Les acteurs de la société civile, réunis samedi à Alger en conférence nationale, ont appelé à l'accélération de la transition démocratique fluide conformément à un processus électoral concrétisant "la rupture" et garantissant l'édification d'institutions crédibles. L'initiative annoncée, lors de cette conférence réunissant trois dynamiques, à savoir la Confédération des syndicats autonomes, le Forum civil pour le changement et le Collectif de la société civile qui compte plusieurs associations et organisations de droits de l'Homme, met en avant la nécessité de "l'accélération de la transition démocratique fluide conformément à un processus électoral concrétisant la rupture avec les systèmes de tyrannie et de corruption et garantissant l'édification d'institutions légitimes et crédibles. L'initiative a proposé "l'installation d'une personnalité nationale ou d'une instance présidentielle consensuelle supervisant la période de transition pour la reprise du processus électoral pour une période de 6 mois à un an au maximum". Les acteurs de la société civile suggèrent, également, "la formation d'un Gouvernement de compétences nationales pour la gestion des affaires et l'installation d'une instance indépendante chargée de la supervision, l'organisation et l'annonce des résultats de l'élection, en garantissant les mécanismes de contrôle". Elles ont appelé, dans ce sens, à "l'ouverture d'un dialogue national global avec la classe politique, les personnalités nationales et la société civile ainsi que les activistes du Hirak populaire au sujet de la situation politique et socioéconomique du pays". La société civile a exhorté, à ce propos, l'ensemble des forces agissantes à adhérer à son initiative et à œuvrer à sa concrétisation et à sa réussite, affirmant que "l'aboutissement du processus électoral requiert la préparation d'un climat général pour l'exercice des droits et des libertés individuels et collectifs et le respect des droits de l'Homme à travers des mesures d'accompagnement du processus politique afin d'instaurer la confiance des citoyens et garantir une adhésion effective à ce processus". Les travaux de la Conférence de la société civile se sont poursuivis avec l'intervention de nombre de représentants de syndicats, d'associations et d'organisations nationales, qui ont "valoriser" l'initiative politique proposée et souligné unanimement que cette rencontre était "un acquis historique". Cette initiative devrait être soumis à la classe politique et à des personnalités nationales lors d'une autre rencontre.
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