Le Secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale et des Compétences à l'étranger, Rachid Bladehane, participera, samedi au Caire, à la réunion urgente des ministres arabes des Affaires étrangères, consacrée à l'examen des développements de la question palestinienne, suite à l'annonce de ce qui a été appelé le "Deal du siècle", a indiqué vendredi un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Lors de cette réunion, M. Bladehene réaffirmera "la ferme position de l'Algérie quant au soutien absolu et inconditionnel du peuple palestinien pour le recouvrement de ses droits légitimes irrévocables à l'établissement de son Etat indépendant et souverain, avec El-Qods Echarif pour capitale", conclut la même source.
vendredi 31 janvier 2020
jeudi 30 janvier 2020
Crise en Libye : l'Algérie disponible à rapprocher les positions des parties belligérantes libyennes (Djerad)
Le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a réitéré jeudi à Brazzavile (République du Congo) la "disponibilité" de l'Algérie à rapprocher les positions des parties belligérantes en Libye et abriter toute réunion inter-libyenne visant "à contribuer à trouver une solution à la crise et jeter les bases d'un nouvel Etat stable". "L'Algérie, qui se tient à équidistance entre les deux parties libyennes, fait preuve d'un maximum de neutralité, tout en appuyant la légitimité des instituions reconnues internationalement. Elle réitère, aujourd'hui, sa disposition à rapprocher les positions des parties belligérantes et abriter toutes réunion entre les frères libyens pour contribuer à trouver une solution à la crise et jeter les bases d'un nouvel Etat stable", a déclaré M. Djerad à l'ouverture des travaux du 8ème sommet du Comité de haut niveau de l'Union africaine (UA) sur la Libye. M. Djerad, qui représente le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux travaux de ce sommet, a indiqué que cette rencontre, "consacrée à l'examen d'une crise qui touche un pays voisin avec lequel existe des liens très forts et ancestraux à savoir la Libye, pour laquelle nous veillons à ce que se restaure sa paix et se rétablisse sa stabilité et pour pouvoir jouer le rôle qui est le sien sur la scène arabe, africaine et internationale". Qualifiant la situation en Libye de "fort complexe", il a relevé que ce sommet africain de haut niveau se tient dans le cadre des efforts régionaux et internationaux visant à sortir la Libye de l'ornière où elle se trouve depuis quelques années. "L'Algérie tient à sa position ferme visant à trouver une solution à la crise en Libye à travers une solution politique et pacifique fondée sur le dialogue entre les Libyens seuls, en dépit de leurs divergences et de leurs positions politiques pour définir leur avenir et rejeter toute intervention étrangère en Libye", a-t-il ajouté. Le Premier ministre a rappelé que ces positions ont été confirmées lors de la réunion de consultation des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye tenue à Alger le 23 janvier dernier sur la Libye. "Cette démarche a été confirmée aussi par le président Tebboune lors de la conférence internationale sur la Libye tenue le 19 janvier dernier à Berlin (Allemagne) qui a mis en avant une feuille de route portant sur la nécessité d'un cessez-le-feu entre les deux parties belligérantes, d'imposer un embargo sur les armes et de la reprise du processus pacifique sous l'égide des Nations unies, loin de toute ingérence étrangère", a-t-il encore rappelé. Il a, à cette occasion, exhorté le comité de haut niveau de l'UA sur la Libye à agir afin de trouver une solution à la crise et la nécessité pour l'UA de jouer un rôle essentiel dans le règlement de ce conflit. "Il n'est pas logique de marginaliser l'Afrique dans une question qui touche un Etat membre de l'UA et qui connait une guerre fratricide", a-t-il dit, ajoutant que cette situation "fort préoccupante" pourra avoir des incidences dans les pays voisins. Le Premier ministre a affirmé que "l'Algérie ne ménagera aucun effort pour appuyer les efforts du Comité de haut niveau aux cotés des Nations unies pour accompagner les parties libyennes à trouver des solutions consensuelles qui permettent de réinstaurer la paix et la stabilité de manière pérenne dans ce pays frère". "Nulle doute que la solution politique fondée sur le dialogue entre toutes les composantes de la société libyenne est la seule voie à même de permettre de sortir de la crise et de préserver la souveraineté de la Libye, son intégrité territoriale et l'intégrité de son peuple", a conclu M. Djerad. Les travaux du 8ème sommet du Comité de haut niveau de l'UA sur la Libye se poursuivent à huis-clos. APS
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L'Algérie réitère son soutien "fort et indéfectible" à la cause palestinienne
L'Algérie a réitéré mercredi son soutien "fort et indéfectible" à la cause palestinienne et au droit du peuple palestinien à l'établissement d'un Etat palestinien "indépendant et souverain avec Al Qods-Est comme capitale", indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Suite à l'annonce de ce qui est appelé le "deal du siècle", l'Algérie "réitère son soutien fort et indéfectible à la cause palestinienne et au droit imprescriptible et inaliénable du peuple palestinien frère à l'établissement d'un Etat indépendant et souverain avec Al Qods-Est comme capitale", souligne le communiqué. Réaffirmant qu"'aucune solution ne saurait être envisagée sans l'association des Palestiniens, notamment quand il s'agit d'une solution contre leurs intérêts", l'Algérie a exprimé son "attachement à l'Initiative de paix arabe adoptée à Beyrouth lors du sommet de la Ligue arabe, qui est basée sur le principe du retrait total de l'ensemble des territoires arabes occupés en contre-partie d'une paix dans le cadre de la légitimité internationale et des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, notamment les résolutions 242 et 338", selon la même source. L'Algérie qui a appelé à "faire preuve de sens de responsabilité", "exhorte les palestiniens à resserrer les rangs et à parler d'une seule voix", en insistant sur "l'importance de la coordination de l'action arabe et internationale pour dépasser cet impasse".
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mercredi 29 janvier 2020
Le Président de la République reçoit le moudjahid et ancien ministre Ali Haroun
Le Président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, a reçu, mercredi, le moudjahid et ancien ministre Ali Haroun dans le cadre de la poursuite des consultations qu'il a initiées avec des personnalités nationales et politiques sur les différentes questions nationales, notamment l'amendement de la Constitution. "Le Président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, a reçu, mercredi le 29 janvier 2020, le moudjahid et ancien ministre Ali Haroun, et ce, dans le cadre de la poursuite des consultations initiées par le Président de la République avec des personnalités nationales, chefs de partis et représentants de la société civile pour écouter leurs avis et idées sur les différentes questions liées aux affaires nationales, notamment l'amendement de la Constitution", a indiqué un communiqué de la présidence de la République. A cette occasion , "M.Ali Haroun en sa qualité de juriste, d'avocat international et d'ancien responsable d'Etat a formulé des propositions pour la révision de la Constitution et donné son point de vue dans le cadre des efforts consentis pour insuffler un nouveau départ à notre pays à la lumière d'une nouvelle République répondant aux aspirations du peuple", a conclu le communiqué.
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Le Président de la République charge Djerad de le représenter au 8e sommet du Comité de haut niveau de l'UA
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a chargé le Premier ministre, Abdelaziz Djerad de le représenter au 8e sommet du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye prévu jeudi à Brazzaville (République du Congo), a indiqué mercredi un communiqué de la présidence de la République. "Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a chargé le Premier ministre de le représenter au 8e sommet des Chefs d'Etats et de gouvernements du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye prévu jeudi 30 janvier 2020 à Brazzaville (République du Congo)", lit-on dans le communiqué. Le Premier ministre sera accompagné du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum. APS
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Chanegriha Chef d'Etat-major de l'ANP par intérim avec "plein exercice des prérogatives de la fonction" (JO)
Le décret présidentiel chargeant le commandant des forces terrestres, le Général-major Saïd Chanegriha, d'assurer l'intérim du poste de Chef d'Etat-major de l'Armée nationale populaire (ANP) avec "plein exercice des prérogatives de la fonction", vient d'être publié dans le Journal officiel. Le décret datant du 9 janvier 2020 stipule "le Général-major Saïd Chengriha, commandant des forces terrestres, est chargé d'assurer, à compter du 23 décembre 2019, l'intérim de Chef d'Etat-major de l'ANP", précisant que "l'intérim n'exclut pas le plein exercice des prérogatives de la fonction de Chef d'Etat-major de l'ANP". Un autre décret publié dans le même numéro du Journal officiel note qu'"il est mis fin, à compter du 23 décembre 2019, aux fonctions de Chef d'Etat-major de l'ANP, exercées par le Général de Corps d'Armée, M. Ahmed Gaïd Salah, décédé".
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Mohamed Laïchoubi: La situation de la Libye influence immédiatement les politiques algériennes
«La Libye est un double verrou qui influence directement les politiques algériennes, qu'elles soient économiques, sécuritaires ou géostratégiques», a déclaré, ce mercredi, le politologue, Mohamed Laïchoubi. S’exprimant dans l’émission L’Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Laïchoubi explique que la stabilisation de la Libye constitue un enjeu immédiat pour les pays du Sahel et euro-méditerranéens. La Libye, rappelle le politologue, est, à la fois, «la première entrée vers le Sahel» et «un pays méditerranéen en face de la Sicile, l’une des plus grande base maritime de l’OTAN». En plus de ce problème sécuritaire, L’invité de la Chaine revient sur la position géographique de la Libye qui représente un couloir du transit international. «Vous avez à votre droite l’Egypte et Suez et en face le prolongement de la mer noire», dit-il en expliquant que ce couloir offre l’accès aux grandes puissances de l’Est comme la Russie et permet le transit de nombreux transferts gaziers.
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Le Président Tebboune : développer les capacités de l'ANP face aux défis sécuritaires dans les pays voisins
Le Président de la République, chef suprême des Forces Armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant mardi à Alger l'impératif de "développer les capacités de l'Armée nationale populaire (ANP) à la lumière des nouveaux défis sécuritaires dans les pays voisins". Lors de sa visite au siège du ministère de la Défense nationale (MDN), le Président de la République a souligné l'impératif de "développer les capacités de l'Armée nationale populaire au regard de l'immensité de notre pays à la lumière des nouveaux défis sécuritaires dans les pays voisins et qui impliquent le renforcement des capacités de défense face à l'afflux d'armes dans les zones de tensions autour de nos frontières". "Nous poursuivrons la mise en œuvre des programmes de développement des forces pour hisser le niveau des capacités de combat avec les différents partenaires, de même que nous poursuivrons les efforts de maintien de la disponibilité, de renouvellement et de modernisation des équipements militaires", a affirmé le Président de la République dans son allocution en présence du Général-Major Saïd Chanegriha, chef d'Etat-Major de l'Armée nationale populaire par intérim et de cadres du MDN et suivie par les éléments de l'ANP par visioconférence. Il a souligné, en outre, que le développement des capacités de l'ANP "garantit, d'autre part, la sécurisation des zones abritant des installations industrielles, économiques et énergétiques névralgiques, notamment dans le Grand Sud". Le Président Tebboune a assuré qu'il s'attèlera "au renforcement des contingents de préservation et de sécurisation des frontières nationales avec les sept pays voisins en matériels et équipements modernes, notamment dans les domaines de la reconnaissance et de la guerre électronique, en vue de garantir la détection précoce de toute menace, quelles qu'en soient la nature et la provenance. Il a déclaré, également, qu'il accordera "une importance majeure" à la promotion des industries militaires "en vue d'intensifier davantage le tissu industriel national, de satisfaire les besoins des différentes composantes des forces armées et du marché national et de contribuer au développement de l'économie nationale et à la création de postes d'emploi", et ce, à travers "des contrats de partenariat industriel sérieux entre les secteurs civil et militaire en y associant les universités et les centres de recherche et de développement". Affirmant que de tels objectifs "ne sauraient être atteints qu'à travers la formation de la ressource humaine militaire", le Président Tebboune s'est engagé à poursuivre "le perfectionnement de la formation et des programmes d'enseignement dans les différentes écoles de l'Armée à travers l'adoption de méthodes pédagogiques scientifiques modernes au diapason des développements technologiques dans les armées du monde". Dans le même contexte, il a estimé que "le niveau des programmes de développement et de modernisation des capacités de combat ne peut être évalué qu'à travers des exercices de terrain", faisant état de sa volonté de "dynamiser la coopération militaire avec nos différents partenaires étrangers". Il a, à ce propos, qualifié "d'importance majeure, la poursuite de la sensibilisation et de la formation morale des effectifs afin de consolider leur sens du patriotisme, leur fierté des valeurs et principes novembristes et leur fidélité au serment fait à nos valeureux Chouhada de préserver l'indépendance, la souveraineté nationale et l'intégrité territoriale et populaire de l'Algérie, outre leur protection contre les différents fléaux et leurs impacts". Le Président de la République s'est, par ailleurs, engagé à "la prise en charge des revendications des retraités de l'ANP et des invalides de la tragédie nationale pour clore ce dossier définitivement". L'ANP a épargné au pays les affres de l'effondrement de l'Etat national Saluant le Commandement et chaque soldat, sous-officier et officier de la glorieuse Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN), le Président de la République a ajouté, à leur adresse, "vous avez épargné au pays les affres de l'effondrement de l'Etat national et d'un retour à la tragédie des années 1990, comme l'avaient planifié les forces du mal et du chaos". "Vous avez protégé le peuple algérien lors de ses marches éminemment civilisées dans son Hirak béni, qui a provoqué la chute de la bande qui a fait sombrer le pays dans la déliquescence et la médiocrité et confisqué la volonté du peuple et les richesses dont Dieu l'a gratifié", a-t-il encore dit. Se félicitant de "la communion totale avec le peuple", il a affirmé que "ceci a permis de mener notre chère patrie à bon port, à travers une élection libre et régulière sous le slogan populaire +Djeich, chaâb khaoua khaoua+ (Armée et peuple sont frères)". "Vous êtes les défenseurs de la patrie", a encore dit le Président de la République aux éléments de l'ANP après leur avoir adressé ses remerciements pour "cette réalisation nationale constitutionnelle démocratique novembriste". Le Président Tebboune a tenu à cette occasion à saluer "les soldats, sous-officiers et officiers stationnés aux frontières", soulignant qu'"ils font face à des périls que seuls des hommes braves et intrépides peuvent endurer, afin de préserver notre chère patrie et de protéger son intégrité territoriale, en fidélité au serment fait aux valeureux martyrs et vaillants moudjahidine".
