Le nouveau directeur général de l'Entreprise nationale de la télévision (EPTV), Lotfi Cheriet a été installé, mardi à Alger, à son poste, en remplacement de M. Toufik Khelladi, appelé à d'autres fonctions. Présidant la cérémonie d'installation, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane a salué, à cette occasion, "les efforts de M. Khelladi consentis au service du pays et du secteur de l'information, en tant que journaliste et dirigeant" notamment pendant l'exercice de ses fonctions à la tête de l'EPTV. Il a félicité, en outre, le nouveau DG de l'EPTV, lui souhaitant "davantage de réussite, en particulier en cette conjoncture particulière que vit le pays, qui exige de nous, et plus que jamais, davantage de dévouement et de loyauté, au service du pays et des institutions de la République". Remerciant le président de la République pour la confiance dont il a été investie, M. Cheriet a affirmé, pour sa part, qu'il arrive à "un moment très difficile et compliqué", se disant confiant quant à sa capacité de faire face "à tous les défis et enjeux qui se posent, en apportant des contributions à même de développer et d'organiser l'EPTV". A ce propos, il a mis l'accent sur "la nécessité de définir des objectifs clairs, dont la promotion de contenus médiatiques aux plus niveaux de professionnalisme, d'ouverture et de crédibilité, ainsi que le développement de grilles de programmes de qualité avec l'ouverture sur les différentes franges de la société", pour que l'EPTV "s'érige en service public". Pour sa part, M. Khelladi a indiqué que "l'EPTV et le service public n'ont rien à craindre grâce aux cadres capables d'assurer ce service en tant qu'action stratégique pour l'avenir du pays", soulignant qu'il a bénéficié du "plein soutien des cadres et des personnels de la télévision ces dernières années", tout en souhaitant à M. Lotfi Cheriet succès et réussite dans ses nouvelles fonctions à la tête de l'EPTV. Des journalistes, des travailleurs et des techniciens de l'EPTV avaient organisé, ces dernières semaines, des sit-in, revendiquant le respect du "service public" et "l'objectivité dans le suivi des développements que connaît le pays".
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