Bismillah Errahmane Errahim Mesdames et Messieurs les Ministres, Mesdames et Messieurs les Walis, Il m’est agréable d’entamer mon propos en vous transmettant les salutations de Son Excellence, Monsieur le Président de la République qui m’a chargé de clôturer en son nom cette importante réunion entre le Gouvernement et les Walis. Je voudrai aussi vous féliciter pour la confiance placée en chacun de vous par le Chef de l’Etat, lors du dernier Mouvement dans le Corps des Walis. Vous êtes, conformément à la Loi, les représentants du Gouvernement. Mais sur le terrain, vous êtes l’incarnation directe de l’Etat, pour conduire les programmes de développement, pour faire face aux doléances des citoyens, mais aussi pour canaliser et maitriser les situations de crises découlant de catastrophes naturelles ou provoquées par les perturbations sociales. Voilà pourquoi, je tiens à vous exprimer, au nom du Gouvernement et en mon nom personnel, un hommage bien mérité ainsi qu’un soutien total dans l’accomplissement de votre mission. Mesdames et Messieurs les Walis, J’ai suivi avec beaucoup d’intérêt les recommandations des cinq ateliers que vous avez animés durant cette rencontre, recommandations qui s’inscrivent en droite ligne avec les actions que développe le Gouvernement. Ces recommandations sont également riches en propositions qui seront étudiées avec soin par le Gouvernement et qui, je n’en doute pas, seront aussi traduites en actions concrètes sur le terrain. C’est dans un esprit de complémentarité entre l’action du Gouvernement et vos interventions locales, que je voudrai vous faire part de quelques remarques et de quelques orientations, qui seront regroupées en 04 axes, à savoir : 1°. La situation financière du pays dont vous devez être parfaitement imprégnés pour qu’elle se reflète dans vos demandes et dans vos réalisations ; 2°. La promotion locale du développement économique ; 3°. La prise en charge du défi démographique sur le terrain ; 4°. L’adaptation du service public aux évolutions de la société. Mesdames et Messieurs les Walis, Au titre du premier axe, je tiens à vous entretenir de la situation financière du pays et des mutations qu’elle nous dicte dans la conduite de la politique publique de développement. Parlant de la situation financière, je vous rappelle que le prix du baril de pétrole a connu une grave chute de 70% en 2014, passant de plus de 100 $ à près de 30 $. Le budget de l’Etat a pu tenir jusqu’en 2016 grâce à une épargne publique proche de 6000 milliards DA, accumulée dans le Fonds de régulation des recettes créé par M. le Président de la République. Ce Fonds a été totalement épuisé au début de l’année 2017. A partir de 2017, le Trésor s’endette continuellement auprès de la Banque d’Algérie pour financer le déficit budgétaire proche de 2000 milliards DA par an. A ce jour, le Trésor a emprunté près de 4000 milliards DA auprès de la Banque d’Algérie, ce qui représente une dette publique de 36 % du PIB. Cela n’est pas une catastrophe comme le prétendent certains et cela n’a pas produit une explosion de l’inflation comme d’autres l’annonçaient : l’inflation est à moins de 5%. Cependant, le financement du Trésor auprès de la Banque d’Algérie cessera en 2022 conformément à la loi. D’ici là, nous devrons avoir progressé dans les réformes qui nous permettront de rétablir l’équilibre du budget de l’Etat. Evitons aussi de tomber dans l’illusion d’une remontée des prix du pétrole : ils viennent de perdre de nouveau 30% ces dernières semaines, chutant de 86 $ à moins de 60 $. Nous devons donc rationaliser nos dépenses grâce à des réformes qui sont en cours de préparation et qui seront mises en place à un rythme supportable pour la société et sans casser la dynamique du développement. Certaines de ces réformes dépendent du seul comportement des administrations publiques centrales et locales, et elles devront donc mobiliser notre attention. En premier lieu, nous devons pousser les entreprises qui contractent les commandes publiques de réalisations à revoir à la baisse leurs offres. Le prix du ciment à baissé. Le prix du rond à béton à baissé. Mais les contrats des chantiers publics ne baissent pas. Cela doit changer car il s’agit de l’argent public, et si l’Etat a des difficultés financières, les entreprises en souffrent directement. Nous l’avons constaté avec l’accumulation ces dernières années de près de 1000 milliards DA de créances impayées détenues par des entreprises, dont certaines ont même été poussées à la faillite. En second lieu, les Ministères mais aussi les Wilayas doivent adapter leurs demandes de projets à réaliser non seulement à la situation financière du Trésor mais aussi à la réalité du portefeuille national des projets déjà inscrits. A la fin de l’année 2017, le Programme En Cours totalisait plus de 13.500 milliards DA. L’exécution de ce programme est toujours trop lente. Il en résulte de couteuses réévaluations. A titre illustratif, le projet de Loi de Finances pour 2019 comporte un budget d’équipement doté de 2600 milliards DA en Autorisations de Programmes, parmi lesquelles 500 milliards DA de réévaluations, soit 20% du total. Il vous reviendra donc de vous en tenir à la réalisation du Programme en cours. Les mesures prises avec les Ministères bloquent toute nouvelle inscription jusqu’en 2021. Par contre, nous continuerons à dégeler des réalisations déjà entamées, selon les capacités financières disponibles. En troisième lieu : le Gouvernement compte sur vous, Mesdames et Messieurs les Walis pour apporter votre éclairage du terrain afin que soit améliorée la rentabilité des infrastructures existantes. Visitez vos hôpitaux par exemple : souvent il ne leur manque que quelques équipements que nous devons allouer ce qui sera à la satisfaction des citoyens. En quatrième lieu : aidez-nous à développer et à entretenir des réalisations locales peu couteuses mais importantes pour les citoyens : des routes communales et de wilayas, des petites infrastructures sportives et culturelles, et autres. Nous avons tracé un cap dans cette direction en augmentant de 60 à 100 milliards DA les Programmes communaux de développement (PCD). Nous sommes prêts à faire plus, y compris au titre des programmes sectoriels, pour améliorer le quotidien des citoyens dans les quartiers et dans les villages : le développement ne doit pas être concentré dans les Chefs lieux et sur les grands axes uniquement. C’est cela aussi la justice sociale et la solidarité nationale. En cinquième lieu : nous vous demandons une attention plus soutenue pour ces petits projets de développement local, au niveau des wilayas frontalières, au niveau des wilayas des Hauts Plateaux et au niveau des wilayas du Sud. M. le Président de la République a décidé à juste titre que ces zones bénéficieront d’efforts de développement supplémentaires, en plus de leurs parts dans le budget national. Faites donc des propositions avec des montants raisonnables, et le Gouvernement y répondra favorablement. Mesdames et Messieurs les Walis, Le second axe dont je souhaite vous parler est celui du développement hors hydrocarbures, qui progresse partout mais qui doit être accéléré. Pour arriver à cette fin, nous avons d’abord pris la décision de décentraliser, vers l’autorité des walis, tout investissement de moins de 10 milliards DA. Nous avons également doté les guichets locaux de l’ANDI des personnels nécessaires pour qu’ils soient réellement des « guichets uniques ». Nous avons aussi mis en chantier 50 nouvelles zones industrielles à travers les wilayas avec une enveloppe budgétaire de 100 milliards DA. La réception de la quasi totalité de ces zones est attendue en 2019. Nous sommes prêts à aider les wilayas à développer aussi des Zones d’activités au niveau des communes. Nous venons de rétablir l’accès aux avantages du Code des investissements pour près de 30 activités économiques dont le déficit existe dans plusieurs wilayas. Nous allons engager avant la fin de cette année, un programme de mise à niveau de plus d’une centaine de Zones d’expansion touristique à travers toutes les wilayas. La pleine autorité vous est donnée aussi sur l’investissement et la mise en valeur dans le domaine de l’agriculture. Il vous reviendra désormais d’être de véritables promoteurs du développement économique dans chaque wilaya. Pour cela, il vous reviendra chacun de faire connaître les capacités et les opportunités de chaque wilaya et d’en faire la promotion pour attirer les investisseurs. La création de richesses et d’emplois est désormais aussi importante que la seule satisfaction de la demande sociale en logements et autres commodités. Je dirai même que c’est la création de plus de richesses, dans toutes les wilayas, qui permettra au pays d’assurer la poursuite de sa généreuse politique sociale. Du côté du Gouvernement, et conformément aux directives de M. le Président de la République, nous avons décidé d’avancer rapidement dans l’approfondissement de la décentralisation. Ainsi, durant le mois passé, le Gouvernement a décidé de transférer totalement 14 domaines de décisions du niveau central au niveau de la wilaya. Parmi ces transferts, je citerai des questions relevant de l’urbanisme, et d’autres concernant la conduite de l’investissement dans tous les secteurs. Le Gouvernement va poursuivre cette décentralisation des attributions et nous vous demandons de nous faire des propositions en la matière. Mesdames et Messieurs les Walis, Le troisième axe sur lequel le Gouvernement attend une plus grande contribution de votre part, est celui relatif au défi de la croissance démographique. Comme vous le savez, la population augmente à présent chaque année d’un million de citoyens. Ce sont là autant de demandes nouvelles dans tous les domaines, dont je distinguerai deux. En premier lieu, nous devons tout faire pour garantir des conditions de scolarisation correcte à nos enfants. En cela, nous avons été quelque peu dépassés, du fait de (i) l’augmentation de la demande, de (ii) l’effet des gels de construction des établissements scolaires ; (iii) de la livraison de cités nouvelles sans écoles. Le gel des constructions scolaires a été largement résorbé, avec plus de 1700 projets libérés, et nous finaliserons ce processus en 2019. Nous avons aussi interdit la livraison de cités nouvelles sans établissements scolaires et vous devrez veiller au strict respect de cette instruction. Quant à l’augmentation de la demande, elle demeurera forte pour les années à venir, et je vous charge d’accorder une grande priorité aux constructions et aux extensions d’établissements scolaires, jusqu’à maitrise totale de cette question. En second lieu, et concernant toujours le défi de la croissance démographique, nous devons tout faire pour garantir une plus grande offre d’emplois à nos jeunes sur le terrain. Certes, le développement de l’investissement générera plus d’emplois, mais cela restera insuffisant. Voilà pourquoi, tous les programmes publics de soutien et d’encouragement à la création d’emplois devront être dynamisés encore plus dans tous les secteurs, et j’en citerai trois devant vous. Il s’agit d’abord de la création des micros entreprises dans tous les créneaux d’activités. Faites en sorte de les promouvoir, de conseiller les jeunes sur les créneaux rentables et faites en sorte aussi de leur aménager des locaux dans les zones industrielles et les zones d’activités. Mettez aussi le même intérêt à orienter les jeunes vers la création d’activités dans le large domaine de l’agriculture. Faites connaître les opportunités existantes, et