Culminant, la semaine dernière, aux alentours des 75 dollars le baril, les cours du brut ont accusé un léger fléchissement, ce lundi, passant à 71 dollars sur les marchés Asiatiques. Pour l’ancien PDG de la compagnie Sonatrach, cette remontée des cours est due à la détérioration de la situation politique en Libye et au Venezuela, mais également aux sanctions économiques imposées par les Etats-Unis à l’Iran. Accueilli, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abdelmadjid Attar signale au passage que ces derniers agissent en faveur d’un baril à un prix « raisonnables », se situant entre 60 à 65 dollars afin, explique-t-il, de ne pas léser leurs producteurs de pétrole de schiste. Si commente-t-il, il est extrêmement difficile de pouvoir fixer, dans les mois et années à venir, le prix moyen d’un baril d’or noir, il n’en estime pas moins que celui tournera des 70 dollars, même en fonction des divers évènements qui surgiront. Quoi qu’il puisse arriver, M. Attar considère que c’est l’Arabie Saoudite, principal producteur de l’OPEP, qui pèsera le plus pour ce qui est de la fixation des cours, suivie en cela de la Russie, laquelle est en faveur d’un baril se situant au delà des 70 dollars. Mais en définitive, observe-t-il, ce sera finalement Trump qui « aura le dernier mot ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire