jeudi 30 juin 2016

Le projet de loi sur la santé présenté en juillet devant les membres du gouvernement

Présentation en juillet du nouveau Le projet de loi sur la santé sera présenté en juillet devant les membres du Gouvernement, a annoncé jeudi à Alger le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf. Le ministre qui recevait la présidente de la Commission régionale de certification de l'éradication de la poliomyélite en Afrique, Pr Leke Rose Gana Fomban, a indiqué que le nouveau projet de loi sur la santé sera soumis au Gouvernement en Juillet, avant sa présentation devant les deux chambres du Parlement. Le projet de loi en question a été élaboré suite à une série d'assises régionales et nationale, organisées par le ministère de la santé avec la participation de tous les acteurs. Ce projet de loi devra remplacer l'actuelle loi qui remonte à 1985 et qui n'est plus adaptée aux mutations socio-économiques et culturelles de la société algérienne. Le projet de loi qui maintient la gratuité des soins renferme 475 articles touchant à plusieurs volets.


La date des préinscriptions pour les nouveaux bacheliers arrêtée du 19 au 21 juillet

La date des préinscriptions pour les nouveaux bacheliers,  au titre de l'année universitaire 2016-2017, a été arrêtée du mardi 19 au jeudi  21 juillet, a annoncé jeudi, le ministère de l'Enseignement supérieur et de  la Recherche scientifique dans un communiqué.  Les nouveaux bacheliers pourront par la suite, confirmé cette préinscription  durant la période allant du vendredi 22 au dimanche 24 juillet, laquelle sera  suivie par la phase des affectations et des recours en ligne dont la date a  été arrêtée par le ministère du dimanche au 31 juillet au mardi 2 août.          La période de déroulement des concours, entretiens avec un jury pour  les filières concernées est prévue également, du dimanche 31 juillet au 2 août,  suivie de la période des inscriptions définitives du jeudi 4 au mardi 9 août,  a ajouté la même source.          A noter que le calendrier des préinscriptions, des recours et des inscriptions  définitives des nouveaux bacheliers intervient en application des dispositions  de la circulaire n° 1 du 2 juin 2016, relative à la préinscription et à l'orientation  des titulaires du diplôme de baccalauréat au titre de l'année universitaire  2016-2017.

Le premier jour du l'Aïd devrait être célébré le mercredi 6 juillet selon Sirius

Le premier jour du l'Aïd devrait être célébré  le mercredi 6 juillet, par conséquent, le peuple algérien est appelé à compléter  le mois de Ramadhan à 30 jours, a estimé jeudi l'association Sirius d'astronomie  dans un communiqué. " Astronomiquement parlant, l'observation du croissant lunaire  en Algérie le lundi 4 juin étant rigoureusement impossible vu que la lune se  couchera ce jour là avant le soleil, le mois de Ramadhan devrait compter 30  jours, et ce tant dans le cas d'une observation locale que généralisée au monde  arabe, donc sur la base d'une observation visuelle (et même instrumentale) du  croissant, l'Aïd devrait donc être célébré le mercredi 6 juillet", précise le  communiqué.          Elle a expliqué que la lune "sera strictement invisible d'Algérie, du  monde arabe et de toute les régions à l'ouest jusqu'en Amérique du sud ou le  croissant sera marginalement visible au télescope dans une petite portion du  continent".  "Si on exige la visibilité du croissant à l'oeil nu comme c'est la position  officielle en Algérie, ou même au télescope comme dans les pays du Golf et d'autres  pays musulmans, le fait que le croissant ne sera pas visible ni à l'oeil nu  ni au télescope de tous les pays arabes dont l'Algérie (Il se couche 6mn avant  le soleil à Alger et se trouvera alors à 1° en dessous de l'horizon) impliquerait  que nous complétions le mois de Ramadhan à 30 jours et l'Aid devrait être célébrée  le mercredi 6 juillet", est-il ajouté.         Elle a souligné également, que"seul le comité des croissants lunaires  du ministère des Affaires religieuses est habilités à se prononcer sur la date  effective de l'Aïd".