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Général major Chengriha: détermination de l'ANP à soutenir les démarches du Président Tebboune
Le chef d'Etat major de l'Armée nationale populaire (ANP) par intérim, le Général-major Saïd Chengriha a mis en avant, mardi à Alger, la détermination de l'ANP à soutenir et appuyer les "nobles démarches" du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune en faveur du "développement du pays dans tous les domaines". Dans son allocution devant le Président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, M. Abdelmadjid Tebboune, à l'occasion de sa visite au siège du ministère de la Défense nationale (MDN), le Général-major Chengriha a déclaré: "nous vous assurons de notre entière détermination à soutenir et appuyer vos nobles démarches pour le développement du pays dans tous les domaines et sur tous les plans, en concrétisation des ambitions et aspirations légitimes de notre vaillant peuple". "Nous ne ménagerons aucun effort pour permettre à notre chère patrie d'atteindre ses objectifs escomptés et recouvrer sa place privilégiée et méritée au double plan régional et international", a ajouté le chef d'Etat major de l'ANP par intérim, assurant "vous nous trouverez toujours à vos côtés pour la réalisation de ces nobles objectifs". S'adressant au Président Tebboune dans son allocution de bienvenue, en son nom personnel et au nom de l'ensemble du personnel de l'ANP parmi les officiers, sous officiers, hommes de troupe et personnels militaires, le Général-major Chengriha a dit "nous vous souhaitons plein succès dans vos nobles missions, Priant Dieu, Tout-puissant, de guider vos pas et de vous assister dans la gestion des affaires du pays, et de gratifier, en cette nouvelle ère, l'Algérie de plus de sécurité, de paix et de stabilité et des facteurs de croissance et de prospérité, et notre peuple de la pérennité des liens de fraternité et d'unité". A cette occasion, il a rendu hommage au Président de la République pour "sa réussite à créer une nouvelle dynamique dans le pays, qui a fait renaitre l'espoir dans l'esprit des Algériens et contribué à consolider leur confiance en les institutions de leur Etat et en la capacité de ces-dernières à concrétiser leurs aspirations légitimes à la faveur des nombreux et prometteurs chantiers ouverts, en l'espace d'une courte période, au double plan interne et externe". Au plan international, le Général-major Chengriha a rappelé que "l'Algérie a pu recouvrer son rôle avant-gardiste dans la région grâce à vos efforts diplomatiques soutenus, en s'imposant en tant qu'acteur régional central et incontournable dans les démarches de règlement des différents conflits régionaux". Au niveau interne, "vous avez réussi à apaiser les esprits et rassurer toutes les franges du peuple, en adoptant la voie du dialogue et de la consultation des personnalités nationales, des partis, des associations, de la société civile et des différents médias", a-t-il poursuivi. Le Général-major Chengriha a réitéré, dans ce contexte que "l'ANP digne héritière de l'Armée de libération nationale (ALN) demeurera, en tant qu'Armée républicaine, entièrement disposée à s'acquitter, à tout moment, de ses missions constitutionnelles, consistant à veiller à la sauvegarde de l'indépendance nationale et la défense de la souveraineté nationale, de l'unité du pays et de son intégrité territoriale, comme stipulé dans l'article 28 de la Constitution, accomplissant ainsi seulement son devoir sacré et ses missions nobles". "Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que l'ANP demeure à jamais une Armée unifiée, une Armée pleinement engagée quant à ses nobles missions, une Armée attaché à sa doctrine de travailler dans le silence avec sagesse et clairvoyance", a-t-il encore soutenu mettant en avant "son attachement ferme à ancrer ses nobles valeurs dans l'esprit de ses enfants". Soulignant "la disponibilité opérationnelle permanente de l'Armée nationale populaire, sous la direction du Président de la République, Chef suprême des forces armées et ministre de la Défense nationale pour relever tous les défis et faire face à quiconque osera porter atteinte à notre intégrité territoriale et à la sécurité et la stabilité de notre pays", le Général-major Saïd Chengriha a réitéré que "l'ANP, digne héritière de l'ALN demeurera le bouclier et le rempart contre lequel échoueront toutes les tentatives hostiles, conformément au serment fait aux valeureux Chouhada".
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mardi 28 janvier 2020
Coronavirus: le Président Tebboune ordonne le rapatriement immédiat des Algériens établis à Wuhan (Chine)
Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a instruit mardi les institutions gouvernementales de prendre les mesures nécessaires pour "le rapatriement immédiat" des membres de la communauté nationale établie dans la ville chinoise de Wuhan, où est apparu le nouveau coronavirus, a indiqué un communiqué de la Présidence de la République. "Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a instruit, mardi 28 janvier 2020, les institutions gouvernementales concernées de prendre les mesures nécessaires au rapatriement immédiat des 36 membres de la communauté nationale établis dans la ville de chinoise de Wuhan, en majorité des étudiants, en mettant en place toutes les mesures préventives indispensables en pareille situation", précise le communiqué. "Cette décision intervient en application des engagements du Président de la République relatifs à la protection et à l'accompagnement de la communauté nationale à l'étranger et à une prise en charge rapide de leurs préoccupations, notamment en pareilles circonstances", conclut le document. APS
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Le président du Conseil scientifique de l’Agence de greffe d’’organes : notre système de santé est malade, il demande à être amélioré
Le système de santé est malade, provoquant le mécontentement, autant des citoyens que des professionnels qui y exercent, d’où la nécessité d’engager une réflexion pour l’améliorer. Pour le président du Conseil scientifique de l’Agence nationale de greffe d’organes qui s’exprimait, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il a nécessité de revoir certains aspects des ce système. Quoiqu’il reconnaisse que celui-ci a accompli de notables progrès par rapport au passé, le professeur Tahar Ryan n’y relève pas moins un certain nombre de « points faibles », des « insuffisances » dont souffrent notamment les personnels des corps médical et paramédical, à l’origine, dit-il, de leur départ vers le secteur sanitaire national ou vers l’étranger. Rejetant, par ailleurs, l’idée selon laquelle les établissements de santé manqueraient d’équipements, il relève le problème relatif à l’absence de ressources humaines qualifiées. En Algérie, précise-t-il, « nous avons des hôpitaux suréquipés en matériels de pointe, mais sans spécialistes pour les manipuler ». Jugeant que les programmes de formation sont aujourd'hui dépassés, alertant, en outre, sur l’apparition de nouvelles maladies, constatant le délaissement de la spécialité de gériatrie, l’intervenant estime que l’augmentation de l’espérance de vie des Algériens devrait inciter les pouvoirs publics à former des praticiens pour développer et gérer cette dernière. Relevant les bouleversements technologiques intervenus ces dernières années en matière de traitement, à l'exemple de la télémédecine et de la robotique pour opérer des patients, le professeur Ryan juge que le secteur de la santé devrait s’y adapter et s’y préparer. A propos de la réapparition de maladies infectieuses que l’on pensait éradiquées, à l’exemple de la rougeole ou de la tuberculose, l’invité incite à dégager un plan de prévention pour les traiter à temps, tout comme il insiste sur l’impératif de se préparer à celles, nouvelles, « de plus en plus fréquentes » qui se manifestent, à l’exemple du coronavirus, apparu récemment.
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Le président du Conseil scientifique de l’Agence de greffe d’’organes : notre système de santé est malade, il demande à être amélioré
Le système de santé est malade, provoquant le mécontentement, autant des citoyens que des professionnels qui y exercent, d’où la nécessité d’engager une réflexion pour l’améliorer. Pour le président du Conseil scientifique de l’Agence nationale de greffe d’organes qui s’exprimait, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, il a nécessité de revoir certains aspects des ce système. Quoiqu’il reconnaisse que celui-ci a accompli de notables progrès par rapport au passé, le professeur Tahar Ryan n’y relève pas moins un certain nombre de « points faibles », des « insuffisances » dont souffrent notamment les personnels des corps médical et paramédical, à l’origine, dit-il, de leur départ vers le secteur sanitaire national ou vers l’étranger. Rejetant, par ailleurs, l’idée selon laquelle les établissements de santé manqueraient d’équipements, il relève le problème relatif à l’absence de ressources humaines qualifiées. En Algérie, précise-t-il, « nous avons des hôpitaux suréquipés en matériels de pointe, mais sans spécialistes pour les manipuler ». Jugeant que les programmes de formation sont aujourd'hui dépassés, alertant, en outre, sur l’apparition de nouvelles maladies, constatant le délaissement de la spécialité de gériatrie, l’intervenant estime que l’augmentation de l’espérance de vie des Algériens devrait inciter les pouvoirs publics à former des praticiens pour développer et gérer cette dernière. Relevant les bouleversements technologiques intervenus ces dernières années en matière de traitement, à l'exemple de la télémédecine et de la robotique pour opérer des patients, le professeur Ryan juge que le secteur de la santé devrait s’y adapter et s’y préparer. A propos de la réapparition de maladies infectieuses que l’on pensait éradiquées, à l’exemple de la rougeole ou de la tuberculose, l’invité incite à dégager un plan de prévention pour les traiter à temps, tout comme il insiste sur l’impératif de se préparer à celles, nouvelles, « de plus en plus fréquentes » qui se manifestent, à l’exemple du coronavirus, apparu récemment.
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Crash d'un avion militaire à Oum El Bouaghi : décès du pilote et du copilote
Un avion militaire de type (SU-30) s'est écrasé, lundi soir, dans une zone inhabitée de la commune d' Ain Zitoun, dans la Wilaya d'Oum El Bouaghi, causant le décès du pilote et du copilote, a indiqué, mardi, le ministère de la Défense nationale. Dans un communiqué, celui-ci a orécisé que lors d'un vol de nuit, lundi, aux environs de 22 h00, un avion militaire de type SU-30 s'est écrasé dans un lieu inhabité des environs de Mechta Chimot, dépendant de la commune de Ain Zitoun, dans la wilaya de Oum El Bouaghi, « causant le décès du pilote et de son assistant ». La même source indique qu'après cet accident, le Général Major Chanegriha Said, chef d'Etat-Major de l'Armée Nationale Populaire par intérim, a adressé ses condoléances aux familles des deux victimes et ordonné l'ouverture d'une enquête pour élucider les circonstances de ce crash.
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Crash d'un avion militaire à Oum El Bouaghi : décès du pilote et du copilote
Un avion militaire de type SU-30 s'est écrasé, lundi soir, dans une zone habitée des environs de la commune d’Ain Zitoun, dans la Wilaya de Oum El Bouaghi, provoquant le décès du pilote et du copilote, a indiqué, mardi, le ministère de la Défense nationale. Dans un communiqué, celui-ci a précisé que lors d'un vol de nuit, lundi aux environs de 22 h00, un avion militaire de type SU-30 s’est écrasé dans un lieu inhabité, aux environs de Mechta Chimot, dépendant de la commune d’Ain Zitoun, « causant le décès du pilote et de son assistant ». La même source signale qu'à l'issue de cet accident, le Général Major Chanegriha Said, chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire par intérim, a adressé ses condoléances aux familles des deux victimes et ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes de cet accident.
