vendredi 1 décembre 2017

UA-UE : les dirigeants africains et européens favorables à une nouvelle approche économique

Ph. DR

Les dirigeants africains et européens, réunis mercredi et jeudi à Abidjan (Côte d’Ivoire) dans le cadre du 5ème sommet Union africaine-Union européenne, sont favorables à l’instauration d’une nouvelle approche économique entre les deux continents pour l’établissement un partenariat économique durable, équilibré et équitable. Lors d’une conférence de presse, organisée jeudi à l'issue de ce sommet, le président guinéen, Alpha Condé, dont le pays assure la présidence actuelle de l’Union africaine (UA), a assuré que l’Afrique était décidée à «prendre son destin en main», évoquant notamment le volet économique, indispensable pour le développement du continent. M. Condé a affirmé que lors de discussions «franches» avec les Européens durant ce sommet, il a été convenu d’ouvrir une «nouvelle page de partenariat» entre les deux continents, avec l’intensification des efforts et des investissements «d’égal à égal» en faveur de l’Afrique. Il a ainsi considéré que la coopération entre l’Afrique et l’Europe ne devrait plus reposer sur les aides et les contributions, mais plutôt sur les investissements et des partenariats gagnant-gagnant permettant à chacune des deux parties de tirer profit des points forts de l’autre et d'être complémentaires pour l’intérêt des deux continents. Pour sa part, le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker, a souligné qu’entre l’Afrique et l’Europe, les relations économiques doivent s’établir sur la base d’un partenariat d’égal à égal, profitables aux deux parties à travers des investissements majeurs, susceptibles de développer le continent africain et de servir également l’intérêt de l’Europe. Il a, à cet effet, rappelé que l’Europe avait décidé de consacrer un plan d’investissements de plus de 44 milliards d’euros en Afrique d’ici 2020, précisant que c’est aux dirigeants africains et opérateurs de choisir les domaines peuvent accueillir ces investissements. Pour sa part, le président du Conseil européen, Donald Tusk, a affiché la volonté de l’Europe d’intensifier ses investissements en Afrique dans un cadre de partenariat durable et équilibré, permettant d’assurer le développement et la prospérité des deux continents. Intervenant à la même occasion, le président de la Commission de l'UA, Moussa Faki, a insisté sur le partenariat équitable qui doit régir les relations économiques entre l’Afrique et l’Europe, soulignant le rôle important de la jeunesse qui doit être un moteur de croissance économique pour les deux continents. Un accord fixant les priorités et les objectifs de chacun De son côté, le président du Parlement panafricain, Roger Nkodo Dang, a indiqué que l’UA est une entité juridique, au même titre que toute autre entité juridique régionale ou continentale, et peut, de ce fait, discuter du partenariat de toute l’Afrique avec les autres unions, surtout en ce moment où le monde est multipolaire.  A cet effet, M. Dang a insisté sur la nécessité de définir la manière avec laquelle l’UA et l’UE doivent établir leur partenariat, soulignant que le renforcement du dialogue et des négociations entre les deux continents permettront de trouver un accord fixant les priorités et les objectifs de chacun. Une vision partagée par le président du Parlement européen, Antonio Tajani, qui a affirmé que les pays européens et africains devraient changer leur approche qui ne doit plus  reposer sur l’aide au développement mais sur un partenariat d’égal à égal avec des investissements massifs axés sur le développement des personnes et de l’économie réelle pour développer le continent africain. C’est dans cet objectif que le président ivoirien, Allassane Ouattara, a appelé les pays européens à accroître leurs investissements en Afrique, notamment dans les infrastructures, l’énergie et le numérique. C'est ainsi que dans leur déclaration finale, sanctionnant les travaux de ce sommet, les dirigeants africains et européens se sont engagés à intensifier leurs efforts conjoints pour promouvoir la transformation économique et le développement durable en Afrique. Ils se sont alors engagés à mobiliser les ressources financières et techniques nécessaires pour soutenir les projets prioritaires communs, en utilisant des instruments et mécanismes intégrés, dans le contexte de la relation unique entre l’Afrique et l’UE, notamment en termes d’échanges commerciaux et d’investissements. Les investissements prévus en Afrique sont destinés notamment aux secteurs de l’agriculture, l’agro-industrie, l’industrie, les énergies renouvelables ainsi que le numérique. Placé sous le thème «Investir dans la jeunesse pour un développement durable», le 5ème sommet UA-UE s'est tenu en présence de 83 chefs d’Etat et de gouvernement représentant 55 pays d’Afrique et 28 pays d’Europe, ainsi que de la Commission de l’UA, de la Commission de l’UE, d'organisations  internationales et régionales. La délégation algérienne a été conduite par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui a représenté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.  


