mardi 30 avril 2019

Bensalah: Instaurer un climat d'entente et associer toutes les forces vives pour la recherche de solutions consensuelles

 Le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah a appelé mardi à instaurer un climat d'entente et à associer toutes les forces vives du pays à la recherche de solutions consensuelles, en concrétisation de la volonté du peuple souverain et la satisfaction de ses revendications légitimes. Dans un message à l'occasion de la Journée internationale des Travailleurs, le chef de l'Etat a considéré impératif "d'instaurer un climat de sérénité et d'entente et d'associer toutes les forces vives du pays pour la recherche de solutions consensuelles, en concrétisation de la volonté du peuple souverain, la satisfaction de ses revendications légitimes à une vie décente et son aspiration résolue à un changement radical avec le régime, pratiques et symboles.  La conjoncture difficile que traverse notre pays exige de chacun de nous d'être au rendez-vous de l'histoire, en mettant de côté nos différends et en focalisant notre effort sur notre volonté commune de préserver les fondements de notre nation et les acquis de notre Etat, fruits de plusieurs générations, a-t-il ajouté. Affirmant, à ce propos, que la construction de la patrie est une entreprise à mener par tous, sans marginalisation ni exclusive, sans sélectivité ni règlement de compte, M. Bensalah a estimé que c'est là une démarche à même de décanter les biens intentionnés des malveillants, qui ont mis et mettent en péril les intérêts suprêmes du pays. Il a rappelé que la célébration cette année intervient dans une contexte particulier, marqué par le sursaut salutaire de notre peuple, qui a capté les regards du monde entier. "Notre peuple a renouvelé, ainsi, son serment à nos glorieux Chouhada de bâtir un Etat consacrant la vertu et le mérite et respectant l'effort et l'abnégation ainsi que son appel aux loyaux enfants de la patrie à unifier les efforts pour la hisser aux rangs des pays développés", a-t-il ajouté. La voix des Algériennes et Algériens a retenti, haut et fort, à travers toutes les contrées de notre pays sous un seul et même étendard rassemblant tous les courants de la société et traduisant leur attachement à l'unité nationale sacrée. Un écho résonnant de par le monde, impressionné par le pacifisme, la régularité et le civisme de ses manifestations qui ont donné une image éloquente de l’immunité de notre patrie face à tout éventuel danger, a souligné le chef de l'Etat. Aujourd’hui, notre pays a besoin d’un élan national pour relever le défi du développement durable, la création de richesses et la relance de l’économie afin d'assurer la prospérité et le progrès à notre peuple, contribuer à la création davantage d’emplois et offrir de larges horizons à nos jeunes en un avenir prometteur, a poursuivi M. Bensallah. Appelant à réhabiliter la valeur et la sacralité du travail et à moraliser et assainir la vie publique, il a déclaré que "notre pari de gagner la bataille de la moralisation de la vie publique et la création d’une économie productive de  richesses, et non rentière, ne peut être remporté qu’à travers la participation de tout un chacun, sans exclusion ni préférence, et dans un cadre participatif où règne la confiance mutuelle, se complètent les idées et rivalisent les projets. S'adressant aux travailleurs et travailleuses, le chef de l'Etat a assuré que "notre Etat, qui poursuivra la défense de vos acquis, vous réitère son soutien pour davantage d’acquis et de réalisations. De même qu'il restera attaché aux vertus du dialogue avec les partenaires sociaux et économiques afin d’ouvrir plus de perspectives devant les bonnes volontés pour participer au processus de développement, garant de notre sécurité nationale", a-t-il conclu. APS


Hand - Excellence dames : le GS Pétroliers sacré champion d'Algérie malgré sa défaite devant El-Biar (20-22)

Le GS Pétroliers (dames) a été sacré champion d'Algérie de handball de la saison 2018-2019 en dépit de sa défaite devant le HCB El-Biar par 20-22 (mi-temps: 10-14), en match comptant pour la 18e et dernière journée de la division Excellence, disputé mardi à Bordj El-Kiffan (Alger).       Les Pétrolières remportent le titre grâce à leur victoire au match aller (24-22) sur le terrain du HBCEB. Le GSP, qui a concédé sa 1re défaite de la saison, partage la 1re place avec le HBCEB avec 34 points sur 36 possibles. La formation pétrolière succède au HBC El-Biar au palmarès du championnat féminin. Ce titre est le 26e pour le GSP dont 17 sous l'ancienne appellation (MC Alger) et 9 avec le nouveau sigle. Les deux équipes se retrouveront à nouveau en finale de la Coupe d'Algérie samedi prochain (15h00) à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger). Les autres rencontres de cette journée auront lieu mercredi. Mardi 30 avril : GS Pétroliers - HBC El-Biar 20-22                   Mercredi 1er mai: US Akbou - CHB Bachdjarah (14h00) NRF Constantine - CR Didouche Mourad (13h00) FC Boumerdès - HHB Saïda (11h00)  ASFA Constantine - JS Awzellaguen  (11h00)   Classement   :                  Pts       J 1. GS Pétroliers                34      18 Champion 2. HBC El-Biar                34      18 3. US Akbou                    22      17 4. NRF Constantine         18        17 5. FC Boumerdès             17        17 6. HHB Saïda                  15       17 7. CHB Bachdjarah                   12       17 8. JS Awzellaguen                     11        17 9. CR Didouche Mourad    8          17 10. ASFA Constantine    1         17. APS


Hand - Excellence dames : le GS Pétroliers sacré champion d'Algérie malgré sa défaite devant El-Biar (20-22)

Le GS Pétroliers (dames) a été sacré champion d'Algérie de handball de la saison 2018-2019 en dépit de sa défaite devant le HCB El-Biar par 20-22 (mi-temps: 10-14), en match comptant pour la 18e et dernière journée de la division Excellence, disputé mardi à Bordj El-Kiffan (Alger).       Les Pétrolières remportent le titre grâce à leur victoire au match aller (24-22) sur le terrain du HBCEB. Le GSP, qui a concédé sa 1re défaite de la saison, partage la 1re place avec le HBCEB avec 34 points sur 36 possibles. La formation pétrolière succède au HBC El-Biar au palmarès du championnat féminin. Ce titre est le 26e pour le GSP dont 17 sous l'ancienne appellation (MC Alger) et 9 avec le nouveau sigle. Les deux équipes se retrouveront à nouveau en finale de la Coupe d'Algérie samedi prochain (15h00) à la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (Alger). Les autres rencontres de cette journée auront lieu mercredi. Mardi 30 avril : GS Pétroliers - HBC El-Biar 20-22                   Mercredi 1er mai: US Akbou - CHB Bachdjarah (14h00) NRF Constantine - CR Didouche Mourad (13h00) FC Boumerdès - HHB Saïda (11h00)  ASFA Constantine - JS Awzellaguen  (11h00)   Classement   :                  Pts       J 1. GS Pétroliers                34      18 Champion 2. HBC El-Biar                34      18 3. US Akbou                    22      17 4. NRF Constantine         18        17 5. FC Boumerdès             17        17 6. HHB Saïda                  15       17 7. CHB Bachdjarah                   12       17 8. JS Awzellaguen                     11        17 9. CR Didouche Mourad    8          17 10. ASFA Constantine    1         17. APS


Lutte contre la corruption : Gaïd Salah affirme que «l'opération n'est qu'à son début»

Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) a réaffirmé mardi à Constantine que l'opération de lutte contre la corruption «n'est qu'à son début», soulignant la nécessité pour la justice de se garder de «toute mesure arbitraire ou de règlement de comptes». «Il y a lieu d’indiquer que l’opération n’est qu’à son début et, par la grâce de Dieu, notre pays sera assaini définitivement de la corruption et des corrupteurs», a-t-il affirmé dans une allocution prononcée au deuxième jour de sa visite en 5ème région militaire (Constantine). Le Général de Corps d’Armée a rappelé, à ce titre, que la corruption n'a jamais été tolérée au sein de l’Armée nationale populaire, indique un communiqué du MDN.  « (...) Nous étions même les précurseurs dans ce domaine en présentant de hauts cadres militaires par devant la justice militaire, à savoir les anciens Commandants des 1ère, 2e et 4e RM et de la Gendarmerie nationale et l’ancien Directeur des services financiers, dont l’implication dans des affaires de corruption a été confirmée par des preuves tangibles», a-t-il ajouté.  Le Chef d’Etat-Major de l’ANP a réaffirmé, en outre, l'engagement de l'armée à «accompagner la justice dans l’accomplissement de ses missions nobles et sensibles». « (...) le Commandement de l’ANP a donné les garanties suffisantes et s’est engagé à accompagner la justice dans l’accomplissement de ses missions nobles et sensibles, après s’être affranchie de toutes les contraintes, pressions et diktats, loin de toute démarche sélective et conjoncturelle, sans exclure aucun dossier et en se gardant de toute mesure arbitraire ou de règlement de comptes», a-t-il indiqué. Mettant l'accent sur «la nécessité d’éviter tout retard dans le traitement de ces dossiers, sous le prétexte de révision des procédures légales, laquelle requière beaucoup de temps, ce qui donne la possibilité à certains à échapper à la justice», le vice-ministre de la Défense a révélé que les services du MDN détiennent des «informations avérées concernant plusieurs dossiers lourds de corruption». «Concernant la poursuite en justice de tous ceux impliqués dans le pillage du denier public et la dilapidation des richesses du pays, qui fait partie des principales revendications que le peuple a exprimé avec insistance, depuis le début de ses marches pacifiques, je voudrais indiquer que les services du ministère de la Défense nationale détiennent des informations avérées concernant plusieurs dossiers lourds de corruption, dont je me suis enquis personnellement, dévoilant des faits de spoliation des fonds publics avec des chiffres et des montants faramineux», a-t-il soutenu. Partant de notre souci profond de protéger l’économie nationale, a-t-il poursuivi, «les services de sécurité se sont chargés de mettre ces dossiers à la disposition de la justice pour les étudier et enquêter pour poursuivre tous ceux qui y sont impliqués». Le Chef d’Etat-Major de l’ANP a assuré, à ce titre, que l'armée «demeurera vigilante, conformément aux revendications insistantes du peuple et de ce que lui confèrent la Constitution et les lois de la République, assumant sa responsabilité face à l’Histoire». APS


