Afin de s’adapter au plus près à la demande du marché du travail, le secteur de la formation a été amené à opérer une série de changements au cours de ces dernières années. Intervenant, mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine3 de la Radio Algérienne, le ministre de la Formation et de l’enseignement professionnel explique que le challenge dorénavant tend à former des ressources humaines qualifiées pour faciliter leur employabilité. Signalant qu’environ 700.000 stagiaires suivent une formation professionnelle dans nombre de filières, M. Mohamed Mebarki indique que ceux-ci sont en majorité constitués des quelque 450.000 élèves qui, chaque année et « pour diverses raisons », quittent l’école, « sans un niveau scolaire important ». Pour autant, le ministre déclare se refuser à considérer ces derniers comme constituyant « les lots de déperditions scolaires ». Pour ces jeunes, souligne-t-il, sortir de l’enseignement général pour aller vers la formation professionnelle, « n’est ni un travers, ni un échec ». Il en veut pour preuve le fait que 70% de ceux qui ont bénéficié d’une telle formation trouvent un emploi « en moins de six mois » contre 83% au cours de l’année 2017. M. Mebarki considère, par ailleurs, qu’une amélioration de l’adéquation entre les demandes formulées par la sphère économique et le système de formation professionnelle, pourrait contribuer à améliorer davanatage ces pourcentages et contribuer à « lutter contre le chômage ». Des secteurs employeurs des jeunes formés, celui-ci cite ceux spécialisés dans les techniques d’automatisation, l’électrotechnique, le numérique, les TIC, les systèmes digitaux, la téléphonie ainsi que la maintenance des systèmes des nouvelles énergies.Il note que certaines de ces spécialités éprouvent encore des difficultés à trouver des personnels en quantité.
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