Pétrole : l'Opep et ses partenaires prolongent l'accord de baisse de la production jusqu'à fin 2018

L'Opep et ses partenaires, dont la Russie, réunis jeudi à Vienne, ont décidé de prolonger jusqu'à fin 2018, leur plafonnement de production de pétrole destiné à réduire les stocks mondiaux et à stabiliser le redressement des prix, a indiqué le ministre irakien du Pétrole Jabbar Al-Luiebi. La durée de la prolongation du pacte inédit conclu il y a un an sera de "neuf mois", à partir de mars prochain, a répondu le ministre interrogé à l'issue d'une journée de réunion au siège de l'organisation. Dans une décision historique, les 14 membres de l'organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) s'étaient engagés en novembre 2016 à limiter leur production, entraînant dans ce mouvement 10 pays producteurs extérieurs à l'organisation, dont la Russie. Cet accord a déjà été renouvelé une première fois, au printemps dernier, mais l'Opep souhaitait prolonger l'effort pour soutenir durablement les prix du brut et éliminer l'excédent d'offre. L'inconnue résidait dans le soutien de la Russie qui semblait rechigner à s'engager sur une durée aussi longue. Depuis la mise en place des baisses de production, le cours du baril de Brent a rebondi. Il évolue désormais au dessus des 60 dollars, après avoir plongé jusqu'à 26 dollars en février 2016.APS


jeudi 30 novembre 2017

Al mawlid annabaoui el-charif la naissance de Mohammed (QSSL) célébré par les Algériens à l’instar du monde musulman

La célébration du Mawlid Annabaoui la naissance du prophète Mohammed (QSSL)  est une tradition profondément ancrée en Algérie, il s’agit sans doute de l’une des fêtes religieuses les plus attendu par les Algériens.  La naissance du prophète Mohammed (Paix et Salut sur lui ) a eu lieu au  rabi’ Al Awwal, le 3eme mois du calendrier musulman. Les Algériens fêtent différemment « Al Mouloud » selon les régions, mais en général des veillées religieuses sont organisées dans toutes les villes du pays, avec des concours de récitation du Coran et des chants religieux, des prix sont remis aux meilleurs parmi les plus jeunes ayant réussi à apprendre le Coran, C’est aussi l’occasion choisie par les parents pour circoncire leurs garçons, en soirée les familles se réunissent autour d’un repas traditionnel, sans oublier d’allumer des bougies.    


Al mawlid annabaoui el-charif la naissance de Mohammed (QSSL) célébré par les Algériens à l’instar du monde musulman

La célébration du Mawlid Annabaoui la naissance du prophète Mohammed (QSSL)  est une tradition profondément ancrée en Algérie, il s’agit sans doute de l’une des fêtes religieuses les plus attendu par les Algériens.  La naissance du prophète Mohammed (Paix et Salut sur lui ) a eu lieu au  rabi’ Al Awwal, le 3eme mois du calendrier musulman. Les Algériens fêtent différemment « Al Mouloud » selon les régions, mais en général des veillées religieuses sont organisées dans toutes les villes du pays, avec des concours de récitation du Coran et des chants religieux, des prix sont remis aux meilleurs parmi les plus jeunes ayant réussi à apprendre le Coran, C’est aussi l’occasion choisie par les parents pour circoncire leurs garçons, en soirée les familles se réunissent autour d’un repas traditionnel, sans oublier d’allumer des bougies.    


