Mme Ouahida Chaab, est la présidente directrice générale de la Compagnie industrielle des transports Algériens (CITAL) installée à Annaba et spécialisée dans l’assemblage des tramways circulant dans différentes villes en Algérie. Reçue, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, elle rappelle que l’entreprise qu’elle dirige a débuté ses activités en 2011, et qu’elle est également chargée de la maintenance des 131 rames en activité. Signalant durant son intervention que l’entreprise CITAL avait été créée sur la base d’un joint-venture 51/49 avec la Française Alsthom, Mme Chaab déclare noter l’absence de la part de cette dernière de tout partage de savoir-faire, ni d’une cohérence d’optimisation, ce qui en clair signifie que celle-ci n’a pas respecté le contenu de cet accord de coopération technique. . A cet effet, Mme Chaab dit souhaiter la création d’une plateforme de discussions avec ce partenaire pour, indique-t-elle, donner enfin corps à ce partage de savoir-faire, mais aussi, au transfert de technologie et aux nouvelles méthodes de management et d’innovation qui y sont y mentionnés. . Aux fins de diminuer les importations de pièces de rechange, Mme Chaab signale, par ailleurs, que la CITAL s’est investie dans des activités d’intégration, dés l’année 2013, en faisant usiner localement certaines pièces destinées à la maintenance des attelages, avec un taux de 32% et dans le respect des standards internationaux. Elle indique également que sa compagnie est actuellement en pourparler avec la Société nationale des transports ferroviaires, aux fins d’assurer la maintenance des trains Coralia acquis par cette dernière et entrés en exploitation depuis. A un moment, souligne, d’autre part, l’invitée, où l’on projette de relancer le développement du secteur industriel, d’introduire la digitalisation, de relancer les PME et les TPE et de maitriser les transferts de technologie, il faudrait, propose-t-elle, s’appuyer sur les retours d’expériences et le partager entre toutes les entreprises « éparpillées à travers le territoire, pour hisser leur niveau ». Pour instituer l’esprit d’innovation au sein des entreprises, Mme Chaab appelle, en outre, à développer des liens entre celles-ci et l’université, pour développer, ensemble, certains axes « qu’on n’arrive pas à résoudre ».
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