Le traitement des situations provoquées par des catastrophes naturelles, compliqué au plus haut point par le non respect des normes urbanistiques, est, de plus, mis à mal par des lacunes en matière d’alerte et de prévention. En matière d’approche de ces phénomènes, le directeur général du Centre de recherche en astronomie, en astrophysique et en géophysique met en avant « la pression urbanistique » observée durant les années 80 et 90, dont il note qu’elle pourrait donner lieu à des risques majeurs. Intervenant, mardi, à la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abdelkrim Yéles n’en relève pas moins que des efforts ont été entrepris pour corriger ces types de problèmes. Citant en exemple les précédents crées des suites du séisme de Boumerdés, le 21 mai 2003, il signale que le débat tourne davantage autour du renforcement des capacités de mobilisation de l’ensemble des acteurs à intervenir de façon « concertée et efficace » lors de situations d’urgence. Il souligne que la réduction des effets provoqués par des risques majeurs reste toujours tributaire d’un certain nombre de maillons autour desquels tous les intervenants doivent être acteurs. En matière de compréhension du phénomène sismique, le DG du CRAAG affirme, par ailleurs, que de grandes avancées ont été réalisées permettant, dit-il, de mieux connaitre les mécanismes de sismicité. Il fait état, à ce propos, de l’installation au nord de l'Algérie, de près d’une centaine de capteurs GPS, en plus des 60 déjà opérationnels, destinés à enregistrer la dérive de la partie nord de l’Afrique vers l’Europe. Des 10 risques majeurs connus, il considère, d'autre part, qu’il reste à entreprendre un ensemble de mesures propres « pour y faire face », ou tout au moins, à en limiter les effets.
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