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Crash d'un avion militaire à Oum El Bouaghi : décès du pilote et du copilote
Un avion militaire de type (SU-30) s'est écrasé, lundi soir, dans une zone inhabitée de la commune d' Ain Zitoun, dans la Wilaya d'Oum El Bouaghi, causant le décès du pilote et du copilote, a indiqué, mardi, le ministère de la Défense nationale. Dans un communiqué, celui-ci a orécisé que lors d'un vol de nuit, lundi, aux environs de 22 h00, un avion militaire de type SU-30 s'est écrasé dans un lieu inhabité des environs de Mechta Chimot, dépendant de la commune de Ain Zitoun, dans la wilaya de Oum El Bouaghi, « causant le décès du pilote et de son assistant ». La même source indique qu'après cet accident, le Général Major Chanegriha Said, chef d'Etat-Major de l'Armée Nationale Populaire par intérim, a adressé ses condoléances aux familles des deux victimes et ordonné l'ouverture d'une enquête pour élucider les circonstances de ce crash.
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lundi 27 janvier 2020
Le Président de la République reçoit l'ancienne ministre Zhour Ounissi
Le Président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune, a reçu, lundi l'écrivaine, militante et ancienne ministre Mme Zhour Ounissi, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. "L'entretien a porté sur la situation générale du pays et l'échange de vues sur le processus de révision de la Constitution, initié par le Président de la République à travers le Comité chargé de l'élaboration de l'avant-projet de Constitution et la concertation de personnalités nationales, chefs de partis et représentants de la société civile", a précisé la même source. L'audience a été également l'occasion d'évoquer l'encadrement de la société civile en faveur du citoyen, grâce aux associations existantes, à l'image de "Iqra", celle de protection du consommateur et bien d'autres en rapport avec le quotidien du citoyen", a ajouté la même source. "Lors de la cérémonie de prestation de serment, le Président de la République avait réitéré son engagement électoral d'une Constitution garantissant la protection des droits et libertés du citoyen et consacrant une démocratie réelle, fondée sur la séparation des pouvoirs, le renforcement du contrôle parlementaire et l'instauration de contre-pouvoirs efficaces dans un environnement exempt de corruption, où seront réhabilitées les valeurs morales et la compétence en matière de gestion des affaires de l'Etat", a souligné le communiqué. Pour sa part, Mme Zhour Ounissi "a tenu à saluer l'attachement du Président de la République à écouter les avis et conseils de la classe politique, de la société civile et de personnalités nationales au parcours reconnu dans la gestion des affaires de l'Etat, toutes institutions confondues, depuis l'indépendance". A ce titre, Mme Ounissi a prôné "une plus grande mobilisation des efforts en vue d'instaurer la confiance entre gouvernant et gouverné à travers un large dialogue partant de la réalité pour un changement graduel en réponse aux aspirations du peuple dans un climat de solidarité nationale, de sens de responsabilité et de sacrifices nécessaires pour la gloire de la patrie". L'ancienne ministre a mis à profit cette occasion pour évoquer "certaines questions culturelles, historiques et de patrimoine requérant davantage d'intérêt en vue du renforcement de l'unité nationale", conclut le communiqué. APS
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Le Secrétaire d’Etat au MAE de Mongolie effectue une visite de travail en Algérie
Le Secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères de Mongolie, Damdinsuren Davaasuren, effectue lundi et mardi, une visite de travail en Algérie, dans le cadre de la tenue de la première session des consultations politiques entre les ministères des Affaires étrangères des deux pays, indique un communiqué du MAE. "Dans le cadre de la tenue de la première session des consultations politiques entre les ministères des Affaires étrangères algérien et mongol, M. Damdinsuren Davaasuren, Secrétaire d’Etat au ministère des Affaires étrangères de Mongolie, effectuera une visite de travail en Algérie, les 27 et 28 janvier 2020. Une visite qui intervient en application du Mémorandum d’entente entre les deux pays, signé à New York, le 27 septembre 2019", précise la même source. Lors de cette réunion, "M. Rachid Beladhane, Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères chargé de la Communauté nationale et des Compétences à l’étranger examinera avec son homologue mongol l’état des relations entre l’Algérie et la Mongolie. Des relations marquées du sceau de l’amitié et de la solidarité depuis l’établissement de leurs relations diplomatiques, le 25 juin 1961, et dont ils s’apprêtent à célébrer le 60ème anniversaire l’année prochaine", souligne le communiqué du MAE. De même qu'"il sera procédé à une évaluation de la coopération bilatérale et les perspectives de son renforcement. Les consultations porteront également sur les questions internationales et régionales d’intérêt commun", note le MAE. APS
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Le Président de la République reçoit le ministre émirati des Affaires étrangères
Le Président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune a reçu, lundi à Alger, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Emirats arabes unis (EAU), Cheikh Abdullah Bin Zayed Al Nahyan, a indiqué un communiqué de la présidence de la République. La rencontre a porté, selon la même source, sur "les relations bilatérales et les liens de fraternité qui lient les deux peuples frères", ainsi que sur l'importance d'approfondir les relations économiques, d'accélérer le rythme de réalisation des projets de partenariat programmés, dans les plus brefs délais, et de les élargir à d'autres domaines, tels que les énergies renouvelables, le tourisme, l'agriculture saharienne y compris les industries manufacturières, le secteur de la métallurgie et le transport ferroviaire. "Il a également été convenu de créer de nouveaux mécanismes pour renforcer et diversifier cette coopération de manière à tirer profit des avantages et mesures incitatives qu'offre l'économie des deux pays", a ajouté le communiqué de la présidence de la République. "Les questions régionales et internationales, particulièrement les derniers développements de la situation en Libye ainsi que les voies et moyens à même de promouvoir la solution politique" ont été au centre des dossiers abordés lors de cette rencontre, l'accent ayant été mis sur la nécessité de renforcer la concertation et la coordination bilatérales pour atteindre cet objectif, poursuit la même source. A cette occasion, "le ministre émirati des Affaires étrangères a transmis au Président de la République une invitation de son frère Cheikh Khalifa Ben Zayed Al Nahyane pour effectuer une visite aux Emirats Arabes Unis, une invitation acceptée par le Président qui lui a demandé de transmettre ses salutations à son frère". APS
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La directrice de la Chambre Algérienne du commerce et de l’industrie : les accords d’association avec l’UE et la Zone Arabe ont été mal négociés
En raison d’une mauvaise application de l’Accord d’association conclu avec l’Union Européenne, l’Algérie a accusé une perte fiscale de plus de deux milliards de dollars, a révélé, lundi, la directrice de la Chambre Algérienne du commerce et de l’industrie. S’exprimant, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, Mme Wahiba Bahloul juge capital d’en revoir les clauses, du fait souligne-t-elle que ses aspects relatifs à l’investissement n’ont pas été pris en compte par l’UE, « parce que mal négociés » par la partie Algérienne. Si l’on a mal négocié, explique-t-elle, c’est en raison du contexte politique qui régnait alors en Algérie. Pour elle, il faudrait remettre en question le contenu de cet accord, d’autant, indique-t-elle, que le programme du gouvernement incite à le faire. Pour ce qui a trait à l’accord passé avec la Zone Arabe de libre échange, Mme Bahloul signale qu’il a été demandé à l’Algérie de le faire l’appliquer immédiatement. Nous avons, dit-elle, pris le train en marche, alors que nous n’étions pas préparés ». Le résultat, constate-t-elle, « parce qu’il a été mal négocié », des marchandises Egyptiennes et Jordaniennes, ont pénétré le pays au détriment de celles produites localement. Au tout début de son intervention, la directrice de la Chambre Algérienne du commerce et de l’industrie insistait, par ailleurs, sur la nécessité de s’ouvrir aux investissements nationaux et étrangers, « mais avec des préalables ». Pour elle, ces préalables sont tributaires d’une stabilité juridique, jugeant qu’on ne saurait, par exemple, changer des textes ou les abroger sans discernement. L’autre aspect pour attirer des investissements consiste, ajoute-t-elle, à instaurer la confiance entre les pouvoirs publics et les opérateurs économiques nationaux et étrangers, « à leur donner plus de garanties ». De l’abolition de la règle 51/49 relatifs aux secteurs non stratégiques, consacrée par la nouvelle loi de Finances, l’invitée déclare attendre de voir publiés « le plus tôt possible », les textes d’application, afin, dit-elle, que ces opérateurs puissent être fixés sur les secteurs à investir.
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Coronavirus : liste des pays et territoires affectés, au 26 janvier, par l’épidémie
Treize pays et territoires ont jusque là annoncé la découverte de personnes affectées par la maladie due au coronavirus, depuis sa propagation en décembre, à partir de la ville Chinoise de Wuhan, où il est apparu en décembre. Il s’agit de la Chine où 2.744 personnes ont été contaminées et où 80 malades sont morts, selon le dernier bilan officiel lundi. Vingt-quatre morts supplémentaires ont été enregistrés dans la province de Hubei, épicentre de la contagion, mais aucun nouveau décès n'a été confirmé en dehors de cette région, a annoncé lundi le gouvernement central.Un premier décès avait été annoncé, dimanche, dans la métropole de Shanghai, celui d'un homme de 88 ans. Six cas ont, en outre, été diagnostiqués dans la région autonome de Hong Kong et cinq autres ont été signalés dans la région autonome de Macao. Le premier a été annoncé le 22 janvier. Il s'agit d'une femme d'affaires de 52 ans arrivée trois jours plus tôt en train de la ville voisine de Zhuhai. En Thaïlande, cinq cas ont été constatés. Il s'agit de quatre Chinois de Wuhan et d'une Thaïlandaise qui avait séjourné dans cette ville. Cinq cas ont également été constatés aux Etats-Unis, en Californie, en Arizona, dans l’Illinois, et dans l’Etat de Washington. Toutes ont séjourné à Wuhan, selon les autorités. En Australie, quatre cas ont été confirmés, le 25 janvier en Australie. Le premier malade est un homme arrivé de Wuhan à Melbourne, une semaine auparavant et les trois autres ont également récemment séjourné en Chine. En Malaisie, quatre personnes affectées par le coronavirus sont des Chinois de Wuhan venus passer des vacances dans ce pays. Parmi eux figurent une femme de 66 ans et deux jeunes garçons arrivés deux jours plus tôt via Singapour, ainsi qu'un homme de 40 ans entré dans le pays à bord d'un autocar avec un groupe de touristes Chinois. Quatre malades ont été, d’autre part, détectés à Singapour. Le premier, un homme de 66 arrivé de Wuhan, a été annoncé le 23 janvier. Son fils de 37 ans, qui l'accompagnait a aussi été testé positif, tout comme l’ont été une habitante de Wuhan, âgée de 52 ans, et d’un homme de 36 ans arrivé mercredi. En France, trois personnes contaminées par la maladie, les premiers cas en Europe, ont été confirmés le 24 janvier, l'un à Bordeaux (sud-ouest) et les deux autres à Paris. Les trois malades avaient récemment voyagé en Chine. Au Japon, trois malades ont été déclarés affectés par le coronavirus. Il s’agit d’un homme d’une trentaine d’années, hospitalisé le 10 janvier après être rentré quelques jours plus tôt d'un séjour à Wuhan. Deux habitants de cette ville Chinoise ont également été testés positifs. A Taïwan, ont également été dépistés, dont une femme d'une cinquantaine d'années, arrivée le 20 janvier de Wuhan, où elle réside La Corée du Sud a annoncé, de son coté, la découverte de 3 cas. Le premier est celui d'une Chinoise de 35 ans arrivée en avion à Séoul en provenance de Wuhan et de deux cinquantenaires qui travaillaient dans cette ville du centre de la Chine. Au Vietnam, deux cas ont été observés. Il s'agit de deux Chinois, un homme arrivé au Vietnam le 13 janvier en provenance de Wuhan et DE son fils habitant à Ho Chi Minh-Ville, qu'il a ensuite contaminé, ont annoncé les autorités. Au Népal, un seul un cas a été dépisté le 24 janvier. Il s'agit d'un homme de 32 ans de retour le 9 janvier de Wuhan Au Canada, un cas présumé porteur de la maladie a été détecté à Toronto chez un homme d'une cinquantaine d'années qui avait séjourné à Wuhan et qui était arrivé dans ce pays, le 22 janvier
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dimanche 26 janvier 2020
Erdogan : l'Algérie, un élément de stabilité et de paix dans la région
Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan a affirmé, dimanche à Alger, que "l'Algérie est un élément de stabilité et de paix dans la région", soulignant l'impossibilité de parvenir à un résultat dans le dossier libyen avec des solutions militaires. Lors d'une conférence de presse à l'issue de son entretien avec le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le Président Erdogan a déclaré que "l'Algérie est un élément de stabilité et de paix en cette conjoncture difficile que traverse la région et face aux développements en Libye, qui ont un impact direct sur ce pays voisin", estimant "impossible de parvenir à un résultat dans le dossier libyen avec des solutions militaires". Evoquant "des contacts intenses avec les pays de la région et les acteurs internationaux pour un cessez-le-feu durable et la reprise du dialogue politique" en Libye, M. Erdogan a fait savoir que les discussions avec le Président Tebboune "ont permis de focaliser sur les démarches communes à entreprendre dans ce sens". "Le dialogue et l'entente demeurent les facteurs essentiels à une stabilité durable", a-t-il soutenu. Saluant "fortement" l'adhésion de l'Algérie au processus de Berlin, où elle aura, a-t-il dit "une contribution précieuse et constructive dans le cadre des efforts visant à instaurer la stabilité en Libye", il a mis en avant l'impératif d'agir pour que la Libye ne soit pas un terrain propice aux organisations terroristes et aux barons de la guerre. Par ailleurs, le Président Erdogan a rappelé l'initiative turco-algérienne, à la faveur du Sommet de l'Organisation de coopération islamique (OCI) présidé par son pays, qui a permis la prise d'une décision par l'Assemblée générale de l'ONU sur la protection des Palestiniens, affirmant que c'est là "un exemple concret" de la solidarité entre les deux pays au plan international. S'agissant de la coopération bilatérale, le président turc a affiché la volonté de son pays de la hisser "aux plus hauts niveaux" partant des solides liens d'amitié et de fraternité et de l'histoire commune, qui remonte à plus de 5 siècles entre l'Algérie et la Turquie. Il a affirmé, à ce propos, que la rencontre d'aujourd'hui a permis "l'évaluation de tous les aspects des relations, y compris politiques, économiques, commerciaux et culturels" et la signature de la déclaration commune portant création d'un Conseil de coopération de haut niveau. A cet propos, le président Erdogan a indiqué avoir adressé au Président Tebboune une invitation à effectuer, cette année, une visite en Turquie pour la tenue de la première réunion de ce Conseil, précisant que les deux parties envisagent sa tenue "très prochainement". En matière de coopération commerciale, le président turc a fait savoir que la rencontre avait permis d'évaluer le volume des échanges commerciaux entre les deux pays, annonçant que les deux parties avaient convenu de le porter à plus de cinq (5) milliards de dollars, d'autant que l'Algérie "est le deuxième partenaire de son pays en Afrique". Il a indiqué, dans ce contexte, que les investissements turcs en Algérie dépassaient les 3,5 milliards de dollars, ce qui dénote, a-t-il dit, "de la confiance de la Turquie en l'Algérie". Soulignant la volonté des deux pays à encourager les opérateurs à accroître les investissements et à travailler ensemble dans le cadre d'un partenariat "gagnant-gagnant", le Président Erdogan a annoncé la facilitation de la circulation des Algériens souhaitant se rendant en Turquie par l'ouverture de centres de visas en Algérie. Au titre du renforcement de la coopération industrielle, le président Erdogan a précisé qu'il a été convenu de saisir les opportunités d'approfondir la coopération dans le domaine des industries de défense et de renforcer la coopération parlementaire. APS
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Algérie-Turquie: convergence totale sur la nécessité d'œuvrer ensemble à la concrétisation des conclusions de la Conférence de Berlin sur la Libye
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a fait état, dimanche à Alger, d'une "convergence totale" entre l'Algérie et la Turquie sur la nécessité d'œuvrer ensemble à la concrétisation des conclusions de la Conférence de Berlin sur la Libye. Concernant la situation dans la région, "une totale convergence existe entre nous et la Turquie, pays frère, sur la nécessité d'œuvrer ensemble, avec l'aide d'Allah, à la concrétisation des conclusions de la Conférence de Berlin", a affirmé M. Tebboune lors d'une conférence de presse, animée conjointement avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan à l'issue de leur entretien. L'Algérie et la Turquie "suivent de près la situation en Libye", a-t-il ajouté. Tenue dimanche dernier sous l'égide de l'ONU et avec la participation de 11 pays dont l'Algérie, la conférence de Berlin sur la crise libyenne a mis en avant les principes fondamentaux pour la préservation de la paix et de la stabilité en Libye, notamment le renforcement de l'entente politique interlibyenne, en tant que cadre efficace pour le règlement de la crise. A ce propos, l'Algérie a proposé d'abriter le dialogue entre les frères libyens. Au plan bilatéral, le Président Tebboune a indiqué avoir convenu avec son homologue turc de porter "très bientôt" le volume des échanges commerciaux entre les deux pays à plus de cinq (5) milliards de dollars, saluant la place de la Turquie devenue "aujourd'hui, l'une des grandes puissances économiques hors Union européenne (...) qui a bâti son économie sur les PME". Le Président de la République a affirmé avoir convenu avec le Président Erdogan de consacrer un "échange quotidien" entre les ministres algériens et leurs homologues turcs, notamment les ministres des Affaires étrangères, pour "ne laisser place à aucun malentendu". Le Président de la République a fait savoir, en outre, qu'il a accepté l'acquisition par la Turquie d'un terrain pour la construction d'un nouveau siège de son ambassade en Algérie, évoquant également l'ouverture d'un Centre culturel turc en Algérie et d'un Centre culturel algérien en Turquie. Le Président Tebboune a, par ailleurs, précisé avoir accepté l'invitation du président Erdogan à effectuer une visite en Turquie. Le président turc est arrivé, dimanche à Alger, pour une visite d'amitié et de travail de deux jours, à l'invitation du président Tebboune. APS
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Le Président Tebboune: Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Turquie bientôt portés à 5 milliards de dollars
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a indiqué dimanche avoir convenu avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, de porter très bientôt les échanges commerciaux entre les deux pays à plus de cinq (5) milliards de dollars. Il a été convenu de porter très bientôt le volume des échanges entre l'Algérie et la Turquie à plus de cinq (5) milliards de dollars, a annoncé le Président Tebboune lors d'une conférence de presse animée avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, insistant sur l'importance des échanges bilatéraux notamment dans les domaines intéressant les jeunes. "La Turquie est aujourd'hui l'une des grandes puissances économiques hors Union européenne (...) qui a bâti son économie sur les PME", a souligné le Président de la République. En matière de coopération bilatérale, le Président Tebboune a affirmé avoir convenu avec le Président Erdogan de consacrer un "échange quotidien" entre les ministres algériens et leurs homologues turcs pour "ne laisser place à aucun malentendu". Le Président de la République a en outre précisé avoir donné son accord pour l'acquisition d'un terrain en vue de la construction d'une nouvelle ambassade de Turquie en Algérie, et convenu avec son homologue turc de l'ouverture d'un centre culturel turc en Algérie et d'un centre culturel algérien en Turquie. Le Président Tebboune a, par ailleurs, précisé avoir accepté l'invitation du président Erdogan à effectuer une visite dans son pays. APS
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Le Président Tebboune s'entretient avec son homologue turc
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s'est entretenu, dimanche à Alger, avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, en visite d'amitié et de travail en Algérie. L'entretien s'est déroulé au siège de la Présidence de la République. Le président Erdogan est arrivé peu auparavant à Alger pour une visite d'amitié et de travail de deux jours à l'invitation du président Tebboune. Lors de cette visite, les deux Présidents auront des échanges sur les voies et moyens à même de renforcer les liens unissant les deux pays, l'élargissement des domaines de coopération bilatérale, ainsi que la concertation sur les questions internationales d'intérêt commun. Les entretiens élargis aux membres des deux délégations L'entretien entre le président de la République, Abdelmadjid Tebboune et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, ont été élargis dimanche à Alger aux membres des deux délégations. Ont pris part à ces entretiens, côté algérien, le directeur de cabinet à la Présidence de la République, Noureddine Ayadi, le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, le ministre l'Intérieur, des collectivités locales et de l'aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, le ministre de l'Energie, Mohamed Arkab, le ministre de l'Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, et le ministre du Commerce, Kamel Rezig. Côté turc, les membres de la délégation accompagnant M. Erdogan ont assisté à ces entretiens. Le président turc a entamé dimanche une visite d'amitié et de travail de deux jours en Algérie, à l’invitation du président Tebboune. Le président turc se recueille à la mémoire des martyrs de la Guerre de libération nationale Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, s'est recueilli, dimanche au sanctuaire des Martyrs à Alger, à la mémoire des chouhada de la Guerre de libération nationale. Accompagné du ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, le président Erdogan a déposé une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative, observé une minute de silence et récité la Fatiha du Saint Coran à la mémoire des martyrs de la Révolution. Le président turc est arrivé peu auparavant en Algérie pour une visite d'amitié et de travail de deux jours, à l’invitation du président de la République, Abdelmadjid Tebboune. APS
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Le Président Tebboune procède à un mouvement partiel dans le corps des walis et walis délégués
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a procédé à un mouvement partiel dans le corps des walis et des walis délégués, a indiqué, dimanche, un communiqué de la Présidence de la République. "Conformément aux dispositions de l'article 92 de la Constitution, Monsieur Abdelmadjid Tebboune, Président de la République, a signé, ce jour, un décret portant mouvement partiel dans le corps des walis et des walis délégués", précise la même source A ce titre, sont nommés walis et walis délégués Madame et Messieurs : - Annaba : BERRIMI Djamel Eddine, Ghardaïa : AMARANI Boualem, Wali déléguée de Birtouta (w. Alger), Mme BELHEOUANE Nachida et Wali délégué de Bouinan (w. Blida), BELMALEK Mokhtar. Pour rappel, le chef de l'Etat avait procédé, samedi, à un mouvement partiel qui a porté sur la nomination de 25 walis et 4 walis délégués. Il a été mis fin également aux fonctions de 19 walis et 3 walis délégués.
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Le Président Erdogan entame une visite d'amitié et de travail en Algérie
Le président de la République de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a entamé dimanche une visite d'amitié et de travail de deux jours en Algérie, à l’invitation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Le président Erdogan a été accueilli, à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, par le président Tebboune et des responsables de l'Etat, ainsi que des membres du gouvernement. Lors de cette visite, les deux Présidents auront des échanges sur les voies et moyens à même de renforcer les liens unissant les deux pays, l'élargissement des domaines de coopération bilatérale, ainsi que la concertation sur les questions internationales d'intérêt commun.
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La PDG de la Compagnie industrielles des transports Algériens : Alsthom n’a pas respecté des aspects du joint-venture conclu avec notre entreprise
Mme Ouahida Chaab, est la présidente directrice générale de la Compagnie industrielle des transports Algériens (CITAL) installée à Annaba et spécialisée dans l’assemblage des tramways circulant dans différentes villes en Algérie. Reçue, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, elle rappelle que l’entreprise qu’elle dirige a débuté ses activités en 2011, et qu’elle est également chargée de la maintenance des 131 rames en activité. Signalant durant son intervention que l’entreprise CITAL avait été créée sur la base d’un joint-venture 51/49 avec la Française Alsthom, Mme Chaab déclare noter l’absence de la part de cette dernière de tout partage de savoir-faire, ni d’une cohérence d’optimisation, ce qui en clair signifie que celle-ci n’a pas respecté le contenu de cet accord de coopération technique. . A cet effet, Mme Chaab dit souhaiter la création d’une plateforme de discussions avec ce partenaire pour, indique-t-elle, donner enfin corps à ce partage de savoir-faire, mais aussi, au transfert de technologie et aux nouvelles méthodes de management et d’innovation qui y sont y mentionnés. . Aux fins de diminuer les importations de pièces de rechange, Mme Chaab signale, par ailleurs, que la CITAL s’est investie dans des activités d’intégration, dés l’année 2013, en faisant usiner localement certaines pièces destinées à la maintenance des attelages, avec un taux de 32% et dans le respect des standards internationaux. Elle indique également que sa compagnie est actuellement en pourparler avec la Société nationale des transports ferroviaires, aux fins d’assurer la maintenance des trains Coralia acquis par cette dernière et entrés en exploitation depuis. A un moment, souligne, d’autre part, l’invitée, où l’on projette de relancer le développement du secteur industriel, d’introduire la digitalisation, de relancer les PME et les TPE et de maitriser les transferts de technologie, il faudrait, propose-t-elle, s’appuyer sur les retours d’expériences et le partager entre toutes les entreprises « éparpillées à travers le territoire, pour hisser leur niveau ». Pour instituer l’esprit d’innovation au sein des entreprises, Mme Chaab appelle, en outre, à développer des liens entre celles-ci et l’université, pour développer, ensemble, certains axes « qu’on n’arrive pas à résoudre ».
