Les services de contrôle du ministère du Commerce ont enregistré 37.330 infractions aux règles commerciales et de protection des consommateurs. Le défaut d’hygiène représente près de la moitié des dépassements de la loi. « En 2019, le défaut d’hygiène reste la première infraction et occupe 48,43% des 37.330 constatations d’infractions que nous avons effectués. Vient en deuxième position les tromperies et tentatives de tromperies sur les produits avec 10.594 infractions. Le défaut d’étiquetage qui était la deuxième infraction occupe aujourd’hui l’avant dernière position », a annoncé, jeudi matin, le directeur de la qualité et de la consommation au ministère du Commerce, Sami Kolli, qui était L’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne. Le ministère du Commerce fait des efforts, M. Kolli avance pour preuve le recul net du défaut d’étiquetage, dans le classement des infractions, « cela veut dire, ajoute-t-il, que les opérateurs économiques respectent beaucoup plus les dispositions du décret 13/378 relatif à l’information du consommateur ». Réels dangers et fausse alerte Abordant les mesures prises à l’encontre de la poudre de jus Amila et de l’eau minérale Texanna, qui ont fait l’objet d’une suspension de production et retrait du marché de plusieurs lots de produits, M. Kolli a expliqué que ces mesures ont été prises après vérification du danger de ces produits sur la santé des consommateurs, conformément au décret 12/203 relatif à la sécurité des produits. Toutefois, le représentant du ministère du Commerce a tenu à démentir l’information diffusée par la direction de la santé et de la population (DSP) de Djelfa qui a alerté, dans un communiqué émis le 6 janvier dernier, sur un danger de commercialisation de « produits contenant des aditifs alimentaires cancérigènes ». « Cette information est anonyme parce qu’on s’appui sur des sources inconnues », a répliqué M. Kolli, précisant que les aditifs en question sont « des produits qui sont suspendus d’importation en Algérie depuis une année, ça veut dire qu’ils n’existent pas en Algérie et je défie quiconque de me ramener au moins un de ces produits ». C’est pourquoi, il a été décidé, annonce M. Kolli, que « dorénavant, toutes les informations qui seront diffusées doivent êtres vérifiées, étayées, argumentées techniquement et scientifiquement, et il faut avoir l’autorisation de son administration de tutelle ». Qui doit valider ? « Tout ce qui est lié à la protection du consommateur relève du ministère du commerce », répond-t-il.
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