Comparution de Ouyahia devant le procureur de la République près le tribunal Sidi M'hamed à Alger

L'ex-Premier ministre, Ahmed Ouyahia comparait mardi devant le Procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed à Alger pour être auditionné dans des affaires de "dilapidation des deniers publics". Un important dispositif sécuritaire a été déployé autour du tribunal de Sidi M'hamed, en présence d'une foule nombreuse de citoyens qui scandaient des slogans hostiles à l'ex-Premier ministre.  La brigade des investigations de la Gendarmerie nationale avait procédé, la semaine dernière, à la remise de convocations avec PV à Ahmed Ouyahia et au ministre des Finances et ex-gouverneur de la Banque d'Algérie, Mohamed Loukal pour comparaitre devant le Procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed. MM. Ouyahia et Loukal ont été convoqués par le tribunal "pour dilapidation des deniers publics et de privilèges indus".


L’expert en ingénierie financière, Farid Bournani, impute les infractions à la législation des changes à la non convertibilité du dinar

Les phénomènes d'exportation illicite de capitaux et de surfacturation, dans lesquelles seraient impliqués des agents économiques, auraient pu être évités si la monnaie Algérienne était convertible. L’expert en ingénierie financière, Farid Bournani, explique nombre de ces pratiques par le désir d’entrepreneurs de se constituer des encaisses en devises, « restrictifs dans notre législation », afin, selon lui, de faire prospérer leurs  activités à l’étranger. S’exprimant, mardi, durant l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci affirme qu’une partie des infractions à la législation des changes résulte de la non convertibilité du dinar, dont il rappelle que qu’il a été créé en 1964.   M. Bournani déclare, d'autre part, ne pas partager l’idée selon laquelle, que dés lors que se trouve libéré l’accès aux devises, chaque Algérien perçu, on ne sait trop pourquoi, « comme un fraudeur avant d’être un citoyen », va se presser de convertir ses dinars en monnaie étrangère et même quitter le pays.   Signalant, d'autre part, que la valeur du dinar est surévaluée, « parce que son cours est subventionné artificiellement », il explique qu'afin de permettre sa convertibilité, il faudrait « déflater » la valeur de sa subvention. Il relève, par ailleurs, qu’à partir du moment où existe un écart de cours de la monnaie nationale, entre un marché parallèle et un autre subventionné, « déviance » est alors mise à profit par les importateurs. Constatant qu’il est trop tard pour passer à la convertibilité simple de la monnaie nationale, en raison, explique-t-il, de la grosse masse d’argent détenue par l’économie informelle, il faudrait, indique-t-il, devoir en passer par un nouveau dinar, une situation à laquelle « on n’échappera pas ». Pour réaliser cette transition, il préconise de « faire vite » tout en se gardant de ne pas « brutaliser » les acteurs économiques, mais aussi de restaurer la confiance dans les structures dirigeantes de la gouvernance et de lutter sérieusement contre les méthodes bureaucratiques. Aujourd’hui, déclare-t-il, on commet les mêmes erreurs que par le passé, « comme si nous n’étions pas regardés par l’extérieur ». « La crise que nous allons devoir vivre, prévient-il, va nous demander de devenir extrêmement attractifs, et ce n’est pas par ce que nous faisons aujourd’hui que nous améliorerons la  vitrine Algérie ».


lundi 29 avril 2019

Complexe Sider El-Hadjar (Annaba) : fermeture temporaire du haut fourneau

Ph.DR

Le haut fourneau N°2 du complexe sidérurgique Sider El-Hadjar (Annaba) a été fermé temporairement pour cause de suspension de l’approvisionnement en matière première, autrement dit en fer brut, et ce, pour la seconde fois depuis début 2019, apprend-t-on ce lundi de son PDG, Chamseddine Maatallah. «Il a été décidé de fermer le haut fourneau et d’arrêter l’activité de plusieurs unités de la chaîne de production du complexe depuis jeudi passé après l’épuisement du stock de fer brut conséquemment à la suspension de l’approvisionnement de cette matière première depuis les mines de Ouenza et Boukhadra de la wilaya de Tébessa, dont les travailleurs sont en grève», a précisé le responsable. La même source a prévu la reprise de l’activité de production et la remise en marche du haut fourneau dans les deux prochains jours avec le retour des opérations d’approvisionnement en fer brut suite au déblocage de la situation au niveau des deux mines et la reprise de leur activité normale. Le fer brut est transféré des mines d’Ouenza et Boukhadra selon un accord entre les deux mines et le complexe portant sur le transfert quotidien de 7.000 tonnes assuré par l’Entreprise nationale de transport ferroviaire (SNTF), également conventionnée avec les deux parties, en plus du transport à l’aide de camions. Le complexe Sider El-Hadjar a connu au cours du mois de mars passé un arrêt de son activité de production pendant une semaine à cause de la cessation de son approvisionnement en fer brut dû à la grève des travailleurs de la SNTF. APS


Badminton - Championnat d'Afrique : deux titres continentaux pour l'Algérie

L'équipe algérienne de badminton a remporté deux médailles d'or en "double-messieurs" et "double-mixte" lors du championnat d'Afrique disputé à Port-Harcourt au Nigeria du 22 au 28 avril. Dans l'épreuve du double-messieurs, la paire algérienne Meddal Sabri - Maameri Koceila s'est imposée en finale face au duo nigérian Enjoh Abiah - Isaac Minaphee (21-18, 21-17). Le second titre africain de l'Algérie, a été acquis dans l'épreuve du double-mixte par Maameri Koceila-Lynda Mazri aux dépens de la paire nigériane Enjoh Abiah - Peace Orji 2-1 (15-21, 21-16, 21-18). Dans les autres épreuves, les badistes algériens ont été éliminés dés les premiers tours, alors que Adel Hameg et Halla Bouksani ont déclaré forfait pour blessures, ce qui a entrainé par conséquent le retrait de l'Algérie dans l'épreuve du double-messieurs et du double-dames. En individuel messieurs, Meddal Sabri a été éliminé en quarts de finale, alors que son compatriote Mohamed Belarbi n'a pu passer le cap du deuxième tour. De son côté, Maameri Koceila  a été sorti au 3è tour. Chez les dames, Malak Ouchefoun a atteint le 3è tour, tout comme Halla Bouksani qui a ensuite déclaré forfait pour blessure. En revanche, Lynda Mazri a été éliminée dès le premier tour. Dans l'épreuve par équipes, l'Algérie a été éliminée en quarts de finale par Maurice (3-1). Le titre est revenu à l'équipe du Nigeria aux dépens de Maurice 3-2. La sélection algérienne, encadrée par le coach Fateh Bettahar et le technicien espagnol Antonio Marina, a pris part à la compétition avec sept athlètes : Madal Sabri, Belarbi Mohamed Abderrahim, Adel Hameg, Kosseïla Maameri, Hala Bouksani, Lynda Mazri et Malak Ouchefoun. Cent-trente joueurs, dont 59 filles, représentant 18 pays, ont participé à ces joutes. Il s'agit du Nigeria (pays organisateur), de l'Algérie, de l'Egypte, du Bénin, du Botswana, du Congo, de la RD Congo, de l'Erythrée, du Ghana, de la Côte d'Ivoire, du Kenya, de Maurice, des Seychelles, de l'Afrique du Sud, du Togo, de l'Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe. Lors de la précédente édition organisée à Alger, la sélection nationale avait remporté trois médailles d'or, soit la meilleure moisson de l'histoire de ses participations. APS


