«Le choix démocratique qui a été fait par l’Algérie n’est pas une coquetterie, ce n’est pas parce que c’est à la mode. C’est un choix stratégique. La démocratie c’est l’antidote du discours de l’exclusif et de l’exclusion », a déclaré, ce mardi, Abdelkader Messahel, ministre des Affaires étrangères. Invité du Forum de la Chaine 3 de la radio nationale, M. Messahel a dit que « la démocratie est une réalité que le peuple Algérien est en en train de vivre ». Citant les droits à la liberté d’expression, de presse et d’organisation, concrétisée en Algérie et « confortés par la constitution de 2016 », le ministre a estimé que l’élections du 18 Avril prochain sera un nouveau rendez-vous pour la démocratie, « parce, a-t-il ajouté, ce jour-là c’est au peuple et au peuple seul de choisir qui va le diriger dans le cadre défini par la constitution». Le chef de de la diplomatie Algérienne est revenu sur les quatre promesses faites par le président de la République en 1999, à savoir «l’arrêt de la fitna, la relance de l’économie nationale,permettant à l’Algérien de retrouver sa dignité et de se réconcilier avec lui-même et enfin permettre à l’Algérie de retrouver sa place dans le concert des nations». « 20 années se sont écoulées et je crois, affirme-t-il, que non seulement ces promesses ont été tenues, mais que l’Algérie est devenue un pays stable et reconnu dans le monde ». Les observateurs étrangers confirment leur présence En prévision du scrutin présidentiel, les observateurs étrangers ont confirmé leur présence, à fait savoir, M. Messahel. « Il y’aura des observateurs Africains, de la Ligue Arabe, de la Conférence islamique et je viens d’avoir la confirmation que des observateurs de l’Union Européenne et des Nations-Unies», seront également présents, affirme-t-il. En plus de la reconnaissance des efforts et de la contribution de l’Algérie à la paix dans le monde par la communauté internationale, le ministre estime que tout le monde tient à la stabilité de l’Algérie». Retour des Djihadistes : «il faut être vigilant» Interpellé sur la menace terroriste particulièrement dans ce contexte marqué par le retour des Dhjihadiste de Daech, l’invité de la radio nationale a salué d’emblée les efforts des éléments de l’ANP qui ont fait avortée des tentatives de pénétration des terroristes, avant de déclaré que le retour des Djihadistes constitue un grand danger. Citant les organismes internationaux qui notent une faible présence d’Algériens dans les rangs de Daech, «173 qui viennent essentiellement de leur pays de résidence», le ministre appelle, toutefois, à la vigilance et rappelle la vague de retour des terroristes qui avait précédé la décennie noire. Pour des «réformes profondes» de la Ligue Arabe Réitérant la position de l’Algérie au sujet des conflits dans les pays de la région, M. Messahel a appelé, une nouvelle fois, au dialogue inclusif, à la non-ingérence et au respect de la feuille de route de l’ONU. Tout en se félicitant des progrès réalisé par l’Union Africaine qui a fait sa mue depuis 20 ans, Messahel plaide en faveur d’une réforme profonde de la Ligue Arabe.
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