dotez-vous de structures et d’équipes locales d’accompagnement des jeunes qui s’engageront dans ces créneaux. Enfin, engagez sur le terrain la mise en œuvre de la délégation de service public qui est désormais réglementée et qui apportera plusieurs solutions aux besoins locaux. Cela mettra en activité des infrastructures réalisées mais non exploitées faute de budget. Cela offrira aussi des emplois à de jeunes compétences qui seront concessionnaires de ces services publics. Cela permettra enfin d’améliorer les réponses aux attentes de la population, notamment en matière de développement humain. Mesdames et Messieurs les Walis. Le quatrième et dernier axe de mes remarques est relatif à l’amélioration du service public en direction du citoyen. Je ne vous apprendrai rien en vous disant que nos citoyens attendent beaucoup sinon même tout, de l’Etat que vous incarnez. En matière de développement humain, le pays a enregistré des avancées énormes sous la direction du Président BOUTEFLIKA et d’importants programmes sont encore en réalisation. Concernant le développement économique, je vous disais il y a peu qu’il doit devenir notre priorité localement. Il reste donc à améliorer l’efficacité de l’administration locale, la sécurité publique ainsi que la communication. S’agissant de l’efficacité de l’administration elle continuera à progresser grâce à la numérisation qui fait l’objet d’une véritable mobilisation du gouvernement. En effet, l’année 2019 connaitra une interconnexion approfondie entre le niveau central et le niveau local de nombreuses administrations ainsi qu’une interconnexion élargie entre secteurs, avec tous les moyens que cela exige. A l’horizon 2021, l’Algérie aura parachevé sa profonde mutation en matière de numérisation et d’administration électronique comme l’a décidé M. le Président de la République. S’agissant de l’amélioration de la sécurité publique, le pays soutient un nombre incalculable d’associations locales qui doivent être mises à contribution dans la prévention des incidents et dérapages sur le terrain. L’Etat s’est également doté d’importantes forces de police et de gendarmerie parfaitement formées pour contenir toutes tentatives de semer le trouble dans les cités, dans les stades et sur la voie publique. Le Gouvernement compte donc sur vous, Mesdames et Messieurs les Walis, pour faire usage avec discernement de ces moyens préventifs et de maintien de l’ordre. Enfin, la communication est une véritable lacune dans notre gouvernance tant au niveau national qu’au niveau local. Cela s’aggrave de plus en plus avec le développement des réseaux sociaux. Le redressement de cette lacune est un défi que nous veillerons à relever. Au niveau local, la diffusion de l’information par toute administration concernée ne laissera pas le terrain à la rumeur et, parfois même, à la manœuvre subversive. Vous êtes donc instruits de communiquer davantage, vous mêmes Mesdames et Messieurs les Walis ainsi que vos collaborateurs, y compris les Chefs de daïras. Utilisez les radios locales. Dotez-vous aussi de sites de vos services sur la Toile. Nous sommes naturellement disposés à organiser et à financer tout programme de formation ou de perfectionnement qui sera jugé nécessaire. Au nom du Gouvernement aussi, nous garantissons par avance la couverture requise pour toute initiative engagée dans ce domaine, car c’est avec la pratique que se développera une communication bien efficace. Mesdames et Messieurs les Walis, A travers mes remarques, je n’ai pas parlé des élus locaux qui sont vos partenaires dans l’action au quotidien, et dont la prochaine révision des Codes pertinents consolidera la place et le rôle. Ainsi que vous l’aurez constaté, j’ai souhaité vous entretenir de questions pratiques, en espérant avoir complété ainsi les bénéfices que vous aurez retiré de ces importantes Assises. De plus, j’espère que ce message qui reflète les orientations et les directives régulièrement soulignées par M. le Président de la République, nous permettra de mobiliser les énergies requises pour franchir cette étape nationale financièrement difficile, encouragés en cela par les perspectives prometteuses de notre pays à moyen terme. En effet, en termes d’infrastructures et de développement humain, l’Algérie a doublé ses capacités durant les vingt dernières années. Dans le domaine agricole, les progrès sont immenses et les marges de progression demeurent encore très importantes. Dans le domaine industriel, d’importantes réalisations démarrent chaque mois dans divers secteurs et dans toutes les régions du pays. Il en est de même pour les projets moins visibles engagés localement et qui ont été de plus de 8000 au cours des dix huit derniers mois. Pour les hydrocarbures, les potentialités à mettre en valeur sont immenses, qu’il s’agisse des hydrocarbures conventionnels y compris en offshore, ou qu’il s’agisse des hydrocarbures de schiste. Dans le domaine minier enfin, le pays a enregistré au début de cette semaine le lancement du chantier à travers plusieurs wilayas de l’Est, d’un énorme complexe d’exploitation de phosphates et de production d’engrais, qui, à lui seul, générera 2 milliards $ d’exportations hors hydrocarbures à partir de 2022. Tout cela souligne que l’Algérie a de grandes potentialités à mettre en valeur, avec un peu de patience et avec beaucoup plus de travail. Il nous revient à nous, Ministres et Walis, serviteurs de l’Algérie et dirigeants de son administration centrale et locale, d’y concourir avec plus de rationalité dans nos efforts et avec plus de proximité dans notre action. Dans cette noble bataille au service du pays, le Gouvernement sait pouvoir compter sur votre précieuse contribution Mesdames et Messieurs les Walis. Je vous remercie de votre attention et formule tous mes vœux pour votre succès.
vendredi 30 novembre 2018
jeudi 29 novembre 2018
Fin des travaux de la réunion gouvernement-walis : plusieurs recommandations adoptées
Les travaux de la réunion gouvernement-walis ont pris fin jeudi après-midi à Alger par l'adoption de plusieurs recommandations devant servir de feuille de route dans la réalisation des objectifs de développement économique et social des collectivités locales. La cérémonie de clôture de cette réunion de deux jours, placée sous le thème "gouvernance décentralisée: pour une collectivité territoriale résiliente, innovante et entreprenante", s'est déroulée en présence du Premier ministre Ahmed Ouyahia, et de membres du gouvernement. Cette réunion qui a traité des thématiques liées au développement local, dont la stimulation de la culture entrepreneuriale chez les collectivités locales, est devenue une tradition instaurée par le président de la République et se veut aussi une opportunité pour les différents services de l'Etat au niveau central pour se réunir avec les walis et examiner les orientations stratégiques du gouvernement, ainsi que les voies et moyens de leur mise en œuvre sur le terrain. En ce sens, les travaux de la rencontre ont porté sur l'examen de cinq axes en ateliers liés essentiellement à l'approfondissement de la décentralisation, l'attractivité du territoire, la promotion du partenariat public-privé, le service public de proximité, ainsi que la modernisation des services et prestations via la numérisation. La première journée des travaux de la réunion gouvernement-walis a été marquée par le message du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, adressé aux participants et dans lequel il a exhorté les walis à adopter un nouveau mode de gouvernance, "basé sur l'initiative, l'anticipation, la gestion par objectif et l'approche par résultats", appelant en même temps les collectivités locales à s'acquitter pleinement de leur rôle dans le développement national. De son côté, le ministre de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a appelé les collectivités locales "auxquelles incombe l'application des politiques publiques, à s'ouvrir sur la société et à s'adapter aux développements qui y sont opérés". Plusieurs partenaires, dont des experts, des universitaires, des chefs de daïras et des présidents d'Assemblées populaires communales (APC) et de wilaya (APW) ainsi que des associations de la société civile ont pris part aux travaux de cette réunion. APS
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AG élective de l'ACNOA :Mustapha Berraf nouveau président
L'Algérien Mustapha Berraf a été élu président de l'Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), la branche africaine du CIO, jeudi à Tokyo lors de l'assemblée générale extraordinaire et élective de l'instance. Le dirigeant algérien prendra les rênes de l'ACNOA pour les deux années restantes du mandat (jusqu'à 2020), après l'éviction de l'Ivoirien Lassana Palenfo. Berraf a été porté à la tête de l'instance africaine après un second tour des élections où il a obtenu 34 voix sur les 54 exprimées, contre 20 pour l'autre candidate retenue pour ce tour, la Burundaise Lydia Nsekera. Déjà au premier, le patron du Comité olympique et sportif algérien (COA), 1er vice-président de l'ACNOA depuis quatre mandats et son président par intérim depuis plusieurs mois, avait obtenu 27 voix, contre 16 pour Nsekera et 11 pour le Camerounais Kalkaba Malboum, alors que le 4e candidat, le Botswanais Negroes Malealea Kgosietsile, s'était retiré de la course. Un second tour s'est tenu alors pour élire le futur président de l'ACNOA et a concerné seulement Berraf et Nsekera. En dehors du fait qu’il connaît par faitement la maison, étant vice-président de l’ACNOA et N.1 par intérim depuis la mise à l’écart de Palenfo, Mustapha Berraf (64 ans) a confirmé par son élection l'estime dont il jouit de la grande famille du mouvement sportif africain, grâce non seulement de son aura mais aussi des réalisations sur le terrain. Dans un entretien accordé à l'APS avant les élections, Berraf avait dit être "le candidat de consensus", appelant à "redorer l'image du sport africain basé sur les valeurs de la Charte olympique, toujours dans un esprit de fraternité, de solidarité et de tolérance". Il s'était félicité aussi d'avoir mis en application des réformes qui ont "propulsé l'ACNOA au-devant de la scène sportive internationale". Cette élection met un terme à plusieurs mois de turbulences qu'a vécus l'ACNOA à son sommet. En effet, l’élection de l’Ivoirien Palenfo pour un 4e mandat à la tête de la branche africaine du Comité international olympique (CIO) en mai 2017 à Djibouti avait été annulée par le Tribunal arbitral du sport (TAS) après de longs mois d’attente, tandis que les sanctions prononcées par l’ACNOA à l’encontre de Kalkaba Malboum, candidat aux élections mais finalement disqualifié pour "violation du code d'éthique", ont été annulées. Le Camerounais avait été accusé d'avoir utilisé de l’aide et des ressources de son gouvernement pour mener sa campagne. Une accusation qui s’est avérée finalement infondée et le TAS l'a rétabli dans ses droits. Quant à Palenfo, il a été évincé lors de l’Assemblée générale extraordinaire de Prague en novembre 2017 pour le manque de transparence des élections de Djibouti, pointées du doigt par une trentaine de Comités olympiques africains conduits par la présidente du Comité olympique djiboutien, Aïcha Garad Ali. C’est dans toute cette cacophonie que les représentants des 54 pays membres de l’assemblée générale de l’ACNOA se sont réunis à Tokyo, en marge de la réunion de la Commission exécutive du CIO, pour choisir Berraf, "candidat de consensus", dans l'optique de les guider et d'oeuvrer au développement du sport dans le continent.