L’ancien PDG de Sonatrach, Abdelmadjid Attar : c’est la situation en Libye et au Venezuela qui explique le renchérissement du baril de brut

Culminant, la semaine dernière, aux alentours des 75 dollars le baril, les cours du brut ont accusé un léger fléchissement, ce lundi, passant à 71 dollars sur les marchés Asiatiques. Pour l’ancien PDG de la compagnie Sonatrach, cette remontée des cours est due à la détérioration de la situation politique en Libye et au Venezuela, mais également aux sanctions économiques imposées par les Etats-Unis à l’Iran.    Accueilli, lundi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Abdelmadjid Attar signale au passage que ces derniers agissent en faveur d’un baril à un prix « raisonnables », se situant entre 60 à 65 dollars afin, explique-t-il, de ne pas léser leurs producteurs de pétrole de schiste. Si commente-t-il, il est extrêmement difficile de pouvoir fixer, dans les mois et années à venir, le prix moyen d’un baril d’or noir, il n’en estime pas moins que celui tournera des 70 dollars, même en fonction des divers évènements qui surgiront.  Quoi qu’il puisse arriver, M. Attar considère que c’est l’Arabie Saoudite, principal producteur de l’OPEP, qui pèsera le plus pour ce qui est de la fixation des cours, suivie en cela de la Russie, laquelle est en faveur d’un baril se situant au delà des 70 dollars. Mais en définitive, observe-t-il, ce sera finalement Trump qui « aura le dernier mot ».


dimanche 28 avril 2019

Activation de la période de transition politique : le professeur Abderrezak Dourari prévient contre toute précipitation

Donnant un moment l’impression qu’il était absent de la vie politique, le peuple Algérien en sortant dans la rue pour s’y exprimer, s’assume, au-delà de ses différences identitaires et idéologiques. Intervenant, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le professeur des universités en sciences du langage, Abderrezak Dourari, considère fondamental de « rentabiliser » cette mobilisation pour asseoir sur des bases solides « le futur Etat Algérien » fondé sur la volonté populaire. De la persistance de la crise politique en Algérie, celui-ci estime qu’en prenant en compte l’article 8 de la Constitution stipulant que le peuple est dépositaire de la souveraineté nationale, celui-ci possède légitimement les capacités de se doter des institutions propres à le représenter à travers les représentants qu'il aura accepté. Selon M. Dourari, pour assurer avec succès la période de transition, il prévient contre toute précipitation susceptible de gâcher ce qui a été gagné par la mobilisation populaire. Pour respecter une forme consensuelle du transfert du pouvoir, il propose de créer une « instance présidentielle constituée de trois personnes », à laquelle serait transmis celui détenu actuellement par M. Bensalah, laquelle instance, poursuit-il, se chargerait ensuite de nommer un gouvernement de transition « sur la base de compétences ». De la position de l’armée à laquelle, dit-il, a laissée « une patate chaude » par des politiques « pas très responsables », il constate qu’elle se trouve aujourd'hui contrainte de gérer, à la fois, une défense nationale « très compliquée », en même temps que situation politique créée dans le pays par suite de la contestation. . Pour l’invité, il est logique dans ces conditions, que la classe politique prenne sa part de responsabilité dans la solution de la crise, afin que celle-ci soit dépassée et que l’on débouche enfin sur la création d’un Etat stable et fort prenant en compte l’intérêt de ses partenaires étrangers.      


samedi 27 avril 2019

L’ex-DGSN Abdelghani Hamel et son fils convoqués par la justice

Abdelghani Hamel, ancien Directeur de la sûreté nationale (DGSN) a été convoqué par la justice, annonce ce soir l’ENTV. Selon la même source, le général à la retraite comparaitra en compagnie de son fils devant le juge d’instruction du tribunal de Tipaza. Ils sont poursuivis pour « activités illégales, trafic d’influence, détournement de foncier et mauvaise utilisation de la fonction », précise l’ENTV. Le général à la retraite et néanmoins ex-patron de la police et son fils comparaitront ce lundi.


Syndicat national des magistrats : élection du juge Issaâd Mebrouk

Le juge Issaâd Mebrouk de la Cour de Bedjaia a été élu samedi président du Syndicat national des magistrats (SNM) en remplacement du juge Djamel Aidouni, arrivé au terme de son mandat. L'élection a eu lieu lors de la 7eme session de l'assemblée générale ordinaire du SNM qui s'est déroulée à l’Ecole supérieure de la magistrature de Koléa (Tipasa). Le juge Issaâd Mebrouk a été élu avec 35 voix sur les 78 exprimées par les représentants élus précédemment au niveau des conseils de la magistrature, tribunaux administratifs et autres institutions judiciaires centrales, auxquels ont pris part 4.539 magistrats - électeurs, à l’échelle nationale. La magistrat Bouaziz Mohamed (Cour de Tizi-Ouzou) est arrivé en 2e position avec 27 voix, au moment ou le reste des voix exprimées a été reparti sur les quatre autres candidats, qui se sont présentés à cette élection, dont le déroulement est survenu à un moment sensible pour le pays. "Les magistrats font face à un changement radical au diapason des revendications d’un mouvement populaire réclamant le changement", a souligné dans son intervention le nouveau président du Syndicat national des magistrats. Il a appelé, à ce titre, à un "changement global et paisible, garant de la préservation des institutions de l’Etat, et surtout non vindicatif", car, a-t-il dit "les individus changent et partent et seul l’Etat est immuable". Le magistrat fraichement élu a, en outre, abordé la question de l’"impartialité du magistrat" qui, selon lui, "doit rester neutre et à égale distance de toute partie en conflit et dans toute affaire, en vue de préserver l’unité des algériens", clamant que le temps des "pressions qu’auraient vécues des magistrats, durant des années, est bien révolu". Le magistrat Issaàd Mebrouk est le 5eme président élu du SNM depuis sa fondation en 1990. Le président sortant, Djamel Laidouni est resté à la tête du syndicat pour trois mandats consécutifs, en remplacement de Ras El Ein Mohamed. Le premier président provisoire du syndicat national des magistrats fut Rouabhi Mohamed, auquel a succédé Brim Mohamed, puis Tayeb Louh. Agé de 52 ans, le nouveau président du syndicat a rejoint le corps de la magistrature en 1996. Diplômé de la 6eme promotion de l’école nationale de la magistrature, il occupa le poste de juge au niveau de nombreuses cours de justice, dont celles de Tamanrasset, Oum El Bouaghi, et Constantine, avant d’être désigné président de chambre à la Cour de Bejaia.


Présidence de la République : Noureddine Ayadi nouveau secrétaire général en remplacement de Habba Logbi

Le chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, a nommé ce samedi 27 avril 2019, Noureddine Ayadi, à la fonction de secrétaire général de la Présidence de la République, en remplacement de Logbi Habba.  


Championnats d'Afrique 2019 (2e journée) : l'Algérienne Bellakehal décroche l'argent

La judokate algérienne Souad Bellakehal a remporté la médaille d'argent de la catégorie des 70 kg après sa défaite face à la Tunisienne Nihal Landoulsi en finale disputée vendredi au Cap (Afrique du Sud) lors de la deuxième journée du championnat d'Afrique.

C'est la troisième médaille algérienne lors de cette deuxième journée après les deux médailles d'or décrochées un peu plus tôt par les judokas Fethi Nourine (-73 kg) et Amina Belkadi (-63 kg) face respectivement à l'Egyptien Mohamed Mohyeldin et la Marocaine Sofia Belattar.

L'Algérie porte ainsi son total à sept médailles : 2 or, 2 argent et 3 bronze, ce qui lui permet d'occuper la deuxième place au classement général, devancée par la Tunisie (3 or, 1 argent et 1 bronze), et devant l'Egypte (2 or, 2 argent et 2 bronze).

Les quatre premières médailles algériennes dans cette compétition ont été remportées lors de la première journée, disputée jeudi, à commencer par l'argent de Hadjer Mecerem, qui avait dominé la Sud-Africaine Geronay Whitebooi en finale des moins de 48 kg. 

De son côté, Meriem Moussa (-52 kg) avait pris le bronze après sa défaite en demi-finale contre la Bissau-Guinéenne Taciana César, avant de s'imposer contre la Marocaine Fatima-Zahra El-Qorachi dans le match décisif pour la 3e place.

Dans la catégorie des -57 kg, les deux représentantes algériennes, Yamina Halata et Imène Rebiai se sont croisées dans un duel 100% algérien et le dernier mot est finalement revenu à Halata, qui s'est donc emparée de la médaille de bronze.

Chez les messieurs, Salim Rabahi (-60 kg) a dû passer par les repêchages, puis par le match décisif pour la 3e place pour enlever la médaille de bronze, aux dépens du Marocain Issam Bassou.