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M’Sila : 5 morts et 31 blessés dans un accident de la circulation
Le bilan de l’accident de la circulation survenu dans la nuit de samedi à dimanche sur l’axe de la route nationale RN8 à proximité de la localité d’Ain El Hadjel (M’Sila) au lieu dit Ennahiya est passé à 5 morts et 31 blessés, a-t-on appris dimanche des services de la Gendarmerie nationale (GN). L’accident a eu lieu suite à une collision entre un bus de transport de voyageurs assurant la liaison Alger-Hassi Messaoud et un tracteur roulant dans un sens inverse, selon la même source. Les morts et les blessés ont été évacués vers les hôpitaux de Sidi Aissa, d’El M’Sila et de Douira (Alger), a ajouté la même source. Le wali de M’Sila, El Cheikh El Ardja s’est déplacé sur les lieux de l’accident pour s’enquérir de la situation des victimes et des conditions de prise en charge, a-t-on rappelé. Une enquête a été ouverte par la Gendarmerie nationale pour déterminer les circonstances de cet accident. Pour rappel, les services de la Protection civile avaient annoncé ce matin un premier bilan de 4 morts et 26 blessés.
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Alger : organisation d'une réunion de travail autour de l'exception d'inconstitutionnalité
Le Conseil constitutionnel organisera, mardi prochain, une rencontre pour traiter de l'exception d'inconstitutionnalité et de ses modalités d'application, au profit des membres et cadres du Conseil, en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Un communiqué du Conseil constitutionnel a indiqué, samedi, précise qu'à cette dernière partiociperont des représentants d'établissements et de ministères en relation avec l'exception d'inconstitutionnalité. Le mécanisme d'exception d'inconstitutionnalité est une mesure devant permettre au Conseil Constitutionnel d'assurer un contrôle à postériori de la constitutionnalité des lois. Ce nouveau mécanisme permettra d'introduire des amendements aux textes juridiques contraires à la Constitution et de les réviser pour leur mise en conformité. Le mécanisme de l'exception d'inconstitutionnalité avait été introduit par la révision constitutionnelle de 2016. La loi organique fixant les modalités de son application a été officialisée en mars 2019.
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samedi 25 janvier 2020
Révision constitutionnelle : plaidoirie pour la consolidation et l'indépendance de la justice à la Conférence de Mostaganem
Les participants à la conférence nationale universitaire, organisée jeudi et vendredi à Mostaganem pour enrichir le projet de la révision de la constitution, ont recommandé la consolidation, l’égalité entre les citoyens, l’indépendance de la justice et l'instauration de nouveaux mécanismes pour l’organisation des élections. Quelque 120 universitaires et chercheurs spécialisés dans le domaine juridique, ont pris part à cette conférence, dont la déclaration finale a proposé d’inclure le principe de l’égalité entre les citoyens devant la loi dans la future constitution, ainsi que la révision de l’article 35, permettant l’égalité des chances pour les hommes et les femmes dans la représentation au niveau des assemblées élues, a indiqué le professeur Messaoud Chihoub. Les participants ont, par ailleurs, appelé à la constitutionnalisation de l’autorité nationale indépendante des élections (ANIE) dans un chapitre spéciale, lui permettant l’organisation des élections présidentielles, législatives et locales, ainsi que les consultations populaires et référendums, dans la transparence et la neutralité. La déclaration finale a également émis des propositions sur l’indépendance de la justice, les mécanismes de lutte contre la corruption, et la moralisation de la vie publique, notamment l’introduction de l’argent dans le milieu politique, ainsi que la séparation des pouvoirs, et la consolidation de l’autorité législative. La conférence de Mostaganem a également proposé l'établissement d’une assemblée nationale dédiée à la société civile et un observatoire national pour la protection et la promotion de l’enfance. Organisée par le conseil national des enseignants du supérieur, en collaboration avec l’université de Mostaganem, cette conférence a enregistré la participation du président de l’ANIE, Mohamed Charfi, et l’ex président de panel national du dialogue et de la médiation, Karim Younes. La rencontre a été marquée par un riche programme de conférences et d’ateliers, ayant permis de sortir avec une plateforme de propositions pour enrichir le projet de la révision de la constitution annoncé par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune.
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Le président turc dimanche à Alger pour une visite d'amitié et de travail
Le président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan entamera, dimanche, une visite d'amitié et de travail en Algérie de deux jours, a indiqué samedi un communiqué de la présidence de la République. "En réponse à l'invitation du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le Président turc, M. Recep Tayyip Erdogan entamera, dimanche, une visite d'amitié et de travail en Algérie de deux jours", lit-on dans le communiqué. Lors de cette visite, "les deux présidents auront des échanges sur les moyens et voies de renforcer des liens unissant les deux pays frères, l'élargissement des domaines de coopération bilatérale et de la concertation sur les questions internationales d'intérêt commun", conclut la même source.
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COA : cinq nouveaux membres intègrent le bureau exécutif
Cinq nouveaux membres ont intégré le bureau exécutif du Comité olympique et sportif algérien (COA), lors de l'Assemblée générale extraordinaire (AGEx) tenue samedi au siège de l'instance olympique à Ben-Aknoun (Alger). Lors de cette AGEx qui s'est déroulée en présence de 50 fédérations dont 16 olympiques sur les 87 que compte l'assemblée générale du COA, les membres ont procédé au remplacement de cinq membres du bureau exécutif, à l'issue d'un vote partiel à bulletin secret. Les membres ayant intégré le bureau exécutif du COA sont : Bouaoud Abdelmadjid (64 voix), président de la Fédération des sociétés d'aviron et de canoë-kayak (FASACK), Rabah Bouarifi (61 voix), président de la Fédération de basket-ball (FABB), Lemouchi Mustapha (46 voix), président de la Fédération de volley-ball (FAVB), Benalloua Yazid (44 voix), président de la Fédération de taekwondo (FAT) et Abderezzak Lazreg (39 voix), président de la Fédération de tir sportif (FATS). Les nouveaux élus remplaceront à cette occasion les cinq "exclus" qui ont contrevenu aux obligations de présences aux réunions du bureau exécutif, conformément aux règlements et statuts intérieurs de l'instance olympique. Il s'agit de Salim Raouf Bernaoui, président de la Fédération d'escrime (FAE), Larbi Abdellaoui, président de la Fédération d'haltérophilie (FAH), Hakim Boughadou, président de la Fédération de natation (FAN), Sofiane Zahi, président de la Fédération de gymnastique (FAG) et Nabil Sadi, ex-président de la Fédération de boxe (FAB). Dans son allocution à l'ouverture des travaux, le président du COA, Mustapha Berraf, a expliqué aux membres présents que cette AGEx est organisée "conformément aux articles 33 et 35 des statuts et règlements adoptés par l'assemblée générale et approuvés par le Comité international olympique (CIO)". "Nous sommes dans l'obligation de procéder au remplacement de cinq membres issus des fédérations olympiques ayant contrevenu à leurs obligations de présence à cinq reprises, ce qui a entraîné automatiquement leur exclusion, en plus du fait que le règlement intérieur les oblige à satisfaire à leurs obligations statutaires", a souligné Berraf. Le premier responsable du COA a appelé, à cette occasion, les membres de la famille sportive à engager un processus réglementaire qui "laisse supposer le retour à la sérénité que nous avons tant espérée". "Notre institution doit retrouver l'unité et la fraternité qui ont fait sa force et sa renommée. Nous devons mobiliser et unir tous nos efforts pour servir le sport et les sportifs en veillant à la sauvegarde des valeurs olympiques", a-t-il dit. Le comité exécutif du COA est composé du président et de quatorze membres élus par l'assemblée générale, dont deux de sexe féminin. APS
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JM Oran 2021 : une centaine de médecins seront formés dans le contrôle anti-dopage (DSP)
Une centaine de médecins et d’agents paramédicaux seront formés d’ici juin prochain pour assurer le contrôle anti-dopage durant le déroulement des jeux méditerranéens, prévus à Oran en 2021, a-t-on appris du directeur de la santé et de la population d’Oran. Interrogé en marge d’un séminaire de formation au profit des médecins de la DJS sur le même thème, Boudaa Abdenaceur a indiqué à l’APS qu’une centaine de médecins et d’agents paramédicaux seront formés sur les normes et techniques du contrôle anti-dopage. Cette formation devra s’étaler sur plusieurs mois, a-t-il dit. Les besoins pour assurer le contrôle anti-dopage de tous les athlètes engagés dans les différentes compétitions s’élèvent à 200 personnes, a précisé le même responsable qui n’exclut pas le recours à des spécialistes déjà formés dans ce domaine. Pour sa part, la formatrice contrôle, le Dr Hamlaoui Hakima, présidente de la sous-commission de lutte anti-dopage des JM 2021, également agent de contrôle anti-dopage, accrédité par l’Agence mondiale antidopage et membre de la commission nationale anti-dopage, a expliqué que ces effectifs seront formés sur les techniques de contrôle et sur les normes des stations de contrôles, sur lesquelles ils auront un droit de regard. "Il s’agit de normes définies par l’Agence mondiale anti-dopage qui concernent un certain nombre de critères comme l’éclairage, l’aération, la proximité du lieu de compétition et autres", a-t-elle précisé, ajoutant que les contrôleurs doivent arriver une heure avant le contrôle pour s’assurer que toutes les conditions sont réunies. "Le sportif a le droit de refuser le contrôle en cas de défaillance de ces normes", a prévenu la même spécialiste. "Ces formations spécialisées et l’expérience cumulée par les agents de contrôle permettront la création d’un pôle anti-dopage à Oran qui relèvera de la commission nationale chargée de la lutte contre ce fléau", a-t-elle encore noté
- Sports
Entrevue du Président de la République accordée aux médias nationaux (Texte intégral)
Le Président de la République, M.Abdelmadjid Tebboune a accordé, mercredi, une entrevue à des responsables de médias nationaux publics et privés au cours de laquelle il a évoqué plusieurs questions nationales et internationales, dont voici le texte intégral: Question: Vous avez mené une série de rencontres avec des personnalités nationales et des dirigeants de partis. Est-ce que ces consultations seront couronnées par une conférence de consensus national ou par une motion de propositions globales sur le projet de la nouvelle République? Et est-ce que les idées de ces personnalités seront cristallisées dans le prochain amendement constitutionnel? Est-ce que l'ancien président Liamine Zeroual a été convié à prendre part à ces concertations ? Réponse: Les consultations se poursuivront jusqu'au parachèvement de la Constitution avec toutes les personnalités influentes sur l'opinion publique, les gens qui ont de l'expérience et d'autres qui ont été marginalisés par le passé. L'avis de tous sera pris en compte en ce qui concerne la méthodologie à suivre mais également les problèmes que connait le pays. Ces avis pourront être pris en considération dans l'élaboration de la mouture finale de la Constitution. L'occasion sera également donnée à d'autres personnalités de donner leurs points de vues car la Constitution concerne certes l'ensemble de la société mais son élaboration doit être confiée à des spécialistes en droit constitutionnel. Un comité technique se penchera sur la cristallisation de toutes les propositions à ce sujet. Pour ce qui est des personnalités rencontrées, il était de mon devoir de le faire pour briser la glace entre Algériens et écouter les gens qui ont une expérience dans la gestion des affaires de l'Etat. Je tiens à remercier toutes les personnes avec lesquelles je me suis entretenu et qui m'ont été très bénéfiques. Pour l'ancien président de la République, Liamine Zéroual, c'est un homme pour qui j'ai beaucoup d'estime. Je l'ai connu lorsqu'il était directeur de l'Ecole militaire de Batna.C'est un pur nationaliste et d'une droiture exemplaire. Il a des circonstances particulières pour lesquels il n'a pu faire le déplacement à Alger mais nous avons des échanges téléphoniques et il m'encourage. Je suis prêt à le rencontrer au siège de la Présidence ou en son lieu de résidence, et toute discussion avec lui ne sera que bénéfique. Question: Monsieur le Président vous avez consulté des personnalités nationales, est-ce que ces consultations s'inscrivent-elles dans le cadre des revendications du Hirak populaire? Les idées dégagées de ces consultations seront-elles cristallisées dans la Constitution que vous comptez amender? Réponse: La réponse à cette question se recoupe un peu avec ce que je viens de dire, mais je répondrais en rappelant que je m'étais engagé, notamment durant la campagne