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Le directeur central de l’organisation foncière au ministère de l’Agriculture : le déclassement des terres, une « ligne rouge » à ne plus franchir
La préservation des terres agricoles, la récupération de celles non travaillées par leurs attributaires, ou bien encore, celles occupées illégalement, ont donné lieu, depuis quelques années, à une série de décisions politiques et des instructions administratives permettant d'en récupérer 350.000 hectares. Accueilli, jeudi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur de l’organisation foncière au ministère de l’Agriculture signale que les superficies agricoles utiles du pays couvrent 8,5 millions d’hectares, dont 70% sont détenues par des personnes de droit privé. M. Hamid Hamdani annonce qu’un projet de loi spécifique à la protection des terres agricoles, est en cours de finalisation et qu’il devrait voir le jour dans le courant de 2019. Il indique qu'il est destiné à mettre un terme au phénomène de la « déclassification », une « ligne rouge », souligne-il à ne plus franchir désormais. A l’avenir, tient-il encore à souligner, on ne devrait plus entendre parler de « déclassement de terres agricoles ». Il signale, par ailleurs, qu’environ 1,2 millions d’hectares ont été attribués à des détenteurs de projets, sur lesquels déclare-t-il, 50.000 hectares ont été retirés à une partie de ces derniers, parce que non travaillés. Il indique, d’autre part, qu’au niveau des exploitations agricoles communes et individuelles, quelque 6.400 actes devraient probablement faire l’objet de mesures de résiliation. Au niveau des Hauts Plateaux et des zones Sahariennes, M. Hamdani note que sur les 1.200 investisseurs, détenteurs d’un total de 600.000 hectares, seuls 815 parmi eux ont démarré leurs activités. Pour souligner la détermination à prendre en main la protection des terres agricoles, le représentant du ministère de l’Agriculture fait part des orientation du chef de l’Etat à ce sujet ainsi qu’à l’article 19 de Constitution relative à la protection de ces dernières.
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Réunion gouvernement-walis: les participants se penchent sur la question de la décentralisation
Les participants à la rencontre gouvernement-walis ont entamé la première journée de leurs travaux par le débat autour de la question de la décentralisation, qualifiée de "choix incontournable" de l'action publique. Cet axe, évoqué en atelier en présence du ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, et d'autres membres du gouvernement, vise, notamment, un "recentrage du rôle de l'Etat et de ses démembrements territoriaux". Un document du ministère de l'Intérieur relève, à cet effet, que de nombreuses procédures et décisions administratives demeurent centralisées, ce qui a fini par affecter la qualité du service public et freiner les dynamiques économique au niveau local. Partant de ce constat, il est attendu de "clarifier les missions, les compétences et les responsabilités dévolues aux administrations centrales et locales", de "lever les contraintes qui continuent de peser sur le développement local" et "faire émerger une dynamique territoriale basée sur un développement intrinsèque", en soutenant les initiatives locales susceptibles de "libérer toutes les potentialités que recèlent les territoires". Dans un message adressé au participants, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé les représentants de l'Etat au niveau local à "sortir du cadre routinier et monotone" de mise en œuvre de programmes publics et de politiques développées et décidées au niveau central, et à "adopter un nouveau mode de gouvernance basé sur l'initiative, l'anticipation, la gestion par objectif et l'approche par résultats". "J'ai donné des instructions claires pour le renforcement de la décentralisation, la promotion du service public, et pour vous permettre d'assumer pleinement vos responsabilités en matière de gestion des affaires publiques locales", a affirmé le chef de l'Etat, exhortant les responsables des collectivités locales à s'acquitter pleinement de leur rôle dans le développement national. Le président de la République a, d'autre part, appelé les walis et les élus locaux à combattre sans relâche des "pratiques répréhensibles et condamnables par la loi et la morale, à l'image de la corruption, le clientélisme et la bureaucratie". Ces pratiques, a-t-il dit, sont "les plus grands défis auxquels notre pays fait face à l'heure actuelle. Des pratiques face auxquelles il faut rester intransigeants et que chacun de vous doit combattre de toutes ses forces et par tous les moyens de dissuasion", a-t-il soutenu. La rencontre gouvernement-walis porte sur l'examen de cinq axes relatifs à l'approfondissement de la décentralisation, à l'attractivité du territoire, à la promotion du partenariat public-privé, au service public de proximité, ainsi qu'à la modernisation des services et prestations via la numérisation. Les travaux de cette première journée de la réunion ont été marqués aussi par l'intervention du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, qui a observé la faible utilisation des Fonds d'investissement et des deux Fonds du Sud et des Hauts plateaux, annonçant la prise de mesures pour intensifier et améliorer l'utilisation de leurs ressources. Quarante-huit (48) fonds d'investissement ont été institués en vertu de la Loi de finances complémentaire 2009 et doté chacun d'un (01) milliards DA. Le ministre a annoncé que deux amendements ont été introduits au projet de Loi de finances 2019 visant à élargir l'utilisation de ces Fonds et à prendre en charge des dépenses liées au développement humain en vue d'améliorer les conditions de vies dans les wilayas du Sud et des Hauts plateaux. Le ministre a indiqué que jusqu'au mois de septembre 2018, les ressources du Fonds de développement du Sud s'élevaient à 118 milliards DA et celles du Fonds du développement des Hauts plateaux à 205 milliards DA. Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui, a, de son côté, appelé l'ensemble des walis à veiller personnellement sur les conditions de scolarisation des élèves du primaire, et à placer cette question "en tête des priorités", notamment après l'injection de 83 milliards DA pour la réhabilitation des établissements scolaires. Plusieurs partenaires, dont des experts, des universitaires, des chefs de daïras et d'Assemblées populaires communales (APC) et de wilaya (APW) ainsi que des associations de la société civile prennent part aux travaux de cette réunion.
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Le président Bouteflika met en garde contre les manœuvres politiciennes observées à chaque « échéance cruciale »
Le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, a mis en garde, mercredi, contre les « les manœuvres politiciennes » observées à l'approche de chaque « échéance cruciale » pour le peuple Algérien. Dans un message aux participants à la réunion Gouvernement-walis, lu en son nom par le Secrétaire général de la présidence de la République, Habba Okbi, le chef de l'Etat estime normal que la stabilité du pays soit ciblée par des cercles de prédateurs et de cellules dormantes « qui s'acharnent à attenter à sa crédibilité et à la volonté de ses enfants ». Les manœuvres politiciennes « que nous observons à l'approche de chaque échéance cruciale pour le peuple Algérien » est, dit-il, la preuve tangible de ces intentions inavouées, « qui s'éclipsent dès que notre valeureux peuple leur tourne le dos ». Affirmant que « si certains réduisent les enjeux du présent et de l'avenir au changement et à la succession des responsables et des personnes, et entreprennent, pour des raisons obscures, de propager cette idée, vous savez, vous s qui êtes sur le terrain, à relever au quotidien les défis sécuritaires et socioéconomiques, que l'enjeu est beaucoup plus grand », expliquant qu' « il y va de la protection des réalisations accomplies par le peuple ces deux dernières décennies et de leur préservation et valorisation à son profit ». Il s'agit, également, de se hisser à un niveau plus élevé dans l'acte de développement et dans l'action politique, a-t-il dit. Le chef de l'Etat a indiqué, également, que « les aventuristes qui font dans la promotion de la culture de l'oubli, du déni et de la négation ne sauront jamais des forces de construction et d'édification » ajoutant que « bien au contraire, ils dissimulent les faucilles du massacre, qu'ils n'hésiteront pas à utiliser pour faire basculer le pays dans l'inconnu ». Il a souligné, à ce propos, que les acquis enregistrés par l'Algérie sont le fruit de l'effort de toute une génération de ses loyaux enfants à avoir accompli et qui accomplissent encore, convenablement, leur devoir et vous êtes à leur tête. Une génération qui a consenti des sacrifices pour que l'Algérie sorte de la spirale de l'insécurité et du sous-développement et retrouve le chemin du développement et de la modernisation. « Ce que nous avons accompli jusqu'à présent n'est qu'une étape dans un long processus. Oui, de nombreux défis nous attendent et nous ne pouvons, après toutes ces réalisations, nous attarder sur des thèses pessimistes et défaitistes, qui n'ont d'objectif que de freiner notre marche ». En matière de sécurité, le chef de l'Etat a affirmé que « la réconciliation nationale et le vivre ensemble en paix sont devenus les grands titres d'une approche stratégique internationale de lutte contre la radicalisation et l'extrémisme dans le monde » précisant que cette stratégie est « née de la souffrance de ce vaillant peuple qui a donné au monde, par le passé, une leçon de sacrifice et d'émancipation, et qui est devenu aujourd'hui, grâce à ses sacrifices et à la clairvoyance et à la sagesse de ses enfants, une référence en matière d'extinction des feux de la Fitna, de lutte contre la division et d'éradication de la logique de haine ».