De son côté, Wail Ezzine (-66 kg) avait échoué aux repêchages face à l'Egyptien Ahmed Abdelrahman, se contentant ainsi de la 5e place, tandis que son compatriote Houd Zourdani a été éliminé dès la phase de poules de cette catégorie de poids.

La sélection algérienne est composée de 17 judokas (9 messieurs et 8 dames), sous la direction des entraîneurs Amar Benyakhlef (messieurs) et Omar Rabahi (dames). Elle a fait le déplacement à Cape Town avec l'objectif de décrocher le maximum de médailles et de points en vue des Jeux Olympiques-2020 à Tokyo, selon la Fédération algérienne de la discipline (FAJ).

Au total, 186 judokas dont 72 dames représentant 29 pays sont présents au rendez-vous continental. L'Algérie est la mieux représentée avec 17 judokas, devant l'Afrique du Sud (pays hôte) qui en a engagé 16.



Boukadoum appelle les différentes parties libyennes au dialogue

Le MAE Sabri Boukadoum en compagnie de son homologue tunisien Khémaies Jhinaoui

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a appelé, vendredi à Tunis, les parties libyennes à aller dans le sens d'un règlement  politique de la crise dans leur pays. S'exprimant lors d'une conférence de presse qu'il a animé conjointement avec son homologue tunisien, Khémaies Jhinaoui, M. Boukadoum a précisé que le retour au dialogue et à la négociation entre Libyens, toutes tendances confondues, "demeure la solution idéale pour mettre fin aux hostilités et à l'escalade, et ce avec le soutien des pays voisins et de la communauté internationale. La situation en Libye est le plus grand défi qui se pose à la région susceptible de menacer la stabilité sécuritaire en Tunisie et en Algérie, a souligné M. Boukadoum.  La non ingérence dans les affaires internes des pays est un principe de base dans la politique algérienne, a rappelé M. Boukdoum, ajoutant qu'"il est inadmissible de rester les bras croisés alors qu'une capitale maghrébine est bombardée". Elles ont convenu, en outre, de fixer une date dans les meilleurs délais pour la tenue d'une réunion entre la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte dans le cadre de l'initiative tripartite lancée depuis février 2017 pour un règlement politique inclusif de la crise libyenne. Dans un appel conjoint rendu public à l'issue de leurs entretiens, MM. Boukadoum et Jhinaoui avaient appelé les parties libyennes à l'arrêt "immédiat" des hostilités pour mettre fin à l'effusion de sang du peuple libyen dans l'intérêt suprême de la Libye. Ils ont affirmé que le règlement de la crise libyenne "ne saurait être militaire", mettant l'accent sur l'impératif de la reprise du dialogue inclusif inter-libyen et la préservation du processus politique comme unique solution à la crise libyenne conformément aux dispositions de l'accord politique, aux fins de parachever la période transitoire et les échéances électorales sous l'égide des Nations Unies. Par ailleurs, M. Boukadoum a qualifié les relations bilatérales de "privilégiées", soulignant "la disponibilité de l'Algérie à les renforcer davantage" dans tous les domaines, politique, économique, commercial, consulaire et bien autres. De son côté, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khémaies Jhinaoui a déclaré que la rencontre a permis d'examiner les relations bilatérales privilégiées de par leur intensité, leur profondeur et leurs liens historiques. Les deux parties se sont mis d'accord sur les préparatifs de la prochaine réunion de la Grande commission mixte algéro-tunisienne prévue à Alger avant la fin de l'année.


vendredi 26 avril 2019

Marche pacifique – acte 10 : Détermination pour en finir avec les bandes de malfaiteurs et figures du système

La mobilisation bat son plein pour le 10 ème vendredi consécutif depuis le début du hirak commencé le 22 février passé. A plus de deux mois les places publiques à Alger comme dans toutes les villes du pays ne désemplissent pas et les voix des citoyens présents en masses imposantes ne fléchissent pas. Rien ne semble arrêter les millions de manifestants qui se plaisent à se croiser jovialement dans les places publiques autour de la revendication principale exigeant le départ de tout le système à l’origine de la débâcle nationale. Les mêmes slogans réclament, d'une même voix, le départ des figures du système en place et la poursuite judiciaire contre tous les responsables malfaiteurs, voleurs et corrompus avec comme credo mobilisation solidaire et pacifiste. A Biskra, la place de la liberté s’est intronisée en place de communication et d’expression où les représentants des quartiers, élus dans la semaine, ont érigé une estrade et équipé les lieux de sonorisation se succèdent pour défendre la légitimé de leurs revendications avec à leur tête « le changement du système en place », a constaté Abdelhamid Zekiri, correspondant de la chaine 3.    


Poursuites judiciaires contre de patrons, de sénateurs et des ministres : le Parquet général de la Cour d'Alger réagit

Le Parquet général de la Cour d'Alger a affirmé, jeudi dans un communiqué, qu'il était "soucieux de son indépendance" et qu'il accomplissait "son devoir professionnel en matière de lutte anti-corruption sans instigation de quelque partie que ce soit". Le parquet général de la Cour d’Alger répond ainsi aux appréhensions quant à l’indépendance de ses dernières interventions en cascade contre des personnes politiques et de la finance interdits depuis des semaines de quitter le territoire national. Le parquet général assure via son communiqué « travailler loin de toutes pressions de quelque partie que ce soit ». Il s’agit d’une série d’arrestations qui ont touché des hommes d’affaire suivies de procédures de levée d’immunité parlementaire contre d’anciens ministres, actuellement sénateurs membres du tiers présidentiel et néanmoins ex-ministres de la Solidarité, Djamel Ould Abbas et Said Barakat, en l’occurrence. Ces jugements ont soulevé toutefois des interrogations et appréhension quant à l’indépendance de la justice accusée de rouvrir des dossiers sur injonction ou des pressions effectuées par les hautes autorités du moment au pays.  « Personne n’est en mesure de dicter aux services judiciaires la manière dans laquelle dont ils doivent traiter les affaires en cours d’instruction », explique le communiqué du parquet d’Alger ajoutant que « le procureur général veille personnellement au bon déroulement des enquêtes préliminaires (…) et la Cour d’Alger intervient à chaque fois qu’il est nécessaire pour éclairer l’opinion publique et apporter des informations fiables conformément au droit du citoyen à une information crédible et transparente », relève Chakib Benzaoui de la radio chaine 3, dans sa lecture dudit communiqué.


Poursuites judiciaires contre de patrons, de sénateurs et des ministres : le Parquet général de la Cour d'Alger réagit

Le Parquet général de la Cour d'Alger a affirmé, jeudi dans un communiqué, qu'il était "soucieux de son indépendance" et qu'il accomplissait "son devoir professionnel en matière de lutte anti-corruption sans instigation de quelque partie que ce soit". Le parquet général de la Cour d’Alger répond ainsi aux appréhensions quant à l’indépendance de ses dernières interventions en cascade contre des personnes politiques et de la finance interdits depuis des semaines de quitter le territoire national. Le parquet général assure via son communiqué « travailler loin de toutes pressions de quelque partie que ce soit ». Il s’agit d’une série d’arrestations qui ont touché des hommes d’affaire suivies de procédures de levée d’immunité parlementaire contre d’anciens ministres, actuellement sénateurs membres du tiers présidentiel et néanmoins ex-ministres de la Solidarité, Djamel Ould Abbas et Said Barakat, en l’occurrence. Ces jugements ont soulevé toutefois des interrogations et appréhension quant à l’indépendance de la justice accusée de rouvrir des dossiers sur injonction ou des pressions effectuées par les hautes autorités du moment au pays.  « Personne n’est en mesure de dicter aux services judiciaires la manière dans laquelle dont ils doivent traiter les affaires en cours d’instruction », explique le communiqué du parquet d’Alger ajoutant que « le procureur général veille personnellement au bon déroulement des enquêtes préliminaires (…) et la Cour d’Alger intervient à chaque fois qu’il est nécessaire pour éclairer l’opinion publique et apporter des informations fiables conformément au droit du citoyen à une information crédible et transparente », relève Chakib Benzaoui de la radio chaine 3, dans sa lecture dudit communiqué.


