La 3e édition du rallye raid « Challenge Sahari », prévue du 06 au 13 décembre prochain, entre Oran et Béchar, sera animée par 99 pilotes issues de 6 pays. L’annonce a été faite ce mardi par le président de la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM), Chihab Baloul. Le rallye raid « Challenge Sahari » est de retour pour une 3e édition. Après les régions Sud et Sud-Est du pays, les amateurs de sensations fortes vont se donner à cœur joie du côté de Sud-Ouest du pays pour aller défier la plus grande dune du monde. Placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour la 3e fois de suite, cette compétition d’envergure internationale se déroulera en huit (8) étapes sur un total de 2.500 kilomètres. « On est entrain de mettre les dernières retouches pour que tout soit fin prêt pour ce 3e Challenge Sahari. Le rallye se déroulera en 8 étapes durant onze jours de compétition avec quelques étapes de liaisons. Chacune d’entre elles sera marquées par des étapes de pistes estimées entre 100 et 150 kilomètres », a déclaré le président de la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM), Chihab Baloul, lors d'un point de presse organisé à Alger. Selon les organisateurs, ce rendez-vous verra la participation de 99 pilotes répartis comme suit : 41 en moto, 28 en auto (4x4), 7 en SSV, 4 en camion, 19 en quad et en buggy. Sur les 99 participants, 59 sont des Algériens, alors que les autres participants viennent de France, d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne et du Portugal. Toutefois, il faut noter que ce nombre a sensiblement baissé par rapport à l’édition précédente qui a vu la présence de 199 pilotes, dont 79 étrangers. Accompagné de ses deux vice-présidents, Amir Ben Maamar et Mourad Ouadahi, les dirigeants de la FASM se sont félicités de l’augmentation du nombre de participants locaux. « La participation algérienne a fortement augmenté par rapport aux deux premières éditions. Nous avons commencé avec 12 pilotes en 2015, pour ensuite atteindre le chiffre de 28 lors de la 2e édition et enfin 59 pilotes en 2017 ce qui est encouragent », s’est réjoui Ben Maamar. La caravane du « Challenge Sahari » prendra son départ d'Alger pour Oran le lundi 4 décembre, lieu de rassemblement de tous les acteurs de cet évènement. De leur côté, les participants étrangers débarqueront au port d’El Bahia le lendemain. Le coup de stater du rallye sera donné le mercredi 6 décembre pour une première étape prévue entre Oran et Tiout (Naâma). Programme de cette 3e édition : 1ère étape : Oran, El Aricha (Tlemcen), Naâma, Tiout (Naâma) 2e étape : Tiout (Naâma) – Taghit (Bechar) 3e étape : Taghit - Taghit (boucle) 4e étape : Taghit - Beni Abbes (Bechar) 5e étape : Taghit - Taghit (boucle) 6e étape : Taghit - Taghit (boucle) 7e étape : Taghit - Taghit (boucle) 8e étape : Tiout (Naâma) - Oran
mercredi 29 novembre 2017
Produits pyrotechniques : près de 112 000 unités saisies par la gendarmerie à Médéa
Une importante quantité de produits pyrotechniques, estimée à près de 112 000 unités, a été saisie récemment par la gendarmerie de Médéa, lors d’opération de contrôle routinier de véhicules transitant par la wilaya, a-t-on appris mercredi auprès du groupement de gendarmerie. La plus grosse prise a été effectuée par les éléments de la brigade de gendarmerie de Beni-Slimane, à 70 km à l’est de Médéa, ou pas moins de 84936 pétards et autres produits pyrotechniques, ont été saisis dans le cadre de la lutte contre l’acquisition de produits interdits à l’importation et la vente, a-t-on signalé. Deux autres saisies ont été également opérées par ce même corps de sécurité, au niveau d’un point de contrôle de la route nationale N 18, desservant la localité de Guelb-El-Kebir, à 81 km à l’est du chef-lieu de wilaya, et à l’entrée de la commune d’El-Hamdania, route nationale N 1, ou une quantité respective de 31952 et 28020 unités pyrotechniques ont été saisis sur place, a précisé la même source. APS
- National
- Société
