Aux fins de hâter le développement et la promotion économique des régions, le gouvernement a décidé de déconcentrer certaines de ses prérogatives pour les confier aux élus et cadres locaux. Accueilli, mercredi, à la chaine 3 de la Radio Algérienne, le directeur de la formation au ministère de l’Intérieur explique qu'à l'effet d'assurer au mieux les nouveaux pouvoirs qui leurs sont désormais dévolus, les élus et cadres locaux bénéficiéront d'une formation à divers niveaux pour être à même de gérer leur circonscription administrative respective et améliorer ainsi la qualité de service public. Cette formation, précise M. Nourredine Benaïdja, vise à inculquer à ces derniers de nouvelles méthodes de gestion, « pour améliorer ce qui existe actuellement » et également hausser les administrations locales « à des niveaux de développement satisfaisants ». A travers cette décentralisation des pouvoirs, explique-t-il encore, il s’agit d’assurer un transfert de compétences vers les élus et cadres locaux, pour leur permettre d’assurer leur mission dans les meilleures conditions possibles, à l'effet de promouvoir les potentialités économiques et sociale de leur région respective. L’invité signale que dans cette perspective, le ministère de l’Intérieur a élaboré une stratégie de formation quadriennale, dont il précise qu’elle a commencé à être mise en œuvre, en 2015, et dont, dit-il, le premier bilan sera établi en 2019. M. Benaïdja indique qu’une première session de formation, entre février et mai 2018, a concerné 1.700 élus, parmi lesquels figuraient 1.541 présidents et des vice- présidents d’APC. La seconde étape, déclare-t-il, donnera lieu à une formation « plus ciblée » autour du concept de « démocratie participative », à laquelle devraient prendre part 225 élus.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire