadre de ce nouveau système, est de 20 dinars pour un stationnement de 30 minutes. Les gardiens de parkings informels obligent les conducteurs à payer jusqu’à 100 dinars.  

Situation socio-économique : Le Cnapeste tire la sonnette d’alarme

Réuni récemment à Alger en une session ordinaire, le Conseil  National Autonome du Personnel Enseignant du Secteur Ternaire de l’Education (Cnapeste) a dressé un  constat  peu rassurant concernant la situation socio-économique du pays. Baisse des prix des hydrocarbures, hausse des prix des produits de première nécessité, baisse du pouvoir d’achat, bureaucratie, mauvaise gestion…sont autant de réalités qui inquiètent le personnel de l’éducation. Le Cnapeste qui appelle à la mobilisation de tous pour le maintien, voire le renforcement, des acquis socio professionnels précédemment décrochés souligne le fait que c’est, hélas, le citoyen lambda qui assume cette situation. « Nous invitons le gouvernement à remédier à la situation en lançant une réelle économique alternative aux hydrocarbures et non en puisant dans la poche des citoyens qui sont déjà assez appauvris », écrit le Cnapeste dans un communiqué sanctionnant la réunion. Aussi, le syndicat qui désapprouve les dernières augmentations qui ont touché plusieurs produits met en garde contre le risque que présente cela sur la stabilité sociale. Tout en appellent la tutelle à mettre en ouvre les différents accords signés avec  les formations syndicales, le Cnapeste met en garde contre  toute intention de toucher à ces acquis sous l’effet de la crise.

Sud-ouest : baisse "sensible" du taux de criminalité en 2015

Les efforts déployés par les différentes unités et brigades de la Sûreté nationale dans le Sud-ouest du pays (Bechar, Adrar et Tindouf) ont permis une baisse "sensible" du taux de la criminalité en 2015, comparativement à l’année l’ayant précédée, de l’ordre de 7,40 %, soit une baisse de 233 affaires, a-t-on appris dimanche auprès de l’inspecteur régional de Police. Quelque 2.527 affaires ont ainsi été traitées, dont 1.015 liées à l’atteinte aux biens, 838 concernant l’atteinte aux personnes et 205 autres relatives aux trafics illicites de stupéfiants et psychotropes, donnant lieu à la saisie de plus de 17 quintaux de kif traité et 62.637 comprimés de psychotropes et à l’arrestation de 296 individus, a précisé le commissaire-divisionnaire Mohand Cherif Daouad. L’année d’avant (2014) a enregistré, à travers l’ensemble du territoire du Sud-ouest, 2.760 affaires pénales et criminelles, a-t-il rappelé avant de faire état d’une prochaine couverture sécuritaire de l’ordre de 100 % des zones urbaines de la région par les services de la DGSN, avec l’ouverture de nouvelles structures de police notamment à Bechar. Le recours à la preuve scientifique en matière de lutte contre les différentes infractions pénales et criminelles est devenue une réalité au niveau des différents services de la police judiciaire (SPJ) des Sûretés de wilayas du Sud-ouest du pays, a-t-il tenu à faire remarquer. Les SPJ des Sûretés de wilayas du Sud-ouest sont dotés de moyens modernes, notamment le système automatique d’identification des empreintes digitales (AFIS), et d’équipes de police scientifique et technique qui comprennent aussi une équipe de scène de crime, ce qui a permis en 2015 d’élucider sept (7) homicides volontaires et l’arrestation de leur auteurs, a signalé de son côté le commissaire Khaled Djellad, de la Police judiciaire. 


Assitante maternelle, agent immobiler... nouvelles formations à distance au CNEPD

Le centre national de l’enseignement professionnel à distance(CNEPD) est en pleine campagne de vulgarisation pour les inscriptions à la session de février. Elles ont débuté le 24 janvier dernier et s’achèvent le 20 février prochain. Assistantes maternelles, agents immobiliers… ce sont de toutes nouvelles formations proposées pour cette année.  Selon les estimations du centre, plus de 20 000 inscriptions ont eu lieu chaque année pour les formations diplomantes et 80 000 pour les formations qualifiantes. Le niveau exigé pour avoir accès à ces formations est à partir de la 4ème année moyenne à la 3ème année secondaire. Mais le centre reçoit aussi des universitaires. Le centre choisit les formations selon une nomenclature faite par le ministère de la formation professionnelle en partenariat avec les partenaires sociaux. C'est donc des formations qui répondent aux besoins du marché de l'emploi. Le centre assure aussi l'encadrement des employés de différentes entreprises qui à leur demande, assure à leur personnel des formations.  Plusieurs formations sont proposées à des prix variant entre 3200 da et 32000, pour des durées allants de 96h à 36 mois. La rentrée de cette année se distingue des autres car toute une nouvelle liste de formations est proposée en adéquation avec les demandes du marché de l’emploi : agent immobilier, assistante maternelle…La  chargée de communication du centre Bentahar Souad, nous dira que  « le marché de l’emploi est inondé d’assistantes maternelles clandestines alors autant permettre à ces femmes une formation pour les encadrer». CD Rom, e-learning...le centre veille à suivre les nouvelles technologies pour assurer une meilleurs formations à ses stagiaires. Il dispose meme d'une académie CISCO locale  dont les spécialités concernent les matériels et les logiciels informatiques. 

L’armée arrête 9 ressortissants marocains à Ouargla

Neuf (9) immigrants clandestins de nationalité marocaine et une personne en possession d'un fusil de chasse ont été arrêtés samedi par un détachement de l'armée nationale populaire (ANP) à Ouargla, indique dimanche le ministère de la Défense Nationale (MDN) dans un communiqué.          "Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et le crime organisé, un détachement combiné relevant du secteur opérationnel de Ouargla/4e région  militaire a arrêté, le 30 janvier 2016, neuf (09) immigrants clandestins de nationalité marocaine et une personne en possession d'un fusil de chasse et  307 cartouches", précise le communiqué.     11 kg de kif saisis à Adrar Au niveau de la 3e région militaire, un autre détachement combiné relevant du secteur opérationnel d'Adrar a intercepté un narcotrafiquant et une quantité de 11 kilogrammes de kif traité, souligne la même source.           Par ailleurs, un détachement relevant du secteur opérationnel d'In Guezzam /6 e région militaire a appréhendé un contrebandier et saisi un (01) véhicule tout-terrain et 800 kilogrammes de denrées alimentaires, ajoute le communiqué du MDN.       

Clôture mardi de la session d'automne du Parlement

La session d'automne pour l'année 2015 des deux chambres du Parlement sera clôturée, mardi le 2 février 2016, a indiqué dimanche un communiqué de l'Assemblée populaire nationale (APN).  La session de clôture débutera à 10:00 au siège du Conseil de la Nation suivie d'une seconde session au siège de l'APN à 11:00, précise la même source.  La clôture de la session d'automne intervient "conformément aux dispositions de l'article 118 de la Constitution et de l'article 5 de la loi organique N°02-99 régissant l'organisation de l'Assemblée populaire nationale (APN) et du Conseil de la Nation, leur fonctionnement et leurs relations fonctionnelles avec le gouvernement, conclut le communiqué. 


Le nouveau Code de procédure pénale protège la justice des ingérences et des pressions, assure le procureur Abdelkrim Djadi

Le représentant du ministère de la Justice, Abdelkrim Djadi

Des précisions relatives aux dispositions du Code de procédure pénale, contenues dans le projet de nouvelle constitution et consacrant en son article 138, l’indépendance de la justice contre les pressions et les ingérences, ont été apportées, dimanche, par le procureur général de Guelma. S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, en qualité de représentant du ministère de la Justice, M. Abdelkrim Djadi assure que le juge n’obéit plus, désormais, « qu’à la loi et à sa conscience » pour dire le droit. Tout comme le président du tribunal, M. Djadi signale que l’avocat bénéficie, lui aussi et « maintenant », d’arrangements lui permettant d’assurer la défense de ses clients sans craindre d’être l’objet de « pressions ». Par rapport au recours « excessif » du mandat de dépôt, dont il considère qu’il n’était appliqué que dans des conditions « exceptionnelles », l’invité signale que son application ne sera, dorénavant, plus dévolu au procureur, mais au juge. Devant l’ « inaptitude de la justice à traiter les émotions », l’intervenant annonce, par ailleurs, l’institution par le Code de procédure pénale, de tribunaux de médiation, permettant de régler certains contentieux entre justiciables sans, nécessairement, déclencher une action publique. Pour souligner que la justice est bien entrée dans une nouvelle ère, l'invité tiendra à rappeller que le président de la république est désormais garant de son indépendance.       


Chine : 2,8 millions personnes sont décédées du cancer en 2015

Le cancer est responsable de la mort de plus 2,8 millions de personnes en Chine en 2015, soit plus de 7.500 décès par jour, signale une étude menée par des universitaires chinois.  « Avec l'augmentation de l'incidence et de la mortalité, le cancer est la principale cause de décès en Chine et un problème de santé publique majeur », souligne l'étude publiée par une revue médicale Américaine ; En outre, près de 4,3 millions de cas ont été rapportés en 2015, soit 12.000 nouveaux cas chaque jour, relève cette étude.  Des chiffres publiés en 2013 faisaient état de 3,12 millions de nouveaux cas et de plus de 2 millions de morts, est-il indiqué. Bien que la pollution de l'air soit une importante cause de décès dus au cancer du poumon, une corrélation précise ne pourra être établie que par l'analyse de données sur 10 à 20 ans, a précisé Chen Wanqing, principal auteur de cette étude et directeur du Registre central national du cancer, à la Radio nationale de Chine (RNC).  Notant que le tabagisme représentait environ 25% des causes de mortalité du au cancer en Chine, M. Chen a expliqué que l'accent placé par le pays sur la lutte anti-tabac contribuait à éviter plus de décès. 


