Approchées par le Panel qui se propose d’inaugurer un dialogue avec les dirigeants de l’Etat et tenter ainsi de sortir le pays de la crise politique dans laquelle il est enfoncé depuis plus de six mois, des personnalités politiques ont répondu par la négative, certaines autres émettant des réserves pour y prendre part. Rapportant, mardi, les raisons de ces défections, la chaine 3 de la Radio Algérienne mentionne la déclaration de l’ancien Premier ministre, Mouloud Hammrouche qui explique qu’il ne veut prendre part à aucune instance de transition, « ni se porter candidat à un scrutin ». Egalement sollicité, l’avocat Mokrane Aït Larbi déclare pour sa part, ne pas vouloir participer à un dialogue « rejeté par la révolution pacifique », alors que le militant des Droits de l’homme, Mustapha Bouchachi observe de son coté que les conditions pour organiser celui-ci « ne sont pas réunies ». Lyes Merabet subordonne, lui, sa participation à l’accord de la Confédération des syndiCats Algériens dont il est membre et un autre syndicaliste, Messaoud Boudiba, dit préférer soutenir une initiative allant dans le même sens, celle du Forum pour le changement. Le Panel composé de sept membres avait dévoilé, dimanche, son programme visant à inaugurer un dialogue national de sortie de crise, basé sur l’organisation d’une série de discussions avec les représentants de l’Etat, et débouchant sur l’organisation d’une Conférence nationale. Pour renforcer ses rangs, il avait lancé un appel à une vingtaine de personnalités nationales parmi lesquels figuraient notamment Djamila Bouhired, Taleb el Ibrahimi, Ahmed Benbitour, Abdellaziz Rahabi, et Fares Mesdour. Le Panel avait posé comme condition à l’organisation de ce dialogue, la participation active de représentants du Hirak, de la Société civile et des partis politiques.
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