Fidèles à leur rendez-vous hebdomadaire, les étudiants sont sortis ce mardi encore et restent aussi mobilisés qu’au début de la contestation populaire. Déterminés à ne rien céder, ils portent les mêmes revendications que celles portées chaque vendredi par l’ensemble de la société et sur tout le territoire national, à savoir la rupture totale avec le système politique qui a jusque-là régné sur le pays ainsi qu'avec l'ensemble de ses figures. Sous une chaleur torride ce 9 juillet, comme en plein Ramadhan ou encore durant les examens, ils ont à chaque rendez-vous porté leurs messages par des slogans clairs qu’ils soient clamés oralement, ou portés sur des pancartes et autres objets dans une créativité à couper le souffle, pour celui qui veut bien lire, dans un mode de communication inédit entre la rue et « les décideurs ». Ce mardi, les messages à travers les slogans ont appelés essentiellement à « une justice indépendante », « le pouvoir au peuple », « la liberté de la presse », « la liberté de conscience et d’opinion », « la séparation des pouvoirs ». Présente sur place, Nesrine Cherikhi, journaliste de la radio chaine 3, note que « les slogans sont nombreux, mais ils convergent tous vers cette nouvelle Algérie, démocratique, cet Etat de droit, cette République libre que réclament ces étudiants rassemblés aujourd’hui ». Plus de détails dans le compte rendu de Nesrine Cherikhi.
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