Quinze ans d’échecs et de gabegie

L’année 2016 sonnera probablement le retour à la case départ d’avant l’an 2000. Finie l’ère du pétrole cher, l’Exécutif va en campagne, prêchant un nouvel évangile en faisant de la recette marginale un fonds de départ. En termes plus clairs, le gouvernement entend bien racler les fonds de tiroir pour tenter d’inverser l’ordre des facteurs de mauvaise croissance qui ont marqué la précédente décennie. Une chose est sûre : après avoir passé plusieurs années à dépenser sans compter, le gouvernement fait face désormais à des difficultés de trésorerie qui risquent de compromettre fortement son exercice. Depuis 2000, les recettes liées à la vente d’hydrocarbures ont approvisionné abondamment les caisses de l’Etat : environ 800 milliards de dollars de flux de devises en 15 ans, selon les estimations d’anciens politiques reconvertis en consultants et en lanceurs d’alerte. Nordine Aït Laoussine, ex-ministre de l’Energie dans le gouvernement Ghozali (1991-1992), avait été le premier à avoir sonné le tocsin en 2012, lors d’une rencontre consacrée au bilan économique de 41 ans de nationalisation des hydrocarbures. Selon lui, cette action de reconquête de la souveraineté nationale sur les richesses du pays s’est soldée, 41 ans après, par des revenus pétroliers qui culminaient, en 2012 déjà, à 880 milliards de dollars. «Nous sommes encore très loin du but recherché par la nationalisation, celui de diversifier l’économie, entre autres», regrettait M. Aït Laoussine qui se voyait, peu après, conforté dans ses opinions par Sid-Ahmed Ghozali, ancien chef de gouvernement. Ce dernier, lors d’une récente interview accordée à El Watan, posait lui aussi, à juste titre, la récurrente question liée à l’usage de l’argent du pétrole. D’autres experts et économistes, à l’instar de Ferhat Aït Ali, évaluent les différentes rentrées en devises à environ 840 milliards de dollars de 2000 à 2014 en se référant à des bilans comptables de la Banque d’Algérie, du ministère des Finances et autres institutions et organismes statistiques. La polémique sur la destination de ces ressources est relancée de plus belle, à l’heure où les réserves financières fondent comme neige au soleil. La frénésie de dépense a mis à mal les caisses de l’Etat en l’absence d’une gouvernance économique efficiente, capable de transformer les flux en devises en capital productif. Durant la même période (2000-2014), les flux sortants se chiffraient à plus de 650 milliards de dollars. Les gouvernements successifs finançaient à fonds perdus des importations de biens et services, rechignant à reconstruire les ponts fragilisés de l’économie. Outre 456 milliards de dollars en flux sortants injectés dans les importations, le pays a arrosé ses créanciers à hauteur de 39 milliards de dollars. Les entreprises pétrolières investies en Algérie ont transféré pour environ 55 milliards de dollars de dividendes de 2000 à 2014, selon les chiffres du ministère de l’Energie. A cela s’ajoute une autre cagnotte de plus de 100 milliards de dollars dont disposaient les gouvernements pour le règlement de frais et services en tous genres. Les montants traduisent le désespoir, voire l’incompétence d’un régime politique incapable de canaliser à bon escient les revenus du pays. Cet accaparement de la rente par fiscalité interposée et son orientation hors du soutien à l’économie réelle est à la genèse de tous les excès. La gouvernance économique a fait défaut. Résultat des courses : les performances économiques du pays se situent en dessous de la moyenne africaine dans pratiquement tous les domaines, surtout en termes de croissance et de compétitivité. Au bout de ces 15 années d’errements, de dépenses improductives et de gabegie, il aura fallu que les cours du brut chutent sur le marché mondial pour que les vieux démons d’avant l’an 2000 resurgissent, brandissant le spectre de l’endettement, du chômage, de la précarité et des pénuries.  

«En quinze ans, les flux de devises ont atteint 840,5 milliards de dollars»

Propos recueillis par Ali Titouche   D’anciens responsables et économistes estiment à environ 800 milliards de dollars les recettes encaissées par l’Algérie depuis 2000. Ils posent ainsi la question de l’usage de l’argent du pétrole, tant l’économie algérienne se révèle plus que jamais dépendante de la rente des hydrocarbures, quand bien même des centaines de milliards de dollars y ont été injectés depuis le début de la précédente décennie. Quelles sont vos estimations ? Je n’ai encore jamais énoncé un chiffre à ce jour pour la simple raison qu’une analyse ne doit pas être un support pour lancer des chiffres approximatifs sans vérification. Ayant pris le temps de collationner les comptes officiels de la nation tels que fournis dans les rapports annuels des différents organismes officiels chargés de cette tâche, dont la Banque d’Algérie, la DGT, le CNIS et le ministère de l’Energie, je peux de ce fait donner les chiffres suivants sans peur d’être contredit ou de me contredire. Les données économiques du pays entre 2000 et 2014 sont : recettes des exportations : 727,9 milliards de dollars, dont 14 hors hydrocarbures et 713,9 en hydrocarbures, avec un solde positif de la balance commerciale du pays de l’ordre de 271,5 milliards de dollars. Cette balance ne prenant en compte que les achats commerciaux de biens d’equipement, il y a lieu d’y annexer les soldes des comptes de règlement en tous genres de services et autres paiements non sujets à passage en douane — qui regroupent aussi bien les récupérations de capitaux, les changes de devises en banque, les intérêts sur emprunts, les remboursements d’emprunts eux-mêmes et les dividendes et autres parts d’entreprises étrangères exerçant en Algérie, seules ou en association avec des entreprises locales, ainsi que celles réalisant des marchés en Algérie — au débit du compte courant pour 194 milliards de dollars, et les transferts nets, les entrées de capitaux et les intérêts sur placements au crédit de ce même compte pour 112 milliards de dollars, le tout dégageant un solde négatif, donc réglé en devises, de l’ordre de : 82 milliards de dollars. On se retrouve de ce fait, sur les 15 années analysées, avec des flux entrants de devises de 840,5 milliards de dollars et des flux sortants de 650 milliards de dollars durant cette période. Les flux entrants n’étant pas tous des recettes nettes nationales, il fallait s’attendre à les rembourser un jour ou l’autre en partie. Pour une bonne partie des flux sortants, 55 milliards de dollars sont la part des entreprises pétrolières exerçant en association avec Sonatrach, 39 milliards représentent l’amortissement de la dette extérieure avec ses intérêts ; il y a donc eu en tout pour environ 104 milliards de dollars de règlements de frais et services en tous genres. Depuis quelques années, les recettes pétrolières sont presque équivalentes à celles des importations, dont le seuil flirtait depuis quelques années déjà avec les 60 milliards de dollars. Peut-on faire le calcul des dépenses injectées dans les importations ? Cette économie de bazar n’est-elle pas l’une des causes à l’origine de la situation actuelle dans laquelle barbote l’économie algérienne ? Pour les importations de biens et services, le décompte fait ressortir quelque 456 milliards de dollars sur 15 ans, avec une moyenne de 30 milliards par exercice sur toute la période, mais une hausse manifeste à partir de 2009. Curieusement, c’est après la mise en place de la fameuse loi dite du «Patriotisme économique» sous couvert bureaucratique que les importations ont subi une hausse incontrôlable à ce jour. En effet, la moyenne annuelle entre 2000 et 2008 était de 18,5 milliards de dollars, alors que pour la période 2009-2014  elle est passée à 48,2 milliards de dollars. Le solde de la balance commerciale suivant le même cheminement vers le bas, qui ne s’arrête pas à ce jour. Il y a donc lieu de prendre ces chiffres officiels comme référence pour avoir une idée précise de ce qui a été dépensé et des recettes exactes du pays, avant de poser la question de savoir où est passé l’argent. Pour les importations, on peut constater que les biens de consommation courante ou à l’usage des particuliers, même en biens d’équipement pour les véhicules, ont pris la part du lion dans la répartition de l’enveloppe avec, à titre d’exemple, 160 milliards de dollars pour les biens de consommation, dont 80 pour les denrées alimentaires, auxquels il faut ajouter dans les 45 milliards de dollars de véhicules en tous genres à l’usage des particuliers, inscrits dans la rubrique «biens d’équipement industriels». Le reste se répartit entre des biens d’équipement à usage professionnel et industriel pour 100 milliards de dollars et produits semi-finis et matières premières pour l’industrie locale et les marchés publics de réalisation pour un cumul de  114 milliards de dollars, l’agriculture ayant été le parent pauvre en équipements : sur 15 ans, elle n’a bénéficié que de 3,5 milliards de dollars, soit moins que la subvention annuelle pour les produits agricoles consommés localement et importés d’ailleurs. Il est remarquable que dans chaque sortie sur les fameux 800 milliards de dollars, il y a une omission volontaire ou involontaire des 178 milliards de réserves de change à fin 2014 — qui normalement étaient de 190 milliards sans la dévaluation de la part en euros et en d’autres monnaies suite à la hausse du dollar, monnaie de décompte des réserves — et des règlements de la dette extérieure à hauteur de 32 milliards de dollars, en omettant de préciser le montant réellement dépensé en achats et services avant d’entamer les digressions et autres questions. En à peine 14 ans, l’Algérie a connu trois plans de relance économique budgétisés à coups de milliards de dollars et trois programmes quinquennaux pour un résultat aussi maigre. Croissance infime, dépendance plus que jamais accrue aux recettes pétrolières, quasi-absence d’une économie hors hydrocarbures… Pour les fameux plans de relance, trois remarques s’imposent. La première étant que les chiffres annoncés à l’époque de leur lancement étaient totalement erronés et irréalisables, même si on avait la disponibilité financière, ce qui était loin d’être le cas. Il se trouve que toute la fiscalité pétrolière prélevée par l’Etat durant ces 15 ans est de l’ordre de 523 milliards de dollars, représentant 73% de nos recettes d’exportation et 78% de toutes les ressources de l’Etat, FRR inclus. Or, les trois plans réunis l’ont été pour 550 milliards de dollars, ce qui aurait avalé l’intégralité des recettes publiques en fiscalité sur hydrocarbures et une partie des recettes ordinaires. Ajoutons à cela que des projections aux financements, il y a un pas à ne pas franchir sans avoir bien fait ses calculs ; et du financement à la réalisation, il y a d’autres facteurs objectifs qui rendent toutes ces projections factices en grande partie et même utopiques. A titre d’exemple, un programme de 2 millions de logements nécessite une main-d’œuvre permanente de 120 000 agents qualifiés et le triple en agents non qualifiés, des équipements, des infrastructures routières et des moyens de locomotion adéquats pour acheminer tous les agrégats et produits semi-finis sur site — on parle de 60 millions de tonnes de rond à béton et de 40 millions de tonnes de ciment, sans compter quelques dizaines de millions de tonnes de gravier, sable et autres matériaux. Les politiques ont cette propension à annoncer des programmes qui n’engagent que ceux qui les écoutent, mais les résultats sont là pour prouver que les contraintes réelles ne font attention ni aux discours ni à la qualité de l’orateur. Il y a donc de fortes chances pour que tous ces programmes réunis ne totalisent pas l’équivalent de 150 milliards de dollars effectivement dépensés et réalisés. Le deuxième point est que les plans en question n’étaient pas des plans de relance économique effectifs dans la mesure où ils avaient tendance à focaliser sur les infrastructures de base et les réalisations à caractère social qui ne poussent la croissance que durant la phase de réalisation, sans créer de dynamique économique réelle et pérenne, ni de postes à long terme en dehors de ceux à financer plus tard sur le fonctionnement de l’Etat et pas sur les chiffres d’affaires. En dehors du premier plan 2001/2004 qui a mis l’accent sur les secteurs productifs vite crochetés par l’administration et les cabales habituelles des bureaucrates, les autres ne pouvaient pas se prévaloir de ce titre dans la mesure où ils ont totalement négligé le secteur productif et se sont même faits à son détriment depuis que quelqu’un a inventé le concept tordu et unique au monde d’«achat de la paix sociale». Le troisième est que l’Etat ne pouvait pas être en même temps régulateur, exécutant et maître de l’ouvrage, même si ses différents segments étaient en symbiose sur le sujet alors que dans les faits, les événements démontrent que la plupart des segments tournaient à leur vitesse et dans le sens de leurs penchants ou intérêts, certains s’étant même spécialisés dans l’obstruction et la mise au pas des autres à des fins qui n’ont strictement rien d’utile ni de national ; les changements de cap, de politique et de structuration de toutes les institutions de l’Etat en sont une preuve parfaite. N’est-ce pas que la corruption et d’autres phénomènes délictuels ont accaparé aussi une partie de l’argent des années du pétrole cher ? C’est pendant la précédente décennie que l’Algérie a connu les scandales financiers les plus tonitruants (affaire Khalifa, plusieurs scandales de corruption à Sonatrach, affaire de l’autoroute Est-Ouest) sans en citer d’autres moins retentissants… La corruption est un phénomène inhérent aux régimes autoritaires, opaques et à la législation fluctuante, mais elle devient endémique quand les moyens permettent aux uns de payer et aux autres de toucher des pots-de-vin et autres privilèges indus. Cela dit, ce phénomène ne date pas de cette période précise, mais de bien avant et ne touche pas que le volet économique. Car, à mon sens, toute négation du droit des uns par les autres et tout passe-droit sont une forme de corruption de nature à générer son pendant économique tôt ou tard. Les scandales de ces dernières années ne sont pas plus retentissants que ceux des autres périodes, à la différence près que dans le passé les moyens de communication et les avis des citoyens étaient plus limités par la chape de plomb et le manque d’accès à l’information que maintenant. Quant à ceux que vous avez cités, ceux qui les ont même enrôlés ne sont pas absous de pratiques scandaleuses comme celles-ci ou même pires. Pour l’affaire Khalifa, j’aurais aimé qu’avant la dissolution et les procès, on ait eu un état détaillé de tout ce qui s’est passé avant et après la liquidation, qui s’est faite dans des conditions pour le moins curieuses. Mais, de manière générale, la corruption ne peut être combattue dans des conditions qui finissent par ne plus identifier les actes du corrompu accusé, des errements de l’accusateur et éventuellement de sa complicité passée avec lui. Et tant que système où tout citoyen peut se sentir à l’abri d’un déni de droit ou d’un dépassement n’est pas instauré par la société elle-même, quelles que soient nos finances, on ne sera jamais à l’abri de ce genre d’actes. Dans les années 1990, nous étions pauvres et endettés, et des affaires encore plus dangereuses ont connu leur genèse durant cette période et même des suites encore plus curieuses. A titre d’exemple, pour moi la décapitation des entreprises publiques et la mise au cachot de milliers de cadres en 1998 le temps de liquider et de saborder leurs entreprises et leur libération par la suite avec des non-lieu sont les pires actes de corruption jamais commis dans ce pays sans que personne n’en rende compte à ce jour, alors que les auteurs sont connus pour s’en être même vantés.

