C’est devenu un phénomène récurent. Certains nationaux employés dans des structures étatiques en particulier, sûrs de n'être pas rappelés à l'ordre, ont pris la mauvaise habitude de faire « le pont », entendre par là « zapper » la journée de travail de jeudi succédant aux deux journées de vacances concédées pour la célébration de l'Aïd Esseghir et de l'Aïd El Kebir. S’intéressant, jeudi, à ces types de comportement inciviques, la chaine 3 de la Radio Algérienne a tenté de connaitre les motifs invoqués par ces « tricheurs » particuliers, observant au passage que « la loi est portant claire » quand il s'agit de combattre ces types de comportements. L’un de ces derniers tente d’expliquer qu’il est « obligé de faire le pont», compte tenu du fait, dit-il, qu’il « habite loin d’Alger », ajoutant souhaiter que l’administration « soit compréhensive ». Une dame renchérit en déclarant, elle aussi qu’elle est obligée « de faire le pont » parce que, tente-t-elle de se justifier, « j’habite à Tizi-Ouzou et que je doit fêter l’Aïd avec mes parents sans être obligée de revenir » une seconde fois sur le lieu de son travail à la veille du week end. L’auteure du reportage relève que les personnes assurant des brigades (policiers, médecins, pompiers, douaniers, pilotes,…) n’ont, eux, pas la possibilité d’abandonner leur travail et continueront donc à l'assurer sans discontinuer.
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