Marche pacifique – Vendredi 10 : Grande affluence vers Alger malgré les restrictions sécuritaires

C’est le 10ème vendredi de mobilisation citoyenne pacifique qui vient quelques jours seulement après les mises en garde du chef d’Etat major Ahmed Gaid Salah et la mise sous mandats de dépôt de nombreux patrons pour des affaires de corruption en réponse à l’une des revendications du hirak pacifique qui appelle à « Juger les voleurs et les corrompus ! ». Ces jugements ont soulevé toutefois des interrogations et des appréhensions quant à l’indépendance de la justice accusée de "rouvrir des dossiers sur injonction ou des pressions" effectuées par les hautes autorités du moment au pays. Le parquet général de la Cour d’Alger a réagi hier via un communiqué qui dit « travailler loin de toutes pressions de quelque partie que ce soit ». « Personne n’est en mesure de dicter aux services judiciaires la manière dans laquelle dont ils doivent traiter les affaires en cours d’instruction », explique le communiqué du parquet d’Alger ajoutant que « le procureur général veille personnellement au bon déroulement des enquêtes préliminaires (…) et la Cour d’Alger intervient à chaque fois qu’il est nécessaire pour éclairer l’opinion publique et apporter des informations fiables conformément au droit du citoyen à une information crédible et transparente », relève Chakib Benzaoui de la radio chaine 3, dans sa lecture dudit communiqué. Il faut dire aussi que les forces de sécurité agissent aussi, et ce, depuis jeudi soir à barricader et filtrer les entrées de la capitales dont les routes drainent des foules venant de toutes les wilayas pour être du hirak à Alger.  


jeudi 25 avril 2019

Conseil de la Nation : début des procédures de levée de l'immunité parlementaire de Ould Abbes et Barkat

Le bureau du Conseil de la Nation a transmis à la commission des affaires juridiques et administratives la demande du ministre de la Justice, Garde des Sceaux relative à l'activation de la procédure de la levée de l'immunité parlementaire des deux sénateurs, Djamel Oud Abbes et Saïd Barkat, indique, jeudi, un communiqué de cette instance législative. "Le président du Conseil de la Nation par intérim, Salah Goudjil, a présidé jeudi une réunion du bureau du Conseil pour l'examen de la demande du ministre de la Justice, Garde des sceaux concernant la levée de l'immunité parlementaire des deux membres du Conseil de la Nation, Djamel Ould Abbes et Saïd Barkat, conformément à l'article 127 de la Constitution, pour permettre, ainsi, à la justice de s'acquitter de ses missions constitutionnelles et d'activer les dispositions de l'article 573 et suivants du code de procédures pénales", précise la même source. En vertu des dispositions de l'article 125 du règlement intérieur du Conseil de la Nation, le Bureau a transmis la demande du ministre à la commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l`homme, de l'organisation locale, de l'aménagement du territoire et du découpage territorial, pour l'élaboration d'un rapport à présenter, ensuite, aux sénateurs pour s'y prononcer en séance à huis clos". Par ailleurs, la réunion a été l'occasion d'échanger les vues sur la préparation de l'avant-projet du budget du conseil de la Nation de 2020 et l'examen de quelques questions administratives et d'organisation relatives au fonctionnement de l'instance. Cette réunion a été précédée par une rencontre de concertation entre M. Goudjil et les présidents des groupes parlementaires, conclut le communiqué. APS


AADL 2 : quelque 54 000 souscripteurs ayant versé la première tranche convoqués pour le choix des sites

La cinquième opération de choix des sites au titre du programme AADL 2, a été lancée jeudi à Alger, au profit de 53.989 souscripteurs de 26 wilayas ayant versé la première tranche. Le ministre de l'Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Kamel Beldjoud a supervisé le lancement de l'opération du choix du site en présence des cadres du ministère et du Directeur général (DG) de l'Agence nationale de l'amélioration et du développement du logement (AADL). L'opération concerne les wilayas de Laghouat, Batna, Blida, Bouira, Tébessa, Tiaret, Tizi Ouzou, Alger, Jijel, Mostaganem, Bordj Bou Ariridj, Mila, Mascara, Oran, Illizi, Sétif, Skikda, Sidi Bel-Abbés, Annaba, Médéa, Tissemsilt, Souk Ahras, Tipaza, Relizane et Ain Témouchent. Le quota de la wilaya d'Alger concerne 10.818 souscripteurs, contre 6.800 de Blida, 4.129 de Tizi Ouzou, 4.077 d'Annaba, 2.450 de Tiaret, 2.300 de Jijel et 2000 d'Oran. Une fois le site choisi, les souscripteurs peuvent retirer leur ordre de versement à partir de leur domicile et procéder au paiement de la deuxième tranche, a indiqué M. Beldjoud, relevant que l'opération se poursuivra jusqu'à ce que l'ensemble des souscripteurs soient convoqués. Les souscripteurs n'ayant pas reçu de convocations pour cette opération, seront convoqués lors de la prochaine, a-t-il rassuré. Selon M. Beldjoud, les projets AADL sont sur la bonne voie et selon l'agenda arrêté. APS


Hasna Hadjilah, présidente du SYNAA : les immeubles d’Alger centre nécessitent des études de diagnostic

Les immeubles d’Alger centre, qui ont bénéficié d’une opération de replâtrage de façade, nécessitent plutôt des études de diagnostic, débouchant sur des propositions et des solutions techniques, a fait savoir jeudi, Hasna Hadjilah, qui était l’invitée de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne. Pour la présidente du Syndicat National des Architectes Agréés (SYNAA), «il y a des études qui se font par des architectes et des universités, mais malheureusement elles ne sont pas prises en considération». Evoquant l’étude de l’Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme (EPAU) sur le diagnostic de la rue d’Isly, réalisée il y a déjà quelques années avec les doctorants, l’intervenante constate que rien n’a été fait pour le moment, puisque les pouvoirs publics se sont contentés juste de refaire les façades des bâtiments. Selon la présidente du SYNAA, « les décisions politiques excluent les études et les considèrent comme pas très importantes (...) le politique chez-nous a toujours primé», regrette-elle.  Elle signale qu’à la place Audin, par exemple, les façades des bâtiments ont été replâtrées, « ce qui est beau à voir de l’extérieur, mais une fois à l’intérieur, on constate l’état catastrophique des escaliers et des murs. C’est un véritable danger pour les habitants », explique Mme Hadjilah. «Ces bâtisses résistent très bien », assure l’invitée de la Chaine 3, précisant que le problème réside dans l’entretien. « Ce patrimoine a été lâché par les pouvoirs publics sans prendre des décisions qui obligent les copropriétaires à entretenir leurs immeubles », conclut-elle.     


Championnats d'Afrique de Badminton : l'Algérie éliminée en quarts de finale

La sélection algérienne de badminton a été éliminée en quarts de finale après sa défaite devant son homologue mauricienne sur le score de 3 à 1, mercredi pour le compte des Championnats d'Afrique 2019 qui se déroulent du 22 au 28 avril à Port-Harcourt (Nigeria).  Les demi-finales du rendez-vous de Port-Harcourt mettront aux prises Maurice à l'Egypte et le Ghana au Nigeria. Reversée dans le Groupe "C" de cette compétition continentale, la sélection algérienne avait enregistré deux victoires contre le Togo (5-0) et la Côte d'Ivoire (5-0) contre une défaite face au Ghana (3-2). Cent-trente joueurs, dont 59 filles, représentant 18 pays participent à ces joutes. Il s'agit du Nigeria (pays organisateur), de l'Algérie, de l'Egypte, du Bénin, du Botswana, du Congo, de la RD Congo, de l'Erythrée, du Ghana, de la Côte d'Ivoire, du Kenya, de l'Ile Maurice, des Seychelles, de l'Afrique du Sud, du Togo, de l'Ouganda, de la Zambie et du Zimbabwe. Lors de la précédente édition organisée à Alger, la sélection nationale avait remporté trois médailles d'or, et qui était la meilleure moisson dans l'histoire de ses participations. La première de ces médailles en métal précieux a été décrochée dans les épreuves "par équipes/messieurs", alors que les deux autres ont été moissonnées en double messieurs et double mixte.  


mercredi 24 avril 2019

Corruption: le MDN dénonce "une tentative de désinformation avérée" d'une certaine presse

Le ministère de la Défense nationale (MDN) a dénoncé  mercredi "une tentative de désinformation avérée" de certains titres de la presse nationale, démentant "les allégations rapportées" par ces titres.  "Dans leurs éditions de ce mercredi 24 avril 2019, et dans une tentative de désinformation avérée, quelques titres de la presse nationale ont présenté des lectures erronées du communiqué du ministère de la Défense nationale relatif à l’allocution prononcée, mardi 23 avril 2019, par Monsieur le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaïd Salah, vice-Ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire, devant les cadres de la 1ère Région militaire", a écrit le MDN dans une mise au point. Le MDN, a-t-il poursuivi, "dément catégoriquement les allégations rapportées par les rédacteurs de ces articles diffamatoires, notamment en ce qui concerne les pseudos +injonctions+ du vice-ministre de la Défense nationale dans l’ouverture des dossiers liés à la corruption et en matière de gestion de la période de transition politique". Exprimant son "étonnement" face à  "cette interprétation malintentionnée", le MDN a "réitéré la ferme détermination de l’Armée nationale populaire à accomplir ses missions dans le cadre constitutionnel". "Et, c’est dans cet esprit de devoir national, que s’inscrit l’engagement de Monsieur le vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire à garantir la sécurité de nos concitoyens dans leurs marches pacifiques, l’accompagnement du mouvement populaire dans son œuvre de construction démocratique et offrir des garanties suffisantes aux instances judiciaires pour le libre exercice de leurs fonctions sans contraintes ni pressions, notamment en terme de lutte contre la corruption et de dilapidation des deniers publics", a-t-il assuré. Le MDN qui a "dénoncé avec force ce genre de manipulations médiatiques", a affirmé qu'il "se réserve le droit de recourir aux voies légales pour mettre fin à ces campagnes de désinformation de l’opinion publique". APS


mardi 23 avril 2019

Gaïd Salah appelle le peuple à faire preuve de "sagesse" pour déjouer "les conspirations" contre l'Algérie