électorale, à poursuivre la satisfaction des revendications du Hirak que j'ai qualifié de béni. Il y a des revendications qui ont été satisfaites, certaines peuvent trouver des réponses immédiates mais d'autres ont des horizons politiques. Je me suis engagé à satisfaire toutes les revendications du Hirak béni, y compris l'amendement de la Constitution et des lois, outre le changement radical des fondements de notre démocratie en Algérie et l'édification d'une démocratie réelle, la lutte contre l'exclusion, sous toutes ses formes, la lutte contre la corruption et la moralisation de la société. Tout ceci faisait partie des revendications que j'ai pris en compte et je continuerais à le faire. Et pour être franc, les personnalités que j'ai reçues, qu'elles soient du Hirak ou non, n'était pas le propos pour moi, ce qui m'importait et m'importe c'est leur poids dans la société algérienne, en tant que faiseurs d'opinions. Ces personnalités ont toutes souligné la nécessité de mesures d'apaisement, mais tout en étant favorables à l'amendement de la Constitution, elles craignent, tout comme les citoyens, qu'elle soit encore une révision sur mesure. Personnellement, je n'ai pas de Constitution. L'actuelle Constitution a montré ses limites avec la crise en étant incapable d'apporter des solutions aux problèmes de l'Algérie. Il y a des lacunes mais aussi des clauses incomplètes. La démocratie c'est pouvoir aller loin sans toucher à l'Etat national et ses fondements, le défendre sans remise en cause de l'identité nationale, une question que le peuple a tranché clairement et qui est indiscutable. Autrement, la révision de la Constitution est impérative pour éloigner le spectre des crises à l'avenir. Il faut savoir que plus la Constitution est claire, plus elle saura préserver le pays en cas de crises ou de perturbations et empêcher les dirigeants, y compris le président de la République, d'exercer le pouvoir personnel, lequel a toujours été rejeté depuis de l'indépendance. Question: Quand est ce que sera amendée la Constitution? Quand auront lieu les élections législatives? et est-ce qu'il y aura des élections locales anticipées? Réponse: Je tiens à ce que le citoyen soit bien informé de tout le processus de révision constitutionnelle. J'ai fait appel à des spécialistes qui ont la maîtrise du langage et du contenu constitutionnels. J'ai personnellement défini les cadres sous-tendant ce changement, revendiqué par l'ensemble des Algériens, qu'ils soient du Hirak ou non. Lorsque la première mouture de la Constitution révisée sera prête, elle sera distribuée à toutes les catégories de la société pour être enrichie. Il n'y aura pas de débats anarchiques. Par la suite, la Commission se réunira, une nouvelle fois, pour étudier toutes les observations, enrichir ou apporter des changements aux propositions initiales. Elle peut introduire 10, 15 voire 20 clauses, comme elle peut reformuler un article donné en réponse à des revendications de citoyens souhaitant voir le pays immuniser contre certains comportements. Une fois la mouture finale prête, elle sera présentée aux deux chambres du Parlement pour débat et adoption avant de la soumettre au référendum populaire. J'ai préféré que le débat passe par le Parlement et que toutes les explications soient données aux citoyens afin qu'ils puissent avoir une idée claire et que le référendum soit supervisé par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Que le peuple cautionne ou pas ne sera nullement un problème, nous opérerons d'autres amendements et changements jusqu'à ce que nous parviendrons à une Constitution consensuelle. Après toutes ces étapes, la Constitution sera soumise au référendum, ce qui voudra dire que l'ensemble des Algériens se soit prononcé et qu'il ne s'agit nullement d'une Constitution sur mesure pour un président, un clan ou un mode de gouvernance. Cette Constitution marquera le début de l'étape fondamentale. Concernant la loi électorale, elle interviendra dans une seconde étape. Ce sera une loi rigoureuse qui criminalise l'utilisation de moyens illégaux qui empêche les citoyens d'être égaux devant les urnes et qui criminalise également l'utilisation de l'argent sale et d'autres formes de luttes d'influence. L'opportunité sera donné aux compétences pour postuler aux Assemblées locales et à l'Assemblée populaire nationale (APN), notamment à la jeune génération, les 25, 30 et jusqu'à 40 ans, une génération intègre qui a un sens élevé de patriotisme et qui nous permettra d'entrer confiants dans l'ère d'une l'Algérie nouvelle. Question: vous avez beaucoup focalisé sur les consultations politiques et les démarches à suivre quant l'élaboration du projet de la Constitution, au moment où des observateurs estiment alors qu'il y a, jusqu'à présent, absence de décisions économiques. Cela est-il dû à la situation économique difficile du pays ou considérez-vous que la priorité doit être accordée à la réforme politique avant l'économie? Réponse: La politique sert l'économie et inversement. Nous avons une approche politique intégrée en ce sens que la politique nourrit l'économie. La reconstruction de l'économie est une entreprise de longue haleine. Certes des solutions urgentes s'imposent et nous y travaillons. Il y a aussi des décisions à moyen et à long termes qui constituent des décisions urgentes pour ouvrir la voie à celles à long termes. Notre économie est basée sur le commerce et l'importation qui ont tué la production nationale. L'économie doit être le fondement de la richesse et de la prospérité du citoyen. L'économie qui ne crée pas de richesse est une économie politique vaine. Si elle n'a pas d'impact direct sur le niveau de vie du citoyen et sur le développement du pays elle n'est avantageuse que pour certains. Nous devons mettre en place de solides fondements à notre économie nationale grâce aux potentialités disponibles en industrie et à travers les start-up. Nous avons les énergies créatives de jeunes diplômés d'universités algériennes qui ont fait leurs preuves à l'étranger. J'ai discuté récemment avec les professeurs Habba et Melikechi qui se sont dits disposés à aider les jeunes dans l'édification de ce secteur sur de solides bases. Des ministres jeunes sont présents dans le gouvernement, la décision politique leur revient et les start-up ont désormais leur propre banque. Il n'y a plus aucun obstacle à la relance d'une économie nationale génératrice de richesse et d'emploi. Lors de la dernière Foire de la production nationale, j'ai constaté la réussite de certains jeunes dans la création de postes d'emploi à travers des start-up. S'agissant de l'investissement, nous n'avons pas le temps d'entrer dans des luttes mais force est de constater que la politique du passé n'a donné aucun résultat. Tous les opérateurs nationaux intègres ont la capacité et les moyens pour contribuer au développement du pays et à la création des richesses pour sortir de la dépendance aux prix du pétrole, au demeurant une ressource épuisable. Il faut trouver le moyen de créer d'autres richesses et notre jeunesse a les capacités pour le faire. Je suis triste de voir que les portes avaient été fermées devant des start-up qui voulaient travailler en Algérie, et qu'aujourd'hui ces mêmes entreprises exportent vers l'Algérie à partir d'un pays arabe où les opportunités leur ont été offertes. Je souhaite que de telles situations ne se reproduisent plus. Je veux que les compétences algériennes, là où elles se trouvent, sachent qu'elles sont les bien bienvenues et qu'elle trouveront l'écoute et l'aide pour l'émergence de l'Etat Algérien, tel que voulu par les Chouhada. Les réformes économiques ne sont pas ajournées, nous y travaillons mais il n' y a pas de marge d'erreur possible. J'ai demandé aux ministres de l'Industrie et du Commerce d'organiser une rencontre nationale sur la nouvelle économie pour un changement de mentalités dans la gestion des banques en vue de parvenir à une économie fondée sur des bases solides. Des cadres algériens avaient permis au pays, dans les années 1970, d’atteindre un certain niveau de développement mais malheureusement, et en raison des crises, nous sommes revenus à la case de départ. Nous pouvons aujourd'hui relever le défi. Il est honteux que l'Algérie importe aujourd'hui de l'électroménager. L'intérêt national doit être au-dessus des intérêts particuliers. Le nouveau plan créateur de richesses et de postes d'emplois est à même de consolider l'Algérie économiquement. L'économie étant liée à l'exportation, je considère actuellement que nous pouvons exporter des produits agricoles et développer l'agriculture industrielle. Il y a un dysfonctionnement dans le fait que l'excédent de la production de pomme de terre ou de fruits soit un problème pour les agricultures. C'est là, une preuve que notre économie est sous-développée puisque les moyens de stockage et de refroidissement ne sont pas disponibles. Il faut en finir avec les mentalités arriérées à travers une économie moderne, il faut aller vers les industries de transformation pour remédier à cette situation. Nous n'allons pas repartir de zéro, il faut réparer ce qui a été détruit dans l'économie et moraliser la pratique économique. L'édification d'une économie nécessite beaucoup de temps, de la stabilité sociale et des lois pérennes. Si la démocratisation et la moralisation de la vie politique est une question de quelques mois, la réforme économique est plus ardue, néanmoins je suis optimiste et même très optimiste du fait que les start-up pourront entrer en production dans une période n'excédant pas une année et demi et assureront l'emploi et exporteront leurs produits. Je suis optimiste car il y a un éveil national dans tous les domaines, notamment politique et économique. Question: e citoyen aspire à un changement radical aux plans économique et social.Qu'en est-il de la valeur du dinar, des salaires, du pouvoir d'achat, de l'emploi, du logement et de l'importation des véhicules de moins de 3 ans? Réponse: Je commence par la valeur du dinar. Les précédentes réponses sont liées. Plus la valeur de la monnaie locale baisse, plus l'importation s'impose. La meilleure mesure pour réévaluer le dinar est la croissance économique et la production locale. Si, à titre d'exemple, nous importons la pomme de terre pour que son prix sur le marché n'excède pas 40 ou 45 DA/kg, la solution est donc la production nationale et la réduction de l'importation inutile. A ce propos, j'insiste encore une fois pour dire que je ne réduirai pas l'importation pour priver le citoyen algérien. L'importation doit être complémentaire à la production nationale. Si la production nationale pourvoit 25 % aux besoins du citoyen, j'importerai les 75 %. Et si l'économie nationale pourvoit aux besoins à 80 %, il m'est interdit d'importer plus de 20 %. Dans ce cas, j'aurai servi d'autres intérêts que ceux du peuple algérien. Le dinar a été affecté par le recours au financement non conventionnel, il existe un chiffre inquiétant mais nous saurons y faire face. Plusieurs failles sont à l'origine de la dépréciation du dinar, l'importation doit être complémentaire à la production nationale, la règle est d'encourager la production nationale. Je le répète devant vous de manière solennelle, nous sommes prêts à donner des instructions aux banques afin d'aider toute personne qui investit dans le développement ou la transformation de la production nationale en leur accordant des crédits pouvant atteindre 90% de la valeur du projet, en sus de la priorité en ce qui concerne le foncier industriel. Il y a, à titre d'exemple, certaines villes à l'instar de N'gaous, Mascara et Médéa qui, au-delà du fait d'être des régions disposant de potentiels agricoles, sont également qualifiées pour l'industrie manufacturière. En cas de difficultés à exporter le produit brut, la transformation peut être la solution. Le dinar connait à présent un frémissement et nous avons même une légère stabilité des réserves de change, nous espérons la voir consolider à la fin de ce trimestre. Concernant l'importation de véhicules, personnellement je ne vois aucun inconvénient, mais cela exige une organisation. Nous devons savoir ce que nous importons et nous devons avoir la garantie quant à la qualité du véhicule et la régularité de la carte grise. Il y a la crainte d'être face à un autre type de fraude, il existe des lobbies et des groupes mafieux en tous lieux. Je n'accuse personne mais j'ai la responsabilité de la vie du citoyen. Si des garanties techniques sont données pour la protection du citoyen, la porte est ouverte soit à travers l'importation de manière individuelle ou collective. Question: qu'en est-il du dossier de l'emploi et du pouvoir d'achat du citoyen? Réponse: La situation financière n'est pas critique mais je n'irais pas jusqu'à dire qu'elle est normale, comme cela a été le cas ces deux dernières années, il y'a une certaine amélioration. Les recettes fiscales augmentent et il y aura d'autres mesures. Dans ce sens, je voudrais ouvrir une parenthèse au sujet de certaines taxes prévues dans la loi des Finances 2020, pour dire qu'elles seront révisées pour une meilleure équité. Une loi complémentaire pourrait intervenir dans les cinq ou six mois à venir, loin de toute démagogie. L'exonération fiscale n'entraine pas une inflation ou une érosion supplémentaire du budget de l'Etat. Je me suis engagé, et dès qu'on arrivera