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mercredi 28 novembre 2018
Réunion Gouvernement : la feuille de route de Bedoui pour stimuler la culture entrepreneuriale chez les collectivités
La réunion Gouvernement-walis, qui se tient mercredi et jeudi à Alger, se penche sur plusieurs thématiques liées au développement local dont la stimulation de la culture entrepreneuriale chez les collectivités locales afin qu’elles puissent rendre leurs territoires plus attractifs. "Les collectivités doivent ainsi se doter de nouveaux outils et de nouvelles pratiques afin de participer de façon efficace à rendre leurs territoires plus favorables à l’émergence de PME-PME et des starts-up et pouvoir capter les investissements nationaux, voire même étrangers, créateurs d’emplois et de richesse dans des domaines variés", souligne le ministère de l’Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire dans un document élaboré à l'occasion de la tenue de cette réunion. Pour ce faire, la rencontre entre le Gouvernement et les walis a prévu cinq ateliers dont l'un porte sous le thème "l’attractivité du territoire: défi entrepreneurial des collectivités locales", et va débattre des moyens à mettre en œuvre pour inciter les collectivités à relever le défi de l’investissement local. "L’Algérie est aujourd’hui en pleine transition économique, l’économie administrée appartient désormais au passé", observe le ministère en faisant remarquer que les facteurs de production se répartissent sur l’ensemble du territoire national et font valoir différents critères d’attractivité dans leur localisation. Dans ce contexte, "il appartient aujourd’hui plus qu’important que la collectivité territoriale s’implique dans la création des conditions de l’attractivité des territoires en affirmant leurs capacités à produire et échanger selon les règles de l’économie libérale moderne et à attirer les savoir-faire, les technologies et les investissements", insiste le ministère dans son document. L’entreprenariat et le partenariat, nouvelle approche pour l’émergence d’une économie locale Parallèlement à cet atelier, un autre atelier se penchera sur l’étude des moyens à associer de façon concrète le développement territorial au développement socio-économique national. Organisé sous le thème de "L’entreprenariat et le partenariat, nouvelle approche pour l’émergence d’une économie locale", cet atelier, qui regroupe, à l’instar des quatre autres ateliers, les représentants du Gouvernement, des walis, des industriels et des experts, aura pour mission de tracer une feuille de route pour l’émergence d’une véritable économie locale, basée sur la valorisation des potentialités des territoires locaux et le renforcement de leur compétitivité économique. Selon le même document, les collectivités locales sont appelées à adopter un mode de "gouvernance économique locale" qui se traduit par une rationalisation de la dépense et une optimisation des ressources, la valorisation des ressources locales dormantes et par la mise en place des instruments de soutien à toutes les initiatives locales susceptibles de libérer le potentiel productif des territoires, notamment à travers un appui massif à l’expansion des PME-PMI-start ups. Il s’agira également, selon le même document, de mettre en place des mécanismes plus souples de gestion de services publics, de promouvoir les micro-zones d’activités et zones industrielles et l’encouragement des partenariats public-privé et même public-public. Les walis sont, en outre, appelés dans la même perspective à mettre en place un système d’information géographique pour la conception d’une base de données foncière tenue au niveau local et alimentée obligatoirement et régulièrement par les secteurs détenteurs de l’information sur les disponibilités foncières, selon la même source. Outre les deux ateliers organisés respectivement autour de la décentralisation et sur les défis des services publics de proximité, un autre atelier traitera de l’écosystème numérique comme moyen de modernisation du service public. Les participants à cet atelier devront initier une réflexion visant l’identification de toutes les conditions requises à l’émergence d’un écosystème numérique des Collectivités territoriales ainsi que les opportunités offertes par le développement de l’usage du numérique dans la réalisation des objectifs de développement économique et sociale des collectivités. L’objectif escompté des recommandations de l’atelier est l’élaboration d’une feuille de route pour réussir le challenge de transition numérique. APS
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Le président de la République exhorte les walis à adopter un nouveau mode de gestion
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a exhorté mercredi les walis à adopter un nouveau mode de gouvernance, "basé sur l'initiative, l'anticipation, la gestion par objectif et l'approche par résultats", appelant les Collectivités locales à s'acquitter pleinement de leur rôle dans le développement national. Dans un message adressé au participants à la réunion Gouvernement-walis, dont les travaux ont débuté ce matin à Alger, lu en son nom par le Secrétaire général de la présidence de la République, Habba Okbi, le chef de l'Etat a affirmé à l'adresse des walis et des élus que la Nation algérienne fonde sur vous de grands espoirs, en ce sens que les Collectivités locales sont appelées à s'acquitter pleinement de leur rôle dans le développement national. "J'ai donné des instructions claires pour le renforcement de la décentralisation, la promotion du Service public, et pour vous permettre d'assumer pleinement vos responsabilités en matière de gestion des affaires publiques locales", a indique le président de la République. Et de poursuivre: "j'attends de chacune et de chacun de vous, de sortir, par votre sérieux et votre persévérance, du cadre routinier et monotone de votre travail de mise en œuvre de programmes publics et de politiques, développées et décidées au niveau central, et d'adopter un nouveau mode de gouvernance, basé sur l'initiative, l'anticipation, la gestion par objectif et l'approche par résultats, rappelant que les grandes lignes de la stratégie nationale sont fixées et connues de tous et qu'elles ont été discutées et examinées à maintes reprises. Cette stratégie repose essentiellement, a rappelé le chef de l'Etat sur: - L'affranchissement de la dépendance à la rente pétrolière et la concrétisation de la diversification économique escomptée à partir des spécificités des collectivités territoriales, - La modernisation et la réhabilitation de notre Administration par l'intégration judicieuse des technologies de l'information et de la communication suivant un modèle où l'usager est au cœur de l'approche, - La poursuite des efforts pour la consolidation des acquis du développement humain, en œuvrant davantage à la satisfaction des besoins de nos citoyens, même dans les régions les plus éloignées, ainsi que l'accompagnement de la dynamique économique en garantissant les structures et infrastructures stratégiques nécessaires. - La généralisation des bénéfices du développement socio-économiques aux quatre coins du pays conformément aux orientations du Schéma national de l'aménagement durable du territoire, et ce, à travers une organisation administrative et territoriale cohérente et appropriée. - La libération des énergies populaires à tous les niveaux et leur mobilisation autour de notre projet national à travers des approches participatives et des incitations entrepreneuriales, ouvrant la voie devant chaque jeune algérien pour être un acteur clé dans le présent et l'avenir de son pays, écouté et respecté à tous les niveaux et auprès de tous les organismes, publics et privés. - La préservation des constantes de notre identité nationale et la promotion d'une identité singulière du citoyen algérien, une identité qui fasse sa particularité dans un monde en constante mutation accélérée et qui menace de disparition toutes les spécificités au profit de la globalisation, et ce, à travers un renouveau culturel, religieux et linguistique harmonieux avec notre histoire et en phase avec les défis civilisationnels de l'époque. - Le développement de relations internationales équilibrées, cordiales, ouvertes et fidèles aux valeurs de l'Etat algérien de soutien en faveur des causes justes. Un Etat jaloux de sa souveraineté et respectueux de celles des autres pays. Un Etat qui consacre les valeurs de paix et de modération et le respect responsable des libertés individuelles et collectives. Propagation de la corruption, le népotisme et la bureaucratie, une entrave à la concrétisation des stratégies tracées Par ailleurs, le président de la République, a affirmé qu'au moment où les walis et élus locaux s'attèlent d'arrache-pied à la matérialisation des stratégies tracées sur le terrain, "nous constatons la propagation, dans la société, de fléaux représentés par des parasites handicapant pour vous et sabordant vos efforts à des fins malveillantes, et qui s'appliquent, sans vergogne aucune, à imposer des pratiques répréhensibles et condamnables par la loi et la morale, à l'image de la corruption, le clientélisme et la bureaucratie". S'adressant aux walis et élus locaux, Il a déclaré "vous êtes confrontez quotidiennement et continuellement aux tentatives de ces éléments dévoyés, qui ne laissent passer aucune occasion dans vos programmes d'action sans essayer de l'exploiter afin de réaliser leurs viles fins dans les différents secteurs d'activité". Ces pratiques, sont les maux les plus dangereux à ronger notre société et les plus grands défis auxquels notre pays fait face à l'heure actuelle. Des pratiques face auxquelles il faut rester intransigeants et que chacun de vous doit combattre de toutes ses forces et par tous les moyens de dissuasion, et soyez assuré de tout mon soutien, a-t-il soutenu. Il a souligné que "ce sont là, en partie, des agissements qui entravent la concrétisation des objectifs escomptés de notre stratégie et la détourne de sa trajectoire, portant ainsi atteinte à la crédibilité de l'action du pouvoir public et décourageant l'usager du Service public dans son engagement et sa mobilisation mais également dans sa confiance envers tout ce que représente le pouvoir public en termes de signification et de valeurs". Le président de la République a conclu en affirmant que "la concrétisation de nos objectifs ne saurait être possible sans l’éradication de ce mal incurable qui tend à se propager davantage. Aussi, autant est-il attendu de vous la matérialisation des grands objectifs de notre politique publique, que leur immunisation contre les manœuvres de cette espèce perfide qui n'a cure des souffrances, attentes et aspirations de nos concitoyens, ni des ambitions de notre pays, et qui n’agit que par pur égoïsme et sordides intérêts".
