lundi 25 novembre 2019

Ingérence étrangère : un «projet» de déstabilisation, dont l’Arabie Saoudite est l’allié de taille, selon Mohamed Lakhdar Maougal

S’adaptant à l’actualité brulante, l’Emission phare de la Chaine 3, L’invité de la rédaction a reçu, ce lundi, le professeur Mohamed Lakhdar Maougal qui s’est exprimé sur «les ingérences étrangères»,  particulièrement dans un contexte national marqué par une crise politique et un hirak qui se perpétue depuis 9 mois. Interrogé sur la récente déclaration d’un  député Européen au sujet de l’Algérie, M. Maougal explique que «ce qui se passe aujourd’hui n’est que l’épisode d’un long processus» remontant  à la fin de la seconde guerre mondiale. «Les Américains, signale-t-il, avaient crée un club, pour créer une Alliance des 3 mondes ( USA, Canada, l’UE et le Monde Musulman)», précisant c’est «l’Arabie Saoudite, un allié de taille, qui finance tout». A en croire l’invité de la Chaine 3, ce projet qui menacerait l’Algérie est le même que celui qui avait déstabilisé d’autres pays à l’instar de l’Irak, de la Syrie, de la Libye… Si l’Algérie est ciblée observe-t-il,  c’est parce qu’ «on est à la fin d’un système qui a fonctionné, avec l’équipe Bouteflika, et lequel, aujourd’hui, ouvre des perspectives à un moment où elle reprend une place importante. Le pays, ajoute-t-il, « se trouve  sous une menace extrêmement dangereuse».    Des élites formatées dans les écoles Américaines A la question de la journaliste de savoir pourquoi les Algériens ne veulent pas croire à l’existence de ces projets de déstabilisation, M. Maougal nuance ce propos : «Les Algériens qui ne veulent pas y croire» sont ces élites formées dans des universités Américaines et Françaises». Selon lui, les langues de ces pays « ont aidé à constituer le point d’ancrage pour la formation des élites internationale». Citant un extrait du dernier livre de Pascal Boniface, «Requiem pour le monde occidental, relever le défi de Trump», l’invité de la Chaine 3  signale que les USA ont mis en place de nombreux programmes de formation auxquels ont participé de nombreux bénéficiaires dont « 565 d’entre eux sont des chefs d’Etats et de gouvernements et 31 autres des personnes qui sont à la tête d’organisation internationale».


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