Fidèles à la marche pacifique, les Algériens continuent à descendre dans la rue pour battre le pavé au 19ème vendredi revendicatif et faire entendre leurs voix en scandant les slogans habituels à savoir : « le changement des gouvernants actuels », ils appellent aussi à une « République démocratique civile » entre autres ainsi que la libération des détenus de vendredi passé. Cette énième mobilisation de la protesta intervient au lendemain de la sortie médiatique du chef d’Etat major de l’armée nationale populaire (ANP) en visite de travail à l’Académie inter armées de Cherchell (Tipaza). Un vendredi tendu à la capitale Si les marcheurs n’ont pas changé de revendications, le dispositif sécuritaire, lui, change de tactique et d’attitude envers les protestataires, d’un vendredi à l’autre, a constaté Amina Hadjiet de la radio chaine 3, ce matin à Alger. Elle a assisté, dit-elle, à des tirs sporadiques de bombes lacrymogènes, à l’utilisation des tasers et constaté également des arrestations aux forceps. "C'est un vendredi tendu à la capitale", décrit-elle. En plus de la fermeture du tunnel des facultés, des membres de la ceinture de sécurité innovent pour filtrer les foules et fouillent sacs et pancartes des prostataires sans heurts ni affrontements. De même à Oran et dans le calme, les marcheurs du vendredi 19 persistent et signent des pancartes qui appellent, selon Mohamed Hamza Belmadani de la chaine 3, au départ de l’actuel système, à l’application des articles 7 et 8 de la Constitution et réclament « un président au service du peuple ». Aux cris de « libérez l’Algérie !», pour « une république démocratique » et « non à la dictature » ont scandé, par ailleurs, les Tizi-ouzéens qui ont marché pour le 19e vendredi, de suite, que la canicule n’a pu dissuader. Mohamed Haouchine a fait les pas au milieu du hirak qui demande d’une même voix : « libérez les détenus ».
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