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Certification, conformité, propriété industrielle, les concepts clé de l’entreprise concurrentielle expliqués par le directeur général de la compétitivité industrielle
Accréditation, conformité, certification, propriété industrielle…, tous les concepts clés permettant aux entreprises nationales de se hisser au rang d’entreprises concurrentielles sur le marché mondial ont été expliqués et vulgarisés, ce matin, par Abdelaziz Guend, Directeur général de la compétitivité industrielle au ministère de l’industrie et des mines. Lors de son passage, ce mercredi, dans l’émission « L’invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Guend a insisté, particulièrement, sur la nécessité de maitriser l’ensemble de ces concepts pour postuler sur le marché mondial. «Pour exporter, il est plus que nécessaire d’adapter le produit national aux nouvelles normes définies par le ministère», a-t-il affirmé. «Pour s’imposer, explique-t-il, il faut proposer un produit de qualité et par qualité on sous-entend un produit qui répond à toutes les attentes du consommateur, qu’elles soient exprimées ou implicites». A propos de l’innovation, le représentant du ministère de l’industrie a annoncé le lancement d’une campagne de sensibilisation à l’occasion du salon national de l’innovation. En plus de cette campagne ponctuelle, M. Guend a rappelé la mise en place d’une «Infrastructure qualité nationale», permettant aux professionnels de se renseigner et d’améliorer l’environnement national de l’entreprise.
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Début des travaux de la réunion gouvernement-walis
Les travaux de la réunion gouvernement-walis ont débuté mecredi à Alger, en présence du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, et de membres du gouvernement. Cette réunion se portera sur l'examen de cinq axes liés essentiellement à l'approfondissement de la décentralisation, à l'attractivité du territoire, à la promotion du partenariat Public-Privé, au service public de proximité, ainsi qu'à la modernisation des services et prestations via la numérisation. Le 1er axe de la réunion portera sur "l'approfondissement de la décentralisation de certaines décisions, aussi bien pour le renforcement des assemblées élues que pour la consolidation des prérogatives décentralisées des services extérieurs des différents ministères et wilayas. Le deuxième axe abordera l'attractivité du territoire, le troisième axe sera dédié à l'écosystème numérique, le quatrième axe traitera du service public de proximité alors que le cinquième cernera la question de la promotion du partenariat entre les secteurs public et privé. Plusieurs partenaires, dont des experts, des universitaires, des chefs de daïras et d'Assemblées populaires communales (APC) et de wilaya (APW) ainsi que des associations de la société civile prennent part aux travaux de cette réunion.
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mardi 27 novembre 2018
« Yed fel Yed 2018 » : la campagne de lutte contre le sida et de solidarité s’élargit
La chaine 3, de la Radio Algérienne a organisé mardi, avec ses partenaires de l’ONUSIDA, une cérémonie de lancement, à l’audotorium Aissa Messaoudi, de la neuvième édition de l’opération « Yed fel yed 2018 » prévue vendredi et samedi prochains célébrant en Algérie la Journée mondiale de lutte contre le Sida sous le slogan « Savoir, c’est pouvoir ». Entouré des collaborateurs au niveau d'organismes onusiens, Djamel Senhadri, directeur de la production à la Chaine 3, a annoncé à cette occasion le programme de cette campagne de sensibilisation qui s’étalera sur deux jours avec deux événements phares à savoir et comme le veut la tradition : l’organisation à Alger, d’une chaine humaine de solidarité à l’esplanade Ryadh El Feth, vendredi de 9h00 à 11h00, en arborant le ruban rouge, symbole de la solidarité avec les personnes séropositives. Cette action réunira les jeunes artistes de différents univers, les activistes de la société civile, les différents acteurs institutionnels, le personnel des Nations Unies et autres organisations internationales ainsi que des jeunes, des femmes, des enfants et des familles. Et un spectacle artistique sera organisé samedi 1er décembre, lors duquel une panoplie d’artistes se succèdera sur scène de la Salle Atlas de Bab El oued à partir à 14h30. Intervenant dans cette cérémonie de lancement, Djamel Senhadri, directeur de la production à la Chaine 3, a mis l’accent sur la nécessité d’une large mobilisation notamment parmi ceux qu’il a appelé « les leaders d’opinion », allusion faite aux acteurs du mouvement de la société civile et les artistes (jeunes ou anciens) qui « fédèrent, soulignera-t-il, derrière eux les jeunes vers de nobles objectifs et de se mobiliser pour lutter contre le Sida ». Cette opération revêt un cachet particulier car elle est organisée en hommage à l’animateur star feu Yazid Ait Hammdouche, ravi aux siens en août dernier, pour le travail accompli durant les précédentes éditions de « Yed fel yed ». Cet important événement voit le nombre de wilayas participantes à cette opération passer de 15 à 30, permet de regrouper tous les acteurs de la riposte au sida à travers des actions novatrices de l’accès à la prévention en Algérie. Cette année marque le 30ème anniversaire de la première Journée mondiale contre le Sida, c’est dire que 30 ans de lutte se poursuivent encore sous plusieurs formes de solidarité pour atteindre les objectifs du millénaire de l’ONU pour éradiquer la maladie à l’horizon 2030. L’Algérie, un exemple à suivre L'Algérie compte parmi les pays ayant réussi à endiguer la propagation du virus HIV Sida et s'inscrit désormais dans la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD), a indiqué mercredi passé le représentant de l'Onusida en Algérie, Adel Zeddam. Intervenant lors d'une conférence de presse animée autour de cette l'initiative (main dans la main), le représentant de l'agence onusienne s'est félicité dimanche du fait que l'Algérie ait réussi à maîtriser la propagation de cette redoutable pathologie et à réaliser ainsi l'un des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Ce faisant, l'Algérie s'est inscrite dans l'ère de la réalisation des ODD, lesquels prévoient, entre autres défis, de mettre définitivement fin à cette épidémie à l'horizon 2030. Les chiffres évoquent un mal universel profond L’OMS compte plus de 40 millions de personnes vivant avec le VIH ainsi que l’ensemble des personnes touchées par l’épidémie. Un nouveau rapport de l’ONUSIDA révèle que l’intensification des efforts en matière de dépistage et de traitement du VIH a permis d’atteindre davantage de personnes vivant avec le VIH. En 2017, trois quarts des personnes vivant avec le VIH (75 %) connaissaient leur sérologie VIH contre seulement deux tiers (67 %) en 2015 et 21,7 millions de personnes vivant avec le VIH (59 %) avaient accès à une thérapie antirétrovirale contre 17,2 millions en 2015. Le rapport montre toutefois que 9,4 millions de personnes vivant avec le VIH ne savent pas qu’elles ont contracté le virus et doivent bénéficier de toute urgence d’un dépistage et d’un traitement du VIH. Notons en fin que cette édition revêt un cachet particulier car elle se déroule exceptionnellement en hommage à son architecte feu Yazid Ait Hammadouche, journaliste de la Chaine 3 ravi aux siens pour le travail accompli durant ces dix dernières années pour forger l’intérêt et l’intention aux sidéens en Algérie. L’espoir est toujours permis En 1988, l’Assemblée générale avait exprimé sa vive préoccupation devant la pandémie de sida. Notant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait choisi la date du 1er décembre 1988 comme Journée mondiale du sida, l’Assemblée a souligné l’importance de cette manifestation (résolution 43/15). Aujourd’hui, plus de 41 millions de personnes sont séropositives et sidéennes. La journée mondiale de lutte contre le SIDA n'est pas la seule occasion de revenir sur ce dossier brûlant, mais en insistant sur le fait que nous devons être tous ensemble contre le SIDA, elle a toute sa place dans le calendrier des journées internationales. Il faut rappeler que vivre avec le VIH amène encore trop souvent à la mort et qu’il est inacceptable de délaisser les personnes atteintes de maladies opportunistes liées au sida. Les décès liés au VIH n’ont baissé, dans le monde, que de 60 000 de 2016 à 2017, alors qu’il faudrait les réduire de 150 000 chaque année pour respecter les objectifs de l’ONU en matière de réduction de la mortalité de l’épidémie. A ce rythme d’escargot, en 2020, la mortalité n’aura baissé que de 25%, bien loin de la baisse drastique de 50% promise par les Etats Membres de l’ONU en 2016. C’est un signal alarmant d’une riposte mondiale en échec médical.