La part belle à la clientèle du pouvoir

Le secrétaire général du RND et directeur de cabinet de la Présidence, Ahmed Ouyahia, est, depuis quelques jours, en campagne pour défendre le bilan économique du pouvoir. Face à la crise financière qui va s’aggravant et les critiques de l’opposition qui reproche au régime du président Bouteflika d’avoir «jeté par les fenêtres» l’énorme recette des exportations des hydrocarbures, il donne une réponse évasive : «Les 800 milliards de dollars de recettes pétrolières ont été dépensés pour le développement du pays.» Mais sans donner de détail de ces dépenses ni expliquer pourquoi le pays se retrouve, 16 ans après, dans une crise économique aiguë. Il ne dit pas non plus comment ce «développement du pays» a débouché sur le retour à l’austérité après avoir favorisé la généralisation de la corruption, la hausse vertigineuse de la facture des importations et l’émergence de nouveaux riches. Depuis 1999, le président Bouteflika et ses différents gouvernements se sont fixé un but, celui de sortir le pays de sa dépendance des hydrocarbures. Aidé par l’augmentation des prix de l’or noir, le pouvoir a lancé de nombreux plans pour relancer l’économie du pays : Plan de soutien à la relance économique (PSRE), Plan complémentaire de soutien à la croissance économique (PCSRE) ainsi que des programmes d’investissement annoncés depuis 2009. Dotés d’enveloppes budgétaires astronomiques, ces programmes visent, en accentuant les investissements publics, à mettre en place les infrastructures de base devant servir de socle au développement économique. Depuis le début des années 2000, le gouvernement multiplie les annonces concernant les projets à réaliser, dont les infrastructures autoroutières et la modernisation du réseau ferroviaire. Mais au lieu de servir au développement de l’économie nationale, ces dépenses publiques ont plutôt favorisé l’enrichissement d’une minorité d’entrepreneurs au niveau local et national qui ont bénéficié de grands marchés publics. Recrutés généralement parmi la clientèle du pouvoir, ces derniers ont été grassement servis grâce à la rente pétrolière.  La politique dépensière de l’Etat a bénéficié également aux importateurs qui ont alimenté, à leur tour, le marché informel. Du coup, la facture des importations a été multipliée en quelques années pour dépasser la barre des 60 milliards de dollars/an. Une partie de cette somme, de l’aveu même des responsables du gouvernement, est transférée illégalement à travers la surfacturation des marchandises importées. De surcroît, la manne financière exceptionnelle engrangée grâce à la hausse des prix du pétrole a aiguisé les appétits de certains hauts responsables qui n’ont pas résisté à l’attrait de l’argent. En l’absence de contrôle, les détournements et la corruption ont atteint des niveaux alarmants. En une dizaine d’années (2000-2010), l’Algérie a été secouée par de grands scandales de corruption. Après Khalifa, le «projet du siècle», en l’occurrence l’autoroute Est-Ouest — qui n’est toujours pas livrée entièrement — n’a pas échappé aux tentacules de la corruption. De même que la plus grande entreprise du pays, Sonatrach. Cette dernière est secouée par deux grands scandales de pots-de-vin versés par des entreprises étrangères à des responsables algériens pour obtenir des marchés en Algérie. A l’origine de cette situation, il y a un facteur important. Il s’agit de l’absence de bilan. En effet, les responsables du gouvernement refusent toujours de rendre des comptes au peuple, vouant aux gémonies tous les économistes et acteurs de l’opposition qui les contredisent.      

Chronique d’une aisance gâchée

Par Akli Rezouali Nous n’avons plus assez de ressources publiques et bancaires pour l’industrie et les choix de financement vont être désormais décisifs.» Ce constat formulé récemment par l’ancien ministre des Finances et ex-conseiller du président Bouteflika, Abdellatif Benachenhou, rend on ne peut mieux compte du marasme dans lequel est tombée à nouveau l’économie nationale après plus d’une quinzaine d’années d’accumulation, presque ininterrompue, de revenus pétroliers. Rompus soudainement par une crise pétrolière sévère dont personne n’a su prévoir l’ampleur, ces flux de rente, si mal exploités, s’évanouissent aujourd’hui bien plus rapidement qu’ils se sont accumulés. Quelques indicateurs suffisent pour en prendre la mesure : entre septembre 2014 (soit aux tout premiers mois de la crise) et septembre 2015, le déficit de la balance des paiements — baromètre de la stabilité financière externe du pays — est passé d’un peu plus de 3 milliards de dollars à près de 21 milliards de dollars. Dans son sillage, le matelas des réserves officielles de change s’est rétréci de près de 50 milliards de dollars, entraînant dans sa chute le pouvoir d’achat du dinar, qui a déjà perdu près de 20% de sa valeur selon les derniers bulletins de la Banque d’Algérie (BA). Au registre des finances publiques, le tableau n’est pas moins sombre. Les déficits budgétaires et du Trésor devraient se creuser respectivement à près de 3237 milliards de dinars et près 2452 milliards de dinars à la fin de l’exercice en cours. Le Fonds de régulation des recettes (FRR), qui sert habituellement à financer ces déficits, n’est alimenté, lui, que très chichement depuis le début de la crise, tandis que les tirages opérés sur ses ressources deviennent de plus en plus massifs. Son espérance de vie ne serait d’ailleurs plus que de deux ans, voire moins selon nombre d’économistes. Et pour compléter le tableau, il y a également lieu d’évoquer les problèmes d’argent que les banques commencent désormais à connaître en raison, bien évidement, de la forte  baisse des dépôts du secteur des hydrocarbures suite au retournement durable de la conjoncture pétrolière. Selon la BA, la liquidité globale des banques est passée ainsi de 2730,88 milliards de dinars à fin décembre 2014 à seulement 1828 milliards de dinars à fin septembre dernier. La  même institution avertit en ce sens que le rythme d’expansion des crédits à l’économie ne semble plus soutenable, sans recours de certaines banques au refinancement auprès d’elle.  Aussi, pour revenir au constat de l’ancien ministre des Finances, l’Algérie, dont l’Etat a été depuis toujours le principal offreur de capitaux, ne dispose désormais plus d’assez de ressources publiques ni bancaires, pour financer la croissance, l’industrie, l’investissement, l’emploi et même, probablement, sa stabilité sociale dans le cas où la crise pétrolière viendrait à perdurer. C’est dire à quel point les capacités financières du pays risquent d’être, aujourd’hui, trop peu suffisantes pour espérer voir se réaliser le discours officiel de diversification économique, remis au goût du jour depuis le début de la crise. C’est dire aussi à quel point les rendez-vous de l’instauration des conditions d’une croissance économique tirée par l’entreprise, et non plus par la rente, ont été ratés, du temps où le baril caracolait encore au-dessus des 120 dollars. N’en restent pratiquement aujourd’hui que des courbes de chômage qui repartent à la hausse, des ménages qui renouent avec la précarité, la perspective de retomber très vite dans les affres de l’endettement et de l’austérité et, en guise d’espoir, une miraculeuse remontée des prix du pétrole pour relancer l’économie de rente.        