Le Général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée nationale populaire (ANP) a appelé mardi le peuple algérien à faire preuve de "davantage de sagesse" pour "mettre en échec toutes les conspirations" fomentées contre l'Algérie, réitérant la "détermination" de l'armée à l'accompagner "jusqu’à la concrétisation de ses attentes légitimes". Lors d'une visite  de travail et d’inspection en 1ère Région militaire (Blida), le vice-ministre de la Défense nationale a appelé le peuple algérien à prendre toutes les mesures de précaution et de vigilance dans ces circonstances qui exigent davantage de sagesse pour déjouer toutes les conspirations fomentées contre notre pays. Tout en saluant la compréhension et la conscience du peuple algérien quant à la sensibilité de cette phase, le vice-ministre de la Défense nationale a invité encore une fois, les "enfants de la patrie, à faire preuve davantage de prudence et de précaution" afin que les "marches préservent leur aspect pacifique et civilisé et ce, en oeuvrant à les encadrer et les organiser en vue de les prémunir de toute infiltration ou dérapage, comme fut le cas durant les marches du vendredi passé, qui se sont caractérisées par le calme et la sérénité, déjouant ainsi comme à l'accoutumée, tous les plans ciblant la sécurité et la stabilité de notre patrie". "Ce à quoi vous aspirez par votre élan populaire, en termes de nobles objectifs, que nous saluons, requiert de nous tous de faire preuve de perspicacité et de sagesse afin de mettre en échec toutes les conspirations qui se trament contre notre patrie", a-t-il affirmé, assurant que le peuple algérien et son armée dépasseront "ensemble et en toute sécurité cette étape dans l’histoire de notre nation". Le Général de Corps d’Armée soutenu, en outre, que l'Algérie est, depuis 2015, la cible de "complots abjects" visant  à "mettre en péril sa sécurité". "Nous rappelons que notre pays n'a cessé d'être la cible de complots abjects, pour le déstabiliser et mettre en péril sa sécurité, en raison de ses positions constantes et sa décision souveraine refusant tout diktat", a-t-il affirmé dans son allocution prononcée devant les cadres de la 1ère RM. Selon le vice-ministre de la Défense nationale, les services de sécurité algériens ont recueilli des "informations avérées faisant état d'un plan malveillant pour mener le pays à l’impasse", dont "les prémices remontent à 2015, lorsque les trames et les visées du complot ont été révélées". "Nous oeuvrons sereinement et avec patience à démanteler les bombes à retardement qu’ont implantées ces corrompus et corrupteurs dans les différents secteurs et structures vitales de l’Etat", a-t-il assuré, soulignant que "ces secteurs seront assainis grâce à la conjugaison des efforts de toutes les personnes de bonne foie, ainsi qu'à la conscience du peuple algérien jaloux pour sa patrie et la disponibilité de ses enfants et frères au sein de l’Armée nationale populaire, déployés dans tous les recoins du pays, veillant à préserver l'autorité de l’Etat et la crédibilité des institutions et leur fonctionnement normal". Il a mis en garde, également, contre "ce phénomène étrange qui consiste à l’incitation à entraver l’action des institutions de l’Etat et d’empêcher les responsables d’accomplir leurs missions". "Ce sont là des comportements contraires aux lois de la République que ne peut accepter le peuple algérien jaloux des institutions de son pays et que ne peut tolérer l’Armée nationale populaire, qui s’est engagée à accompagner ces institutions conformément à la Constitution", a-t-il averti. Le Chef d’Etat-Major de l'ANP a appelé, en outre, les Algériens "à ne pas tomber dans le piège de la généralisation et de se garder de faire des préjugés concernant l’intégrité et le dévouement des cadres de l’Etat, qui comptent parmi eux, beaucoup de cadres honnêtes, intègres et loyaux, qui veillent à garantir la continuité des institutions de l’Etat et assurer le bon fonctionnement des affaires publiques au service de la nation et des intérêts des citoyens", soutenant que "l’Algérie compte parmi ses enfants des compétences dévouées dans tous les secteurs, qui la portent dans leurs coeurs et n’ont d’allégeance qu’envers la patrie, leur unique souci étant de servir leur pays et le voir fort et fier dans le concert des nations". L'ANP résolue à accompagner le peuple algérien  Soulignant que le pays traverse "une étape décisive dans son histoire" qui "exige de tout un chacun de préserver l’unité et la cohésion qui ont toujours marqué le parcours de l’Algérie indépendante, Gaid Salah a tenu à "rassurer de nouveau le peuple algérien et lui assurer que l’Armée nationale populaire continuera à l’accompagner avec la même détermination et résolution, suivant une stratégie bien étudiée, jusqu’à la concrétisation de ses attentes légitimes". Il a fait remarquer, à ce propos, qu'elles "commencent, Dieu merci, à porter leur fruit progressivement, jusqu’à ce qu’elles soient totalement concrétisées, selon les étapes  préconisées par l’Armée nationale populaire", rappelant que l'ANP "a de tout temps fait prévaloir l’intérêt de la nation et du peuple et en a fait un objectif au-dessus de tout". Le vice-ministre de la Défense nationale a souligné que les étapes préconisées par l'armée et qui visent à parachever le projet de l’édification nationale, "requièrent de la raison, de la clairvoyance et de la sérénité afin de les parachever en toute quiétude et sécurité". Il a regretté, à ce titre, "l’apparition de certaines voix qui ne veulent aucun bien à l’Algérie, appelant à l’entêtement et l’acharnement à maintenir les mêmes positions préétablies, sans tenir compte de tout ce qui a été réalisé, le rejet de toutes les initiatives et le boycotte de toutes les démarches, y compris l’initiative de dialogue qui est censée être un des mécanismes civilisées qu’il y a lieu de valoriser, notamment dans ces circonstances particulières que vit notre pays". Le Chef d’Etat-Major de l'ANP a appelé, dans ce contexte, à "mettre à profit toutes les opportunités pour aboutir à une convergence des visions et un rapprochement des points à même de permettre d'aboutir à une solution, voire plusieurs, à la crise dans les plus brefs délais, car si la situation perdure davantage elle aura des conséquences néfastes sur l’économie nationale et sur le pouvoir d’achat des citoyens, surtout que nous sommes à la veille du mois sacré de Ramadhan". Pour le Général de Corps d’Armée, "cela confirme que ces voix et ces positions obstinées oeuvrent à entrainer le pays vers le piège du vide constitutionnel et le faire entrer dans la spirale de la violence et de l’anarchie, ce que refuse catégoriquement, à la fois, tout citoyen dévoué à sa patrie et l’Armée nationale populaire". "A tous ceux-là nous dirons que le peuple algérien est souverain dans ses décisions, et c’est à lui qu'il appartient de trancher la question lors de l’élection du nouveau président de la République, qui aura la légitimité requise pour satisfaire le reste des revendications populaires légitimes", a-t-il ajouté. Par ailleurs, le vice-ministre de la défense nationale a valorisé la réactivité de l'appareil de la justice à l’appel qu’il lui a adressé afin d’accélérer la cadence des poursuites judiciaires concernant les affaires de corruption et de dilapidation des deniers publics. "J’ai appelé l'appareil de la justice, dans mes interventions précédentes, à accélérer la cadence des poursuites judiciaires concernant les affaires de corruption et de dilapidation des deniers publics et de juger tous ceux qui ont pillé l’argent du peuple. Dans ce contexte, précisément, je valorise la réponse de la justice quant à cet appel qui représente un volet important des revendications légitimes des algériens, ce qui permettra de rassurer le peuple que son argent pillé sera récupéré par la force de la loi et avec la rigueur requise", a-t-il affirmé.