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« Yed fel Yed 2018 » : la campagne de lutte contre le sida et de solidarité s’élargit
La Chaine 3 de la Radio Algérienne a organisé mardi, avec ses partenaires de l’ONUSIDA, une cérémonie de lancement, à l’audotorium Aissa Messaoudi, de la neuvième édition de l’opération « Yed fel yed 2018 » prévue vendredi et samedi prochains célébrant en Algérie la Journée mondiale de lutte contre le Sida sous le slogan « Savoir, c’est pouvoir ». Entouré des collaborateurs au niveau d'organismes onusiens, Djamel Senhadri, sous-directeur de la production à la Chaine 3, a annoncé à cette occasion le programme de cette campagne de sensibilisation qui s’étalera sur deux jours avec deux événements phares à savoir et comme le veut la tradition : l’organisation à Alger, d’une chaine humaine de solidarité à l’esplanade Ryadh El Feth, vendredi de 9h00 à 11h00, en arborant le ruban rouge, symbole de la solidarité avec les personnes séropositives. Cette action réunira les jeunes artistes de différents univers, les activistes de la société civile, les différents acteurs institutionnels, le personnel des Nations Unies et autres organisations internationales ainsi que des jeunes, des femmes, des enfants et des familles. Et un spectacle artistique sera organisé samedi 1er décembre, lors duquel une panoplie d’artistes se succèdera sur scène de la Salle Atlas de Bab El oued à partir à 14h30. Intervenant dans cette cérémonie de lancement, Djamel Senhadri a mis l’accent sur la nécessité d’une large mobilisation notamment parmi ceux qu’il a appelé « les leaders d’opinion », allusion faite aux acteurs du mouvement de la société civile et les artistes (jeunes ou anciens) qui « fédèrent, soulignera-t-il, derrière eux les jeunes vers de nobles objectifs et de se mobiliser pour lutter contre le Sida ». Cette opération revêt un cachet particulier car elle est organisée en hommage à l’animateur star feu Yazid Ait Hammdouche, ravi aux siens en août dernier, pour le travail accompli durant les précédentes éditions de « Yed fel yed ». Cet important événement voit le nombre de wilayas participantes à cette opération passer de 15 à 30, permet de regrouper tous les acteurs de la riposte au sida à travers des actions novatrices de l’accès à la prévention en Algérie. Cette année marque le 30ème anniversaire de la première Journée mondiale contre le Sida, c’est dire que 30 ans de lutte se poursuivent encore sous plusieurs formes de solidarité pour atteindre les objectifs du millénaire de l’ONU pour éradiquer la maladie à l’horizon 2030. L’Algérie, un exemple à suivre L'Algérie compte parmi les pays ayant réussi à endiguer la propagation du virus HIV Sida et s'inscrit désormais dans la réalisation des Objectifs du développement durable (ODD), a indiqué mercredi passé le représentant de l'Onusida en Algérie, Adel Zeddam. Intervenant lors d'une conférence de presse animée autour de cette l'initiative (main dans la main), le représentant de l'agence onusienne s'est félicité dimanche du fait que l'Algérie ait réussi à maîtriser la propagation de cette redoutable pathologie et à réaliser ainsi l'un des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Ce faisant, l'Algérie s'est inscrite dans l'ère de la réalisation des ODD, lesquels prévoient, entre autres défis, de mettre définitivement fin à cette épidémie à l'horizon 2030. Les chiffres évoquent un mal universel profond L’OMS compte plus de 40 millions de personnes vivant avec le VIH ainsi que l’ensemble des personnes touchées par l’épidémie. Un nouveau rapport de l’ONUSIDA révèle que l’intensification des efforts en matière de dépistage et de traitement du VIH a permis d’atteindre davantage de personnes vivant avec le VIH. En 2017, trois quarts des personnes vivant avec le VIH (75 %) connaissaient leur sérologie VIH contre seulement deux tiers (67 %) en 2015 et 21,7 millions de personnes vivant avec le VIH (59 %) avaient accès à une thérapie antirétrovirale contre 17,2 millions en 2015. Le rapport montre toutefois que 9,4 millions de personnes vivant avec le VIH ne savent pas qu’elles ont contracté le virus et doivent bénéficier de toute urgence d’un dépistage et d’un traitement du VIH. Notons en fin que cette édition revêt un cachet particulier car elle se déroule exceptionnellement en hommage à son architecte feu Yazid Ait Hammadouche, journaliste de la Chaine 3 ravi aux siens pour le travail accompli durant ces dix dernières années pour forger l’intérêt et l’intention aux sidéens en Algérie. L’espoir est toujours permis En 1988, l’Assemblée générale avait exprimé sa vive préoccupation devant la pandémie de sida. Notant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait choisi la date du 1er décembre 1988 comme Journée mondiale du sida, l’Assemblée a souligné l’importance de cette manifestation (résolution 43/15). Aujourd’hui, plus de 41 millions de personnes sont séropositives et sidéennes. La journée mondiale de lutte contre le SIDA n'est pas la seule occasion de revenir sur ce dossier brûlant, mais en insistant sur le fait que nous devons être tous ensemble contre le SIDA, elle a toute sa place dans le calendrier des journées internationales. Il faut rappeler que vivre avec le VIH amène encore trop souvent à la mort et qu’il est inacceptable de délaisser les personnes atteintes de maladies opportunistes liées au sida. Les décès liés au VIH n’ont baissé, dans le monde, que de 60 000 de 2016 à 2017, alors qu’il faudrait les réduire de 150 000 chaque année pour respecter les objectifs de l’ONU en matière de réduction de la mortalité de l’épidémie. A ce rythme d’escargot, en 2020, la mortalité n’aura baissé que de 25%, bien loin de la baisse drastique de 50% promise par les Etats Membres de l’ONU en 2016. C’est un signal alarmant d’une riposte mondiale en échec médical.
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Traitements innovants contre le cancer, le Professeur Kamal Bouzid assure que les malades en bénéficieront sans discrimination aucune
Réclamés avec insistance, dés 2010, par un nombre restreints de praticiens, que des confrères jugeaient, pour leur part, « onéreux », des thérapies innovantes contre certains types de cancers vont commencer à être disponibles, à partir de 2019, dans six établissements de santé de référence. Intervenant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le président de la Société Algérienne d’oncologie médicale rappelle qu’appuyés, alors, par la Direction de la pharmacie du ministère de la Santé, une majorité de médecins refusaient de prescrire ces dernières à des malades, au prétexte qu’elles revenaient cher. Le professeur Kamal Bouzid signale que ces « blocages » ont finalement été levés par l’actuel ministre de la Santé, à la condition, explique-t-il, que l’usage de ces médicaments destinés au traitement spécifique du cancer du poumon, des tumeurs de la peau et celles de la vessie, « soit optimisés » au niveau des cinq six centres de référence. Il s’agit, précise-t-il, du centre Pierre et Marie Curie d’Alger, de l’établissement spécialisé de Misserghin (Oran), de l’établissement hospitalier Didouche Mourad de Constantine, ainsi que des centres anti-cancer d’El Oued, de Laghouat et d’Adrar. Sur sa lancée, il tient à souligner que pour bénéficier de ces traitements, il ne saurait être question de pratiquer une médecine « à deux collèges », assurant que tous les patients dont l’état nécessite leur emploi y auront accès sans discrimination aucune. il relève, par ailleurs, que « beaucoup de progrès » ont été obtenus dans le traitement de certaines pathologies du cancer, dont notamment celle du sein que les médecins évitent, dans la mesure du possible, de procéder à l’ablation. Il en est de même, ajoute-t-il, pour ce qui concerne les effets secondaires provoqués par des radiothérapies, immunothérapie et chimiothérapies. Des coûts de traitement de divers types cancers (entre 20.000 à 100.000 euros/an par malade) le professeur Bouzid considère qu’il s’agit là d’une « faux débat », à partir du moment, explique-t-il où, comme cela est le cas dans un certain nombre de pays Européens, lorsqu’un traitement s’avère inopérant, la firme le produisant est tenue de le rembourser. A ce propos, il déclare avoir eu connaissance que la Caisse nationale de sécurité sociale s’est penchée sur cette question, une des solutions, souligne-t-il, visant à pallier les problèmes de « coûts faramineux » pour l’Algérie, et pas seulement.
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Traitements innovants contre le cancer, le Professeur Kamal Bouzid assure que les malades en bénéficieront sans discrimination aucune
Réclamés avec insistance, dés 2010, par un nombre restreints de praticiens, que des confrères jugeaient, pour leur part, « onéreux », des thérapies innovantes contre certains types de cancers vont commencer à être disponibles, à partir de 2019, dans six établissements de santé de référence. Intervenant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le président de la Société Algérienne d’oncologie médicale rappelle qu’appuyés, alors, par la Direction de la pharmacie du ministère de la Santé, une majorité de médecins refusaient de prescrire ces dernières à des malades, au prétexte qu’elles revenaient cher. Le professeur Kamal Bouzid signale que ces « blocages » ont finalement été levés par l’actuel ministre de la Santé, à la condition, explique-t-il, que l’usage de ces médicaments destinés au traitement spécifique du cancer du poumon, des tumeurs de la peau et celles de la vessie, « soit optimisés » au niveau des cinq six centres de référence. Il s’agit, précise-t-il, du centre Pierre et Marie Curie d’Alger, de l’établissement spécialisé de Misserghin (Oran), de l’établissement hospitalier Didouche Mourad de Constantine, ainsi que des centres anti-cancer d’El Oued, de Laghouat et d’Adrar. Sur sa lancée, il tient à souligner que pour bénéficier de ces traitements, il ne saurait être question de pratiquer une médecine « à deux collèges », assurant que tous les patients dont l’état nécessite leur emploi y auront accès sans discrimination aucune. il relève, par ailleurs, que « beaucoup de progrès » ont été obtenus dans le traitement de certaines pathologies du cancer, dont notamment celle du sein que les médecins évitent, dans la mesure du possible, de procéder à l’ablation. Il en est de même, ajoute-t-il, pour ce qui concerne les effets secondaires provoqués par des radiothérapies, immunothérapie et chimiothérapies. Des coûts de traitement de divers types cancers (entre 20.000 à 100.000 euros/an par malade) le professeur Bouzid considère qu’il s’agit là d’une « faux débat », à partir du moment, explique-t-il où, comme cela est le cas dans un certain nombre de pays Européens, lorsqu’un traitement s’avère inopérant, la firme le produisant est tenue de le rembourser. A ce propos, il déclare avoir eu connaissance que la Caisse nationale de sécurité sociale s’est penchée sur cette question, une des solutions, souligne-t-il, visant à pallier les problèmes de « coûts faramineux » pour l’Algérie, et pas seulement.
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Lutte contre le terrorisme: ouverture à Alger des travaux de la 2ème plénière du GCTF
Les travaux de la 2eme réunion plénière du Groupe de travail du Forum mondial de lutte contre le terrorisme (GCTF) sur le renforcement des capacités des pays de l’Afrique de l’Ouest, et d'un atelier sur la "Coopération policière", ont débuté mardi à Alger en présence du ministre des Affaires étrangères M. Abdelkader Messahel. La réunion, qui s’inscrit dans le cadre des activités du GCTF, dont l’Algérie est membre fondateur, est co-présidée par M. Messahel et le Canadien, David Drake, conseiller spécial contre le terrorisme et le crime organisé et des renseignements auprès du ministère canadien des Affaires étrangères. Durant les trois jours de travaux, les experts aborderont les questions ayant trait à l’évolution de la menace terroriste dans la région sahélo-saharienne, la gestion de la sécurité des frontières, le retour des combattants terroristes étrangers, le financement du terrorisme, la prévention de la radicalisation et l’extrémisme violent, et pour la première fois le rôle de la femme dans la lutte contre ces fléaux, a précisé le ministère des Affaires étrangères,dans un communiqué. Plus de 100 experts dans les domaines de la prévention et de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent représentant les pays membres du GCTF, les pays de la région de l’Afrique de l’Ouest, ainsi que des organisations internationales et régionales dont l’ONU, l’Union africaine (UA), la Ligue des Etats arabes, l’Organisation de la coopération islamique, l’Union européenne (UE), Afripol, Europol, Interpol, prendront part à cette réunion du GCTF et de l’atelier sur la "Coopération policière entre les pays de l’Afrique de l’Ouest".
