Commentant le discours prononcé par M. Abdelmadjid Tebboune, après son investiture à la tête de l’Etat Algérien, l’ancien président du Parlement, Abdelaziz Ziari, considère que celui-ci marque une « rupture avec le passé ». S’exprimant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, ce dernier estime qu’après avoir été « prise en mains » par des leaders issus de la guerre de libération, l’Algérie est désormais arrivée au terme d’un cycle de son histoire, « pour des raisons biologiques et physiologiques ». Soulignant qu’il ne saurait y d’autre alternative « que le dialogue », M. Ziari juge que les revendications exprimées par les Algériens lors de leurs rassemblements répétés, sont suffisamment claires pour amener le nouveau chef de l’Etat à les écouter « et à y répondre ». Mais pour mener à bien un tel dialogue, il n’en estime pas moins indispensable de l’entreprendre avec les « bons interlocuteurs », ceux dit-il, qui ont une représentativité réelle mais également le souci de la nation. Pour M. Ziari, il y a urgence à « ressouder le tissu politique et social », pour ne pas continuer à rester dans la situation d’un pays coupé en deux « sur des bases politiques ou régionales ». Pour mener ces chantiers à bien, l’intervenant estime comme préalable d’en passer par le rétablissement « difficile » d’une confiance « perdue » par les Algériens trompés par leurs dirigeants. Pour cela, poursuit-il, il faudrait que le nouveau président en donne la preuve, « par des actes » concrets.
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