Après les embouteillages récurents, c’est le mauvais état des routes, se traduisant parfois par des « conséquences dramatiques », qui incommode le plus les automobilistes Algériens, constate ce lundi dans son journal de 8 heures, la chaine 3 de la Radio Algérienne. Dans un reportage consacré à ce sujet, après le grave accident impliquant, dimanche, un camion transportant des déchets ferreux et deux autobus de transport de personnels, provoquant 22 blessés, sa journaliste, Karima Hasnaoui, observe qu’en période de pluie, en particulier, le mauvais état du réseau routier devient plus visible. Une conductrice interrogée explique que c’est particulièrement durant la nuit que la circulation est la plus dangereuse. Il y a, dit-elle, des gens qui ne voient pas bien durant la nuit « et pouf, s’exclame-t-elle, ils se retrouvent dans un trou ». Cette dame qui signale s’être récemment rendu à Dra El Mizan, se dit « étonnée » par le mauvais état des routes. « C’est infernal », résume-t-elle. Hassan Menouar, le président de l’Association des consommateurs, ‘’El Aman’’ constate pour sa part que l’entretien des voies routières n’est pas assuré par les pouvoirs publics. « Nos voitures, déclare-t-il, s’usent rapidement », parce que roulant sur des routes souvent mal construites, percées de nombreuses ornières. Un mécanicien explique que la qualité contestable du réseau routier national, hérissé, par ailleurs, d’une multitude de « dos d’âne » (ralentisseurs) et parsemé de « trous », à l’origine parfois de mort d’homme, se traduit par des visites fréquentes vers des réparateurs pour faire procéder à des changements de pneus, d’amortisseurs ou de rotules de direction. Pour M. Menouar, il appartient au citoyen de se plaindre de ces carences auprès des pouvoirs publics, à divers niveaux. « Nous avons le droit, commente-t-il, d’avoir des routes convenables pour nous sentir en sécurité ».
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