Ahmed Ouyahia l’a confirmé hier : Bouteflika a dissous le DRS

Une semaine, jour pour jour, après que l’information ait été éventée par la presse, Ahmed Ouyahia, directeur de cabinet de la présidence de la République et secrétaire général par intérim du RND, confirme la portée de la décision présidentielle supprimant — par un décret non publiable — aussi bien l’organe que la fonction. Lors de sa conférence de presse – tenue à Ben Aknoun, au siège de son parti — Ahmed Ouyahia a tenu à apporter, dit-il, «des éclaircissements sur cette restructuration (des services) qui vient d’arriver à son terme».   «La présidence de la République voulait se donner une semaine avant de rendre publique la décision pour notamment permettre aux services de sécurité de se préparer et de s’organiser, mais il y a eu une fuite.» Cette fuite, regrette-t-il, «comprend une part de vérité mais aussi beaucoup de contrevérités». «La vérité est que le DRS, précise-t-il, a été dissous. Trois de ses anciennes directions qui sont au cœur des missions des services de renseignement, le contre-espionnage et la sécurité intérieure et autres sont promues en tant que structures de l’Armée nationale populaire (ANP) en directions générales rattachées directement à la présidence de la République. Il en sera ainsi comme pour la Garde républicaine, une structure de l’ANP rattachée de par ses missions à la présidence de la République, mais qui peut être, en cas de guerre, mobilisée par l’état-major de l’ANP.» Les anciennes directions du DRS promues en directions générales sont, énumère Ouyahia, la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), la Direction générale de la Documentation et de la Sécurité extérieure (DGDSE) et la Direction générale du Renseignement technique (DGRT). Quid de la DSS, la fumeuse Direction des Services de sécurité, structure équivalente, censée remplacer le DRS ? «Le cœur du DRS a été préservé, mais il n’y a plus de direction», oppose Ouyahia. «Il y a un conseiller auprès du président de la République chargé de coordonner les services de sécurité rattachés à la présidence de la République. Le conseiller en question est le frère Athmane Tartag, dit Bachir.» Interrogé sur le prétendu poste de ministre d’Etat attribué à ce dernier, Ouyahia dément. Dans l’ordre protocolaire, explique-t-il, Tartag a un statut «équivalent à celui d’un ministre, mais il n’est pas ministre». Pour Ahmed Ouyahia, il ne s’agit là que d’une «évolution», d’«une nouvelle ère dans l’histoire de l’organisation sécuritaire algérienne», très loin, souligne-t-il, des conjectures et commentaires auxquelles a donné lieu l’opération de «restructuration des Services». «Certains, dans la presse, ont conclu que le président de la République a voulu diminuer les prérogatives du vice-ministre de la Défense, chef d’état-major de l’armée, hacha oua lilah ; que le Président a mis sous cap les services de sécurité, etc. Il n’en est rien.» En France, en veut-il pour exemple, la Direction générale de la Sécurité extérieure relève du Premier ministre, alors que la Direction générale de la Sécurité intérieure dépend, elle, du ministère de l’Intérieur. «Une organisation de ce type signifie-t-elle que les prérogatives de l’armée française ont été diminuées ? Non. Nous avons le devoir de préserver ces structures des luttes et des polémiques», conclut-il ce chapitre.  Volubile à l’extrême, Ahmed Ouyahia prend de ces doucereux plaisirs à ne décliner aucune des questions qui lui sont posées. Le show médiatique, c’est son dada, l’élément de l’animal politique. Servi par une rhétorique décapante, à la limite de l’absurde, Ouyahia tire à boulets rouges. Sur l’ambulance d’abord. A l’image de Barakat et du MJIC assimilés à des «mouvements fascistes». «Oui, je réitère, ces mouvements sont des mouvements fascistes», hausse-t-il le ton. «La gauche comme la droite françaises ont condamné les événements de Mai 1968 en France comme étant des mouvements fascistes.» Ouyahia comme il agrafera le PT de Louisa Hanoune et le Comité des chômeurs de Ouargla dits les «Farghin Chroul (les désœuvrés) et assimilés à des ‘‘incitateurs au désordre», et épinglera rétrospectivement les animateurs des manifestations d’Alger de 2011 — survenues dans le sillage du «printemps arabe» «Ces danseurs du samedi», ironisait Ouyahia. Des croche-pieds, il en glissera également. Pour le ministre des Finances entre autres, Abderrahmane Benkhalfa, qu’il invitera à demi-mot à faire son travail, à dire aux Algériens «où sont passés les 800 milliards de dollars» supposés avoir été investis dans l’économie. «Il a les chiffres. Je l’ai aussi.» Il prendra à partie son alter ego et ennemi intime du FLN, Amar Saadani en l’occurrence, qu’il qualifiera (sans le citer) de «cynique professionnel». «Echaâb, le peuple, est heureux de découvrir le projet de la Constitution (…) et je dis bravo aux cyniques professionnels d’avoir réussi à transformer l’article 51 (accès des binationaux aux hautes fonctions) en parfait écran de fumée. Ces gens-là ont marqué un but en or.» Ouyahia expliquera qu’il y a quelque cinq millions d’Algériens expatriés. «Ils ne peuvent pas tous devenir ministres (…), mais ceux qui le désirent n’ont qu’à faire cet énorme sacrifice de renoncer à leur nationalité acquise.» L’argent sale dans les dernières sénatoriales, le SG du RND, qui a eu à accuser le FLN de Saadani d’user de la chkara pour gagner les élections, en remettra de nouveau une couche. «L’argent sale est une triste réalité. J’en ai déjà parlé en 2012 et ça a créé un tollé. Qu’il y ait des lobbys financiers, c’est tout à fait normal, mais qu’il y ait des gens qui achètent des voix, c’est une autre chose. Dans une des villes, des électeurs remettaient leurs bulletins de vote après avoir pris l’argent laissé dans la malle ouverte d’une voiture stationnée dans la cour de la wilaya», surprend-il.

Démission collective au RND à Tamanrasset

Un coup dur vient d’être asséné au secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique, Ahmed Ouyahia. Des notables de l’Ahaggar ont décidé de tourner carrément le dos à cette formation politique en signe de protestation contre les personnes choisies par le comité central afin de préparer le congrès extraordinaire du parti devant se tenir du 5 au 7 mai prochain.    Le chef spirituel des Touareg du Hoggar, l’amenokal Ahmed Edabir, se dit «stupéfait de ces choix et plus particulièrement de la désignation d’un étranger  qui aurait obtenu sa nationalité algérienne en versant dans le faux et l’usage du faux» parmi les personnes chargées de tenir le gouvernail du bateau RND au niveau de cette wilaya du Grand-Sud. Joint par téléphone, M. Edabir a confirmé qu’une démission collective sera déposée au bureau local en précisant que, contrairement à ce qui a été rapporté sur les réseaux sociaux, cette décision ne concerne pas uniquement les militants de la tribu Kel Ghella, mais tous les partisans de l’Ahaggar qui ont servi loyalement cette formation politique lors des échéances électorales précédentes. La décision du comité central est reçue comme «une trahison  à l’endroit des Touareg qui  fustigent la promotion d’arrivistes au détriment de loyaux militants du parti». «Nous n’allons pas nous taire face à ces choix que nous contestons énergiquement», ajoute l’amenokal en menaçant de recourir à l’autorité traditionnelle pour «chasser» ceux qu’il qualifie de «manipulateurs» qui seraient à l’origine des conflits ourdis au nom du RND. M. Edabir appelle à une mobilisation massive  pour mettre fin à «ces conspirations qui porteraient atteinte aux communautés touareg» à l’aune des crises prévalant dans les pays voisins. Dans une déclaration à El Watan, le secrétaire de wilaya, Baba Ali Mohamed, également député, a répliqué : «L’époque des quotas est révolue. Je suis un représentant du peuple et il est de mon devoir de défendre ses intérêts et transmettre ses préoccupations. Je n’ai donc pas le temps de me chamailler avec ces semblants de militants qui, dans un passé récent, activaient sous d’autres casquettes politiques.»

«Nous rejetons la révision de la Constitution»

Le FFS, qui ne s’est pas exprimé officiellement sur le projet de révision de la Constitution, le fera dans les prochains jours, a annoncé, hier, son 1er secrétaire national à partir de Constantine. C’est depuis la tribune de la maison de la Culture Malek Haddad que Mohamed Nebbou est revenu succinctement sur un seul point de l’actualité, le projet de révision de la loi fondamentale du pays s’entend. Ce premier grand conclave du FFS depuis la disparition de son leader historique, feu Hocine Aït Ahmed il y a plus d’un mois, s’est tenu dans le cadre d’une élection interne de la fédération de Constantine. Mais c’est aussi l’occasion pour rassurer, si besoin est, la base et les militants de l’immuabilité de la vision politique du parti. L’allocution de M. Nebbou a résonné tel un testament de feu Aït Ahmed concernant le combat et l’attachement aux valeurs de la République et l’Etat de droit. «Des valeurs spoliées au lendemain de l’indépendance». Et de rappeler que «le Front des forces socialistes est né au lendemain de ces violences institutionnelles, toujours d’actualité.» Allusion directe au projet de révision de la Constitution au sujet duquel le FFS se réserve le droit de réagir au moment opportun. D’ailleurs, il refuse d’alimenter la polémique, notamment autour de l’article 51 qui autorise uniquement les détenteurs de la nationalité algérienne aux fonctions supérieures de l’Etat. Selon Nebbou, le débat s’est focalisé sur «deux articles», alors que c’est l’ensemble du projet qu’il faut revoir. «Toutes les constitutions depuis 1962 n’ont pas apporté de véritables solutions, et l’actuelle ne dérogera pas à la règle car elle est loin des aspirations du peuple», a-t-il argumenté. Et de poursuivre : «L’Algérie subit une crise institutionnelle, morale, et de gouvernance avant tout. Tant qu’il n’existe pas d’alternative sur le pouvoir, la crise est sans issue.» La présence, hier, de Mohamed Nebbou à Constantine a coïncidé avec la signature par le président de la République d’un décret portant convocation du Parlement en ses deux chambres pour le mercredi 3 février pour une session sur le projet de loi de révision constitutionnelle. Cette réunion bicamérale s’offre en conjoncture idéale pour que le FFS puisse s’exprimer sur ledit projet et livrer son avis, sera-t-il soutenu. Mais la couleur du premier parti d’opposition a été annoncée depuis le début de la série de consultations menée par le ministre d’Etat, directeur de cabinet du président de la République, Ahmed Ouyahia, autour de la révision constitutionnelle en juin 2014. «Le FFS est pour une assemblée constituante qui ouvrira la voie à la mise en place d’une Constitution légitime à laquelle auront participé toutes les forces vives du pays.» Et sans processus constituant, «le FFS rejette ce projet de Constitution dans le fond et dans la forme», a-t-il conclu.