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lundi 26 novembre 2018
Création de l’UNPA : le Président Bouteflika souligne l’importance du secteur agricole dans l’économie
L’Union nationale des paysans algériens (UNPA), a célébré lundi le 44ème anniversaire de sa création, en présence de ses délégués, des directeurs des services agricoles (DSA), de la conservation des forêts et des représentants de nombreuses organisations professionnelles et associations. A cette occasion, le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message lu en son nom par le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, dans la salle omnisports de Maayouf Salem de la ville de M’sila, dans lequel le président souligne "l’importance du secteur agricole dans l’économie nationale et le soutien qu’il reçoit de l’Etat". Dans ce contexte, le Président de la République assure que "l'Etat continuera à soutenir les agriculteurs en maintenant les mécanismes de soutien et d'accompagnement aux agriculteurs en dépit des contraintes financières que traverse le pays", appelant également au "rajeunissement du secteur de l’agriculture, à la consolidation des organisations professionnelles, à l'aide de la femme rurale et à une plus grande promotion, modernisation et développement du secteur agricole". Le président de la République a également salué, à cette occasion, "le rôle actif de l'Union nationale des paysans algériens pour sa contribution à la promotion du secteur de l’agriculture, à l’essor de l’économie nationale et l'accompagnement des agricultures et des éleveurs". La célébration du 44ème anniversaire de la création de l'Union nationale des paysans algériens a été marquée par de nombreuses interventions, notamment celle du secrétaire général de l’UNPA, Mohamed Alioui, dans laquelle il a considéré le programme du président Abdelaziz Bouteflika comme une "feuille de route" pour le secteur de l’agriculture.
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L’ancien PDG de Sonatrach : pour sa sécurité énergétique, l’Algérie devra arbitrer entre les besoins de son marché intérieur et la rente
L’Algérie, à travers Sonatrach, s’apprête à conclure avec une entreprise Chinoise un contrat de l’ordre de 6 milliards de dollars portant réalisation d’une usine de production de dérivés du phosphate, d’une centrale photovoltaïque et d’un complexe de propylène. Mais pour l’ancien ministre et ancien PDG de cette entreprise, ce n’est pas certainement pas la diversification des activités de cette dernière qui va permettre au pays de se libérer de la dépendance au pétrole et au gaz pour ses moyens de financement. S’exprimant, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abdelmadjid Attar signale qu'à travers ces projets, Sonatrach, en plus de continuer à commercialiser du pétrole et du gaz à l’état brut, entend de plus en plus transformer ces derniers en produits diversifiés potentiellement exportables. Dans son intervention, celui-ci fait, par ailleurs, état d’un projet visant à débuter l’exploitation du méga gisement de fer de Gara Djebilet, au sud ouest de l’Algérie, à propos duquel il note que seule cette société possède les capacités humaines et financière lui permettant de s’y investir. Parallèlement à son implication dans le domaine des énergies renouvelables, M. Attar rappelle que Sonatrach poursuit ses activités d’exploration pour visant à mettre à jour de nouveaux sites pétroliers et gaziers, en même temps qu’elle ambitionne de développer l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels, tels le gaz et de pétrole de schiste, des richesses, indique-t-il, plaçant l’Algérie en troisième position derrière la Chine et l’Argentine en matière de capacités. Relevant que le pays consomme une bonne partie de l’énergie qu’il produit, l’intervenant estime que, pour autant, celui-ci doit penser à assurer sa sécurité énergétique. Pour cela, dit-il, il va lui falloir arbitrer entre « les besoins du marché intérieur et la rente ». Observant que les recettes pétrolières représentent 97% des exportations, 60% des recettes budgétaires de l’Etat et le tiers du PIB de l’Algérie, l’ancien PDG de Sonatrach, pense que cet arbitrage devrait pouvoir se réaliser, soit par le biais d’une économie d’énergie obligeant à rationaliser la consommation, soit en développant à grande échelle les énergies renouvelables. Mais depuis 2011, constate-t-il, « on parle de réaliser 22.000 mégawatts, alors qu’on en est toujours à 500 mégawatts. Pour lui, c’est encore sur Sonatrach qu'il faudra compter pour faire démarrer les chantiers de production des énergies renouvelables « et personne d’autre ». Commentant, par ailleurs, la tenue, le 5 décembre prochain, d’une réunion de l’OPEP, consacrée à une nouvelle fixation du prix du baril de brut, M. Attar déclare ne pas souhaiter que celui baisse au-delà de son niveau actuel. Si cela était, ajoute-t-il, çà entrainerait la « récession mondiale ». Mais si, poursuit-il, son coût venait à se stabiliser autour des 70 dollars, ce serait alors « un miracle ».
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dimanche 25 novembre 2018
Bedoui inaugure à Ouargla une centrale solaire de Sonatrach d’une capacité de 10 mégawatts
Energies renouvelables, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a procédé, dimanche, à l'inauguration d'une centrale solaire d’une capacité de production de 10 mégawatts (MW) au niveau du site Bir Rebaâ Nord (BRN), dans la wilaya d’Ouargla. S’exprimant en marge de la cérémonie inaugurale, M. Bedoui, qui est accompagné notamment du ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni, de la ministre de l’Environnement et des Energies Renouvelables, Fatima Zohra Zerouati, le PDG du Groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour et des autorités de la wilaya, a appelé, à cette occasion, à encourager l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables et à mettre en place les mécanismes de formation relative aux métiers de cette énergie au niveau des différentes installations similaires à l’échelle nationale, mettant en exergue les investissements colossaux de l’Etat pour améliorer les énergies renouvelables en général et l’énergie solaire en particulier, et saluant les efforts menés dans ce domaine par le Groupe Sonatrach considéré comme "une fierté de l’Algérie et une entreprise citoyenne par excellence". La nouvelle centrale photovoltaïque de la Sonatrach, d'un coût global de 16 millions de dollars, a été réalisée dans un délai de 12 mois, par la Sonatrach, en association avec le groupe italien ENI. Elle a une durée de vis de 25 ans, elle occupe une occupe une superficie de 20 hectares et totalise 31.320 panneaux solaires. Elle produira 18 gigawatts (GW) par an, ce qui permettra d’économiser jusqu'à 15% du gaz utilisé dans la production d’électricité. « Le projet BRN est l’un de nos premiers projets pilotes qu’on a réalisé en association avec ENIE. Il s’inscrit pleinement dans la stratégie de Sonatrach qui considère les énergies renouvelables comme étant au cœur de notre développement, à l’instar de toutes les compagnies du monde qui sont en train de se redéployer sur les énergies renouvelables », explique Youcef Khanfar, responsable du département exploration et des ressources non conventionnelles de la Sonatrach, au micro de Zohir Bouzid, envoyé spécial de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.
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M. Ouyahia lundi à Tebessa pour le lancement du projet intégré d'exploitation de phosphate
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, se déplacera ce lundi dans la wilaya de Tebessa pour présider la cérémonie de signature d'un accord de partenariat entre les groupes algériens Sonatrach et Asmidal-Manal, et les groupes chinois dirigés par la Société Citic, pour le lancement du projet intégré pour l'exploitation de phosphate, indiquent dimanche les services du Premier ministre, dans un communiqué. "M. Ahmed Ouyahia, Premier ministre, se déplacera, ce lundi 26 novembre 2018, dans la wilaya de Tebessa où il présidera la cérémonie de signature d'un accord de partenariat portant sur le lancement d'un projet intégré pour l'exploitation de phosphate entre les groupes algériens Sonatrach et Asmidal-Manal et les groupes chinois dirigés par la Société Citic", précise la même source. "Lors de ce déplacement, le Premier ministre sera accompagné des ministres de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, M. Noureddine Bedoui, de l'Energie Mustapha Guitouni et de l'Industrie et des Mines Youcef Yousfi", ajoute le communiqué.
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M. Ouyahia lundi à Tebessa pour le lancement du projet intégré d'exploitation de phosphate
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia, se déplacera ce lundi dans la wilaya de Tebessa pour présider la cérémonie de signature d'un accord de partenariat entre les groupes algériens Sonatrach et Asmidal-Manal, et les groupes chinois dirigés par la Société Citic, pour le lancement du projet intégré pour l'exploitation de phosphate, indiquent dimanche les services du Premier ministre, dans un communiqué. "M. Ahmed Ouyahia, Premier ministre, se déplacera, ce lundi 26 novembre 2018, dans la wilaya de Tebessa où il présidera la cérémonie de signature d'un accord de partenariat portant sur le lancement d'un projet intégré pour l'exploitation de phosphate entre les groupes algériens Sonatrach et Asmidal-Manal et les groupes chinois dirigés par la Société Citic", précise la même source. "Lors de ce déplacement, le Premier ministre sera accompagné des ministres de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, M. Noureddine Bedoui, de l'Energie Mustapha Guitouni et de l'Industrie et des Mines Youcef Yousfi", ajoute le communiqué.
