Face à la situation « très difficile » à laquelle est confrontée l’Algérie, le président de la Confédération Algérienne du patronat propose de mettre en exergue les difficultés qui existent », notant que le programme que le gouvernement présente, aujourd’hui, aux élus du peuple « est des plus appropriée ». Accuilli, ce mardi, a l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Boualem Mérakèche relève que les acteurs économiques, malgré tous les efforts entrepris, « sont dépassés par les problèmes ». Des manifestations populaires observées ces derniers jours, M. Boualem Mékidèche considère que les pouvoirs publics se doivent, en réaction, d’inaugurer de « nouvelles perspectives », en adoptant « une vision, une démarche et une action ». Outre la lutte contre la corruption, il relève que les autorités ont tardé à mettre en place les réformes économiques, administratives, celles du système financier et de la justice, soulignant que les pays où règne « la rente » sont toujours à la traine. Notant que l’Algérie a le taux de croissance le plus bas des pays Arabes, M. Mérakèche mentionne l’exemple de la Mauritanie qui, dit-il, possède une croissance trois fois plus importante «que la notre». Il nous faut, plaide-t-il, sortir de cette « décroissance grave » dans laquelle le pays s’est installé « durablement ».
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