Révision Constitutionnelle : Le Parlement convoqué pour mercredi

Le processus de la révision de la Constitution s’accélère. Après le quitus du Conseil constitutionnel, le président Abdelaziz Bouteflika convoque le Parlement qui se réunira en session le mercredi  prochain avec un ordre du jour portant sur le projet de loi de révision constitutionnelle. Ainsi, conformément à l’article 176 de la Constitution, le président Bouteflika a signé hier un décret portant convocation du Parlement en ses deux chambres réunies pour le 3 février 2016, a indiqué un communiqué diffusé par l’agence officielle APS. Ce décret précise ainsi que l’ordre du jour de la session pour laquelle est convoqué le Parlement porte sur le projet de loi portant révision constitutionnelle, et indique aussi que la session sera ouverte jusqu’à épuisement de son ordre  du jour. Le Conseil constitutionnel a rendu, jeudi, un avis motivé concernant le projet de loi portant révision constitutionnelle en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 176. Il a déclaré, dans ce sens, que le projet de loi en question «ne porte  aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l’homme et du citoyen, ni n’affecte d’aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions constitutionnelles». L’avis motivé rendu par le Conseil constitutionnel est notifié au président de la République, auteur de la saisine et sera publié au Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire. Selon l’article 176 de la Constitution, «lorsque, de l’avis motivé du Conseil constitutionnel, un projet de révision constitutionnelle ne porte aucunement atteinte aux principes généraux régissant la société algérienne, aux droits et libertés de l’homme et du citoyen, ni n’affecte d’aucune manière les équilibres fondamentaux des pouvoirs et des institutions, le président de la République peut directement promulguer la loi portant révision constitutionnelle sans la  soumettre à référendum populaire si elle obtient les trois-quarts (3/4) des voix des membres des deux chambres du Parlement».

Benflis solidaire avec les habitants de Oued El Ma

Ali Benflis, président du parti Talaie El Houriat, a exprimé hier son soutien à ses «frères et  sœurs à Oued El Ma qui sont passés par une pénible épreuve», dénonçant ainsi «la réaction abusive et arbitraire à laquelle (ils) ont été confrontés» la qualifiant de déni de citoyenneté. Les habitants de Oued El Ma qui, pour rappel, ont subi une répression sans précédent pour avoir manifesté leur mécontentement quant à ce qu’ils ont considéré comme un détournement d’un projet qui leur était dû. L e président de Talaie El Houriat a donc, lors d’une rencontre régionale du parti à Batna, tenue dans une salle de la Culture archicomble, exprimé sa solidarité aux citoyens en s’interrogeant pour quel crime les habitants de Oued El Ma ont-ils expié ? «Non ! a-t-il répondu, ce n’est pas un crime de réclamer ses droits, de demander à être écouté et respecté, et d’exiger d’être traité en citoyenne et citoyen.» Dans un long discours qui s’est étalé sur 1 heure 30 minutes, Ali Benflis, en vantant son appartenance au bastion du badissisme (courant d’Ibn Badis) qu’est la ville de Batna, a développé le sujet relatif à  la construction des nations. En bon pédagogue, il répondra à trois questions relatives à «qui construit les nations ? Pourquoi les nations se construisent-elles ? et comment les nations se construisent-elles ? Interrompu par l’un des présents qui voulait l’entraîner sur la voie de la polémique en lui rappelant les malheureux dérapages du Premier ministre Abdelmalek Sellal et de Bouteflika à l’endroit des Chaouis, il optera pour la sagesse et déclarera aux présents qu’il faut rétorquer par le respect aux irrespectueux. Les participants à cette rencontre sont, semble-t-il, restés sur leur faim tant Ali Benflis, en dehors des événements de Oued El Ma, n’a commenté aucun des événements qui ont jalonné le début de cette année 2016.  

RCD : «Tous les signaux sont au rouge»

Le Conseil national du RCD affirme que la situation générale du pays ne prête pas à l’optimisme. Cette instance suprême de ce parti de l’opposition assure que «tous les signaux sont au rouge» et que le pays ne cesse de s’enfoncer dans la crise qui le secoue depuis de longues années. Le Conseil national du RCD a ainsi relevé les dangers qui menacent la nation. «Des dangers qui sont nés de l’isolement du pouvoir et la dégradation de la situation financière qui plonge des pans entiers de la société dans le manque et les incertitudes». Le Conseil national du RCD estime que les choses ne vont pas en s’améliorant avec l’annonce de la dissolution du DRS que beaucoup attribuent à des règlements de comptes. «Cette dissolution ne peut suffire, à juste titre, si elle n’aboutit pas à la dissolution de la police politique du régime et la libération du champ politique et médiatique», précise ce parti, qui constate, avec regret, que les pratiques de la police politique restent intactes. Ainsi, il estime que «le refus opposé aux manifestations et les entraves à l’activité des partis de l’opposition, l’épisode des obstacles bureaucratiques à la demande du RCD pour la réservation de la salle Atlas étant le dernier exemple vivant, ne sont pas de nature à accréditer un tel projet de lever la chape de plomb sur les libertés publiques». Le Conseil national du RCD est également revenu sur «les modalités choisies pour élaborer et entériner le énième nouveau charcutage de la Constitution» qui sont «le meilleur indicateur de l’exclusion de l’écrasante majorité du peuple algérien sur un texte qui le concerne en premier chef, sans compter que cette mouture qui sort directement des laboratoires du système touche profondément aux équilibres des institutions». Cette instance décisionnelle du RCD n’a pas manqué de dénoncer la consécration dans ce projet de Constitution de la discrimination. Une discrimination envers une frange importante de la population, à savoir les Algériens qui vivent à l’étranger. Il s’agit, autrement dit, du fameux article 51 qui oblige les binationaux à renoncer à leur seconde nationale s’ils veulent accéder aux hautes fonctions. Le Conseil national du RCD a également commenté la situation économique nationale en regrettant que les 800 milliards de dollars engloutis durant la période faste des hydrocarbures à 120 dollars n’ont pas permis au pays de se prémunir contre ces temps de vaches maigres. Les premières conséquences de la crise financière que vit le pays donnent lieu déjà à des protestations et des manifestations. Le RCD met en garde ainsi contre l’usage de  la répression comme seule réponse à la colère citoyenne. Il cite les ratonnades contre les habitants de Oued El ma à Batna qui «semblent confirmer que le pouvoir n’a d’autre ressource que la mobilisation des forces de police et de gendarmerie avant d’instruire sa justice pour sévir». Le Conseil national du RCD dénonce, en outre, l’atteinte aux droits de la défense en citant le cas des détenus de Ghardaïa «dont les dossiers d’accusation sont vides». Parmi ces détenus, il y a l’ancien P/APC d’obédience RCD de Berriane, Nacerdine Hadjadj. Le RCD lance ainsi un appel aux Algériens pour s’impliquer davantage dans les luttes politiques et sociales pour peser et imposer une solution politique négociée à la crise actuelle.

Fertial ferme son usine d’Arzew

Les inquiétudes affichées par le syndicat national des travailleurs de la société hispano-algérienne des fertilisants d’Algérie Fertial quant à l’imminente fermeture de ses deux unités, dont une à Annaba et l’autre à Arzew, se sont avérées fondées. En effet, depuis le 25 janvier, l’unité d’Arzew a fermé ses portes en mettant ses installations de production d’ammoniac à l’arrêt en l’absence d’autorisation d’exportation de sa production, dont les capacités de stockage de l’usine ont atteint la saturation, avons-nous appris du partenaire social. Le personnel en activité sur ce site a été déployé pour des tâches d’entretien avant d’être mis au chômage technique. Les appréhensions hantent l’esprit des ouvriers de l’unité de Annaba qui, pour leur part, craignent le même sort dans un délai d’une semaine. Qualifié de réussi, ce partenariat qui date de 2005 entre l’espagnol Grupo Villar Mir (qui détient 66% des actifs) et le groupe algérien Asmidal  (avec 34% du capital) est désormais menacé. Comment peut-on concevoir que l’Algérie qui, dans une conjoncture macroéconomique des plus incertaines et souffrant de la baisse drastique des cours du pétrole, sa seule ressource en devises, puisse se priver de cette manne financière ? Cette question et tant d’autres taraudent l’esprit des travailleurs qui n’arrivent plus à comprendre les raisons pour lesquelles on bloque l’exportation de l’ammoniac de leur société. Saisie, la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, gaz et chimie (FNTPGC) a immédiatement réagi. Conscient de la gravité de cette situation, Sid Ali Beldjerdi, s‹on secrétaire général, s’est fendu d’une lettre adressée au ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, l’appelant à intervenir a‹vec céléritépour traiter ce problème. «L’existence de la société Fertial est hypothéquée par le refus de lui accorder, ces derniers temps, des autorisations d’exportation, comme cela a été de rigueur auparavant et pour lesquelles Fertial s’est toujours soumise avec un respect strict à la réglementation. La non-délivrance de ces autorisations, sans que soit avancé aucun motif, fait que cette entreprise connaît une situation de surstockage qui l’obligera à arrêter ses unités de production faute d’enlèvement du produit à cause du refus inexpliqué et injustifié de la part des services concernés.» Et de prévenir : «Plus que pénalisante, cette attitude risque d’anéantir à jamais les efforts consentis et les lourds investissements effectués pour permettre à Fertial de relever tous les défis et de devenir un acteur incontournable à l’international dans le domaine des fertilisants.» En effet, après avoir «algérianisé» son staff dirigeant, Fertial affiche une grande ambition à l’horizon de 2018 à travers un important projet d’investissement, évalué à plus de 360 millions de dollars, dont une grande partie sur fonds propres. Déjà entamé, cet investissement vise, selon sa fiche technique, la rénovation des trois unités d’ammoniac, la fiabilisation et la sécurisation des sites, l’augmentation des capacités annuelles de +40% pour les porter à plus de 1,2 million de tonnes d’ammoniac par année. Sur le plan énergétique, il a déjà été procédé à la réduction de 21% de la consommation de gaz par tonne d’ammoniac produite, passant de 45,1 MMBTU/tonne à 35,6 MMBTU/tonne. «Il y a lieu de s’interroger sur ce blocage administratif injustifié qui obligera les responsables de Fertial à mettre au chômage technique, hormis le réseau de sous-traitant, quelque 1200 travailleurs directs et autant indirects au niveau des deux sites de Annaba et Arzew. Ce qui engendrerait non seulement des pertes énormes pour l’entreprise, mais aussi l’annulation de ses commandes faites par ses différents clients et, par ricochet, le désengagement total de ces derniers. C’est dire que ce blocage, sans aucune raison apparente, porte atteinte à différents secteurs de l’économie nationale. Nous ne pouvons qu’alerter au plus haut niveau pour mettre un terme à cette situation dont les conséquences sont aussi graves que désastreuses», conclut le chef de file de la Fédération nationale des travailleurs du pétrole, gaz et chimie. 