Temmar : la baisse des prix du logement LPP n'est pas à l'ordre du jour

Le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a déclaré, jeudi à Alger, que les prix du Logement public promotionnel (LPP) ne peuvent être revus à la baisse, car il s'agit d'une formule commerciale destinée à une certaine catégorie.  Lors d'une séance consacrée aux questions orales à l'Assemblée populaire nationale (APN), le ministre a précisé que la révision du prix du LPP n'est pas à l'ordre du jour étant une formule purement commerciale, indiquant que son mode de paiement ne peut être le même que celui du logement de type location-vente (AADL). «Les facilités dont ont bénéficié les souscripteurs de la formule AADL ne peuvent être accordées aux souscripteurs du LPP en raison des engagements envers les banques des organismes chargés de la réalisation de ces projets», a ajouté M. Temmar. Le programme du LPP ne représente que 2% du nombre global des projets de logement à travers le territoire national, contre 19% pour le programme AADL et 37% pour le Logement public locatif (LPL), a-t-il fait savoir. La possibilité d’octroi de crédits aux ascendants des souscripteurs à l’étude S'agissant des souscripteurs de la formule LPP n'ayant pas pu contracter de crédit pour payer leurs logements en raison de leur âge, le ministre a précisé qu'une concertation est en cours avec toutes les parties concernées, dont le Crédit populaire d'Algérie (CPA) pour examiner l'éventualité du transfert du paiement des échéances aux ascendants des souscripteurs. Concernant les logements AADL, le premier responsable du secteur a précisé que la réalisation du programme de logement arrêté se chiffre à 330 milliards de DA. AADL : 80 000 unités en 2019 Le ministre a fait état du lancement de 80.000 unités de logements AADL en 2019 qui viendront s'ajouter aux 120.000 inscrits au titre 2018, ce qui couvre le nombre global de dossiers des souscripteurs ayant versé leurs tranches et dont le nombre est de 195.000 inscrits. A une question concernant le programme AADL dans la wilaya de Souk Ahras, M. Temmar a évoqué la nécessité d'aplanir toutes les entraves pour faciliter le lancement des projets inscrits, indiquant que 1500 logements AADL ont été livrés à Souk Ahras en 2016. «Lors de ma prise de fonction, il y avait un écart entre les ordres de versement (450 000) et les projets en cours de réalisation (230 000 unités)», a indiqué le ministre, rappelant les recommandations du gouvernement concernant le lancement des projets inscrits et la remise des ordres de versement aux bénéficiaires des programmes de logements dont les projets ont été lancés. Le ministre a insisté sur l'impératif de garantir le financement nécessaire pour chaque programme lancé pour éviter d'éventuels problèmes après le lancement des travaux de réalisation. Il est procédé à l'assainissement des listes des bénéficiaires des logements actuels, a indiqué le ministre, assurant que les citoyens inscrits aux nouveaux programmes et possédant déjà des logements seront écartés. Un retard est accusé dans la réalisation du programme AADL de type location-vente au niveau de 20 wilayas, a indiqué M. Temmar, ajoutant que le secteur veille à rattraper ce retard à travers le lancement des chantiers dans la wilaya de Souk Ahras et 19 autres wilayas. «Nous avons lancé des études pour réaliser des cités sur la base des priorités définies, en coordination avec les ministères concernés et pour la réalisation des structures de santé et des établissements éducatifs et sportifs». Le programme AADL inscrit et non lancé compte 87 000 unités sur un total de 150 000, selon le ministre, affirmant que le secteur veille à les lancer avant la fin d'année. Des clefs seront remises, samedi prochain, aux bénéficiaires des logements AADL à Khemis el Khechna dans la wilaya de Boumerdes. 


Journée mondiale contre le Sida : La radio algérienne tend la main de solidarité avec les sidéens

La Chaine 3 de la radio Algérienne célèbre, à l’occasion de la Journée mondiale contre le sida, la solidarité contre ce fléau qui continue de faucher des vies humaines. C’est pour la 8ème fois depuis son lancement, la Chaine 3 ne cesse de s’unir avec ses traditionnels collaborateurs pour mener une large sensibilisation et marquer l’évènement par des gestes et des émissions au nom de la solidarité. « El Yed fel Yed » (Main dans la main) embarque ce vendredi 1er décembre sur les ondes de la Radio nationale pour rappeler la communauté nationale que le mal n’est pas encore vaincu et il mine toujours des vies et endeuille des familles dans le pays et à travers le monde. Plusieurs associations et organismes nationaux et internationaux participent à cet évènement dont l’Oref, l’ONUsida , l’Onu-femme, l’Aarc, l’Onda, le mouvement associatif et vous invitent à être nombreux pour la chaine de solidarité pour célébrer la vie. Pour rappel, l’Algérie se classe à la 4ème place des pays les plus touchés par le virus du SIDA dans la région MENA, avec 13.000 personnes atteintes par cette maladie au deuxième semestre de l’année 2016. Le Soudan se classe en tête de la liste avec 56.000 personnes infectées par le VIH, suivi de la Somalie (24.000), du Maroc (22.000) et de l’Algérie avec 13.000 personnes infectées. Le Laboratoire national de référence du VIH/Sida (LNRV) de l'Institut Pasteur-Algérie a enregistré 723 nouveaux cas de sida durant la période allant du 1er janvier au 30 septembre 2017 au niveau national.