Les compagnies pétrolières étrangères ne se bousculent pas pour explorer en Algérie. Sur les 69 périmètres de recherche et d’exploration proposés par appel d’offre entre 2008 et 2014, seuls 10 d’entre eux ont été attribués. Cette donnée a mis en alerte le ministère de l’énergie qui, sans tarder, a lancé une étude via la société ALNAFT pour démonter la richesse du sous-sol algérien en ressources énergétiques. Lors de l’ouverture de la neuvième édition de la conférence-salon internationale sur l’industrie pétrolière et gazière en Afrique du nord (NAPEC 2109), le président du comité de direction de l’agence nationale de valorisation des ressources en hydrocarbures (Al-Naft), Farid Ayadi, a révélé que les premiers résultats de la première étude d’estimation du potentiel national d'hydrocarbures, en cours, «sont déjà plus qu’encourageants». Cette étude, qui a pour objectif d’évaluer le potentiel en place, est observée à travers sept (7) bassins du Sahara algérien, a-t-il fait savoir, notant que les réserves en place de pétrole et de gaz sont importantes en termes d’hydrocarbures conventionnels et non conventionnels. Dans une déclaration à la Chaine 3 de la radio nationale, M. Ayadi a indiqué que les premiers résultats montrent qu’ «en terme de gaz non conventionnel, nous avons un volume de presque 9 fois Hassi R’mel et pour le pétrole de Roche-mer nous disposons d’un deuxième Hassi Messaoud». «Ces résultats repositionnent l’Algérie à la troisième place en terme de volume des ressources en gaz de schiste après les USA et la Chine et à la septième place pour son potentiel en pétrole de roche mère, actualisant ainsi le dernier classement de l’agence américaine d’information sur l’énergie (EIA)», a-t-il poursuivi.
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