Union nationale des stations-service: Pas de mouvement de grève dans l’immédiat

Tous les mouvements de protestation au niveau des stations-service privées sont gelés jusqu’à nouvel ordre. C’est ce qu’a déclaré, hier, Hamid Aït Ancer, président de l’Union nationale des investisseurs propriétaires et exploitants de relais et stations-service (Uniprest) lors d’un point de presse tenu à l’hôtel Hilton.   Le gel de ce mouvement de débrayage national, censé commencer demain, était motivé par la volonté affichée par l’Etat de procéder à des discussions bilatérales afin de trouver des solutions aux problèmes relevés par l’Uniprest, notamment celui de la marge bénéficiaire «anéantie» par l’augmentation du prix des carburants. «Lors de la réunion de travail que nous avons tenue, mardi dernier, avec le directeur de cabinet du Premier ministre, nous avons estimé l’augmentation de la marge de bénéfice de détail des carburants de 0,16 DA par litre octroyée par les pouvoirs publics insuffisante pour couvrir les charges d’exploitation, notamment pour les petites stations-service. L’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) présente lors de cette réunion, a précisé qu’à travers  l’analyse des données disponibles, cette marge bénéficiaire, qui s’ajoute à celle accordée en 2013, permet aux stations-service d’être globalement rentables. Vu cette disparité dans les avis entre notre union et l’ARH et ne pouvant pas  arriver à une solution lors de cette première rencontre, nous avons été conviés à une autre séance de travail, le 15 février prochain. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de geler notre mouvement de protestation jusqu’à une date ultérieure ainsi que la réunion du conseil national, en attendant les résultats de cette rencontre», déclare M. Aït Ancer, qui précise que l’Autorité de régulation des hydrocarbures n’a pas procédé au réajustement de cette marge de bénéfice comme le stipule le décret 08-289. «Ce texte portant sur le fonctionnement des stations-service déclare clairement que lorsqu’il y a un paramètre économique qui vient bouleverser l’équilibre financier des stations-service, cette autorité est chargée d’opérer des réajustements chaque année. Si cela n’est pas fait, le réajustement est automatique  après 5 ans. Si cette autorité avait rempli sa mission, le problème de la marge bénéficiaire ne serait pas posé aujourd’hui», ajoute-t-il. Les stations-service mises à mal D’après notre interlocuteur, lors de la prochaine réunion, d’autres points viendront s’ajouter à la liste des réclamations des propriétaires de stations-service. En plus du problème de cette fameuse marge qui ne peut être résolu qu’en partenariat avec les ministères des Finances, de l’Energie et du Commerce ainsi que l’ARH, l’Uniprest appellera à la mise en place de mécanismes encourageant et facilitant la diversification des activités des stations-service en complément de l’activité principale. Dans ce sens, M. Aït Ancer a relevé le problème de la concurrence déloyale que subissent ces stations-service, notamment avec l’ouverture des stations de lavage et autres services qui doivent faire partie de leurs prestations. La mise en conformité des anciennes stations créées avant 2001 sera aussi un des points importants que l’Uniprest compte exposer au ministère de l’Energie. «Conformément à la nouvelle réglementation, ces stations-service, souvent implantées en milieu urbain, doivent obtenir un agrément du ministère. Ce qui n’est pas le cas pour ces dernières qui exercent avec un agrément de la wilaya. Pis, pièce maîtresse dans le dossier de demande d’agrément au ministère : il est exigé de fournir un acte de propriété délivré par les Domaines, ce qui n’est pas le cas de plusieurs propriétaires qui ne possèdent que des actes administratifs délivrés par l’APC», abonde le patron d’une station-service  à Souk Ahras. D’autres problèmes seront aussi exposés aux hauts responsables présents lors de cette réunion, notamment celui de l’iniquité dans l’implantation des stations-service et l’impact de la fiscalité appliquée sur l’activité de distribution des carburants.  

La salle de prière finalisée en mars

La salle de prière de la Grande Mosquée d’Alger sera achevée au début du mois de mars prochain. Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de  la Ville, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé hier que ce projet connaît «un avancement remarquable». «Le gros œuvre au concernant la salle de prière a atteint un niveau d’avancement de 87%. La finalisation est prévue pour début mars prochain», a indiqué le ministre lors d’une visite d’inspection sur le site, repris par l’APS. Le minaret de l’édifice — troisième plus grande mosquée au monde après celles de La Mecque et de Médine — devrait culminer à 267 mètres de hauteur. Mesurant actuellement 103 mètres, ce minaret atteindra les 120 mètres au mois de mars. Pour ce qui est des différentes structures de ce mégaprojet, dont Dar Al Qor’an, la bibliothèque ou encore le centre culturel, le ministre assure que les gros-œuvres de ces parties sont achevés. Malgré les retards, le ministre estime que le projet sera réceptionné à la fin de cette année. «Il sera réceptionné en fin d’année avec un possible retard de deux à trois mois eu égard au caractère délicat de l’étude et des matériaux utilisés», a-t-il indiqué, rappelant que le retard accusé dans les travaux, estimé à 18 mois, a été rattrapé à hauteur de 50% par l’entreprise chinoise CSCEC, à laquelle a été confiée la réalisation du complexe. «Outre sa portée religieuse, culturelle et touristique, la Grande Mosquée  d’Alger, dans laquelle de nouvelles techniques de construction sont utilisées  pour la première fois en Algérie, sera une référence en tant qu’œuvre d’art», annonce-t-on. A une question sur l’état d’avancement des projets du secteur face aux difficultés financières, le ministre a mis en garde contre «les parties  qui tentent de semer le désespoir dans la société et de remettre en cause les  acquis réalisés». S’étendant sur plus de 20 hectares, la Grande Mosquée d’Alger, une des plus grandes au monde, compte une salle de prière de 20 000 m2, une esplanade et un minaret d’une hauteur de 267 m, une bibliothèque, un centre culturel,  Dar El Qor’an, des jardins, un parking, des bâtiments administratifs ainsi que des espaces réservés à la restauration. La Grande Mosquée d’Alger ambitionne de devenir un pôle attractif à vocations religieuse, culturelle et scientifique, alliant authenticité et modernité, notamment à travers son cachet architectural particulier. Cette Grande Mosquée, décriée depuis le lancement du projet, devrait coûter, à terme, plus d’un milliard d’euros.  

On vous le dit

Le tourisme à la recherche de visibilité Les participants à une rencontre sur la problématique de la relance du tourisme en Algérie ont mis l’accent, jeudi à Tizi Ouzou, sur la nécessité d’instaurer une culture touristique. En outre, il a été mis en exergue le rôle de la formation dans ce processus. Le constat est amer : elle est actuellement peu évolutive, insuffisante et non adaptée aux exigences du marché touristique, selon des experts, suggérant, entre autres, le lancement de formations diplomantes spécialisées : délégué au tourisme local, gestionnaire de séjours touristiques, commercialisation et communication des produits touristiques, montages de circuits/destination Algérie. Mais il faut surtout axer sur la compétence, la conviction et la convergence de vues pour atteindre les objectifs visés. La philanthropie Microsoft via le cloud Satya Nadella, CEO de Microsoft Corp, a annoncé une nouvelle initiative en trois volets qui vise à faire en sorte que les ressources du cloud de Microsoft servent le bien public. Dans le cadre de cette initiative, la compagnie Microsoft Philanthropies, récemment créée, fera don, au cours des trois prochaines années, d’un milliard de dollars de services du cloud de Microsoft, évalués à leur juste valeur marchande, au profit d’organisations à but non lucratif et de chercheurs universitaires. L’engagement veille principalement à ce que le cloud serve le bien public au sens le plus large, en permettant à ces organisations d’accéder à des ressources supplémentaires du cloud, en augmentant l’accès pour les chercheurs universitaires et en aidant à résoudre les problèmes d’accès à internet liés à la connectivité du dernier kilomètre. Les coups de cœur d’«Algérie touristique» «Algérie touristique» est une page facebook qui rencontre un grand succès auprès des passionnés des réseaux sociaux. Elle est un espace d’échanges entre professionnels et amateurs de voyages, mettant en exergue les potentialités de la destination Algérie. On y retrouve aussi des coups de cœur pour certains sites. Par exemple Biskra, une région connue pour sa production de dattes, mais son trésor est ailleurs : El Kantara et ses décors féeriques, Ouled Djellal et son église orthodoxe unique en son genre, Sidi Khaled et les balades en jeep Willys et la légendaire histoire d’amour de Hyzia. Arrestation insolite d’une professeur d’anglais Une professeur d’anglais a été arrêtée jeudi, elle est accusée d’avoir été une complice cruciale des trois prisonniers qui se sont échappés il y a une semaine d’un centre de détention de Californie. Nooshafarian Ravaghi, 44 ans, avait donné des cours d’anglais à l’un des évadés, Hossein Nayeri, 37 ans, considéré comme «dangereux et potentiellement armé» par les autorités, tout comme les deux autres évadés. D’après le sergent Jeff Hallock, du bureau du shérif d’Orange County, en banlieue de Los Angeles (ouest des Etats-Unis), Mme Ravaghi est une «complice cruciale» dans la spectaculaire évasion survenue vendredi dernier. L’enseignante a toutefois nié avoir fourni aux évadés les outils qu’ils ont utilisés pour découper une grille d’aération et constituer une corde utilisée pour descendre en rappel du toit de l’établissement pénitentiaire.

Le nouveau Code de procédure pénale protège la justice des ingérences et des pressions, garantit le procureur Abdelkrim Djadi

Des précisions relatives aux dispositions du Code de procédure pénale, contenues dans le projet de nouvelle constitution et consacrant en son article 138, l’indépendance de la justice contre les pressions et les ingérences, ont été apportées, dimanche, par le procureur général de Guelma. S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, en qualité de représentant du ministère de la Justice, M. Abdelkrim Djadi assure que le juge n’obéit plus, désormais, « qu’à la loi et à sa conscience » pour dire le droit. Tout comme le président du tribunal, M. Djadi signale que l’avocat bénéficie, lui aussi et « maintenant », d’arrangements lui permettant d’assurer la défense de ses clients sans craindre d’être l’objet de « pressions ». Par rapport au recours « excessif » du mandat de dépôt, dont il considère qu’il n’était appliqué que dans des conditions « exceptionnelles », l’invité signale que son application ne sera, dorénavant, plus dévolu au procureur, mais au juge. Devant l’ « inaptitude de la justice à traiter les émotions », l’intervenant annonce, par ailleurs, l’institution par le Code de procédure pénale, de tribunaux de médiation, permettant de régler certains contentieux entre justiciables sans, nécessairement, déclencher une action publique. Pour souligner que la justice est bien entrée dans une nouvelle ère, l'invité tiendra à rappeller que le président de la république est désormais garant de son indépendance.     


