Les produits finis seront soumis, conformément aux dispositions de la Loi de finances complémentaires 2018, à une nouvelle taxe, «le droit additionnel de sauvegarde». Pour identifier les produits à soumettre à cette taxe, le ministère du commerce tient aujourd’hui la première réunion de concertation avec les associations de professionnels. Cette taxe introduite pour protéger la production nationale est «la mieux indiquée» selon Ali-Bey Naceri, expert en commerce extérieur. Dans une déclaration à la radio Chaine 3, M. Naceri affirme que cette taxe est conforme aux règles du commerce international. «Dans les zones de libre échange, comme avec l’Union européenne, il n’y a pas de droits de douane, seule les droit additionnels de sauvegarde seront appliqués. Pour les pays où il n’y a pas de libre échange on va appliquer une taxe mixte, c'est-à-dire le droit de douane et le droit additionnel de sauvegarde», clarifie l’expert. Cette taxe peut aller de 30 à 200% du produit importé. M. Naceri précise que les taux dépendront de la vision des pouvoirs publics sur la protection de certaines filières.
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