Le jury disciplinaire de la CAF, réuni le 6 février 2015 à Bata en Guinée Équatoriale, a examiné les rapports des officiels suite aux incidents qui ont émaillé le match no 30 de la Coupe d'Afrique des Nations Orange, opposant le Ghana à la Guinée Équatoriale. Ledit match, comptant pour les demi-finales de la compétition, s'est disputé à Malabo le jeudi 5 février 2014.
En application des articles 82, 83 et 151 du Code disciplinaire de la CAF, respectivement relatifs au principe de conduite, de responsabilité et à la sécurité lors de l'organisation des matchs, le jury disciplinaire décide:
De demander à la partie Equato-Guinéenne de prendre en charge le coût de traitement de tous les blessés lors du match en question.
D'imposer à la Fédération équato-guinéenne une amende de 100,000 USD (Cent Mille Dollars Américains) pour le comportement agressif et récidiviste de ses spectateurs.
D’obliger l’équipe de la Guinée Equatoriale de jouer son prochain match à huis clos sans spectateurs. Toutefois, pour promouvoir un esprit de Fairplay et de fraternité durant la CAN 2015, le jury a décidé de suspendre le match à huis clos à condition que les spectateurs ne soient pas coupable d’une telle infraction lors du match de classement. Au cas où des incidents identiques émaillent le match de classement le 7 Février 2015, le jury disciplinaire de la CAF imposera automatiquement la sanction de jouer à huis clos à l’équipe Equato-Guinéenne qui devra jouer le prochain match officiel de l’équipe nationale sans spectateurs.
Ces décisions interviennent après le rappel à l'ordre fait à la fédération équato-guinéenne le 26 janvier 2015 après le match Gabon - Guinée Équatoriale, et l'amende de 5000 dollars infligée le 3 février à la même fédération après le match Tunisie - Guinée Équatoriale, toujours pour le comportement des supporters du pays hôte de la Can Orange 2015.
Par ailleurs, 36 blessés ont été répertoriés par les équipes médicales présentes au stade suite aux incidents qui ont émaillé la rencontre Ghana - Guinée Équatoriale. Tous ont été pris en charge sur site. Puis 14 ont été transférés vers des formations hospitalières pour des examens complémentaires. Un cas nécessite un suivi approfondi.
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