Ouyahia confirme la dissolution du DRS et la création de trois instances rattachées à la présidence

Ahmed Ouyahia confirme la dissolution du DRS (Département du renseignement et de la sécurité). S’exprimant, samedi, en sa qualité de directeur de cabinet de la présidence de la République, M. Ouyahia, a annoncé la création de trois directions générales de sécurité rattachées directement à la présidence de la République. Au cours d'une conférence de presse tenue à l’issue de la 5ème session du Conseil national du Rassemblement national démocratique (RND), M. Ouyahia a précisé qu'il s'agit de la Direction générale de la sécurité intérieure, la direction générale de la documentation et de la sécurité extérieure et la direction générale du renseignement technique. Ces trois directions générales sont des "instances de l’Armée nationale populaire (ANP) qui seront rattachées désormais directement à la présidence de la République", a-t-il expliqué. M. Athmane Tartag, qui était chef du DRS, est devenu "Conseiller auprès du président de la République chargé de la coordination des services de sécurité rattachés à la présidence", a-t-il souligné. M. Ouyahia a qualifié, à cette occasion, ces changements de "progrès pour l’Algérie qui entre dans une autre phase en matière de sécurité". "C’est une nouvelle restructuration des services de sécurité en Algérie", a encore ajouté le Directeur de cabinet de la Présidence, qui devient ainsi le premier responsable de l'Etat, à évoquer officiellement la restructuration du désormais ex-DRS. Il a rappelé que c’était le président de la République qui avait lancé en 2013 la restructuration du DRS et que cette opération "s’est achevée avec la mise en place de ces trois directions générales". 


samedi 30 janvier 2016

Tous les candidats au baccalauréat obtiendront leurs cartes nationales d'identité biométriques avant l'examen

Tous les candidats aux épreuves du baccalauréat obtiendront leurs cartes nationales d'identité biométriques avant l'examen, a affirmé samedi à Alger, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui. Lors d'une conférence de presse, animée en marge de la cérémonie de remise de la 1ère carte nationale biométrique, le ministre a souligné que "tous les candidats au baccalauréat, au nombre de 700.000, obtiendront leurs cartes nationales d'identité biométrique avant l'examen, conformément aux instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika". Les applications contenues dans la carte nationale d'identité biométrique faciliteront les inscriptions universitaires aux bacheliers. "Près de 1 million de cartes nationales d'identité biométriques seront confectionnées cette année dans une première étape, un nombre appelé à s'étendre à toutes les catégories, à travers le territoire national", a affirmé le ministre.                      Près de 40.000 cartes biométriques délivrées par jour   "Près de 40.000 cartes nationales d'identité biométriques seront délivrées au quotidien au lieu des 20.000 prévues initialement", a annoncé le directeur du Centre national des titres et documents sécurisés au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Hacène Boualem. Dans une déclaration à l'APS, en marge de la délivrance des premières cartes d'identité biométriques, M. Hacène Boualem a indiqué que "grâce à l'expérience acquise en matière de délivrance de passeports biométriques, la direction est à même d'augmenter la capacité de production des centres nationaux des titres et documents sécurisés à 40.000 cartes/jour". L'augmentation de la production se fera "progressivement", en assurant un travail par équipes au niveau des centres d'Alger et de Laghouat, a-t-il ajouté. A une question sur la validité du document, le responsable a répondu qu'à l'instar du passeport biométrique, la durée de vie de ce docuement sera limitée à cinq (5) ans pour les citoyens âgés de moins de 19 ans et à 10 ans pour les plus de 19 ans. "La carte d'identité biométrique permettra au citoyen de se passer des documents physiques, et facilitera les inscriptions universitaires et scolaires, de même que l'accès à la sécurité sociale et allégera la pression sur les services de l'état civil, en se substituant au livret de famille". Ledit document permettra de sécuriser les informations personnelles du citoyen, de pallier la falsification des documents et de remplacer le passeport en vertu d'un accord qui sera signé entre l'Algérie et le pays d'accueil. APS


Alger : remise des clés de 2.009 logements sociaux-participatifs

Au total 2.009 clés de Logements sociaux-participatifs (LSP) ont été remis samedi lors d'une cérémonie organisée par la wilaya d'Alger dans la cadre de la quatrième opération de distribution de logement lancée en juin 2014 à Alger.

Le wali d'Alger, Abdelkader Zoukh a affirmé, à cette occasion, que le taux d'avancement de la réalisation du parc immobilier dans la capitale, qui a été consolidé de 37.000 logements dans le cadre du programme du président de la République "avance bien".

"D’autres opérations de relogements seront réalisées dès le mois de février", a-t-il affirmé.

Le wali a souligné que le programme LSP de 40.000 logement sera réalisé à moitié dès que d’autres livraisons interviennent en mars prochain au profit de 2.000 nouveaux bénéficiaires. 

M. Zoukh a tenu à rassurer les citoyens n'ayant pas encore bénéficié de logements qu’ils seront en possession de leurs biens une fois les projets en cours finalisés, précisant que les listes des bénéficiaires sont établies et qu’il n’y pas de recours car les demandeurs "sont bien connus et identifiés".

Le wali d'Alger a indiqué que le relogement des familles allait se poursuivre au profit de celles habitant des bidonvilles et des habitations précaires.

"Des efforts sont déployés sans relâche pour distribuer des quotas de logements dans différentes formules tout au long de cette année", a indiqué le wali, rappelant les précédentes opérations de relogement dont celle de novembre dernier qui s’est soldée par la livraison des clefs de 2.013 logements participatifs.

De son côté, le directeur du logement et de l'habitat de la wilaya d'Alger, Loumi Ismail, a expliqué que les communes concernées par cette opération sont au nombre de 13 dont celles de Saoula, Draria, Rouiba, Birkhadem, Souidania et Aïn Benian.

APS



Grande mosquée d'Alger : les travaux de la salle de prière seront achevés début mars

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune a annoncé samedi à Alger que les travaux au niveau de la salle de prière de la Grande mosquée d'Alger seront achevés début mars prochain. Lors d'une visite d'inspection au site, M. Tebboune a indiqué que les gros oeuvres au niveau de la salle de prière avaient atteint un niveau d'avancement de 87%, ajoutant que leur finalisation était prévue pour début mars prochain. Par ailleurs, le minaret de la mosquée devant culminer à 267 mètres, et à 103 mètres actuellement, atteindra les 120 mètres au début mars, a ajouté M. Tebboune. Le projet de la Grande mosquée connaît "un avancement remarquable", selon le ministre qui a précisé que les gros oeuvres au niveau de ses différentes structures sont achevés (Dar A-Qoraan, la bibliothèque, le centre culturel). Il a ajouté que le projet sera réceptionné en fin d'année avec un possible retard de deux à trois mois eu égard au caractère délicat l'étude et des matériaux utilisés. Le ministre a rappelé que le retard accusé dans les travaux, estimé à 18 mois, est rattrapé à hauteur de 50%. Outre sa portée religieuse, culturelle et touristique, la Grande mosquée d'Alger dans laquelle de nouvelles techniques de construction sont utilisées pour la première fois en Algérie, sera une référence en tant qu'oeuvre d'art. A une question sur l'état d'avancement des projets du secteur face aux difficultés financières, le ministre a mis en garde contre "les parties qui tentent de semer le désespoir dans la société et de mettre en cause les acquis réalisés". S'étendant sur plus de 20 hectares, la Grande mosquée d'Alger, une des plus grandes au monde, compte une salle de prière de 20 000 m2, une esplanade et un minaret d'une hauteur de 267 m, une bibliothèque, un centre culturel, Dar El Qoran, des jardins, un parking, des bâtiments administratifs, ainsi que des espaces réservés à la restauration. Les travaux de réalisation de la Grande mosquée d'Alger, troisième plus grande mosquée au monde après celles de la Mecque et de Médine, ont été confiés à l'entreprise chinoise (CSCEC). La Grande mosquée d'Alger ambitionne de devenir un pôle attractif à vocation religieuse, culturelle et scientifique, alliant authenticité et modernité notamment à travers son cachet architectural particulier. APS 


Formation professionnelle : plus de 1.100 places de formation pour la prochaine rentrée à Illizi

Pas moins de 1.105 places de formation seront offertes dans la wilaya d’Illizi dès la rentrée de la formation professionnelle (session de février), ont indiqué des responsables du secteur de la formation, et de l’enseignement professionnels.

Retenues à travers les établissements de la formation d’Illizi, ces places se répartissent sur les différents modes de formation, dont la formation résidentielle avec 200 places, l’apprentissage (250), la formation en milieu rural (180), la formation de la femme au foyer  (80) et les cours du soir (125), a précisé le directeur du secteur , Youcef Hamdani.

Le même responsable a fait savoir que 60 postes de formation ont également été retenus pour les pensionnaires des établissements pénitentiaires, 85 autres pour la formation qualifiante, 25 postes pour les sections déléguées et 100 autres pour la formation-passerelle.

Le secteur, qui compte couronner certaines filières de formation de diplômes de techniciens et techniciens supérieurs, sera renforcé au titre de cette session de février de nouvelles spécialités de formation en accueil, restauration (cuisinier), coiffure pour homme, marketing et magasinier.

Dans l’optique de drainer le plus grand nombre de stagiaires et les sensibiliser aux spécialités de formation disponibles, la direction de la formation entend organiser les 10 et 11 février prochain des "portes ouvertes" sur le secteur, en plus de l’animation des émissions radiophoniques sur les opportunités de formation.

Le secteur s’emploie, en coordination avec les organismes et instances exécutifs, dispositifs d’emplois, structures de jeunes et de la culture, à vulgariser les mécanismes d’emploi et de montage de micro-entreprises à la faveur de l’obtention de diplômes et certificats de formation.

Le secteur de la formation professionnelle de la wilaya d’Illizi dispose, de 6 établissements de formation et un institut spécialisé en formation au niveau de la circonscription administrative de Djanet, qui seront consolidés par la réception d’un institut similaire au chef lieu de la wilaya et un centre de formation dans la commune de Bordj Omar Driss,  a signalé le DEFP de la wilaya.

APS 



Trois travailleurs décèdent après une chute du 9è étage d’un immeuble en construction à Constantine

Trois (3) personnes travaillant dans un chantier d’habitat sont décédées samedi après avoir chuté du 9ème étage d’un immeuble en construction à Ali-Mendjeli (Constantine), appris l’APS auprès de la protection civile.

Les trois victimes âgées de 37, 43 et 50 ans, ont perdu l’équilibre pour des raisons qui ne pourront être déterminées qu’au terme de l’enquête ouverte par les services compétents aussitôt après cet accident qui s’est produit à l’unité de voisinage n° 20, a indiqué le lieutenant Fateh Mehenni, officier de permanence à la protection civile.

Les dépouilles mortelles ont été déposées à la morgue de l’établissement public hospitalier Dr Abdelkader Bencharif  d’Ali-Mendjeli.

APS 



M’sila : saisie de 3 quintaux de viande avariée à Boussaâda

Une quantité de trois (3) quintaux de viande rouge impropre à la consommation a été saisie à Boussaâda (M’sila) par les éléments de la sûreté de daïra, a-t-on appris samedi auprès de la sûreté de wilaya.

L’attention des policiers qui effectuaient une ronde au marché hebdomadaire de la ville a été attirée par un étal de fortune, dépourvu d’hygiène, tenu par un individu ne disposant pas de registre de commerce et proposant à la vente une viande bovine d’aspect douteux, a-t-on souligné de même source, précisant qu’un vétérinaire a confirmé le caractère impropre à la consommation du produit.

Soulignant que la marchandise saisie a été détruite, les services de la sûreté de wilaya ont rappelé qu’une tonne environ de viande rouge, essentiellement bovine, a été saisie durant le seul mois de janvier en cours.

