Les marches monstres organisées dans toutes les wilayas continuent de rythmer la vie politique du pays. La quatrième, celle du vendredi 15 mars, a démontré avec force que le mouvement populaire pacifique ne faiblit pas. Bien au contraire, il se poursuit et s’approfondit. En guise de réaction, les partis de l’alliance présidentielle sont, jusque-là, restés silencieux, constate, Nahla Bekralas, journaliste du service politique de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, qui rappelle, à l’occasion, que la dernière sortie politique de « la majorité parlementaire » remonte au 13 mars dernier, suite à la diffusion du « plan de travail » du président de la République. Du coté des partis d’opposition, c’est plutôt la multiplication des propositions. El islah, l'un des soutien du président de la République, qui plaide en faveur de « l‘ouverture d’un débat entre les différents acteurs pour définir les priorités de l’étape actuelle », appelle, par la voix de l’un de ces leaders, Fillai Ghouini, les manifestants à se structurer au niveau des syndicats, des partis et des associations pour être représentés au sein de « la Conférence nationale inclusive ». Le parti des travailleurs a pour sa part réitéré son appelle à une Assemblée constituante. Sa secrétaire générale estime que la sortie de crise commencera par la création de comités de quartiers regroupant toutes les catégories de la société. Mais aussi par la démission du président de la république et de son gouvernement et par la dissolution du parlement pour l’installation d’un gouvernement de transition.
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