lundi 31 décembre 2018

2018-2019 : du meilleur et du pire à retenir d’une année s’achève

Il ne reste que quelques heures avant que les Algériens plient, définitivement, la page de l’année 2018 pour entamer une nouvelle année. 2018, une année qui s’achève en laissant derrière elle un amas de souvenirs. Si l’Algérie a vécu, durant cette période, certains événements plutôt tristes, douloureux et regrettables, elle a, en revanche, célébré et savouré d’autres moments de joie et de fierté, en dépit d’un contexte économique et d’un environnement international et régional des plus instables. En effet, dans ce contexte fait de guerres et de déchirement, l’Algérie, elle qui a vécu les crimes de la colonisation et survécu à la barbarie terroriste, s’est distinguée une nouvelle fois par son attachement à la résolution pacifique des conflits et par son engagement pour la promotion de la paix.  Toujours le même cap : la paix ! La journée internationale du Vivre ensemble a été célébrée le 16 mai dernier dans les quatre coins du globe. Cette journée consacrée par l’ONU à l’initiative de l’Algérie, constitue incontestablement un succès diplomatique et traduit la reconnaissance, par la communauté internationale, des efforts que l’Algérie avait déployés pour rétablir la paix et la sécurité dans le pays et surtout la reconnaissance de sa contribution à la promotion de la culture de la paix et du dialogue dans le monde. La découverte d’Aïn Boucherit (Sétif): Il est temps de repenser l’évolution de l’humanité La découverte d’outils très anciens à Ain Choucherit confirme une présence humaine remontant jusqu’à 2,4 millions d’années en Afrique du Nord. Pour les scientifiques Cette découverte archéologique informe sur les migrations anciennes des êtres humains, d'une zone à l'autre bout du monde: de l'Afrique orientale à l'Afrique du nord, et jusqu'à l'Europe. 12 janvier : Première célébration officielle de Yennayer Les Algériens ont célébré, cette année, officiellement, le nouvel An Amazigh, Yennayer, coïncidant avec le 12 janvier du calendrier universel. Yennayer, l'une des fêtes populaires les plus anciennes de l'humanité, encore célébrée au 21ème siècle sur une vaste sphère géographique, est, désormais, réhabilité et consacré fête nationale. Le drame de Boufarik : A la mémoire des martyres Le 11 avril 2018, les algériens se sont réveillés par le drame de Boufarik. Le crash de l'avion militaire qui s’est produit à 7h45 dans la wilaya de Blida, a fait 257 victimes dont 10 membres de l'équipage. Affectés par cette tragédie, les Algériens se sont montrés solidaires avec les familles des victimes et unis, sous l’emblème national, pour rendre hommage à ces martyres victimes du devoir national. L’ANP, le rempart contre la menace : Depuis maintenant plus de cinq ans, l’Algérie est cernée par des zones de conflits. La menace sur ses frontières vient s’ajouter à l’activité des groupes terroristes résiduels. En dépit de cet environnement, le déploiement des détachements de l’ANP sur le terrain et le renforcement de sa présence sur les frontières se sont avérés efficaces dans la protection du pays.      Rien que durant le premier semestre de l’année 2018, Cent dix-sept (117) terroristes ont été neutralisés et des quantités d'armes et de munitions ont été récupérées. 20 terroristes ont été abattus, 18 autres ont été arrêtés et 3 cadavres ont été découverts durant le premier semestre de l'année en cours qui a été marqué par la reddition de 66 terroristes et d'une famille de dix membres. Production agricole : L’année de la bonne récolte 2018 était aussi une année de la bonne récolte. La production nationale du blé a dépassé les taux enregistrés durant les années précédentes ce qui a contribué à la réduction de la facture d'importation de céréales. La production céréalière réellement obtenue durant la campagne 2017-2018 a été estimée à 60,5 millions de quintaux, contre 34,7 millions de quintaux durant la compagne précédente, soit une hausse de 74,4%. La production arboricole a atteint, également, 16.892.480 quintaux (qx) au titre de l’année 2018, soit une hausse de l’ordre de 273% par rapport à l’année 2000 laquelle avait enregistré une production arboricole de 4,52 millions qx. Toute cette production a engendré une croissance des exportations des produits agricoles de 50% durant les 7 premiers mois de 2018. En revanche, cette croissance n’a pas profité au consommateur local. Les prix sur le marché n’ont pas cessé d’augmenter au détriment des petites bourses. Poste frontalier terrestre : un lien d’amitié et d’échange algéro-mauritanien Le nouveau poste frontalier terrestre "Chahid Mustapha Benboulaid" (point kilométrique PK-75 au Sud de Tindouf) entre l’Algérie et la Mauritanie, constitue un apport qualitatif aux relations de coopération bilatérale, dont l'ouverture s'est notamment matérialisée par une première opération d'exportation par voie terrestre de 400 tonnes de produits nationaux vers Nouakchott. La première cargaison de plusieurs produits algériens est  arrivée à Nouakchott dans un délai de 10 jours. Habitat : plus d’un millions de logement distribués  1.128.424 logements sur un total de 2.153.668 unités inscrites au titre du programme quinquennal 2015-2019 ont été réceptionnés jusqu'au 24 décembre 2018 à l'échelle nationale. Transport : extensions des réseaux et modernisations des moyens Le secteur des transports s’est distingué une nouvelle fois avec un bilan positifs et de nombreuses réalisations. Les investissements ont permis la réalisation d'un réseau routier, la modernisation des ports et aéroports, métro, tramway et le réseau ferroviaire qui ne dépassait pas les 1.000 km en 2000. Ce dernier atteint aujourd'hui  4.200 Km et ira jusqu'à 6.300 Km à l'horizon 2022, a-t-il précisé. Aujourd’hui, le pays compte 36 aéroports et 48 ports et une autoroute d’une longueur de 1200 km avec 13 échangeurs d'une longueur de 1009km. Le ministère a fait également l’acquisition de 12 nouvelles rames de métro pour l’extension de la ligne jusqu’à Bab el Oued et Baraki. Cette violence qui gâche le plaisir du sport Pour énième année consécutive, la violence s’invite dans les stades pour gâcher le plaisir du sport. Les stades et l’environnement immédiat de ces enceintes sont devenus des arènes de déchainement de violence. En football, les années passent et se ressemblent à travers cette violence récurrente dans les stades qui est devenue une façon de s'exprimer du supporter lequel ne trouve plus d'autres moyens de prouver qu'il est partie prenante de l'évènement que par ces actes dépassant le cadre purement sportif.  


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