L'économiste, Mohamed Chérif Belmihoub : seules des enquêtes « géantes, empiriques et sérieuses» permettront d'évaluer le marché informel
S’exprimant, mercredi, a l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le professeur en économie, Mohamed Chérif Belmihoub estime que l’article relatif à l’impôt sur la fortune, qui a été rejeté par les députés, n’a pas été « bien préparé », donnant à ces derniers, un argument quant à la difficulté de le mettre en œuvre. Selon lui, il aurait été plus judicieux d’améliorer le rendement de l’impôt sur le patrimoine, d’autant, dit-il, que celui-ci est habituellement investi dans le patrimoine personnel de l’entrepreneur et non dans celui de l’entreprise. Revenant à l’administration fiscale, jugée « archaïque » dans son fonctionnement et ses bases de données, l'économiste considère que sa réorganisation restant largement tributaire de celle de l’administration générale, en tant qu’ « ossature de l’Etat », demanderait à être réformée dans son ensemble. A propos des recettes engrangées par cette administration, dont 42% proviennent des ponctions sur les revenus, à raison de 34% sur les salaires (IRG) et 8% sur les bénéfices des sociétés (IBS), il observe qu’il s’agit là d’une situation « anormale », d’autant que, relève-t-il, les impôts sur l’activité « rapportent moins ». Commentant, d’autre part, la place que continue d’occuper l’informel dans l’économie, M. Belmihoub estime que seules des enquêtes « géantes, empiriques et sérieuses», menée sur le terrain, sont à même de l’évaluer précisément. Quand, déclare-t-il, le gouvernement ne contrôle que quelques segments de l’économie et que les autres sphères échappent totalement à son contrôle, ces dernières ont tendance à s’élargir de plus en plus. Pour réussir la lutte contre la corruption et cette économie parallèle, l'invité appelle à s’inspirer les expériences entreprises à ce titre dans des pays d’Amérique latine.
- National
- Finances
Sommet UA-UE : Messahel appelle depuis Abidjan à la résolution des conflits en Afrique
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a appelé mardi à Abidjan, à la résolution des conflits en Afrique, à travers des solutions politiques émanant des acteurs concernés, en vue de mettre un terme aux défis sécuritaires auxquels sont confrontés les pays africains. Dans une allocution prononcée à l’ouverture de la réunion ministérielle Union africaine-Union européenne, préparatoire pour le sommet UA-UE de mercredi et jeudi, M. Messahel a souligné que "le terrorisme ainsi que les fléaux connexes, tels que le crime organisé et la migration sont, en grande partie, des phénomènes dus à la persistance des situations de crises et des conflits en Afrique". Il a fait observer que ces situations de crise "nécessitent des efforts conjoints pour promouvoir des solutions politiques qui soient basées sur le respect de l’intégrité et de l’unité des pays en crise". Pour le ministre, "les phénomènes de terrorisme et de migration profitent du chaos et de l’absence de l’Etat pour s’étendre et se régénérer", mettant l’accent sur "l’impératif de consolider et de reconstruire les institutions étatiques dans certains pays en crise, afin de pouvoir relever de tels défis". S’agissant de la question de la lutte contre le terrorisme, M. Messahel a souligné que l’Algérie présentera la contribution du président de la République Abdelaziz Bouteflika, au dernier sommet de l’UA, sur la stratégie africaine de lutte contre le terrorisme, en sa qualité de Coordonnateur de l’Union africaine sur cette question. Il a également mis en exergue "le lien de plus en plus avéré entre le terrorisme et le crime organisé et la nécessité d’une approche globale qui prend en charge dument cet aspect". Le chef de la diplomatie algérienne a en outre souligné "l’impératif d’une plus grande coordination et coopération entre l’Union africaine et l’Union européenne dans ce domaine en vue de pouvoir lutter efficacement contre le terrorisme, l’extrémisme violent et le crime organisé".