Cinq morts à l'effondrement d'un immeuble à la Casbah : le procureur de la République ouvre une enquête

Le procureur de la République près le tribunal de Bab El Oued a annoncé, lundi soir, l'ouverture d'une enquête suite à l'effondrement d'un immeuble à Alger.    "Le procureur de la République près le tribunal de Bab El Oued a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l'effondrement de l'immeuble à la Casbah qui a fait 5 morts parmi les habitants de la Casbah", a indiqué un communiqué dudit tribunal.  Pour rappel un immeuble de 4 étages sis à la rue Tamglit à Bab el Oued s'est effondré lundi matin faisant cinq morts. Le drame arrivé à la Casbah d'Alger n'est pas un cas isolé, Hayet Karboua, correspondante permanente à Constantine revient sur les catastrophes vécues au quotidien dans la vieille ville et ce, depuis le projet de restauration accordés à l'occasion de l'événement "Constantine, capitale de la culture arabe" sans aucun chantier n'a vraiment été ouvert.   


Cinq morts à l'effondrement d'un immeuble à la Casbah : le procureur de la République ouvre une enquête

Le procureur de la République près le tribunal de Bab El Oued a annoncé, lundi soir, l'ouverture d'une enquête suite à l'effondrement d'un immeuble à Alger.    "Le procureur de la République près le tribunal de Bab El Oued a ouvert une enquête pour déterminer les circonstances de l'effondrement de l'immeuble à la Casbah qui a fait 5 morts parmi les habitants de la Casbah", a indiqué un communiqué dudit tribunal.  Pour rappel un immeuble de 4 étages sis à la rue Tamglit à Bab el Oued s'est effondré lundi matin faisant cinq morts. Le drame arrivé à la Casbah d'Alger n'est pas un cas isolé, Hayet Karboua, correspondante permanente à Constantine revient sur les catastrophes vécues au quotidien dans la vieille ville et ce, depuis le projet de restauration accordés à l'occasion de l'événement "Constantine, capitale de la culture arabe" sans aucun chantier n'a vraiment été ouvert.   


Conférence nationale consultative : la présidentielle maintenue au 4 juillet 2019

En dépit du boycott quasi entier de la classe politique et des personnalités nationales prétextant l’impossible tenue des présidentielles dans les délais fixés par la Constitution suite à la vacance de la présidence de la république, la date du 4 juillet est reconduite par la conférence consultative en l’absence du chef de l’Etat sensé présider ladite réunion convoquée lundi à cet effet. C’est en présence de cinq partis – FLN, RND, ANR, El Islah, UND et quatre associations – que le Secrétaire général de la présidence  Habba El Okbi, qui a présidé au nom du chef d’Etat intérimaire la réunion de Club des pins, a proclamé le non-report de l'élection présidentielle du 4 juillet conformément à l’esprit de l’article 102 de la Constitution stipulant une transition de 90 jours suite à la démission du président de la République. Mohamed Saim y a assisté au Palais des conférences et a recueillis les propos dans cette correspondance pour la radio chaine 3.


Ligue 2 (27e journée) NC Magra- MC Saida: l'arbitre assistant Doulache suspendu 3 mois

L'arbitre assistant Doulache Nassim est suspendu 3 mois à partir du 22 avril 2019 pour "agression envers un joueur du NC Magra", lors du match contre le MC Saida disputé le 15 avril dernier pour le compte de la 27e journée de Ligue 2 Mobilis, a indiqué la Ligue de football professionnel (LFP) lundi.

Après l’égalisation par l’équipe MC Saïda à la 85e minute, et suite à une réclamation par les joueurs de NC Magra d’un corner, l’arbitre assistant Doulache Nacim a asséné un coup de tête au capitaine de l’équipe NC Magra Bibi Nabil, précise la LFP sur son site officiel.

La sanction a été prise ce lundi par la commission de discipline après avoir auditionné l’arbitre assistant et sur la base des images  la vidéo de l’agression. Doulache a reconnu et il  a demandé des excuses, selon la même source.

Pour mémoire, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) avait décidé le 15 avril match perdu à l'équipe du NC Magra sans attribuer de point au club adverse le MC Saida suite aux incidents survenus lors de cette rencontre.

La commission a également défalqué trois points à l'équipe du NC Magra en plus de quatre matchs à huis clos dont les deux premiers se joueront à l'exterieur de Magra.

En outre, le NC Magra devra s'acquitter d'une amende de 400.000 DA pour le NC Magra pour envahissement de terrain à l'issue de la rencontre entrainant des blessures graves aux officiels du matchs.



Le président du Syndicat national des pharmaciens d’officine : 244 médicaments sont actuellement en rupture

Comment expliquer la baisse, annoncée officiellement, d’environ 40% de la facture d’importation des médicaments, estimée annuellement à quelque 3 milliards de dollars ? Pour le président du Syndicat national des pharmaciens d’officine, qui fait part d’un « triste constat », 244 médicaments sont actuellement « en rupture » de stock. S'exprimant lors de l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Messaoud Belhamri déclare souhaiter que le programme signé, fin février 2019 par le ministère de la Santé, soit accélérée, afin qu’il fasse la jonction avec le stock des traitements importées pour couvrir les besoins de la période 2018. De cette situation qui a tendance à perdurer dans le temps, ce dernier conclut que la politique du médicament est défaillante « depuis des années », en dépit, dit-il, des nombreuses alertes lancées par son syndicat, depuis 2005 et 2006. Au passage, il relève que la cellule de veille créée pour éviter ces types de distorsions n’a pas permis de les éviter. Pour M. Belhamri, il y a nécessité de revoir de fond en comble le dispositif de gestion des produits de soins d’autant, signale-t-il, qu’il y a des instances qui existent, à l’exemple de l’Agence du médicament et du laboratoire national du contrôle, dont il relève cependant des carences. Enfonçant le clou, il observe que si l’on en est arrivé à ces « problèmes insurmontables », c’est parce que, constate-t-il, on est resté bloqués par des difficultés d’ordre réglementaire et technique qui n’ont pas été traitées. Des possibilités de malversations dont pourrait être l’objet le secteur du médicament, l’invité affirme que celui-ci est soumis à une transparence des plus rigoureuses lui permettant de les éviter . Selon lui, ce sont des opérateurs « non professionnels, connus et signalés à diverses reprises » qui seraient à l’origine des perturbations observées sur le marché des médicaments et des pénuries sans cesse provoquées.                             


Le président du Syndicat national des pharmaciens d’officine : 244 médicaments sont actuellement en rupture

Comment expliquer la baisse, annoncée officiellement, d’environ 40% de la facture d’importation des médicaments, estimée annuellement à quelque 3 milliards de dollars ? Pour le président du Syndicat national des pharmaciens d’officine, qui fait part d’un « triste constat », 244 médicaments sont actuellement « en rupture » de stock. S'exprimant lors de l’émission L’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Messaoud Belhamri déclare souhaiter que le programme signé, fin février 2019 par le ministère de la Santé, soit accélérée, afin qu’il fasse la jonction avec le stock des traitements importées pour couvrir les besoins de la période 2018. De cette situation qui a tendance à perdurer dans le temps, ce dernier conclut que la politique du médicament est défaillante « depuis des années », en dépit, dit-il, des nombreuses alertes lancées par son syndicat, depuis 2005 et 2006. Au passage, il relève que la cellule de veille créée pour éviter ces types de distorsions n’a pas permis de les éviter. Pour M. Belhamri, il y a nécessité de revoir de fond en comble le dispositif de gestion des produits de soins d’autant, signale-t-il, qu’il y a des instances qui existent, à l’exemple de l’Agence du médicament et du laboratoire national du contrôle, dont il relève cependant des carences. Enfonçant le clou, il observe que si l’on en est arrivé à ces « problèmes insurmontables », c’est parce que, constate-t-il, on est resté bloqués par des difficultés d’ordre réglementaire et technique qui n’ont pas été traitées. Des possibilités de malversations dont pourrait être l’objet le secteur du médicament, l’invité affirme que celui-ci est soumis à une transparence des plus rigoureuses lui permettant de les éviter . Selon lui, ce sont des opérateurs « non professionnels, connus et signalés à diverses reprises » qui seraient à l’origine des perturbations observées sur le marché des médicaments et des pénuries sans cesse provoquées.                             


dimanche 21 avril 2019

Le 13ème Congrès national de l’UGTA les 22 et 21 juin : fin et dernier mandat pour Sidi Said en janvier 2020 ?