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Prochaine rencontre gouvernement - walis autour de la déconcentration régionale
Une rencontre réunissant les membres du gouvernement et les walis devrait se tenir incessamment pour examiner les divers mécanismes tendant à donner corps à la politique de déconcentration de prérogatives au niveau régional, en renforçant notamment celles échues aux assemblées élues. S’exprimant, dimanche, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur signale que vont y être examinées des décisions relevant, jusqu’alors, de divers ministères mais appelées, désormais, à être confiées à des responsabilités locales. M. Abderrahmane Sidini explique que cette mesure « d’allègement et d’harmonisation des procédures », vise à faciliter le traitement des dossiers et demandes présentées par les citoyens afin, dit-il, de leur permettre d’accéder à une prestation de service public « de manière aisée ». Celui-ci tient à rappeller qu’il y avait eu déjà, par le passé, plusieurs mesures de déconcentration, dont celles relatives aux programmes de développement confiés aux wilayas, « à l’exception de quelques projets structurants ». Déconcentrer des décisions d’ordre administratif requiert, cependant, de les faire accompagner de moyens de financement. M. Sidini indique à ce propos que les collectivités locales disposent d’un appui du budget d’équipement de l’Etat. Du nouveau Code des collectivités locales, « axe majeur de la décentralisation au niveau local », le représentant du ministère de l’Intérieur annonce qu’il a été élaboré et finalisé et qu’il est actuellement en discussion au niveau des différents départements ministériels avant sa présentation au Parlement. De la fiscalité locale, dont il précise qu’une partie va être prise en charge par le Code des collectivités locales, l’intervenant déclare qu’elle va faire l’objet d’un code particulier, dont la première mouture, ajoute-t-il, a été élaborée et finalisée en vue de sa présentation au ministère des Finances. Selon lui, ce code devrait jouer un rôle majeur d'activation des leviers économiques au niveau local.
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Prochaine rencontre gouvernement - walis autour de la déconcentration régionale
Une rencontre réunissant les membres du gouvernement et les walis devrait se tenir incessamment pour examiner les divers mécanismes tendant à donner corps à la politique de déconcentration de prérogatives au niveau régional, en renforçant notamment celles échues aux assemblées élues. S’exprimant, dimanche, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, l’inspecteur général du ministère de l’Intérieur signale que vont y être examinées des décisions relevant, jusqu’alors, de divers ministères mais appelées, désormais, à être confiées à des responsabilités locales. M. Abderrahmane Seguini explique que cette mesure « d’allègement et d’harmonisation des procédures », vise à faciliter le traitement des dossiers et demandes présentées par les citoyens afin, dit-il, de leur permettre d’accéder à une prestation de service public « de manière aisée ». Celui-ci tient à rappeller qu’il y avait eu déjà, par le passé, plusieurs mesures de déconcentration, dont celles relatives aux programmes de développement confiés aux wilayas, « à l’exception de quelques projets structurants ». Déconcentrer des décisions d’ordre administratif requiert, cependant, de les faire accompagner de moyens de financement. M. Seguini indique à ce propos que les collectivités locales disposent d’un appui du budget d’équipement de l’Etat. Du nouveau Code des collectivités locales, « axe majeur de la décentralisation au niveau local », le représentant du ministère de l’Intérieur annonce qu’il a été élaboré et finalisé et qu’il est actuellement en discussion au niveau des différents départements ministériels avant sa présentation au Parlement. De la fiscalité locale, dont il précise qu’une partie va être prise en charge par le Code des collectivités locales, l’intervenant déclare qu’elle va faire l’objet d’un code particulier, dont la première mouture, ajoute-t-il, a été élaborée et finalisée en vue de sa présentation au ministère des Finances. Selon lui, ce code devrait jouer un rôle majeur d'activation des leviers économiques au niveau local.
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samedi 24 novembre 2018
L'UE note «avec intérêt» l'initiative de l'Algérie pour la relance de l'Union du Maghreb arabe
L'Union européenne a noté vendredi «avec intérêt» l'initiative algérienne au sujet de la relance de l'Union du Maghreb arabe (UMA). L'Algérie a saisi officiellement le secrétaire général de l'UMA pour l'organisation «dans les délais les plus rapprochés» d'une réunion du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union, rappelle-t-on. «Nous notons avec intérêt la proposition de l'Algérie d'organiser une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Union du Maghreb arabe», a déclaré la porte-parole de l'UE dans une réaction, soulignant qu'en règle générale, «toute initiative constructive susceptible de contribuer à la bonne coopération dans la région du Maghreb est la bienvenue». Le ministère algérien des Affaires étrangères a expliqué, jeudi dans un communiqué, que l'initiative «s'inscrit en droite ligne de la conviction intime et maintes fois exprimée par l'Algérie de la nécessité de la relance de l'édification de l'ensemble maghrébin et de la réactivation de ses instances», précisant qu'elle intervient «dans le prolongement des conclusions du dernier sommet extraordinaire de l'Union africaine des 17 et 18 novembre 2018, sur les réformes institutionnelles de l'organisation continentale, qui a accordé un intérêt particulier au rôle des communautés économiques régionales dans les processus d'intégration des pays africains». «La relance des réunions du Conseil des ministres, à l'initiative de l'Algérie, est de nature à introduire un effet catalyseur susceptible de redynamiser les activités des autres organes de l'Union du Maghreb arabe», a-t-il conclu.
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vendredi 23 novembre 2018
Constructions inachevées : un nouveau délai pour les citoyens concernés pour se conformer à la loi
Les propriétaires des constructions non achevées ont, une nouvelle fois, la possibilité de bénéficier d’une prolongation pour se conformer la réglementation en vigueur. Le nouveau délai a été annoncé hier par le ministre du secteur devant les députés. Abdelwahid Temmar a précisé que les concernés auront jusqu’à la date du 2 août 2019. Il a précisé que ladite loi est maintenue et qu’il ne s’agit là que d’une prolongation de délai à fin d’offrir une nouvelle opportunité aux citoyens concernés. Depuis la deuxième prorogation, plus de 55 000 dossiers ont été déposés à un rythme « acceptable », selon l déclaration du ministre et ce sont quelque 873 000 dossiers qui ont été déposés à l’échelle nationale. Plus de détails dans le compte rendu de Lotfi Sid pour la Radio chaine 3
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jeudi 22 novembre 2018
Ouyahia : les zones frontalières du pays font l’objet d'un intérêt particulier de la part des pouvoirs publics
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé que les zones frontalières du pays faisaient l'objet d'"un intérêt particulier" de la part des pouvoirs publics, qui y ont lancé plusieurs programmes pour leur développement et l'amélioration du niveau de vie de leurs populations. Lors d'une plénière de l'Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions orales, et dans une réponse lue en son nom par le ministre des Relations avec le Parlement, Mahdjoub Bedda, à la question du député Youcef Bekkouche (Front El Moustakbal) sur les mesures prises par le gouvernement pour la promotion des zones frontalières ouest du pays, le Premier ministre a assuré que "les zones frontalières du pays font l'objet d'un intérêt et d'une intention particuliers de la part des pouvoirs publics qui ont initié plusieurs programmes de développement à moyen et à long termes en vue de développer et promouvoir ces zones et améliorer le niveau de vie de leurs populations". Il a rappelé, à ce propos, "la mobilisation d'importantes enveloppes financières destinées essentiellement à la création de nouveaux postes d'emploi et de nouvelles activités commerciales productives dans ces régions", précisant que "les efforts consentis pour la promotion des zones frontalières ouest du pays s'inscrivent dans le cadre de la politique nationale de développement des zones frontalières". Des programmes ont été élaborés spécialement pour appuyer les processus de développement dans ces zones sur les plans économique, sécuritaire, social et culturel, ainsi que pour consolider leurs propres capacités de développement en prenant des mesures indispensables pour surmonter les obstacles", a-t-il ajouté. Pour le Premier ministre a précisé que "l'intérêt accordé par les parties concernées a porté, en premier lieu, sur l'aplanissement des difficultés à caractère géographique et territorial qui caractérisent ces régions mais entravent grandement leur processus de développement et ce, à travers l'élaboration de plusieurs études d'aménagement en concertation et en coordination avec les acteurs économiques et les partenaires au niveau local et central". Le Premier ministre a fait savoir que sur la base des données du Schéma national de l'aménagement du territoire 2030 (SNAT) prévoyant l'aménagement de 9 zones frontalières, les autorités compétentes ont engagé une étude spécifique à chacune de ces régions pour un diagnostic et un bilan propres outre l'élaboration de plans et de programmes d'aménagement et de développement ainsi qu'une feuille de route permettant leur mise en œuvre et leur suivi". Soulignant que les pouvoirs publics œuvrent à l'aménagement de ces territoires de manière à favoriser la création de petites zones d'activité et de petits et moyens projets d'investissements", il a ajouté que "plusieurs mesures ont été prises afin de désenclaver ces régions en impulsant une dynamique de développement et en améliorant le niveau de vie de leurs populations". Dans ce contexte, il a rappelé "le financement de nombre de programmes de développement des agglomérations au profit de communes relevant de 12 wilayas frontalières pour une enveloppe de 4,4 milliards de dinars outre l'inscription de plusieurs importants programmes liés l'investissement public destinés à l'amélioration du cadre de vie et au soutien des infrastructures sous forme d'aides annuelles sur le budget de l'Etat au titre des plans communaux de développement de 2018 (PCD) au niveau de plusieurs wilayas frontalières à l'image de Bechar, Tlemcen, Tindouf et Naama". Au titre de ces mesures, le Premier ministre a cité, dans sa réponse, l'inscription de nouvelles opérations de développement, le dégel d'opérations prévues dans le cadre de plans sectoriels et les aides des différents fonds spéciaux de développement notamment le Fonds spécial de développement économique des Hauts Plateaux et le Fonds spécial de développement des régions du Sud, outre l'encouragement de l'investissement dans ces régions à travers la distribution d'assiettes foncières pour des programmes de zones industrielles et l'activité économique. Dans le cadre de la concrétisation du programme nationale relatif à la création de nouvelles zones industrielles (50 à travers le territoire national), il a affirmé que les wilayas de l'ouest du pays ont bénéficié de ce programme, ajoutant qu'il a été procédé en 2018 à "la notification de la première tranche de l'autorisation de ce programme estimée à quelque 2.570.000.000,00 DA, et ce afin de donner le coup d'envoi des travaux d'aménagement, outre au lancement du nouveau programme pour garantir davantage de foncier destiné à l'investissement dans ces régions à travers la création de petites zones d'activités". Le Premier ministre a conclu en soulignant "les efforts de l'Etat visant la réalisation d'un développement national global et équilibré à travers l'ensemble du territoire nationale, en prenant en considération les différentes donnes financières, économiques et géographiques".
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