- National
- Politique
Signature d'une convention de 330 milliards DA pour la construction de 120.000 AADL
Une convention financière de prés de 330 milliards de dinars a été signée, mardi à Alger, entre le ministère de l'Habitat, le Crédit populaire d'Algérie (CPA), l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL) et la Caisse nationale du logement (CNL) pour le financement d'un programme de 120.000 logements de type location-vente. Cette convention a été paraphée par le Directeur général du logement auprès du ministère de l'Habitat, Kamel Nasri, le PDG du CPA, Omar Boudieb, le Directeur général de la CNL, Ahmed Belayat, et le Directeur général de l'AADL, Said Rouba, en présence du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, et du ministre de l'Habitat, de l'urbanisme et de la ville, Abdelwahid Temmar. A l'issue de la cérémonie de signature, M. Temmar a indiqué à la presse que cette convention constituait un "nouveau démarrage" pour la réalisation des 120.000 logements AADL inscrits dans le plan d'action du gouvernement. Ce qui permettra, selon lui, d'entamer, en 2018, la construction de 120.000 logements AADL d'une manière régulière en évitant les retards dans leur réalisation. Ce programme, a-t-il rappelé, s'inscrit dans le cadre de la réalisation du programme de président de la République et l'engagement de finaliser 1,6 million de logements dont ceux de type AADL à fin 2019. Pour sa part, M. Raouya a indiqué que cette convention de 330 milliards de dinars intervenait après trois autres accords signés précédemment pour le financement de réalisation de 300.000 logements dont 120.000 en juin dernier. Selon lui, l'importance d'une telle enveloppe financière "témoigne des efforts de l'Etat en vue de soutenir et de construire des logements décents pour les citoyens". De son côté, le PDG du CPA, M. Boudieb a indiqué que les programmes de logement du type AADL avaient connu dernièrement des "perturbations" causées par des problèmes de liquidités financières connues par les banques. Mais grâce aux décisions prises par le gouvernement, a-t-il poursuivi, ces programmes, qui sont "stratégiques et prioritaires", ont été soutenus par le gouvernement en chargeant les banques de mobiliser des enveloppes financières. Il a indiqué, à ce propos, que les banques allaient bénéficier, entre 2017 et 2019, de refinancement de ces programmes de logement par le canal du Fonds national d'investissement (FNI). Ainsi, une enveloppe financière sera allouée chaque année aux banques pour accompagner ces programmes afin de les réaliser dans les délais prévus. Pour le PDG du CPA, il s'agit d'une "promesse" du gouvernement et des banques pour élever le rythme de réalisation des logements en vue d'atteindre les objectifs tracés et d'honorer les engagements de livraison des logements dans les délais fixés. Pour rappel, le projet de loi de finances 2018, adopté récemment par l'Assemblée populaire nationale (APN), prévoit un budget d'équipement pour le secteur de l'habitat de 141,9 milliards de dinars, et ce, outre un montant de 78,41 milliards de dinars au titre du compte d'affectation spéciale. En septembre dernier, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait indiqué que la livraison de logements pour toute l'année 2017 doit être de 302.000 unités. Selon ses prévisions, le nombre de logements qui seront livrés sur les deux prochaines années sera de 341.000 unités en 2018 et de 353.000 en 2019. Ainsi, entre 2017 et 2019, plus d'un (1) million de logements auront été livrés, s'ajoutant aux 3,7 millions déjà distribués, a-t-il précisé. Concernant l'habitat rural, 100.000 logements auront été livrés à fin 2017, auxquels s'ajoutera la livraison de 114.000 logements ruraux en 2018 et de 120.000 autres en 2019.
- National
- Habitat
Sommet Union Africaine-Union Européenne : Ahmed Ouyahia à Abidjan
Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est arrivé mardi soir à Abidjan (Côte d’Ivoire) où il représentera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au 5e sommet Union africaine-Union européenne (UA-UE), prévu mercredi et jeudi. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a chargé le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, de le représenter aux travaux du 5ème sommet Union africaine-Union européenne qui doit se tenir mercredi et jeudi à Abidjan (Côte d'Ivoire), avait indiqué un communiqué des services du Premier ministre. Le Premier ministre est accompagné du ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel. APS
- National
- Politique
Inscription à :
Articles (Atom)