Ph.DR

Une réunion d’urgence a s’est tenue ce dimanche, organisée par les secrétaires généraux des différentes fédérations de wilayas de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens). Une réunion faisant suite à un grand rassemblement tenu la semaine dernière, et exigeant le départ de l’actuel secrétaire général de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Said. Ce dimanche, il a été notamment question de la tenue du 13ème Congrès national dont la date a été fixée au 21 et 22 juin prochain. S’exprimant au micro de la Radio chaine 3, Salim Labatcha, président de la fédération de l’agroalimentaire à l’UGTA parle d’un « chantier montre (…) pour préparer cette organisation pour le futur avec la sa gesse et le sens de responsabilité ».     La commission nationale chargée de la préparation du Congrès a établi sa fouille de route dont la première phase sera lancée dès le 4 mai prochain. Cette première étape qui devrait prendre fin le 16 mai sera consacrée à l'étude et l'amendement des statuts et du règlement intérieur de l'UGTA par les groupes (Est, Ouest, Centre, Sud et Fédérations). La deuxième phase, prévue du 12 au 16 mai, sera consacrée à la finalisation des avants projets des statuts et du règlement intérieur de l'UGTA par les groupes, alors que la troisième phase, programmée du 18 mai au 19 juin, devra permettre de dégager des congressistes délégués au 13ème congrès et la tenue des congrès régionaux. La quatrième et dernière phase de la feuille de route établie par la commission nationale prévoit la tenue du 13ème congrès de l'UGTA. Le secrétaire général du syndicat, Abdelmadjid Sidi Saïd avait déclaré qu'il ne se représentera pas pour un nouveau mandat. «Le mandat actuel prendra fin le 10 janvier 2020, toutefois nous avons décidé d'avancer la date de l'organisation du 13ème congrès de l'UGTA», avait-il déclaré à l'APS en marge d'une réunion de coordination à huis clos regroupant les membres du comité exécutif national de l'UGTA. «Nous avons convenu de créer une commission nationale de préparation du 13ème congrès, qui tiendra, une réunion pour mettre en place les mécanismes et les mesures préparatifs du congrès ainsi que la date exacte de sa tenue», a-t-il souligné. Selon M. Sidi Said, il a été décidé, à l'unanimité lors de cette réunion de coordination organisée par les membres du comité exécutif de l'UGTA, de continuer à respecter le règlement intérieur ainsi que le statut particulier de la Centrale syndicale. Radio chaine 3/APS


Des partis politiques déclinent l'invitation de la Présidence de la République à la rencontre de concertation

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Plusieurs partis politiques ont décliné l'invitation de la Présidence de la République à une rencontre de concertation, prévue ce lundi, en vue d'examiner la situation politique du pays et les moyens d'assurer la transparence de l'élection présidentielle, le 4 juillet prochain. Le Parti de la Liberté et la Justice (PLJ), dirigé par Mohamed Said, a estimé nécessaire de «tenir des consultations entre le Pouvoir et les acteurs politiques en vue d'aboutir à des solutions consensuelles à même de garantir progrès et stabilité à la société et d'édifier l'Etat, mais elles sont inutiles avec des parties du Pouvoir rejetées par le peuple». Rappelant avoir exprimé son refus, suite à la nomination de l'actuel Chef de l'Etat, «que l'un des symboles du système que le peuple avait demandé d'écarter de la scène politique accède au poste de chef de l'Etat», le PLJ a affirmé que le changement radical, souhaité par le peuple, «implique indéniablement la mise à l'écart des symboles du régime et l'assainissement de la scène politique de toutes formes de corruption et de médiocrité dans la gestion, outre les mauvaises pratiques». «Maintenir la date du 4 juillet pour la tenue de l'élection présidentielle, sous la direction de visages ayant confisqué, durant plus de deux décennies, la volonté du peuple, (...) ne fera que rater au pays l'occasion de choisir un nouveau président qui jouit de la pleine légitimité pour le diriger durant les cinq prochaines années». De son côté la Secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune a décliné l'invitation du chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, affirmant sur une vidéo publiée sur la page Facebook officielle du parti, que le PT a décidé de ne pas participer aux concertations de la Présidence de la République. «Le PT ne peut participer à de telles concertations, alors que la grande majorité du peuple est mobilisée pour demander le départ de tous les symboles du régime», a précisé Mme Hanoune, estimant que «ces concertations, sont une manœuvre visant à imposer la continuité du même système, en imposant l'élection présidentielle le 4 juillet prochain». De son côté, le président du parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, a annoncé qu'il ne participera pas à la rencontre de lundi, demandant la mise à l'écart des symboles du régime, car, a-t-il poursuivi, «nous ne reconnaissons pas vos agendas qui vont à l'encontre des revendications du peuple». Plusieurs partis politiques avaient annoncé leur refus de participer aux concertations de la Présidence de la République, à l'instar du Mouvement de la société pour la paix (MSP), du Front de la Justice et du Développement (FJD), du Front national algérien (FNA), de Talaie el Hourriyet, et du Parti national pour la solidarité et le développement (PNSD). APS


samedi 20 avril 2019

MM. Ouaret et Hiouani nommés respectivement DG des Douanes et Gouverneur de la Banque d'Algérie par intérim

MM. Mohammed Ouaret et Ammar Hiouani ont été nommés samedi, respectivement directeur général des Douanes et Gouverneur de la Banque d'Algérie par intérim, indique un communiqué de la Présidence de la République.   "Le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a décidé, ce jour samedi 20 avril 2019, la nomination de M. Mohammed Ouaret à la fonction de directeur général des Douanes en remplacement de M. Farouk Bahamed dont la fin de fonction est prononcée", précise le communiqué. Le chef de l'Etat a également "chargé, ce jour, samedi, M. Ammar Hiouani, Vice-Gouverneur, de l'intérim du Gouverneur de la Banque d'Algérie", ajoute la même source.


Excellence dames (16e journée) : les résultats et classement

Résultats et classement à l'issue des matchs de la 16e journée du Championnat d'Algérie de handball, division Excellence dames, disputés vendredi :

 

Hawa Saïda - HBC El-Biar                             17-25

GS Pétroliers - JS Awzellaguen                      39-17

US Akbou - NRF Constantine                         32-29

FC Boumerdès - CHB Bachdjarah                  24-19

ASFAK Constantine - CR Didouche Mourad  12-14

 

  Classement :                                    Pts           J

1. GS Pétroliers                                 32           16

2. HBC El-Biar                                   30           16

3. US Akbou                                      20           16

4. NRF Constantine                           18           16

5. FC Boumerdès                               17          16

6. Hawa Saïda                                    15          16

7. CHB Bachdjarah                             10          16 

8. JS Awzellaguen                                9          16

9. CR Didouche Mourad                       8          16

10. ASFAK Constantine                        1          16.



Me Brahimi pour la mise en place d'une commission souveraine de transition même en dehors de la Constitution

Me Miloud Brahimi en audience chez le chef de l'Etat Abdelkader Bensalah

Me Miloud Brahimi a plaidé, vendredi à Alger, pour la mise en place d'une "commission souveraine" chargée de gérer la transition et l'organisation de l'élection présidentielle "sans hésiter à mettre la Constitution de côté".  Cette commission qui sera créée en accord avec les partis politiques et les représentants de la société civile "peut différer la date de l'élection présidentielle et préparer le terrain afin d'assurer le départ définitif de ce système", a déclaré Me Brahimi à l'APS au lendemain de sa rencontre avec le chef de l'Etat Abdelkader Bensalah.    La commission que j'ai proposée au chef de l'Etat, "prendra les décisions et les procédures nécessaires sur comment faire, qui va faire et quand il faut faire", a-t-il dit, soulignant que cette commission doit "prendre toutes les décisions sans hésiter à mettre la constitution de côté".  "Le contexte politique actuel du pays ne permet pas d'organiser une élection présidentielle le 4 juillet prochain qui sera au niveau des attentes du peuple. Il faut aboutir à la refondation du pays et à la construction d'un régime digne des attentes de ce peuple", a indique l'avocat et juriste, estimant que la mobilisation populaire "est une véritable révolution en Algérie et dans le monde". Pour Me Brahimi, l'institution proposée par M. Bensalah dans son message à la nation pour réunir les conditions d'organisation d'élections nationales "honnêtes et transparentes" peut se transformer en commission de transition et préparer les conditions de la prochaine présidentielle.   Abdelaziz Belaid : Garantir l'intégrité et la transparence des élections  La conférence de lundi prochain arrivera à un constat selon lequel ''il est impossible de tenir une élection présidentielle le 4 juillet prochain que le peuple rejette", a ajouté M. Brahimi.  De son côté, le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaid, a proposé lors de sa rencontre avec M. Bensalah, "des solutions à même de garantir l'intégrité et la transparence des élections, et ce, à travers l'instance indépendante des élections. Celle-ci doit être dotée, d'une "totale indépendance", et de "prérogatives de contrôle et d'organisation du déroulement de toutes les phases du processus électoral", indique un communiqué du parti. M. Belaid a estimé que "la stabilité du pays, la préservation des institutions et des personnes, ainsi que "le transfert du pouvoir dans le cadre de la légalité ne peut se faire qu'à travers des élections propres et transparentes".  M. Bensalah a reçu jeudi successivement, MM. Abdelaziz Ziari, Abdelaziz Belaid et Miloud Brahimi, en tant que personnalités nationales dans le cadre de la volonté de concertation que prône le chef de l'Etat dans le traitement de la situation politique du pays.