à la loi de Finances complémentaire (LFC), il y aura exonération de tous les salaires de moins de 30.000 DA dans le but d'augmenter le pouvoir d'achat tout en contrôlant les prix des produits essentiels. Il pourrait même y avoir une révision minutieuse et réfléchie du Salaire minimum garanti (SMIG) car nous rejetons par principe, partant de notre religion et de nos valeurs la pauvreté extrême en Algérie. Nous mobiliserons tous les moyens disponibles pour la lutte contre la pauvreté et iniquité en terme de revenus individuels. L'exonération des salaires de moins de 30.000 DA coûtera quelque 90 mds DA, un montant que nous pourrons récupérer sur les revenus de 2 000 et 3 000 mds. En somme, la fiscalité ordinaire ne dépasse pas 30%, tandis que la fiscalité pétrolière s'élève à 63% du budget de l'Etat. Le principe d'augmentation du pouvoir d'achat est irréversible, et cette démarche se fera à travers l'exonération des faibles salaires et le contrôle des prix du marché. L'augmentation du prix du lait à 45 DA relève de la trahison nationale Question: pensez-vous que la question de l'exploitation du gaz de schiste a été mal exploitée? Réponse: Le gaz de schiste est une nécessité. Il y eu une réaction négative de la part des citoyens de In Salah, qui ont été surpris par les torches sans aucune explication préalable. L'exploitation du gaz de schiste a évolué aux Etats-Unis. Des puits de gaz de schiste sont installés entre les villas. Notre première expérience a été une erreur, nous avons un vaste désert mais nous sommes allés dans une région peuplée. Nous allons évaluer calmement les expériences mais il faut que toutes les franges du peuple sachent qu'il s'agit d'une richesse dont Allah, Tout Puissant, nous a gratifiés et je ne vois pas pourquoi s'en priver et que son exploitation de cette ressource est à même d'améliorer le niveau de vie. L'exploitation du gaz de schiste nécessite d'abord un débat national et pas une opinion unilatérale. Aujourd'hui, nous consommons 43% de notre production gazière et avec le nombre de logements en cours de réalisation et les projets d'approvisionnement des populations en gaz dans les zones montagneuses et rurales, notre consommation augmentera à plus de 60% à court et à moyen termes. Nous sommes un Etat producteur de gaz plus que de pétrole, c'est un fait qui s'impose de lui même. Notre pays est deuxième ou troisième en réserves mondiales de gaz de schiste et nous n'exportons ni produits agricoles ni industriels. L'opportunité de l'exploitation du schiste nous est offerte, nous avons par exemple la région de Chenachen, entre Tindouf et Adrar, qui est une zone aride et non peuplée. Nous aborderons cette question lorsque nous aurons surmonté la situation actuelle et entrerons dans l'édification et le financement de l'économie. Personnellement, je ne comprends pas pourquoi certains refusent l'exploitation du gaz de schiste et préfèrent recourir à l'endettement extérieur. Pourquoi? Le débat est long et complexe, nous le laisserons d'abord aux spécialistes avant la décision politique, qui viendra au moment opportun. Question: quel est votre avis sur la situation économique mondiale qui connait un recul et son impact sur l'économie nationale qui enregistre encore d'importants transferts sociaux? Réponse: Nous ne pouvons dire que l'économie mondiale est en recul actuellement. Par exemple, la croissance aux Etats Unis et en Europe est élevée de même que la baisse prévue du taux de croissance en Chine ne dépassera pas 6%. Je pense qu'il y a une stagnation du taux de croissance et non un recul. Le FMI prévoit une croissance de l'économie mondiale fin 2020. Pour ce qui est de l'Algérie, la Banque mondiale (BM) et le FMI prévoient un taux de croissance de 2%. Ceux sont là de simples prévisions. L'impact sur le développement est extrêmement rapide dans un Etat comme l'Algérie car nous repartons de zéro. Si nous appliquons nos programmes dans l'immédiat, nous pouvons enregistrer un taux de croissance pouvant atteindre 6% dans certains secteurs. Pour ce qui est de la production locale, nous pouvons réaliser une usine manufacturière dans un délai ne dépassant pas une année si les études y afférentes, sa plate-forme et les capacités financières son disponibles. Je pense que la croissance qui sera enregistrée à la fin de l'année contredira les prévisions de ces institutions internationales puisque nous éliminerons le chômage à travers des mécanismes qui contribueront à la création de la croissance et de la richesse. Pour ce qui est des transferts sociaux, certains acquis sont irréversibles. Ces transferts sont l'équivalent de la valeur des importations des services qui est de quelque 14 mds, alors que la valeur des transferts sociaux a atteint 18 mds. Le problème qui se pose concerne les mécanismes de financement de ces transferts sociaux, toutefois le financement des retraites n'est pas en danger. Concernant le soutien aux produits alimentaires de base, je reste attaché au principe de l'Etat démocratique et social fondé par la Déclaration du 1er Novembre. Pour ce qui est des mécanismes de soutien, elles ne son pas équitables. On ne peut apporter un soutien à une personne dont le revenu annuel est de 5 milliards de centimes au même pied d'égalité que celui dont le revenu annuel n'atteint pas les 100 millions de centimes. Le soutien apporté à ce dernier devrait être supérieur, alors que celui du premier devrait être annulé. De même que nous ne pouvons subventionner le kérosène d'un avion privé. Il faut réexaminer l'orientation de la subvention. 35% des citoyens qui restent sous la protection de l'Etat sont concernés par le soutien aux différentes nécessités de la vie, ce soutien est complémentaire aux faibles revenus. Il faut exclure les catégories non méritantes de ce soutien. Ce débat est prématuré, mais il faut cependant ouvrir le débat et étudier les expériences d'autres pays, à l'instar de la distribution de cartes bancaires pour les personnes à faibles revenus, le rétablissement de la valeur réelle des prix ou la distribution de cartes électroniques pour l'essence. Nous pouvons également établir des statistiques minutieuses pour ceux dont le salaire ne dépasse pas 30.000 DA et leur accorder un montant financier mensuel. Il faudrait, peut être dans un premier temps, réduire ce soutien graduellement de 20%, toutefois la question nécessite des études précises.Il faut, donc, trouver une solution à ce problème. Tous ces mécanismes sont à la portée de nos institutions. Durant les deux prochaines années, il n'y aura pas de problèmes pour ce qui est du financement des transferts sociaux, mais il faut trouver une solution et combattre le gaspillage car je considère qu'accorder une subvention à un milliardaire est injuste et constitue par la même un gaspillage. Question: le phénomène de l'émigration clandestine fait la Une des médias. Quelle est votre conception pour le traitement de ce phénomène ? Réponse: j'ai eu à lire des rapports sur la migration clandestine et ses causes, et celles-ci peuvent être différentes. Lorsque ce phénomène est lié à la pauvreté et au ras-le-bol politique, il peut être traité, mais lorsque l'origine est l'oppression familiale et sociale, le problème est tout autre. Le phénomène de la Harga ne résulte pas forcément de la pauvreté, puisque il y a des médecins et des fonctionnaires qui émigrent illégalement. Il faut mener des campagnes de sensibilisation en associant les familles. De nombreuses personnes qui ont émigré de façon régulière ont regagné le pays en raison des conditions de vie à l'étranger. Le jeune fraichement diplômé qui est confronté au chômage est en droit de s'indigner, c'est pourquoi il est impératif de trouver des solutions à ce problème en consacrant l'égalité en matière d'accès à l'emploi pour tous les Algériens. A ce propos, j'ai demandé récemment au Président du Conseil italien que l'application des lois de son pays à nos migrants clandestins soit dans le respect de leur dignité. Parmi les solutions qui peuvent être apportées au phénomène de Harga, la signature de conventions avec certains pays pour permettre à des jeunes de constater de visu à quel point la situation est difficile dans ces pays, mais il est également possible de recourir à des psychologues en ce sens qu'il s'agit d'un problème grave nécessitant un traitement particulier. Question: la famille des médias revendique depuis de longues années la réhabilitation du journaliste et de la profession. Vous aviez promis que votre programme de réformes accordera une importance particulière à ce volet. Pouvez-vous éclairer l'opinion publique quant aux démarches pratiques que vous comptez entreprendre pour atteindre cet objectif ? Réponse: j'ai promis la liberté absolue de la presse à la condition du respect des lois de la République et l'éthique professionnelle, nous combattrons fermement le mensonge et la diffamation. Concernant les journalistes, il faut prendre en charge leur situation sociale, sachant qu'il existe dans les médias privés des journalistes qui perçoivent de maigres salaires et ne bénéficient d'aucune couverture sociale. Je m'engage à lutter contre ce phénomène, qu'il soit dans le privé ou le public. Il existe en Algérie quelque 160 titres, dont certains ont réussi à s'imposer et d'autres tentent d'émerger. Il y a aussi des journaux à faible tirage et pareil pour les chaînes privées, qui ont des biens alors que leurs employés sont dans des situations critiques. Je m'engage à ne pas faire de distinction entre journalistes du public et du privé, tout en leur offrant des cycles de formation. J'aiderai cette corporation autant que possible et encouragerai la création de clubs de journalistes dans toutes les wilayas du pays. A ce propos, j'exhorte les journalistes à se réunir dans un syndicat propre. Concernant les institutions du secteur, à l'instar de l'Autorité de régulation de l'audiovisuel (ARAV), nous ferons en sorte de relancer son rôle avant la fin de l'année. Dans ce sens, j'ai demandé, à son directeur d'entreprendre des visites à des instances similaires dans d'autres pays pour tirer profit de leurs expériences. Question: L'école algérienne est censée être le socle d'un projet de société. Comment entrevoyez-vous sa réforme? Réponse: Je fais partie des Algériens qui revendiquent le changement radical du système éducatif, particulièrement du cycle primaire car étant le début du processus d'apprentissage de l'enfant qui va à l'école pour s'instruire, il peut ainsi devenir un bon citoyen comme il peut être un marginal. Concernant les programmes, j'interdis l'introduction des idéologies dans l'enseignement, même si cela passe par le changement des responsables chaque semaine. Les fondements de l'enseignement primaire sont: la citoyenneté, le respect des personnes et de leurs biens, la morale et l'appartenance civilisationnelle. Quant aux programmes, je les réduirai selon le principe "Mieux vaut une tête bien faite qu'une tête bien pleine", ce qui signifie qu'il faut leur assurer un enseignement adapté à leur âge et graduel jusqu'à l'obtention d'un diplôme universitaire. L'enfant doit vivre son enfance et s'amuser, afin de l'amener à aimer l'école et à créer un équilibre entre les loisirs et les études. Nos enfants aujourd'hui considèrent l'école comme un supplice. A chaque changement de programmes, il y a un changement de manuels, ce qui est pénible pour les élèves. Le poids du cartable est plus lourd que le poids de l'élève qui porte des livres pesant parfois chacun un demi kilo. Dès l'âge de six ans, l'élève maitrise de plus en plus l'informatique et les réseaux sociaux. Donc, il ne faut pas le faire revenir des années en arrière. Les nouvelles idées et expériences existent dans les pays développés, qu'est-ce qui empêche de rassembler les manuels scolaires dans un CD et de doter les élèves de tablettes numériques fabriquées par l'Entreprise nationale de l'industrie électronique? Il faut moderniser l'enseignement et former les enseignants à l'utilisation de ces outils technologiques. Aujourd'hui, même le sport est absent à l'école et les enseignants refusent de surveiller les élèves dans la cour. Nous déplorons des comportements qui n'ont rien à avoir avec l'enseignement, ni la formation des générations. Il faut remédier à cette situation, car nous allons avoir quelque 10 millions d'élèves du primaire au secondaire, soit 25% de la population. Et je ne parle ici des frais car toute dépense sur l'acquisition du savoir demeure insignifiante, pour peu qu'il y ait des résultats. A mon avis, l'école est la base de toute société, car elle forme un bon citoyen, loin de toute idéologie, pour lui laisser le temps d'atteindre l'âge de la raison et faire librement son choix. Toutefois, la morale est universelle. Nous avons eu recours à plusieurs expériences et nous sommes restés Algériens. Il faut en tirer les enseignements nécessaires et établir un bilan des points positifs et négatifs, sans tenir compte des aspects matériels. Je suis d'accord avec les enseignants et je dis toujours "l'enseignant a failli être un prophète". L'enseignant ne doit pas alors exercer des pressions, en utilisant nos enfants. C'est moi même qui ai posé le problème social de l'enseignant et je m'engage à le résoudre. Je ne possède ni le Sceau de Salomon, ni le bâton de Moïse. La résolution des problèmes nécessite deux à trois mois et il faut laisser le