APN : Adoption du projet de loi relatif à la Haute instance indépendante de surveillance des élections

Le projet de loi organique relatif à la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) et celui portant régime électoral ont été adoptés jeudi par les députés de l'Assemblée populaire nationale (APN). Le vote a eu lieu lors d'une séance plénière présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN en présence du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui et la ministre des Relations avec le Parlement, Ghania Eddalia. Selon le rapport complémentaire de la Commission des affaires juridiques, administratives et des libertés, deux amendements seulement ont été proposés au texte de loi relatif à la création de la Haute instance indépendante de surveillance des élections. La loi organique portant création de cette instance prévoit des dispositions visant "la consécration de l'indépendance de cette haute instance, sa neutralité et sa nature de représentativité à travers une série de mesures comme la nature juridique dont elle jouit et qui lui confère une indépendance totale dans la gestion ainsi que son autonomie financière", rappelle-t-on. Le projet prévoit également que cette haute instance soit présidée par une personnalité nationale, nommée par le Président de la République, après consultation des partis politiques. Elle est composée de 410 membres dont la moitié sont des magistrats et l'autre moitié composée de compétences indépendantes choisies parmi la société civile. Le projet porte, par ailleurs, sur les conditions que les candidats doivent réunir et le mode de leur sélection parmi les magistrats ainsi que les membres d'une commission de haut niveau qui sera présidée par le président du Conseil national économique et social (CNES) pour les compétences choisies au titre de "la société civile". Le texte prévoit également que des représentants de toutes les wilayas et de la communauté nationale à l'étranger doivent être présents. La haute instance est chargée, selon le texte, de la surveillance de l'opération de révision des listes électorales en assurant une répartition équitable des moyens pour la campagne électorale des candidats. L'instance garantit également le droit des candidats d'assister à l'opération du scrutin et le respect de la distribution équitable des bulletins de vote et des autres moyens de l'opération du scrutin ainsi que le respect des horaires d'ouverture et de clôture des bureaux de vote. Elle jouit, par ailleurs, de larges prérogatives pour veiller au déroulement légal de l'opération de dépouillement et au droit des candidats d'inscrire au procès verbal de dépouillement toute contestation ainsi que leur droit d'obtenir une copie du procès verbal du dépouillement. Pour lui permettre d'exercer ses prérogatives, le projet de loi organique portant création de cette instance prévoit des mécanismes lui permettant d'intervenir à sa propre initiative ou à la demande de toute partie concernée par le scrutin tout comme elle jouit du pouvoir décisionnel et peut solliciter le procureur général pour recourir si nécessaire à la force public. La séance consacrée au vote a été boycottée par le groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS), l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) et les députés du parti de la Justice et du développement (PJD). Adoption du projet de loi organique relatif au régime électoral La séance du vote, a été marquée par le boycott du groupe parlementaire du Front des forces socialistes (FFS), l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) et des députés du Front pour la Justice et le Développement (FJD).  Selon le rapport complémentaire de la commission des affaires juridiques et administrative et des libertés, les amendements proposés concernant le projet de loi organique relatif au régime électoral sont au nombre de 96 dont 18 amendements relatifs à l'article 73 qui exige au moins 4% des suffrages lors des précédentes échéances pour l'admission du dossier de candidature. Le projet de loi organique relatif au régime électoral, qui se décline en 225 articles, vise à"mettre en place un cadre juridique clair et transparent régissant les opérations électorales" à travers "la révision de la loi organique relative au régime électoral de 2012". Les amendements introduites en vertu de la révision constitutionnelle de 2016 ont conduit à la révision de la loi organique relative au régime électoral à travers l'introduction de dispositions à même de garantir "la probité et la transparence des opérations électorales et la création d'une Haute instance chargée de la surveillance des élections, depuis la convocation du corps électoral jusqu'à la proclamation des résultats provisoires du scrutin". Dans ce contexte le texte est venu "préserve les acquis démocratiques de la loi en vigueur", notamment en ce qui concerne le droit pour les représentants des candidats de contrôler les opérations de vote à toutes les étapes et de consigner dans les procès-verbaux de dépouillement des bulletins dans les bureaux de vote toutes leurs observations ou contestations. En outre, les nouvelles dispositions introduites par la Constitution révisée, permettent "la mise à disposition des listes électorales au profit des candidats, des partis politiques en lice et des électeurs". APS   


