Répondant à l’appel de l’Union nationale des ordres des avocats, des centaines de robes noires, venues des quatres coins du pays, ont manifestés, jeudi à Alger, pour l’indépendance de la justice et la libération des détenus d’opinion et contre les atteintes aux libertés des Algériens. La marche nationale des avocats, rejointe par de nombreux citoyens, s’est ébranlée du tribunal de Sidi M’hamed vers la Grande Poste. Marquant deux haltes au niveau des sièges du Sénat et de l’Assemblée nationale, les avocats ont scandé, notamment, leur rejet de l’élection présidentielle et de la loi sur les hydrocarbures. Tout comme ils ont dénoncé les atteintes aux libertés d’expression, de circuler et de manifester. Les avocats qui ont réitéré, à l'occasion, leur soutien aux revendications du mouvement populaire, « ont tenu aussi à dénoncer les arrestations opérées parmi les manifestants et ils exigent la libération, sans aucune condition, de tous les détenus d’opinion et du Hirak », relève, dans son compte rendu de la marche, Mohamed Amine Aberkane, de la radio chaine 3.
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