temps au gouvernement. A la base, les élèves n'ont pas assez de cours et les enseignants sont souvent en grève. La base de toute éducation est-elle matérielle ou bien étroitement liée au développement intellectuel et moral. La révision globale des trois cycles d'enseignement primaire, moyen et secondaire ainsi que de l'enseignement supérieur est impérative, mais doit se faire progressivement. Les enseignants ne doivent pas m'imposer une revalorisation de salaire avec un taux précis, car une telle attitude n'est nullement celle de l'éducateur, qui doit être un modèle pour ses élèves. L'Education est parmi les secteurs les plus difficiles à gérer sur les plans pédagogique et socioprofessionnel, notamment en ce qui a trait à la situation matérielle des enseignants et à la situation des élèves dans certaines communes où ils sont obligés de parcourir 5 km à pied pour rejoindre leurs écoles dans l'Algérie de 2020, en dépit des moyens mobilisés par l'Etat, et ce à cause de l'incompétence de certains responsables. Le transport et les cantines scolaires doivent bénéficier aux élèves défavorisés et non à ceux des quartiers résidentiels des grandes villes. Les cantines scolaires sont tenues de servir des repas chauds aux élèves, faute de quoi, des sanctions sévères seront prises à l'encontre des auteurs de tels comportements. Les enseignants devront d'abord penser à l'intérêt de l'enfant avant de revendiquer tout dialogue. Quel est le tort d'un enfant issu d'une famille pauvre ou habitant un village éloigné? Avons-nous le droit de l'abandonner? Pour ce qui est des cantines scolaires en hiver, il n'est plus question de servir des repas froids. Les responsables doivent s'assumer et l'Etat est prêt à leur apporter appui et soutien. Priver les enfants est inacceptable aussi bien sur le plan religieux que moral. Il y'a des gens qui possèdent des milliards, alors que des élèves ne trouvent même pas de quoi se nourrir dans les cantines. Cet état de fait est grave et j'aurai souhaité que les enseignants le dénoncent, notamment en observant des grèves. Les élèves dans les régions enclavées souffrent de l'absence du transport scolaire. Les endroits que visitent les responsables, chefs de daïras, walis ou ministres sont bien entretenus, mais à quelques mètres de là, c'est l'enfer. Certains responsables s'occupent uniquement de la restauration des façades des sièges, mais juste à quelques kilomètres, des citoyens vivent encore au 17e siècle. Devant une situation d'une telle gravité, il ne faut plus continuer à dissimuler la vérité. Le secteur de l'éducation est appelé à l'organisation d'assises nationales pour permettre à tous les acteurs de donner leurs avis. Je m'y engage personnellement. Il faut réduire les inégalités sociales et revenir à la réalité pour remédier en urgence à cette situation, qui ne nécessite pas de grands moyens. Nous veillerons à ce qu'aucun Algérien ne vive la privation dont avait souffert la génération de la Révolution. Question: Quelles sont les mesures juridiques que vous comptez prendre pour la récupération des deniers publics détournés et l'extradition des personnes recherchées par la justice algérienne? La justice poursuivra-t-elle la lutte contre la corruption avec la même dynamique ou avez-vous une autre vision à ce sujet ? Pouvons-nous rêver réellement d'une société où la justice sera indépendante ? Réponse: Pour ce qui est de la récupération des fonds détournés, nous sommes dans l'attente du feu vert de la justice, laquelle n'a pas encore statué sur tous les dossiers et établi les montants détournés. Les fonds détournés se trouvent à l'intérieur du pays ainsi que dans d'autres endroits, comme Genève ou dissimulés dans des pays réputés pour leurs facilitations fiscales. Une fois ces dossiers définitivement clos par la justice, nous allons entamer les procédures nécessaires, soit par le biais d'avocats algériens ou étrangers, ou par l'activation des conventions conclues avec ces pays. Ces fonds seront indubitablement récupérés et ça se fera par le biais de la Justice. Il y a eu certes détournement de fonds mais également des surfacturations. La lutte contre la corruption, et je l'ai déjà assuré, se poursuivra sans relâche. Nous lutterons également contre la corruption affectant le pouvoir d'achat du citoyen. Si la première affecte le Trésor, la deuxième touche à la poche du citoyen, et c'est bien plus grave, lorsqu'il recourt à l'administration, où il est contraint de payer en contrepartie de prestations qui lui sont garanties par l'Etat. Il est impératif dans ce sens d'œuvrer à la moralisation de la société car en l'absence de morale, tout se disloque même au sein de la famille. Les mesures de lutte contre la corruption peuvent aller jusqu'à l'installation de caméras de surveillance partout, à l'instar des services des douanes, des commissariats de police et des communes. Ce sont là des exemples, l'important étant de se diriger vers une véritable lutte et prévention contre la corruption et les pots de vin. Question: La communauté algérienne établie à l'étranger compte des compétences exerçant dans divers domaines. Vous avez exprimé un grand intérêt pour cette catégorie, sachant que votre première décision après votre élection a été de permettre le rapatriement à titre gracieux des dépouilles d'Algériens décédés à l'étranger? Comment comptez-vous tirer profit des compétences de notre communauté établie à l'étranger, notamment dans les domaines économique et scientifique? Réponse: Je suis déterminé à œuvrer pour permettre à l'Algérie de tirer profit de ces compétences établies à l'étranger, là où elles se trouvent. Dans ce cadre, j'ai contacté le Professeur Habba qui m'a fait part de sa disposition à recevoir et orienter des jeunes stagiaires afin d'intégrer le programme d'encouragement des start-up. Des membres de notre communauté se sont sentis exclus suite à la promulgation d'un article de loi les privant de certains postes. Nous nous attelons actuellement à la révision de la Constitution, et exception faite des aspects ayant trait à la sécurité de l'Etat, rien n'empêche de revoir d'autres articles. Néanmoins, des pays pionniers en matière de démocratie ont exclu les binationaux par souci de préservation de la sécurité nationale. Les conclusions découlant du débat sur la Constitution seront soumises à un référendum. J'appelle les membres de notre communauté à l'étranger à ne pas se laisser entrainer dans des dérapages pouvant porter atteinte à leur pays. Question: Après avoir pris part à la Conférence internationale sur la Libye à Berlin, dans quelle mesure les parties concernées par le dossier libyen ont-elles adhéré à l'approche algérienne? Quel sera le rôle de l'Algérie concernant le dossier libyen et sous quelle forme? Réponse: Il y a eu globalement un consensus autour de la proposition de l'Algérie, qui est un pays connu pour son équidistance. L'Algérie a une bonne expérience dans la conduite des médiations et elle en a fait profiter plusieurs pays sans aucun autre objectif que la préservation de la paix et de la sécurité. Des personnalités libyennes, dont Fayez El-Serraj et Haftar, ont fait des déclarations encourageantes sur le rôle de l'Algérie dans le règlement de la crise libyenne, à travers le dialogue. Nous avons donc la confiance des deux parties en plus de la majorité des tribus du Sud de Misrata, de Zentan et des Touaregs qui ont toutes sollicité la médiation de l'Algérie. Il s'agit d'une guerre par procuration et une tentative d'étendre l'influence dans la région. La paix en Libye est synonyme de la paix en Algérie. Nous surveillons une bande frontalière de 1.000 km avec ce pays voisin et la mobilisation nous coute des frais supplémentaires au détriment du développement. A chaque fois qu'une nouvelle arme entre en Libye nous nous trouvons dans l'obligation d'en acquérir une autre plus forte pour sécuriser le peuple et le sol algériens. L'Algérie est soucieuse de voir la paix s'instaurer en Libye et également au Mali et la région Sahel. En outre, le ministre français des Affaires étrangères a admis que l'Algérie était une force d'équilibre et de paix, au moment où les pays voisins de la Libye se rencontrent aujourd'hui (mercredi) à Alger avec la participation du ministre allemand des Affaires étrangères pour leur faire part des conclusions de la Conférence de Berlin sur la crise libyenne. Question: Nous avons constaté ces derniers temps une quasi-absence de communication et de contacts officiels entre l'Algérie et la France, contrairement à ce qui était par le passé, et ce en dépit de la grande dynamique diplomatique que connaît le pays depuis votre élection Monsieur le Président et des pourparlers en cours avec les différents pays desquels Paris est exclue.Est-ce que la crispation des relations entre les deux pays en est la cause? Est-ce qu'il y a une volonté pour revoir ces relations et réévaluer le partenariat entre les deux pays? Réponse: En effet, il y a eu une crispation dans les relations entre les deux pays, notamment après que les Algériens aient constaté une ingérence dans leurs affaires internes suite à la déclaration de la partie française au début du Hirak. Désormais, l'Algérie avec sa nouvelle génération et direction n'acceptera, à aucun prix, une immixtion ou tutelle quelconque. L'Algérie n'est pas une chasse gardée de la France, ni d'un autre pays. C'est un Etat libre qui construit pacifiquement son avenir, c'est là une question que les autres semblent avoir bien saisi. Nous, les Algériens, sommes jaloux de notre souveraineté nationale, surtout quand les tentatives d'ingérence émanent de l'ancien colonisateur. Toutes nos actions sont des réactions aux actes provenant de l'autre partie, car nous traitons les différents dossiers sur la base du principe de réciprocité. Chacun a le droit de défendre ses intérêts mais nul ne peut nous empêcher de défendre les nôtres. Les deux parties ont convenu de tourner la page et le climat a été assaini. Toutefois, le problème qui se pose aujourd'hui réside dans l'existence de lobbies dans tous les pays. Il existe en France un lobby qui a de la rancœur particulière envers notre pays. Nous avons nos propres intérêts, notre dignité, notre souveraineté et notre indépendance à défendre. Je n'œuvre pas à vous plaire au détriment de 45 millions d'Algériens. Nous avons plusieurs pays amis qui sont à nos côtés, aussi bien dans les bons moments que dans les situations difficiles, et je ne dirais pas davantage. Question: Monsieur le président, Quelle est votre position concernant la violation du droit international par certains pays africains en procédant à l'ouverture de représentations consulaires dans la ville de Lâayoune occupée? Réponse: Pour ce qui de l'Afrique, le chagrin m'envahit lorsque je me remémore les défunts Gamal Abdel Nasser, Mohamed V, Kwame Nkrumah, Ahmed Sékou Touré et le leader Houari Boumediene. La République arabe sahraouie démocratique (RASD), membre fondateur de l'Union africaine (UA), ne doit pas être poignardée dans le dos. Lorsqu'elle (UA) ne respecte pas les chartes en tant qu'organisation continentale, comment voulez-vous que les autres organisations nous respectent? Aujourd'hui en tant qu'Africains nous souffrons du fait que le dossier libyen soit pris en charge par d'autres organisations, pourquoi laisser les choses s'empirer et aller, Africains que nous sommes, contre la légalité internationale en ce qui concerne le Sahara Occidental? Le dossier du Sahara Occidental est posé au niveau de l'UA et des Nations Unies, laissons ces dernières faire leur travail. En tout état de cause et en dépit des pressions, la question du Sahara Occidental demeure une question de décolonisation et telle est aussi la position de l'UA et de l'ONU. Le président Boumediene disait "Nous ne serons pas mis devant le fait accompli jusqu'à ce que Dieu reprenne la terre et tout ce qu'elle contient". Question: Monsieur le Président nous vous remercions d'avoir honoré votre engagement à travers cette belle et courageuse initiative qui permettra d'éclairer l'opinion publique sur ce qui est envisagé pour le traitement de plusieurs problèmes dont souffre l'Algérie. Une opinion publique longtemps ballotée entre fausses informations, sources anonymes et fuites suspectes. De même que nous vous remercions pour cette initiative, entamée par la création du poste de porte-parole officiel de la présidence de la République, souhaitant avoir d'autres rencontres avec vous pour mieux informer le citoyen. Réponse: Je vous remercie tous d'avoir accepté cette invitation, vous avez été les premiers et il y aura d'autres car nous tenons à consacrer cette tradition. Je continuerai à communiquer avec les citoyens via les médias nationaux, c'est là, un principe et un engagement, et la crédibilité passe par le respect des engagements. Pour moi, les médias sont un partenaire essentiel. Vous êtes des faiseurs d'opinion et nous sommes des décideurs, et ensemble nous mènerons, plaise à Dieu, l'Algérie à bon port. En sus de ces rencontres, le porte-parole officiel de la Présidence est là pour répondre à vos questions quotidiennement, et même si l'information officielle n'est pas communiquée par le biais de l'agence Algérie Presse Service (APS), elle le sera par le biais du porte-parole, et ce dans le but de barrer la route à toute tentative malveillante.
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