APS 



Sellal : l'Algérie a fait "énormément d'efforts" dans le domaine des droits de l'homme

L'Algérie a fait "énormément d'efforts" dans le domaine des droits de l'homme, notamment en ce qui concerne la promotion des droits de la femme, a affirmé samedi à Addis-Abeba le Premier ministre, Abdelmalek Sellal. M. Sellal qui s'est entretenu avec le président du Madagascar, Hery Rajaonarimampianina, sur la thématique du 26ème sommet de l'UA placée sous le signe des "droits de l'homme", a indiqué dans une déclaration à la presse, que l'Algérie "a fait énormément d'efforts dans ce domaine (droits de l’homme)", précisant que la Constitution algérienne oblige qu'il y ait un minimum de 30% de femmes représentées au sein des Assemblées élues, "ce qui laisse entendre que la présence féminine est devenue très importante". Revenant sur les sujets qui ont été abordés lors de l'ouverture du sommet, M. Sellal a relevé une "avancée significative" dans l’action de l'Union africaine et une "unité plus renforcée". "On a eu l'occasion d’écouter les différents discours et je pense que, globalement, l'Afrique commence à prendre conscience de sa force et de son unité", a-t-il souligné. Au sujet de la réforme de l'ONU, le Premier ministre a considéré le travail fait dans ce sens par l'Union africaine comme un "moment historique" pour le continent de "reprendre sa place sur la scène internationale". Au sujet des relations entre l'Algérie et le Madagascar, M. Sellal a indiqué avoir discuté avec le président malgache de sa prochaine visite en Algérie et qui sera l'occasion de "signer des accords et de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays". APS


Deux narcotrafiquants arrêtés et saisie de 1.050 kg de kif traité à Oran

Deux narcotrafiquants ont été arrêtés et 1.050 kg de kif traité ont été saisis, vendredi, par un détachement de l'Armée nationale populaire (ANP) relevant du secteur opérationnel d'Oran, indique samedi un  communiqué du ministère de la Défense nationale. "Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l'Armée nationale populaire relevant du secteur opérationnel d'Oran (2e Région militaire), en coordination avec des éléments de la Gendarmerie nationale, ont arrêté le 29 janvier 2016 deux (02) narcotrafiquants et ont saisi (1.050) kilogrammes de kif traité et un véhicule touristique", précise le communiqué.  "De même, des éléments de la Gendarmerie nationale d'Ain Témouchent et de Tlemcen ont appréhendé trois (03) narcotrafiquants et ont saisi 500 kilogrammes de kif traité et trois (03) véhicules", ajoute la même source. "Au niveau de la 4e Région militaire, des éléments de la Gendarmerie nationale relevant du secteur opérationnel de Biskra ont arrêté deux (02)contrebandiers et ont saisi (2.923) unités de différentes boissons chargées à bord de deux (02) véhicules". D'autre part, "deux détachements relevant des secteurs opérationnels de Tamanrasset et d'In Guezzam (6e Région militaire) ont arrêté, en coordination avec des éléments de la Gendarmerie nationale, quatre (04) contrebandiers et quinze (15) immigrants clandestins, et ont saisi deux (02) camions,deux (02) motos, huit (08) appareils électroménagers et (180) litres de carburant", indique également le communiqué. APS


Tizi-Ouzou : projet de collecte de témoignages et de recensement des sites historiques de la guerre de Libération

Un projet de collecte de témoignages sur la guerre de libération nationale et de recensement de sites historiques ayant un lien avec cette glorieuse période de l’Histoire nationale est en cours de concrétisation par l’association Tawachult Tagrawlit (la famille révolutionnaire) de Tizi-Ouzou. Selon Guerbass Rachid, vice-président de cette association, ce projet a été présenté ce week-end à la bibliothèque communale d’Irdjen (daïra de Larbaa n’Ath Irathen) devant des Moudjahidine, des enfants de Chouhada, des représentants du mouvement associatif et de comités de villages. Durant cette rencontre, une commission a été mise sur pied pour entamer dans un premier temps ce travail au niveau de cette localité, avec la perspective de sa généralisation à l’ensemble du territoire de la wilaya de Tizi-Ouzou. Au titre de ce projet, qui se veut une "contribution à l’écriture de l’Histoire de la guerre de libération nationale", il est prévu, entre autre, un recensement des lieux de batailles, des casemates, des lieux des attentats, des maison bombardées et villages martyrs, la réalisation d’un fichier des moudjahidine vivants avec leur biographies et parcours, la collecte de photos de moudjahidine, martyrs et d’évènements en relation avec la guerre de libération nationale et l’animation de tables rondes par des moudjahidine dans des établissements scolaires. A propos de témoignages, un ancien moudjahid rencontré sur place a indiqué à l’APS que le site sur lequel a été construite la bibliothèque communale d’Irdjen, situé en amont du chef-lieu offrant une vue dégagée sur les villages alentours, avait servi de lieu de bombardement pour l’armée coloniale française qui y avait installé trois canons pour bombarder les hameaux à portée de ce site. "Il serait intéressant que les visiteurs et les abonnés à cette bibliothèque puisse trouver au sein de cet établissement un texte qui rappellera l’histoire de ce lieu", a-t-il ajouté.  Dans ce même lieu appelé "Trois canons" des Algériens, parmi lesquels des enfants de 14 ans, étaient torturés par l’armée coloniale. Il y aurait même trois personnes qui y auraient été enterrées vivantes, selon certains témoignages. L’association Tawachult Tagrawlit prépare d’ores et déjà la commémoration de la journée nationale du Chahid, le 18 février prochain, un rendez-vous est pris pour samedi prochain au niveau de la bibliothèque communale d’Irdjen afin de tracer un programme de commémoration à l’occasion de cette journée. APS 


Révision de la Constitution: Bouteflika convoque le Parlement pour mercredi

Le président de la République, Abdelaziz   Bouteflika, a signé samedi un décret portant convocation du Parlement en ses  deux chambres pour mercredi 03 février pour une session sur le projet de loi  de révision constitutionnelle, indique un communiqué de la présidence de la  République. "A la suite de la diffusion de l'avis du Conseil constitutionnel, selon  lequel, le projet de loi portant révision constitutionnelle peut être soumis  au Parlement, conformément à l'article 176 de la Constitution, Son Excellence  Monsieur Abdelaziz Bouteflika, Président de la République, a signé ce jour   samedi 30 janvier 2016, un Décret portant convocation du Parlement en ses deux  chambres réunies, pour le 3 février 2016", précise le communiqué.  "Ce décret précise que l'ordre du jour de la session pour laquelle est  convoqué le Parlement porte sur le projet de loi portant révision constitutionnelle,  et indique aussi que la session sera ouverte jusqu'à épuisement de son ordre  du jour", ajoute la même source.

Programme AADL1 : les préparatifs pour la remise des décisions de pré-affectation bientôt achevés

Le Directeur général de l'Agence nationale d'amélioration et de développement du logement (AADL), Mohamed Tarek Belaribi a affirmé jeudi à Alger que les préparatifs en prévision de la remise des décisions de pré-affectation aux souscripteurs aux programmes AADL 2001 et 2002 seraient bientôt achevés. "L'AADL a, jusqu'à présent, procédé à l'impression de 80% des décisions qui seront remises aux concernés à partir du 8 février prochain", a affirmé M. Belaribi dans un entretien accordé à l'APS. "L'AADL envisage la remise de 40.000 décisions de pré-affectation dont 20.000 à Alger proportionnellement à l'état d'avancement des travaux qui a atteint 70 % à la fin 2015", a-t-il ajouté. "Parallèlement à l'avancement des travaux sur d'autres chantiers, des quotas additionnels seront disponibles dans les mois à venir, ce qui permettra d'élaborer d'autres décisions de pré-affectation jusqu'à couverture de tous les souscripteurs aux programmes de 2001 et 2002", a encore affirmé le même responsable précisant que les décisions de pré-affectation étaient élaborées à partir d'un programme informatique mis en place par les ingénieurs de l'agence. Le programme permettra la répartition des souscripteurs dont les dossiers ont été acceptés sur les sites de logements disponibles. "Le programme tient compte de l'ordre chronologique d'inscription. Les listes des bénéficiaires et leur classement ont été élaborés dernièrement selon la date d'inscription par une commission technique en présence d'un huissier de justice", a indiqué M. Belaribi précisant que "les listes ont été confirmées par une deuxième commission et un autre huissier de justice en vue de garantir la transparence de l'opération". "Après les sites, le programme procèdera à la répartition des souscripteurs sur paliers et appartements en tenant compte de l'état de santé du locataire et de celui des membres de sa famille ainsi que leur nombre", a-t-il ajouté. Les souscripteurs de 2001 et 2002 pourront, à partir du 8 février prochain, connaître le rendez-vous de retrait des décisions de pré-affectation et de l'ordre de versement de la 3e tranche du prix du logement, et ce, via le site web de l'AADL, en introduisant leurs numéro de série et mot de passe. L'AADL accueillera jusqu'à 1.500 souscripteurs durant la première semaine, 2.000 la deuxième puis 3.000 souscripteurs par semaine. APS


Révision de la constitution : L’article 51 vise à monopoliser le pouvoir, selon l’ANAAF

L’article 51 du projet de loi de révision constitutionnelle ne cesse de susciter les réactions critiques de la diaspora algérienne établie à l’étranger. C’est au tour de l’Alliance Nationale des Associations des Algériens de France (ANAAF) d’y réagir.  « Interdire à un citoyen algérien l’accès à une fonction publique, de manière aussi méprisante et sans autre raison que celle d’avoir en plus de sa nationalité algérienne une autre nationalité, est sans conteste discriminatoire et arbitraire », écrit l’ANAAF dans un communiqué parvenu à notre rédaction. Egalement, l’ANAAF souligne l’existence d’ « une régression politique aberrante et affligeante qui souille l’image d’une Algérie unie et démocratique, inclusive et respectueuse des droits inhérents à la citoyenneté ».  Pour l’ANAAF, comme beaucoup d’autres associations d’ailleurs, ce projet de révision de la constitution consacre « l’exclusion » d’une bonne partie d’algériens. En écartant les binationaux de la gestion politique de l’Algérie, d’éligibilité du Président de la République, de candidature à la députation, de nomination à des postes de ministres ou de cadres de la nation de la gestion, les initiateurs de cet article de la discorde, soupçonne l’ANAAF, sont animés par une volonté de maintenir le monopole du pouvoir dans un cercle restreint. « Les initiateurs et les rédacteurs de l’article 51 de la nouvelle Constitution ont-ils voulu exprimer leur volonté de n’admettre dans les cercles de la décision politique que les citoyens cooptés par les tenants actuels du pouvoir, leur ouvrir ainsi les portes de la citadelle de la « la famille algérienne légitime », et leur permettre de monopoliser l’exercice du pouvoir ? », s’interroge l’ANNAF.