Equitation : le championnat d'Algérie de saut d'obstacles du 13 au 16 juillet à Alger

Le championnat d'Algérie de saut d'obstacles des catégories cadets, juniors et seniors aura lieu du 13 au 16 juillet prochain au centre équestre "Colonel Chabou" du Caroubier (Alger), a-t-on appris auprès de la Fédération équestre algérienne (FEA). Cette manifestation de sport équestre de quatre jours, organisée par la FEA, verra la participation de plus de 130 cavaliers représentant différents clubs du pays, enfourchant des chevaux âgés de 6 ans et plus. Les deux premières journées seront réservées aux éliminatoires sur obstacles de hauteur de 1 mètre à 1,05m pour les cadets, de 1,10m à 1,15m pour les juniors et de 1,25m à 1,30m pour les seniors, tandis que les finales auront lieu le 15 juillet pour les cadets et le 16 juillet pour les juniors et seniors. A lÆissue de ce championnat le vainqueur de chaque catégorie sera déclaré champion d'Algérie de la saison sportive. APS


Permanences de l’Aïd el fitr : Plus de 33 000 commerçants concernés

Ils sont quelque 33 276 commerçants à être réquisitionnés dans le cadre du programme des permanences durant l’Aïd El Fitr cette année. Afin d’assurer un approvisionnement régulier en produits alimentaires et services de large consommation, ce programme de  «permanences» prévoit la mobilisation de 4932 boulangers, 20 167 commerçants dans l’alimentation générale, fruits et légumes, et 7711 dans des activités diverses. En plus, 435 unités de production, dont 127 laiteries, 370 minoteries et 38 unités de production d’eaux minérales sont concernées par cette mobilisation durant ces deux jours fériés. Ce sont les chiffres communiqués hier par Hadj Tahar Boulenouar, président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens, lors du forum du journal El Mihwar. Il a indiqué également que l’année écoulée, aucune plainte n’a été déposée au niveau des APC, des daïras ou encore des directions du commerce contre les commerçants concernés par ces permanences. Pour assurer le bon déroulement de ce programme de permanences, 2314 agents de contrôle seront mobilisés durant ces jours de l’Aïd. Lors de ce forum, le conférencier a tenu à attirer l’attention des consommateurs et surtout des hautes autorités de l’Etat quant à la matière première importée des marchés asiatiques, dont la qualité est nettement inférieure aux normes. «Elles sont essentiellement utilisées comme produits de base dans la confection de gâteaux et peuvent causer d’énormes préjudices sur la santé des consommateurs. L’Etat doit mettre en place un système de contrôle rigoureux et minutieux pour ces produits. L’aide des laboratoires d’analyses est plus que nécessaire», ajoute-t-il. Et de citer le cas des conservateurs alimentaires qui sont également utilisés dans nombre de produits consommables, tels que les glaces, et qui s’avèrent de très mauvaise qualité.  Il rappelle que dans le créneau des produits agroalimentaires destinés à la confection de gâteaux, l’Algérie ne possède aucune production locale. «Tout est importé des pays européens et asiatiques. C’est la raison pour laquelle nous demandons l’introduction des licences d’importation pour les intervenants dans ce secteur afin de leur faciliter la tâche», réclame-t-il avant de justifier la hausse de leurs prix par les différents facteurs mondiaux accentués essentiellement par la forte dévaluation du dinar. Il en est de même pour les habits, où la production nationale fait cruellement défaut. Elle ne représente que 5 à 10% des besoins locaux. Selon ses propos, leurs prix élevés sont une suite logique de la dévaluation du dinar et la nouvelle culture de consommation des parents qui achètent une seule tenue pour leurs enfants pour célébrer deux fêtes. A la fin, il n'a pas manqué d'exprimer son inquiétude quant à la probabilité d’entassement des ordures durant ces jours de l’Aïd, surtout que ces journées coïncident également avec la célébration du 54e anniversaire de l’indépendance.